100 en Chance et une Compétence en Domptage de Dragons – Tome 1 – Chapitre 10

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Chapitre 10 : Faire attention à ce que l’on souhaite !

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Chapitre 10 : Faire attention à ce que l’on souhaite !

Partie 1

Le matin arriva comme un rocher ou plutôt un seau d’eau froide.

« Woah ! C’est froid ! Hein ? Quoi ? » Criais-je en me levant trempé et frissonnant comme un chiot dans la saison froide.

En regardant autour de moi, j’avais pensé un instant qu’il pleuvait et que ma tente avait un trou, ou que nous étions inondés par la rivière, mais nous étions trop loin. Malheureusement, la seule chose humide était un maigre humain frissonnant, ce qui signifiait moi.

« Bien ! Maintenant, va et lave-toi avec cette eau, puis change-toi. Nous allons accélérer aujourd’hui. Plus de chasse au monstre pour aujourd’hui, juste courir, » déclara la dragonne.

À côté de Seryanna, il y avait un autre seau rempli à ras bord et dans sa main il y en avait un vide. Elle portait déjà son armure habituelle et elle semblait prête à partir, ce qui signifie que j’avais trop dormi ou qu’elle s’était levée tôt. Avant que je n’aie eu l’occasion de me plaindre, je m’étais retrouvé seul dans ma tente, trempé et frissonnant de toutes mes articulations.

J’avais cligné des yeux plusieurs fois jusqu’à ce que mon cerveau comprenne toutes les informations, et par curiosité, j’avais soulevé mon bras gauche et avais reniflé.

« Oh, bordel ! Cette odeur pourrait tuer un dragon ! » dis-je d’une voix forte.

« C’est pourquoi je veux que tu ailles te laver avant de provoquer un génocide dans la ville. La tombe est déjà trop pleine. Hehe ! » plaisanta Seryanna.

« Même moi je ne suis pas si chanceux. » Avais-je souri en pensant à l’augmentation d’expérience que je pourrai avoir. Puis je m’étais levé de mon lit humide.

Prenant le seau et les vêtements de rechange, j’étais sorti et étais allé derrière l’un des plus gros buissons.

Va-t-elle vraiment essayer de jeter un coup d’œil ? pensai-je en me déshabillant, mais je doutais fortement qu’elle le fasse.

L’eau était aussi froide que possible. J’avais frissonné de toutes mes articulations en essayant de garder mon corps chaud. Considérant le fait que je n’avais ni savon, ni shampooing, ni eau chaude, j’avais fait de mon mieux pour me débarrasser rapidement de l’odeur de transpiration. D’un côté, j’étais heureux de ne pas avoir été forcé de plonger dans la rivière infestée de monstres. J’étais en quelque sorte en train d’imaginer Seryanna m’attrapant par la nuque comme un chaton égaré pour me jeter dans la rivière en se tenant le nez. Au moment où j’arriverais à nager pour ma vie, je serais déjà propre, et elle serait là aussi, m’attendant avec un sourire et une serviette propre.

Eh bien, c’était une bonne chose que nous étions loin de la rivière.

Après avoir fini, j’avais mis les vêtements qu’elle m’offrait et j’étais sortie du buisson.

« Tu peux les brûler, » m’avait-elle dit en montrant le feu.

Je plissai les yeux.

Je n’étais pas SI malodorant ! pensai-je.

« Je suis sérieuse. Il n’y a aucune raison de laver ces vêtements. Nous allons t’en obtenir des nouveaux en ville. Aussi, là ! » Elle me lança une sorte de racine. « Mâche ça pour enlever les taches de tes dents. Cependant, ne l’avale pas, » me dit-elle.

« D’accord ? » dis-je en m’approchant du feu.

Les flammes avaient dévoré mes vieux vêtements comme un monstre affamé. Au moins, quelqu’un ici ne se souciait pas de mon odeur. Encore une fois, il n’était pas très poli d’être autour d’une femme et de sentir plus fortement que les chaussettes sales de votre grand-père.

J’avais soupiré et mettais la racine dans ma bouche. C’était amer et avait un goût de saleté, mais cela ne m’avait pas fait vomir. Je pouvais le supporter, mais ne pas m’y habituer. Grâce à cette expérience, je savais déjà quel type de compétence je voulais obtenir, quelque chose pouvant m’aider à me nettoyer.

Pendant que je mâchais la racine, j’avais décidé d’utiliser Identificus Processus Juridicus dessus. Je l’avais fait comme la nuit précédente. J’avais pensé à la compétence et avais ensuite dit activer.

Racine de Jurian : racine typique utilisée par la plupart des espèces pour nettoyer leurs dents. Elle contient une forte concentration de vitamine C et de fluor. Barman : racine pouvant être utilisée dans les faibles potions de soin, pour du dentifrice (tous les grades) et pour les bleus.

Intéressant, je peux donc faire du dentifrice. Je me demande quels sont les ingrédients. Pensai-je en choisissant cette combinaison dans la liste pour voir les ingrédients.

Le plus bas rang de dentifrice nécessitait un mortier et un pilon, de l’eau purifiée bouillie et de la poudre d’os. Je m’attendais en quelque sorte aux deux premiers, mais pas le troisième. Apparemment, le dentifrice à l’ancienne nécessitait une sorte d’abrasif dans sa composition, mais la poudre d’os était-elle vraiment assez bonne ?

En vérifiant les détails sur la poudre d’os, j’avais découvert que c’était en fait fabriqué à partir d’os de vache ou de mouton broyés en une fine poudre. Un mortier et un pilon étaient également nécessaires pour ce processus.

En d’autres termes, je devais voir de quoi chaque potion était faite, puis affiner correctement tous les composants avant de les mélanger. Une fois cela fait, j’avais besoin des bons outils pour les mélanger tous en conséquence. Bien, je pourrais toujours obtenir les matériaux dont j’avais besoin pour faire mes tests, mais si ma mémoire ne me jouait pas de tours, il y avait beaucoup de substances et de potions qui pourraient s’avérer potentiellement dangereuses si elles étaient manipulées de façon inappropriée.

Mais oui, je doute que je fasse de la nitroglycérine ou de l’acide sulfurique à tout moment si rapidement. Pensai-je en laissant échapper un soupir.

À présent, Seryanna avait déjà fini de tout ranger. Je devais admettre que cette bague avec le sort sac à main était incroyable ! Si je n’avais pas tort, il était possible d’y ranger une voiture entière.

En parlant de cela, je me demande si le niveau technologique dépend de chaque espèce ou s’il évolue à la même vitesse partout ? Me demandais-je en suivant la belle dragonne.

« Nous allons courir plus vite maintenant. Si tu as un quart de mes statistiques, tu devrais être capable de me suivre. Concentre toi simplement à mettre plus de force dans tes jambes. Tu as compris, Alkelios ? » Me demanda-t-elle.

J’avais dégluti et avais acquiescé. Ce n’était pas comme si j’avais d’autres choix que d’essayer.

Simplement me concentrer et me rappeler que je peux aller au-delà de mes limites, non ? Je m’étais dit ça en la voyant avancer devant.

Bien que j’avais hésité un peu au début, je l’avais suivie. Ma vitesse était en effet plus élevé que celle d’un coureur olympique, mais loin en dessous de la sienne. Dans ses mouvements, elle était aussi gracieuse qu’une gazelle et aussi rapide qu’un guépard. En regardant comment je me déplaçais, je savais qu’il me manquait quelque chose, mais j’avais déjà du mal à la suivre, et j’avais peur de la possibilité de mettre trop de force et de me retrouver à me frapper contre un arbre.

Peut-être que c’est exactement ça ? J’ai peur, et pas elle, n’est-ce pas ? pensais-je, en décidant de tester cela.

Prenant une profonde inspiration, j’avais placé toute ma force dans mes jambes et avais sauté aussi haut que possible. J’étais allé deux fois plus haut, presque dix sinon quinze mètres en l’air. Quand j’étais descendu, j’avais attrapé une branche et je m’étais accroché à elle. Ma chute avait été stoppée puis je m’étais avancée en me jetant d’une hauteur de près de sept mètres, mais j’avais atterri en toute sécurité sans me briser un os.

Incroyable ! pensai-je. Et j’avais inconsciemment souri.

J’étais comme un surhumain, mais Seryanna était quatre fois plus forte que cela.

« Comment est-ce ? » m’avait-elle crié d’en haut d’une branche quelque part devant moi.

« Je pense que je prends le coup de main, » avais-je crié en retour.

Elle souriait probablement, je ne pouvais pas le dire à cette distance.

Après cette petite expérience, il était plus facile pour moi de la suivre, mais son expérience dans l’utilisation de cette force et de cette vitesse se manifestait par les mouvements délicats qu’elle faisait en passant par les arbres, tandis que je bougeais comme un gorille en colère, brisant les branches et soulevant la poussière à chaque pas. La seule chose qu’il me manquait à faire était les « Uki! Uki! » tout le temps.

Cependant, je devais admettre que nous couvrions pas mal de terrain à cette vitesse.

« Hey, Seryanna ? » avais-je appelé.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » avait-elle demandé en s’approchant de moi.

« Pourquoi ne nous déplaçons-nous pas comme ça dès que tu as su que j’avais la force de le faire ? »

« C’est une partie beaucoup plus sûre de la forêt parce qu’elle est plus proche de la ville. À l’époque, nous ne pouvions pas nous déplacer ainsi même en le voulant. Les araignées étendent leurs toiles à travers la forêt. Il est généralement compliqué de les voir depuis le sol, mais elles sont là-haut, crois-moi, » avait-elle expliqué.

« Tu as appris ça à la dure ? » avais-je demandé en haussant un sourcil.

« Oui. La première fois que j’ai traversé cette partie de la forêt, j’ai sauté directement dans une toile d’araignée. Si je n’avais pas utilisé un sort de feu pour me frayer un chemin, je serais peut-être devenue un déjeuner, » elle laissa échapper un soupir.

« Cela a l’air d’avoir été dur, mais qu’est-ce que ces araignées mangent habituellement ? » demandai-je avec curiosité.

« Des sauterelles géantes qui vivent au sommet des arbres et les différents monstres de la zone. Elles préfèrent cependant la viande de dragon. C’est pourquoi les aventuriers courent un terrible danger s’ils n’ont pas de cristal de protection, » avait-elle expliqué.

« Ou 100 points de chances, » ajoutai-je en souriant.

« Ou ça. » Elle sourit et s’éloigna de moi.

Nous avions continué à ce rythme pendant environ deux heures jusqu’à ce que je commence à me sentir vraiment fatigué. Seryanna n’avait même pas une goutte de sueur, mais j’avais été surpris d’avoir réussi à courir pendant deux heures d’affilée, sans parler du fait que je sautais comme un héros.

Je pensais que nous allions nous arrêter et faire une pause, voyant que je souffrais comme un fou, mais Seryanna s’approcha de moi et me tendit une étrange fiole verte.

Identificus Processus Juridicus : activé.

Faible potion d’endurance : Une potion de faible rang principalement utilisé pour restaurer la fatigue après un effort. Si utilisé plus de trois fois en un jour, peu causé des effets secondaires tels que : vomissements, somnolences, douleurs musculaires, diarrhée, maux de tête. Barmar : potion de qualité inférieure à base : d’herbe Synger, tomates, eau bouillie et guano. Outils nécessaires : un simple laboratoire d’alchimie.

Je plissai les yeux sur la fiole, puis sur Seryanna.

« Tu veux que je boive cette déjection de chauve-souris ? » avais-je demandé.

« C’est une potion d’endurance. Ça a mauvais goût, mais ça va te permettre de récupérer, » expliqua-t-elle.

Avec un gémissement, je l’avais pris de sa main et l’avais avalé d’une traite. Le goût était simplement horrible, et je devinais que les tomates étaient utilisées pour humidifier la potion, mais je ne pouvais dire si c’était efficace ou non.

« Quand même, guano ? Bleah ! » avais-je dit en sortant ma langue.

« Guano ou déjection de chauve-souris comme on l’appelle est sain lorsqu’il est bien préparé et aussi longtemps que ça ne vient pas d’une chauve-souris vampire, » expliqua-t-elle avant de stocker la fiole vide dans son anneau.

« Je vois... Toujours aussi dégoûtant ! »

« Hehe ! Pas tant que ça. Tu t’y habitueras. Au fait, comment as-tu trouvé les ingrédients ? » m’avait-elle demandé avec curiosité.

« Une nouvelle compétence appelée Barman. Cela me permet de faire n’importe quelle sorte de potion et de reconnaître ce qui est utilisé pour faire une potion. Jusqu’ici, je ne peux que faire des potions de qualité inférieure ou du moins, c’est ce qui est dit. » j’avais parlé en essayant de m’enlever ce mauvais goût.

« Intéressant. Tu pourrais gagner de l’argent si tu entraînes cette capacité, » me déclara-t-elle avant de recommencer à courir dans la forêt.

J’avais soupiré et l’avais suivie. Après deux longs sauts, je l’avais rattrapée.

Au bout d’une heure ou deux, nous atteindrons finalement ce qui semble être la civilisation, une route. Il n’y avait pas d’asphalte, c’était un chemin de terre, mais comme il n’y avait pas d’herbe, je pouvais dire que celle-ci était souvent utilisée. Des traces de calèches et quelques traces d’armures lourdes semblables à celle de Seryanna pouvaient être vues.

« De là, nous n’avons plus besoin de sauter. Nous devrions atteindre la ville aujourd’hui, » m’avait-elle dit.

« En fait, quel est le nom de la ville ? » demandai-je.

« Andromède, » m’avait-elle répondu.

« Je vois... attends quoi ? Andromède ? Es-tu sûre ? » J’étais confus par le nom parce que pour moi c’était le nom d’une galaxie.

« Oui, » elle fronça les sourcils vers moi.

« Ton grand-père ne vit pas dans une ville ? » demandai-je en essayant d’éviter toute question concernant les raisons pour lesquelles je trouvais le nom de la ville étrange.

« Oui, la ville de Tomeron est à une heure d’Andromède. Nous devons y faire un arrêt pour louer un Khosinni, » avait-elle expliqué en commençant à se diriger vers la ville.

Je l’avais suivie et lui avais posé des questions sur la ville ainsi que ce que je devais et ne devais pas faire. Apparemment, tant que je ne mentionnais pas le fait que j’étais d’un autre monde, tout allait bien se passer. Pour l’instant, nous allions utiliser l’excuse que j’étais engagé pour ma capacité à identifier les plantes. Une fois à l’intérieur de la ville, Seryanna avait décidé de ne pas perdre de temps et d’aller directement à la maison de son grand-père dans la ville de Tomeron. Je comptais la suivre parce qu’elle était ma bouée de sauvetage pour survivre dans ce monde et certainement pas parce que j’avais des vues sur elle.

La ville d’Andromède était une ville d’aventurier avec un petit donjon, tandis que Tomeron était une ville agricole produisant des légumes de base ainsi que des fruits. Cette ville survivait principalement avec le commerce avec Andromède et les villes proches. Comme les dragons n’utilisaient pas d’esclaves, ils comptaient surtout sur le travail loué, ce qui pouvait même être fait par des aventuriers errants. L’art était vendu à un prix élevé, et c’était considéré comme du luxe, et c’était à peu près tout ce que Seryanna pouvait expliquer sur le fonctionnement interne des deux.

Une autre chose que j’avais découverte était qu’un Khosinni était un cheval à six pattes capable de courir à la même vitesse que nous, mais pendant une plus longue durée. Je voulais vraiment en voir un maintenant. Ils me rappelaient les montures du jeu auquel je jouais, Dragon Hunter.

Une heure plus tard, nous avions ralenti le rythme et avions marché normalement afin de pouvoir reprendre mon souffle. La différence de force et d’endurance était évidente vu que Seryanna n’était pas essoufflée ni ne montrait de signes de fatigue.

« Donc, c’est tout ce à quoi je devrais faire attention ? » demandai-je après quelques minutes.

« Le serpent dans les buissons là. Son venin est très agaçant même pour un dragon, mais je comprends que ce soit mortel pour les humains, » répliqua-t-elle en pointant dans sa direction.

La créature était là en effet, un serpent d’un mètre de long avec trois cornes au sommet de sa tête avec des écailles noires comme du charbon. Cela ne nous avait pas dérangés et pour autant que je puisse le dire, il nous évaluait comme une proie potentielle.

En plissant mes yeux, j’ai dit. « Merci, mais ce n’est pas ce dont je parlais. »

« Alors quoi ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils et me regardant à nouveau.

« Je parlais de problèmes possibles que je pourrai rencontrer dans la ville. Tu ne m’as rien dit à propos de trucs comme ça. Ai-je besoin de faire attention aux voleurs, à certaines personnes étranges, ou à quelqu’un ayant une crête ? Des trucs comme ça ? » demandai-je en levant un sourcil.

« Oh ! » Elle cligna des yeux. « Juste des voleurs. J’ai dit que j’ai été volée plusieurs fois, n’est-ce pas ? Il y en a beaucoup dans Andromède, mais moins dans Tomeron. Depuis que j’ai coupé la main d’un voleur quand je l’ai attrapé, il y a eu moins de tentatives de vol sur moi, » avait-elle expliqué en souriant.

« Je comprends. Ça semble raisonnable. Attend quoi ? Tu lui as coupé la main ? » avais-je demandé pour confirmer.

« Oui. » Elle hocha la tête.

J’avais dégluti et me rappelai qu’elle était chevalière dans un monde médiéval. Son devoir exigeait qu’elle soit à la fois juge et partie pour ceux qu’elle prenait en flagrant délit.

« Je me demande ce que tu ferais si tu attrapais quelqu’un qui essayez de te toucher les seins ou les fesses ? » avais-je demandé à voix haute alors que j’aurais dû juste me le demander intérieurement.

« Pas grand-chose. Tant que je ne suis pas la femme d’un autre dragon, je suis considérée comme une possible candidate à l’accouplement. Cela est arrivé une ou deux fois, mais comme je ne suis pas encore éveillée, je ne suis pas aussi belle que je le serais à leurs yeux. D’ailleurs, je ne les ai jamais laissés avoir plus d’un contact avant que je ne menace de casser leur corps en deux, » expliqua-t-elle en haussant les épaules.

« Ces hommes doivent avoir les yeux pourris ! Tu es déjà incroyablement belle ! » avais-je déclaré en levant le doigt, tout en essayant d’ignorer le danger possible si je ne me comportais pas comme un gentleman envers Seryanna.

« Hehe ! Merci, mais je crois que ce n’est que l’effet secondaire de tes capacités, ou tu ne demandes pas grand-chose chez une femme, » répondit-elle en souriant.

« Non non non ! Crois-moi quand je dis cela, mais même une star de cinéma se sentirait menacée par ta beauté ! Tu es forte, gentille, juste et attentionnée aussi ! Je veux dire, tu as sérieusement de très importants points charmants en ce moment, » affirmais-je en marchant vers elle puis en reculant.

Elle cligna des yeux de surprise quand elle m’entendit et rougit un peu. Je pense que je commençais à gagner quelques points avec elle, peut-être que j’avais même levé un drapeau ? Bien, je l’aimais, même si l’amour était un mot un peu trop grand. Tomber amoureux d’elle en moins d’une semaine après être arrivé dans ce monde était un peu bizarre, peut-être ? D’ailleurs, papa m’avait toujours dit de complimenter une fille le plus souvent possible, mais jamais un compliment vide de sens. Elles avaient un radar intégré pour ce genre de choses appelé l’intuition féminine.

« Merci, je suppose, mais tu devrais... » Avant qu’elle ne finisse sa phrase, j’avais trébuché sur quelque chose.

Ça ne m’avait pas fait mal, mais j’étais sur le dos, avec les pieds en l’air.

« BAAAA! » fit le mouton en s’éloignant.

« Qu... » dis-je, un peu confus.

« Tiens. » Elle m’avait offert sa main et m’avait aidé à me relever. « Vas-tu bien ? » demanda-t-elle un peu inquiète.

« Je vais bien, merci... Le mouton doit être un vagabond ou quelque chose comme ça. Y a-t-il un troupeau à proximité, je me le demande, » répondis-je en époussetant mes vêtements.

« Non, ce n’est pas un mouton apprivoisé. C’est un mouton farceur qui vit dans la nature. Bien qu’il puisse manger de la viande, ils n’attaquent rien d’autre que les loups errants, » avait-elle expliqué.

***

Partie 2

« Dans ce monde, les moutons attaquent les loups, pas l’inverse ? » Demandai-je.

« Oui. Un loup peut abattre un mouton, mais seulement en meute. »

« D’accord, mais pourquoi est-ce qu’on l’appelle mouton farceur ? » Demandai-je en levant un sourcil.

« Ils ont l’habitude de s’approcher des aventuriers et de leur faire des farces. Ils sont inoffensifs la plupart du temps et fuient avant que quelqu’un puisse les attraper. »

« Alors, si les loups font partie du régime alimentaire d’un mouton, qu’est-ce qu’ils mangent ici ? »

Nous avons recommencé à marcher.

« Des racines, champignons, parfois des moutons, des aventuriers, des lapins et des coléoptères. »

« Des racines et des coléoptères ? »

« Oui. Les coléoptères sont plutôt gros, presque trois mètres, mais très lents. » Elle secoua la tête.

« Je vois... »

Ce monde est très étrange. Je n’ai jamais entendu parler de mouton chassant des loups sur Terre. En fait, c’est impossible ! Ce sont des herbivores fragiles ! Me suis-je dit.

Avec mes connaissances sur la chaîne alimentaire naturelle brisée par ce que je venais d’apprendre, j’avais continué à débattre sur ce que je devais entreprendre dans la ville et plus tard. La première chose qui me vint à l’esprit fut le danger potentiel de ces voleurs mentionnés par Seryanna, mais je priai simplement pour qu’ils ne nous voient ou ne nous prennent pas pour cible comme aujourd’hui. Il aurait été vraiment dommage de perdre toutes ces herbes rares que nous avions récupérées, en particulier les champignons.

Après une demi-heure, nous avions recommencé à courir, mais avant que nous n’entrions en ville, je voulais lui proposer quelque chose.

« Seryanna ? » avais-je demandé.

« Oui ? » Elle me regarda.

« Penses-tu qu’il serait plus sûr de me donner la bague ? Avec ma chance, je suis sûr de ne pas me faire voler, mais tu as dit que cela t’était arrivé plusieurs fois déjà. »

Elle m’avait regardé un moment puis l’anneau. C’était un mouvement plutôt risqué de sa part vu qu’elle ne me connaissait que depuis quelques jours, mais elle était mon amie et elle connaissait aussi mes capacités. Sans elle, j’étais comme un navire échoué au fond de l’eau.

« Très bien, tiens ! » Elle l’avait enlevée et me l’avait donnée.

Je l’avais placée dans ma poche et y avait ajouté quelques feuilles d’épices dessus que nous avions trouvées dans la forêt. De cette façon, l’anneau était quelque peu protégé. Il ne me restait plus qu’à souhaiter que je ne me fasse pas voler et que notre voyage à travers la ville se termine en toute sécurité. De cette façon, mes 100 de chances avaient été activées au lieu des 12 de chances de Seryanna.

Quelque temps plus tard, environ deux heures, nous étions finalement arrivés devant les portes de la ville d’Andromède. J’étais en train de transpirer comme un cheval, mais tout allait bien, vu que nous l’avions atteint à temps.

« Nous sommes enfin là, » avait déclaré Seryanna, qui ne transpirait pas du tout malgré le fait de porter plus de vêtements que moi.

« Comment... Huff! Huff! Comment se fait-il que tu ne sois pas fatiguée ? » Demandai-je en me reposant.

« C’était juste un léger jogging pour moi. » Répondit-elle comme si c’était du bon sens, et je restais là avec une expression interrogative sur mon visage.

La ville elle-même n’avait pas beaucoup de grands immeubles. Pour une raison ou une autre, je m’attendais à ce qu’il y ait d’énormes bâtiments pouvant accueillir des dragons, mais je pouvais voir plutôt des bâtiments en pierre ayant deux étages maximum. L’architecture était étonnamment familière et semblable à celle de l’Europe médiévale, du moins autant que je puisse dire à partir des toits surgissant derrière le grand mur de pierre.

La porte de la ville elle-même était une porte coulissante en bois derrière le mur. Elle n’était pas faite de métal ou quoi que ce soit, mais les gardes à l’avant semblaient plutôt forts. Soit ça, soit ils étaient tous deux grincheux et aimaient regarder les gens. En ce qui concerne leurs regards, ils étaient à peu près des personnages anthropomorphes typiques que je voyais souvent dans les jeux : demi-dragon. Ils avaient une paire d’ailes sur le dos, de grandes têtes de dragons, et ils faisaient facilement deux mètres de haut. La couleur de leurs écailles était respectivement verte et bleue. En ce qui concerne les armes, ils utilisaient la combinaison épée et bouclier classique.

« Tu vois ces deux-là ? » Demanda Seryanna.

« Difficile de les rater, mais oui, » avais-je répondu.

« Ils sont dans leur forme demi-dragon. C’est une exigence pour tous les gardes de pouvoir au minimum utiliser cette forme. Cependant, ils sont beaucoup plus faibles que moi, » expliqua-t-elle, et je levai un sourcil vers elle.

Si ces deux dragons sont plus faibles que toi, quelle est exactement la norme ? Je suis confus... pensai-je, mais je me forçais à ne pas poser la question. Je devais me rappeler que j’étais en présence d’une chevalière et non d’un garde.

« Belle journée, Sire Seryanna ! Que les étoiles brillent au-dessus de vous ! » déclara le dragon bleu.

« Belle journée, Bob. Nous venons de rentrer de la forêt. Pouvons-nous passer ? » demanda-t-elle poliment.

Bob ? BOB ? Sérieusement ? pensai-je en plissant les yeux vers le dragon.

Il ne ressemblait en rien à un Bob, plus à un Schneider.

« Bien sûr, euh ! Qui est-il ? » demanda-t-il.

« C’est quelqu’un que j’ai embauché pour m’aider à chercher des herbes. Je vais prendre la responsabilité de tout ce qu’il brise à l’intérieur, » avait-elle expliqué.

« Est-ce vrai ? Quel est son nom ? » demanda-t-il.

« Le nom de ce garçon est Alkelios, » avait-elle répondu.

« Très bien, je me souviendrai de son visage et de son nom juste au cas où il se perdrait à l’intérieur. »

« Je vous remercie. Passez une bonne journée Bob et Marley ! » déclara Seryanna en passant à côté d’eux.

Marley? J’avais levé un sourcil à nouveau.

« Vous aussi, Sire Seryanna ! » déclara l’homme aux écailles vertes.

Il me fallait tout mon contrôle pour ne pas éclater de rire en entendant sa voix haute percher. C’était très aigu, presque comme si quelqu’un l’avait frappé dans l’entre jambe, mais peut-être était-ce juste moi. Ils étaient des dragons après tout. Pour les autres, leurs voix paraissaient normales.

Nous avions marché devant les gardes et étions entrés dans la ville dragon d’Andromède. Je me sentais excité, mais en même temps un peu craintif. Bien qu’ils aient l’air humains, aucun d’eux ne l’était. Les écailles, les cornes, les ailes, et les puissantes magies étaient poussées hors de mes pensées.

Dans les jeux fantasy, j’avais l’habitude de voir un simple village rural ou une ville remplie de gens simples. Un gros marchand essayant de me vendre un couvercle de tonneau comme bouclier, un fermier chargeant du foin dans une charrette, un garde patrouillant dans une simple armure de cuivre, quelques enfants courant partout, jouant ; ainsi que d’autres choses comme ça.

Ce que j’avais à la place, c’était une belle dragonne me conduisant à travers une ville remplie de dragons maniant de puissantes magies. La première chose que j’avais vue n’était pas un enfant qui jouait normalement avec un autre, ils jouaient avec une boule de feu en riant. Quand l’un d’eux échouait à l’attraper, la chose explosait, laissant un trou dans le sol, mais ils réparaient ensuite celui-ci. J’avais presque eu une crise cardiaque en voyant cette scène. De l’autre côté, je pouvais voir un marchand qui vendait des armes et des armures, des plus simples aux plus ridicules qui bougeaient et parlaient. En pensant à ma simple épée en acier, je m’étais senti honteux.

« Venez ! Nous avons des armures et des armes de toutes sortes ! Ceci est une lance de rang Empereur avec des enchantements augmentant votre force et votre vitesse ! Ou cette bague de vie ! Quand deux personnes la portent, ils pourront partager leur force de vie ! De plus, elle augmente la récupération et l’absorption magique de votre corps ! Si vous n’aimez pas ça, nous avons ces bottes qui peuvent vous aider à voler ! Bon marché aussi, juste 120 pièces d’or ! » Était la phrase de vente du vendeur.

Que quoi ? Étaient tout ce que je pouvais penser en regardant ces choses.

« Allons-y, Alkelios, » déclara Seryanna quand elle remarqua que je m’étais arrêté pour regarder le magasin.

« Ces choses... Elles sont..., » j’essayai de dire incroyable, génial, mais ensuite elle m’avait dit quelque chose me faisant lever un sourcil.

« Ces choses bon marché ? Si tu veux une armure et une épée, je te présenterais à un ami. Il peut faire des choses vraiment décentes pour un bon prix. Les choses que tu vois là-bas sont pour les débutants, » expliqua-t-elle calmement.

Que... ? Débutants ? CE SONT DES CHOSES DE DÉBUTANTS ? pensai-je.

« Je vois, de même que ton armure, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Ne l’as-tu pas encore évaluée ? » m’avait-elle demandé.

« Non, » répondis-je en secouant la tête.

« Fais-le, » déclara-t-elle en souriant.

J’avais dégluti.

En me concentrant sur l’armure qu’elle portait, j’avais activé la compétence Identificus Processus Juridicus.

Armure de grand chevalier dragon : armure de dragon ayant été faite par un forgeron légendaire. Ne peut être porté que par les Chevaliers de la famille Royale du Royaume d’Albeyater. Statistiques spéciales : Augmentation de toutes les statistiques par 50 %, immunité aux hautes et basses températures, immunité au sort de contrôle d’esprit, augmentation de la régénération magique de 25 %. Capacité spéciale : Réduction du poids de 35 %, augmentation des dégâts d’attaque de charge, absorption magique des attaques magiques par 10 %, buff de protection (absorbe les dégâts de 10 %), télépathie avec les membres de la famille royale pour laquelle le porteur a juré fidélité.

« C’est de la triche..., » déclarai-je en voyant la liste interminable de statistiques et de capacités ajoutées.

Il n’y avait pas d’effets négatifs, seulement des bonus et assez ridicules en plus. En y pensant, cela aurait pu expliquer pourquoi elle pouvait courir pendant si longtemps sans montrer le moindre signe de fatigue. Là encore, elle allait probablement plus lentement qu’elle ne le faisait habituellement à cause de moi. Cela me faisait plaisir, mais en même temps, je me sentais mal de la ralentir autant.

Hm, je suppose que ce que j’ai vu dans sa fenêtre de statistiques est ses statistiques sans l’effet de l’armure. Pensais en soupirant, je baissais la tête et avais dit. « Je suis désolé ! »

Elle cligna des yeux, confuse. « Pourquoi ? »

« Eh bien, en regardant tes statistiques et celle de ton armure, j’ai réalisé que je t’ai probablement beaucoup ralenti. Tu m’as aidée alors que tu aurais pu me laisser là-bas. Une fois de plus, merci, et je suis désolé pour mon manque de pouvoir, » avais-je dit du fond du cœur.

« Tout va bien, Alkelios. » Elle me fit un sourire et me tapota l’épaule. « Je sais bien ce que signifie d’être faible. Mais cela ne signifie pas que tu resteras toujours à ce niveau. Avec mon aide, tu deviendras sûrement un grand et puissant guerrier ! »

« Et à ce moment, sortiras-tu avec moi ? » demandai-je en plaisantant.

« Ne sommes-nous pas dehors ? » demanda-t-elle en inclinant la tête et en fronçant les sourcils.

« Je veux dire comme un rendez-vous, devenir un couple, » avais-je expliqué, mais la blague avait déjà disparu.

« Oh ! Hehe ! On verra. Peut-être que si la princesse t’approuve, je te donnerai une chance, » rigola-t-elle.

Il y avait une chance que ce soit une blague, mais ça ne m’aurait pas dérangé que ça ne le soit pas. L’idée d’avoir une petite amie me rendait vraiment nerveux pour une raison étrange, mais pour l’instant, j’étais juste son ami.

« Je m’en souviendrai ! » déclarai-je en lui faisant un sourire avant de poursuivre notre promenade dans la ville.

Une autre chose qui m’avait surpris était la quantité d’aventuriers et les différentes armures de chacun. Bien que certains semblaient assez étranges, ils pouvaient les utiliser en combat de ce que j’en voyais. Les femmes ne portaient aucune armure fine ou de bikini métallique. Les hommes ne portaient pas d’armures encombrantes ni avec des effets étincelant autour d’eux. Au contraire, elles semblaient être enchantées pour permettre de se camoufler. Quant aux armes, elles semblaient étranges et incroyables en même temps.

L’arme la plus étrange que j’ai vue était probablement une épée avec une poignée en métal, et une lame faite de roches rouges flottantes maintenues ensemble par une brume rouge. Deux cristaux verts flottaient autour d’elle, probablement comme une décoration ou un bout de l’arme elle-même. Pendant un moment, je pensais que c’était juste une arme fantaisiste ne pouvant pas faire de mal à une fleur, mais l’aventurier la brandissant avait démontré son tranchant. Il l’avait fait traverser un lingot de fer comme si de rien n’était.

« C’est une épée Clayer. C’est très efficace et à la capacité unique de passer d’une arme de coupe à une arme contondante si tu utilises les bons mots, » avait expliqué Seryanna.

« Incroyable..., » marmonnai-je.

« Si tu veux, la prochaine fois que nous reviendrons dans cette ville, je t’expliquerai tout ce que tu veux, mais nous devrions nous dépêcher maintenant si nous voulons atteindre Tomeron. » A-t-elle dit.

« Ce serait génial, eh bien..., à moins que cela ne soit trop gênant pour toi ? » répondis-je

« Ce ne le sera pas, surtout si j’ai le temps, » répondit-elle en souriant.

Je continuais de regarder autour de moi, mais partout où je me tournais, je ne pouvais m’empêcher de me sentir surpris par tout ce que je voyais. Chaque fois que je fixais trop quelque chose, Seryanna me donnait une brève explication. J’avais fini par m’excuser chaque fois d’être captivé par des choses comme ça. Cela ne la dérangeait pas, et c’est ainsi que j’avais appris que les dragons aimaient les animaux de compagnie, particulièrement les monstres difficiles à apprivoiser. Apparemment, cela était fait via un sort de télépathie. Le maître parlait avec le monstre jusqu’à ce que celui-ci accepte de signer le contrat.

« En as-tu un ? Un animal de compagnie, je veux dire, » avais-je demandé.

« Tu es assez drôle. Peux-tu être considéré comme un ? » plaisanta-t-elle.

« Cela dépend du traitement, » répondis-je en lui tirant la langue.

« Hehe, j’en ai un, c’est un écureuil. »

« Mignon, » avais-je dit. Mais je m’étais souvenu que dans ce monde, les moutons chassaient les loups. « Euh... à quoi ressemble-t-il ? » demandai-je juste pour être sûr.

« Hm, et eh bien, il est doux. Il a une grande queue, des dents pointues et fait environ 60 centimètres. Oh, et il aime chasser des rongeurs, » avait-elle expliqué.

« Hein ? » J’avais levé les sourcils, et c’était tout ce que je pouvais faire à ce sujet.

Je me demande si c’est le continent dragon ou quelque chose de général dans ce monde ?

« Quand nous atteindrons la ville, je peux t’emmener dans une animalerie et tu pourras en obtenir un. Qu’en penses-tu ? » Suggéra-t-elle.

« Cela semble bien... » Répondis-je.

Note à soi : Le continent dragon est la version de ce monde de l’Australie. En fait, comparée à elle, l’Australie semble inoffensive... Pensais-je.

En continuant de marcher, nous nous approchions de l’autre côté de la ville, où nous devions louer deux Khosinni. Bien sûr, j’avais déjà eu la chance d’en voir un, et cela semblait intimidant. La seule chose que Seryanna ne mentionnait pas à leur propos était leur taille et leurs paires d’yeux supplémentaires au-dessus de ceux d’un cheval typique. Ils avaient l’air forts, mais j’étais petit comparé à eux.

Je ne peux attendre d’en monter un ! Me dis-je excité.

En fait, qui ne serait pas excité d’avoir à monter un cheval géant à six pattes et quatre-yeux ? Il avait l’air incroyable et cool.

Une autre pensée me traversa l’esprit. Quelque chose que je voulais essayer depuis que je savais que nous allions atteindre la ville. C’était quelque chose sur laquelle ma chance pourrait être testée. Bien sûr, c’était une chose ridicule, mais j’étais curieux, très curieux à ce sujet.

Devrais-je ? Pensais-je en déglutissant.

Qu’y avait-il à perdre ?

« Seryanna ? » avais-je appelé.

Elle s’arrêta et me regarda.

« Je veux essayer quelque chose avec ma chance, quelque chose qui peut être drôle ou stupide..., » l’avais-je prévenue.

« Est-ce dangereux ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

« Uniquement si tu étais ma femme, » plaisantais-je

« Alors je suppose qu’il est sûr d’aller de l’avant aussi longtemps que cela ne met pas moi ou quelqu’un d’autre en danger, » déclara-t-elle en haussant les épaules.

« D’accord, alors commençons..., » répondis-je en fermant les yeux et en pensant à une jolie fille tombant du ciel dans mes bras, maintenant ! J’avais répété plusieurs fois cette demande puis avais ouvert les yeux.

C’était un beau ciel bleu clair. Pas même un nuage en vue.

« Eh bien ? » Demanda Seryanna.

« Je pense que j’ai échoué... »

« Alors, nous devrions y aller. » Elle hocha la tête et se retourna.

Juste à ce moment, j’avais entendu quelque chose derrière moi.

« Attention en bas ! » C’était la voix d’une fille.

Avec un sourire, je m’étais retourné et avais levé les yeux. J’espérais voir une jolie fille dans une robe tomber du ciel. Ensuite, je devais juste l’attraper comme un vrai chevalier en armure brillante à moins que Seryanna ne prenne la vedette. Malheureusement, de ce que je pouvais en voir, c’était l’armure d’un grand et gros dragon noir.

« Oh merde..., » soupirai-je.

« BOUCLIER ! » avait crié Seryanna, en jetant un sort sur moi.

La chose suivante dont je me souviens était d’être plaqué sur le sol par ce dragon. En ouvrant lentement les yeux, je vis un tas d’écailles noires qui me couvraient, et la seule chose qui me séparait du poids était une fine couche de magie.

« Je vais bien ! » criai-je. Mais ensuite, cela avait craqué.

« Oh, oh... »

Le bouclier s’était brisé et le poids du dragon noir était arrivé sur moi avec un bruit sourd. J’avais entendu quelque chose craquer, et une douleur terrible était apparue dans ma main gauche.

« Je ne vais pas bien ! Je ne vais pas bien ! Oh, mon Dieu ! Ça fait mal, » gémis-je en dessous.

« Ah ! Pardon ! Désolée ! » s’excusa la dragonne au-dessus de moi.

***

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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