100 en Chance et une Compétence en Domptage de Dragons – Tome 2 – Chapitre 33

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Chapitre 33 : Marook

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Chapitre 33 : Marook

Partie 1

***Point de vue d’Alkelios***

Grâce à l’entraînement infernal de ma belle dragonne rousse, j’avais commencé à me demander si j’étais éperdument amoureux d’elle ou si je commençais lentement à devenir masochiste. Cette dernière possibilité me faisait peur…

Cependant, je ne m’améliorais pas de manière visible. Sans l’aide de ma chance et en souhaitant constamment ne pas être touché par les attaques dangereuses de Kataryna, il était incroyablement difficile de contrôler mon énorme force et ma vitesse. Les actions de contrôles précises étaient hors de question. Vu sous un certain angle, je n’étais qu’un monstre libéré incapable de m’arrêter, mais si j’arrivai à utiliser les arts martiaux à ma pleine vitesse, le résultat pourrait être terrifiant.

Néanmoins, en parler et l’expérimenter étaient deux choses différentes.

« Arg… J’ai mal au dos, » gémis-je en me penchant sur Seryanna.

Être si proche d’une belle femme comme elle me donnait l’impression d’être l’homme le plus chanceux au monde. Techniquement parlant… ce n’était pas si loin de la vérité.

« Est-ce que ça fait si mal ? » demanda-t-elle un peu inquiète.

« OUI ! » m’étais-je plaint.

« Je m’excuse, je ne pensais pas que le corps humain était si… fragile, » répondit-elle.

À cette remarque, je ne pouvais que la regarder fixement. Le Khosinni sur lequel nous étions hocha la tête comme s’il pouvait comprendre nos mots.

« Sois motivé, Alkelios ! Même si tu te casses un bras ou deux, il poussera à nouveau ! » Kataryna avait essayé de me consoler.

« Je ne suis pas une salamandre ! » rétorquai-je.

« Eh bien, les dragons n’ont plus, mais il y a des potions pouvant aider à faire repousser un membre perdu, » elle haussa les épaules comme si ce n’était rien.

« Vraiment ?! Mais même ainsi… s’il te plaît ne m’arrache pas un membre ! J’y suis plutôt attaché ! » dis-je en la fusillant du regard.

« Même pas un ? » elle m’avait regardé avec un regard de chiot triste.

J’avais plissé les yeux vers elle.

« Non, » avais-je répondu comme un chat grincheux.

« Ne t’inquiète pas, Alkelios. Je ne la laisserai pas t’arracher de membres, » Seryanna me tapota la tête.

« Merci..., » soupirai-je.

« Je vais juste la laisser te battre jusqu’à ce que tu aies appris à maîtriser ta force et ta vitesse, » continua-t-elle nonchalamment.

« Es-tu ma petite-amie ou un bourreau ? » demandai-je.

« Je ne suis qu’une mignonne dragonne qui s’inquiète constamment pour ta sécurité, » elle me fit un clin d’œil et m’embrassa sur le bout du nez.

J’étais littéralement à court de mots. Il n’y avait pas de réponse sûre. Cela m’avait fait me demander si c’était ce dont parlait mon père quand il disait que les femmes étaient parfois des démones déguisées.

Pendant que nous parlions, nous nous étions rapprochés du mur extérieur de la ville de Marook.

Debout à près de dix mètres de haut, la chose était énorme et d’innombrables dragons patrouillaient. Ils étaient armés jusqu’aux dents et certains d’entre eux avaient même des apparences humanoïdes, ils avaient en vérité des dents et des griffes pouvant être utilisées au combat si jamais il y avait une situation qui les nécessitait.

À cause de la hauteur, je ne pouvais pas voir l’intérieur et jeter un coup d’œil à ce que protégeait ce mur, mais je pouvais voir devant nous une petite file d’environ quatre chariots attendant de franchir la porte. Ils étaient tous tirés par deux khosinnis, et les véhicules étaient deux à trois fois plus gros que ceux que j’avais vus sur terre. Tandis que deux avaient des conducteurs à l’allure minable, seul le plus gros des quatre avait un élégant dragon assis sur le siège du conducteur. Il était peut-être marchand ou un noble de quelque sorte que ce soit. De toute façon, nous étions les derniers de la file.

« C’est drôle… quand est-ce qu’un chariot nous est passé devant ? » demandai-je en ayant du mal à m’en souvenir.

« C’est une route qui est reliée à divers villages et villes, y compris la ville portuaire de Tunberdraken, » avait expliqué Seryanna.

« Est-ce vrai ? » demandais-je en regardant la route.

« Oui, » elle hocha la tête.

« Oh, ce chariot nous était passé devant pendant que nous nous entraînions. Ils campent pas loin de nous et sont partis un peu avant nous, » nous annonça Kataryna.

« Alors, ce type vient de Pertiko ? » demandai-je.

« Probablement, » elle haussa les épaules.

Il était impossible qu’elle sache quelque chose comme ça.

Ainsi, nous avions attendu patiemment au bout de la ligne jusqu’à ce que ça soit notre tour.

Un grand dragon à écailles marron avec une paire d’ailes plutôt petite nous avait approchés. Il était l’un des gardes placés à cette porte.

« Donnez votre nom et votre objectif en venant à Marook ! » A-t-il demandé.

« Je suis Sire Seryanna Draketerus. Ces dragons sont mes compagnons. Nous resterons à Marook pour quelques jours avant de continuer notre voyage, » déclara-t-elle calmement.

Le dragon regarda le blason sur sa poitrine, puis moi. Je lui fis un regard noir pour avoir regardé à un endroit inapproprié de ma copine.

« Pff, jeune non éveillé. Très bien, vous pouvez entrer, » il hocha la tête.

« Merci, » Seryanna avait fait déplacer le Khosinni et Kléo ainsi que Kataryna nous avaient suivis.

Nous avions tous simplement ignoré sa remarque grossière.

Au moment où nous étions entrés dans la ville, j’avais été surpris d’y voir autant de dragons, à la fois des éveillés comme des non éveillés. Cette ville ressemblait à une ville dans un jeu de thème fantasy, mais l’architecture était énorme, semblable à ceux de la ville d’Andromède. La population, cependant, l’avait largement surpassé. Pour couronner le tout, les femmes ici étaient belles, mais Seryanna et Kataryna étaient de loin des gemmes inestimables dans une mer de cailloux. En raison de sa personnalité, Kléo ne comptait pas.

« Tant de dragons..., » déclarai-je.

« Il y a beaucoup de dragons ici. C’est une ville d’aventuriers où beaucoup s’entraînent et se préparent à diverses quêtes ou incursions dans la forêt Seculiar, » expliqua ma dragonne rousse.

« Vraiment ? » clignai-je des yeux surpris.

En jetant un autre regard sur les masses, j’avais remarqué que beaucoup d’entre eux portaient un équipement pouvant être qualifié d’équipement de départ. La plupart des armes et armures que je voyais étaient faites de cuivre, d’autre en fer, et très peu en acier ou autres matériaux plus chers. Mais même ainsi, une vérification rapide avec ma compétence avait révélé que malgré le matériau dont ils étaient faits, ils pouvaient facilement être classés dans les jeux comme objet rare ou épique. Alors que les humains pouvaient utiliser ces choses dans leur état naturel, là les équipements étaient enchantés à l’extrême. Une telle épée de cuivre avait un ajout d’élément de feu, tandis qu’une autre pouvait invoquer des Merions.

En les regardant avec des yeux sans vie, je commençais à me demander quel genre de pouvoir ridicule ces dragons exerçaient habituellement. Eh bien ! Avec un regard sur les statistiques de ma petite-amie, je pouvais facilement dire qu’elle était très puissante. Après tout, quand j’avais été abandonné dans ce monde par ce Dieu, j’avais ce que beaucoup appelaient des « valeurs ridicules ».

« Quelque chose ne va pas ? » demanda Kléo quand elle remarqua la façon dont je regardais l’équipement des autres.

« Non… c’est juste que ce sont des enchantements ridicules, » avais-je répondu.

« Ces choses faibles ? Tout enchanteur même débutant pourrait les faire ! » répliqua-t-elle en riant.

« Est-ce la même chose sur le continent humain ? » demandai-je avec curiosité.

« Je n’en ai aucune idée. Kataryna ? » Elle se retourna vers la dragonne aux écailles argentées.

« Ne me regarde pas, je n’y suis jamais moi-même allée, » elle haussa les épaules.

« Moi non plus, mais grand-père a dit que la plupart des humains sont faibles. Ce sont leur nombre et leurs stratégies astucieuses qui sont effrayants, » avait déclaré Seryanna.

« Vraiment ? » J’étais empli de doute de cette réponse.

Eh bien, techniquement parlant, les humains avaient pu défendre leurs frontières et même avancer un peu sur le continent Dragon, mais c’était surtout parce que les dragons, de ce que j’en avais entendu, n’avaient jamais montré la moindre envie de conquérir le territoire d’autres espèces.

Afin de trouver notre chemin plus rapidement dans cette ville, nous avions décidé de choisir une auberge plus près des murs intérieurs qui séparaient la zone noble de la zone commune. De cette façon, si jamais nous nous perdions, nous aurons juste à atteindre le mur et le suivre. Tôt ou tard, nous arriverions à l’auberge. C’était simple et efficace.

Après nous être installés, moi et Seryanna dans une pièce, Kataryna et Kléo dans l’autre, nous avions pris quelque chose de rapide à manger et nous étions ensuite dirigés vers le hall de guilde. Il était enfin temps pour moi de m’inscrire en tant qu’aventurier.

« J’attendais ce jour depuis que je suis dans ce monde ! » déclarai-je en étant excité.

« Hehe ! Détends-toi, nous y sommes presque. D’ailleurs, ce n’est pas un gros problème. Les aventuriers sont en quelque sorte des professionnels à louer, » Seryanna haussa les épaules.

« Même ainsi, dans le monde d’où je viens, il n’y avait rien de tel qu’une guilde… sauf dans les histoires, »

« Hm, peut-être que je devrais aussi m’inscrire. J’ai en quelque sorte perdu la mienne il y a plusieurs décennies, » déclara Kataryna en se grattant la tête.

« En refaire une ne devrait pas coûter cher, » souligna Seryanna.

« C’est vrai, » la dragonne hocha la tête.

« Ces cartes sont-elles aussi utilisables dans d’autres continents ? » demandai-je avec curiosité.

« Les guildes sont toutes affiliées aux espèces ayant construit les donjons, donc le système entier est identique partout où tu pourrais aller. C’est très pratique comme ça, parce que les aventuriers n’ont aucune affiliation politique. Une fois que tu deviens chevalier ou acceptes un titre de noblesse dans un pays, tu deviens admissible uniquement aux quêtes pour l’intérieur du pays ou qui n’ont aucune affiliation politique, » expliqua Seryanna avec un ton plutôt sérieux.

« Grande sœur voulait aller au continent des relliars quand elle était plus jeune, mais après qu’elle soit devenue chevalière, elle n’en a plus été capable, » souligna Kléo en haussant les épaules.

« Est-ce vrai ? » demandai-je en me frottant le menton.

Donc, ma dragonne voulait visiter le continent des relliars. hm…. Pensais-je.

Laissant de côté ce petit fait, nous étions entrés dans le hall de guilde et avions été accueillis avec les regards curieux des nombreux dragons s’y trouvant. J’avais dégluti alors que je regardais nerveusement autour de moi, tandis que les dragonnes autour de moi étaient légèrement impressionnées.

Certains des dragons ici m’avaient fait douter de ma propre force, et leurs regards perçants n’étaient certainement pas d’un type amical. Kataryna avait reçu plusieurs regards concupiscents, alors que moi et Seryanna étions moqués parce que nous n’étions pas éveillés. Quant à Kléo, elle recevait des regards interrogateurs ou désapprobateurs de la part de ceux n’aimant pas ses écailles noires.

« Eh bien, allons-y ? » demanda Kataryna avec un sourire alors qu’elle s’avançait.

Nous avions marché jusqu’au bureau de la réceptionniste et attendu patiemment notre tour. Un aventurier regardait la dragonne à écailles verte avec le butin venant de sa dernière quête. J’avais regardé avec curiosité dans sa direction et j’avais vu une pile de dents incurvées et de cornes cassées sur la table. Il y avait aussi une pile d’oreilles pointues vertes, ce qui m’avait immédiatement amené à penser aux gobelins.

Après avoir fini avec l’aventurier, la réceptionniste s’était approchée de nous. Elle avait de longs cheveux châtains attachés en queue de cheval, des taches de rousseur sur ses joues et des yeux bleus fendus. Ses caractéristiques anthropomorphes étaient une longue queue, des mains griffues couvertes d’écailles vertes en forme de V, et une paire de cornes incurvées sur le dessus de sa tête. Elle portait une simple tenue de servante, avec le tablier et tout le reste.

« Comment puis-je vous servir ? » demanda-t-elle avec un sourire charmant.

« Oui. Je voudrais rééditer ma carte de guilde, et ce garçon veut rejoindre la guilde ! » avait déclaré Kataryna avec un sourire alors qu’elle tapotait mon dos.

« Regardez ça ! La maman a amené son enfant à s’inscrire. Pah! Cet endroit deviendra une maternelle avant que vous le sachiez ! » commenta l’un des aventuriers.

Nous l’avions ignoré.

« Bien sûr, mais puis-je vous demander depuis combien de temps avez-vous… égaré votre carte de guilde ? » demanda-t-elle en sortant quelques papiers sous le bureau.

« Euh, il y a plusieurs décennies ? » répondit Kataryna en faisant un sourire ironique.

La réceptionniste plissa les yeux, puis nous offrit deux formulaires semblables.

« Si c’est le cas, vous devrez tous les deux vous inscrire comme nouveaux aventuriers, » nous avait-elle dit.

« Pourquoi ? » avait demandé Kataryna.

Avec un soupir s’échappant de ses lèvres, la réceptionniste répondit. « Si plus de 10 ans se sont écoulés depuis que la carte de guilde a été perdue, le statut et le rang d’aventurier sont réinitialisés. »

« Oh, c’est donc comme ça ? Alors, je m’inscris en tant que nouvelle aventurière, » Kataryna avait abandonné l’affaire concernant son ancienne carte.

« Et vous, mademoiselle ? » la réceptionniste regarda Seryanna.

« Je suis déjà inscrite, » elle avait sorti sa carte de guilde.

En regardant pour la première fois, j’avais remarqué qu’elle était déjà de rang Maître. Nous avions beaucoup de travail devant nous pour la rattraper.

« Est-ce vrai ? Ensuite, une fois que vous aurez rempli ces formulaires, nous ferons un simple test de puissance. Après le test, tout ce que vous avez à faire est d’attendre que nous créions votre carte de guilde. Si vous ne savez pas lire et écrire, je peux les remplir pour vous, mais vous pouvez toujours demander à quelqu’un d’autre de le faire pour quelques pièces, » expliqua-t-elle poliment.

« Nous savons lire et écrire, donc ce ne sera pas un problème, » avait souligné Kataryna.

« Je vois. Eh bien, appelez-moi une fois que vous aurez terminé. Les frais d’inscriptions sont deux pièces d’argent, » avait-elle dit.

Nous avions remis quatre pièces d’argent et rempli les formulaires. Outre le nom, l’âge, l’affiliation politique et d’autres détails de base, il y avait une case où nous devions remplir la valeur de notre niveau de puissance si nous le connaissions. Sur la ligne pour les espèces, j’avais mis : humain.

« Quel est mon niveau de puissance, Alkelios ? » Demanda Kataryna à un moment donné.

Nom : Kataryna Georg
Espèce : Dragonne supérieure de l’étincelle de glace

Statut de l’éveil : 6 conditions sur 6 validées.
Niveau : 1301
Force : 6526 +362,9
Vitesse : 8470 +398,5
Dextérité : 7140 +357,98
Magie : 2438 +268,72
Chance : 41
Excellence magique : 30 % + 4,48 %
Buffs actuels : Dompteur de Dragon multiplie par cinq l’énergie obtenue par l’apprentissage et l’absorption lorsqu’un monstre est tué. Gagne 10 % des statistiques du Héros à moins de 100 mètres de celui-ci.
Sagesse des anciens : Buff obtenu lors de l’éveil supérieur. Offre à l’individu une nouvelle vision du monde. Augmente l’intuition de la personne. Confère à la personne l’aura d’un sage.

 

Nom : Seryanna Draketerus
Espèce : Dragonne supérieure de la haute flamme
Statut de l’éveil : 2 conditions sur 4 validées.

Niveau : 341
Force : 1720 +362,9
Vitesse : 1213 +398,5
Dextérité : 1105 +357,98
Magie : 946 +268,72
Chance : 12
Excellence magique : 30 % + 4,48 %
Buffs actuels : Dompteur de Dragon multiplie par cinq l’énergie obtenue par l’apprentissage et l’absorption lorsqu’un monstre est tué. Gagne 10 % des statistiques du Héros à moins de 100 mètres de celui-ci.

Debuffs actuels : Non-éveillé -60 % sur toutes les statistiques ; -1000 d’énergie magique ; attaques élémentaires +20 % de dégâts sous forme scellée ; forme de semi-dragon scellée ; 40 % moins attrayante pour le sexe opposé.

Malchanceux -50 % de chance.

 

Nom : Thraherkleyoseya Draketerus
Espèce : Dragonne supérieure des ténèbres

Statut de l’éveil : 3 conditions sur 3 validées.
Niveau : 232
Force : 720 +362,9
Vitesse : 812 +398,5
Dextérité : 401 +357,98
Magie : 3620 +268,72
Chance : 34
Excellence magique : 46 % + 4,48 %
Buffs actuels : Dompteur de Dragon multiplie par cinq l’énergie obtenue par l’apprentissage et l’absorption lorsqu’un monstre est tué. Gagne 10 % des statistiques du Héros à moins de 100 mètres de celui-ci.

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Partie 2

Les miennes étaient aux alentours :

Nom : Alkelios Yatagai
Espèce : humain
Niveau : 180
Force : 16 +516 +803 +216 +1957,8 +120,2
Vitesse : 14 +363,9 +576,5 +243,6 +2541 +246
Dextérité : 20 +331,5 +745 +120,3 +2142 +220,7
Magie : 16 +283,8 +410 +1086 +731,4 +160
Chance : 100
Excellence magique : 1 % +9 % +9 % +13,8 % +9 % +3 %
Compétences : montrer ? O/N.

Points de compétences : 40

Points de statuts : 1790

Finalement, mes statistiques étaient de 3629 en force, 3985 en vitesse, 3579,5 en dextérité, 2687,2 en magie et 44,8 % en excellence magique. J’étais parti pour avoir un potentiel surpuissant. Quant au bonus de 10 % que je leur offrais, il augmentait facilement de plus de 300 points pour chaque statistique, sauf la magie.

En regardant mes statistiques, je pouvais dire que la dernière partie venait d’un certain paladin. Selon les statistiques… il était FAIBLE.

Franchement, s’il était parmi les meilleurs ou même dans la moyenne, alors Seryanna était plus que suffisante pour tous les battre. Quant à Kataryna, elle pourrait le faire avec à peine 30 % de sa puissance.

En poussant un soupir, j’avais fermé les fenêtres de statistiques.

« Eh bien ? » Kataryna demanda.

« Tu as un niveau de puissance de 1301. J’en ai un de 180. Seryanna 341, et Kléo 232. »

Les trois filles avaient cligné des yeux surpris en entendant les chiffres.

« Grande sœur, tu as progressé..., » déclara Kléo.

« Toi aussi… mais pourquoi ? » elle fronça les sourcils.

« Je pense que c’est lié à mon pouvoir ? » j’avais haussé les épaules.

« Je suis également surprise par ma croissance. En si peu de temps, j’ai monté quelques niveaux. Normalement, un tel exploit n’aurait pas dû être possible, » déclara Kataryna surprise.

« Eh bien, ça n’a pas vraiment d’importance, n’est-ce pas ? Je suis toujours le plus faible… même si en prenant la somme des statistiques, je suis le deuxième plus puissant, » déclarai-je en plissant les yeux vers la dragonne aux écailles argentées.

Ses statistiques étaient deux fois plus élevées que les miennes, les buffs inclus. J’aurais besoin de plusieurs amis ayant atteint l’éveil supérieur pour atteindre ce genre de puissance. Pour une raison inconnue, devenir surpuissant restait loin pour moi.

« Même ainsi, c’est un exploit… quand je t’ai rencontré, tu ne pouvais même pas te comparer à un ourson Dayuk, mais maintenant tu peux te battre seul face à plusieurs moutons, » Seryanna hocha la tête.

« Hein ? » Je fronçai les yeux pendant un moment, puis je m’étais souvenu. « Ah oui ! Ici, les moutons chassent les loups, et non l’inverse. »

« Devrions-nous remettre ces formulaires ? » demanda Kataryna.

« Oui ! » J’avais hoché la tête et avais souri.

Nous avions appelé la réceptionniste, puis nous avions tous deux remis les formulaires. Elle les regarda une fois, puis elle me regarda. Elle regarda à nouveau le formulaire, puis elle regarda Kataryna. Ce processus avait été répété plusieurs fois avant qu’elle nous fasse un sourire ironique et se précipite dans la pièce derrière le comptoir.

« Qu’est-ce qui vient de se passer ? » demandais je, surpris.

« Je ne sais pas, » Seryanna fronça les sourcils.

Quelques instants plus tard, la réceptionniste était revenue et nous avait demandé avec un sourire timide. « Les informations que vous avez écrites, sont-elles vraies ? »

« Oui, » Kataryna et moi avions répondu en hochant la tête en même temps.

La réceptionniste déglutit.

« Alors, s’il vous plaît, suivez-moi… Le maître de guilde aimerait vous parler. »

Pour une raison que j’ignorais, Kataryna et moi avions regardé Kléo, comme si elle était responsable si quelque chose ne tournait pas rond.

« Quoi ? » demanda la nécromancienne en plissant les sourcils.

« Rien..., » avais-je dit.

Nous avions suivi la réceptionniste dans la salle au fond, où nous avions été présentés au maître de guilde, Valkos. Il s’agissait d’un dragon aux écailles brunes avec beaucoup de cicatrices sur ses bras et une armure de plaques robuste. Une grande hache avec une brume rouge se déplaçant autour de sa lame était posée à côté de sa chaise. Devant lui, nous étions tous deux assis.

Ne sachant pas pourquoi nous avions été appelés, Kataryna et moi l’avons pris comme si c’était normal et nous nous étions assis en face de lui. Seryanna et Kléo attendaient à la porte, à côté de la réceptionniste.

« C’est dit que tu es humain, n’est-ce pas ? » demanda Valkos.

« Exact, » j’avais hoché la tête.

« Mais tu n’as pas écrit le royaume d’où tu viens ni le nom de ton village, » avait-il souligné.

« Euh… je ne pense pas pouvoir en écrire un. Je n’en ai aucune idée, » je haussai les épaules.

« Perte de mémoire, hein ? Eh bien, tu dois au moins écrire le nom d’une connaissance qui a une maison quelque part dans ce royaume, » Valkos m’a redonné le formulaire.

« Ah… D’accord. Je pensais que le fait que je sois humain posait problème, » j’avais haussé les épaules et pris le morceau de papier.

J’avais noté Tomeron et quant à la connaissance, j’avais écrit le nom de Brekkar.

« Quant à vous… Vous avez écrit que vous avez un niveau de puissance de 1301. C’est un peu… élevé. Je n’avais jamais entendu parler de vous avant, » déclara-t-il en plissant les sourcils et regardant Kataryna.

« Hm, je pourrais complètement geler cette ville comme preuve, » répondit-elle en souriant.

Un moment de silence était arrivé dans la pièce.

« Oh ! Ne fais pas de blague comme ça ! » la grondai-je.

« Eh ? Mais comment puis-je prouver quelque chose comme ça sans montrer mon pouvoir ? » La dragonne était un peu perdue.

« Ahem! Eh bien… vous pourriez utiliser un objet ? » avait demandé Valkos, puis avait ajouté d’une voix à peine audible. « Détruire la ville est… un peu extrême. »

« Très bien ! Quel genre d’objet ? Si c’en est un de pervers, je te briserai en deux, » ajouta-t-elle en souriant.

L’homme la regardait comme s’il voyait une cinglée. Je me sentais désolé pour Kataryna, mais Kléo semblait avoir eu une mauvaise influence sur elle.

« C’est un objet magique dont le seul pouvoir est d’augmenter son chiffre en fonction de la magie versée à l’intérieur. Si vous faites passer le nombre au-delà de 1000, je vous croirai, » le maître de guilde hocha la tête et regarda la réceptionniste.

La femme s’inclina une fois puis quitta la pièce.

« C’est donc ça ? » demanda Kataryna.

« Oui, » acquiesça le dragon.

Un moment plus tard, la réceptionniste revint avec une boîte noire. À l’intérieur se trouvait une barre hexagonale en métal avec un compteur à une extrémité. C’était un étrange outil, mais je me demandais comme cela fonctionnait. Les individus de ce monde semblaient être familiers avec le concept des objets enchantés.

Je me demande si je peux apprendre cette compétence. Hm… je vais simplement le souhaiter. Dieu, je voudrais acquérir la meilleure compétence d’enchantement de ton système, avais-je pensé.

« Hm. C’est léger. J’ai juste besoin de l’infuser avec ma magie, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.

« En effet. » Le maître de guilde hocha la tête.

« J’y vais ! » annonça-t-elle en y versant sa magie.

Soudain, les chiffres étaient passés de 1 à 100, puis 500, avait dépassé 1000 et s’étaient arrêtés vers 1500.

« Je peux aller plus loin, mais je n’en vois pas l’utilité. Cette chose est devenue un peu plus lourde, » souligna Kataryna.

« Vraiment ? » demandai-je avec curiosité.

« Oui. Tiens, » elle me l’avait donné. « En effet, c’est un peu lourd. »

« Regarde ! Regarde ! Je te l’avais dit ! » dit-elle en me faisant un sourire.

Pendant ce temps, la réceptionniste et le maître de guilde nous regardaient tous deux avec de grands yeux, tandis que Seryanna laissait échapper un soupir.

« Hm ? Quelque chose ne va pas ? » demandai je, surpris.

« Non… euh… en ce moment, vous pourriez être les deux personnes les plus puissantes parmi les aventuriers. Le dragon moyen n’atteint en moyenne que 700 points. Pour atteindre les 1500 et le considérer comme léger… eh bien..., » il se grattait la joue.

« On n’y peut rien, nous sommes tous deux terriblement puissants ! Hihi ! » gloussa la dragonne aux écailles d’argent.

« Oui… en quelque sorte..., » j’étais réticent à propos de ma propre réponse parce que j’étais conscient du fait que la majeure partie de ma force venait de ma compétence Dompteur de dragons.

S’il y avait une chance pour que mes amis cessent de l’être, toute cette force disparaîtrait presque immédiatement. Pour être honnête, j’étais un peu horrifié de la possibilité que nous finissions ennemis, ou de simples connaissances.

Eh bien, cela ne servait à rien de m’en inquiéter pour le moment. Ce n’était qu’un gaspillage d’énergie.

« Il n’y a rien d’autre que je veuille vous demander, mais si quelque chose arrive, je vous le ferai savoir… où par le maître de guilde dans la ville où vous serez. » Le dragon hocha la tête.

« Je vous remercie. Cela signifie-t-il que nous pouvons prendre des quêtes tout de suite ? » demandai-je un peu excité.

« Malgré votre force incroyable, vous aurez toujours besoin de monter en rangs. Ils représentent à la fois la confiance de la guilde et vos compétences pour mener à bien les demandes. Peu importe si vous pouvez raser le pays si vous ne pouvez même pas promener un animal de compagnie dans la rue, » avait expliqué Valkos.

« Donc, nous commençons à partir du rang Débutant ? » demandai-je.

« Effectivement. En fait, je crois que nous en avons quelques unes sur lesquelles vous pourrez vous entraîner. Compte tenu de votre force, ça ne devrait pas poser de problème, » sourit-il.

« Je comprends. Nous allons y jeter un coup d’œil, puis nous verrons si nous prenons des quêtes ou non, » déclara Kataryna en essayant de ne pas paraître ennuyée.

« Bien sûr ! Une fois que vous recevrez vos cartes de guildes demain, vous serez en mesure d’accepter toute demande disponible à votre rang, » le maître de guilde hocha la tête.

« De quoi avons-nous besoin pour monter de rang ? » demandai-je.

« Vous avez besoin de compléter des quêtes de votre rang, de gagner la confiance des membres de haut rang de la guilde, et de participer à des événements de groupes organisés par la guilde, » avait-il expliqué.

« Je comprends..., » répondis-je.

« S’il n’y a rien d’autre dont nous avons besoin d’être informés, nous allons prendre congé maintenant, » déclara Kataryna.

« Ce sera tout. » Il hocha la tête. « Puissiez-vous prospérer dans vos quêtes et apporter une grande renommée et de la fortune à notre guilde ! » déclara-t-il avec un grand sourire.

« Pareillement. Passe une bonne journée, maître de guilde Valkos, » avait déclaré Kataryna.

Après que nous ayons tous dit nos au revoir, nous étions sortis de la guilde et étions retournés à l’auberge. Nous nous étions un peu détendus puis étions sortis de la ville pour nous entraîner vigoureusement. En d’autres termes, j’avais été martelé au sol par une certaine dragonne aux écailles argentées tout en évitant les malédictions lancées par la dragonne aux écailles noires...

Au moins, à la fin de la journée, j’étais encore en vie… en quelque sorte…

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