Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5

Table des matières

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Prologue

Partie 1

C’est à peu près au moment où le mois d’août allait arriver.

Moi, Léon Fou Baltfault qui étudiait à l’étranger la République d’Alzer, je m’étirais en m’asseyant sur une chaise dans la classe de l’académie.

« C’est enfin terminé ~! » déclarai-je.

C’était devenu le soir. Le paysage à l’extérieur de la fenêtre était magnifique avec la couleur orange du coucher de soleil.

Le fait d’avoir été libéré des leçons supplémentaires avait également affecté mon esprit pour rendre le paysage aujourd’hui beaucoup plus beau.

À l’intérieur de la classe, il y avait aussi, outre moi, les membres du royaume de Hohlfahrt qui étaient venus ici pour étudier à l’étranger.

« Haa ~, nous pouvons aussi enfin avoir des vacances d’été. »

Marie Fou Lafan s’était effondrée sans avoir du tout l’air heureuse.

Je pensais que sa tension allait monter parce qu’elle était revenue pour devenir étudiante et qu’elle pouvait à nouveau vivre les vacances d’été, et pourtant elle était comme ça.

Celle qui avait consolé Marie qui se trouvait dans cet état était Cara Fou Wein.

Contrairement à la petite Marie, elle avait une stature moyenne et des cheveux longs et raides de couleur bleu marine.

« Lady Marie, n’es-tu pas contente vu qu’on peut enfin profiter des vacances d’été ? » demanda Cara.

Marie avait tourné son regard vers le groupe de cinq personnes qui discutaient joyeusement à l’intérieur de la classe en réponse à la question de Cara.

Là-bas, il y avait les cinq idiots — alias nos camarades étudiants étrangers du royaume.

« Des vacances sans aucun plan préalable, c’est vraiment une nouvelle expérience. »

Celui qui avait dit cela était Julian Rafua Hohlfahrt.

Le prince aux cheveux courts et bleus parlait des vacances d’été avec un sourire.

« Il y a eu beaucoup de choses pendant les vacances d’été précédentes. Votre Altesse a-t-elle peut-être un plan ? »

Celui qui avait demandé à Julian c’était Jilk Fia Marmoreal.

Il était le frère adoptif de Julian — quelqu’un qui avait été élevé avec lui depuis qu’ils étaient petits pour être un maître et un serviteur spécial.

« Qu’allons-nous faire pour passer le mois à venir ? » Greg Fou Seberg s’inquiétait de la façon de passer les vacances d’été.

Ces types étaient d’anciens jeunes nobles.

Au départ, même pendant les vacances d’été, leur emploi du temps était chargé en raison de leur position.

Mais, à l’heure actuelle, leurs familles les avaient abandonnés et ils avaient du temps libre.

Ils semblaient en être heureux et ils attendaient avec impatience les vacances d’été.

Même Chris Fia Arclight qui ne parlait normalement pas beaucoup et était calme s’excitait en parlant des vacances d’été avec Greg.

« Je suis intéressé par les armes de la République, donc je veux faire un petit voyage pour chercher des armes. Ce serait bien qu’il y ait un musée ou quelque chose comme ça ici, » déclara Chris.

Visiter un musée pendant les vacances d’été, quelle façon raffinée de passer des vacances.

Si c’était moi dans ma vie précédente — avant de me réincarner dans ce monde de ce Jeu Vidéo Otome, je passerais sûrement les vacances en ne faisant rien.

Le dernier d’entre eux, Brad Fou Field avait fait une suggestion aux quatre autres.

« N’avez-vous toujours pas de plan ? Alors, pourquoi ne pas louer un dirigeable et faire une croisière dans la République ? » proposa Brad.

Comme on pouvait s’y attendre, ces gars étaient vraiment riches vu que même le mot « croisière » faisait son apparition.

L’invitation à partir en croisière était faite de façon si désinvolte comme un roturier qui disait Allons pique-niquer !

Les yeux de Julian s’illuminèrent.

« C’est une bonne idée. Nous étudions déjà à l’étranger dans la République d’Alzer, alors ce n’est pas une mauvaise idée de faire du tourisme. Si nous disposons d’un mois, nous pourrons visiter tout le pays, et même, on sera un peu pressé, » déclara Julian.

Ce type, avait-il l’intention d’utiliser tout le mois juste pour faire du tourisme ?

C’était une façon très élégante de profiter des vacances d’été.

— Mais c’était inutile.

Lorsque mon regard était revenu sur Marie, ses yeux étaient froids, contrairement à ces cinq-là, en raison de sa connaissance de la réalité.

Cara était agitée devant le regard froid de Marie.

« Quelque chose ne va pas Lady Marie ? » demanda Cara.

« Cara, penses-tu que nous pourrons profiter des vacances dans notre position de gardien de ces cinq-là ? Jusqu’à présent, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour le déjeuner parce que nous avons école, mais nous allons devoir nous occuper de ces cinq-là du matin au soir à partir de demain, » déclara Marie.

L’expression de Marie était vraiment effrayante.

Seuls les enfants seraient heureux pendant les vacances d’été, mais les parents avec enfants auraient les mains bien occupées.

Même s’ils avaient du temps où leurs enfants n’étaient pas à la maison jusqu’à présent, mais en vacances, les enfants étaient à la maison du matin au soir tous les jours.

Toute mère, qu’elle soit femme au foyer à plein temps ou mère avec un emploi, aurait les mains occupées — Marie avait ce genre d’expression.

Il semblerait qu’à l’heure actuelle, pour Marie, ces cinq enfants devaient être pris en charge.

Marie avait fait un rire sec.

« Ufufufu — il faudra aussi préparer le déjeuner dès demain. Et maintenant, le coût de la nourriture va s’accumuler, » déclara Marie.

C’était le destin de la femme qui s’était réincarnée dans le monde de ce Jeu Vidéo Otome et qui avait visé le harem inversé.

En voyant comment Marie, qui était ma petite sœur dans la vie précédente, avait fini comme ça, je m’étais demandé comment elle avait pu être aussi triste.

Je ne pensais pas que Marie pouvait être prise en pitié parce qu’elle l’avait provoqué elle-même.

Je ne l’avais pas fait, mais, en voyant ma petite sœur qui visait un harem inversé — et qui avait fini par devoir soutenir cinq hommes gênants, c’était un fait que j’avais eu un peu de pitié pour elle.

Mais, c’était un peu drôle.

Dans sa situation actuelle, c’était comme si elle avait cinq enfants.

N’était-ce pas en fait une punition appropriée pour ma stupide petite sœur qui visait un harem inversé ?

Quelqu’un m’avait pincé la joue alors que je regardais Marie avec un sourire.

« C-Cela fait mal! » m’écriai-je.

Celle qui m’avait fait mal, celle à qui j’avais dit cela, était une fille dont les cheveux longs étaient attachés en une queue de cheval sur le côté.

Ses cheveux étaient blonds à la racine avec un dégradé de couleur qui devenait de plus en plus rose à mesure qu’elle se rapprochait de la pointe.

Elle avait un air de garçon manqué et une apparence qui ressemblait un peu à une fille.

Mais, la personne elle-même était une fille amicale et gentille.

Elle avait aussi un côté familial. Il y avait un grand écart avec cette fille.

« Pourquoi ce sourire ? » demanda-t-elle.

Celle qui me parlait avec un visage souriant, Noëlle Beltre — son vrai nom était Noëlle Zel Lespinasse

— Ce Jeu Vidéo Otome avait eu une suite. Noëlle était le personnage principal de ce deuxième jeu.

Je m’étais éloigné de la main de Noëlle et je m’étais frotté la joue en répondant.

« C’est parce que la situation de Marie est devenue très drôle. Ne trouves-tu pas ça amusant ? Il s’agit d’un précieux échantillon de données qui a montré comment le fait de viser le harem inversé ne se traduit pas toujours par le bonheur, » répondis-je.

Noëlle était exaspérée de me voir rire.

« C’est trop d’appeler la vie des autres comme un échantillon de données, » s’écria Noëlle.

« Désolé. Mais, c’est quand même drôle, » déclarai-je.

J’aurais aimé pouvoir au moins rire, vu le nombre de fois où Marie m’avait causé des problèmes.

Je soutenais aussi financièrement son gagne-pain.

Je devrais être pardonné.

« La personnalité de Léon est tordue, » déclara Noëlle.

Noëlle avait montré une expression exaspérée, mais son sourire était vite revenu.

Et puis elle avait rapproché son visage du mien.

Dans cette distance, nos nez s’étaient presque touchés.

 

 

« Et surtout, accompagne-moi dans mes courses quand nous rentrons à la maison, » déclara Noëlle.

« Faire du shopping ? » demandai-je.

« J’ai été une gêne dans la maison de Marie-chan comme ça, donc je dois aussi contribuer parfois, » déclara Noëlle.

« Je pense que tu n’as pas vraiment besoin de t’en préoccuper, » déclarai-je.

Marie-chan, ah!

Noëlle et Marie étaient devenues très proches l’une de l’autre.

On n’y pouvait rien.

Noëlle vivait dans notre — non, le manoir de Marie depuis l’affaire avec Pierre.

Même maintenant, je vivais dans la maison de Marie.

La raison en était — c’était quelque chose de vraiment troublant qui se trouvait au dos de ma main droite.

En ce moment, je prétendais qu’elle était blessée et que je gardais la main bandée, mais sous le bandage se trouvait un symbole appelé « le symbole du gardien » qui était une preuve de reconnaissance par l’arbre sacré.

J’avais été reconnu par le jeune arbre sacré que j’avais obtenu lors de l’incident de Pierre.

À l’origine, l’arbre sacré choisissait une prêtresse.

J’avais entendu dire que ce serait la prêtresse qui choisirait le gardien, alors j’avais baissé ma garde.

Je m’étais retourné pour regarder le siège derrière moi.

Assis là, il y avait un garçon nommé Jean, un étudiant que j’avais connu dans la République.

Nous recevions des cours supplémentaires ici parce que nous n’étions pas à l’académie lors de l’incident que Pierre avait provoqué.

Jusqu’à présent, nous recevions des leçons supplémentaires pour compenser cela.

« Vas-tu aussi rentrer chez toi après ça, Jean ? Et si tu faisais du shopping avec nous ? » demandai-je.

J’avais observé Noëlle tout en invitant Jean.

Elle avait l’air de bouder un peu — était-ce juste mon imagination ?

« J’ai quelque chose à faire après cela. J’ai l’intention de me rendre chez des parents qui se sont occupés de moi. Il semblait que je les aie inquiétés. Ils m’ont envoyé une lettre me demandant de venir en visite, » Jean avait refusé mon invitation avec un sourire.

« En plus, je me sentirais mal si je me mettais en travers de votre chemin à tous les deux. » Jean avait dit cela et avait tourné son regard vers Noëlle.

Noëlle avait l’air un peu gênée.

— Il y a peu de temps encore, je pensais que celui que Noëlle aimait était Jean.

Cet étudiant appelé Jean n’était pas une cible de capture, c’était juste un Mob.

Si Noëlle aimait bien Jean, je pensais qu’on ne pouvait rien y faire, mais — il me semblait que c’était juste un malentendu.

C’était troublant.

Si Noëlle était le personnage principal de ce second jeu, elle devait épouser l’une des cibles de conquête.

Le monde serait en danger si elle ne faisait pas cela.

Le monde pourrait être détruit à cause de la romance de certains jeunes.

Quel monde désagréable!

Et pourtant, la situation actuelle n’était pas vraiment bonne.

Les cibles de conquête du deuxième jeu — les candidats amoureux de Noëlle avaient en fait peu de points communs avec elle à l’heure actuelle.

Le premier candidat, Loïc Leta Barriere était la principale cible de conquête, mais — ce type était devenu le harceleur de Noëlle.

J’avais entendu dire que même dans le jeu, son désir monopolisateur était un peu fort, mais il était encore plus dangereux que je ne l’imaginais.

Pour cette raison, Noëlle le détestait et il avait été retiré de la liste des candidats amants.

Le deuxième candidat était Narcisse Calse Granze.

Cette personne était un professeur de l’académie. C’était un noble passionné d’archéologie qui, en raison de son hobby, allait souvent sur le terrain.

Il était un peu trop enthousiaste avec son hobby, mais ce n’était pas une mauvaise personne.

Malgré cela, il n’avait pour l’instant aucun point de contact avec Noëlle.

Il ne s’agissait pas de savoir si Noëlle était consciente ou non à son égard, c’était au niveau de « Narcisse-sensei ? Aa, maintenant que vous le mentionnez, il y a aussi un professeur qui porte ce nom. »

Dans le jeu, si vous ne preniez pas la classe spéciale de Narcisse comme matière principale jusqu’à ce que vous avanciez en deuxième année, il n’y aurait pas de possibilité avec lui et il serait automatiquement retiré de la liste des candidats.

En parlant d’éloignement automatique, il y avait aussi une autre personne qui avait disparu.

Il s’agit de Hughes Toara Druille.

Si Noëlle n’avait pas hissé le drapeau de ce type la première année, il aurait été automatiquement retiré lorsqu’elle serait passée à la deuxième année — à partir de là, les deux étudiants n’auraient plus de relation entre eux.

Noëlle n’avait pas non plus pris contact avec ce troisième candidat et il lui était devenu impossible de devenir candidat amant.

Ensuite, la quatrième personne était Émile Laz Pleven, mais ce type était un candidat amant si facile à capturer qu’on l’avait appelé « tuile facile ».

Cependant, une réincarnée — Lelia Beltre qui s’était réincarnée pour être la petite sœur jumelle de Noëlle était devenue son amante.

Cette stupide Lelia avait volé Émile.

C’était une situation où quatre des candidats amoureux étaient complètement impossibles à réunir avec Noëlle de cette manière. Quant au dernier, Serge Sara Rault, il n’avait en premier lieu pas fréquenté l’académie.

En plus de n’avoir eu aucune rencontre, la famille de ce type avait une relation compliquée avec Noëlle.

Après tout, le père adoptif de ce type, Albergue Sara Rault — était le dernier boss.

Sa demi-sœur aînée, Louise Sara Rault — avait été la méchante du deuxième jeu.

Et puis, la Maison Rault était la maison qui avait détruit la maison Lespinasse.

Je serais obligé de répondre que c’était difficile si on me demandait si les deux pouvaient se réunir après cela.

— Les garçons qui étaient la cible de conquête avaient été exterminés de la liste.

De plus, même si je n’étais même pas l’amant de Noëlle, le jeune arbre sacré avait eu le culot de me choisir comme gardien.

Peu importe comment je le vois, c’est un échec et mat.

Pendant que je réfléchissais, Noëlle avait pincé ma chemise et m’avait fait me lever.

« Allez, vite, » déclara Noëlle.

« J’ai compris, alors ne tire pas sur mes vêtements, » déclarai-je.

Nous avions quitté la salle de classe tous les deux.

Noëlle avait appelé Marie juste avant notre départ.

« Marie-chan, nous allons acheter les assaisonnements qui vont s’épuiser, » déclara Noëlle.

Marie avait fait une expression un peu compliquée quand elle avait entendu cela.

« Merci. Plus important encore, grand — Léon. J’ai quelque chose à te dire à ton retour, » déclara Marie.

Elle avait failli m’appeler « Grand frère » avant de se corriger en vitesse. Mais quand même, quelque chose à me dire ?

Elle ne pouvait pas en parler dans cet endroit, ce qui voulait dire qu’il devait s’agir de notre plan à partir d’ici.

« Oui, j’ai compris. Je reviendrai rapidement, » répondis-je.

Puis Marie avait envoyé son regard brièvement vers Noëlle avant que son regard ne revienne vers moi.

« — la préparation du dîner sera pénible, vous deux, vous devez aller manger tout seul. Nous pouvons discuter ce soir, » déclara Marie.

« Vraiment ? » demandai-je.

Quelque chose était étrange dans le comportement de Marie.

Récemment, elle avait souvent agi de la sorte.

Mais ensuite, j’étais allé faire du shopping avec Noëlle sans rien dire de plus.

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Partie 2

La nuit.

Noëlle et moi étions en train de dîner sur la terrasse ouverte d’un restaurant après avoir terminé nos courses.

Il y avait trois grandes assiettes sur une table ronde sur laquelle était placée une bougie.

Près de nos mains, il y avait de petites assiettes sur lesquelles on posait un petit pain.

Nous avions placé sur la chaise vide le sac en papier brun rempli des objets que nous avions achetés.

Je me battais avec acharnement contre le plat de homard bouilli pendant que je mangeais.

« C’est difficile à manger! » déclarai-je.

Il y avait peu de temps, j’avais reçu beaucoup d’argent de la République en réparation pour le cas de Pierre, alors j’avais décidé de faire un peu d’extravagance et j’avais acheté un repas très cher. Mais c’était le résultat.

C’était pénible de manger quelque chose auquel je n’étais pas habitué.

« Je ne peux pas supporter de regarder ça. Laisse-moi essayer, » déclara-t-elle.

Noëlle qui regardait m’avait enlevé le crustacé qui ressemblait à un homard.

Puis elle l’avait démonté facilement, contrairement à moi.

Après que Noëlle ait sorti la viande, elle l’avait placée dans une petite assiette et me l’avait donnée.

Noëlle avait utilisé une serviette de table qu’elle avait posée sur la table et s’était essuyé les mains en me regardant fièrement en disant « Voilà comment on le fait. »

« C’est incroyable. Il peut donc être démantelé aussi proprement, » répondis-je.

« Démanteler — eh bien, ce n’est pas faux de l’appeler ainsi. Et alors ? Maintenant, il est plus facile de manger comme ça, n’est-ce pas ? » demanda Noëlle.

Quand j’avais essayé de le manger, la viande était tendre et délicieuse.

Je pouvais entendre les voix des autres clients qui s’amusaient à l’intérieur du restaurant.

J’entendais aussi les voix des serveurs qui lisaient la commande des clients.

Il y avait aussi la lumière de l’intérieur du restaurant et le lampadaire. Le dessus de la table était un peu sombre, mais nous pouvions toujours voir assez clairement.

Cela avait plutôt créé une atmosphère assez agréable qui était bonne à sa manière.

« C’est délicieux. Essaie-le aussi, Noëlle, » déclarai-je.

« Cela me met mal à l’aise de te voir tout me payer chaque fois. Léon, ne gaspilles-tu pas trop d’argent ces derniers temps ? » demanda Noëlle.

L’incident avec Pierre avait été réglé et maintenant j’appréciais beaucoup la vie dans la République.

Il restait encore beaucoup de problèmes, mais c’était pour plus tard.

« La plupart de ce que j’ai acheté étaient des souvenirs. Ma famille au pays est devenue ennuyante avec ce genre de choses, » déclarai-je.

Quand je parlais de ma famille — ma grande sœur Jena et ma petite sœur Finley — qui m’avaient ennuyé avec leur demande de souvenirs.

Elles m’avaient harcelé pour que je leur fasse de beaux cadeaux en guise de souvenirs.

Je devais aussi faire des cadeaux pour les gens à qui je devais de l’argent, alors j’avais fait des folies.

Mais, toutes ces dépenses étaient justifiées, donc il n’y avait pas de problème.

Le regard de Noëlle était devenu empli de doute quand j’avais affirmé que mes dépenses ne pouvaient pas être empêchées.

« Mais, ces nouveaux services à thé sont inutiles, n’est-ce pas ? Combien coûtent ces services à thé avec le sachet dédié ? » demanda Noëlle.

« Hahaha — Noëlle, veux-tu aussi essayer celle-là ? C’est délicieux, » lui demandai-je.

Il y avait de très beaux services à thé dans la République.

Avec autant d’argent en poche en ce moment, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir les obtenir.

Mais, les seules choses que je m’étais achetées étaient ce service à thé.

Les autres choses étaient pour la plupart des nécessités quotidiennes.

« Léon ? » demanda Noëlle.

Noëlle ne m’avait pas laissé changer de sujet, alors je l’avais avoué honnêtement.

« — Cela a monté jusqu’à un total de cent mille, » répondis-je.

Cent mille — bien sûr, ce n’était pas en yens.

Si elle était convertie en yen japonais, le coût total serait d’environ dix millions.

Noëlle avait l’air choquée. Il semble que le prix dépassait de loin son imagination.

« Avant cela, tu achetais aussi des choses comme des feuilles de thé ou des sucreries très chères, n’est-ce pas ? » demanda Noëlle.

« Je voulais faire un goûter avec les nouveaux services à thé ! C’est mon hobby ! Noëlle, toi-même, tu as aussi bu le thé et mangé les sucreries ! » répondis-je.

Pour commencer, c’était Noëlle que j’avais spécialement invitée à la fête du thé.

« N-Non, c’était, tu sais — ils étaient délicieux, » répondit Noëlle.

Dans cet autre monde, il y avait peu de divertissements.

Pour une personne moderne comme moi, il devrait être bon d’avoir au moins un passe-temps comme celui-ci.

« C’est l’un de mes rares passe-temps, » déclarai-je.

Quand j’avais agi de la sorte, Noëlle avait semblé se sentir coupable et s’était excusée. « Désolée J’en. ai trop dit. Malgré cela, je ne m’attendais pas à ce que ton hobby, Léon, soit quelque chose comme le thé. »

Eh bien, même moi, j’avais été ainsi « Thé ? Aa ~, oui, oui, le thé, hm, » jusqu’à il y a quelque temps.

Cependant, mon sens des valeurs avait changé après ma rencontre avec le mentor.

« Noëlle, toi aussi tu aurais sûrement pensé comme moi si tu avais participé à la fête du thé du Mentor, » déclarai-je.

Noëlle avait repris son repas lorsqu’elle m’avait vu louer mon Mentor avec joie.

« J’ai entendu cela à maintes reprises, » déclara Noëlle.

Je suppose que c’est le cas. Après tout, j’avais beaucoup parlé de cela.

J’avais également repris mon repas. Puis un serveur s’était approché de nous.

« Cher client, souhaitez-vous commander davantage ? » demanda le serveur.

Noëlle ne commandait plus, mais moi oui.

« Veuillez apporter le jus le plus cher ici, » répondis-je.

J’avais essayé de commander quelque chose de cher pour me comporter comme une personne riche.

Le serveur avait fait un sourire troublé.

« Je suis désolé, il n’y a pas de jus dont le prix est aussi élevé, » répondit le serveur.

Je le savais parce que j’avais déjà vu le menu.

« Je plaisante. Donnez-nous deux autres boissons. Les mêmes choses qu’avant, c’est très bien, » déclarai-je.

J’avais commandé les mêmes boissons que lors de notre première commande.

Noëlle était aussi très bien avec cela.

Quand le serveur était parti, Noëlle m’avait demandé.

« Hein ? Ne bois pas d’alcool, Léon, même si Marie-chan et les autres boivent. N’est-il pas rare, même au royaume, que quelqu’un ne boive pas ? » demanda Noëlle.

Dans ce monde, vous seriez autorisé à boire de l’alcool à l’âge de 17 ans.

Vous seriez traité comme un adulte à 15 ans, donc le fait de boire ou non de l’alcool serait de leur propre responsabilité après cela.

Mais je n’étais pas si intéressé par l’alcool.

« J’ai décidé de boire de l’alcool quand j’aurai vingt ans, » déclarai-je.

« Pourquoi ? » demanda Noëlle.

« C’est ma règle personnelle, » répondis-je.

Ce n’est pas comme si j’étais si obsédé par cette règle, mais — cela me rendait un peu mal à l’aise de boire en ce moment, alors j’avais décidé de ne pas boire avant mes vingt ans. Au départ, je ne voulais pas non plus boire d’alcool.

Noëlle sourit.

Et puis son sourire était devenu un peu triste.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Quand je le lui avais demandé, Noëlle avait secoué la tête.

Sa queue de cheval latérale battait.

« C’était mon rêve d’avoir un repas comme celui-ci, » déclara Noëlle.

Ces mots m’avaient fait penser au visage de la petite sœur de Noëlle.

« Et Lelia ? » demandai-je.

L’expression de Noëlle était devenue un peu insatisfaisante.

L’expression de cette fille avait souvent changé rapidement.

« Léon, tu ne peux vraiment pas lire l’atmosphère, tu es stupide. Ce n’est pas comme si ce côté-là me dérangeait. — On dit que les sœurs se séparent un jour, mais Lelia ne veut pas faire ce genre de chose, » déclara Noëlle.

« Elle ~ eh! »

Quelque chose est-il arrivé entre ces sœurs ?

Si c’était cette Lelia, il ne serait pas étrange qu’il se passe quelque chose.

Après tout, la situation actuelle était en partie due à la faute de cette fille.

« C’est bien si tu t’amuses, » déclarai-je.

Noëlle avait regardé mon visage quand j’avais dit cela.

« Quoi ? » demandai-je.

Noëlle m’avait montré un sourire. Son visage était très beau.

« Je pense juste que tu as l’air d’apprécier la nourriture. Plus important encore, à propos d’après, » déclara Noëlle.

Noëlle voulait s’informer du plan après cela, mais des pas s’étaient approchés de notre table.

Ce n’était pas le serveur, mais quelqu’un qui était notre connaissance.

J’avais regardé le visage de cette personne. Elle faisait clairement une tête mécontente.

— Lelia plissa ses sourcils avec sa main sur la taille. Elle n’avait même pas essayé de cacher son mécontentement.

« Il n’est pas nécessaire d’avoir l’air si mécontent. »

Noëlle fronça les sourcils et détourna son visage de Lelia. « Lelia, as-tu besoin de quelque chose ? »

Une tension gênante avait dérivé entre les deux sœurs. Les clients des alentours regardaient également avec intérêt.

J’avais soupiré.

« Tu arrives juste au moment où nous parlions de toi. Eh bien, assieds-toi. Veux-tu boire quelque chose ? » demandai-je.

Lelia avait détourné son visage de moi lorsque je lui avais parlé.

« Pas besoin de se donner la peine ! —, Je viens aussi ici avec de la compagnie, » déclara Lelia.

Quand j’avais regardé derrière Lelia, il y avait Émile avec ses cheveux bleus soyeux qui se tenaient légèrement derrière elle.

Il portait un costume très cher.

J’avais souri quand je l’avais vu.

« Avez-vous tous les deux un rendez-vous galant ? » demandai-je.

« Tais-toi ! Oublie ça, aujourd’hui je vais venir chez toi, » déclara Lelia.

L’expression de Noëlle était devenue grave quand elle avait entendu cela.

« Lelia, je t’ai déjà dit de ne pas être une nuisance, » déclara Noëlle.

« C’est quelque chose d’important, alors tais-toi, grande sœur, » déclara Lelia.

Lelia n’avait dit que ce qu’elle voulait dire avant de quitter notre table.

Émile avait fait une grimace d’excuse et s’était légèrement incliné devant nous avant de courir après Lelia.

L’environnement était devenu un peu bruyant. C’est alors que le serveur qui observait la scène à l’instant était venu apporter le jus que nous avions commandé.

« Merci d’avoir attendu, » déclara le serveur.

J’avais mis de l’argent sur le plateau du serveur pour compenser le désagrément.

Le serveur était parti en voyant cela.

Noëlle regardait en bas.

Lelia — cette fille était une réincarnée tout comme Marie et moi.

Elle connaissait également la suite de ce jeu.

« — aujourd’hui, retournons après avoir fini de manger, » déclara Noëlle.

« OK, » déclarai-je.

Noëlle avait l’air déprimée, alors nous étions rentrés aujourd’hui. chez nous tout de suite après ça.

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Partie 3

Après mon retour au manoir, j’avais parlé avec Marie dans la salle à manger du plan pour la suite.

L’horloge placée à l’intérieur de la pièce indiquait que l’heure avait passé 23 heures.

« — Cette Lelia, elle est en retard, » déclarai-je.

Mon irritation ne cessait de croître parce qu’elle n’était pas encore arrivée. Mon doigt tapait sur la table. Puis Marie avait bâillé.

« Elle était dans un rendez-vous, n’est-ce pas ? Peut-être qu’elle s’amuse. Ou peut-être que l’ambiance est devenue bonne et qu’elle ne pourra pas venir aujourd’hui, » déclara Marie.

Marie, l’air endormi, se frottait les yeux et disait qu’on ne pouvait rien y faire même si Lelia ne venait pas.

« Faire attendre les autres comme ça, est-ce de la drague ? » demandai-je.

« Je te le dis, ils iront tous les deux jusqu’au bout s’ils se sont amusés dans leur rendez-vous, n’est-ce pas ? Ah, je vois. Une mauviette comme Grand Frère ne comprendra pas quelque chose comme ça, » déclara Marie.

J’étais irrité qu’elle me traite de mauviette.

« Que veux-tu dire par là ? » demandai-je.

« Peu importe comment je vois les choses, l’attitude du grand frère envers Noëlle n’est-elle pas celle d’une mauviette ? Pour commencer, c’était aussi horrible quand les fiancées que le Grand Frère a quittées chez toi te l’ont avoué, n’est-ce pas ? » demanda Marie.

Anjie et Livia avaient manqué de patience envers moi qui ne voulait pas donner de réponse, peu importe le temps qu’elles attendaient, et c’était donc elles deux qui s’étaient confessées à moi.

C-Certainement, je pourrais être une mauviette à ce moment-là.

Mais, c’était différent avec Noëlle.

« Pourquoi traites-tu mon attitude envers Noëlle de mauviette ? » demandai-je.

Quand je m’étais défendu, Marie avait fait une grimace qui m’avait vraiment déplu.

« Le grand frère est vraiment le pire, » déclara Marie.

« — Me traites-tu de pire sans même en expliquer la raison ? Dis-moi, qui est la personne dont le gagne-pain est soutenu par un tel homme ? » demandai-je.

Quand j’avais attaqué le point faible de Marie, elle avait protesté en étant en larmes.

« Cette attitude est aussi la pire ! » s’écria Marie.

Luxon était venu dans la salle à manger pendant que nous nous disputions bruyamment.

Il avait l’apparence d’un corps sphérique métallique et un seul œil rouge.

Aujourd’hui aussi, il me prévenait avec une façon de parler qui ne convenait vraiment pas pour parler avec son maître.

« Je ne peux pas non plus nier que le maître est une mauviette, » déclara Luxon.

« Oh !? » m’écriai-je.

« Plus important encore, un invité est arrivé, » déclara Luxon.

Quand j’avais regardé par la fenêtre de la salle à manger, l’extérieur était lumineux.

C’était la lumière qui venait d’une voiture.

« Est-ce Lelia ? » demandai-je.

« On dirait qu’Émile l’escorte jusqu’ici, » déclara Luxon.

Émile avait été très gentil.

Marie s’était dirigée vers l’entrée, puis après un certain temps, elle était revenue avec Lelia derrière elle.

La voiture d’Émile quitta le manoir.

Après que Lelia se soit assise, Marie lui avait versé un verre venant du pot qui avait été préparé.

Lelia l’avait accepté et était soudainement entrée dans le vif du sujet. « Et, qu’allons-nous faire à partir de maintenant ? »

Marie et moi nous étions regardés, puis nous nous étions moqués et avions haussé les épaules.

Lelia avait froncé les sourcils en voyant notre geste et s’était fâchée. « Qu’est-ce que c’est que cette attitude ! »

Marie avait répondu de façon hautaine.

« Tu es arrivée si tard et tu as soudain demandé ce que nous allions faire ? Mais n’est-ce pas à toi qu’il incombe en premier lieu que la situation devienne aussi troublante ? » déclara Marie.

Lelia, qui avait été accusée d’être responsable de cette situation, s’était levée et avait protesté.

« Jusqu’à présent, les choses se passaient bien à ma façon ! Si vous n’aviez pas tout gâché, la situation entre ma grande sœur et Loïc, ce serait peut-être si difficile, » déclara Lelia.

Même Lelia avait été secouée.

L’actuel Loïc, pour ne pas dire plus, était un harceleur.

Pour être honnête, c’était déjà un criminel.

Ah, je suppose qu’il n’y avait pas de différence entre les deux.

Et puis Noëlle nourrissait à son égard un dégoût du niveau de « C’est physiologiquement impossible ».

La difficulté serait trop grande pour qu’ils deviennent amants dans cette situation, il était donc plus sage d’abandonner ici.

J’avais préparé un gâteau à thé pour Lelia.

« J’ai enquêté sur la situation des types qui peuvent devenir les candidats amoureux de Noëlle, mais, toutes possibilités ont déjà été anéanties, » déclarai-je.

Quand j’avais regardé Luxon, il avait continué ce que j’avais dit et avait expliqué la situation à Lelia.

« À propos de Narcisse, il n’a aucun élève pour cette année scolaire et il est très probable qu’il quitte l’académie. Et puis, en ce qui concerne Hughes, on parle de son engagement en ce moment même. Émile est déjà en relation amoureuse avec toi, il est donc hors de question qu’il le fasse. Dans ce cas, le candidat restant est Serge. Actuellement, on ne sait pas où il se trouve, donc les informations manquent, » déclara Luxon.

Ce n’était pas parce que Luxon n’avait pas pu enquêter, c’était plutôt un problème de ressources.

Il serait en mesure de retrouver Serge s’il enquêtait sérieusement sur ses déplacements. Mais le problème était survenu après que nous l’ayons trouvé.

Noëlle évitait le sujet de Serge. Plutôt qu’à cause de Serge personnellement, elle évitait complètement le sujet de la Maison Rault. La possibilité qu’il devienne l’amant de Noëlle était faible.

Lelia avait fait une voix troublée.

« Serge huh — »

« Sais-tu quelque chose ? » demandai-je.

Lelia semblait évasive pour une raison quelconque lorsque je lui avais demandé des explications sur Serge.

« Serge aspire à être un aventurier, c’est pourquoi il a souvent séché l’école, » déclara Lelia.

« J’en ai déjà entendu parler, » déclarai-je.

Auparavant, lorsque j’avais été invité à la Maison Rault, j’avais entendu l’histoire de Serge qui aspirait à la profession d’aventurier.

« Eh bien, même moi, je pensais qu’il fallait une pièce de rechange au cas où ça échouerait avec Loïc, alors j’ai aussi contacté Serge, » déclara Lelia.

Marie avait incliné la tête.

« Alors pourquoi as-tu fait une fixation sur Loïc ? Ne me dis pas que tu as aussi échoué avec Serge !? » s’écria Marie.

« N’appelle pas cela un échec ! Ce n’est pas comme ce que tu dis. Non, c’est différent, » déclara Lelia.

Cette fille n’était vraiment pas claire.

Était-ce un échec ou non, lequel est-ce ?

« C’est quoi le problème avec ce Serge-kun ? » demandai-je.

Lelia avait abandonné et avait parlé de Serge.

« — Cela s’est bien passé jusqu’à ce que je fasse connaissance avec Serge. Mais la grande sœur ne l’accepte pas parce qu’il est de la Maison Rault, et Serge lui-même — il n’est pas intéressé par la grande sœur, » déclara Lelia.

Noëlle et Serge n’étaient pas intéressés l’un par l’autre.

Je ne pensais pas qu’il y avait un problème si c’était tout.

Cependant, Lelia avait continué.

« Ce type, il m’a dit “Je t’aime bien”, » déclara Lelia.

Lelia avait dit cela avec un visage rouge. En voyant que Marie fit un visage extrêmement irrité et claqua sa langue.

Qu’est-ce que c’est ? J’avais eu peur et je n’avais pas pu interrompre la conversation.

« Toi, même si tu me disais “Je ne peux pas croire que tu visais quelque chose comme un harem inversé !” en étant si problématique que ça. Toi, faisais-tu toi-même des avances à deux hommes ? Je ne peux pas faire confiance à une femme comme toi, » s’écria Marie.

Lelia avait également répondu. « Je suis toujours mieux que toi qui maintiens ces cinq petits amis ! »

En comparant cinq personnes avec deux personnes, Lelia était certainement meilleure même si la différence était minime, n’est-ce pas ?

Mais, si c’était le cas, c’était vraiment une impasse.

« C’est échec et mat, hein, » déclarai-je.

Mes paroles avaient fait que Lelia m’avait pointé du doigt et avait protesté.

Elle commençait à crier. « Ne dis pas cela ! Mon plan a été abandonné parce que tu es devenu le gardien ! »

J’avais souhaité qu’elle arrête avec la fausse accusation.

C’était cette femme qui avait provoqué la situation d’échec et mat avant même que je ne devienne le gardien.

« Ce n’est pas ma faute. Même si c’est vraiment ma faute, c’est avant tout ta faute pour avoir créé ce genre de situation, » déclarai-je.

Lelia s’était mise en colère quand j’avais parlé franchement comme ça.

Elle devrait s’en prendre à elle-même si c’était elle qui avait tort.

« Dis-tu que c’est de ma faute ? » demanda Lelia.

« Évidemment. Dans la société, c’est la faute du gars s’il a été mis en échec et mat. En premier lieu, la situation ne deviendrait pas comme ça si seulement tu accordais plus d’importance à l’opinion de Noëlle. De plus, si tu lui avais donné la possibilité de rencontrer Hughes ou Narcisse, nous aurions encore des options pour le moment, » déclarai-je.

Lelia ne pouvait rien répondre et avait l’air frustrée.

Il était également naturel qu’elle veuille se plaindre à nous après que nous ayons fait échouer son plan.

Malgré cela, elle était responsable de la création de cette situation.

« Et puis, qu’en est-il de toi ? Tu t’es assuré d’être proche du personnage le plus facile, Émile. Même si, en y réfléchissant bien, tu aurais dû l’éviter, » déclarai-je.

Derrière moi, Marie acclamait « Dis-lui ! Dis-lui-en plus grand frère ! Bats l’adversaire avec tes prédications jusqu’à ce qu’il ne puisse plus tenir debout comme d’habitude ! ».

Quel genre de personne penses-tu que je suis ?

« Tu aurais dû laisser le chemin sûr afin qu’il soit au moins possible de le récupérer, quelle que soit la situation. As-tu conscience que c’est toi qui as créé cette situation ? » demandai-je.

« Normalement, quelqu’un va-t-il vraiment parler aussi loin à une autre personne ? » demanda Lelia.

« Si c’est moi, alors je vais le dire. Ne pense pas que tous les hommes seront inconditionnellement bons envers les femmes. Sache que je n’ai plus rien à craindre ! » déclarai-je.

Oui — je n’avais plus rien à craindre.

Parce que, j’avais deux fiancées belles et gentilles.

Je n’avais plus peur de rien maintenant.

Lelia avait baissé les yeux.

Elle s’était excusée d’une petite voix.

« Je, je pense que c’est ma faute. Même moi, je n’ai jamais imaginé que Loïc deviendrait aussi horrible. La première année, je pensais que tout irait bien et je me suis sentie soulagée, » déclara Lelia.

Elle avait donc baissé sa garde et avait échoué.

À cause de cela, le danger pour le monde se rapprochait.

Mais rien ne serait résolu même si nous continuions à en parler.

« Maintenant, parlons à nouveau de stratégie à partir de maintenant, » déclarai-je.

J’avais regardé vers Luxon. Il allait expliquer plusieurs stratégies pour la suite. « Eh bien, à propos du plan à partir de maintenant — Maître, quelque chose d’important se présente. »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.

Luxon avait arrêté son explication et m’avait fait part d’une information scandaleuse.

« Un dirigeable qui transporte Anjelica et Olivia s’approche rapidement du royaume vers ici. Creare est également à bord. Il semble que ce soit une urgence, » annonça Luxon.

« Une urgence ? » demandai-je.

S’est-il passé quelque chose au royaume ?

Pour que ces deux-là viennent à la République avec autant de précipitation, un incident majeur s’est-il produit ?

Bon sang.

Le corps principal de Luxon, le vaisseau spatial, était actuellement près de moi — il flottait près de la République. À cause de cela, je ne pouvais pas recevoir de nouvelles du royaume en temps réel.

« Quand vont-elles arriver ? » demandai-je.

« Elles arriveront au port demain matin, » répondit Luxon.

« Est-ce que quelque chose s’est passé ? » demandai-je.

« Je ne sais pas encore. Il n’y a pas eu de rapport du tout de Creare, » répondit Luxon.

Que s’est-il passé au royaume avant ça ?

+++

Chapitre 1 : Maintenant, au beau milieu d’une tricherie !

Partie 1

Cela s’était passé avant les vacances d’été.

Une grande agitation avait eu lieu dans la République d’Alzer. Pendant cette période, les habitants du royaume de Hohlfahrt ne comprenaient pas la situation là-bas en raison de la grande distance qui séparait les deux pays.

Les deux fiancées de Léon s’inquiétaient pour lui et le groupe qui avait étudié à l’étranger dans la République.

L’une d’elles était la fille d’un duc, Anjelica Rafua Redgrave.

Il s’agissait d’une jeune fille aux cheveux blonds brillants, tressés en chignon et au visage volontaire.

Ses yeux rouges dégageaient la force de sa volonté, mais en ce moment, elle souriait sinistrement.

La deuxième fiancée était Olivia, contrairement à Anjelica — Anjie, elle était une roturière.

Il s’agissait d’une fille qui avait reçu une permission spéciale pour s’inscrire à l’académie du royaume. Elle avait la position de personnage principal du premier jeu vidéo otome.

C’était une fille avec des cheveux de couleur lin qui était coiffée dans une coupe au carré. Elle avait une apparence mignonne qui dégageait normalement une atmosphère douce et confortable.

Cependant, en ce moment, elle émettait une aura qui rendait difficile son approche.

Elle attendait sans expression leur arrivée dans la République dans la cabine du dirigeable Licorne — le second dirigeable de la classe Einhorn.

En ce moment, les deux femmes se dirigeaient vers la République en profitant de leurs vacances d’été.

La raison en était leur fiancé, Léon.

Anjie parla à Olivia — Livia.

Ses bras étaient repliés sous ses gros seins. L’index de sa main droite n’arrêtait pas de tapoter sur son propre bras en signe d’irritation.

« Quand est-ce que la tristement célèbre inspection de la République va-t-elle commencer ? On nous a fait attendre plus d’une heure. Ne penses-tu pas qu’il est vexant que nous ne puissions même pas bouger malgré la République sous nos yeux comme cela ? »

Livia hocha la tête et elle regarda par la fenêtre.

« Ils ne font que s’approcher, mais ils ne montrent aucun autre mouvement. Vraiment, à quoi pensent-ils ? » demanda Livia.

La Licorne était le même type de navire que l’Einhorn.

Il avait une corne caractéristique à l’avant de sa coque.

La seule différence avec Einhorn était la couleur du bateau.

Sa belle coque blanche était éblouissante grâce à l’éclairage du soleil.

Il s’agissait de Luxon qui avait créé la conception de base, mais c’était Creare qui avait construit le deuxième navire sans autorisation.

Elle avait le même corps sphérique que l’extension de Luxon, mais sa couleur était blanche.

Le cristallin de son œil était bleu, contrairement au rouge de Luxon.

Ce n’était pas seulement cela, sa personnalité était aussi très différente de celle de Luxon.

La voix électronique qu’elle utilisait pour parler avait également une sonorité féminine.

« Je me demande une chose. Peut-être admirent-ils la beauté de la Licorne ? » demanda Creare.

Anjie s’était levée de sa chaise en entendant ce que disait Creare.

Elle regarda alors par la fenêtre avec un regard froid. « Ils sont vraiment faciles à vivre, si c’est le cas. Creare, mets-moi en relation avec la garde de la République. Dis-leur que nous allons aller jusqu’au bout s’ils nous ont font attendre plus longtemps que cela. »

« Oh, comme c’est extrême. N’êtes-vous pas trop pressées juste parce que vous voulez rencontrer le maître rapidement ? » demanda Creare.

Anjie sourit froidement. « C’est parce que je suis tellement ennuyée par la façon dont Léon se débrouille à Alzer que je ne peux pas m’empêcher d’agir ainsi. Ce que tu as trouvé, le “journal de bord”, c’était ça ? S’il y a quelque chose comme “au milieu d’adultère maintenant” dedans, alors même moi je ne pourrai pas rester calme. »

Elles étaient venues toutes les deux jusqu’à la République pendant les vacances d’été parce qu’elles soupçonnaient que Léon les tromperait avec une autre fille.

Mais ces deux-là avaient une opinion différente à ce sujet.

Même si Anjie était en colère, elle pouvait pardonner à Léon.

« Bon sang, il y a des choses à faire attention même s’il veut jouer. À quoi pense-t-il en faisant ce qu’il veut tout en nous laissant derrière lui ? » demanda Anjie.

Pour Anjie, qui était née dans une maison de ducs — une maison noble —, elle savait que cela ne ferait que ruiner leur santé physique et mentale si elles se mettaient en colère lorsqu’un homme les trompait.

Mais c’était différent avec Livia.

« Je ne peux pas croire que Léon fasse quelque chose comme nous tromper. Parce qu’il n’a jamais levé la main sur nous, comment peut-il nous tromper dans un autre pays en si peu de temps ? » se demanda Livia à voix haute.

Anjie regardait Livia avec une expression troublée.

« Après tout, Léon est quand même un homme. Livia, cela ne te brisera la santé que si tu t’en fais trop, » déclara Anjie.

« Mais ! » s’exclama Livia.

Elles étaient nées et avaient été élevées dans deux environnements différents, leur façon de penser était également différente.

Creare avait interrompu la conversation entre les deux femmes. « Oh ? La garde de la République s’enfuit après mon annonce. »

Anjie avait incliné la tête quand elle avait entendu cela. « Qu’en est-il de l’inspection ? »

« Il semblerait que c’est correct pour nous d’y aller. C’est vraiment étrange, » déclara Creare.

Livia avait un peu réfléchi, mais elle secoua alors la tête et elle changea ses pensées.

« Mais ainsi, nous pouvons entrer dans Alzer. Nous pouvons maintenant savoir si Léon nous a vraiment trompées ou non, » déclara Livia.

Creare avait parlé avec inquiétude en voyant le regard sérieux de Livia. « Est-ce vraiment bien de ne pas le dire au maître ? Je pense qu’il sera préférable de dire au maître que vous venez toutes les deux. »

Anjie avait sa propre opinion à ce sujet. « Luxon nous détectera, que cela nous plaise ou non, si nous nous rapprochons de la République, non ? Si nous l’informons de notre arrivée trop tôt, cela leur donnera plus de temps pour effacer les preuves. Il serait préférable que ce soit Léon qui nous contacte à la place, afin que nous n’ayons pas non plus à marcher jusqu’à lui. »

L’inquiétude d’Anjie ne portait pas seulement sur la tricherie de Léon.

Elle s’inquiétait également de savoir si Léon ne faisait que jouer avec la tricherie ou s’il était sérieux, mais elle voulait surtout savoir avec qui il les trompait.

Ce serait problématique si la femme était quelqu’un de gênant.

Elle ne pouvait pas le permettre si c’était une femme méchante qui menait Léon par le bout du nez.

Si c’était effectivement le cas, elle avait l’intention de rompre leur relation à tout prix.

Mais le pire serait que la femme soit quelqu’un qui possédait de l’autorité.

Il serait extrêmement gênant que Léon ait une relation avec une noble d’Alzer.

Cela serait encore correct si la femme était une noble de bas rang.

Mais ce serait un gros problème si la femme possédait un statut élevé dans la société d’Alzer.

« Ce Léon, va-t-il vraiment bien ? »

La tricherie était impardonnable.

Léon était aussi un héros du royaume — même s’il trichait, avec son statut, il devait faire attention avec qui il le faisait.

Anjie s’inquiétait également d’une autre possibilité dangereuse. J’espère qu’il ne nous trompe pas avec Marie.

Elle pensait à la femme qui avait pris au piège beaucoup de jeunes nobles, dont le prince héritier Julian — Marie.

Une telle existence était juste à côté de Léon.

L’esprit d’Anjie était vraiment alourdi par tout ça. Léon — ne t’avise pas de me trahir.

+++

Partie 2

J’étais allé au port d’Alzer.

Le dirigeable était entré dans le port un peu plus tard que prévu. Les habitants d’Alzer réclamaient à cor et à cri une solution.

Les officiers militaires étaient nerveux.

Il y avait trois navires qui venaient du royaume.

Cependant, les spectateurs qui s’étaient rassemblés ici ne s’étaient concentrés que sur un seul navire.

Bien que ce dirigeable blanc ait une couleur différente de celle de l’Einhorn, sa forme était exactement la même.

Si elle avait la même couleur, alors peut-être que personne ne pourrait faire la différence.

« Je pense qu’il y a une petite différence, non ? Qu’en penses-tu Luxon ? Luxon ? » demandai-je.

Lorsque la Licorne avait été ancrée à côté de l’Einhorn, Luxon trembla en voyant cela.

Était-ce là l’expression de sa colère ? Ce type était très attentif aux détails.

« Ainsi donc, tu l’as fait, Creare, » déclara Luxon.

« Hein, quoi ? N’est-ce pas toi qui as construit ce modèle blanc ? » demandai-je, surpris.

« Je ne l’ai pas fait ! Creare a utilisé les pièces de rechange que j’avais préparées pour Einhorn comme elle l’entendait et elle a construit le deuxième navire sans même demander la permission, » déclara Luxon.

Luxon était clairement en colère.

Mais, quand j’avais regardé le beau dirigeable blanc, j’avais tout pardonné à Creare.

Je réagissais ainsi, car de toute façon, ce n’était pas quelque chose qui me faisait le moindre mal.

« C’est bien, n’est-ce pas ? Je peux me sentir soulagé si ce navire possède les mêmes capacités que l’Einhorn. Anjie et Livia peuvent en faire usage en toute sécurité, » déclarai-je.

« Elle a modifié mon plan. Ses caractéristiques sont inconnues. Quelque chose comme cela est impardonnable. Je vais aller un peu interroger Creare, alors excuse-moi, » déclara Luxon.

Luxon s’était envolé après m’avoir dit ça.

Pendant que je le voyais partir, une rampe s’étendit en provenance du dirigeable blanc.

Après ça, j’avais vu les silhouettes qui descendaient le long de la rampe et j’avais agité les mains énergiquement vers elles.

« Oh ~ vous deux ! » criai-je.

J’avais couru vers elles pour les retrouvailles tant attendues. Les deux filles m’avaient accueilli avec des visages souriants — eh ?

Étrange.

Elles souriaient certainement toutes les deux, mais je me demande pourquoi — elles avaient l’air vraiment effrayantes.

Je m’étais demandé si j’avais peut-être fait quelque chose. Je m’étais recroquevillé peu à peu sur moi-même en pensant à cela.

« Est-ce que quelque chose s’est passé aujourd’hui ? Vous avez toutes les deux l’air un peu effrayantes avec ce sourire, » demandai-je.

J’avais essayé de me renseigner sur la raison. En réponse, Livia avait rapproché son visage.

C’était très proche.

Nos nez s’étaient même touchés.

« Ça fait longtemps, Léon, » déclara Livia.

Livia m’avait accueilli avec un sourire, mais son expression souriante avait immédiatement disparu.

« Au fait, est-ce que tu nous caches quelque chose ? » demanda Livia.

Elle m’avait demandé quelque chose comme ça. Mes yeux s’étaient ouvert en grand, surpris.

Je vous cache quelque chose ?

Il y en avait trop pour que je sache à quoi elle faisait référence.

« Que veux-tu dire ? » demandai-je.

Il serait dangereux que je commence à parler sans en savoir plus, alors j’avais tourné mon regard vers Anjie.

Anjie souriait.

« Je suis soulagée de te voir aussi vivant. Non, peut-être es-tu trop vif ? Maintenant, Léon — je vais te demander de tout nous dire, » déclara Anjie.

Luxon devrait m’aider dans ce genre de situation, mais il était entré dans le dirigeable blanc et ne montrait aucun signe de vouloir retourner auprès de moi.

Je demandais de l’aide dans mon cœur.

Viens

Viens ici !

Quand vas-tu m’aider, sinon je suis mort maintenant ?

Je t’en supplie, reviens, Luxon !

Je cherchais de l’aide avec mon sourire, mais malheureusement, nous étions un maître et un serviteur dont les cœurs n’étaient pas liés.

Il n’y avait aucune chance que ma voix du cœur lui parvienne.

Livia avait saisi mon bras.

Même si je pouvais lui serrer la main si je le voulais, j’avais l’impression qu’une très forte force mentale me saisissait le bras.

« Léon, nous allons d’abord vérifier ta résidence, » déclara Livia.

Anjie avait étreint mon autre bras avec ses propres bras et elle m’avait murmuré à l’oreille. « Pour cela, nous avons annulé tous nos plans pour les vacances d’été. Ne pense pas que tu pourras t’échapper. »

Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela?

Les raisons possibles étaient trop nombreuses pour que je puisse imaginer laquelle avait provoqué cette colère.

Est-ce cela ?

Est-ce par ce que je me suis déchaîné à Alzer comme il me plaisait ?

Ou était-ce parce que j’ai fait travailler Julian et les autres comme ouvrier ? — Mais je ne pensais pas qu’elles seraient fâchées par cela.

Ou peut-être était-ce à cause de ma lettre à Milaine qui pourrait être vue comme contenant des phrases dangereuses ?

En y repensant, j’avais également envoyé un souvenir et une lettre à Clarisse.

Peut-être était-ce une mauvaise chose à faire ?

Ou alors, est-ce, car je me suis amusé à faire du shopping avec Deirdre lorsqu’elle était venue en tant que diplomate il y a peu de temps ?

Ah, j’ai aussi pris le thé avec elle.

Nous nous étions amusés dans un restaurant très cher pour le dîner.

Autre que ceux-là — autres que ceux-là —, je vois ! Peut-être s’agissait-il de soutenir le gagne-pain de Marie ! Cela les mettrait sûrement en colère.

Cela les mettrait-il vraiment en colère ? Mais, si elles en connaissaient la raison à ce moment-là — je suppose qu’elles seraient encore en colère.

Marie avait volé le fiancé d’Anjie.

Il était impensable qu’Anjie et Livia sympathisent avec Marie après qu’une telle chose se soit produite.

Merde ! Je ne savais pas lequel d’entre eux avait déclenché leur colère.

« Léon, dis-nous la vérité, s’il te plaît, » déclara Livia.

« Prépare-toi. Parce qu’en fonction de la situation, il faudra que je sois aussi sérieuse, » déclara Anjie.

Elles m’avaient toutes les deux traîné hors du port.

Vraiment, qu’est-ce que j’avais fait pour les mettre en colère comme ça ?

+++

Partie 3

Un problème était survenu dans la maison de Marie.

Marie était en vacances d’été en ce moment. Mais à cause de cela, elle devait s’occuper des cinq du matin au soir.

« Attendez ! Qui a mangé la soupe au déjeuner ? » cria Marie.

Marie, qui devait préparer le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, avait travaillé dur dès le matin pour préparer une grande marmite de soupe.

Elle pensait que la soupe pourrait tenir jusqu’au dîner — non, jusqu’au déjeuner s’il y en avait autant.

Léon sortait le matin, mais cela aurait dû aller même s’il y avait cinq étudiants de sexe masculin qui étaient de gros mangeurs dans ce manoir.

Elle ne trouvait pas non plus les autres aliments qu’elle avait préparés pour le déjeuner, comme du pain ou du jambon.

En outre, il y avait aussi des couverts qui semblaient avoir été utilisés et qui avaient été laissés sur la table.

Incroyable que cela arrive alors même que tout le monde aurait dû savoir que j’étais super occupée à nettoyer ce manoir depuis le matin !

Marie avait appris par Léon qu’Anjie et Livia allaient venir, alors elle s’était empressée de nettoyer le manoir.

Kyle — le demi-elfe qui était le serviteur personnel de Marie ainsi que Cara étaient aussi occupés à nettoyer le manoir.

C’était après un tel travail que Marie était finalement entrée dans la cuisine à midi et avait trouvé la place dans cet état.

Celui qui était venu avec un regard inquiet parce que Marie haussait la voix comme ça était Jilk qui semblait préparer le thé.

Il tenait une théière dans une main.

« Que se passe-t-il, Marie ? » demanda Jilk.

Marie avait pointé du doigt la cuisine d’une main tremblante lorsqu’elle avait vu Jilk.

« Qui est celui qui a mangé le déjeuner de tout le monde ? » demanda Marie.

Il ne restait même pas une heure avant qu’il ne soit midi.

Il serait difficile de préparer beaucoup de nourriture à partir de maintenant.

Il faudrait qu’elle fasse d’abord des courses.

Dans le pire des cas, une fois que les garçons auront fini de manger, elle pourrait devoir emmener Kyle et Cara au restaurant.

Cependant, elle ne pouvait pas pardonner à ceux qui mangeaient le déjeuner à leur guise.

En entendant cette question, Jilk avait eu l’air embarrassé sans aucun signe de culpabilité.

« Ah, ça. En fait, Greg a dit qu’il avait faim, » déclara Jilk.

« Je vois. — C’était donc Greg, » déclara Marie.

« Non. Nous avions aussi faim, alors nous avons tous les cinq cherché à manger. Et puis nous avons trouvé la marmite de soupe, donc bien que ce soit un peu inapproprié, nous avons sorti le jambon et le pain et nous avons nous-mêmes cuisiné. C’est parfois amusant de faire quelque chose comme ça, » déclara Jilk.

Marie regarda Jilk avec les yeux grands ouverts.

Elle réfléchissait à la façon de libérer la rage qui tourbillonnait dans son petit corps.

Mais, Jilk n’avait pas du tout remarqué comment elle se sentait.

Il avait osé prétendre qu’il suffisait de faire chauffer une soupe finie dans la cuisine et de couper du pain et du jambon pour que cela soit de la cuisine.

Comment peut-on appeler une telle chose de la cuisine? Qu’est-ce que tu comptes te faire pour ton déjeuner maintenant?

Marie réprima son désir de crier et elle demanda immédiatement à Jilk de rassembler les cinq garçons pour les gronder. « Jilk — rassemble tout le monde. J’avais tort. Maintenant que nous vivons dans ce manoir, j’aurais dû commencer par enseigner à tout le monde les bases. »

Elle avait honte d’elle-même qui pensait que ces cinq personnes devraient être capables de comprendre des choses aussi simples.

Elle aurait dû leur donner une bonne raclée dès le début.

Le temps était venu de faire face au problème qu’elle avait ignoré jusqu’à présent en raison des journées chargées d’études à l’étranger.

Marie le pensait, mais — .

« Hein ? Mais tout le monde est dehors en ce moment, » déclara Jilk.

— Il semblait que tous les autres que Jilk soient sortis.

« Ils sont sortis, dis-tu !? » s’écria Marie.

Même s’ils étaient très occupés à faire le ménage depuis le matin, ces gars se baladaient à la place — Marie avait atteint sa limite quand elle avait appris cela.

Jilk avait parlé à Marie pour la calmer en la voyant très agitée. « Marie, calme-toi. Il sera bientôt midi, n’as-tu pas faim en ce moment ? Je viens d’obtenir une sucrerie que je vais déguster avec du thé. Et si on les dégustait avant le déjeuner ? »

Marie était en colère, mais son estomac lui indiquait qu’elle avait également faim.

Marie avait pensé à manger quelque chose pour l’instant pour se calmer.

« Très bien. Malgré tout, y a-t-il vraiment des sucreries ici ? Les sucreries que Gr… Léon a apporté ont déjà été épuisées hier, » déclara Marie.

Marie avait failli dire « grand frère » avant de se corriger à mi-chemin.

Le hobby de Léon était le thé. Il achetait souvent des sucreries qui s’accordaient bien avec le thé.

Marie ne pouvait pas se plaindre parce qu’elle recevrait aussi ses restes, mais elle était aussi irritée de voir son grand frère toujours en train d’acheter des mets chers.

Cependant, c’était aussi Léon à lui seul qui les soutenait financièrement, elle ne pouvait donc pas se plaindre.

Marie était sortie de la cuisine et était entrée dans la salle à manger. Là, Jilk préparait déjà le thé.

Marie avait été choquée lorsqu’elle avait vu ce qui se trouvait sur la table.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Marie.

Il était normal qu’il y ait un service à thé et des sucreries alignés sur la table.

Cependant, la quantité de sucreries était trop importante.

Les boîtes de conserve en acier remplies des sucreries achetées étaient empilées.

Toutes les sucreries semblaient manifestement chères.

Jilk s’était mis à se vanter sans se rendre compte du choc que Marie avait subi.

« En fait, je viens aussi de rentrer de l’extérieur. Il se trouve que j’ai vu un joli service à thé là où je me rendais et que je l’ai acheté, alors j’ai aussi acheté les feuilles de thé et les sucreries qui correspondaient au service à thé, » déclara Jilk.

Un service à thé ? Des feuilles de thé ? Marie trembla lorsqu’elle avait appris que Jilk n’avait pas seulement acheté des sucreries, mais aussi ces choses-là.

« Les as-tu achetés ? Et l’argent ? » demanda Marie.

Bien sûr, elle donnait aussi à Jilk un peu d’argent de poche, mais elle ne l’avait jamais laissé avoir beaucoup d’argent.

Jilk avait l’air confus.

« Hein ? Ah, j’ai trouvé de l’argent en cherchant de la nourriture avec tout le monde, alors j’ai partagé l’argent avec les autres avant de sortir. C’est la base de la répartition de la récompense en fonction du nombre de personnes, » déclara Jilk.

Cette façon de penser était vraiment typique pour les descendants d’aventuriers — ce n’était pas ce que Marie pensait.

Traiter la recherche de nourriture de la même façon que la chasse au trésor et répartir le butin de guerre de façon égale — quand Jilk avait dit cela, Marie n’avait pas pu rire.

Après tout, s’il y avait une grosse somme d’argent à l’intérieur de ce manoir, ce serait l’argent de Marie.

Pour être plus précis, il s’agissait des frais de subsistance qu’elle recevait de Léon.

Marie était sortie en courant de la salle à manger et s’était précipitée dans la pièce où elle gardait l’argent.

Elle avait baissé sa garde parce que seules des connaissances vivaient dans ce manoir, alors elle avait caché l’argent ici sans le mettre dans quelque chose comme un coffre-fort.

La cachette était un tiroir de bureau qu’elle avait remodelé pour avoir une double couche de fond. Cette cachette avait été splendidement découverte et vidée à présent.

Le livre de comptes du ménage avait été placé sur le bureau. Elle avait écrit comment se débrouiller avec l’argent qu’elle avait reçu de Léon, mais — tout était devenu inutile.

« NoooOoooOOOOooooOoooooo !! » cria Marie.

Il ne restait pas un seul centime de l’argent.

Marie était tombée à genoux à cause du choc.

*Gan !* un si beau son avait retenti.

Celle qui avait remarqué le son et était venue était Noëlle qui portait un étui transparent où était conservé le jeune arbre sacré.

Elle passait juste devant la salle à ce moment-là.

« Marie-chan, qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Noëlle.

En voyant Noëlle se précipiter, Marie avait été prise de panique par autre chose.

Nyaaaa !! Pourquoi Noëlle est-elle encore dans le manoir alors même que j’avais entendu dire qu’aujourd’hui elle rentre chez elle !?

Anjie et Livia venaient du royaume.

C’est pourquoi Marie ne voulait pas que Noëlle reste dans ce manoir.

Parce que — Léon n’avait pas remarqué les sentiments de Noëlle.

Noëlle avait aidé Marie à se tenir debout avec l’étui du jeune arbre sous le bras.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu as même fait un cri si étrange, » déclara Noëlle.

« N-Non. Ce n’est rien. Il y avait juste un petit — ou plutôt un très gros — problème, » déclara Marie.

« Alors, c’est vraiment sérieux ! » déclara Noëlle.

« Je vais m’en occuper, alors c’est bon ! Plus important encore, pourquoi es-tu encore là ? N’as-tu pas dit qu’aujourd’hui tu rentrais chez toi ? » demanda Marie.

Marie pensait que Léon reviendrait bientôt en fonction de l’heure, elle voulait donc que Noëlle quitte rapidement le manoir.

Au départ, elle voulait dire la vérité à Noëlle — et la faire renoncer à Léon.

Mais Noëlle était trop gentille — elle ne pouvait pas le dire quand elle avait vu la façon dont elle regardait Léon.

Il y avait aussi le fait qu’elle était le personnage principal de la suite de ce jeu vidéo otome, et qu’elle était aussi poursuivie par un homme méchant en ce moment, alors Marie voulait la garder près d’elle.

Mais pour l’instant, le moment est mal choisi.

Pourquoi dois-je me donner autant de mal pour le bien de mon frère, hein ! Ce grand frère stupide, même s’il a dit lui-même « Je déteste les protagonistes idiots ». Il y a une limite même à être insensible !

Léon ne comprenait pas le moindre sentiment de Noëlle.

Bien qu’il soit son frère de sang — non, son frère de la vie précédente, cela lui faisait penser qu’il était pathétique.

Noëlle avait l’air timide.

« E-err, c’est parce que j’ai oublié de mettre cet enfant dans un endroit lumineux, » déclara Noëlle.

Noëlle tenait le jeune arbre sacré à deux mains. Son visage était doux.

Elle regardait le jeune arbre avec amour.

Pour Marie, il semblerait que le personnage principal et l’objet principal s’attiraient mutuellement.

« Je vois. Alors tu ferais mieux de te dépêcher — ah !? » s’exclama Marie.

Marie pensait à la façon de conduire Noëlle à l’extérieur du manoir, mais le jeune arbre sacré s’était mis à briller faiblement.

Puis le dos de la main droite de Noëlle s’était également mis à briller. Un symbole s’y était formé.

« Le symbole de la prêtresse » dont Marie se souvenait même dans sa mémoire défaillante au sujet de ce jeu vidéo otome s’y formait.

Noëlle avait regardé cela avec surprise, mais son expression s’était ensuite progressivement adoucie. Ses joues rougissaient aussi légèrement.

Le sentiment de Marie avait dépassé la confusion et était allé droit dans le chaos.

Attends. Attends une seconde ! Même s’il y a encore des événements qui ne se sont pas produits, pourquoi le symbole de la prêtresse arriverait-il à cette heure ? Ou plutôt, avec ceci — se pourrait-il que le partenaire de Noëlle soit…

Noëlle fixait le dos de sa main droite tout en marmonnant joyeusement.

« Avec cela, si un écusson apparaissait également sur Léon — cela signifierait que nos cœurs sont connectés, n’est-ce pas ? » se demanda Noëlle à voix haute.

Marie s’était souvenue de quelque chose quand elle l’avait entendue murmurer cela.

M-Merde !! Je n’ai pas dit à Noëlle que le grand frère a le symbole du gardien !?

Les problèmes qu’ils avaient reportés jusqu’à présent se succédaient à un mauvais moment.

Marie avait envie de pleurer.

Et puis — .

« Je suis à la maison ~. Hein ? Où sont-ils tous ? »

— Une voix insouciante était venue de l’entrée.

C’était Léon.

Noëlle avait fait une expression stupéfaite, puis elle avait quitté la pièce en tirant sur la main de Marie.

« Marie-chan, il vaut mieux que tu te reposes pour l’instant, » déclara Noëlle.

« Oui. Oui, je suis déjà à la limite maintenant, » déclara Marie.

Léon était rentré à la maison au pire moment possible.

Marie était déjà — à sa limite en tout.

Que va-t-il se passer maintenant ?

+++

Partie 4

Après que Noëlle ait amené Marie dans sa chambre, elle était allée voir Léon avec le récipient du jeune arbre entre les mains.

Si un symbole apparaissait également sur Léon — cela signifierait aussi que l’amour de Noëlle s’était confirmé.

La maison Lespinasse, où la prêtresse apparaissait et qui représentait aussi les sept grands nobles du passé, possédait une légende à laquelle ils croyaient depuis longtemps.

La légende disait que le jeune homme qui possédait la force digne d’être le gardien et la prêtresse tomberait amoureux l’un de l’autre.

Elle avait été incrédule face à cette légende quand elle était petite.

Après tout, elle vivait dans un monde où le mariage politique était monnaie courante.

Il n’était pas naturel qu’une telle légende existe.

En même temps — elle pensait aussi que cela serait bien qu’une telle légende soit réellement vraie.

Et maintenant, le souhait de Noëlle pourrait se réaliser.

Noëlle avait descendu les escaliers tout en étreignant la boîte.

« Je t’en prie. Jeune arbre-chan — réaliser mon souhait, » déclara Noëlle.

Le mystérieux étudiant étranger venu du royaume — Léon.

Pour Noëlle, Léon était une existence fiable.

Son courage quand il s’agissait de se battre contre les six grands nobles était également étonnant, mais sa force qui lui avait permis de gagner contre eux était aussi étonnante.

Il avait aussi une personnalité assez problématique, mais — Noëlle ne détestait pas Léon.

Il l’aidait quand elle était dans le pétrin.

Il avait une bouche un peu mauvaise, mais c’était un homme avec une largeur d’esprit.

Noëlle était née noble, mais elle avait principalement été élevée comme roturière.

De ce fait, son sens des valeurs était plus proche de celui d’un roturier que d’un noble.

Pour cette Noëlle, ce serait formidable si elle pouvait sortir avec Léon normalement.

Elle se sentait en paix quand elle était avec lui, et elle voulait aussi être avec lui pour toujours à partir de maintenant.

Noëlle aimait Léon.

Mais — quand elle était descendue de l’escalier, il y avait une autre voix qui n’appartenait pas à Léon et qui venait de l’entrée.

C’était une voix de fille.

« Bon sang, j’ai été surprise d’apprendre que tu vivais avec Marie. C’est donc ce qui s’est réellement passé. Mais si c’était le cas, ne vaudrait-il pas mieux que tu nous le dises plus tôt ? »

Il y avait une fille qui portait une robe rouge.

Elle se tenait très près de Léon. Noëlle l’avait remarqué quand elle avait vu le regard de la fille vers lui.

— Eh ?

L’apparence de la jeune fille donnait une impression un peu stricte, mais elle regardait Léon avec un regard vraiment gentil.

Il y avait une autre fille de l’autre côté.

Cette fille avait eu une réaction complètement opposée à celle de l’autre fille, mais Noëlle pouvait voir une couleur de jalousie dans ses yeux.

Elle enlaçait le bras de Léon.

« C’est exact. Léon, sais-tu à quel point nous étions inquiètes ? »

Elle était en colère, mais en même temps elle faisait tout pour être gâtée par Léon.

Et Léon lui-même les acceptait.

« Désolé. Il y avait beaucoup d’agitation ici et cela ne s’est finalement calmé que récemment. J’aurais dû vous contacter toutes les deux plus tôt, » répondit Léon.

Le regard que Léon posait sur les deux femmes était vraiment gentil.

Il ne l’avait jamais regardée avec de tels yeux.

Quand Léon avait remarqué Noëlle, il s’était adressé à elle comme d’habitude.

« Hein ? Ne rentrais-tu pas chez toi aujourd’hui ? Oups, j’ai oublié de les présenter. Ces deux-là sont mes fiancées. Il s’agit d’Anjie et de Livia, » déclara Léon.

Ce fut un fait amer pour Noëlle.

Ainsi, il ne l’avait jamais traitée comme une femme dès le départ.

Depuis qu’elle le connaissait, elle n’avait même jamais entendu parler de ses fiancées.

Quoi!? Donc, c’est juste moi qui m’excitais de mon côté.

Noëlle avait immédiatement affiché un visage souriant et avait salué les deux filles avec éclat. « Ravi de vous rencontrer ! Je m’appelle Noëlle. Jusqu’à présent, je me suis occupée de tout le monde ici. Plus important encore, Léon. Si vous avez deux fiancées aussi belles, ne serait-ce pas mauvais pour moi de vivre ici ? Vous serez mal compris. »

Elle avait agi de manière à ce que les deux filles ne se méprennent pas sur la relation entre elle et Léon.

Anjie lui avait souri. « J’ai entendu ce qui s’est passé. Cela doit être dur pour vous. »

Anjie avait affiché un air de sympathie envers Noëlle. Elle avait peut-être entendu ce qui s’était passé avec Loïc.

Mais Livia avait l’air d’avoir remarqué quelque chose.

Mais elle ne l’avait pas montré dans son attitude. « Euh, je suis Olivia. Merci de vous être occupé de Léon. »

« Je suis celle qui a été aidée par lui, alors ne vous en faites pas, » Noëlle leur parlait avec un sourire, mais à l’intérieur, elle voulait disparaître d’ici tout de suite.

Noëlle s’était dirigée vers Léon et lui avait remis le conteneur avec le jeune arbre.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Léon avait l’air perplexe en demandant ça.

Elle ne pouvait pas pardonner cela.

Mais, celle qu’elle ne pouvait pas pardonner le plus était elle-même.

« Désolée, je rentre chez moi maintenant, » déclara Noëlle.

Elle avait retenu ses larmes et avait quitté le manoir.

Elle avait quitté le manoir et avait couru chez elle en pleurant.

Elle était retournée dans la maison qu’elle avait quittée depuis longtemps. À l’intérieur, sa petite sœur Lelia était également à la maison et l’appelait, mais elle l’ignora et entra dans sa chambre. Elle s’était ensuite immédiatement jetée sur son lit et avait enterré son visage dans l’oreiller.

+++

Chapitre 2 : Retour temporaire

Partie 1

« Hein ? Une convocation? »

Cela s’était passé après le retour précipité de Noëlle.

Je prenais le thé avec Anjie et Livia dans le manoir de Marie.

J’avais eu raison de préparer mes précieuses feuilles de thé et mes douceurs.

Anjie avait rapidement bu le thé que j’avais préparé. Elle avait affiché un air vraiment nostalgique après avoir bu pour la première fois depuis longtemps.

C’était ainsi, car nous prenions souvent le thé ensemble jusqu’à il y a quelques mois.

« Il y a aussi une convocation de Sa Majesté. Il n’y aura pas de problème si c’est pendant les vacances d’été, n’est-ce pas ? » demanda Anjie.

Je n’avais pas vraiment de plan prévu là, donc je n’avais pas de problème avec ça.

L’affaire Noëlle me pesait, mais ces deux-là ne comprendraient pas même si je le leur expliquais.

En fait, ce monde était un monde de jeu, et Noëlle était le personnage principal du second jeu ! — si je disais cela, avec quel genre d’yeux elles me regarderaient avec dédains, en me prenant pour une personne folle. C’était effrayant rien qu’en l’imaginant.

« Il n’en reste pas moins que cela semble un peu abrupt de se voir demander de rentrer avec tout le monde, » déclarai-je.

Quand j’avais fini de dire cela, Anjie avait souligné mon malentendu.

« Marie, et ainsi que les personnes qui sont venues avec toi, resteront ici. Il n’y a que toi seul, Léon, qui reviendra avec nous. »

« Hein ? » m’exclamai-je.

Je pensais vraiment que tout le monde avait été rappelé, mais il semblait qu’il n’y avait que moi qui aie été rappelé.

Ce salaud de Roland, qu’avait-il prévu en ne rappelant que moi comme ça ?

— Non, je savais qu’il était le roi, mais pour une raison quelconque, je ne pouvais pas le lui pardonner.

Livia avait pris une bouchée d’une sucrerie, puis elle l’avait remise dans l’assiette.

C’est l’une des sucreries que j’avais trouvée dans la salle à manger. C’était les mets de Marie.

Il semblerait que cela ne convenait pas au palais de Livia.

J’avais cru entendre que c’était des friandises que Jilk avait achetés.

Livia avait bu le thé que j’avais préparé pour en atténuer le goût avant qu’elle ne parle. « En fait, Sa Majesté la reine a également approuvé cette convocation parce qu’elle veut aussi parler du plan à partir de maintenant s’il y a un mouvement de la part de la République. »

« Milaine a dit ça !? Non, la reine a dit cela ? » demandai-je.

Le regard des deux femmes s’était légèrement intensifié lorsque j’avais appelé la reine par son prénom.

Milaine Rafa Hohlfahrt du Royaume Hohlfahrt était la mère biologique de Julian.

Mais malgré son âge, c’était une belle femme qui avait encore l’air très jeune.

Si c’était dans ma vie antérieure, je pourrais certainement la faire tomber pour moi.

— Attends, c’est la femme de quelqu’un d’autre, alors je ne dois pas la draguer.

Franchement pourquoi était-elle la femme de quelqu’un d’autre ?

Même si elle était tout à fait ma préférée.

« E-Euh — alors je suppose que je dois y retourner, » déclarai-je.

Livia avait fait la moue quand j’avais essayé de revenir sur le sujet. « Léon, tu as l’air heureux après avoir appris que tu pourras rencontrer la reine. »

Parce qu’elle est mignonne.

Même maintenant, je n’arrivais toujours pas à croire qu’une telle personne puisse devenir la femme de Roland.

Le mariage politique est vraiment horrible.

Anjie m’avait parlé du plan à partir de maintenant. « Désolée, mais je vais te faire revenir immédiatement. Après tout, tu es le seul à pouvoir agir si quelque chose se passe dans la République. »

Je ne voulais pas m’impliquer dans le gouvernement de la République, mais le royaume — le royaume Hohlfahrt était différent.

L’une des six grandes familles de nobles, la famille Faiviel avait vu son autorité s’effondrer.

Eh bien, la raison en était que je les avais malmenés, mais si un changement politique se produisait à cause de cela, le royaume serait également touché — il y avait une telle possibilité.

Le royaume ne pourrait pas s’en mêler négligemment, mais ils pourraient penser que si c’était moi qui restais ici en ce moment, je pourrais faire quelque chose.

— Ils me surestimaient trop.

Je n’étais pas si différent d’un amateur quand il s’agissait de politique.

Anjie avait regardé dans la salle à manger.

« Malgré cela, tu vis ici avec Son Altesse ainsi que d’autres personnes. — Il est inquiétant quant à savoir si tu pourrais commettre une erreur avec Marie. »

Je pouvais déclarer avec une certitude absolue que c’était la seule chose qui n’arriverait pas.

« Ne t’inquiète pas. Il n’y a rien entre Marie et moi, et rien ne se passera entre elle et moi, même à l’avenir, » répondis-je.

Livia avait jeté un regard empli de doute sur moi. « Vraiment ? Parce que Léon, tu mentais parfois. »

« C’est horrible de dire ça alors même que l’honnêteté est mon seul point positif, » répondis-je.

Anjie avait un peu ri en entendant mon mensonge éhonté. « Cela fait si longtemps que je n’ai pas écouté tes paroles mensongères en buvant du thé. Je suis désolée de te presser comme ça, mais s’il n’y a rien d’autre, nous partirons demain. Léon, y a-t-il quelque chose dont tu dois t’occuper avant de partir ? »

Il n’y avait pas vraiment quelque chose, mais je voulais aller acheter un souvenir.

« Non, mais dans ce cas, voulez-vous faire du tourisme ? Je veux passer chez ma famille à mon retour, donc je veux d’abord acheter des souvenirs, » déclarai-je.

Elles se regardèrent et se firent un signe de tête.

« J’ai compris. Escorte-nous correctement dans ce cas, » déclara Anjie.

« Nous sommes impatientes, Léon, » déclara Livia.

Je m’étais senti très heureux de voir leur sourire à mon égard.

Et puis j’avais décidé de faire en sorte que Marie s’occupe du problème au sein de la République pour le moment.

Mais, le fait de lui laisser les choses en main m’avait rendu — un peu mal à l’aise.

***

Ce soir-là, Léon avait emmené Anjie et Livia faire du tourisme.

Il semblait qu’ils allaient aussi dîner dehors.

Anjie et Livia ne devraient certainement pas vouloir manger le dîner que Marie avait préparé.

Marie pouvait comprendre cela.

Mais elle était inquiète que Léon ne revienne pas au manoir.

« Pourquoi le grand frère ne revient-il pas ? » demanda Marie.

Marie protestait en larmes face à Creare.

« Parce que Livia et Anjie ont dit qu’elles ne voulaient pas rester dans ce manoir, » déclara Creare.

« N’est-ce pas bien si le grand frère revient tout seul ? Je voudrais bien consulter mon grand frère au sujet de nos frais de subsistance ! » déclara Marie.

Les cinq idiots lui avaient enlevé leurs frais de subsistance précédemment donnés.

Elle ne savait pas quelle part de cet argent pouvait être restituée.

Si elle n’avait pas de chance, ils pourraient devoir passer les vacances d’été sans le sou.

« Je ne connais pas le type d’herbe comestible qu’on peut trouver dans ce pays, » déclara Marie.

Si elle était dans sa ville natale, elle connaissait alors le type d’herbe comestible qui s’y trouvait, donc si elle était seule, elle pouvait tenir le coup.

Mais c’était une autre histoire lorsqu’elle se trouvait au pays d’un pays étranger.

Marie ne savait pas si l’herbe qui poussait ici pouvait être mangée ou non.

« — Marie-chan, as-tu l’intention de manger les plantes qui poussent ici ? Eh bien, si l’on met de côté ce problème, on ne peut pas y remédier, n’est-ce pas ? Penses-tu que ces deux-là voudront rester dans ce manoir alors même qu’il y a Marie-chan et Julian ici? » demanda Creare.

Auparavant, Julian avait été séduit par Marie et avait rompu ses fiançailles avec Angelica.

Anjie détesterait sûrement passer la nuit sous le même toit qu’eux.

« Le grand frère a sa propre maison, n’est-ce pas ? » déclara Marie.

« Le maître dit que cet endroit n’est pas bon parce qu’il n’a pas été nettoyé. C’est pourquoi, aujourd’hui, ils dormiront dans la Licorne et retourneront au royaume dès le matin avec elle, » déclara Creare.

Marie était tombée dans le désespoir.

Parce que même si c’était des vacances d’été à l’étranger — elle ne pourrait pas en profiter.

« Qu’est-ce que je fais maintenannnnnnnttt ! » cria Marie.

Creare s’amusait à observer la situation de Marie, mais elle lui avait finalement dit la vérité.

« Mince, Marie-chan, tu es vraiment stupide. Même le maître est au courant de ta situation, » déclara Creare.

« Vraiment ? » demanda Marie.

« Le maître va quitter la République pour un certain temps, il a donc laissé un message à Marie-chan pour qu’elle s’occupe de tout ce qui se passe pendant son absence, » déclara Creare.

« Eh, est-ce tout ? Stupide grand frèrrrrrreee ! » cria Marie.

De l’argent supplémentaire pour les frais de subsistance qu’elle espérait n’avait pas été préparé pour elle.

Creare avait fait quelque chose et, *wham*, quelque chose était tombé sur le sol.

Marie avait immédiatement réagi à ce bruit. « C’est… »

Sur le sol, après être tombé, il y avait un sac rempli de rouleaux d’argent.

« Vois-tu, le maître a pensé que Marie-chan aurait sûrement besoin d’argent pour les frais de subsistance ici, alors il t’a préparé ceci, » déclara Creare.

Marie avait sauté sur le sac d’argent et avait frotté ses joues dessus.

« Je t’aime, Onii-chan ! »

 

 

Creare avait parlé avec exaspération en voyant Marie agir comme ça. « Tu es vraiment honnête avec tes désirs, Marie-chan. Mais, je ne déteste pas cela. Parce que le sang de la vieille humanité est épais en toi ! Je t’aime Marie-chan ! »

Marie ne comprenait pas les réactions des vieilles armes comme Luxon ou Creare face aux anciens humains.

C’est pourquoi elle avait ignoré le discours sur le sang ou l’ADN.

L’important, à l’heure actuelle, c’était le coût de la vie. Marie avait étreint le sac d’argent avec amour.

« Dis au grand frère de tout me laisser ici. De toute façon, même les six grands nobles ont peur contre mon grand frère et ne feront rien, » déclara Marie.

« Je pense qu’il n’est pas bon d’être négligent pour autant. Mais cette fois, je resterai ici et je t’aiderai, » déclara Creare.

« Hein ? Tu restes ici ? » demanda Marie.

« Oui. Après tout, ce sera inquiétant avec seulement Marie-chan et les autres personnes ici. Mais, je suis à l’origine une IA de laboratoire, donc il sera troublant que tu attendes de moi autant d’utilité que Luxon, » déclara Creare.

Creare murmura. « j’espère que le maître reviendra aussi vite que possible. »

Marie avait alors dit. « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter si nous t’avons ici, n’est-ce pas ? ».

Les six grandes maisons de nobles avaient peur de Léon et ne voulaient rien faire — c’est ce que pensait Marie.

Elle était plus inquiète pour Noëlle que pour eux.

« Mais je suis plus inquiète pour Noëlle, » déclara Marie.

« Elle est le personnage principal du deuxième jeu, n’est-ce pas ? Quelque chose s’est-il passé ? » demanda Creare.

« — Elle a le cœur brisé en ce moment. Je n’ai jamais pensé qu’elle tomberait amoureuse de mon grand frère, » déclara Marie.

+++

Partie 2

Le lendemain.

Lelia avait été choquée lorsqu’elle avait vu Noëlle sortir de sa chambre.

Les yeux gonflés par les pleurs et les cheveux abîmés.

Elle avait déjà des cheveux indisciplinés dès le début, mais là, c’était particulièrement horrible.

Noëlle avait touché ses cheveux pour cacher sa gêne.

« Même le lit me semble étrange quand je l’ai utilisé après si longtemps. Le temps est également bon aujourd’hui, je devrais peut-être ranger ma chambre, » déclara Noëlle.

Lelia s’inquiéta de voir Noëlle se forcer à sourire.

« S’est-il passé quelque chose, grande sœur ? » demanda Lelia.

« Ce n’est rien, » répondit Noëlle.

Parce qu’elles étaient sœurs — parce qu’elles étaient jumelles, elle comprenait.

Non, même un étranger serait capable de deviner que quelque chose était arrivé à Noëlle s’il voyait son apparence actuelle.

Lelia avait préparé une boisson pour Noëlle.

« Cela ne me dérange pas vraiment si tu ne veux pas le dire, mais tu te sentirais plus à l’aise si tu en parlais, » déclara Lelia.

Elle lui avait préparé une tasse de café.

Lorsque Lelia l’avait remis à Noëlle, son mouvement s’était arrêté un instant par surprise.

Noëlle cacha le dos de sa main droite.

Elle avait surtout deviné de quoi il s’agissait, rien qu’à partir de là.

Ne me dites pas, le blason de la prêtresse est apparu ? Mais, alors — se pourrait-il que le partenaire de ma grande sœur soit Léon ?

L’ordre était différent, mais maintenant les blasons du gardien et de la prêtresse étaient apparus.

Pour parler en termes de jeu, avec ceci, une des conditions claires avait été remplie.

Mais l’état de Noëlle était étrange.

Lelia était confuse, mais elle s’était assurée de ne pas le montrer.

Noëlle avait caché son visage avec sa main gauche.

« — Lelia, tu connais la légende de notre famille, n’est-ce pas ? Tu sais, l’histoire de la prêtresse et du gardien, » déclara Noëlle.

Lelia avait bu son café en se remémorant la légende.

Je crois qu’il y avait bien ce genre de choses.

Cette légende avait joué un rôle important dans l’histoire d’amour de la suite de ce jeu vidéo otome.

Le gardien était à l’origine un homme choisi par la prêtresse.

En d’autres termes, la personne choisie par la prêtresse serait celle qui pourrait obtenir le rang le plus élevé parmi les blasons que l’arbre sacré conférait au peuple.

C’est pour cette raison qu’il y avait eu ce genre de légende tout au long de l’histoire de ce jeu vidéo otome.

« Celui dont le cœur est lié à la prêtresse et qui éprouve un sentiment fort envers elle, tout comme la prêtresse éprouve un sentiment fort envers lui, sera celui qui sera digne d’être le gardien. — C’était quelque chose comme ça, n’est-ce pas ? C’est aussi ainsi que Kaa-san a choisi Tou-san, » déclara Lelia.

Oui, notre mère avait un fiancé nommé Alberque de la Maison Rault, mais elle a choisi Tou-san qui ne venait pas des six grandes maisons de nobles.

Leur père était un roturier qui n’avait pas de symbole.

Leur mère avait trahi Alberque et avait choisi leur père.

Alberque avait été en colère à cause de cela et il avait détruit la maison Lespinasse pour se venger — c’est ainsi qu’Alberque était dans le jeu.

Lelia s’était également souvenue de ces faits.

Et donc, le personnage principal a nourri son amour envers la cible de conquête dans l’académie et elle a choisi celui qu’elle aimera comme gardien à la fin. Mais, à ce rythme, c’est Léon qui sera choisi.

Si cela se produisait, cela n’apporterait que des ennuis à Lelia.

Elle n’avait jamais pensé que sa grande sœur choisirait Léon parmi tous les autres.

Mais Noëlle avait alors dit. « Tu vois — j’aimais bien Léon. Mais, il semble que ce ne soit qu’un sentiment unilatéral. Il était impossible de continuer à vivre avec lui comme ça, c’est pourquoi je suis revenue. »

Elle avait dit cela en pleurant.

Le regard de Noëlle était dirigé vers le dos de sa main droite.

Elle devait être mentalement faible en ce moment.

Elle avait essayé de cacher qu’elle avait obtenu l’écusson de la prêtresse, mais Lelia avait pu le remarquer tout de suite.

Est-ce que c’est bien ou mal, je ne peux pas le décider...

Elle était heureuse que le gardien et la prêtresse soient tous présents, mais Noëlle se sentait maintenant déprimée.

Elle ne pouvait pas prédire l’évolution à partir d’ici.

« Mais est-ce que la grande sœur s’est-elle confessée à ce type ? Il n’a pas l’air populaire, donc si la grande sœur lui avoue, il a l’air de quelqu’un qui sautera sur l’occasion immédiatement, » déclara Lelia.

Léon ne ressemblait pas à Loïc et aux autres.

De plus, elle n’avait jamais entendu parler d’une rumeur inconstante à son sujet.

C’est pourquoi elle pensait qu’il n’avait pas de fille avec qui il sortait.

Noëlle avait secoué la tête. « Il a une fiancée. — Non, deux en vérité. »

« Deuuuuuxxx !? »

Il était également surprenant d’apprendre qu’il avait une fiancée, de savoir qu’il en avait deux était complètement hors de ses attentes.

« Je, je vois. Ce type est aussi plus ou moins noble après tout, peut-être que quelque chose comme ça n’est pas si rare dans le royaume ? » demanda Lelia.

Lelia l’avait dit que tout en commençant à paniquer alors que peut-être ses propres connaissances étaient erronées.

Attends. Dans le royaume, je pense que c’est la femme qui y occupe une position plus forte, mais est-ce peut-être différent quand ce n’est pas le jeu, mais la réalité ? J’aurais dû le confirmer avec ces gars.

« Eh bien, je comprends maintenant la situation. Et donc, que va faire la grande sœur maintenant ? Il n’est pas bon de continuer à garder ça pour toi pour toujours. Et si la grande sœur essayait plutôt de chercher un nouvel amour ? » demanda Lelia.

Lelia s’était creusé la tête pour choisir qui elle devait présenter à Noëlle, mais Noëlle avait secoué la tête.

« Tout va bien pour l’instant. Une chose comme l’amour — je ne veux plus du tout y penser, » déclara Noëlle.

Lelia pensait que les dommages subis par sa sœur étaient graves, mais pour l’instant, elle avait décidé de consulter d’abord Léon et Marie.

Mais, elle ne pouvait pas non plus laisser Noëlle seule quand elle était comme ça, alors elle l’avait accompagnée toute la journée.

***

Avant de nous rendre au palais, je m’étais d’abord arrêté sur le territoire du baron Baltfault, qui était ma ville natale.

Lorsque mon père m’avait accueilli, il avait saisi mes épaules et m’avait secoué d’avant en arrière.

« Qu’as-tu fait dans un autre pays ? Je pensais que c’était la bonne chose à faire que tu sois fiancé. Non, était-ce un échec ? Quoi qu’il en soit, pourquoi avoir commis un adultère tout à coup, hein ? » déclara mon père.

Il semblerait que le soupçon de tricherie se répande également chez nous.

Ils étaient vraiment méfiants.

« Je ne ferai jamais quelque chose comme de l’adultère. C’est un malentendu. Malentendu ! » répondis-je.

« Vraiment ? » demanda mon père.

Quelqu’un était venu pendant que je parlais avec mon père. C’est ma grande sœur Jenna qui était rentrée chez elle parce que c’était les vacances d’été.

« Léon, où est le souvenir ? » demanda Jenna.

Ma petite sœur Finley l’accompagnait.

Elle avait une petite stature et un corps svelte. Ses cheveux étaient courts et bouclés au bout.

Son regard vers moi devait être dur parce qu’elle avait entendu parler du soupçon d’adultère.

« — Onii-chan est le pire, » déclara Finley.

Pourquoi m’a-t-on fait ce reproche ? J’avais déjà dit que c’était un malentendu.

J’avais mis cela de côté et j’avais regardé fixement ma grande sœur Jenna.

« Qu-Quoi ? Peut-être t’excites-tu à propos de ta propre grande sœur ? » demanda Jenna avec méchanceté.

Il y avait des choses qui ne pouvaient pas être dites, même en plaisantant.

Il n’y avait aucune chance que je sois excité par ma grande sœur de sang.

La raison pour laquelle je regardais Jenna, c’est que je me souvenais d’une personne de la République qui m’avait demandé « Appelle-moi Onee-chan ».

Elle s’appelait Louise.

C’était une personne aimable et fiable.

J’avais détourné mon regard de Jenna.

« Boff. »

Quand j’avais dit cela, le visage de Jenna était devenu rouge et elle s’était plainte de moi.

« Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? Tu as soudain regardé l’autre et tu lui as dit “boff” ! Tu es vraiment un type grossier. Je ne peux pas croire que quelqu’un comme ça puisse commettre un adultère, la République doit être un pays vraiment étrange, » déclara Jenna.

J’avais alors dit à Jenna.

« Oublie cela! As-tu pu trouver un partenaire à l’académie, Onee-sama ? » demandai-je.

Jenna avait tremblé et elle s’était éloignée loin de moi.

Finley avait également suivi derrière Jenna et m’avait tiré la langue « Beeh ~. »

Il s’agissait de Jenna que nous parlions, donc je ne pensais pas qu’elle pourrait trouver quelqu’un.

Il semblerait que j’étais sur la bonne voie.

J’avais vu Jenna afficher un sourire triomphant.

« Je gagne, » déclarai-je.

Le père semblait exaspéré par notre petit échange. « Ne la provoquez pas. Même Jenna doit travailler dur, mais les hommes de l’académie jouent la sécurité en ce moment et elle ne trouve personne là-bas. »

« Jouer la sécurité ? » demandai-je.

« Lors qu’ils décident de se marier, c’est mieux avec une fille qui n’a pas été teintée par le bon sens de l’académie, quelque chose comme ça ? Eh bien, je vais marier Jenna avec une autre maison qui est à notre charge, afin qu’elle puisse quand même se marier, » déclara mon père.

Ce que mon père en parlant d’une famille dépendante de nous, c’était une maison de chevaliers qui était comme notre subordonné.

Quelqu’un qui avait une pairie de chevalier était souvent appelé quasi baron.

Pour que cette maison puisse épouser la fille de leur supérieur — je serais repoussé si c’était moi.

« Tu vas leur offrir Jenna ? Cette maison dépendante sera trop pitoyable en subissant ça, » déclarai-je.

« N’appelle pas ça offrir. J’ai l’intention de la marier après l’avoir bien éduquée, » déclara mon père.

En fin de compte, ce n’était qu’un plan. — D’après ce que j’avais vu tout à l’heure, je ne pouvais déjà que dire que ce sera difficile.

Malgré cela, la situation du mariage dans le royaume changeait aussi progressivement.

J’étais jaloux de mes juniors.

Non, j’avais deux fiancées merveilleuses, je n’avais donc pas besoin de ressentir de la jalousie.

Mon père me l’avait alors demandé. « Plus important encore, tu as été convoqué au palais, n’est-ce pas ? Quel genre de gâchis as-tu fait cette fois-ci ? »

« S’il te plaît, ne parle pas comme si je faisais toujours du désordre chaque fois. Cette fois-ci, je ne faisais que tabasser un fils d’un gros bonnet de la République, » déclarai-je.

« — Parfois, je me sens coupable envers le palais. J’ai presque le désir de dire que je suis désolé que mon fils soit toujours une gêne, » déclara mon père.

Quelle impolitesse!

Celui qui était dérangé, c’était moi au lieu d’eux.

+++

Partie 3

Quand j’étais arrivé au château, Roland m’attendait déjà.

Comme la réunion n’était pas dans la salle d’audience, alors même les actes légèrement informels étaient autorisés.

Autour de nous, il y avait les fonctionnaires du gouvernement et les chevaliers de la garde.

Il y avait aussi Milaine ici, mais Roland avait l’air de vouloir me parler.

Il semblait fatigué. Son teint était mauvais et ses cheveux étaient également légèrement désorganisés.

Apparemment, il était occupé chaque jour par des questions concernant la République et il s’en plaignait. « Tu as l’air vif, morveux, même si je n’ai pas le temps de dormir ici par la faute de quelqu’un. »

« Oui. Je dors toujours profondément tous les jours, » répondis-je.

J’avais fait un sourire rafraîchissant vers Roland qui ne pouvait pas dormir.

Roland avait serré les dents en raison de la frustration.

Je voulais voir ce visage.

Il semblerait que je pourrais aussi très bien dormir aujourd’hui.

« Je suis extrêmement occupé en ce moment à cause de toi. Tu aimes vraiment causer des problèmes, » déclara Roland.

« Un noble d’Alzer s’est battu contre nous. J’ai pensé qu’il serait impoli de ne pas répondre de la sorte, » répliquai-je.

« Entrer en guerre juste à cause d’une simple querelle, c’est vraiment une façon de penser barbare. Tu me déçois, » déclara Roland.

« Merci beaucoup, Votre Majesté ! C’est parce que je veux voir votre majesté faire une telle tête que j’ai aussi fait de mon mieux ! » répliquai-je.

Je n’avais rien ressenti, même s’il était déçu par moi.

En premier lieu, Roland n’avait aucune attente envers moi.

Comme j’avais aussi travaillé dur pour voir le visage frustré de Roland, cette évolution avait été exactement comme je l’attendais.

« Je veux t’envoyer à la potence dès maintenant, » déclara Roland.

« Ma reine ! Sa Majesté a dit de vilaines choses comme ça ! » déclarai-je.

Lorsque j’avais demandé de l’aide à Milaine, Roland m’avait dit. « Petite merde, c’est lâche ! » dans la panique.

Milaine avait averti Roland avec un visage exaspéré. « Nous ne pouvons pas envoyer à la potence celui qui a sauvé Julian. De plus, c’est une bonne chance pour le royaume. Léon-kun — non, Léon-dono doit être récompensé pour ses efforts. »

Il semblait que je recevrais une récompense.

Jusqu’à présent, j’avais été promu sans raison comme récompense, mais à ce moment, j’étais un comte avec un troisième rang inférieur ! J’étais dans une position où je ne pouvais pas monter plus haut.

C’est pourquoi la récompense ne serait plus une promotion, alors je pourrais l’accepter avec joie.

— Pourtant, comment ai-je pu gravir les échelons jusqu’à ce niveau ?

Même moi, j’étais confus par ce fait.

Roland avait détourné son visage de moi.

C’était enfantin de sa part, mais j’étais un adulte, alors je lui pardonnerai.

Milaine avait parlé de la poursuite du plan. « Grâce à Léon-dono, nous avons pu connaître en détail les conditions internes de la République. J’ai déjà entendu dire qu’ils vénéraient l’arbre sacré, mais je n’aurais jamais pensé que cet arbre avait également apporté un si grand bénéfice à la République. »

N’étaient-ils pas trop ignorants des conditions internes de la République ?

Je nourrissais un tel doute, mais je ne le pensais que parce que j’avais des connaissances de ma vie antérieure.

Dans ce monde, la propagation de l’information était étonnamment lente.

Il y avait également un problème de crédibilité de ces informations.

Il y avait aussi beaucoup d’histoires dont on ne pouvait pas déterminer si elles étaient mensongères ou vraiment exactes, ce qui posait un problème de tri des informations qui étaient vraiment exactes.

Mais, pour Milaine qui m’avait fait confiance personnellement, il semblerait qu’elle ait jugé que les informations que j’avais fournies étaient correctes.

Cela m’avait rendu très heureux.

« La Maison Faiviel des six grandes familles de nobles perdant de sa force, je m’inquiète de la façon dont Rachelle va évoluer, » déclara Milaine.

« Voulez-vous parler du Saint-Royaume de Rachelle ? » demandai-je.

Ce pays avait également placé une ambassade auprès de la République, n’est-ce pas ?

Le Saint-Royaume de Rachelle était un pays voisin du Royaume de Hohlfahrt.

Ils s’étaient beaucoup battus entre eux à cause de leur hostilité.

Mais, la famille de Milaine était à l’autre bout du Saint-Royaume de Rachelle. Le Saint-Royaume était placé entre ce pays et son pays.

Le Royaume-Uni de Repard.

C’était un pays qui était un rassemblement de petits pays situés sur un seul continent. Le pays avait été unifié par trois maisons ayant une grande influence même parmi tous les pays qui s’y trouvaient.

La famille de Milaine était le dirigeant du pays qui avait servi de chef de l’alliance du Royaume-Uni.

C’était un pays avec quelques circonstances et un gouvernement gênant.

Après tout, le pays était formé de petits pays qui s’étaient seulement unis parce que, seuls, ils ne pouvaient pas s’opposer au Saint-Royaume de Rachelle s’ils lançaient une invasion.

J’avais été surpris quand le nom de Rachelle est sorti, alors Milaine me l’avait expliqué de manière facile à comprendre.

« C’est parce que Rachelle a un lien avec la Maison Faiviel. Si la Maison Faiviel a perdu son influence, il est possible qu’ils comptent sur Rachelle. Rachelle pourrait aussi s’approcher des six autres grands nobles. »

Ah, donc c’était quelque chose comme ça.

Je l’avais facilement compris.

« Hein ? Alors, de laquelle des six grandes maisons de noble notre pays est-il proche ? »

Je n’avais jamais rien entendu à ce sujet, alors j’avais demandé. Puis Roland avait fait une grimace.

« Il n’y a pas de maison là-bas dont nous soyons particulièrement proches. Non, je dois dire qu’il n’y en a plus maintenant, » déclara Roland.

« — C’est donc la maison Lespinasse, » déclarai-je.

Dans le passé, la République d’Alzer était dirigée par sept grands nobles.

C’était la famille de Noëlle et Lelia, la maison Lespinasse, qui les représentait — mais elle avait été détruite il y a environ dix ans.

C’était l’œuvre de la Maison Rault.

C’était lié à Louise et à Alberque.

Je me sentais un peu déprimé parce que ce n’était pas des gens mauvais selon moi.

« Depuis lors, nous ne nous sommes plus rapprochés d’aucune autre maison et nous avons maintenu les relations entre nos deux pays limitées à l’importation de pierre magique. En y repensant, cela fait dix ans, » Roland avait l’air nostalgique en disant ça.

Milaine semblait vouloir coopérer avec d’autres maisons là-bas en considération de l’avenir. « Dix ans se sont écoulés depuis la destruction de la maison Lespinasse. Nous aussi, nous devons joindre nos mains à celles des autres maisons de la région. »

De ce fait, le Royaume de Hohlfahrt voulait également un lien fort avec Alzer.

Je pourrais comprendre cela.

J’avais essayé d’imaginer avec qui ce pays allait coopérer, mais — je n’en avais aucune idée.

Je n’avais aucun sens politique.

« Ce sera impossible avec la Maison Faiviel, il faudra donc le faire avec les cinq autres maisons, » déclarai-je.

Au mieux, j’avais seulement compris que la Maison Faiviel n’était pas le bon choix.

Mais il semblait que Milaine n’avait pas non plus l’intention de me laisser prendre toutes les décisions concernant cette affaire.

J’étais soulagé parce que je ne me sentirais troublé que si on me laissait faire.

« Nous allons y envoyer fréquemment des diplomates, c’est pourquoi je vous demande, Léon-dono, d’apporter votre soutien sur place. Il semble que les enfants et les jeunes des six grandes familles de nobles fréquentent l’académie, alors s’il y a des informations, n’hésitez pas à nous les communiquer. De plus, nous préparerons une position pour vous afin que vous puissiez agir de manière indépendante au sein de la République. Si quelque chose arrive, nous vous laisserons le soin de décider de ce qu’il faut faire, Léon-dono. »

Cette réunion n’était pas dans un cadre officiel, mais le ton de Milaine était différent de l’habituel.

Elle était en mode travail.

Je m’étais senti un peu déçu.

Mais si c’était la demande de Milaine, alors je ne pouvais pas faire autrement.

J’étais un chevalier et un comte du royaume de Hohlfahrt.

Je ne pouvais qu’obéir.

« Je vous en prie, laissez-moi faire, » déclarai-je.

Quand j’avais dit cela, Roland avait lâché une plainte de son côté. « Toi ! Même si tu as fait une expression vraiment désagréable quand tu es avec moi, pourquoi es-tu si obéissant quand c’est avec Milaine, hein ? »

Quelque chose comme cela était évident.

« Peut-être est-ce dû à la différence dans le comportement habituel de votre majesté ? Il vaudrait mieux que Votre Majesté fasse son travail avec plus de sérieux, » répliquai-je.

Quand j’avais dit cela avec effronterie, les fonctionnaires et les chevaliers autour de moi avaient fait un signe de tête profond.

Il y avait même des gens parmi eux qui me regardaient comme pour me dire. « Dites-lui en plus de notre part ! »

Cela m’avait montré très clairement à quel point ce salaud de Roland se comportait de manière horrible d’habitude.

+++

Chapitre 3 : L’expulsion des cinq idiots !

Partie 1

Cela s’était passé pendant le temps où Léon était rentré chez lui temporairement.

Marie était en colère alors qu’elle se trouvait dans le manoir.

Creare, qui l’observait de près, était terriblement amusée par ce qui se déroulait devant elle. « Ne pas avoir de capacité d’apprentissage est vraiment pitoyable, n’est-ce pas ! »

La respiration de Marie était rugueuse, contrairement à celle de Creare qui indiquait qu’elle gloussait.

Ses épaules se soulevaient de haut en bas. Ses yeux grands ouverts avaient l’air injectés de sang.

Kyle et Cara, qui se tenaient à ses côtés, essayaient de la calmer d’une manière ou d’une autre.

« Maîtresse, ça va aller, je te dis ! Grâce à la moitié de l’argent caché cette fois-ci, nous sommes toujours en sécurité ! » déclara Kyle.

Kyle faisait de son mieux pour consoler Marie, mais il n’y avait aucun résultat visible.

Marie regardait fixement la table.

Le livre de comptes de son ménage avait été utilisé à la place d’une note avec un message qui lui était adressé.

{Nous voulons nous repentir de la faute que nous avons commise la dernière fois. Cette fois, nous allons préparer un cadeau qui rendra Marie heureuse. Nous utilisons un peu de la dépense de subsistance comme budget. J’attends avec impatience de voir ta réaction.}

Une telle absurdité avait été écrite dans le livre.

Des veines emplies de sang étaient apparues sur le front de Marie.

Ses mains étaient si serrées qu’elles émettaient des grincements.

Cara avait parlé à Marie en ayant l’impression qu’elle allait pleurer. « Tout va bien Marie-sama ! Cette fois-ci, nous avons également fait des réserves de nourriture au préalable ! »

Elle voulait dire que même s’ils se retrouvaient sans le sou, ils pourraient rationner et survivre avec cet approvisionnement jusqu’au retour de Léon.

Mais Marie ne pouvait plus supporter cela. « Je — leur ai déjà dit. »

Kyle et Cara détournèrent leur regard de Marie.

Avant ça, les cinq idiots se partagèrent équitablement leurs frais de subsistance et allèrent se balader après ça. Mais naturellement, ils avaient été grondés par Marie à leur retour.

Elle les avait fermement réprimandés.

Et pourtant, même si elle leur avait dit qu’il n’était pas bon d’utiliser leurs frais de subsistance, ces cinq-là ne comprenaient toujours rien.

Marie aussi n’était pas une idiote.

Elle avait secrètement caché la moitié des frais de subsistance supplémentaires qu’elle recevait de Léon.

Bien sûr, elle avait également caché la moitié restante pour que ces cinq personnes ne puissent pas la trouver.

Et pourtant, ces cinq personnes avaient pensé qu’il était stupide de leur part de se balader en laissant Marie seule — et étaient plutôt arrivées à une conclusion complètement erronée.

« Je leur avais tout expliqué en détail. Cet argent, c’est un argent très important pour notre vie ici à Alzer, alors ne l’utilisez pas à votre guise. C’est ce que je leur ai dit ! » déclara Marie.

Quand Marie s’était retournée et avait regardé Kyle et Cara, ils s’étaient tous les deux redressés et avaient répondu.

« La Maîtresse a certainement dit cela ! »

« J’ai aussi entendu dire cela ! »

Ils avaient tous les deux tremblé en voyant le visage d’une Marie enragée.

Creare appréciait cette situation, car elle n’y était pas impliquée.

Il semblait qu’elle voulait savoir ce que Marie ferait après cela.

Et puis, en choisissant le bon ou peut-être le mauvais moment, Julian et les quatre autres idiots étaient revenus.

Ils pouvaient entendre des voix joyeuses provenant de l’entrée.

« Marie aussi s’en réjouira. »

« Mais je pense qu’il devrait y avoir quelque chose de mieux pour Marie. »

Ils avaient entendu la voix de Julian et Jilk, et Marie était sortie de la pièce sans expression.

Kyle et Cara s’étaient regardés une fois avant de secouer leur tête.

Ils avaient ensuite suivi tranquillement Marie.

Quand ils avaient tous atteint l’entrée, Brad avait fait un signe de la main.

« Ah, tout le monde est là. Regardez, c’est notre cadeau pour Marie ! »

Les cinq transportaient beaucoup de bouquets de fleurs.

L’entrée était remplie de l’odeur des fleurs, mais la quantité était trop importante pour que cela ne sente pas trop fort, à en devenir inconfortable.

Si le nombre de bouquets avait été limité à ce que les cinq pouvaient porter avec leurs mains, alors même avec la colère que Marie ressentait en ce moment, elle rougirait et leur pardonnerait à la fin.

Cependant, le montant que les cinq avaient préparé était trop élevé.

Chris donnait des instructions aux ouvriers qui ne cessaient d’apporter des fleurs et de les placer à l’intérieur du manoir. « Placez ce bouquet par ici. Je pense que le vase sera beau s’il est placé ici. »

Ils alignaient des fleurs de toutes sortes.

Avec cette somme, ils auraient pu ouvrir leur propre boutique de fleurs.

Greg se frotta la peau sous le nez avec un air gêné. « Comme prévu, cela devait être fait en fleur quand il s’agit de s’excuser. Lorsque nous avons réfléchi à la fleur qui convenait le mieux à Marie, cela a fini par atteindre cette quantité et ces variétés. »

L’expression de Marie n’était pas revenue, même après avoir entendu cela.

Le néant, c’est ainsi qu’elle s’exprimait en ce moment.

Cara s’était couvert le visage avec ses deux mains. « Pourquoi tout le monde a-t-il dépensé inutilement les frais de subsistance ? »

Les cinq hommes semblaient perplexes face aux critiques de Cara.

Julian avait fait un regard troublé. « Non, nous n’en avons emprunté qu’une petite partie. De plus, il sera immédiatement reconstitué, n’est-ce pas ? »

Le montant des frais de subsistance que Marie avait reçu de Léon était élevé.

Le sens de l’argent de Julian, qui lui avait permis de déclarer qu’un tel montant était peu élevé, n’était pas étrange.

Après tout, Julian et les quatre autres étaient des héritiers de la famille royale et de noblesse de haut rang.

Dès le début, leur sens de l’argent et leur façon de penser étaient différents de ceux de Marie et des autres personnes plus normales.

Beaucoup d’argent pour Marie était comme de la petite monnaie si on la considère du point de vue de ces cinq personnes.

Ils pensaient que cette quantité pourrait être immédiatement reconstituée d’une manière ou d’une autre.

Jilk avait averti Julian. « C’est pourquoi je te l’ai dit, Votre Altesse. Des choses comme des bouquets de fleurs sont trop bon marché. Comme je le pensais, le vase que j’ai pris était un meilleur choix. »

« Tu l’as bien dit, mais ce vase était vraiment de mauvais goût, » déclara Julian.

Il semblerait que les ouvriers avaient fini d’apporter toutes les fleurs et étaient partis. Puis les cinq hommes avaient sérieusement réfléchi devant Marie à ce qui n’allait pas.

Marie — souriait peu à peu. Kyle avait marmonné en voyant ce sourire. « — C’est le même sourire que le comte. »

Par comte, il parlait de Léon.

Marie, qui faisait le même visage souriant que Léon, descendit les escaliers et s’approcha des cinq hommes.

Brad avait regardé le visage de Marie et s’était senti soulagé. « Regardez, Marie est aussi contente du présent ! »

Chris avait également l’air ravi. « Cela vaut la peine pour nous tous de choisir ce présent. »

Greg était également d’accord. « C’est frustrant de ne pouvoir en rassembler que quelques-uns. Eh bien, je suppose que nous pourrons en acheter davantage la prochaine fois que l’argent sera reconstitué. Mais surtout Marie, j’ai faim, alors mangeons. »

Marie avait ouvert la bouche en voyant Greg lui faire un pouce en l’air.

« Je suis désolée, tout le monde. J’avais tort, » Marie s’était excusée auprès de ces cinq personnes.

Mais — .

« Je suis vraiment une idiote. Si vous cinq pouviez être corrigés simplement parce que vous avez été grondés, alors il ne serait pas utile que nous traversions autant d’épreuves jusqu’à présent, » déclara Marie.

— Le sourire avait disparu du visage de Marie.

Marie avait serré sa main droite.

« J’étais naïve. Je dois faire au moins cela pour vous éduquer tous ! » déclara Marie.

Marie avait fait un grand pas et avait frappé la joue d’un Greg surpris si fort qu’il avait été envoyé dans un vol plané.

Greg s’était écrasé contre la porte d’entrée et celle-ci avait été violemment ouverte.

Le corps de Greg avait roulé dehors et il ne s’était pas réveillé. On aurait dit qu’il s’était évanoui.

C’était un exploit impossible pour la capacité physique du petit corps de Marie.

Cependant, ce monde était magique.

Marie, qui avait renforcé son corps grâce au pouvoir magique, pouvait donner un coup de poing pour faire voler un adulte de grande taille.

Jilk s’était empressé d’approcher Marie pour l’arrêter après avoir vu que Greg avait été envoyé dans un vol plané.

« Marie, qu’est-ce que tu as, guheh ! » déclara Jilk.

Marie avait enfoncé son poing sur le beau visage de Jilk pour évacuer sa colère une fois de plus.

« Les gars, en ligne ! Je vous donnerai un coup de poing chacun ! » déclara Marie.

Chris avait essayé de retenir Marie.

« Marie n’est pas dans son état normal ! Tout le monde, attrapez-la — fugoh ! » cria Chris.

Marie avait enfoncé son poing dans l’estomac de Chris et l’avait fait sortir de l’entrée en volant. Puis elle avait regardé Julian et Brad.

Fuu, Fuu, Marie respirait avec force. Elle était vraiment agitée sans montrer aucun signe d’arrêt face aux deux dernier.

Brad avait essayé de la persuader. « Comme je pensais que les fleurs sont trop bon marché. Je comprends. Marie — aujourd’hui, je te présente mes — lfffff !! »

Brad avait souri à Marie et lui montra ses dents blanches et brillantes. Puis elle lui avait donné un coup de poing sur la joue et cela l’avait envoyé voler en tournant en l’air jusqu’à l’extérieur de l’entrée.

Marie s’était lentement approchée de Julian alors que sa bouche restait ouverte, en état de choc.

« Julian. Tu es le seul qui reste, » déclara Marie.

« A-Attends une seconde, Marie ! Qu’avons-nous fait de mal ? Explique-le pour que même nous puissions le comprendre ! » déclara Julian.

Marie avait souri — un sourire effrayant et avait fait craqué ses poings.

« C’est parce que vous ne comprenez pas — que je vous mets tous dehors ! » déclara Marie.

« Nous mettre dehors — fugyah ! » s’écria Julian.

Le poing de Marie avait frappé la mâchoire de Julian et il avait été envoyé à l’extérieur de l’entrée.

Après que les cinq hommes aient été envoyés hors du manoir, Marie se plaça de manière imposante devant la porte.

« C’est une bonne occasion, alors je vais vous tester, » déclara Marie.

Brad avait appuyé sa main sur sa joue avec une expression troublée.

« Non, je ne sais pas avec quoi tu vas nous tester, mais agir soudainement avec violence —, » déclara Brad.

Mais Marie ne lui avait pas du tout prêté l’oreille.

« Ce qui vous manque, c’est la capacité de gagner votre vie, la débrouillardise ! Pendant ce mois de vacances d’été, vous devez tous agir afin de gagner de l’argent ! » déclara Marie.

Jilk avait été troublé par ce que Marie leur avait dit.

« Eu-Euh, Marie ? Même si tu nous dis de gagner de l’argent à l’extérieur — que devons-nous faire ? Y a-t-il un travail à faire pour nous ? » demanda Jilk.

« Cherchez cet emploi par vous-même. Je vais vous le dire tout de suite, je ne le reconnaîtrai pas si vos revenus proviennent d’un travail d’aventurier. Vous devriez apprendre un peu sur la société dans un domaine différent de celui des aventuriers, » déclara Marie.

Les cinq avaient été déconcertés par le fait qu’on leur avait dit de chercher du travail. Marie les avait rejetés.

Les cinq pouvaient gagner de l’argent en étant aventuriers, mais plus ils gagnaient d’argent, plus ils en dépensaient — non, ces gars, ils dépensaient plus d’argent qu’ils n’en gagnaient.

C’était aussi une bonne occasion pour eux d’apprendre la réalité de la société, Marie leur avait donc interdit de gagner de l’argent en tant qu’aventuriers.

« Je me fiche que ce soit un travail à temps partiel ou autre, mais allez gagner de l’argent par vous-même. Il vaut mieux que vous appreniez un peu sur la société. Ah, encore une chose, l’homme que je préfère est un homme possédant beaucoup de ressources. Vous comprenez ce que cela signifie ? Je me demande qui parmi vous cinq gagnera le plus d’argent. J’attends cela avec impatience, » déclara Marie.

Marie préférait un homme possédant beaucoup de ressources.

Les cinq abrutis s’étaient regardés après avoir entendu cela.

Leurs visages étaient l’image même du sérieux. C’était comme s’ils se considéraient comme des ennemis.

Marie avait montré un sourire envoûtant devant les cinq hommes.

« Le délai est d’un mois. Revenez avant la fin des vacances d’été. Ah, c’est vrai. C’est bien même si vous abandonnez au milieu et que vous rentrez chez vous. Mais, si vous m’aimez vraiment — vous serez capable d’accomplir au moins autant de choses correctement, non ? » demanda Marie.

+++

Partie 2

Dans le manoir, après le départ des cinq idiots, Kyle et Cara pouvaient être trouvés en train de réparer la porte.

Cara était inquiète pour les cinq personnes qui avaient été chassées. « Vont-ils vraiment s’en sortir ? »

Marie n’était quand même pas une démone.

Elle avait donné aux cinq personnes un peu d’argent qui pouvait servir pour vivre pendant une semaine.

Mais ces cinq personnes pourraient-elles vraiment gagner de l’argent ?

Cara en doutait.

Ils étaient autrefois de riches nobles de haut rang.

Pour commencer, ils n’avaient jamais rien fait de tel comme un travail à temps partiel. Alors il était difficile de croire qu’ils puissent vivre seuls.

Kyle soupira. « Ils reviendront quand ils auront faim. Plus important encore, c’est ma Maîtresse. Elle a incité ces cinq personnes à se faire concurrence, n’est-ce pas, alors même s’il était préférable que ces cinq personnes travaillent au moins ensemble. »

Cara s’était exprimée pour représenter les sentiments de Marie en réponse au doute de Kyle. « Mais — le fait d’avoir plusieurs hommes se battant pour gagner votre faveur…, je pense que cela fera du bien à n’importe quelle femme. »

Cara avait dit cela avec un visage rougissant. Kyle avait incliné la tête en la voyant comme ça.

« Est-ce vraiment le cas ? Quant à moi, je n’aurai pas à me plaindre si ces cinq-là pouvaient rapidement ouvrir les yeux sur la réalité et revenir vers nous, » déclara Kyle.

Ils avaient terminé la réparation et avaient donc commencé à ranger les outils. Marie était arrivée à ce moment-là.

Son visage avait l’air rafraîchi après avoir été libéré des cinq idiots.

« Il semble que vous ayez terminé la réparation. Alors vous feriez mieux d’arranger votre apparence tout de suite ! Aujourd’hui, nous allons manger tous les trois au restaurant ! » déclara Marie.

Cara avait été choquée d’apprendre qu’ils allaient manger dehors.

Elle s’était inquiétée quant à savoir s’il était normal qu’ils agissent ainsi de manière extravagante.

« Mais Marie-sama, l’argent —, » déclara Cara.

« C’est bien ! Ces cinq-là ne reviendront pas avant un certain temps, alors il nous reste un peu d’argent pour les frais de subsistance ! Oubliez donc ça. Parfois, je dois aussi vous récompenser tous les deux pour votre dur labeur quotidien. Mangez beaucoup aujourd’hui, » déclara Marie.

Kyle s’était réjoui en entendant cela. « Est-ce vraiment d’accord de faire ça ? Je vais commander de la viande, tu sais ? »

Marie avait mis ses mains sur sa taille et avait mis en avant sa poitrine.

« Commandes-en donc. Cela ne me dérange pas, même si tu manges un kilo de viande, » déclara Marie.

Cara avait levé sa main droite juste après ça. « Marie-sama, une question ! »

« Qu’est-ce que cela pourrait être, Cara ? » demanda Marie.

« Le dessert — qu’en est-il ? » demanda Cara.

Marie avait montré un très beau sourire devant les deux autres.

Une goutte de larme avait coulé sur son visage.

Elle semblait vraiment heureuse d’être libérée de ces cinq idiots.

« Mangez beaucoup aujourd’hui. Nous avons également fini de nettoyer le manoir, de sorte que lorsque nous rentrerons chez nous, nous n’aurons plus qu’à prendre un bain et à dormir. Vous deux — nous allons faire la fête aujourd’hui ! » déclara Marie.

Sortir manger à trois — tous les trois avaient réfléchi à la joie que leur inspirait cet événement.

 

***

Pendant ce temps.

Les cinq idiots qui avaient été chassés du manoir s’étaient retrouvés dans un parc public.

Alors que les enfants jouaient dans les environs, les cinq hommes s’affronteraient sérieusement.

Jilk avait été le premier à ouvrir la bouche. « Marie l’a bien dit. Elle aime l’homme le plus débrouillard. »

Cela signifiait que Marie devait décider qui serait le numéro un parmi les cinq.

Chris avait levé ses lunettes avec son index pour corriger leur positionnement tout en regardant son entourage. « Il s’agira donc de savoir qui, parmi nous cinq, peut gagner le plus d’argent. »

Les cinq nobles n’avaient jamais gagné d’argent de façon normale, mais c’était une autre histoire si cela pouvait les faire devenir le numéro un de Marie.

En général, ces cinq individus s’entendaient bien entre eux, mais, comme prévu, s’ils avaient une chance d’être numéro un, ils voulaient la saisir.

Greg avait plié les bras. « Nous ne pourrons pas gagner de l’argent en tant qu’aventuriers, mais je ne vais pas y aller mollo avec vous. Désolé pour vous tous — le numéro un de Marie, cela sera moi. »

Les cinq étaient en pleine ébullition. Ils ne voulaient pas perdre dans ce match.

Ils n’avaient même pas cherché à se plaindre d’avoir été chassés du manoir. L’important, c’était de savoir qui allait devenir le numéro un de Marie.

Ces cinq individus étaient rivaux depuis le moment où ils avaient été chassés du manoir.

Brad s’était fait une pichenette dans les cheveux. « C’est un problème que nous devons régler tôt ou tard. Pardonnez-moi, mais c’est moi que Marie va choisir. »

Même s’ils étaient très proches, ils étaient toujours inquiets de savoir qui, parmi les cinq, serait capable de gagner le cœur de Marie.

C’était une bonne occasion pour eux. Ils avaient décidé de régler cela par ce match.

Julian avait regardé les quatre autres et avait placé sa main sur sa poitrine. « Je vais gagner contre vous tous dans un match équitable et juste ! Et puis, je m’assoirais à côté de Marie. »

Ces cinq individus se regardèrent sérieusement avant de se tourner simultanément le dos les uns aux autres.

Chacun d’eux avait commencé à marcher dans une direction différente.

Jilk avait alors déclaré. « Je serai le gagnant. »

Brad avait également appelé les quatre autres qui partaient. « C’est moi que Marie choisira. »

Greg n’avait pas non plus l’intention de faire marche arrière. « Vous pouvez hurler tant que vous le souhaitez. Le gagnant — ce sera moi ! »

Chris n’avait pas non plus l’intention de perdre. « C’est notre destinée de décider un jour du vainqueur. C’est tout. »

Julian avait été le dernier à parler aux quatre autres. « J’attends avec impatience notre prochaine réunion. »

Les cinq idiots s’étaient séparés.

Les enfants qui les regardaient les avaient vus partir la bouche ouverte.

***

Ce qu’ils avaient fait était agréable et cela avait du style, mais — Julian était troublé.

« Je, je n’ai pas d’argent. »

Il logeait dans un hôtel bon marché. Il comptait son argent sur le dessus du lit. Il n’y avait eu que de petits changements.

« Merde ! Le premier jour, j’ai dépensé trop d’argent en m’enflammant, » déclara Julian.

Il avait commencé à manquer d’argent au troisième jour.

Son montant d’argent avait considérablement diminué. Alors qu’il avait cherché une auberge où il pourrait loger, il s’était retrouvé dans cette auberge bon marché.

« Malgré cela, cet endroit est vraiment terrible. C’est comme une écurie, » déclara Julian.

Julian avait exprimé une impression grossière sur cette auberge bon marché, mais c’était son impression sincère.

Du point de vue d’un ancien prince héritier comme Julian, une auberge bon marché était un endroit sale qu’il ne voulait pas utiliser.

Julian était assis sur le lit, les jambes croisées, et avait plié les bras en pensant profondément.

« Cependant, c’est troublant. Aucun endroit ne m’engage même si je leur ai montré la preuve de mon statut. »

Julian ne s’était pas contenté de jouer pendant ces trois jours.

Il avait bien entendu cherché des offres d’emploi et s’était présenté à des entretiens d’embauche.

Et pourtant, il avait été refusé partout.

« Quel est le problème ? » se demanda-t-il à voix haute.

S’il ne trouvait pas de travail, il ne pourrait même pas rester dans une auberge bon marché comme celle-ci demain.

Julian avait soudainement trébuché dans ses efforts dès le départ.

« Mais, comme moi, tout le monde doit traverser la même difficulté. Je ne pourrai pas me pardonner si je suis le seul à retourner au manoir en disgrâce, » déclara-t-il.

Les quatre autres avaient sûrement connu les mêmes difficultés que lui.

Julian y croyait et attendait beaucoup de demain.

***

Le lendemain.

Julian s’était dirigé vers un restaurant qui recrutait du monde.

Il s’était affiché avec audace devant le gérant du restaurant en difficulté.

« Je viens du royaume de Hohlfahrt. Je m’appelle Julian Rafua Hohlfahrt. En ce moment, j’ai été déshérité, mais j’étais autrefois le prince héritier, » déclara-t-il.

Il avait parlé sans même cacher son passé embarrassant.

C’était parce qu’il pensait prouver sa sincérité.

Se faire déshériter était quelque chose de déshonorant.

Cependant, il ne pouvait pas non plus se résoudre à mentir à quelqu’un qui l’engagerait.

C’est pourquoi il s’était présenté comme ça.

« Je suis venu étudier à l’étranger dans la République d’Alzer. En ce moment, je suis en plein apprentissage de la société. Alors s’il vous plaît, je vous demande de m’engager maintenant ! » déclara Julian.

Julian avait plaidé sérieusement. En réponse, le propriétaire avait secoué la tête. « Je ne peux pas. »

« P-Pourquoi ? Si vous voulez vérifier mon identité, cela ne me dérange pas, même si vous vous renseignez auprès de l’ambassade du royaume de Hohlfahrt. Et si nous y allions ensemble pour demander ? Les diplomates présents me reconnaîtront à coup sûr, » déclara Julian.

Julian pensait que le responsable le suspectait et cela l’avait fait parler de l’ambassade pour prouver son identité.

Le propriétaire avait l’air déconcerté. « Eu-Euh, comme vous pouvez le voir, mon restaurant n’est qu’un restaurant bon marché. »

« Je sais cela. Vous cherchez un travailleur à temps partiel, n’est-ce pas ? C’est pour cela que je viens ici ! » déclara Julian.

Le propriétaire détourna son visage de Julian et leva les paumes de ses mains vers Julian avec prudence.

« C’est pourquoi je dis qu’il est impossible pour un restaurant comme celui-ci d’engager un ancien prince ! » déclara le propriétaire.

« Non, je suis seulement déshérité de ma position de prince héritier, mais même en ce moment, je suis toujours un prince, » déclara Julian.

« Alors il est encore plus impossible pour moi de vous engager ! » déclara le propriétaire.

Le fait de voir le propriétaire du restaurant crier comme ça avait fait réfléchir Julian.

Donc, cet endroit n’est pas non plus bon.

Les épaules de Julian s’étaient affaissées et il avait quitté le restaurant.

+++

Partie 3

La nuit était venue. Julian était assis sur un banc dans un parc public en regardant le ciel nocturne.

« Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? » se demanda Julian à voix haute.

Pas un seul magasin ne l’engagerait parce qu’il parlait honnêtement de lui.

Son estomac lui indiquait qu’il était affamé, mais il ne pouvait pas manger parce qu’il n’avait que de la petite monnaie dans sa main.

« — je n’aurais jamais pensé qu’il serait si difficile de gagner de l’argent, »

En y repensant, il avait dépensé trop d’argent le premier jour.

S’il avait économisé la moitié de l’argent à ce moment-là, il n’aurait pas eu de problème pour acheter le dîner et serait resté à l’auberge en ce moment.

Julian se mit à réfléchir.

« Est-ce que tout le monde va bien ? » se demanda-t-il à voix haute.

Il traversait cette période difficile, donc les quatre autres avaient sûrement aussi traversé une période difficile. En pensant cela, il s’était levé.

Il s’était inquiété pour les quatre autres nobles.

« Je suppose que je vais voir comment ils s’en sortent, » déclara Julian.

Il s’était mis à marcher afin de se promener un peu dans la ville et aussi calmer ses ressentiments.

En outre, il devait également chercher un endroit où il semblait pouvoir rester.

Peut-être devrait-il simplement retourner au manoir ?

Avec les quatre autres, il demandera pardon à Marie pour qu’elle leur pardonne.

Il commençait à penser cela.

Après avoir marché un moment, il était arrivé devant un restaurant animé.

L’arôme doux et épicé de la sauce avait stimulé son appétit. Son estomac pleurait, alors il avait essayé de regarder à l’intérieur.

Mais Julian s’était immédiatement caché.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Il y avait Greg à l’intérieur du restaurant.

Il ne travaillait pas à l’intérieur comme employé de restaurant, mais il était là en tant que client.

Julian s’était placé près de l’entrée du restaurant où il pouvait entendre la conversation de Greg avec d’autres personnes.

« Oh, nouveau venu ! Mange en plus ! La viande de poulet est savoureuse. »

« Écoute-moi bien Greg. C’est l’œuf. L’œuf cru est la meilleure chose possible. »

« Idiot ! Le meilleur, ce sont les protéines ! »

Greg était entouré d’hommes à l’allure rugueux. Il avait l’air de s’amuser.

Julian ne savait pas quel genre de travail Greg avait trouvé, mais il semblait bien s’en sortir.

Julian pensa, Greg, tu gagnes donc de l’argent. Je vais aussi essayer de travailler un peu plus dur.

Greg faisait également de son mieux.

Julian s’était ressaisi et avait décidé de faire de son mieux un peu plus longtemps. Il avait recommencé à se promener dans la ville et était tombé sur Jilk qui portait un costume tout neuf.

Il portait une valise en cuir.

« Est-ce Jilk ? » murmura Julian.

Jilk parlait avec quelqu’un.

Ils se serrèrent la main et se souriaient.

Et quand ils avaient fini de se serrer la main, Jilk avait aussi remarqué Julian.

« N’est-ce pas Votre Altesse ? » demanda Jilk.

« Oui, oui, tu as l’air de bien te porter, » répondit Julian.

Plusieurs jours seulement s’étaient écoulés, mais Jilk avait acheté de nouveaux vêtements.

« L’apparence est importante après tout. Plus important encore, votre Altesse se porte-t-elle bien ? Après tout, je n’ai pas non plus l’intention de perdre, » déclara Jilk.

Julian avait eu honte de penser à retourner au manoir un peu avant ça.

C’est pour cela qu’il avait pris une allure grandiose. « Bien sûr. Je vais être le numéro un, » déclara Julian.

« Comme attendu de Votre Altesse ! Je ne perdrai pas non plus, » déclara Jilk.

« Plus important encore, pourquoi t’habilles-tu ainsi ? » demanda Julian.

Julian était curieux du costume de Jilk, mais Jilk lui-même n’avait pas trouvé de problème avec son apparence.

« Ah, je l’ai acheté dès mon premier jour. J’achèterai quelque chose de plus cher plus tard, mais je supporterai cela pour l’instant, » déclara Jilk.

« Au premier jour ? » demanda Julian.

Il semblerait que Jilk ait acheté un costume avec l’argent que Marie leur avait donné.

« Cependant, je suis désolé, mais je suis pressé, alors veux-tu m’excuser pour l’instant. Je dois encore assister à une autre discussion d’affaires, » déclara Jilk.

« Discussion d’affaires ? » demanda Julian.

Jilk était parti à un rythme rapide. Il avait l’air occupé.

Julian avait été stupéfait.

Il n’avait jamais pensé que son frère adoptif et son meilleur ami, qui était avec lui depuis le plus longtemps, connaîtrait un tel succès alors que lui-même se débattait.

Les épaules de Julian s’étaient affaissées.

Qu’est-ce que je fais de faux ?

Avec une démarche instable et une telle question dans son esprit, il avait pensé à se rendre dans un endroit peu fréquenté. Ensuite, beaucoup de gens étaient sortis d’un bâtiment voisin.

Il semblait que le bâtiment était un théâtre où des artistes se produisaient.

C’était un petit bâtiment, mais il était rempli de nombreux clients.

Tout le monde souriait.

« Y a-t-il quelque chose ? Tsu ! »

Les yeux de Julian s’étaient ouverts en grand quand il avait vu l’affiche.

Sur le grand panneau, les mots [Le spectacle de magie de l’extraordinaire magicien de génie (lol) Brad-kyun] étaient écrits.

Les clients avaient tous parlé.

« Brad-sama est également magnifique aujourd’hui. »

« Je reviendrai demain ! »

« Moi aussi ~. »

Il n’y avait pas que les femmes, même les hommes avaient l’air ravis.

« Ce Brad, il a vraiment un talent d’interprète, non ? »

Julian ne pouvait pas croire que Brad affichait une telle performance en tant que célébrité.

Il voulait croire que ce n’était qu’une erreur, mais il avait remarqué qu’il enviait le succès de son ami et il avait secoué la tête pour se débarrasser de cette pensée.

Je suis vraiment pathétique.

Il avait repensé sa façon de penser pour reconnaître l’effort de son ami. Et puis il avait décidé de chercher un endroit pour dormir aujourd’hui.

Puis — il avait rencontré Chris.

« Hm ? Est-ce toi, Votre Altesse ? » demanda Chris.

« Chris ? » demanda Julian.

Chris était habillé de la même façon que lorsqu’ils avaient quitté le manoir, mais ses bras tenaient un sac. Il semblait qu’il revenait tout juste de faire ses courses.

« Reviens-tu de tes courses ? » demanda Julian.

« Oui. En ce moment, je fais des petits boulots dans un établissement. Mais je t’en prie, regarde-moi bien. Bientôt, je pourrai gagner encore plus d’argent, » déclara Chris.

C’est là que Julian l’avait remarqué.

Se pourrait-il que je sois le seul — qui ne travaille pas ?

Chris parlait à Julian avec un sourire, mais ses mots n’entraient pas du tout dans l’oreille de Julian.

Et puis Chris avait posé cette question. « Au fait, où Votre Altesse travaille-t-elle en ce moment ? Je travaille dans un établissement de bains proche — . »

Julian était parti de là.

Non, il s’enfuyait.

« JE SUIS LE SEUL QUI NE TRAVAILLE PAS ! » cria Julian.

Chris l’avait appelé par surprise. « V-VOTRE ALTESSE ! QU’EST-CE QUI NE VA PAS ? »

« UWAaaaAaaaaAa !! »

Il avait eu terriblement honte de penser que les quatre se battaient sûrement aussi comme lui dans des difficultés, et qu’il voulait les retrouver pour qu’ils puissent retourner ensemble au manoir.

 

***

Julian était arrivé au bord d’une rivière. Il s’était assis sous le pont.

Il observa le débit de la rivière dans un état d’étourdissement.

« Même si tout le monde travaille dur, je suis le seul qui ne trouve pas de travail, » murmura Julian.

Ces quatre personnes avaient immédiatement pu trouver un emploi.

Il avait eu l’impression que Jilk et Brad gagnaient beaucoup d’argent.

Il ne savait rien de Greg et Chris, même si ceux-ci devaient gagner plus que Julian, qui était au chômage.

Parmi les cinq, il était le plus — désespéré.

Julian s’en était rendu compte et avait eu l’air abasourdi.

« Si je reviens seul comme ça, alors même Marie sera dégoûtée par moi, » déclara Julian.

Il était devenu triste quand il l’avait dit à haute voix.

Puis — *clop clop* il y avait eu un bruit.

Il semblait que quelqu’un arrivait dans les environs.

Lorsqu’il avait levé le visage, il y avait trouvé un homme d’une cinquantaine d’années.

« Gamin, tu as l’air apathique là. »

« — O-oui, » répondit Julian.

Lorsqu’il avait répondu, son estomac s’était mis à grogner en même temps. Il était devenu honteux.

Il avait déplacé son regard vers le bas. L’homme avait ouvert la bouche et avait ri avec force.

« Si tu as faim, c’est le bon moment. Veux-tu manger à mon stand ? » demanda l’homme.

Il semblait que l’homme tirait son stand de nourriture.

Les mots « Brochette de viande » avaient été écrits en langue d’Alzer. Julian avait avalé la salive qui s’accumulait rapidement dans sa bouche.

« Désolé, mais je n’ai pas beaucoup d’argent en ce moment, » déclara Julian.

« Combien en as-tu ? » demanda l’homme.

Quand il lui avait montré son argent, l’homme avait complimenté Julian.

« Tu peux manger trois brochettes chez moi avec cette quantité. Je t’en donnerai un peu plus aussi, alors viens, » déclara l’homme.

L’homme venait à peine de se lever. Il n’avait pas encore obtenu de clients.

L’homme avait fait griller plusieurs bâtonnets de viande en brochette. Les yeux de Julian s’étaient éclairés en voyant cela.

« Gamin, aimes-tu les brochettes de viande ? » demanda le vieil homme.

« Oui ! »

Julian avait mangé la brochette de viande grillée sans dire un mot jusqu’à ce qu’il les ait toutes terminées.

Peut-être parce qu’il avait faim, car cette brochette de viande avait un goût plus délicieux que tout ce qu’il avait mangé jusqu’à présent.

« C’est délicieux. »

Julian avait murmuré cela. L’homme — le propriétaire du stand — s’était renseigné sur la situation de Julian.

« Ton visage est vraiment sombre. Quelque chose s’est-il passé ? » demanda-t-il.

Julian était troublé quand on lui avait demandé cela, mais comme le vieil homme l’avait bien traité, alors il lui avait honnêtement raconté sa situation.

Cependant, il n’avait parlé au vieil homme que de la partie où il devait vivre seul tout en travaillant pendant un mois.

« J’ai été chassé du mano — de la maison. On m’a dit d’aller travailler pendant un mois, » expliqua Julian.

« Après tout, tu ressembles à un jeune maître issu d’une famille aisée. Il est également bon d’apprendre à connaître la société, » déclara le vendeur.

« Mais, aucun endroit ne veut m’engager. Toutes mes connaissances ont trouvé un emploi, j’ai l’impression d’être le seul laissé pour compte, » déclara Julian.

Le propriétaire du stand avait réfléchi un moment quand il avait vu un Julian déprimé.

« Alors, est-ce juste pour un mois ? » demanda le vendeur.

 

***

Le lendemain.

« Bienvenue ! »

Il s’agissait de Julian, portant un tablier et un bandeau torsadé sur la tête, qui avait salué avec tant d’énergie.

 

 

Les clients qui venaient au stand avaient ri vers le vieil homme du stand — le patron du stand.

« Tu as engagé un gars vraiment énergique, hein. »

« Vas-tu bientôt prendre ta retraite, patron ? »

« Après tout, tu es déjà vieux. »

Le patron avait fait griller les brochettes de viande devant les clients grossiers tout en leur répondant.

« Idiots ! Je vais travailler jusqu’à ma mort ! Je ne m’occupe de ce garçon que pendant un mois parce qu’il a eu des ennuis. Oh, Julian, tu aides aussi ici. »

« Oui, patron ! »

Julian avait fini par travailler au stand comme aide du propriétaire.

+++

Chapitre 4 : La maison Barrière des Six Grands Nobles

Partie 1

La Maison Barrière — l’un des six grandes familles de nobles de la République d’Alzer.

C’était la maison de Loïc. C’était une maison possédant une force exceptionnelle, même parmi les six grandes maisons de nobles.

C’est pourquoi ils n’étaient pas satisfaits de la situation actuelle.

Le chef de la maison Bellange Leta Barriere possédait un corps solide.

Il était musclé avec des bras épais.

Son visage et son menton étaient également épais.

En un coup d’œil, il donnait l’impression d’être une personne corpulente.

À l’heure actuelle, il était irrité par la faiblesse de la politique étrangère d’Albergue envers le royaume.

« Cet Albergue, ne comprend-il pas qu’il sera désavantageux pour Alzer dans la future diplomatie s’il se comporte modestement comme cela ? »

Un comte du royaume de Hohlfahrt avait frappé unilatéralement la Maison Faiviel.

En surface, cela avait été désigné comme étant une discorde interne de la République, mais Bellange qui connaissait la vérité ne pouvait pas rester calme.

La Maison Faiviel avait été classée comme faible parmi les six grandes maisons de nobles — ils étaient les plus faibles.

Cela l’avait irrité qu’il y ait un chevalier du royaume qui ait agi avec prétention juste parce qu’il avait gagné contre un adversaire de ce niveau.

Mais si on lui demandait s’il allait se venger de la Maison Faiviel, sa réponse serait « non ».

Bellange lui-même avait compris qu’il ne s’en tirerait pas indemne s’il combattait Léon.

C’est exactement pour cela qu’il ne pouvait pas pardonner l’attitude d’Albergue.

« Les cinq maisons devraient se rassembler pour s’occuper de lui. Et pourtant, ce type a décidé tout seul, » déclara Bellange.

Pour Bellange, l’Albergue était — un ennemi plutôt qu’un rival.

Ils étaient de l’une six grandes familles de nobles, mais la force de leurs maisons était pratiquement égale.

Et pourtant, après la destruction de la maison Lespinasse qui faisait office de président, c’est la maison Rault qui avait fait office de président par intérim.

Il ne pouvait pas pardonner que la Maison Barriere ait été placée sous la Maison Rault.

« N’y a-t-il aucune chance de retirer à l’Albergue son poste de président ? » demanda-t-il.

Un subordonné était venu avec un rapport alors que Bellange y réfléchissait.

« Seigneur Bellange — e-excusez-moi. »

Bellange fixa du regard son subordonné qui hésitait à faire son rapport. « Donne-moi maintenant le rapport. Que fait Loïc ? »

Récemment, Loïc, son fils et l’héritier de la maison Barriere, se comportait bizarrement.

Il avait entendu dire que Loïc devenait obsédé par une fille du peuple. Il avait également provoqué des actions problématiques qui s’étaient démarquées, et il avait donc demandé à son subordonné d’enquêter.

« — Les rumeurs sont pour la plupart vraies. Il traque une fille et de mauvaises rumeurs circulent même dans l’académie, » déclara le subordonné.

« Comment celui qui succédera à la Maison Barriere a-t-il pu agir de façon aussi scandaleuse ? » demanda Bellange.

Il pensait qu’il devrait peut-être ramener Loïc au manoir et le réprimandait sévèrement.

« Mais la fille qu’il vise pèse sur mon esprit, » déclara le subordonné.

« Aah ? » s’exclama Bellange

Bellange tenait un cigare dans sa bouche. Il avait écouté son subordonné avant d’allumer le cigare.

« Il s’agit des sœurs Beltre, elles sont jumelles. La petite sœur a une relation amoureuse avec Émile de la Maison Pleven, » continua le subordonné.

« — C’est troublant, » déclara Bellange.

Un jeune noble de l’une des six grandes familles de nobles était aux côtés de la fille que son fils gênait.

Il serait difficile de faire taire cette affaire. Bellange n’envisageait pas cette question à la légère comme cela.

« J’ai également enquêté sur ces sœurs, mais, et ces sœurs Beltre — il est fort possible qu’elles soient liées à la maison Lespinasse, » déclara le subordonné.

Bellange avait fait tomber le cigare hors de sa bouche.

Il s’était levé de sa chaise.

« La maison Lespinasse, tu dis ? Y a-t-il des survivants de là-bas ? Non, plus important encore, tu as dit que ce sont des sœurs jumelles — ne me dis pas, » déclara Bellange.

Au fond de l’esprit de Bellange, les jeunes images des candidates à la succession de la maison Lespinasse — les candidates prêtresses Noëlle et Lelia — étaient apparues.

L’expression de Bellange avait alors changé.

« Albergue les a-t-il manqués ? Non, il n’y a aucune chance que ce type le fasse — y a-t-il une raison derrière tout ça ? » demanda Bellange.

Son subordonné avait été troublé. « Seigneur Bellange, qu’en est-il de l’affaire du Seigneur Loïc ? »

Bellange avait décidé d’appeler Loïc afin de s’informer en détail sur ce sujet. « Amène Loïc ici ! »

 

***

Noëlle qui avait quitté le manoir de Marie était revenue à sa vie dans son appartement comme avant.

Lelia sortait depuis le matin, alors Noëlle était seule.

Noëlle avait décidé d’aller faire des courses afin de préparer le dîner d’aujourd’hui.

« Que dois-je faire aujourd’hui ? Léon aime la viande et le poisson, mais — tsu !? » s’écria Noëlle.

Noëlle aidait également à la cuisine du manoir de Marie. Elle avait pris l’habitude de penser à la nourriture qui rendrait Léon heureux depuis ce moment-là.

Cela lui avait étrangement donné l’impression d’avoir le cœur serré.

Noëlle sourit de tout son cœur. « Je ne suis vraiment pas bonne ~. J’ai besoin d’oublier rapidement un amour qui est déjà terminé et de passer à un nouvel amour. »

Noëlle avait regardé le calendrier.

Lelia marquait la date aujourd’hui.

« Il semble que Lelia ait un plan aujourd’hui et qu’elle ne reviendra pas ce soir, » murmura Noëlle.

Elle ne savait pas quel genre de plan Lelia avait, mais elle se préparait minutieusement ce matin.

Émile était venu la chercher dans sa voiture, elle devait donc aller à un rendez-vous.

« Lelia est vraiment douée pour gérer les choses depuis longtemps. — Bien que je sois lente à cet égard depuis toujours, » murmura Noëlle.

Elles étaient jumelles, mais Lelia avait été meilleure dans sa façon de gérer les choses et elle était très appréciée par son entourage depuis le passé.

Ses parents avaient également mis leurs attentes sur Lelia.

« Même si je dois être fiable en tant que grande sœur, » murmura Noëlle.

Noëlle était allée faire des courses parce qu’elle se sentait déprimée même en restant dans sa chambre.

Une voix l’avait appelée alors qu’elle fermait la porte à clé.

« Yo, Noëlle. »

Elle avait entendu une voix rafraîchissante, alors elle s’était retournée en hâte et avait trouvé Loïc debout là.

Sa main droite tenait un collier.

Noëlle avait été terrifiée par cela.

Lorsque Noëlle s’était déplacée pour s’échapper dans sa chambre, Loïc avait violemment claqué sa main sur la porte.

*Bam !* il avait fait un bruit fort.

« Ne fuis pas, » ordonna Loïc.

Les yeux jaunes de Loïc la regardaient avec une lumière étrange.

Noëlle avait fait preuve d’une attitude confiante. « Vous — c’est inutile même si vous faites quelque chose comme ça. Je ne sortirai pas avec vous. De plus, il est impossible qu’un héritier d’une grande maison noble puisse sortir avec une roturière comme moi. »

Loïc avait souri face à ces mots.

Il avait touché la joue de Noëlle avec sa main gauche.

« Mon autorité n’aura aucun problème à résoudre ça. Même si je me lance dans un mariage politique, ma numéro une sera toi. Noëlle, tu vas devenir ma femme —, » déclara Loïc.

Noëlle n’en pouvait plus et elle avait giflé Loïc.

Mais, à ce moment-là — le bandage qui cachait le dos de la main de Noëlle s’était détaché.

Elle avait vu les yeux de Loïc s’ouvrir en grand.

Bon sang !?

Noëlle qui l’avait remarqué avait immédiatement caché sa main droite avec sa main gauche. Puis elle avait repoussé Loïc avant de s’enfuir de là.

Loïc avait appelé Noëlle depuis derrière elle. « A-Attends ! Noëlle, ce truc sur ta main ! »

Noëlle avait senti son cœur battre si fort à cause de la peur dans sa poitrine.

Elle devait s’enfuir rapidement et c’est ce qu’elle avait fait.

Mais, Loïc avait utilisé son excellente capacité physique pour courir après Noëlle. Il avait saisi son bras et l’avait tordu.

« Noëlle, montre-moi ! Ta main —, » ordonna Loïc.

« L-Laissez-moipartir ! » cria Noëlle.

Loïc avait immobilisé avec force une Noëlle en difficulté et avait ensuite laissé échapper un sourire étrange.

Noëlle avait paniqué parce qu’elle avait été découverte.

C’est mauvais. Si je montre mes armoiries à ce type, je vais encore causer des ennuis à Léon — pensa-t-elle.

Si l’on apprenait qu’elle avait le blason de la prêtresse, la République donnerait tout pour obtenir le jeune arbre sacré afin de compléter l’ensemble.

Noëlle pensait qu’elle causerait des problèmes à Léon si cela arrivait.

Mais Loïc était fort et elle ne pouvait pas s’échapper.

« Noëlle, montre-moi cet écusson ! Je connais cet écusson. Je le sais. Je me souviens avoir vu ce symbole quelque part, » déclara Loïc.

Noëlle était devenue terrifiée en voyant le sourire fou de Loïc.

Quand Noëlle avait fermé les yeux, elle avait entendu une voix. « ESPÈCE DE SALAUD ! »

Quand elle avait ouvert les yeux, elle avait vu Marie courir et donner un coup de pied bondissant à Loïc. Cela l’avait envoyé voler au loin.

Marie avait envoyé voler un homme comme Loïc avec son petit corps.

Quand elle avait atterri au sol, elle avait pris une posture de combat.

« Que diable faites-vous quand le soleil est haut dans le ciel comme ça, salaud ! Si vous touchez à cette fille, j’inciterai Léon à transformer votre territoire en une mer de feu ! » cria Marie.

Marie mentionna le nom de Léon, mais Loïc n’avait souri que légèrement.

Il n’avait pas du tout écouté la menace de Marie.

« Noëlle, comme je pensais, toi et moi sommes liés par le destin, » déclara Loïc.

La main gauche de Noëlle était appuyée sur le dos de sa main droite.

Elle avait été découverte par Loïc.

Et maintenant. Il a découvert que nous sommes des survivants de la maison Lespinasse.

Loïc se leva et fixa Marie du regard. « Bouge, femme. C’est entre Noëlle et moi. »

Les sourcils de Marie tremblaient.

Elle était vraiment en colère.

« Ne vous emportez pas, espèce de pervers qui la harcèle. Ne voyez-vous pas que cette fille déteste ce que vous faites ? Je vous rendrai sans protection, tout comme Pierre, » déclara Marie.

Lorsque Loïc n’avait pas pu garder sa patience et avait fait briller le dos de sa main, Noëlle s’était avancée pour protéger Marie.

« Marie-chan, non ! Loïc est vraiment fort ! » déclara Noëlle.

Mais Marie n’avait pas reculé.

« Je le sais ! Mais s’il t’arrive quelque chose ici, je me ferai gronder par le grand frère ! » répondit Marie.

Pendant un moment, Noëlle s’était demandé qui était ce grand frère dont Marie avait parlé, mais elle n’avait pas eu le temps d’y réfléchir.

Lorsque Loïc s’apprêtait à utiliser sa magie, plusieurs voitures s’étaient arrêtées près d’eux.

Des hommes étaient descendus des voitures et avaient maintenu Loïc à terre en toute hâte.

Noëlle et Marie regardaient cela avec un regard ébahi.

Loïc protestait. « Laissez-moi partir ! Manant, comment osez-vous me faire une chose pareille ! »

« Jeune maître Loïc, Sire Bellange vous appelle. Veuillez nous suivre en silence ! »

Loïc s’était arrêté et il avait cessé de parler quand le nom de son père avait été mentionné.

« Père m’a appelé ? » demanda Loïc.

« O-Oui ! Il vous demande de retourner immédiatement au manoir. »

Ils devaient être les serviteurs de la Maison Barriere.

Ils n’avaient cessé d’envoyer des regards vers Noëlle.

Loïc avait un peu réfléchi avant de monter dans une voiture.

Il avait souri à Noëlle en entrant dans la voiture. « Noëlle, attends un peu. Je viendrai certainement te chercher. »

Après le départ de Loïc et de ses hommes, Marie leur cria dessus. « Ne revenez plus jamais, espèce d’idiot ! »

Noëlle avait perdu toute force et elle était tombée à genoux.

Elle tremblait alors que son visage était pâle.

Marie l’avait appelée pour lui faire part de son état. « Noëlle, reprends-toi ! Bref, viens chez moi. Je te protégerai quoiqu’il arrive. »

Noëlle avait ainsi été évacuée vers le manoir de Marie.

+++

Partie 2

Dans le manoir de la maison Barriere.

Loïc qui avait été ramené ici s’était assis sur le canapé en souriant.

Bellange, qui était assis sur le canapé du côté opposé, se mettait de plus en plus en colère devant Loïc.

« Aurais-je dû te rappeler qu’aujourd’hui est un jour important ? » demanda Bellange.

« Oui, je sais. Il y aura une annonce sur les fiançailles entre la Maison Rault et la Maison Druille, n’est-ce pas ? » demanda Loïc.

Bellange gronda Loïc. « À quoi penses-tu en ce jour important ? Tu devrais savoir quel genre d’outil ce collier que tu as sorti ! Cela deviendra un gros problème si tu causes du désordre ! »

Le collier qui avait été placé sur la table était un objet spécial.

Une chaîne était attachée au collier pour que la personne qui le portait ne puisse pas s’enfuir.

Il y avait un bracelet au bout de la chaîne. C’était à son propriétaire de la porter.

« Père, voici la bague de fiançailles pour Noëlle et moi, » déclara Loïc.

« Ce collier ressemble-t-il à une bague ? Es-tu stupide ? Une partie de l’arbre sacré y est intégrée. Une fois qu’il est porté, le porteur ne pourra plus l’enlever. Oublie ça, dis-moi plutôt, sais-tu ce que cette fille a vécu ? » demanda Bellange.

Bellange avait ignoré les absurdités de Loïc concernant la bague de fiançailles et tout le reste et avait parlé de Noëlle.

« Son parcours ? » demanda Loïc.

« Ne le savais-tu pas ? Cette fille, c’est une survivante de la maison Lespinasse. Tu ne l’as jamais rencontrée à l’époque, mais, tu dois savoir qu’il y avait des sœurs jumelles dans la maison Lespinasse, n’est-ce pas ? » demanda Bellange.

Loïc se souvient avoir entendu cela de quelque part.

« Je ne pensais pas que la Maison Rault les laisserait s’échapper, mais c’est comme ça. C’est pourquoi…, » déclara Bellange.

Bellange était irrité.

« Tu es un fils stupide. Si tu avais une relation amoureuse avec l’une d’elles, je pourrais l’inviter paisiblement ici et faire revivre la maison Lespinasse. Et pourtant, tu lui fais plutôt peur — que diable fais-tu ! » cria Bellange.

Si c’était le cas, Bellange prévoyait de mettre en sécurité Noëlle même s’il devait être légèrement violent.

Loïc qui était calme en ce moment après avoir réfléchi à l’écusson de Noëlle. Je suppose que la fierté de mon père ne peut pas accepter que Sire Albergue reste à la présidence par intérim.

Bellange devait envisager de faire usage de Noëlle et d’obtenir le siège de président intérimaire.

Il pourrait peut-être placer Noëlle en tant que prêtresse et devenir son mécène afin d’utiliser son influence.

Bellange déclara. « Cela peut être utile pour faire tomber Albergue. Je l’amène immédiatement ici, mais n’ose pas poser la main sur elle. »

Loïc était juste un peu curieux du choix des mots de Bellange. Le père ne va-t-il pas l’élever en tant que prêtresse ? Mais, pour l’instant, cela n’a pas d’importance.

Cela n’avait aucun rapport avec ce qu’il allait dire après cela.

Après tout, il y avait un écusson de prêtresse sur la main de Noëlle.

« Père, je serai troublé si tu fais cela. Noëlle et moi devrions nous marier, » déclara Loïc.

« — Ne me déçois pas plus que cela. Toi et cette fille, vous ne vous marierez jamais, » déclara Bellange.

Bellange avait dit qu’il ne le permettrait absolument pas, mais ensuite Loïc lui avait parlé de l’écusson.

« C’est pour le bien de notre maison. Après tout, l’écusson de la prêtresse s’est manifesté sur Noëlle, » déclara Loïc.

Bellange s’était mis debout quand il avait entendu cela. « Impossible ! »

Son visage ne croyait pas à ce qu’il venait d’entendre.

Loïc s’amusait dans son cœur. Noëlle, tu ne pourras pas me fuir.

 

***

Dans un lieu de fête.

Des personnes liées aux six grands nobles s’y réunissaient.

Lelia, vêtue d’une robe, y participait avec Émile.

« Il est étrange que les six grands nobles soient tous présents ici alors qu’il s’agit d’une annonce de fiançailles. Ce sont des rivaux politiques, n’est-ce pas ? » demanda Lelia.

Émile avait souri ironiquement à l’impression de Lelia. « Oui. Mais, ennemi et allié peuvent changer d’un seul coup de chapeau selon les époques. De plus, nous sommes tous des familles reconnues par l’arbre sacré, donc nous devons nous entendre quand nous pouvons nous entendre. »

« Hm ~ m » Lelia n’était pas vraiment intéressée.

Elle était plus curieuse au sujet de l’une des cibles de conquête. J’ai échoué. Loïc est un jaloux, il est revenu à l’assaut et il a empêché la grande sœur de se rapprocher des autres cibles de conquête.

Loïc était très jaloux dans ce jeu vidéo otome.

C’est pourquoi il se mettait en colère si le personnage principal se comportait de manière trop affable envers tout le monde et provoquait une mauvaise fin.

C’est pourquoi Noëlle n’avait pas pu hisser un drapeau avec le brocon Hughes.

Dans le lieu de fête, Louise était habillée avec Hughes qui se tenait à côté d’elle avec un regard légèrement ébouriffé.

Il était blond comme son frère Fernand, mais ses cheveux étaient plus longs.

C’était un beau garçon aux yeux verts et à l’air endormi.

Il ressemblait un peu à un délinquant, mais cela lui donnait un charme bien à lui.

C’est un brocon, mais je devrais peut-être essayer plus sérieusement avec lui plutôt qu’avec Loïc. — Mais il est trop tard maintenant.

Hughes allait se fiancer avec Louise si son drapeau n’avait pas été hissé dès le début.

Si cela arrivait, sa capture devenait impossible. Pas seulement dans le jeu, ici en réalité il semblait également impossible de le capturer à ce stade.

Émile avait essayé de trouver un sujet de conversation et avait expliqué diverses choses à Lelia, désespérément.

« E-err, les liens entre la maison Rault et la maison Druille vont se renforcer avec cela. Les relations entre le président Albergue et le chef de la Maison Druze Fernand étaient bonnes auparavant, mais maintenant elles sont également fortes sur le plan politique. »

« Est-ce lié à ce mariage politique ? » demanda Lelia.

« Oui, oui. C’est vrai, mais — ce serait bien si Hughes pouvait aussi devenir un peu plus calme avec ça, » déclara Émile.

Hughes était un personnage qui aimait les femmes.

C’était la même chose en réalité. Il semblait qu’il continuait à jouer avec les femmes même après la discussion sur le mariage avec Louise.

— La maison Rault va perdre son statut et Louise ne sera plus noble de toute façon. Malgré cela, la méchante est étonnante, hein. Sait-elle que je suis une fausse ?

La méchante, Louise n’avait jamais rien tenté contre Lelia pour une raison inconnue.

Elle ne visait que Noëlle.

Pour Lelia, qui ressemblait à Louise, Noëlle était instinctivement la vraie.

Ils se dirigeraient tous les deux vers Émile pour le saluer.

Lelia avait reculé afin de se placer en diagonale derrière Émile.

Hughes avait pris la parole. « Yo Émile. Je n’ai jamais pensé que tu allais venir avec une petite amie. »

Il avait une attitude amicale impensable venant d’un noble.

Émile avait l’air troublé. « Hughes, vos vêtements sont ébouriffés. »

« Peu importe, de toute façon, seuls les membres de la famille viennent à cet événement. Ici, il n’y a que de vieilles connaissances autour de nous, » répondit Hughes.

Il y avait beaucoup de gens qu’ils connaissaient depuis longtemps dans le lieu de l’annonce des fiançailles.

Il semblait que Hughes était détendu à cause de cela.

À côté de Hughes, Louise avait regardé Lelia.

« — votre grande sœur se porte-t-elle bien ? » demanda Louise.

Selon Lelia, cela ressemblait à du sarcasme. « Je suppose qu’elle se porte bien. »

En fait, elle était déprimée après avoir subi un cœur brisé, mais il n’était pas nécessaire de donner les détails à l’ennemie.

Louise souriait. « Je vois. — Émile, protège bien ton amoureuse importante, d’accord ? »

Émile s’était redressé quand Louise lui avait dit cela. « Oui. »

Lelia avait soupiré après que les deux nobles se soient rendus ailleurs pour saluer d’autres personnes.

« Elle est vraiment sarcastique. Elle veut juste me dire que je ne suis pas digne d’être ici, » déclara Lelia.

Mais la réaction d’Émile avait été différente de celle de Lelia. « Le penses-tu vraiment ? Mais il me semblait qu’elle parlait sérieusement. En outre, Louise est le genre de personne aimable depuis longtemps. »

« Que veux-tu dire par “genre” ? Émile, sais-tu aussi qu’elle se dispute avec ma grande sœur presque tous les jours, n’est-ce pas ? » demanda Lelia.

« Oui, oui. Mais, je connais aussi Louise depuis longtemps, alors, » répondit Émile.

Lelia était irritée par l’attitude d’Émile. Émile est-il du genre à donner la priorité à sa propre famille même après s’être marié et à prendre sa propre femme à la légère ?

Elle s’était inquiétée de son avenir.

Mais, Émile fixait avec un regard un peu triste Louise qui s’amusait à parler avec d’autres personnes.

« Louise semblait vraiment souffrir lorsque son petit frère est mort. Elle s’est remise sur pied en ce moment, mais, à l’époque, je ne pouvais pas supporter de la voir, » déclara Émile.

« Petit frère ? Hein ? » demanda Lelia.

Lelia était désorientée.

D’après la façon dont il l’a dit, avait-elle un petit frère autre que Serge ?

Loïc était arrivé en retard sur le lieu de la fête.

Loïc se dirigea vers l’endroit où se trouvaient Louise et Hughes.

Lelia avait secrètement conduit Émile à une position où ils pourraient écouter leur conversation.

« Hughes, félicitations pour tes fiançailles, » déclara Loïc.

Hughes avait jeté un regard perplexe sur Loïc qui souriait.

« C’est juste des fiançailles, il n’y a donc pas besoin de félicitations. Je connais aussi Louise depuis longtemps, et quelque chose comme ça n’est qu’un mariage politique, » répondit Hughes.

Ils n’avaient pas d’amour l’un pour l’autre.

Mais, Louise avait fait un visage un peu triste.

Lelia pensait. C’est ce que vaut ta méchanceté.

Elle s’en prenait souvent à Noëlle.

Pour Lelia, on aurait dit qu’elle était punie pour cela.

Louise avait vu que Loïc et Hughes s’amusaient à parler, alors elle avait essayé de partir de là.

Elle avait dit qu’elle devait faire une pause et elle était partie.

Puis le ton de Loïc était devenu sérieux. « Hughes, j’ai quelque chose d’important à te dire. Je veux aussi en discuter avec Sire Fernand. »

« — Avec Nii-san ? Oy, tu comprends, n’est-ce pas ? Ma maison et ta maison Barriere sont des ennemis politiques en ce moment, » déclara Hughes.

« Quelque chose comme ça ne dépend que de la situation, n’est-ce pas ? En outre, ce ne sera pas une mauvaise discussion, » déclara Loïc.

Loïc avait alors envoyé un regard perçant sur Lelia qui écoutait aux portes.

Lelia s’était empressée de quitter le lieu.

« Émile, je vais faire une pause, » déclara Lelia.

« Hein ? D-D’accord, » répondit Émile.

+++

Partie 3

Quand Lelia avait fini de se maquiller et était sortie, il y avait Loïc qui l’attendait.

« Yo Lelia, » déclara Loïc.

« — Loïc, » déclara Lelia.

Elle le dévisagea, mais Loïc n’y fit pas attention et lui parla avec un sourire. « Ne regarde pas comme ça. En fait, j’ai une bonne nouvelle pour toi. »

« Une bonne nouvelle, dites-vous ? » demanda Lelia.

« Tu comprends toi-même que tu ne peux pas te marier avec Émile si tu restes comme tu es, n’est-ce pas? » demanda Loïc.

Émile était membre des six grandes familles de nobles.

Son statut était bien trop différent de celui de Lelia à l’heure actuelle.

Cela deviendrait possible en fonction de l’évolution de la situation à partir de maintenant, mais Lelia ne pouvait pas le dire à Loïc.

« C’est vrai, mais, et alors ? » demanda Lelia.

« Je t’ai dit de ne pas te fâcher. Je dis que je te donnerai un coup de main pour que tu puisses te marier avec Émile. Si tu veux, nous pouvons avoir cette discussion avec Émile, » déclara Loïc.

Lelia s’était demandé à quoi pensait Loïc lorsqu’il avait suggéré qu’Émile soit également présent pour la discussion.

« Loïc, ma grande sœur ne t’aime pas —, » déclara Lelia.

« Je sais. C’était de ma faute, » déclara Loïc.

« Hein ? » s’exclama Lelia.

Contrairement à sa manière d’agir avec force jusqu’à présent, Loïc manifestait des remords.

« C’est ma faute si j’ai fait peur à Noëlle comme ça. C’est pourquoi je veux que tu m’aides, » déclara Loïc.

« — êtes-vous sérieux ? » demanda Lelia.

« Évidemment. Moi-même, je ne veux pas faire peur à Noëlle. Je veux devenir son amoureux, tout comme toi et Émile. Non, désolé. Je pense à aller encore plus loin que cela, » déclara Loïc.

La méfiance de Lelia s’affaiblissait peu à peu, voyant les actions de Loïc légèrement enjoué.

« Que comptez-vous faire ? » demanda Lelia.

Les yeux de Loïc étaient devenus sérieux.

« Lelia — Noëlle et toi êtes tous deux des survivantes de la maison Lespinasse, n’est-ce pas ? » demanda Loïc.

« Tsu! »

Elle n’avait jamais pensé qu’elle serait exposée à ce genre de moment.

Loïc avait placé sa main sur l’épaule de Lelia, très énervée, pour la calmer.

« Ne t’inquiète pas. Je vous protégerai tous les deux. Je veux aussi demander l’aide d’Émile parce qu’il y a quelqu’un qui vous vise toutes les deux, » déclara Loïc.

Qui les ciblerait ?

Même Lelia connaissait la réponse.

« La maison Rault, » murmura Lelia.

« C’est exact. Il sera difficile de vaincre le président en exercice, mais ma maison deviendra le protecteur pour vous deux pour vous protéger toutes les deux. — En fait, j’ai vu la main droite de Noëlle, » déclara Loïc.

Lelia avait commencé à transpirer abondamment.

Pas bon. Pas bon, pas bon ! S’il apprend que l’écusson du gardien est apparu sur Léon, je ne sais pas ce que Loïc fera.

L’écusson était apparu sur Léon en premier.

Mais, c’est la prêtresse qui avait choisi le gardien à Alzer.

En d’autres termes, il était fort possible que les gens ne comprennent pas que la prêtresse — Noëlle avait déjà choisi Léon.

Si cela arrivait, Lelia ne savait pas ce que Loïc ferait avec sa jalousie.

Même si elle avait essayé de résoudre le malentendu, c’était compliqué, car Noëlle était également amoureuse de Léon. Lelia était troublée.

« Loïc, vous voyez —, » commença Lelia.

« Le symbole de la prêtresse apparaît sur la main droite de Noëlle. Noëlle est choisie comme prêtresse. Lelia, je veux que tu m’aides. Je jure que je ne ferai pas d’erreur cette fois-ci, » déclara Loïc.

« Hein ? »

Il semble que Loïc ne connaissait pas l’existence du symbole de Léon.

« Nous allons faire en sorte que Noëlle me choisisse comme protecteur. Si cela se produit, la maison Barrière vous protégera toutes les deux. Veux-tu m’aider Lelia ? » demanda Loïc.

Lelia était confuse.

« Désolée, je n’arrive pas à réfléchir en ce moment, » déclara Lelia.

Loïc s’était excusé. « Désolé. Je prends de l’avance. Mais, s’il y a quelque chose, tu peux compter sur moi, d’accord ? »

Lelia avait fait un petit signe de tête.

Et puis elle avait regardé Loïc alors qu’il partait de là.

Loïc se calme enfin. Peut-être, si c’est lui en ce moment, alors même la grande sœur le fera — .

Si c’était le Loïc de tout à l’heure, peut-être pourrait-elle lui confier Noëlle ?

C’est ce que pensait Lelia.

 

***

Loïc qui tournait le dos à Lelia avait un sourire sinistre. Noëlle, on dirait que tu vas bientôt devenir mienne.

Loïc était devenu très calme, mais c’était parce qu’il avait eu une idée de la façon d’obtenir Noëlle.

Son statut était un obstacle pour lui jusqu’à présent.

En outre, Noëlle le rejetait de son propre gré.

Mais Loïc avait maintenant obtenu la justification qui pouvait les renverser.

Loïc avait senti quelqu’un approcher. Il avait effacé son expression et mis un sourire.

C’était Hughes, accompagné de Fernand, qui était apparu.

« Loïc, ça fait longtemps. Tu as vraiment grandi, » déclara Fernand.

« Tu dis toujours cela chaque fois que nous nous rencontrons, » déclara Loïc.

Ils s’étaient serré la main, puis Fernand avait souri.

« C’est mon expression courante. Alors, pardonne-moi pour cela. Plus important encore, j’ai entendu dire que tu avais quelque chose d’important à dire ? » demanda Fernand.

« — Parlons dans un endroit où il n’y a personne d’autre. Il s’agira d’une discussion importante pour l’avenir d’Alzer, » déclara Loïc.

Fernand avait rétréci ses yeux.

Hughes avait averti Loïc après avoir vu cela.

« Je ne vais pas te pardonner si ce n’est qu’un discourt inutile pour Nii-san, » déclara Hughes.

« Hughes, arrête. Écoutons ce qu’il a à dire, » déclara Fernand.

Fernand avait dit qu’il écouterait l’histoire de Loïc, alors Hughes s’était tu même s’il avait l’air mécontent.

« Je te suis redevable. Par ici, s’il vous plaît, » déclara Loïc.

Les trois hommes avaient disparu dans une pièce vide.

 

***

Dans une salle de pause à l’intérieur du lieu de la fête.

Louise discutait avec Albergue dans la salle.

Albergue faisait une tête d’enterrement.

« Hughes est lui aussi un enfant difficile. Il continue de se féminiser même s’il a une fiancée maintenant, » déclara Albergue.

En entendant cela, Louise avait dit qu’elle n’avait pas de grandes attentes dès le départ.

« Je ne chercherai rien de tel que l’amour dans un mariage politique. Je me marierai pour le bien de la maison Rault, » déclara Louise.

« Louise, même si aucune règle ne dit qu’on ne peut pas être heureux. — Mais, je suis un peu inquiet, » déclara Albergue.

« À propos de quoi ? » demanda Louise.

Dans sa robe, Louise ressemblait à une femme adulte.

Albergue avait l’air heureux de voir sa fille grandir en beauté.

« Peut-être souhaitais-tu te marier avec le comte Baltfault ? » demanda Albergue.

Louise était devenue rouge jusqu’aux oreilles à cause de la remarque taquine.

« Ne sois pas stupide ! Qu’est-ce que tu insinues à propos de moi et d’un enfant qui ressemble à mon petit frère ? » demanda Louise.

« Hahahaha, s’il n’y a personne pour te prendre, alors te pousser sur lui ne sera pas un problème. — En fait, le problème est plus pour moi que pour toi, » déclara Albergue.

Albergue avait honte de lui-même qui essayait de créer un lien basé sur ses propres sentiments.

Albergue soupira.

« Le mariage aura lieu après l’obtention de ton diplôme, mais va vivre avec Hughes pour le moment, » déclara Albergue.

« Je le sais, » déclara Louise.

Albergue avait regardé en bas.

« Louise, je suis désolé. Je t’utilise comme outil de mariage politique alors même que tu as quelqu’un d’autre qui te plaît, » déclara Albergue.

Elle aurait pu.

Ou peut-être trouvera-t-elle quelqu’un comme ça à l’avenir.

Mais cela n’avait aucun sens.

« Je suis née fille d’une famille de grand noble. J’ai abandonné quelque chose comme ça depuis longtemps. Après tout, il y a même eu une discussion sur les fiançailles de Léon à l’âge de cinq ans, » déclara Louise.

Louise avait soudain réalisé ce qu’elle venait de dire et s’était couvert la bouche avec sa main.

Mais Albergue ne l’avait pas blâmée.

« Oui. Moi aussi, je n’aurais pas à m’inquiéter si Léon était encore en vie. Mais, mon fils en ce moment est Serge. Je ferai de mon mieux jusqu’à ce que cet enfant devienne un bon adulte, » déclara Albergue.

L’humeur de Louise s’était aigrie lorsque le nom de Serge était sorti.

« Je déteste cet enfant, » déclara Louise.

« Il est devenu ton petit frère. J’aimerais que tu puisses également l’accepter, » déclara Albergue.

Le temps de pause était trop long.

Albergue avait quitté la salle.

« Louise, cela peut être difficile pour toi, mais — tu devrais accepter Serge, » déclara Albergue.

Quand la porte avait été fermée, Louise avait serré les dents.

« Mon petit frère n’est que Léon, que ce soit maintenant ou dans le passé. — Léon, pourquoi es-tu mort? » demanda Louise.

Elle retenait désespérément ses larmes pour les empêcher de couler.

Après cela, Louise ne voulait plus sortir de la pièce. Elle n’avait cessé de se rappeler le passé jusqu’à ce qu’un domestique s’inquiète et vienne la chercher.

+++

Chapitre 5 : Obtus

Partie 1

« Et alors, quoi ? Tu échanges des lettres avec Deirdre et Clarisse ? »

Cela s’était passé dans la capitale royale du royaume de Hohlfahrt.

C’est alors que nous avions emprunté une chambre dans le manoir du duc Redgrave pour y déguster un thé avec élégance.

En faisant quelque chose comme ça, je m’étais senti vraiment un noble, mais cela m’avait fait baisser ma garde.

« — Oui, » répondis-je.

Devant moi, il y avait Anjie dont le visage était devenu sans expression et une Livia souriante qui se tenait à côté d’elle.

« Léon, tu échangeais aussi des lettres avec la reine, n’est-ce pas ? Tu nous as même fait remettre ta lettre à Sa Majesté une fois, » déclara Livia.

« Oui, je l’ai fait, » répondis-je.

J’avais demandé à mes fiancées de remettre une lettre à une femme qui correspondait à mes critères.

Même sans y réfléchir sérieusement, c’était manifestement quelque chose de mal à faire, n’est-ce pas ?

Je m’amusais avec la pause thé jusqu’au milieu.

Mais j’avais baissé ma garde après avoir su que la raison pour laquelle elles étaient venues dans la République n’était qu’un malentendu.

À cause de cela, j’avais négligemment ouvert la bouche « Haha ~, j’étais agité à l’époque parce que je ne savais pas ce qui vous mettait en colère toutes les deux. »

Je suis stupide. Stupide, stupide idiot !

J’avais envoyé un regard à Luxon pour lui demander de l’aide.

Il semblerait que mon désir l’ait atteint. Luxon s’était mis à parler.

« J’espère que vous ne sous-estimerez pas le Maître. — Son crime ne s’arrête pas là, » déclara Luxon.

Après avoir entendu cela, leur regard sur moi était devenu encore plus froid.

J’avais attrapé Luxon à deux mains et je l’avais tiré près de mon visage.

« Qu’est-ce que tu as ? Hé, qu’est-ce que tu as ? Me détestes-tu vraiment à ce point ? Ce devrait être une scène où le cœur du maître et celui du serviteur sont connectés et où tu me soutiens ! » lui murmurai-je.

« Le Maître devrait réfléchir davantage sur lui-même. Que dirais-tu d’essayer de faire face à tes péchés, y compris tous ceux qui sont encore gardés dans l’obscurité ? — Mais il y a beaucoup de ces péchés non découverts, » déclara Luxon.

« Quels sont mes péchés ? » demandai-je.

« C’est un péché de ne même pas le savoir. De plus, je suis aussi stricte pour le bien du maître. Ne penses-tu pas que je suis vraiment un serviteur loyal ? » demanda Luxon.

Ne fais pas l’idiot.

Je n’ai jamais rien souhaité de tel de la part d’une IA.

Tu devrais me gâter davantage.

Et aussi, ce que je souhaite de ta part, c’est une excuse de fortune pour survivre dans cet endroit.

« Léon, et si tu nous disais tout ? Donne-nous tous les détails avant de retourner à Alzer, y compris tout ce que tu as caché, » déclara Anjie.

Livia m’avait serré le bras. « Léon, nous sommes également occupées, même s’il semble que nous ne le soyons plus. »

Oui, elles devraient être occupées.

Anjie était la médiatrice pour les étudiants de deuxième année, tandis que Livia était la médiatrice pour les étudiants boursiers.

Elles devaient être occupées par beaucoup de choses, même si c’était les vacances d’été.

« Mais, nous avons terminé presque tout notre travail à la première moitié des vacances d’été afin de pouvoir te rencontrer, Léon. C’est pourquoi — nous avons beaucoup de temps, alors ne t’inquiète pas, » déclara Anjie.

« Wôw ~, incroyable. Avez-vous peut-être fini vos devoirs de vacances d’été ? » demandai-je.

J’étais le genre d’individu qui, à la fin des vacances d’été, devenait sérieux pour finir ses devoirs.

L’homme devrait faire l’expérience de tester ses limites au moins une fois.

Mais Anjie et Livia étaient différentes.

« Ne t’inquiète pas. Nous les avons déjà terminés, à l’exception d’une petite partie, » déclara Anjie.

Livia avait également fait un signe de tête. « J’ai également terminé tout ce qui peut être terminé. »

Incroyable ! Quelqu’un comme moi n’avait toujours pas touché aux devoirs que l’académie d’Alzer m’avait assignés.

« Vous êtes toutes les deux étonnantes. Je vais faire infuser des feuilles de thé encore meilleures pour des femmes aussi étonnantes, » déclarai-je.

Anjie avait souri. « Tu n’as pas besoin de t’en préoccuper. Après tout, nous sommes tes fiancées. Si c’est du thé que tu nous as préparé, cela ne nous dérangera pas, même si tu utilises des feuilles de thé bon marché. »

J’avais été heureux de l’entendre, mais en bref, ses mots signifiaient « Nous ne te laisserons pas t’échapper », n’est-ce pas ?

Elle avait montré une attitude qui ne m’avait pas permis de m’en sortir.

Livia était aussi avec la même attitude. « C’est exact. C’est pourquoi, s’il te plaît, dis-nous tout sur ces autres péchés. »

— Et maintenant ?

Il y avait beaucoup de choses qui semblaient pouvoir être considérées comme des péchés. Je ne savais pas de laquelle je devais parler.

 

☆☆☆

Il y avait des servantes qui observaient la pause thé.

Il y avait aussi beaucoup de gens qui servaient Anjie dans le manoir du duc Redgrave dans la capitale.

Beaucoup de servantes étaient issues de familles de chevaliers et avaient reçu une éducation à l’académie.

Il y avait même parmi eux de véritables nobles de maison de comte, de vicomte et de baron.

Parmi ces personnes, il y avait aussi une femme qui s’occupait personnellement d’Anjie depuis qu’elle était petite.

Elle s’appelait Cordelia Fou Easton.

Elle avait actuellement 24 ans. Elle travaillait dans la maison ducale depuis qu’elle était petite pour apprendre les bonnes manières par l’apprentissage.

Son âge était trop éloigné d’Anjie et elle ne pouvait pas fréquenter l’académie avec elle comme ses partisans, mais elle faisait partie des personnes qui la servaient depuis longtemps.

Cordelia regardait dans la pièce avec une expression qui ressemblait à un masque de nô.

« Cet homme — même s’il a déjà Lady Anjelica, il ne pose pas seulement la main sur des femmes à l’étranger, mais aussi sur d’autres femmes dans ce pays, » déclara Cordelia.

Les autres servantes étaient troublées.

« Mademoiselle Cordelia, s’il te plaît, calme-toi. »

L’expression de son masque de nô était devenue celle d’un démon furieux.

« Comment puis-je être calme dans cette situation ? Savez-vous l’horreur du traitement qu’a subi Lady Anjelica à cause de cette sorcière nommée Marie ? Cette femme a volé ce prince idiot qui était autrefois le prince héritier et lui a même fait honte en public ! » déclara Cordelia.

« Dire que c’est un prince idiot, c’est un peu trop, ce n’est pas — ce n’est rien. »

Les servantes s’étaient tues devant la fureur de Cordelia.

« Lady Anjelica craint vraiment que son fiancé ne la trompe. Et pourtant, même s’il le comprend, faire quelque chose comme tricher…, » déclara Cordelia.

« E-err, il a été mentionné qu’il ne trichait pas, » déclara une autre servante.

« Le problème, c’est qu’il fait des choses qui le mettent en doute ! » déclara Cordelia.

L’année dernière, les fiançailles d’Anjie avec Julian avaient été rompues.

La raison de l’annulation était quelque chose de tout à fait impardonnable. Même la famille Redgrave se sentait mécontente de la famille royale.

Ce qui avait contrarié Cordelia, c’est que les partisans d’Anjie l’avaient également trahie.

« Lady Anjelica était vraiment déprimée parce que les personnes qui l’entouraient l’ont également trahie. Même si cet homme le sait, le fait qu’il ose tricher aussi tôt dans leurs fiançailles est impardonnable ! » s’écria Cordelia.

Les servantes autour d’elle pensaient qu’elle exagérait, mais, lorsqu’elles avaient pensé à la dureté des choses pour Anjie l’année dernière, elles s’étaient également énervées contre Léon.

Cependant, après la guerre avec l’ancienne principauté de Fanoss l’année dernière, la plupart des maisons qui avaient trahi la maison ducale avaient été punies.

Il en avait été de même avec les étudiants de l’académie qui avaient trahi Anjie.

À cause de cela, le nombre de bonnes de classe était également très faible.

Mettant de côté l’état intérieur de la maison du duc, Cordelia pensait qu’elle devait prendre une sorte de contre-mesure à l’égard de Léon.

« Quelqu’un devrait être placé à la République pour veiller sur lui, » déclara Cordelia.

 

☆☆☆

En ce moment, l’affaire concernant Léon devenait également un problème à la maison Baltfault.

Nix, qui avait obtenu son diplôme de l’académie, était en train d’étudier sous les ordres de Barkas, son père, afin de devenir un seigneur féodal.

Et ce Nix s’inquiétait.

« Père, est-ce qu’on peut ignorer cela ? Ce Léon, nous ne savons pas ce qu’il va faire, » déclara Nix.

Barkas transpirait nerveusement.

Si l’histoire qu’il avait entendue de Léon sur ce qui s’était passé à la République était vraie, il semblerait qu’il ait choisi de se battre contre une maison importante de noble.

Et pas seulement cela — .

« Je ne peux pas faire face au duc Redgrave comme ça, » déclara son père.

— Il était également soupçonné d’adultère.

La personne elle-même le niait, Anjelica et Livia l’acceptaient également.

Mais, il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir mal à l’aise.

Après tout, c’était de Léon qu’ils parlaient.

Nix était en pleine crise.

« Je ne pense pas que Léon va tricher. Ce type est après tout une vraie mauviette quand il s’agit de femmes, » déclara Nix.

Barkas avait regardé froidement Nix qui disait cela. « Tu es aussi comme lui. Tu n’as pas trouvé de conjointe bien que tu sois diplômé de l’académie, n’est-ce pas ? »

« J’ai une circonstance particulière ! D’ailleurs, je n’aurais jamais imaginé que le grand frère Lud — pardon, je veux dire Ludward serait déshérité ! » déclara Nix.

Il y avait eu des circonstances du côté de Nix.

« Revenons au sujet. Je pense que si c’est Léon, alors il ne trichera pas. Je crois en lui, mais — ce type, devrais-je dire qu’il est étrangement aimé des femmes — il est étrangement populaire auprès d’un certain type de femmes, » déclara Nix.

Il n’y avait pas qu’Anjie et Livia.

Léon était également proche de dames nobles comme Clarisse et Deirdre.

Barkas s’était couvert le visage avec ses deux mains. « Ne le dis pas. Je ne veux pas me le rappeler. Mon estomac avait l’impression qu’on l’avait coupé. Quelqu’un comme le Premier ministre Bernard me demandait “Que pensez-vous de ma fille ?”. Le Premier ministre lui-même, tu saisis ? »

Même Barkas serait troublé si quelqu’un qui était bien plus haut que lui, comme s’il était au-dessus des nuages, lui apportait une discussion de mariage.

La maison Baltfault n’était qu’une famille de barons située à la campagne.

« Père, qu’allons-nous faire si la même chose arrive à Léon en Alzer ? Ne penses-tu pas que cela deviendra vraiment gênant si une femme noble de là-bas s’approche de lui ? De plus, ce type est aussi un homme — la possibilité qu’il triche n’est pas nulle, » déclara Nix.

Si cela se produisait, ils ne savaient pas ce que ferait la maison de Redgrave.

La seule chose que Nix et Barkas pourraient faire dans ce cas serait de s’excuser pour la mauvaise conduite du membre de leur famille.

La mère de Léon, Luce était arrivée alors que les deux hommes étaient dans un état d’esprit aussi déprimant.

« C’est pathétique pour deux hommes de regarder en bas comme ça ensemble, » déclara Luce.

« Même si tu dis cela, c’est un gros problème, » déclara Barkas.

« Dans ce cas, nous devrions également préparer quelqu’un pour le chaperonner là-bas, » demanda Luce.

« Chaperonner ? » demanda Barkas.

Barkas pencha la tête, la bonne Yumeria entra alors dans la pièce.

Elle ressemblait à une jeune fille, mais de gros objets pendaient de sa poitrine.

C’était une femme elfique et elle était plus âgée que n’importe qui ici.

Mais elle avait été traitée comme une personne plus jeune en raison de son apparence et de sa conduite.

« E-excusez-moi ! Je veux me porter volontaire ! » déclara Yumeria.

 

 

Nix avait l’air troublé. « Non, je sais que Yumeria est une travailleuse acharnée, mais être un chaperon signifie veiller sur Léon là-bas. Je ne pense pas que Yumeria puisse — aïe ! »

Luce avait frappé Nix à la tête. Elle lui avait expliqué d’une petite voix.

« Tu es stupide, mon fils, » déclara Luce. « L’enfant de cette fille est à la République, n’est-ce pas ? Elle est toujours inquiète pour lui, alors permettons-lui de le rencontrer tout en lui faisant prendre soin de Léon. »

Nix avait compris après avoir entendu cela.

Yumeria avait un fils nommé Kyle.

En ce moment, ce fils s’occupait de Marie. Il vivait loin d’ici.

« Je comprends. C’est donc comme ça. Alors je suppose que nous devrions laisser Yumeria monter à bord du navire de Léon, » déclara Nix.

Barkas avait également fait un signe de tête.

Cette décision était simplement la bonne intention de trois membres de la famille de Léon de laisser Yumeria travailler près de son fils.

— Oui, cette décision est née de bonnes intentions.

+++

Partie 2

J’étais passé à la maison avant de rentrer en République.

J’allais me séparer d’Anjie et de Livia là-bas.

J’allais retourner à la vie d’étudiant étranger en Alzer une fois de plus.

« — La plupart de mes précieuses vacances d’été ici sont consacrées à des réunions, » murmurai-je.

Je pensais pouvoir me détendre au royaume, mais je n’aurais jamais pensé qu’il faudrait autant de jours pour discuter des prochains plans.

Luxon avait admonesté mon attitude optimiste. « Le Maître a-t-il sérieusement pensé que tu ne pourrais rien faire d’autre que de t’amuser pendant tes vacances avec ton poste ? Actuellement, à la surface, c’est un tournant dans les relations diplomatiques entre le royaume et la République. Le royaume et la République sont tous deux très occupés. En coulisses — c’est aussi une période extrêmement importante dans l’aspect du jeu vidéo otome que le Maître a mentionné. »

« Je le sais — même si je veux prendre des vacances, » répliquai-je.

« Mais le maître a pu se reposer suffisamment, non ? » demanda Luxon.

J’avais compris qu’il s’agissait d’une période importante.

Nous devions trouver un amoureux pour Noëlle, sinon, le monde serait en danger.

Et le dernier boss de la suite de ce jeu vidéo otome était Albergue qui contrôlait l’arbre sacré, n’est-ce pas ?

Ils avaient dit que l’arbre sacré allait devenir un monstre et il allait faire un carnage.

Épargnez-moi cela.

Dans le pire des cas, Luxon pourrait s’en occuper, mais — ce serait l’enfer pour la République après qu’ils aient perdu l’arbre sacré.

L’arbre sacré avait jusqu’alors fourni à la République d’immenses richesses.

S’ils perdaient cela, la République serait placée dans une situation difficile par la suite.

Dans ce deuxième jeu, selon Marie « Le jeune arbre deviendra le nouvel arbre sacré de la République ».

La jeune pousse — le jeune arbre sacré, il n’était pas clair s’il était capable de faire la même chose que l’arbre sacré.

Et puis le jeune arbre sacré — je l’appellerais en bref « arbuste-chan ».

Arbuste-chan avait besoin d’une prêtresse pour montrer ses capacités.

Noëlle deviendrait la prêtresse, puis après avoir choisi un protecteur qui protégerait l’Arbuste-chan, ce serait une fin heureuse, mais — .

J’avais regardé ma main droite.

« Plus important encore, ce symbole ne peut-il pas disparaître ? Cela fait partie du droit de garde ? Pourquoi est-il apparu sur moi à ce moment-là ? » demandai-je.

Je me demandais aussi pourquoi l’arbuste m’avait choisi comme protecteur.

Normalement, c’est l’arbre qui choisit la prêtresse, puis la prêtresse choisit le protecteur.

Mais il semblerait que Luxon ait eu une pensée différente.

« Maître, sais-tu pourquoi l’arbre sacré a choisi un protecteur ? » demanda Luxon.

« Si c’est exactement comme le nom suggéré, c’est pour que cette personne le protège, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Oui. Et puis, qui était celui qui a sécurisé et protégé ce jeune arbre jusqu’à présent? » demanda Luxon.

« — Moi hein, » répondis-je.

« Je ne pense pas qu’il soit étrange que le jeune arbre décide que le maître est apte à être son gardien, » déclara Luxon.

« Mais la prêtresse, » demandai-je.

« Tout d’abord, je ne comprends pas ce point. Est-il vraiment nécessaire de choisir une prêtresse ? Il est logique que l’arbre sacré choisisse d’abord une prêtresse afin de comprendre l’humain. Mais, le jeune arbre donnerait la priorité à sa propre survie en premier, » déclara Luxon.

Pour une raison quelconque, les jeunes pousses de l’arbre sacré se faneraient si on les laissait seules.

Elles continueraient à se flétrir même si elles étaient déracinées puis soumises à des soins rigoureux.

De toute façon, elles ne pouvaient pas grandir.

La raison pour laquelle cela s’était produit était intéressante.

« Même si elles sont nées de l’arbre sacré, c’est cet arbre sacré qui a essayé de les tuer, » déclarai-je.

« J’ai l’impression qu’on la prend pour une plante, » déclara Luxon.

La source de nutriments pour l’arbre sacré était l’élément magique — la source du pouvoir magique dans l’air.

Le jeune arbre ne pouvait pas être cultivé avec les seuls éléments nutritifs normaux du sol et de l’eau.

Mais, ce n’était pas comme si l’arbre sacré absorbait tout l’élément magique présent dans l’air.

Et pourtant, il ne partagerait pas l’élément magique avec les autres jeunes arbres.

C’était comme si elle essayait de se détruire elle-même.

« L’important pour le jeune arbre est l’existence du maître qui peut garantir sa survie. Il n’y aura aucun problème même si elle met l’existence de la prêtresse au second plan, » déclara Luxon.

« C’est donc différent du jeu. Plus important encore, qu’allons-nous faire à partir de maintenant ? La prêtresse et le gardien deviendront amants, n’est-ce pas ? J’ai déjà des fiancées. Ah, peut-être que le poste de prêtresse peut être donné à Anjie ou à Livia ? » demandai-je.

Cette idée m’avait traversé l’esprit, alors je l’avais dit, mais Luxon avait immédiatement secoué son œil dans le déni.

« Ces deux-là n’ont pas l’attribut nécessaire pour être prêtresse, » déclara Luxon.

« As-tu enquêté sur la question ? » demandai-je.

« Oui, parce que c’est une information qui pourrait devenir nécessaire en fonction de l’évolution future, » répondit Luxon.

C’était certainement nécessaire, mais c’était quelque peu insatisfaisant.

« — Dis-le-moi avant d’enquêter. Cela me gêne quand tu enquêtes de ton propre chef, » déclarai-je.

« Je ne le faisais que sur le côté, en même temps que je faisais le bilan de santé périodique. Plus important encore, j’ai une seule question, » déclara Luxon.

« Il y a beaucoup de questions, hein. Alors, quelle est cette question ? » demandai-je.

« Maître, la règle fondamentale est que les symboles de l’arbre sacré sont différenciés par un classement. L’écusson du gardien a le rang le plus élevé et l’écusson de la prêtresse est un rang inférieur, » déclara Luxon.

« Exact, » répondis-je.

« Les emblèmes qui sont en possession des six grands nobles sont en troisième position, mais l’arbre sacré protégera en priorité celui qui a les armoiries du rang le plus élevé. Si c’est le cas, il y a une histoire qui est étrange, » déclara Luxon.

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« Le maître ne l’a-t-il pas remarqué ? » demanda Luxon.

En regardant mon expression perplexe, Luxon avait montré un geste exaspéré avec son corps sphérique.

Que faire — ce geste était terriblement irritant.

« C’est pourquoi, dis-le-moi maintenant ! » ordonnai-je.

« — La maison Lespinasse portait les armoiries du gardien et de la prêtresse. Alors pourquoi ont-ils perdu contre la maison Rault qui n’a qu’un symbole moins bien classé ? » demanda Luxon.

Moi aussi, j’avais fini par comprendre après avoir entendu cela.

C’est exact.

Comment la maison Lespinasse a-t-elle été détruite ?

Même l’histoire de Marie et Lelia n’explique pas cela.

Cette question n’a été traitée que comme « c’est le cadre du jeu ».

« Peut-être que la maison Rault a développé une arme qui ne repose pas sur le pouvoir de l’arbre sacré ? » demandai-je.

« La République ne dispose pas d’une technologie aussi avancée. J’en ai conclu qu’ils n’ont aucune arme ou contre-mesure qui puisse contrer leur symbole, » déclara Luxon.

Il y avait beaucoup d’armes qui fonctionnaient en recevant de l’énergie de l’arbre sacré à Alzer.

Si le rang inférieur s’opposait au rang supérieur, l’arbre sacré arrêterait l’approvisionnement en énergie afin de protéger le rang supérieur sans se soucier des raisons.

De plus, même la maison Lespinasse devrait avoir des armes qui utilisent le pouvoir de l’arbre sacré.

Même s’ils avaient été attaqués par surprise et avaient été pris au dépourvu, était-il vraiment possible pour eux de perdre de façon aussi unilatérale ?

D’après ce que j’avais compris de l’histoire de Lelia, il semblerait qu’ils aient été détruits unilatéralement.

« Maître, ce n’est que mon hypothèse, mais — peut-être que la maison Lespinasse a perdu son blason à cette époque, » déclara Luxon.

L’histoire se compliquait.

Si la maison Lespinasse n’avait pas les symboles — était-ce parce qu’ils avaient été volés ?

Ou bien ils les avaient tout simplement perdus ?

Non, peut-être.

« Pierre faisait ce qu’il voulait en utilisant le pouvoir de l’arbre sacré, n’est-ce pas ? Est-il possible que la maison Rault utilise une telle astuce pour détruire la maison Lespinasse ? » demandai-je.

« Je ne peux pas dire qu’il n’y en a pas. Mais, cette possibilité n’est-elle pas faible ? Si une telle astuce existe, les six grands nobles devraient savoir quelque chose. C’est aussi quelque chose qui me dérange. Il est impossible d’effacer complètement le fait que la maison Rault a détruit la maison Lespinasse. Et pourtant, Albergue est assis sur le siège du président par intérim, » déclara Luxon.

Les cinq autres maisons ont-elles été menacées d’être détruites par la maison Rault ?

Cela est devenu encore plus confus.

« — Luxon, pourquoi ne m’as-tu pas dit quelque chose comme ça plus vite ? » demandai-je.

« J’avais prévu d’en discuter avec le maître, mais je n’ai pas pu trouver un bon timing. En outre, il n’y a pas d’urgence à discuter de ce problème. Après tout, c’est une affaire du passé, » déclara Luxon.

« Non, c’est vraiment important ! » m’écriai-je.

« Cela ne provoquera pas de grand changement, que le Maître le sache ou non. Le maître vise à atteindre la fin de ce jeu vidéo otome, n’est-ce pas ? » demanda Luxon.

Il était certain que même si j’avais su cela plus tôt, il était impensable que notre plan soit modifié en profondeur.

« Pourtant, tu devrais me dire ce genre de choses ! Je veux savoir s’il y a une raison pour une telle chose ! » déclarai-je.

C’est exact.

Il y avait aussi la possibilité que nous ayons un malentendu.

Nous avions connu beaucoup de difficultés l’année dernière à cause de cela aussi.

« Le maître veut-il vraiment connaître tous les détails ? — Si le maître sympathise encore plus avec la maison Rault, ce sera le maître qui en souffrira. Albergue va mourir à la fin. Et puis la maison Rault périra aussi. C’est le résultat que le maître et les autres souhaitent, » déclara Luxon.

Je m’étais remémoré de l’époque où je dînais au manoir de la maison Rault.

J’avais regardé vers le sol. Luxon avait ensuite exprimé son inquiétude à mon égard. « Maître, il n’est pas nécessaire que tu assumes aussi la responsabilité d’un autre pays. Il ne faut pas se tromper sur les priorités. »

Je m’étais assis sur place.

Qu’est-ce que je devais faire au juste ?

 

☆☆☆

Nous revenions au territoire de Baltfault alors que nous étions à l’intérieur de l’Einhorn.

Livia me parlait alors que je me sentais déprimé.

« Léon, nous allons bientôt arriver, » déclara Livia.

Livia, qui est venue me prévenir, avait l’air un peu découragée.

« Nous allons être à nouveau séparés pendant un certain temps. Mais plutôt que cela, qu’est-ce qui se passe ? Léon, tu n’as pas l’air bien pour une raison inconnue, » déclara Livia.

Livia était inquiète de me voir déprimé comme ça.

« Ah, tu as remarqué ? En fait, je n’ai pas envie d’y retourner. Comme je le pensais, mon propre lieu de naissance est l’endroit que je préfère, » déclarai-je.

Je lui avais montré un sourire, mais j’avais hésité devant le regard sérieux de Livia.

Puis Livia avait baissé les yeux.

« Se passe-t-il quelque chose là-bas ? » demanda Livia.

« Hein ? Comment as-tu fait pour le savoir ? » demandai-je.

Je n’avais jamais rien dit à Livia sur ce jeu.

C’est pourquoi elle ne devait avoir aucun moyen de savoir ce que je faisais.

Livia avait levé son visage et m’avait regardé. « Léon, n’es-tu pas allé à Alzer parce qu’il y a quelque chose là-bas ? »

« Ce n’est pas tout. Tu sais, j’y allais pour garder Julian et son groupe, » déclarai-je.

J’avais tout de suite craché un mensonge.

Le palais poussait Julian et les autres anciens nobles sur moi après que j’ai décidé d’étudier à l’étranger.

« — J’ai eu des nouvelles d’Anjie. Son Altesse Julian ainsi que les quatre autres anciens héritiers ont été poussés sur toi, Léon, après que tu aies décidé d’étudier à l’étranger. Léon, ne nous caches-tu pas quelque chose ? » demanda Livia.

J’avais détourné le regard.

Je suis une personne réincarnée ! Quel soulagement ce serait si je pouvais dire cela.

Ce monde est un monde de jeu vidéo otome, et tu en es le personnage principal.

— Si quelqu’un disait cela, je mettrais une certaine distance entre moi et elle.

Mais Livia n’était pas en colère.

« Je ne sais pas ce que tu fais, Léon. Mais, je crois que ce doit être quelque chose d’important, » déclara Livia.

« Livia ? »

« Parce que, Léon, tu es une personne aimable, » continua Livia.

Quand elle m’avait dit cela avec un sourire, j’avais l’impression que mon cœur — devenait vraiment léger.

Livia avait poursuivi. « Je pense que peut-être, Léon, tu as quelque chose que tu ne peux pas du tout nous dire. Mais, s’il te plaît, fais attention à ne pas agir de manière imprudente. »

Alors que je ne savais pas comment réagir, Livia m’avait serré doucement dans ses bras.

« Nous ferons également de notre mieux pour qu’un jour, Léon, tu puisses toi aussi compter sur nous. C’est pourquoi, s’il te plaît, attends-nous jusque-là, » déclara Livia.

« Livia…, » murmurai-je.

J’étais heureux d’être gentiment étreint comme ça, mais les bras de Livia avaient un peu renforcé leur étreinte.

« De plus, Anjie ne le dira pas, mais elle est sensible à la tromperie, » déclara Livia.

« Hein ? A-aa, oui, » répondis-je.

Je serais troublé même si tu me disais ça, même si je n’avais pas du tout triché.

« Anjie est inquiète. C’est pourquoi, s’il te plaît, ne la rends pas triste, » déclara Livia.

« Je le sais, » répondis-je.

Anjie était sensible à la tromperie par la faute de Marie.

Elle devait être incapable de se calmer si je logeais dans un endroit proche de cette Marie.

Je devrais être plus prévenant.

Livia m’avait lâché.

« Léon, nous reviendrons te voir lors des prochaines longues vacances. À ce moment-là, faisons du tourisme tranquillement, » déclara Livia.

Livia m’avait souri. Je m’étais frappé la poitrine en me disant : laisse-moi faire.

« Je vais enquêter sur tout bon endroit touristique pour me préparer pour cette période, » déclarai-je.

« J’attends cela avec impatience, » déclara Livia.

+++

Partie 3

Anjie et Cordelia étaient dans une autre pièce à l’intérieur de l’Einhorn.

Anjie soupira et fit une expression irritée.

La raison en était les paroles de son grand frère. « Pardonne-lui si ce n’est qu’une ou deux maîtresses — n’est-ce pas ? »

Il avait dit qu’il voulait envoyer quelqu’un parce qu’il était mal à l’aise après avoir appris que Léon vivait dans le manoir de Marie.

Son père et son grand frère pensaient aussi que ce genre de chose était certainement mauvais.

Ils avaient donc suggéré d’y envoyer quelqu’un de la maison Redgrave.

Mais en même temps, le grand frère d’Anjie, Gilbert avait également déclaré. « C’est bien que tu refuses Marie quoiqu’il arrive, mais il vaut mieux que tu ne te mêles pas trop de ce qui ne te regarde pas. »

Son père et son grand frère étaient également des hommes.

Ils pouvaient également comprendre les sentiments de Léon s’il commettait un adultère.

Les deux hommes conseillaient aussi indirectement Léon à ce sujet, mais Léon lui-même ne l’avait pas remarqué.

Anjie était aussi la fille d’un noble, ce n’était pas un problème même si son mari avait une maîtresse — elle le pensait avant.

Cependant, lorsque cela s’était produit dans la réalité, un sentiment de tristesse s’était emparé de son cœur.

« Peut-être était-ce une erreur de consulter mon père et mon frère à ce sujet ? » demanda Anjie.

Elle avait demandé cela à Cordelia qui était celle qui s’occupait d’elle chez elle.

Cordelia était une femme de chambre de grande classe. Elle avait également reçu une éducation.

« Ils ne se trompent peut-être pas en tant que noble, mais personnellement — en tant que femme, il est naturel de ne pas pouvoir l’accepter, » déclara Cordelia.

Si Anjie parlait à Cordelia, c’est parce qu’elle était la bonne qui serait envoyée chez Léon.

Son père et son grand frère avaient tous deux prévu de choisir une jeune et belle servante.

La raison était de placer quelqu’un qui ne poserait pas de problème même si Léon posait la main sur elle.

Anjie avait regardé Cordelia.

« Malgré cela, Cordelia, je ne m’attendais pas à ce que tu te portes volontaire, » déclara Anjie.

Lorsqu’ils avaient discuté de la personne à envoyer, ils avaient rassemblé dans le manoir les personnes qui répondaient aux critères.

Cordelia s’était portée volontaire à cette époque.

« Lady Anjelica, s’il vous plaît, laissez-moi faire. Cette Cordelia surveillera strictement le comte Baltfault, » déclara Cordelia.

« Je vois, » répondit Anjelica.

Anjelica était légèrement soulagée de voir l’enthousiaste Cordelia.

J’ai pensé lui demander d’enquêter indirectement sur ce que fait Léon là-bas, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi motivée.

Anjie avait également foi en Cordelia. Elle ne pensait pas qu’elle était un mauvais choix pour être envoyée chez Léon.

« Pour être honnête, je n’ai pas l’intention de retenir Léon. C’est pourquoi j’ai l’intention de lui pardonner si c’est juste un petit jeu, » déclara Anjie.

« Cela vous convient-il ? » demanda Cordelia.

« C’est bien. Je ne lui demanderai rien de plus s’il revient vers nous à la fin, » déclara Anjie.

Pour être honnête, elle ne pouvait rien pardonner de la sorte, mais Anjie avait peur que Léon la déteste si elle le retenait sérieusement.

Cependant.

« Cependant, fais attention à Marie. C’est une femme qui a pris au piège cinq personnes en si peu de temps. Dans le pire des cas, Léon tomberait dans la main de Marie — je ne pense pas que cela arrivera, mais cela me pèse encore, » déclara Anjie.

Anjie aussi pensait qu’ils devaient être sur leurs gardes contre Marie, quoi qu’il arrive.

Cordelia avait placé sa main sur sa poitrine.

« Je m’en souviendrai. »

 

☆☆☆

Quand j’étais rentré chez moi, on m’avait dit d’emmener une personne dans la République.

C’était l’elfe, Yumeria.

Elle apportait un grand sac de voyage et se tenait nerveusement devant moi.

« — Eh ? Yumeria, tu viens aussi ? » demandai-je.

« S’il vous plaît, prenez soin de moi ! — Aïe, je me suis mordu la langue, » déclara-t-elle.

Elle ne pouvait pas parler correctement et elle avait eu les larmes aux yeux.

Non, était-ce douloureux parce qu’elle se mordait la langue ?

Ce n’était pas important. Malgré tout, cette personne était vraiment mignonne, même si elle avait déjà un enfant.

Ma mère m’avait alors parlé. « Elle veillera sur toi afin que tu ne fasses rien de mal là-bas. De plus, je ne te pardonnerai pas si tu poses la main sur elle. »

Ma famille ne me faisait pas confiance.

« Je ne ferai rien de tel. J’ai déjà des fiancées, » déclarai-je.

« C’est pourquoi nous nous inquiétons ainsi. Ne t’avise pas de faire quoi que ce soit qui puisse faire pleurer ces deux-là, » déclara ma mère.

« Je comprends cela, » répondis-je.

Quand j’avais dit cela, ma mère avait fait une grimace douteuse en disant. « Est-ce que tu comprends vraiment ? »

Le suivant, mon père m’avait parlé. « Eh bien, le fait qu’elle soit ton chaperon n’est qu’une partie de la raison. Écoute, Yumeria-chan a travaillé dur chez nous, c’est donc comme une récompense pour elle. »

« Récompense ? Ah, ça, » déclarai-je.

Le fils de Yumeria, Kyle, était dans la République.

Elle devait souhaiter être avec son fils.

« J’ai compris, » déclarai-je.

« Comprends-tu vraiment ? Nous sommes également sérieux quant au fait qu’elle soit ton chaperon, » déclara mon père.

« Donc même Père me soupçonne de tricher !? » demandai-je.

« Tout à fait, » il avait répondu instantanément.

Je tremblai en envoyant mon regard à Nix qui se tenait tranquille depuis tout à l’heure.

Nix m’avait fait un sourire condescendant. « Penses-tu que tu ne seras pas mis en doute, même s’il y a les cas de Clarisse-san et Deirdre-san ? Tu es vraiment insouciant. Ou plutôt, je suis vraiment jaloux, car je n’ai pas de fille qui est proche de moi. »

Je n’avais rien pu dire en réponse après que le nom de Clarisse-senpai et Deirdre-senpai ait été révélé.

C’était certain que nous échangions des lettres.

Mais, un échange de lettres peut-il être considéré comme une tricherie ?

« Hein ? Mais j’ai entendu dire qu’en ce moment, la fille allait s’approcher même si l’homme ne fait rien ? » demandai-je.

« C’est gênant parce que je t’ai comme petit frère, » déclara Nix.

Nix avait mis sa main sur son visage avec une expression compliquée.

 

☆☆☆

Maintenant, il était temps de partir — c’est à ce moment-là qu’Anjie m’avait présenté à la bonne appelée Cordelia.

« Je m’appelle Cordelia Fou Easton. Appelez-moi Cordelia sans aucune réserve, mon seigneur, » se présenta-t-elle.

Elle m’avait salué poliment, mais j’avais eu l’impression qu’il y avait un mur entre elle et moi.

Yumeria était aussi une femme de ménage chez nous, mais ses yeux brillaient quand elle avait vu Cordelia.

« Monseigneur, c’est une vraie bonne. Incroyable ! » s’exclama Yumeria.

« Yumeria, tu es aussi une bonne, tu sais ? Mais il est certain que cette personne semble vraiment primée et convenable, » déclarai-je.

Bien sûr, sa conduite était ordonnée, mais pour elle, avoir Fou comme deuxième prénom signifiait qu’elle venait d’un milieu de noble seigneur féodal.

C’était une fille de bonne famille.

Lorsqu’une maison atteignait le niveau d’une maison ducale, même les personnes qui y travaillent avaient un statut relativement élevé.

Pas tous.

Malgré cela, il y avait aussi des gens comme ça.

Anjie m’avait présenté Cordelia.

« J’ai également une confiance totale en Cordelia. J’ai l’intention de lui demander de s’occuper de toi là-bas, Léon, » déclara Anjie.

« Hein ? Mais il y a déjà Yumeria, » déclarai-je.

Puis Yumeria avait légèrement levé la main. « E-Excusez-moi, mais on m’a aussi ordonné de m’occuper du Seigneur Léon ? »

Livia avait fait un visage troublé et avait regardé Anjie.

« Nous devrions en parler au préalable avec notre beau-père, » déclara Livia.

Anjie avait également hoché la tête, mais elle avait dit que ce n’était pas un problème. « Deux valent mieux qu’un. Il n’y a rien de mieux que d’avoir beaucoup d’aide. Ce sera un problème d’avoir trop d’employés, mais deux personnes devraient suffire. »

Cordelia m’avait regardé fermement. « S’il vous plaît, traitez-moi bien, mon seigneur. »

Yumeria l’avait également imitée et avait baissé la tête. « S’il vous plaît, traitez-moi bien ! Mon seigneur. »

J’avais demandé aux deux personnes devant moi de cesser de m’appeler « mon seigneur ».

« Appelez-moi Léon. Je n’ai pas l’habitude qu’on m’appelle mon seigneur, » déclarai-je.

Puis Luxon s’était approché de moi et s’était arrêté proche de mon épaule droite. Il semblerait que l’Einhorn avait terminé les préparatifs.

« Maître, la préparation du départ est terminée. Il n’y a pas non plus de problème avec les bagages, » déclara Luxon.

« Je vois, » déclarai-je.

Je m’étais tourné vers Anjelica et lui avais dit une fois de plus au revoir. « Alors, je m’en vais. »

Livia avait placé ses mains derrière elle et avait avancé sa poitrine avec un sourire.

« S’il te plaît, reste en bonne santé là-bas, » déclara Livia.

Anjie ne savait plus quoi dire, mais son expression était immédiatement revenue à sa confiance habituelle.

« Allez. Nous nous retrouverons lors des prochaines longues vacances, » déclara Anjie.

Je leur avais fait un signe de la main avant de monter à bord de l’Einhorn avec Yumeria et Cordelia qui me suivaient.

Je retournais dans la République d’Alzer où beaucoup de problèmes s’accumulaient.

Pour être honnête — je ne voulais pas y retourner.

+++

Chapitre 6 : La personne déterminée

Partie 1

Le manoir de Marie était calme.

C’est en partie parce que les cinq idiots habituellement bruyants étaient partis, mais c’était aussi à cause de l’atmosphère sombre et lugubre.

Il faisait déjà nuit. Marie avait prévu de dormir quand ce serait fini.

Cara avait parlé à Marie qui était dans un tel état. « Lady Marie, à propos de mademoiselle Noëlle. »

« Y a-t-il eu quelque chose ? » demanda Marie.

« Elle a vécu avec nous avant cela aussi, donc il n’y a rien de troublant. Mais, comment dire… c’est comme si elle faisait bonne figure. Parfois, elle a l’air très déprimée, » déclara Cara.

Le jour où Marie avait sauvé Noëlle.

En fait, Creare surveillait la situation de Noëlle. C’est pourquoi ils avaient réussi à remarquer l’approche de Loïc.

Marie était arrivée à temps pour protéger Noëlle, mais son état était étrange.

« — Je vois. Je vais m’en occuper, alors, Cara, va te reposer, » déclara Marie.

« O-oui, » répondit Cara.

Marie ordonna à Cara de se reposer et elle cessa d’écrire sur le livre de comptes de son ménage. Elle s’était tenu la tête en restant allongée sur la table.

« Grand frère stupide. Que vais-je faire maintenant ? » se demanda-t-elle.

— Le symbole de la prêtresse était apparu au dos de la main droite de Noëlle.

Léon était reparti pour le royaume avant de le savoir.

Le corps principal de Luxon était également revenu temporairement dans le royaume, de sorte que cette nouvelle n’était toujours pas parvenue à Léon.

Elle avait l’intention de le signaler plus tard, car Léon reviendrait bientôt.

Creare était avec elle en ce moment, donc elle était rassurée, mais le problème n’était pas le symbole, mais Noëlle elle-même.

Pourquoi doit-elle tomber amoureuse de mon grand frère ? Qu’est-ce qu’il a de bon ? Sa personnalité est mauvaise, sa bouche est mauvaise, son apparence est moyenne. Eh bien oui, il est bon pour gagner de l’argent. C’est en matière de débrouillardise que le grand frère est exceptionnel — oh non. Peut-être que le grand frère est en fait quelqu’un d’extraordinaire.

Par rapport à Julian et aux autres nobles qu’elle côtoyait normalement, l’image de Léon n’entrait même pas en ligne de compte — c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas dire.

Léon avait obtenu Luxon et son rang actuel était celui de comte.

En outre, il venait d’obtenir de la République une indemnité de réparation, il était donc également riche.

Si elle fermait les yeux sur sa mauvaise personnalité et sa bouche vénéneuse, alors il était vraiment une excellente trouvaille.

« Haha ! Ce n’est pas ça. Le problème est le grand frère ! J’ai remarqué il y a quelque temps que Noëlle avait des sentiments pour le grand frère, mais lui-même ne le remarque pas, » continua Marie.

Marie l’avait remarqué depuis l’arrivée de Léon et de Noëlle dans cette demeure.

Noëlle était consciente envers Léon.

Mais Léon ne s’en était pas rendu compte.

Juste avant l’arrivée des vacances d’été, Noëlle faisait un appel flagrant à Léon, et pourtant — il ne l’avait même pas remarqué.

Franchement, pourquoi détestes-tu autant les personnages obtus ? Tu es toi-même un personnage si idiot. De plus, tu es du type super aveugle !

Léon détestait les personnages obtus dans les histoires quand ils ne remarquaient pas les sentiments de ceux du sexe opposé, mais il ne remarquait pas du tout qu’il se tenait dans la même position.

Marie s’inquiétait de savoir si elle devait dire quelque chose.

Léon avait deux fiancées — elle devrait le dire dès le début, mais elle ne pouvait pas le dire quand elle avait vu combien Noëlle était heureuse.

Noëlle est une très bonne fille.

Elle aidait aux travaux ménagers tout en restant dans cette maison. Sa personnalité brillante et candide n’était pas désagréable, même entre filles.

Pour être honnête, elle voulait même encourager Noëlle.

À cause de cela, elle n’avait pas pu dire la vérité à Noëlle.

Elle s’était sentie coupable à cause de cela.

J’aurais dû lui dire plus vite.

Elle était irritée par Léon qui ne remarquait pas du tout les sentiments de Noëlle.

Grand Frère est aussi comme ça. Sait-il à quel point Noëlle lui plaît ? Cela m’a mise en colère rien que de le regarder.

C’était exaspérant, mais le problème ne serait pas résolu par la simple colère.

Marie avait abandonné et avait décidé de parler avec Noëlle.

Elle était allée dans la chambre de Noëlle.

 

☆☆☆

Marie était arrivée alors que Noëlle était dans sa chambre, distraite.

Noëlle avait fait un grand sourire à l’arrivée de Marie. Après l’entrée de Marie, elles s’étaient assises face à face.

Noëlle était assise sur le lit, tandis que Marie était assise sur une chaise.

« De quoi veux-tu parler à cette heure tardive ? » demanda Noëlle.

Noëlle n’avait pas compris pourquoi Marie était venue dans sa chambre.

C’est pourquoi elle avait demandé, mais Marie s’était excusée auprès d’elle. « Je suis désolée. Si seulement je te l’avais dit plus vite. »

Elle avait deviné ce que Marie voulait dire juste à partir de là.

Noëlle souhaitait également que Marie le lui dise plus tôt, mais elle avait regardé en bas et avait secoué la tête.

« C’est bien. Je m’excitais toute seule. Ce n’est pas étrange pour quelqu’un comme Léon d’avoir une fiancée. Comme je le pensais, les bons hommes sont vite pris, » déclara Noëlle.

Ahahaha, Noëlle avait ri gaiement, mais — cela lui avait donné envie de pleurer.

Marie regarda Noëlle avec tristesse. « Qu’est-ce qui est bon dans Léon ? » Elle le lui demanda.

« Me demandes-tu cela maintenant ? Mais c’est bien. C’était rassurant quand j’étais avec lui. C’est quelque chose de précieux pour moi de pouvoir rester aux côtés de quelqu’un sans avoir à me soucier de quoi que ce soit. Je me disais même qu’il ne serait pas mauvais de suivre Léon dans son pays comme ça, » répondit Noëlle.

L’affaire de la maison de Lespinasse.

L’affaire de la prêtresse.

Et puis l’affaire de la république d’Alzer.

Elle en était venue à penser qu’elle voulait aller avec lui même si elle devait jeter diverses choses.

Il est donc finalement impossible de s’éloigner de l’arbre sacré.

N’avait-on pas l’impression que l’arbre sacré ne laisserait personne s’enfuir une fois qu’il s’y serait impliqué ? C’est ce qu’elle avait ressenti.

Noëlle avait jeté un bref coup d’œil sur le bandage qui entourait sa main droite.

Et puis elle avait raconté à Marie une certaine histoire. « Marie-chan, tu sais ? Il y a une histoire célèbre à Alzer. »

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Marie.

« Il y a un gardien et une prêtresse à Alzer, mais il n’y en a pas pour l’instant. La prêtresse s’est retrouvée parmi les femmes d’une certaine famille pendant des générations, » continua Noëlle.

La maison de Lespinasse était une maison dont la femme était la chef.

C’est parce que seule une femme pouvait hériter de l’emblème de la prêtresse.

« Mais, seul l’emblème du gardien ne peut pas être hérité. La prêtresse choisira l’homme de cette génération qu’elle estime être le plus digne, » continua-t-elle.

L’emblème de la prêtresse et des six grands nobles avait toujours été transmis par le sang, mais seul le gardien était choisi en fonction de la force réelle de la personne.

Et puis c’était la prêtresse qui allait choisir le gardien.

Marie était calme.

« Je ne connais pas les détails, mais je pense en avoir entendu parler, » déclara Marie.

« Ah, alors, tu le sais. Je me contenterai ensuite de dire la conclusion : la prêtresse peut choisir quelqu’un qu’elle aime comme gardien. Et puis l’emblème du gardien apparaîtra pour la première fois lorsque le gardien aimera aussi la prêtresse. Cela semble vraiment romantique, n’est-ce pas ? » déclara Noëlle.

Marie avait reconnu que c’était romantique, mais il y avait quelque chose qui la dérangeait.

« Mais, le gardien est fondamentalement choisi parmi les six grands nobles, n’est-ce pas ? » demanda Marie.

« Oui. Eh bien, c’est parce que c’est quelqu’un de fort qui sera choisi comme gardien, alors que presque tous les individus puissants de la République sont ceux qui ont des emblèmes. À l’exception de cela — je pense qu’il n’y a qu’une seule personne de différente. »

C’était son propre père.

Son père n’était pas issu des six grands nobles, de plus il n’avait pas d’emblème.

Sa mère avait choisi son père qui était une telle personne.

« C’est pourquoi il y a une légende qui dit que si tu deviens prêtresse, alors toute sorte d’amour impossible se réalisera à tous les coups, » déclara Noëlle.

Mais, l’amour de Noëlle ne s’était pas réalisé.

Comme je le pensais, ce n’est qu’une légende.

Noëlle déclara. « Si, si — l’emblème de la prêtresse est apparu sur moi, penses-tu que l’emblème du gardien apparaîtra sur Léon ? »

Marie avait fait une expression sérieuse à l’égard de sa question.

Puis elle avait fermé les yeux et avait fait un signe de tête.

« Il serait sûrement choisi, » déclara Marie.

« Vraiment ? Alors — c’est génial. » Son cœur se contracta.

Elle avait voulu tout de suite parler à quelqu’un de l’emblème de la prêtresse et elle voulait demander à cette personne de l’aider.

Cette personne dans l’imagination de Noëlle était Léon, mais elle avait ensuite secoué la tête.

« Ahh ~, comme je le pensais, les peines de cœur sont vraiment douloureuses. Désolée. Veux-tu bien me donner un peu plus de temps ? Je pourrai oublier Léon au bout d’un certain temps, » déclara Noëlle.

Pour être honnête, Noëlle se disait à l’instant qu’elle était heureuse que Léon soit parti de son côté.

 

☆☆☆

Après avoir quitté la chambre de Noëlle, Marie avait tenu sa tête dans ses mains.

ELLE EST GRAVEMENT MALADE D’AMOUR ! Mais oublie-t-elle aussi que j’étais là quand l’emblème de la prêtresse est apparu sur sa main ? Mais il serait certainement étrange que je connaisse l’emblème de la prêtresse ! Mais tu devrais être plus sur tes gardes !

Ils avaient vécu ensemble jusqu’à présent, mais Noëlle n’avait jamais laissé entendre qu’elle était une survivante de la maison de Lespinasse.

Et pourtant, il était tout à fait évident qu’elle avait obtenu un emblème.

Elle regardait souvent le dos de sa main droite et soupirait.

GRAND FRÈRE, TU ES UN IDIOTTTTTT !! Comment as-tu pu te tromper aussi sérieusement comme ça ?

Marie avait maudit Léon qui n’était pas là.

La personne que Noëlle avait choisie parmi toutes les personnes était Léon.

Si Léon n’avait pas eu de fiancée, alors même Marie les soutiendrait pleinement.

Mais elle n’avait pas pu le faire parce qu’il y avait Anjie et Livia.

Et maintenant. Avec l’état de Noëlle en ce moment, il semble vraiment qu’elle ne pourra pas trouver son prochain amour.

S’ils n’avaient pas de chance, l’état de Noëlle pourrait s’éterniser pendant plusieurs années.

Ce ne serait pas bon.

Car à ce rythme, ils obtiendraient leur diplôme de l’académie.

S’ils n’avaient pas de chance, Noëlle pourrait même dire dans son état actuel quelque chose comme. « Peut-être serait-il mieux de rester célibataire comme ça ? »

Franchement… De toute façon, je dois présenter Noëlle à un homme — aa, pas bon. Je ne vois personne qui puisse jouer. Merde ! Qu’est-ce que je dois faire maintenant ?

+++

Partie 2

Le lieu, le manoir de la Maison Druille.

Loïc y avait été invité.

Il parlait avec Fernand qui faisait une expression raide.

« — Faire perdre à la Maison Rault le siège de président en exercice ? C’est vraiment extrême de ta part, Loïc. »

« Vraiment ? »

Loïc réfléchit calmement à la méthode pour obtenir Noëlle.

Il y avait quelqu’un qui serait un obstacle pour cela.

Ce n’était pas Albergue. C’était Louise.

Louise se disputait souvent avec Noëlle, mais à cause de cela, il était souvent incapable de faire quoi que ce soit.

En outre, il serait également difficile de convaincre son père si la Maison Rault restait président par intérim.

Fernand lui avait envoyé un regard aiguisé.

« La Maison Druille a une dette envers la Maison Rault. Albergue m’a soutenu lorsque j’ai réussi à être à la tête de la maison malgré mon jeune âge, » déclara Fernand.

« Je le sais. Si je me souviens bien, les deux maisons sont fortement liées depuis deux générations, n’est-ce pas ? »

« C’est bien que tu le comprennes. »

Le lien du sang entre les six grands nobles était également épais.

On disait que seul un membre de six grands nobles était digne d’un autre membre des six grands nobles.

Mais, à cause de cela, leur sang était devenu trop proche les uns des autres.

Si Louise n’était pas mariée à Fernand, c’était aussi et surtout pour cette raison.

Son petit frère Hughes était né d’une autre mère. Le sang de sa mère étant éloigné de la Maison Rault, c’était donc Hughes et Louise qui s’étaient fiancés.

Fernand avait été désigné pour être le chef de la maison depuis le début. Hughes ne s’en plaignait pas non plus, les relations entre les frères étaient donc bonnes.

Mais, même cette connexion changeait au fil du temps.

En fait, il y a eu aussi une période où la Maison Druille avait été en conflit avec la Maison Rault il y a longtemps. Il y avait également eu une période où le lien entre la Maison Barriere et la Maison Rault était fort.

Leur relation variait selon les époques.

Loïc savait aussi que Fernand avait une dette envers Albergue.

Mais il connaissait aussi très bien le caractère de Fernand.

Cette personne a l’air douce, mais c’est en fait celui qui a le plus fort patriotisme pour Alzer.

« Je t’ai apporté cette discussion même en sachant que tu avais une dette envers Albergue. Fernand, tu devrais également comprendre. Albergue n’est pas digne d’être le président par intérim. La preuve en est sa faible attitude envers le royaume. »

L’expression de Fernand était devenue sinistre.

« Il ne fait pas que montrer une attitude faible. Einhorn — ce dirigeable est déjà produit en série et il y avait même un navire du même type ancré dans le port avant cela. Que ferons-nous si nous ne continuons pas à faire preuve d’une attitude belliqueuse à l’égard de ce pays ? »

« Ce sera troublant s’il devient lâche à cause de cela. Cela posera un problème pour la négociation à l’avenir, » déclara Fernand.

Fernand possédait un fort sentiment de patriotisme.

En outre, il était fondé sur la conviction qu’Alzer était un pays puissant.

Cela devait être humiliant pour lui de reconnaître leur défaite contre le royaume.

Mais il était aussi quelqu’un de réaliste en tant que politicien.

Loïc en avait profité.

« — Le royaume est formidable. C’est exactement pour cela qu’il est nécessaire que nous adoptions une attitude adaptée. La position d’Albergue est une mauvaise décision pour la négociation à venir, » déclara Loïc.

Fernand avait détourné son visage de Loïc. Il pourrait avoir la même opinion.

Loïc avait montré sa carte pour cette négociation — c’était la meilleure carte possible.

« — J’ai trouvé la prêtresse, » déclara Loïc.

En entendant cela, Fernand se tourna vers Loïc avec les yeux grands ouverts.

Loïc poursuit.

« Il y a des survivants de la maison Lespinasse qui a été détruite par la maison Rault dans le passé — ce sont des sœurs jumelles qui portent le nom de Noëlle et Lelia. Actuellement, elles fréquentent l’académie avec leur nom de famille changé, » déclara Loïc.

Fernand avait été choqué une fois de plus d’entendre cela.

« Je ne peux pas croire qu’Albergue ait fait une telle gaffe, mais — en fait, elles ont survécu, » déclara Loïc.

La maison Rault avait détruit la maison Lespinasse.

C’était tout ce que la jeune génération savait, mais on ne leur avait pas raconté en détail les circonstances de cette période.

C’était parce que les personnes apparentées avaient gardé le silence.

Les chefs actuels des six grands nobles — ou leur prédécesseur — en savaient plus sur la situation à l’époque, mais personne ne voulait en parler.

Le précédent chef de la Maison Barrière était décédé. Il en avait été de même pour la Maison Druille.

Il n’y avait aucun moyen d’enquêter sur ce qui s’était passé.

Il était également difficile d’entrer dans une autre maison et de demander ce qui s’était passé.

Mais, la Maison Rault avait fini par être le président par intérim.

Beaucoup de jeunes générations étaient perplexes à ce sujet.

Loïc était également curieux à ce sujet.

Il est impensable qu’Albergue ignore Noëlle et Lelia, mais y a-t-il une raison à cela ?

Si l’on devait détruire une maison, l’héritier de cette maison était quelqu’un qu’il ne fallait absolument pas laisser s’échapper.

Les ignorer serait un échec.

Mais Loïc n’était pas vraiment intéressé par les circonstances entourant cette affaire.

Ce qui était important, c’est que Noëlle ait été choisie comme prêtresse.

« La prêtresse choisie est Noëlle. Fernand, je pense à faire entrer Noëlle dans la maison Barrière, » déclara Loïc.

Fernand l’avait regardé froidement quand il avait entendu cela.

« Si une personne de cette maison survit et est choisie comme prêtresse, elle devrait être placée sous la protection des six maisons. Il est hors de question qu’une seule maison la monopolise, » déclara Fernand.

Ces mots étaient également remplis du véritable motif de Fernand qui ne voulait pas donner une si grande influence à la maison Barriere.

Mais Loïc avait déjà préparé une compensation.

« À propos de Hughes, Fernand, prévois-tu de te faire assister après sa sortie de l’académie ? » demanda Loïc.

Fernand se méfiait, car Loïc changea soudainement de sujet, mais il acquiesça.

« C’est mon intention, » répondit Fernand.

« Hughes est un homme capable, même s’il a l’air frivole comme ça. Il n’y aura aucun problème même s’il devient le chef d’une grande maison de nobles, » déclara Loïc.

Fernand avait renforcé sa méfiance.

« As-tu l’intention de faire de Hughes le chef de la Maison Druille si je refuse ici ? » demanda Fernand.

« Pas du tout. Tu es une personne nécessaire pour construire un Alzer fort dans le futur. Le chef de la Maison Druille est sans doute Fernand. Mais, même Hughes est un talent capable qui peut agir comme un chef de maison correct, non ? Après tout, sa fiancée est Louise, » déclara Loïc.

Fernand avait immédiatement compris après avoir entendu cela.

« C’est inutile. Il y a encore Serge, » déclara Fernand.

Loïc s’était mis à rire quand le nom de Serge était sorti.

« Penses-tu vraiment qu’un homme qui vise à devenir quelque chose comme un aventurier sera vraiment digne de devenir le chef d’une grande maison de nobles ? En plus, ce type déteste les six grands nobles. Fernand, toi-même, tu veux continuer à avoir une relation amicale avec le prochain chef de la Maison Rault, n’est-ce pas ? » demanda Loïc.

Et si ce chef était un demi-frère dont Fernand était proche, alors ce ne serait pas une mauvaise chose pour lui.

Hughes était quelqu’un de capable, mais il avait un côté de lui qui était aveuglément dévoué à Fernand.

Fernand en était également conscient.

Loïc avait donné un coup de pouce supplémentaire.

« Hughes et Louise seront les successeurs de la maison Rault. Personne ne protestera si c’est son enfant qui succède à la Maison Rault. — À l’exception du président en exercice, » déclara Loïc.

Fernand avait un peu réfléchi, puis il avait pris sa décision.

« Très bien. J’accepte cet accord. Mais, je ferai en sorte que la prêtresse devienne présidente après avoir obtenu son diplôme de l’académie et qu’elle puisse se débrouiller seule. Promets-tu que le poste de président sera occupé par la Maison Lespinasse ? »

Loïc n’avait aucun intérêt à ce sujet.

Il doit être sur ses gardes que la maison Barriere se lève comme un tyran, mais si je deviens le gardien, alors ce sera la maison Barriere qui se tiendra derrière la maison Lespinasse quoiqu’on en dise. Eh bien, ce sera pour l’avenir.

« Bien sûr. Mais je serai dorénavant le soutien de Noëlle en tant que gardien, » déclara Loïc.

Dans la République, il n’était pas rare que la maison d’où venait le gardien soit le siège de l’autorité.

Fernand avait déclaré qu’il ne permettrait pas à la Maison Barrière de monopoliser la prêtresse de la Maison Lespinasse à l’avenir.

Fernand avait fait une expression douloureuse.

Sa conscience devait le piquer à cause de sa trahison envers Albergue.

Mais, Loïc n’y avait pas prêté attention.

Le fait d’être redevable à Albergue ne va donc pas plus loin. Il le trahit immédiatement lorsqu’il apprend qu’il pourra obtenir la force de la maison Rault. Mais je veux que tu me sois utile — Fernand.

+++

Partie 3

Dans la chambre de Louise qui lui avait été préparée dans le manoir de Maison Druille.

Louise y vivait pendant ses vacances d’été.

À la surface, elle était là pour approfondir sa relation avec Hughes. C’était comme s’ils étaient déjà pratiquement mariés.

Ce n’était rien d’autre qu’un spectacle pour les six autres grands nobles.

La raison en était que la Maison Rault voulait immédiatement établir un lien avec la Maison Druille.

Il serait troublant pour Albergue qui travaillait comme président intérimaire s’il n’y avait pas de maison qui deviendrait son alliée.

Mais, Hughes n’était jamais allé dans la chambre de Louise.

Les vacances d’été duraient également plus d’un mois à Alzer.

Et pourtant, il ne lui avait jamais rendu visite, pas même une fois.

Louise avait vu Hughes continuer dans sa calèche quand elle avait regardé par la fenêtre.

« Il va sortir pour se refaire une beauté. »

Louise ne lui en avait pas voulu pour cela.

Parce que tous deux étaient bien conscients qu’ils n’avaient aucun sentiment l’un pour l’autre.

Même si les choses se dérouleraient plus facilement si seulement il posait déjà sa main sur elle — elle ne pensait qu’à cela tout au plus.

Louise n’avait rien à faire, même si elle restait dans sa chambre, alors elle avait pensé à sortir pour faire des courses.

Puis elle avait trouvé plusieurs serviteurs devant sa chambre.

« Lady Louise, où allez-vous ? »

Ils avaient l’air un peu troublés.

« Je vais faire des courses. Puis-je vous demander de me préparer une voiture ? »

Les serviteurs se regardèrent.

Et puis ils avaient immédiatement répondu à Louise.

« Certainement. Veuillez attendre dans votre chambre jusqu’à ce que nous ayons terminé la préparation. »

« De toute façon, je vais prendre la voiture devant l’entrée. Je vais attendre là-bas. »

« Non, veuillez attendre dans votre chambre. »

On demanda à Louise de retourner dans sa chambre. Elle avait senti que quelque chose était étrange.

Que se passe-t-il ? L’atmosphère est différente de celle d’hier.

On avait l’impression qu’ils cachaient quelque chose à Louise.

 

☆☆☆

La nuit de ce jour-là.

Elle devrait dîner avec Hughes, mais il n’était pas apparu, peu importe combien de temps elle avait, attendu.

Les serviteurs qui la servaient avaient également l’air troublés.

« Hughes n’est toujours pas rentré ? »

L’un des domestiques avait répondu à la question de Louise. « Sire Hughes est revenu, mais il a été convoqué par le Seigneur Fernand. »

« Par Fernand ? »

Avait-il été appelé alors qu’il était l’heure de dîner ?

Pendant tout ce temps, Fernand était quelqu’un qui réprimandait plutôt Hughes pour ne pas s’être occupé de Louise.

Y a-t-il eu des affaires urgentes ?

Hughes était entré dans la pièce pendant qu’elle réfléchissait à cela.

Il s’était assis sur son siège et avait attrapé la bouteille de vin que tenait un domestique. Il l’avait versé dans son verre et s’était mis à boire.

Louise l’avait prévenu. « C’est une mauvaise manière. »

Hughes souriait.

Louise était curieuse de voir cela.

Normalement, il ne répondrait qu’avec insouciance par quelque chose comme « Bien, ouais. »

« Que se passe-t-il ? » demanda Louise.

« Louise, il va se passer quelque chose d’intéressant après cela, » Hughes avait dit cela et avait tendu la main vers le dîner que les domestiques avaient apporté.

Louise n’avait pas compris ce qu’il voulait dire.

Hughes avait levé son verre avec un regard amusé. « Demain sera une bonne journée pour Alzer. »

 

☆☆☆

Au manoir de Marie.

Beaucoup de voitures arrivaient devant la porte.

Il y avait des soldats en uniforme de cérémonie.

Il y avait aussi des soldats entièrement armés derrière eux. Un dirigeable flottait dans les airs.

Le manoir était entouré de l’air et du sol.

Kyle avait pointé du doigt l’extérieur de la fenêtre. « Milady, il y a aussi d’autres dirigeables qui viennent par ici ! »

Des dirigeables portant des armoiries familiales différentes se rassemblaient.

Ils se comportaient comme des observateurs.

Cara trembla. « Lady Marie, il y a même des armures qui volent ! »

Le manoir était encerclé.

Cette agitation se produisait le matin.

Marie, qui était encore en pyjama avec des cheveux en désordre, serrait un oreiller dans ses bras parce qu’elle venait de se réveiller en panique.

« Calmez-vous ! Dans ce genre de situation, il faut se pincer la joue pour savoir si c’est un rêve ou non ! » déclara Marie.

Les trois individus s’étaient pincé la joue.

– Ça fait mal. C’était la réalité.

Kyle avait tenu sa tête avec ses deux mains.

« Qu’allons-nous faire alors même que le comte n’est pas là en ce moment ? » s’écria Kyle.

Cara était aussi avec le même état d’esprit. « Uwaa ~ n, comte Baltfault, revenez vite ! »

Les deux individus n’avaient aucune attente vis-à-vis des cinq idiots.

Marie était aussi dans le même cas. « Creare, Léon n’est toujours pas revenu !? »

« H ~ m, il y a une communication selon laquelle ils reviendront bientôt, mais cela prendra encore du temps. Bon sang, amenons la Licorne ici et brûlons-les tous ! » répondit Creare.

Marie était aussi terrifiée par Creare.

Effrayant, ces gars, ils peuvent tuer des humains sans même sourciller ! Ou plutôt, est-ce que ça ira même si nous faisons quelque chose comme ça ? Cela ne deviendra-t-il pas un problème international ? Eh, mais n’est-ce pas déjà un problème ? Ou plutôt, pourquoi attaquent-ils en l’absence de Grand Frère ? — Attendez! N’attaquent-ils pas parce que le Grand Frère est absent ? GRAND FRÈRE, ESPÈCE D’IDIOT STUPIDE !!

Marie avait mal compris qu’ils avaient été attaqués parce que Léon était absent, mais un messager portant un costume de queue-de-pie était venu au manoir.

« Oh, vont-ils déclarer la guerre ? Peut-être pensent-ils que la Licorne n’est pas aussi puissante qu’Einhorn ? Alors je vais le tester sur toi ! Je vais prouver que ma Licorne est une enfant encore plus capable qu’Einhorn, » déclara Creare.

Je vais les arroser avec des canons principaux et des missiles ! Creare se mettait à exulter comme ça. Marie l’avait clouée au sol avec son oreiller.

« Cette idiote ! Ce sera la guerre si tu fais quelque chose comme ça ! Bref, laisse ce type entrer dans le manoir ! » ordonna Marie.

Le messager avait élevé la voix alors que Marie était en panique. « Je suis un serviteur de la maison Barriere. Lady Noëlle Zel Lespinasse — nous sommes venus vous accueillir respectueusement ! »

Les yeux de Marie s’étaient ouverts comme une soucoupe quand elle avait entendu cela.

« Comment ces gars ont-ils appris cela ! »

Marie ne connaissait aucun complot de ce genre dans le jeu.

 

☆☆☆

Lorsque Noëlle était sortie après l’appel de son nom, le messager s’était agenouillé et avait baissé la tête.

Cette personne devait être celle qui avait le plus haut statut parmi les serviteurs de la Maison Barriere. Il y avait un écusson au dos de sa main droite.

Et puis il avait parlé devant Noëlle. « Je suis heureux de vous voir saine et sauve. C’est un grand honneur pour moi de pouvoir vous recevoir en tant qu’héritière de la maison Lespinasse. »

Noëlle regarda les soldats de la Maison Barrière qui entouraient le manoir dans un état d’hébétude.

Il y avait aussi des spectateurs qui se rassemblaient autour.

Ils regardaient Noëlle.

« Lespinasse, dit-il ! »

« Il y a un survivant de là-bas ? »

« Eh, mais l’héritière veut dire — la prêtresse !? »

Les soldats avaient chassé ces spectateurs.

Mais, on savait déjà qu’elle était une survivante.

Ah ~, tout est sans espoir maintenant.

Noëlle avait regardé sa main droite. Elle avait ensuite demandé à l’homme qui se trouvait devant elle de venir la chercher.

« Vous venez vraiment en force ici. Que comptez-vous faire avec les gens d’ici ? » demanda Noëlle.

Le messager répondit sans lever la tête. « Nous risquons notre vie pour reprendre la prêtresse. Si c’est pour reprendre la prêtresse, alors notre seul recours est de nous battre même si nous devons affronter le chevalier du royaume. »

Noëlle avait baissé les yeux.

Même s’ils savent que Léon n’est pas là.

Un jeune homme était entré par la porte alors que Noëlle était enracinée sur place.

– C’était Loïc.

« Noëlle, je viens te chercher, » déclara Loïc.

« Loïc, vous —, » déclara Noëlle.

Loïc regardait l’armée de la Maison Barriere autour de lui.

Le dirigeable ne pointait pas ses canons ici, mais il était prêt à attaquer à tout moment.

Noëlle avait évacué sa colère contre Loïc.

« Avez-vous l’intention de vous battre avec ces gens après la Maison Faiviel ? Avez-vous oublié ce qui est arrivé à la Maison Faiviel ? Si vous faites une telle chose, Alzer sera toujours qualifié de pays barbare, quel que soit le temps écoulé, » déclara Noëlle.

Loïc avait souri en écoutant le discours de Noëlle.

Il avait l’air vraiment sinistre.

Noëlle avait eu peur de le voir. Puis Loïc avait ouvert les bras et avait parlé. « Tu n’as pas de prix ! »

« Hein ? »

Loïc avait ignoré une Noëlle désorientée et avait continué à parler avec un acte transparent de comédie.

« Même si nous devons perdre la vie, nous continuerons à nous battre pour te sauver. Ce n’est pas seulement la Maison Barriere. Les cinq autres maisons devront également se battre. Non — le pays tout entier se battra pour toi, » déclara-t-il.

La prêtresse avait une existence aussi importante que celle d’Alzer.

La prêtresse avait été absente pendant plus de dix ans — beaucoup de gens se sentaient mal à l’aise à cause de cela.

Il n’y avait pas que les nobles, les gens qui vivaient dans ce pays ressentaient la même chose.

L’existence qui reliait le peuple et l’arbre sacré.

La prêtresse était une existence très importante dans ce pays qui adorait l’arbre sacré.

Il est certain que beaucoup de gens se battraient pour reprendre Noëlle.

Ils continueraient à se battre, même s’ils devaient affronter Léon qui avait déjà conduit la République jusqu’à un pas de la défaite.

Ce type, il utilise la vie de nombreuses personnes comme bouclier.

C’était le but de Loïc.

Beaucoup de gens allaient mourir si la guerre éclatait.

De plus, Loïc avait fait cela en sachant que Noëlle ne pourrait pas le supporter.

Loïc avait coincé Noëlle en utilisant comme bouclier les nombreuses personnes rassemblées ici.

« Noëlle, nous nous battrons pour toi jusqu’au dernier homme. Que vas-tu faire ? Vas-tu ignorer notre sentiment — non, vas-tu encore me repousser la main ? » demanda Loïc.

Elle avait entendu des bruits de pas qui descendaient les escaliers à toute vitesse.

C’était Marie et les autres occupants de la maison.

Marie était apparue avec des cheveux ébouriffés. Il semblait qu’elle avait changé de vêtements en toute hâte.

Marie avait vu Loïc et avait hurlé. « Ce maudit salaud ! Il y a des choses qui peuvent être faites et qui ne doivent pas être faites ! Ne soyez pas arrogant juste parce que Grand Frè — Léon n’est pas là ! »

Loïc se moquait avec mépris de Marie.

« Oo ~, j’ai peur. Effrayant, effrayant. Il y a cet Einhorn blanc ancré au port, n’est-ce pas ? Il est certain qu’il se déplacera aussi tout seul et nous détruira les uns après les autres. Mais, même dans ce cas, nous nous battrons jusqu’au bout. Après tout, elle est la prêtresse d’Alzer, » déclara Loïc.

Le sang avait quitté le visage de Noëlle.

Ses jambes tremblaient quand elle imaginait que beaucoup de gens allaient mourir pour elle.

Loïc s’était approché de Noëlle et il lui avait murmuré à l’oreille. « Noëlle — deviens mienne. C’est ton destin. »

« Des… tin ? »

« C’est exact. Toi qui as choisi comme prêtresse, tu n’as plus que deux voies à choisir. Fuiras-tu et laisseras-tu tant de gens mourir, ou viendras-tu à moi et apporteras-tu la paix à Alzer — maintenant, tu peux choisir, » déclara Loïc.

Il avait dit qu’elle pouvait choisir, mais qu’il n’y avait qu’un seul choix pour Noëlle.

« Vous êtes vraiment le pire, » déclara Noëlle.

« Je t’aime. Si c’est pour toi, je ferai n’importe quoi. Vois-tu à quel point mon amour pour toi est grand ? » demanda Loïc.

Noëlle avait levé la main pour le gifler, mais elle avait immédiatement perdu ses forces et avait baissé la main.

Marie criait derrière elle.

« Noëlle, ne te laisse pas berner par les conneries de ce type ! Léon arrivera bientôt et résoudra ce problème ! » déclara Marie.

Loïc avait froncé les sourcils quand il avait entendu le nom de Léon.

« Léon — Le comte Baltfault, hein ? Ce type est certainement fort. Mais, je me demande jusqu’où il va sérieusement se battre pour toi. En fin de compte, il n’est qu’un étranger. Il ne donnera pas tout pour le bien de ce pays. Peu importe, même s’il donne le meilleur de lui-même… »

Léon risquerait-il sa vie pour se battre pour elle ?

— Cela n’arriverait pas.

Léon avait sa propre position. Il avait aussi des fiancées chez lui.

Il n’y avait aucun moyen pour lui de combattre Loïc afin de la sauver.

Et même s’il se battait — Noëlle ne voulait pas faire que Léon doive se battre.

Je ne peux pas le déranger plus que ça.

Noëlle s’était retournée.

« Désolé, Marie — je m’en vais, » déclara Noëlle.

Marie avait été abasourdie.

Noëlle s’était mise à marcher. Loïc se mit à côté d’elle et mit sa main autour de sa taille.

Il avait grossièrement attiré Noëlle vers lui.

« Je sais que tu répondras sûrement à mes sentiments, Noëlle ! Maintenant, faites connaître à tout le pays la naissance de notre prêtresse ! Alzer sera en paix avec cela ! » déclara Loïc.

L’entourage avait applaudi bruyamment en voyant Loïc et Noëlle marcher ensemble.

Noëlle était la seule à regarder en bas.

Il n’y aura aucun problème si je m’en sors seule. Lelia — désolée, je nous ai fait nous exposer à la vue de tous, Noëlle s’était excusée auprès de sa sœur jumelle en entrant dans la voiture que Loïc avait préparée.

+++

Chapitre 7 : Le collier

Partie 1

Clément était venu à l’appartement de Noëlle et Lelia.

Clément était un professeur à l’académie. Il était musclé, et pourtant il était maquillé.

Il portait une chemise très serrée qui montrait très clairement la forme de ses muscles. C’était un grand professeur masculin qui parlait comme une femme.

Mais, en réalité, c’était un chevalier qui servait la maison Lespinasse.

Il protégeait Noëlle et Lelia depuis l’ombre dans l’académie.

Si Noëlle et Lelia avaient pu s’inscrire à l’académie, c’était grâce aux efforts des anciens serviteurs de la maison Lespinasse.

« Lady Lelia — Lady Noëlle a été placée sous la garde de Maison Barriere, » Clément avait rapporté cela avec un visage pâle et une expression de deuil.

Lelia ne paniquait pas vraiment, car elle était déjà au courant. « Je vois. »

« — N’êtes-vous pas surprise ? » demanda Clément.

En général, Clément parlait comme une femme, mais maintenant il parlait comme un homme parce que c’était une conversation sérieuse.

Lelia avait ressenti un malaise à cause de cela, mais ce n’était pas le moment d’en parler.

Lelia était calme dans son cœur.

Avec la situation actuelle de Loïc, la grande sœur pourra sûrement elle aussi l’accepter. En premier lieu, c’est une erreur que cet homme ait été choisi comme protecteur.

Le partenaire de Noëlle n’était pas Léon. — C’était Loïc.

C’était le bon scénario.

« Je sais que vous nous avez toutes protégées. Grâce à tout le monde, nous avons pu nous inscrire à l’académie sans aucun problème. C’était aussi — grâce à Clément-sensei qui s’est occupé de nous. »

Clément s’était agenouillé devant Lelia.

Clément s’était toujours inquiété pour les deux filles.

Il venait parfois à l’appartement pour vérifier la situation. Il les soutiendrait aussi indirectement à l’académie.

« Vous avez donc compris. »

« C’est évident si vous y réfléchissez un peu. — Mais la grande sœur ne l’a pas remarqué, » déclara Lelia.

« Il semble que ce soit le cas. »

Clément avait senti que Noëlle ne s’était pas rendu compte de son existence.

Lelia était au courant parce qu’elle avait les connaissances du jeu vidéo otome.

Le personnage principal venait de la maison Lespinasse, la maison qui était au sommet des sept grands nobles.

Les anciens serviteurs de cette maison soutenaient le personnage principal.

« Cependant, il est inattendu que ce soit Lady Noëlle qui soit choisie comme prêtresse, » déclara Clément.

« Inattendu ? » Lelia pencha la tête face aux paroles de Clément.

« Pourquoi ? Père et Mère ont tous deux déclaré que je n’en avais pas l’aptitude, » déclara Lelia.

Clément était déconcerté. « N — non. J’avais juste le sentiment que si quelqu’un devait être choisi comme prêtresse, ce serait sûrement vous, Lady Lelia. Je ne suis pas du tout au courant de cette question d’aptitude. Après tout, j’étais au dernier rang des chevaliers qui ont servi la maison Lespinasse à cette époque. »

Lelia soupira. « La grande sœur est la prêtresse. Et qu’allez-vous faire maintenant ? »

« La sécurité de Lady Lelia est plus importante en ce moment que la nôtre. Nous ne savons pas comment la Maison Barriere va agir. Quoi qu’il en soit, évacuons cet endroit immédiatement. »

Il semblait que Clément avait l’intention de mettre Lelia à l’abri.

Mais Lelia n’avait pas paniqué.

Elle savait déjà ce qui allait se passer dès le début.

« Tout ira bien. Émile viendra me chercher, » déclara Lelia.

« Hein ? »

L’extérieur était devenu bruyant.

Clément avait soigneusement jeté un coup d’œil dehors. Il y avait trouvé plusieurs voitures avec les armoiries de la maison Pleven garées à l’extérieur.

Les chevaliers de la maison Pleven en tenue de cérémonie étaient apparus avec Émile en costume derrière eux.

« Émile ? » Clément haleta et tourna son regard vers Lelia.

Lelia déclara « Voulez-vous aussi venir ? Je serai aux soins d’Émile pour l’instant. »

Clément avait dû informer les personnes liées à la maison Lespinasse de l’académie de la situation.

Lelia se sentait enfin soulagée que le scénario progresse sur la bonne voie.

 

***

Marie était en proie à une grande panique.

Gyaaaa !! Noëlle a été emmenée pendant que le grand frère n’est pas là — je vais me faire tuer !

Noëlle avait été emmenée par Loïc.

Cependant, elle n’avait jamais pensé que Loïc viendrait enlever Noëlle sans se soucier des conséquences.

Il était difficile, même pour Marie, de choisir de résister jusqu’au bout à ce moment-là.

Creare regardait Marie se tortiller en hochant la tête.

Je ne m’ennuie jamais à regarder Marie-chan. Je t’aime bien Marie-chan.

« Pourquoi oui, merci ! Plus important encore, pourquoi ne m’as-tu pas dit plus vite que nous allions être encerclés ? Même si nous pouvions nous échapper si Loïc venait attaquer ! J’aurais été capable de fuir avec Noëlle avant que cela n’arrive ! » cria Marie.

Creare avait corrigé les pensées de Marie.

« Ils avaient également envoyé des soldats au port. J’ai trouvé étrange que le nombre de gardes qui veillent sur la Licorne ait augmenté récemment. C’était donc en fait une préparation à cela, » déclara Creare.

« Dis-moi quelque chose comme ça si tu l’avais remarqué ! Vas-tu t’excuser avec moi si le grand frère se met en colère ? C’est l’essentiel ! » cria Marie.

« La façon dont tu as immédiatement agi pour ta propre protection est tout simplement géniale ! — Eh bien, pour être honnête, je pense qu’il n’y aurait rien d’autre à faire que de remettre Noëlle même si le maître était là, » déclara Creare.

« Hein ? »

Creare écoutait la conversation entre Loïc et Noëlle.

« Même moi, au moins, je rassemblais des informations. Il est vrai qu’ils visaient le timing pendant l’absence du maître, mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne fassent un geste, » déclara Creare.

« Comme je le pensais, c’était parce que le grand frère n’est pas là ! » déclara Marie.

« Ce n’est pas ça. Ce garçon appelé Loïc visait Noëlle-chan. Mais vois-tu, les six grands nobles ont d’autres intentions. Il semble que la Maison Barriere tente d’évincer la Maison Rault, » déclara Creare.

Marie était toujours troublée lorsqu’un sujet politique était abordé.

« — Hein ? »

« Bref, il s’agit d’un conflit interne à la République. Cela arrivera sûrement même si le maître est là. Malgré tout, ce garçon Loïc est aussi étonnant. Il a négocié avec Noëlle-chan en se servant d’eux comme otages, » déclara Creare.

Marie avait eu l’air effrayée en apprenant que Loïc avait menacé Noëlle de se battre jusqu’au dernier homme.

« Ce n’est pas la cible de capture que je connais dans le jeu vidéo otome, » déclara Marie.

Elle pensait que Loïc serait quelqu’un de plus cool, mais son action n’était tout simplement pas cool.

« Même le maître reculerait face à l’attitude de Loïc. C’est pourquoi Marie-chan n’a pas besoin d’être si inquiète. N’est-ce pas plutôt comme le scénario que Marie-chan et le maître ont évoqué ? Ce sera une fin heureuse si Noëlle-chan se met avec Loïc. — Sauf pour Noëlle-chan, » déclara Creare.

Marie avait regardé en bas. « — mais, je veux que Noëlle soit aussi heureuse. »

Creare avait nié cela. « Ce n’est rien d’autre qu’impossible. Dans la situation actuelle, il est difficile de réaliser ensemble le bonheur de chaque personne de la république et celui de cette fille. »

Marie se souvient du temps où Noëlle vivait avec eux. Elle se détestait elle-même, incapable de faire quoi que ce soit.

C’est alors qu’une voix insouciante était venue de l’entrée. « Je suis de retour ~. Tout le monde, j’apporte aussi des souvenirs ! »

— C’était la voix de Léon.

Creare avait été enthousiaste. « Ah, le maître est revenu. Maître ! »

Elle s’était littéralement envolée pour rencontrer Léon.

Marie avait serré les dents. Tu arrives trop tard !

 

***

L’expression de Cordelia avait été très émoustillée lorsque nous étions retournés au manoir de Marie.

« Qu’est-ce que ce manoir ? On ne s’en occupe pas du tout, » déclara-t-elle.

On dirait qu’elle ne pouvait pas le supporter en tant que femme de ménage.

Kyle, qui était descendu de l’escalier, s’était opposé à ces propos. « Je voudrais plutôt que vous nous fassiez l’éloge d’un manoir aussi grand et peu peuplé. D’ailleurs — . »

Il avait une attitude insolente malgré le fait qu’il ne soit qu’un enfant.

C’est Yumeria qui avait interrompu ces paroles de Kyle en posant son sac et en lui sautant dessus. « Kyle ! »

« M-Maman !? » s’exclama Kyle.

Ce fut une réunion émouvante entre un parent et son enfant.

J’avais versé une larme.

Cordelia avait également lu l’humeur et était restée silencieuse.

« Kyle, tu vois ! Je vais aussi travailler ici pour pouvoir m’occuper de toi — de Sire Léon. Nous pouvons être ensemble maintenant ! » déclara Yumeria.

Yumeria semblait heureuse, mais Kyle l’avait immédiatement repoussée plus loin.

Il faisait un visage très mécontent, mais ses oreilles étaient rouges.

« Je suis en plein travail ! D’ailleurs, pourquoi maman vient-elle dans un autre pays comme celui-ci ? Ils devraient envoyer d’autres personnes ici, » déclara Kyle.

Yumeria avait été choquée d’entendre cela. « — Kyle, détestes-tu que je sois là ? »

Kyle n’arrêtait pas de nous lancer des regards à moi et à Cordelia. Il était évident que notre présence le dérangeait.

Ce gamin avait cet âge.

« Je ne déteste pas ça, c’est juste que je suis en plein travail ! N’apporte pas la vie privée au travail ! » déclara Kyle.

Quel esprit professionnel!

Mais Yumeria était déprimée parce qu’elle prenait les paroles de Kyle au sérieux, alors j’avais essayé de rectifier le tir.

« Kyle, je comprends que tu es à l’âge de la puberté, mais sois plus gentil avec elle. Personne ici ne va dire quoi que ce soit, même si tu mélanges un peu la vie privée et le travail. Allez, saute sur la poitrine de Yumeria. »

Le visage de Kyle était devenu rouge à cause de mes paroles.

« Tu es aussi en pleine puberté ! » s’écria Kyle.

Stupide. C’était ma deuxième vie.

Il n’y avait pas eu de puberté dans la seconde vie.

« Ne me groupe pas avec toi. Je suis un adulte, » déclarai-je.

« Menteur ! »

Luxon qui flottait à côté de moi avait murmuré une insulte. « C’est comme si le maître était toujours en pleine puberté. »

« Oh ! »

Cette IA, il n’était pas du tout gentil avec son maître.

Creare était venue en volant alors que nous faisions du grabuge à l’entrée.

« Maître, bon retour ~, » déclara Creare.

« Je suis de retour. Plus important encore, est-il arrivé quelque chose ? » demandai-je.

Quand j’avais demandé s’il s’était passé quelque chose pendant mon absence, Creare avait parlé sur un ton comme si rien de particulier ne s’était passé.

« Voyons voir. Tout au plus, il n’y a que la question de Noëlle qui se fait enlever par la maison Barriere, ? Ah, le maître a apporté des souvenirs, n’est-ce pas ? Marie-chan en sera heureuse. Elle va dire, “précieux contenu en sucre obtenu,” ou quelque chose comme ça, » déclara Creare.

Je vois, donc Noëlle a été emmenée ~, avais-je murmuré avant de reprendre mes esprits.

« Toi, c’est vraiment important, n’est-ce pas ? »

Et puis j’avais remarqué.

Le manoir était trop calme.

« Hein ? Où sont Julian et les autres idiots ? Que font ces gars dans cette situation d’urgence ? » demandai-je.

Ces gars, ils étaient normalement inutiles, donc ils devraient travailler au moins à ce moment-là — pendant que je pensais à ça, Marie était apparue trempée de sueurs froides.

« Que s’est-il passé ? » demandai-je.

« — Je, je les ai chassés, » répondit Marie.

« Hein ? »

Marie avait crié. « Je les ai chassés ! Ils n’ont pas voulu aider même pendant les vacances d’été, et ils ont même utilisé les frais de subsistance à leur guise ! Ils ont acheté des choses inutiles comme des bouquets de fleurs ! De plus, ils en ont acheté des tonnes — sais-tu à quel point il était fatigant de jeter toutes ces fleurs ? »

Elle marmonnait des plaintes à la seconde moitié. Alors cette fille a chassé Julian et les autres abrutis, hein.

« Est-ce qu’ils s’en sortent bien ? » demandai-je.

Creare avait ri. « Ils vont bien. Je les surveille correctement. Alors, le maître veut-il surveiller leurs activités plus tard ? Cela en vaudra la peine. »

« Ce n’est pas grave s’ils vont bien, » répondis-je.

Eh bien, je pouvais comprendre le sentiment de Marie qui voulait les mettre dehors, et il serait préférable pour ces gars d’apprendre un peu sur la société.

Malgré tout, ces gars étaient vraiment inutiles.

Étaient-ils vraiment les cibles d’un jeu vidéo otome ?

+++

Partie 2

J’étais entré dans une pièce inutilisée afin d’en savoir plus sur la situation de Marie et Creare.

Il serait troublant que d’autres personnes écoutent cette discussion.

« — et c’est ce qui s’est passé. Loïc a menacé Noëlle-chan de la faire sienne en utilisant les soldats de la République comme otages, » déclara Creare.

« Est-il allé aussi loin ? » demandai-je.

Bien qu’il y ait eu un problème de timing, le choix de Noëlle comme prêtresse était conforme à nos attentes.

Cependant, l’action de Loïc avait dépassé les limites.

Mais à quoi pensait-il en utilisant la vie de tant de personnes comme bouclier ?

« Ah, ne blâmez pas Marie-chan. Même le maître n’aurait pu que regarder que si vous étiez là, » déclara Creare.

J’avais regardé Marie qui jouait avec ses cheveux derrière Creare. J’avais pensé qu’il valait mieux penser à une solution avant de la blâmer, alors j’avais changé d’avis.

Mais, je voulais dire une chose.

« Si c’était moi, j’aurais arrêté Noëlle à tout prix, » déclarai-je.

«  — je pense que Noëlle-chan irait toujours avec Loïc même si le maître était là, » déclara Marie.

« Hein ? »

Marie se cachait derrière Creare, mais elle était encore complètement visible.

Même avec sa petite taille, il était impossible pour Marie de se cacher derrière un corps rond aussi petit.

« Tu es un grand frère idiot et obtus, » déclara Marie.

« Que veux-tu dire par là ? » demandai-je.

Quand je lui avais souri, Marie avait crié « Hih ! » dans la peur.

Luxon avait secoué son œil rouge d’un côté à l’autre, exaspéré. Puis il s’était tourné vers moi.

« Maître, qu’allons-nous faire ? Allons-nous combattre la République, ou allons-nous nous contenter de regarder et de laisser les choses suivre leur cours — c’est la décision du maître, » déclara Luxon.

Il semblerait que Creare ait recueilli des informations à Alzer.

« Il semble que la Maison Barriere fera en sorte que Noëlle-chan se marie avec Loïc à ce rythme. Peut-être visent-ils le poste du prochain gardien, » déclara Creare.

J’avais remarqué une chose. « Attendez une seconde ? L’emblème de la prêtresse que Noëlle possède — d’où vient-il ? »

Est-ce qu’elle vient de l’arbre sacré ou de l’arbrisseau — ne vaudrait-il pas mieux savoir par qui elle a été choisie ?

Tous les regards s’étaient rassemblés sur Creare. Elle avait ensuite dit « Tehe ! »

« Du jeune arbre peut-être ? Les données sont trop peu nombreuses pour que je puisse le déterminer, » annonça-t-elle.

« Toi, c’est le plus important ! » m’écriai-je.

Ensuite, Luxon avait précisé la réponse. « Il n’y a pas de problème. C’est le jeune arbre qui a choisi Noëlle. »

Marie avait été surprise. « Hein ? Comment le sais-tu ? » demanda-t-elle.

Luxon n’avait pas répondu. Il m’avait posé une question. « Ce sera la décision du maître à partir d’ici. On peut dire que la situation actuelle de Noëlle est sur la bonne voie selon le scénario du jeu. Malgré cela, le maître s’impliquera toujours avec Noëlle. »

Fallait-il que nous nous impliquions même si les choses avançaient comme dans le scénario ?

J’avais parlé en plaisantant. « Es-tu un idiot ? Si Noëlle a été enlevée de force, cela signifie qu’elle ne suit pas le scénario. C’est plutôt une mauvaise fin. C’est la mauvaise voie, n’est-ce pas ? — Je reprends Noëlle. Dans le pire des cas, je la ramènerai même temporairement au royaume pour la protéger. »

« Donc à la fin, le maître va la sauver, » déclara Luxon.

Ce salaud de Loïc n’était pas bon.

Ce type n’était pas digne de Noëlle.

Marie était sur le point de dire quelque chose, mais elle avait ensuite fermé la bouche.

Et puis Creare m’avait parlé d’un autre problème. « Ah, mis à part cela, Louise de la Maison Rault s’est fiancée avec Hughes de la Maison Druille. Maître, tu es proche de Louise, n’est-ce pas ? Est-ce bien que tu ne la félicites pas ? »

— Les événements qui s’étaient produits pendant que je n’étais pas là étaient trop nombreux.

 

***

« Ce bon à rien — il est immédiatement resté dans la chambre de Marie dès notre arrivée à Alzer. »

Cordelia, qui s’était changée en tenue de bonne, avait commencé à nettoyer son lieu de travail qui était dans un état de saleté.

Cordelia savait que Léon et Marie se trouvaient dans la même pièce.

Puis elle avait commencé à traiter Léon de bon à rien.

Au départ, il était déjà difficile d’approuver qu’ils restent tous les deux sous le même toit, et pourtant ils entraient même dans la même pièce. Du point de vue de Cordelia, c’était une trahison envers Anjie.

« Je dois le signaler immédiatement à Lady Anjelica — hm ? » déclara Cordelia.

Elle avait regardé Yumeria qui faisait le ménage avec elle.

Yumeria observait la caisse transparente de la table de la salle à manger, remplie d’une plante.

« Madame Yumeria, qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Cordelia.

Yumeria avait été surprise lorsqu’elle avait été appelée et s’était excusée. « Je suis désolée ! Euh, ça — je suis curieuse quant à cette jeune pousse. »

Cordelia avait regardé la plante — l’arbrisseau qui avait été mis dans l’étui protecteur.

« C’est certainement étrange. N’est-ce pas trop simple pour servir de décoration ? Est-ce le style d’Alzer ? » demanda Cordelia.

Elle voulait changer la décoration avec autre chose tout de suite, mais elle avait jugé qu’elle devait d’abord demander au propriétaire du manoir.

« C’est trop simple pour être une décoration sur la table, mais ce sera aussi troublant si un problème survient parce que nous le changeons sans autorisation. Demandons plus tard, » déclara Cordelia.

Cordelia était sérieuse dans son travail.

Mais, Yumeria était dans un état étrange.

Se sent-elle déprimée parce que son fils a été cruel envers elle ? Il vaut mieux la laisser se reposer un peu.

La cause de son état était certainement la réaction froide de Kyle.

Cordelia en avait conclu ainsi et avait dit à Yumeria de se reposer.

« Madame Yumeria, pourquoi n’iriez-vous pas vous reposer maintenant si vous êtes fatiguée ? Je vais m’occuper de cet endroit. »

« Mais…, » répondit Yumeria.

« — Parlez à votre fils, s’il vous plaît. Vous n’aurez pas le temps de lui parler si vous êtes occupée, » déclara Cordelia.

« O-oui ! »

Yumeria avait quitté la pièce.

Et puis Cordelia s’était souvenue de quelque chose.

« Oh non ! Je ne pourrai pas enquêter sur ce bon à rien si je travaille seule ici ! » murmura-t-elle.

Cordelia ne pouvait pas non plus abandonner son travail. Elle avait repris le nettoyage avec un visage frustré.

 

***

Yumeria était partie à la recherche de Kyle, mais elle avait arrêté de marcher dans le couloir et avait regardé autour d’elle.

« Qui ? »

Elle avait l’impression qu’il y avait quelqu’un qui l’appelait dans le couloir vide.

Normalement, elle aurait eu peur, mais cette voix était vraiment — gentille.

Lorsqu’elle regardait par la fenêtre, elle pouvait voir l’arbre sacré qui était le symbole d’Alzer.

C’était comme si elle voyait une montagne.

Yumeria était tombée dans ses pensées en regardant l’arbre sacré.

« Qu’est-ce que c’est ? Quelque chose — . »

Elle s’était dirigée vers la fenêtre et elle avait été découverte par Kyle qui passait accidentellement par là.

« Mère, tu ne travailles pas ? » demanda Kyle.

Yumeria avait vu le visage exaspéré de son fils et elle s’était excusée dans la panique. « Tu vois, quelqu’un m’appelait ! »

« Il n’y a personne ici, » déclara

Yumeria était également préoccupée par la façon de répondre. Elle avait baissé sa tête devant Kyle. « Désolée. »

« Bon sang. Finissons rapidement le nettoyage, » déclara Kyle.

 

***

Albergue s’était spontanément levé lorsqu’il avait entendu parler de Noëlle.

Il était en train de faire de la paperasse dans le bureau du manoir de la Maison Rault.

« Impossible ! » s’écria Albergue.

La raison pour laquelle il avait crié après avoir entendu le rapport de son subordonné était que l’emblème de la prêtresse figurait sur Noëlle.

« Pourquoi l’emblème de la prêtresse est-il apparu sur cette enfant — non, je vois, » déclara-t-il.

Il l’avait immédiatement remarqué.

Je vois. Le jeune arbre ! Dans ce cas, je peux comprendre pourquoi cette enfant est choisie. Cette fille était près de l’endroit où se trouvait le jeune arbre, pensa-t-il.

Il savait que Noëlle séjournait dans le manoir de Léon.

Cependant, Albergue ne s’attendait pas à ce que le jeune arbre choisisse une prêtresse aussi rapidement.

Son subordonné avait poursuivi son rapport. « Il semblerait que la maison Barriere va organiser une cérémonie de mariage entre Noëlle — non, la prêtresse et le prochain chef de la maison, Sire Loic. »

« Cérémonie de mariage, dis-tu ? »

Les actions de Maison Barriere étaient bien trop rapides. Il soupçonnait qu’ils auraient pu être au courant avant.

Bellange n’aime pas que je sois en position de président intérimaire. A-t-il l’intention de me retirer le poste avec cela?

Ce serait troublant.

Albergue avait décidé de consulter Fernand, en qui il avait confiance, afin de mettre en place une contre-mesure immédiate.

« Contacte Fernand, » ordonna-t-il.

Malgré cela, une survivante de la maison Lespinasse est choisie comme prêtresse — est-ce aussi le destin ?

+++

Partie 3

Noëlle était confinée dans la maison principale de la Maison Barriere.

En surface, ils disaient la protéger, mais en réalité, la porte était fermée à clé pour qu’elle ne puisse pas s’échapper.

Il y avait également des barres de fer fixées sur la fenêtre. Il y avait toujours des gardes devant la porte et la fenêtre.

Noëlle était assise sur le lit. Elle regardait Loïc qui était venu dans la pièce.

Loïc tenait un collier auquel était attachée une chaîne.

« Ce sera ta bague de fiançailles, » déclara Loïc.

« Êtes-vous fou ? » demanda Noëlle.

« Eh bien, écoute-moi. C’est un outil qui a été créé avec un fragment de l’arbre sacré à l’intérieur. Le collier doit être fixé sur le serviteur, tandis que ce bracelet doit être porté par le maître. Ainsi, la personne avec le collier attaché deviendra incapable d’échapper au maître, » expliqua Loïc.

La chaîne disparaissait après que les deux parties aient porté l’ensemble.

Mais, avec cet outil, ils ne pourraient pas se séparer l’un de l’autre.

Si elle essayait de s’échapper par la force, la chaîne apparaissait et le serviteur serait tiré vers le maître avec force.

Il serait impossible d’enlever le collier après qu’il ait été porté.

« Comment un tel outil peut-il exister ? » demanda Noëlle.

Noëlle ne le savait pas.

« L’utilisation de l’arbre sacré a beaucoup progressé récemment, » répondit Loïc.

« Ha ! Vous vous servez donc de l’arbre sacré. L’arbre sacré est vraiment généreux. Après tout, cela ne vous enlèvera pas les emblèmes, même quand il est utilisé comme ça, » déclara Noëlle.

Loïc s’était approché de Noëlle et avait attrapé ses cheveux pour lui rapprocher le visage.

« Tu ne pourras plus jamais t’échapper de moi, » déclara Loïc.

Noëlle avait jeté un regard furieux sur Loïc.

« Faites comme vous voulez. Mais, je n’accepterai absolument pas quelqu’un comme vous, quelqu’un qui sacrifiera même beaucoup de vies juste pour m’obtenir, » déclara Noëlle.

Loïc avait ri quand il avait entendu cela.

« Tu es têtue comme d’habitude. Je me réjouis de savoir combien de temps tu pourras garder cette attitude. Je t’apprendrai à fond lequel d’entre nous est supérieur après notre mariage, » déclara Loïc.

Les yeux de Noëlle s’étaient écarquillés comme une soucoupe, surprise, lorsque l’on avait parlé de mariage.

« M-mariage !? » demanda Noëlle.

« Oui, c’est vrai. C’est une cérémonie qui nous liera pour l’éternité ! Ce sera également un jour propice au retour de la prêtresse et du protecteur d’Alzer, » déclara Loïc.

Noëlle détourna son regard de Loïc.

« Le protecteur doit être choisi par la prêtresse. En outre, il faut que ce soit quelqu’un de digne, » déclara Noëlle.

« J’en suis digne ! Je suis le prochain chef de la maison Barriere, l’un des six grands nobles. J’ai la force nécessaire pour protéger l’arbre sacré ! En plus, je t’aime. Il n’y a personne de plus digne que moi, » déclara Loïc.

Noëlle avait regardé Loïc.

« Vous êtes vraiment stupide. C’est le jeune arbre sacré qui m’a choisie. L’arbre sacré qui vous a donné votre emblème ne me reconnaîtra pas. Dommage pour vous, Loïc, » déclara Noëlle.

Loïc avait souri à Noëlle. « Et alors ? »

« — Hein ? » s’exclama Noëlle.

« Peu importe que ce soit l’arbre sacré ou le jeune arbre. Si c’est l’arbre sacré, alors c’est bien. Si c’est le jeune arbre, la Maison Barrière devra simplement le mettre sous notre contrôle. La Maison Barriere mènera ce pays au sommet, » déclara Loïc.

« Le jeune arbre est avec Léon —, » déclara Noëlle.

« Le jeune arbre sacré va choisir sa prêtresse et son protecteur. Si un étranger le détient, nous le reprendrons simplement, que ce soit par la négociation ou par une autre méthode. Je me demande pour combien ce type va vendre le jeune arbre ? Non, négocions directement avec le pays de ce type. La République l’achètera, quel que soit le prix qu’elle y mettra, » déclara Loïc.

Loïc avait affirmé qu’ils le reprendraient quoiqu’il arrive.

Il n’est pas certain que Léon et les autres individus avec lui comprenaient bien la valeur réelle de l’arbre.

De plus, l’existence de la prêtresse serait indispensable pour utiliser le jeune arbre.

Avec Noëlle sous le contrôle de la République, le royaume n’avait aucun moyen d’utiliser le jeune arbre.

Dans ce cas, il était possible qu’ils utilisent le jeune arbre comme matériel de négociation.

C’était également bien même si le jeune arbre disparaissait.

Ce que Loïc voulait, c’était Noëlle. Ce que Bellange voulait, c’était le siège de président intérimaire.

« Noëlle, tu n’as nulle part où t’échapper, » déclara Loïc.

Loïc avait poussé Noëlle sur le lit.

Et puis, il avait essayé de mettre le collier sur le cou de Noëlle.

« A-Allez-vous en ! » cria Noëlle.

« Soit obéissante ! » ordonna Loïc.

Loïc avait frappé une Noëlle qui résistait.

Lorsque Noëlle avait cessé de bouger en raison de la surprise, il avait placé le collier sur elle et il avait porté le bracelet sur son bras gauche.

Puis la chaîne avait disparu, comme l’avait dit Loïc avant ça.

Loïc avait regardé son bras gauche, puis il avait embrassé le bracelet.

Noëlle n’avait pas bougé sur le lit. Loïc lui avait parlé.

« C’est de ta faute si tu résistes, Noëlle. Mais, ne t’inquiète pas. Si tu m’écoutes, je te traiterai avec gentillesse, » déclara Loïc.

Loïc avait une expression soulagée, pensant que Noëlle ne pourrait pas s’en sortir avec cela.

Il frappa doucement la joue rougie de Noëlle.

« Je t’aime. C’est pourquoi Noëlle ne me met pas en colère. Je ne veux pas te frapper, » déclara Loïc.

On avait frappé à la porte.

Une voix avait appelé de l’extérieur. « Sire Loïc, il y a un appel du Seigneur Fernand. »

Loïc avait claqué sa langue et il s’était séparé de Noëlle. Et puis il avait quitté la pièce.

Noëlle était allongée sur le lit, les mains écartées et les cheveux ébouriffés.

Lorsqu’elle avait touché le collier qu’on lui avait mis au cou, des larmes s’étaient répandues.

 

***

Il était choquant de penser que j’étais un homme qui ne pouvait charger que par l’avant.

« Pour être honnête, je suis plus apte à me faufiler secrètement, n’est-ce pas ? »

Je me faufilais dans le manoir de la maison Barriere — l’endroit où Noëlle avait été emprisonnée.

Luxon avait préparé un costume qui utilisait le camouflage optique. C’était comme si j’étais invisible quand je le portais.

Je m’étais furtivement glissé devant les soldats qui montaient la garde.

Les chaussures qui ne faisaient pas de bruit étaient vraiment étonnantes.

Luxon se fondait également avec moi dans le paysage environnant. Il m’avait parlé.

« Maître, j’ai complètement scanné ce manoir. J’ai confirmé la pièce dans laquelle Noëlle est enfermée. »

« Bon, je te laisse la navigation, » déclarai-je.

« — as-tu vraiment l’intention de l’emmener ? » demanda Luxon.

« C’est bien de la sauver si elle va être contrainte à un mariage qu’elle ne veut pas, non ? » répondis-je.

En fait, Loïc était un type dangereux.

« Après l’avoir sauvée, que se passera-t-il ensuite ? » demanda Luxon.

« Je vais l’évacuer temporairement vers le royaume, » répondis-je.

« Ce n’est pas dans le scénario, » déclara Luxon.

« C’est ce qu’on appelle s’adapter à la situation, » répondis-je.

Des gardes patrouillaient dans les couloirs.

Il n’y avait pas que des domestiques à l’intérieur. Il y avait aussi des soldats armés. L’atmosphère était lourde.

« Il est peu probable que Noëlle puisse choisir le protecteur même après avoir été secourue, » déclara Luxon.

« Pourquoi ? Même Noëlle est une fille. Bien sûr, elle peut tomber amoureuse, » déclarai-je.

« Le maître est le protecteur à l’heure actuelle, » déclara Luxon.

« Je ne l’accepterai pas. Plus important encore, cet emblème peut-il être effacé ? » demandai-je.

Il est certain que le jeune arbre m’avait choisi comme gardien.

Mais, l’ordre était mauvais comme ça.

Cela me mettait mal à l’aise de ne pas suivre le scénario.

« C’est possible, mais — la condition pour être choisi comme gardien est d’avoir la force de protéger l’arbre sacré. Je ne peux pas croire que la romance sera nécessaire pour cela, » déclara Luxon.

« C’est la suite de “ce jeu vidéo otome” avec un décor rose. Le développeur ne doit pas réfléchir trop profondément aux détails, » déclarai-je.

En premier lieu, le facteur romanesque était le point principal du jeu. Tout autre cadre que celui-là n’était qu’un supplément.

C’était stupide d’y penser trop profondément.

« Il n’est pas bon de décider négligemment comme ça. De plus, il y avait une raison valable pour laquelle la femme était placée au-dessus de l’homme au royaume, » déclara Luxon.

« Ah ~, la raison en était vraiment terrible. Je ne voulais pas savoir quelque chose comme ça, » répondis-je.

Quelqu’un était venu, alors j’avais arrêté de marcher jusqu’à ce qu’il me dépasse. Luxon alla de l’avant comme je le lui avais dit.

Je pouvais entendre la conversation entre les serviteurs et les soldats. Ils avaient baissé leur garde en pensant qu’il n’y avait personne d’autre.

« La prêtresse va-t-elle se marier avec notre jeune maître ? »

« Dans ce cas, le Seigneur Loïc sera choisi comme gardien. »

« La Maison Barriere va devenir encore plus prospère. »

Mais je ne pensais pas qu’il serait choisi comme gardien.

Après tout, Noëlle détestait Loïc.

Le manoir était vraiment grand, mais il y avait plusieurs soldats qui montaient la garde autour de la chambre de Noëlle.

Luxon déclara. « Il y a deux personnes devant la porte, mais il y a six personnes qui attendent dans les pièces voisines. »

« Alors je vais tous les endormir, » répondis-je.

J’avais sorti une arme de poing de ma poche de poitrine. Il était équipé d’un silencieux.

Les balles étaient des balles magiques, adaptées à ce monde imaginaire. Elle endormait tous ceux qui étaient touchés par elle.

« Je m’occupe d’abord des deux personnes qui se trouvent devant la porte, » déclarai-je.

« Fais attention, s’il te plaît, » déclara Luxon.

J’avais visé avec le pistolet et j’avais tiré sur les gardes.

 

***

Noëlle regardait le plafond, choquée. C’est alors qu’elle avait entendu le bruit des gens qui tombaient derrière la porte.

Les soldats qui attendaient dans les autres salles étaient sortis en panique. Elle pouvait entendre les bruits de l’extérieur.

« Oi, qu’est-ce que — hau ! »

Il semblerait que les hommes se soient également effondrés lorsqu’ils s’étaient approchés des soldats tombés.

Noëlle avait levé le haut de son corps.

Elle était en sueur.

Serait-ce possible, la maison de Rault vient pour me tuer ?

Elle se souvenait de ce jour — le jour où elle s’était échappée du manoir en feu. Elle s’en souvenait encore aujourd’hui.

Le jour où la maison Rault avait détruit la maison Lespinasse.

Ils allaient sûrement venir la tuer après avoir appris qu’elle avait survécu.

Elle avait entendu le bruit des gens qui tombaient en pensant à ce qu’il fallait faire.

La porte s’était alors lentement ouverte. Noëlle cherchait tout ce qui pouvait lui servir d’arme.

Cependant, il n’y avait rien de tel ici. Son ravisseur avait pris soin de ne pas mettre dans la pièce quelque chose qui puisse servir à cela.

Ce qui entra dans la pièce était un homme vêtu de noir de la tête aux pieds. Elle ne pouvait voir que ses yeux.

Mais, Noëlle l’avait immédiatement reconnu.

« Léon ? »

Elle l’avait reconnu à la forme de son corps et à ses yeux — il y avait aussi la boule à un œil qui flottait à côté de lui.

Noëlle se sentait juste un peu heureuse.

Léon enleva le masque en tissu qu’il portait et tendit la main vers Noëlle.

« Noëlle, je viens te chercher. Fuyons vite. Attends ! Qu’est-ce que c’est que ce collier ? » demanda Léon.

« C’est — . »

« Ce n’est pas grave. J’écouterai les détails plus tard. Pour l’instant, évadons-nous d’ici, » déclara Léon.

Noëlle avait levé sa main pour saisir cette main, mais — elle avait immédiatement retiré sa main.

Léon avait l’air perplexe.

« Noëlle ? »

Noëlle s’était rappelé des paroles de Loïc.

Loïc qui avait utilisé beaucoup de gens comme otages pour l’obtenir.

Elle ne savait pas ce qu’il ferait si elle s’échappait d’ici.

Et puis, il y avait Léon.

Je vais l’embêter si je reste à ses côtés.

C’était un homme qui avait aussi des fiancées.

Elle ne pouvait pas rester à ses côtés et le perturbait — elle ne voulait pas compter sur lui.

Elle voulait l’oublier rapidement.

Noëlle avait regardé le visage de Léon.

Sa voix tremblait. « Va-t’en. Pars d’ici. »

« Hein ? »

Noëlle avait fait preuve d’une grande détermination envers un Léon surpris.

« Je t’ai dit d’y retourner ! Je suis la prêtresse d’Alzer. Tu ne devrais pas être impliqué dans cette affaire. Ne viens pas me sauver juste parce que tu en as envie. Je suis ici par ma propre volonté, » déclara Noëlle.

Elle avait dit des choses qu’elle ne pensait même pas parce qu’elle ne voulait pas impliquer Léon dans cette affaire.

Cela me fait me sentir misérable, alors rentre maintenant chez toi.

Elle était tombée amoureuse de quelqu’un qui avait déjà des fiancés et, en plus, elle allait être aidée par lui.

Elle avait honte d’elle-même qui ne pouvait compter que sur les autres.

En même temps, elle ne voulait pas impliquer Léon plus que cela.

Noëlle avait baissé les yeux.

« — Repars d’ici. »

Luxon n’avait rien dit. Léon avait fermé la bouche et était reparti par la porte par laquelle il était entré.

Juste avant que la porte ne se ferme, Noëlle avait levé le visage et avait tendu la main.

Elle voulait en fait être sauvée.

Elle avait voulu crier au secours mais — elle s’était immédiatement couvert la bouche avec ses mains et s’était assise par terre.

Noëlle avait pleuré quand la porte s’était refermée.

C’est — c’est bien. C’est la bonne chose à faire. Si je me contente d’endurer, tout devrait aller.

 

+++

Chapitre 8 : Le retour des cinq idiots

Partie 1

Le manoir de Maison Barriere était dans un grand désordre.

Les soldats qui gardaient Noëlle avaient été endormis et ils avaient permis à un intrus de pénétrer dans la demeure. Ce fait avait fait enrager Bellange et Loïc.

Bellange avait englouti un verre d’alcool d’un seul coup avant de frapper violemment le verre vide sur la table.

« Toute la planification va mal tourner si la prêtresse est kidnappée. Qui a fait ça ? »

Le principal suspect de cette affaire était la Maison Rault.

Bellange n’avait même pas envisagé que le royaume s’en mêle à ce stade.

Loïc était également mal à l’aise.

« Noëlle ne veut pas parler. Je l’ai grondée un peu fort, mais elle a continué à insister sur le fait qu’elle ne connaissait pas le coupable. »

« Ne traite pas la prêtresse trop durement. Malgré cela, les gardes n’étaient d’aucune utilité, même s’il y avait aussi parmi eux des chevaliers avec des armoiries. C’est un problème. »

Il y avait bel et bien des chevaliers qui possédaient des armoiries parmi les soldats de garde.

Même ces chevaliers avaient été endormis sans aucune résistance.

Loïc s’entrelaça les doigts devant sa bouche et pensa.

Ce n’est pas le travail de la Maison Rault. Il est impossible qu’ils laissent Noëlle en vie après être arrivés si loin. Père ne l’envisage pas, mais, pourrait-ce être Léon ? Mais, il ne l’a pas emmenée — est-ce grâce au collier ?

Loïc avait été soulagé.

Il avait parlé à Bellange. « Peut-être que l’intrus n’a pas pu enlever Noëlle grâce au collier que je lui ai mis ? »

Bellange avait fait une expression amère.

C’était la décision arbitraire de Loïc de mettre le collier sur Noëlle.

Bellange l’avait réprimandé pour cela, mais on pouvait dire que l’action de Loïc était correcte avec le recul après qu’un intrus ait réussi à s’infiltrer dans le manoir.

« Mettre un collier à la prêtresse est tout simplement inédit. »

« C’est le lien entre Noëlle et moi. »

« Ce collier ne peut plus être enlevé. Ne t’avise pas de montrer cette chose à la cérémonie du mariage. »

« J’ai commandé une robe spécialement conçue pour le cacher. Ne t’inquiète pas. Ah, et aussi, qu’en est-il de la question du jeune arbre ? »

Bellange détourna son regard de Loïc.

« Le diplomate du royaume a déclaré que le jeune arbre sera traité comme une possession personnelle du comte. J’ai préparé comme appât une offre pour un traitement favorable dans le commerce de la pierre magique, mais il semble qu’ils soient effrayés par le comte. Le royaume insiste sur le fait qu’ils ne peuvent pas remettre le jeune arbre. Si nous le voulons, nous devons alors négocier personnellement avec le comte. »

« Tout ira bien si nous obtenons simplement le jeune arbre. Contacte une personne importante du royaume et incite-la à forcer le comte à rendre le jeune arbre. Nous pouvons préparer n’importe quelle somme d’argent. »

Il n’était pas nécessaire de combattre Léon sur le front.

La République était un pays riche qui possédait une source d’énergie abondante.

Il pensait qu’ils pouvaient simplement acheter la technologie du royaume avec de l’argent en utilisant leur fonds abondant.

Même si cela était impossible, la récupération en toute sécurité du jeune arbre était une tâche importante pour la République.

Les maisons autres que la Maison Barriere bougeaient également.

Tôt ou tard, les nobles du royaume sauteront sur l’hameçon et passeront à l’action.

Il n’est pas nécessaire de se battre pour tuer un seul héros. C’est une tradition honorée par le temps qu’un héros meure d’une mort non naturelle. Léon, je me demande comment je devrais te faire mourir.

 

+++

Léon retourna au manoir de Marie et s’allongea sur un canapé.

Cordelia lui avait envoyé un regard qui semblait vouloir dire qu’il faisait obstacle au nettoyage.

Cependant, Léon l’avait ignorée.

Ou plutôt, le bouton « ne pas déranger » de Léon avait été pressé.

Sa petite sœur dans la vie précédente, Marie, l’avait senti et avait posé sa main sur son front.

Ce type est gênant.

Léon était découragé.

Alors qu’il était allé sauver Noëlle, il avait à la place été chassé et s’était senti choqué.

Il était délicat sur des détails insolites, même s’il aimait agir avec audace.

C’était la raison pour laquelle Marie n’avait pas dit à Léon certaines choses fort simples.

Elle pensait que cet interrupteur serait actionné si elle lui disait que celui dont Noëlle était amoureuse était Léon lui-même.

En ce moment, il avait le sentiment que tout était gênant après avoir été rejeté par Noëlle.

Cordelia avait tourné vers lui un regard froid.

« Léon-sama, veuillez vous déplacer. Vous êtes sur le chemin. De plus, un canapé n’est pas un endroit pour dormir. »

Léon agita la main paresseusement.

« Ah ~, c’est bon, c’est bon. Aujourd’hui est après tout un jour férié. Cordelia-san peut aussi prendre un jour de congé, non ? »

« Je vous remercie de votre attention, mais j’ai déjà reçu un congé l’autre jour. Aujourd’hui est un jour de travail, alors s’il vous plaît, passez rapidement à autre chose. »

C’était une attitude grossière envers son employeur, mais Léon n’avait montré aucun signe d’attention.

Il s’était lentement levé, puis il avait bâillé et avait appelé Luxon.

« Luxon, qu’y a-t-il pour le dîner ? »

« Il reste encore deux heures avant le dîner, » répliqua-t-il.

« Allons manger quelque chose. Je veux manger une brochette de poulet. »

« S’il te plaît, soit patient, » répliqua Luxon.

Léon était comme un père qui paressait dans la maison pendant les vacances. Il n’avait pas l’air d’avoir la moindre motivation.

Marie avait rassemblé son courage et elle lui avait parlé.

Elle l’avait fait même en sachant à quel point ce serait gênant.

« Hé, Léon — ça va pour Noëlle ? »

Léon n’avait même pas regardé Marie.

« Noëlle a déclaré qu’elle resterait dans la maison Barriere. Je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit. »

« Mais… »

« C’est quelque chose que la personne elle-même a décidé. On ne peut pas s’impliquer encore plus que ça. »

Marie pensa. Ce type, il est vraiment gênant quand il boude.

C’était comme ça dans le passé.

Il trouvait diverses excuses et causait des soucis aux gens autour de lui.

Léon bâilla à nouveau. C’est alors que Yumeria était entrée avec le pot du jeune arbre sur les bras.

« Léon-sama, il y a — un invité. »

Derrière Yumeria se trouvait Lelia, qui portait une tenue luxueuse.

+++

Lelia avait une demande.

« Te remettre le jeune arbre sacré ? Toi, sais-tu quelle est la situation en ce moment ? »

Lelia avait déplacé son regard légèrement vers le bas.

« Je sais ça. Mais, c’est nécessaire. Loïc a déjà changé et si la grande sœur choisit Loïc, nous pourrons revenir à la route initiale. Avec le jeune arbre, le problème sera également bientôt résolu. C’est pourquoi je t’en prie. Remets-moi le jeune arbre. »

Marie avait ignoré Léon qui avait l’air gêné et avait demandé à Lelia.

« Qu’entends-tu par “le problème sera résolu” ? »

Le visage de Lelia était devenu sérieux.

« Nous allons pouvoir faire tomber la Maison Rault. »

Léon avait tressailli quand il avait entendu cela, mais c’est tout.

Grand frère ! Reprends-toi, retourne à ton état normal !

Luxon avait parlé à Marie. « Quand il est comme ça, le maître ne fait que se plaindre et ne bouge pas pendant un certain temps. Cela s’est déjà produit. Oui, cela s’est déjà produit — quand il s’est disputé avec Olivia. »

Il semblerait que quelque chose de similaire se soit déjà produit auparavant.

« Ainsi, l’homme ne grandira pas, même après s’être réincarné. »

Léon était offensé quand Marie avait dit cela.

« Regarde-toi dans un miroir. Tu pourras voir quelqu’un qui n’a pas du tout grandi, » répliqua Léon.

« Tu veux dire moi ? Je suis toujours mieux que le grand frère ! »

« Un individu adulte ne visera pas une sorte de harem inversé ! »

Il n’y avait pas eu de discussion à ce sujet.

Marie ne pouvait pas non plus répondre, alors elle s’était rétractée.

Lelia regardait avec exaspération la dispute des deux individus, mais elle était ensuite revenue sur le sujet.

« Si le jeune arbre peut également être présent, l’acte malfaisant de la Maison Rault pourra être traîné vers la lumière. Tout le monde nous prêtera sa force avec la maison Barriere au centre. »

Si la Maison Rault était renversée à ce stade et perdait son influence, le dernier boss n’apparaîtrait pas.

C’était certainement une bonne proposition.

Même si le dernier boss devait apparaître, il y avait Noëlle et Loïc. Ils avaient donc une chance de victoire.

Mais, c’est seulement si les deux peuvent vraiment être ensemble, n’est-ce pas ?

« Loïc a-t-il vraiment changé ? »

« Je lui ai parlé lors d’une fête avant cela. C’était lors de l’annonce des fiançailles de Louise et Hughes. Il était déjà calme comme le Loïc d’avant. Il regrettait également ses actions. »

Si c’était vrai, y avait-il une chance ?

Mais, Marie pensait que ce serait encore difficile.

D’ailleurs — après cela, Loïc avait emporté Noëlle avec une certaine méthode. Il était vraiment difficile de dire qu’il avait réfléchi. On avait l’impression que Lelia n’avait que l’impression que Loïc avait changé.

Pour une raison inconnue, j’ai eu une mauvaise prémonition.

Elle ne pouvait pas s’empêcher de soupçonner Loïc en raison de son expérience de sa vie antérieure.

Loïc lui semblait comme un homme porté sur les violences domestiques, agissant comme une bonne personne pour les gens autour de lui.

Léon soupira. « Je me pose des questions à ce sujet. Noëlle est confinée en ce moment, et on lui a mis un collier sur le cou. »

Marie avait regardé Lelia quand elle avait entendu parler du collier.

+++

Partie 2

« Qu’est-ce que cela signifie ? » demanda Marie.

Lelia avait l’air de ne pas savoir.

« Je ne sais rien ! C’est peut-être parce que la grande sœur a essayé de s’enfuir ? Ce ne sera pas étrange pour elle de se battre si c’est la grande sœur. »

Marie avait de plus en plus le sentiment que son instinct était juste.

Lelia déclara. « Quoi qu’il en soit ! Battons-nous rapidement contre la Maison Rault. Si nous faisons cela, ce sera une fin heureuse. Vous êtes aussi venus dans ce pays pour cela, n’est-ce pas ? »

C’était certainement une bonne proposition pour eux.

Mais — .

Mais, est-ce que ce sera une fin heureuse pour Noëlle ?

— Marie ne pouvait honnêtement pas se sentir heureuse.

« Mais le blason du gardien est sur la main du grand frère ? Loïc sera-t-il vraiment choisi avec cela ? »

Lelia avait également eu l’air perplexe lorsque Marie lui avait posé des questions sur ce problème.

« C’est-à-dire — pouvez-vous l’effacer d’une manière ou d’une autre ? »

Le regard de Lelia s’était tourné vers Luxon.

« — Si le maître l’ordonnait, je découvrirais une méthode pour l’effacer. Cependant, ce n’est que si le maître l’a ordonné, » répliqua Luxon.

Lelia avait regardé Léon après que Luxon ait indirectement dit qu’il n’écouterait pas son ordre.

Léon bâilla.

Lelia avait parlé à Marie avec une petite voix. « Mais il n’a pas l’air motivé du tout, non ? »

« Le grand frère est gênant quand il boude comme ça. Son niveau de trouble est trois fois plus élevé que d’habitude. Tu sais, il est allé sauver Noëlle parce qu’elle a été capturée, mais il a été rejeté et maintenant il est déprimé. »

« Attends ! Je n’ai jamais entendu parler de ça. Ne faites rien d’inutile ! »

« Tu nous as toi-même caché beaucoup de choses ! Ce ne serait pas comme ça si nous avions eu l’information avant. Plus important encore, qu’en est-il de cette histoire de collier ? Peux-tu vraiment dire que Loïc a changé ? »

« C’est… je ne sais pas. Je vais aller vérifier la situation. »

Elles avaient regardé Léon en silence, mais elles ne savaient pas à quoi il pensait — non, il avait l’air de ne rien penser.

Elles avaient toutes les deux baissé les épaules.

Ce type est inutile.

+++

J’avais regardé par la fenêtre Lelia monter dans la voiture de luxe de la Maison Pleven.

Je ne pensais pas que la raison pour laquelle elle était venue demander le retour du jeune arbre était simplement parce qu’il serait pratique que la prêtresse et le jeune arbre soient tous deux présents à la cérémonie de mariage.

Ce devait être quelque chose d’important pour la République.

Plus important encore.

« On n’aurait pas dû venir ici, hein ? C’était une erreur de notre part de nous impliquer, » demandai-je à Luxon.

« Le maître croit-il vraiment que ce que Noëlle a dit était ses vrais sentiments ? » me demanda-t-il en retour.

« Penses-tu que je puisse comprendre le cœur d’une femme ? — Je m’entendais bien avec elle, alors c’était un peu choquant d’être rejeté comme ça. »

Je voulais sauver Noëlle.

Mais, Noëlle s’était résolue.

Peut-être n’étais-je pas nécessaire ?

J’en étais venu à penser ainsi.

« Le maître est vraiment gênant, » déclara Luxon.

« As-tu dit quelque chose ? » lui demandai-je.

« — Pas vraiment, » répliqua-t-il.

Luxon avait détourné son regard de moi. Puis Marie était entrée dans ma chambre.

« Grand frère. »

+++

Yumeria parlait au jeune arbre à l’intérieur de la caisse.

« Oui, oui, donc vous dites qu’un endroit avec beaucoup de soleil est mieux. Bon, alors je vous place à côté de la fenêtre. »

C’était comme si elle parlait avec le jeune arbre.

Kyle regardait cela avec exaspération.

« Maman, arrête de parler avec une plante. »

« Kyle ? Mais, tu vois. Cet enfant dit qu’il veut être déplacé dans un endroit ensoleillé. »

Kyle était exaspéré.

« Une plante ne peut pas parler. Plus important encore, as-tu terminé le nettoyage ? »

« Pas encore. »

Kyle avait grondé une Yumeria déprimée.

C’était l’inverse de la position entre la mère et l’enfant.

« Maman, nous sommes des employés. Le comte est certainement aimable. Il ne le remarquera pas, même si nous nous relâchons un peu, il est aussi généreux, donc le salaire est important. Mais vois-tu, seule une personne désespérée peut en profiter. Ce ne sera pas bon si nous ne travaillons pas correctement autant que nous sommes payés. »

« O-oui. Mais —, » Yumeria s’était occupée du cas du jeune arbre avec soin.

« Non, mais ! C’est bon, va vite nettoyer. Nous devrons aussi préparer le dîner après cela. »

Yumeria avait été découragée après le départ de Kyle.

Elle regarda le jeune arbre et sourit avec ironie.

« J’ai été grondée. Peut-être — qu’il me déteste ? »

Yumeria avait commencé à marcher, mais elle avait entendu une dispute en se dirigeant vers l’endroit qu’elle devait nettoyer.

Elle pouvait entendre les voix de Léon et de Marie.

Marie réprimandait Léon. « Arrête de bouder ! Je le pense depuis longtemps, tu dois faire quelque chose pour ta personnalité gênante. »

Léon était également en colère. Sa voix était rude.

« Qui appelles-tu gênant ! C’est toi qui as une personnalité terrible ! Depuis longtemps tu es toujours —, » répliqua Léon.

« Maintenant, tu l’as dit, “grand frère” de merde ! » répliqua Marie.

Les yeux de Yumeria s’étaient ouvert comme une soucoupe quand elle avait entendu Marie crier « grand frère ».

Elle avait failli faire tomber le jeune arbre.

Sa bouche s’ouvrait et se fermait comme un poisson.

Eh ? Eh !? Eh !! Marie-sama a dit grand frère — elle a appelé Léon-sama grand frère ? Eh, mais, les deux sont complètement étrangers — EeeeEeeeeeee !!

Yumeria ne comprenait pas comment Léon pouvait être le grand frère de Marie. Elle était totalement bouleversée.

Qu’est-ce que je fais ? Cela pourrait-il signifier — Barkas-sama a triché et cela a donné Marie-sama !

S’ils étaient frères et sœurs, elle avait pensé qu’il était possible que leurs parents les trompent.

Yumeria n’avait pu penser à aucune autre possibilité.

M-madame. Je dois le dire à madame !

C’est ainsi qu’un autre malentendu avait été créé.

+++

Marie avait fait irruption dans ma chambre et avait parlé bruyamment depuis tout à l’heure.

Elle avait qualifié ma personnalité de gênante. Avait-elle regardé le miroir en disant cela ?

C’est Marie qui était gênante depuis notre vie précédente.

« Tu es toi-même une femme pénible ! »

« Je t’ai dit que je suis toujours meilleure que le grand frère ! D’ailleurs, qu’est-ce qui te prend de bouder comme ça juste parce que Noëlle a refusé d’être sauvée ? Le grand frère pense-t-il vraiment que cette fille disait cela sérieusement ? Pourquoi ne l’as-tu pas ramenée de force, hein ? »

« On n’y peut rien ! — C’est ce que Noëlle a décidé. »

Ce n’était pas un territoire que des étrangers comme nous pouvaient occuper.

Si c’est ce que Noëlle avait décidé toute seule, alors je ne pouvais rien faire.

« Stupide grand frère ! »

« Qu’est-ce que tu as à agir ainsi ? » répliquai-je.

« Je t’ai traité de stupide parce que tu es stupide. Tu es aussi obtus ! »

« Haa !? Comment puis-je être obtus, hein !? »

Qu’est-ce qu’elle avait à me traiter de stupide ou d’obtus ?

Pourquoi me harcelait-elle à ce point ?

Même quand j’avais regardé Luxon, il n’avait montré aucun signe de soutien.

Qu’est-ce que j’avais fait ?

Marie avait manqué de patience envers moi qui ne comprenait pas et avait parlé en regardant en bas.

« Celui dont Noëlle est tombée amoureuse est le grand frère. »

« Hein ? »

Pourquoi Noëlle ? Eh, moi ? Des questions me revenaient sans cesse en tête, mais Marie m’ignora et continua à parler.

« Cette fille, elle aime le grand frère. Elle a toujours l’air de s’amuser quand elle est avec toi, grand frère. Et pourtant, le grand frère ne le remarque pas du tout. »

« C’est — pourquoi ne me l’as-tu pas dit quand tu t’en es rendu compte… »

Marie avait haussé la voix quand j’avais dit cela d’une voix faible.

« Je ne peux pas te le dire ! Me dis-tu de lui dire que le grand frère a déjà deux fiancées, alors qu’elle doit laisser tomber ? Noëlle, elle avait l’air de bien s’amuser — et pourtant, le grand frère était complètement fou d’amour quand ces deux-là sont venues ici. »

Luxon s’était approché de moi alors que je me couvrais le visage de ma main droite.

« Je n’ai rien dit parce que le maître avait l’air de ne pas avoir remarqué. La raison en est que j’ai jugé que le maître agirait de manière imprudente si tu réalisais ses sentiments. »

« — Noëlle, est-elle restée à la maison Barriere parce qu’elle était inutilement prévenante pour moi ? »

J’ai entendu quelque chose comme ça de la part de Creare.

Et puis quoi encore ?

J’aurais dû la ramener à ce moment-là.

« Actuellement, Noëlle est sous une sécurité stricte en raison de l’infiltration précédente. Il sera possible de la reprendre, mais les dommages causés à l’ennemi seront importants, » déclara Luxon.

Marie me l’avait demandé alors que j’étais de mauvaise humeur. « Grand frère — je veux que Noëlle soit heureuse. Cette fille, c’est une bonne fille. »

« Je le sais. »

Je me demande pourquoi les personnages principaux étaient tous de bonnes filles comme ça.

Si elle était un peu plus comme une fille normale que je pourrais détester, je n’aurais pas besoin de m’inquiéter autant comme ça.

Luxon ajouta. « Loïc nous suspecte d’être ceux qui se sont infiltrés. Il y a des surveillants placés autour du manoir. Einhorn est également sous surveillance dans le port. »

« — J’ai fait une bévue. Je devrais la reprendre avec force. »

« Ce serait aussi un problème. Ils ont déclaré en grande pompe que la prêtresse a été retrouvée. Alzer fera tout son possible pour la ramener au cas où nous l’emmènerions avec nous. Bref, ce sera un problème international qui conduira à la haine. »

Loïc me soupçonnait.

Ce type aussi était inutilement capable.

Mais plus important encore, je n’aurais aucun contrôle si cela devenait un problème international.

« Il n’y a pas si longtemps, j’ai déjà fait des ravages. Je me demande si le royaume va se fâcher contre moi si je fais quelque chose cette fois-ci, » déclarai-je.

« Mais les gens d’Alzer peuvent être détruits à tout moment, non ? » déclara Luxon.

« Tu recommandes toujours la destruction chaque fois qu’un problème survient, hein. »

La solution de Luxon était extrême.

Mais, au cas où je sauverais Noëlle, Alzer penserait sûrement d’abord que cela vient du royaume.

C’était le pire.

Je n’avais aucun sens politique.

Même si je l’hébergeais au royaume, que se passerait-il si Alzer exigeait son retour ?

Dois-je l’emmener avant de m’enfuir dans un autre pays ? Non, en premier lieu, Noëlle accepterait-elle cette proposition ?

Et puis, quel genre de visage devrais-je faire en rencontrant Noëlle ?

« C’est devenu encore plus compliqué qu’auparavant. »

J’avais tenu ma main à deux mains. Puis Luxon m’avait dit.

« En mettant cela de côté — il semble qu’ils soient retournés au manoir. L’un d’entre eux est pourtant absent. »

« Hein ? »

Quand j’avais levé le visage, Marie avait regardé par la fenêtre.

Et puis elle avait crié.

« Qu’est-ce que c’est ? Hé, qu’est-ce que c’est ! Attends, quelle est la signification de ça ! »

J’avais également regardé avec hésitation par la fenêtre. Là, une scène inattendue se déroulait.

+++

Partie 3

Quand nous avions ouvert la porte d’entrée, là-bas — .

« Je suis désolé de t’avoir fait attendre, Marie-san. »

Jilk, qui portait un costume de grande classe, avait engagé des personnes pour transporter plusieurs caisses en bois pour lui.

Pour une raison inconnue, Jilk lui-même tenait dans ses bras un vase fendu.

« Marie, nous avons enfin compris. Nous avons réalisé ce que tu voulais nous dire. »

Brad portait un costume blanc, un chapeau de soie, une cravate — et un monocle. Il marchait avec une canne à la main.

Lorsqu’il avait pointé la canne vers Marie, une fleur artificielle d’apparence bon marché avait jailli du bout de la canne.

L’apparence des deux hommes était à la base terrible, mais elle était devenue encore pire là.

Celui qui était apparu ensuite était Greg, portant un maillot de bain.

Derrière lui, des hommes au corps entraîné le suivaient tout en faisant la même pose que lui.

« Marie, j’ai encore plus poli ma virilité. Et puis j’ai réalisé ce que tu voulais nous dire ! Regarde, ce sont mes sentiments — DOUBLE DOUBLE BICEPPPPPPPP ! »

Greg était-il devenu un peu plus musclé qu’avant ?

Son corps brillait à cause de l’huile qui le recouvrait.

— Et puis, la vue à côté de lui était encore plus horrible.

Il était déjà impossible à comprendre la scène.

C’était Chris, portant un bandeau torsadé, un pagne et un plastron — et un manteau. Il se tenait sur un sanctuaire portatif qui était porté par des hommes.

« J’ai également poli ma virilité. Marie, j’ai compris ce que tu voulais dire. Nous avons eu tort ! »

Les hommes criaient wasshoi, wasshoi en portant le sanctuaire portable — ma première pensée après avoir vu cela avait été, donc il y a des sanctuaires portables dans ce monde.

Je ne voulais pas vraiment penser à Chris, ou plutôt à eux quatre.

Pour commencer, ils parlaient de comprendre les sentiments de Marie, mais — je pense qu’ils se trompaient complètement.

Parce que Marie était sans expression en ce moment même.

Ou plutôt, son visage devenait pâle.

Marie était enracinée sur place à l’entrée. Kyle et Cara étaient inquiets de la voir comme ça.

Même Cordelia était sans expression.

Quant à Yumeria — elle regardait avec des yeux pétillants. Elle demanda. « Y a-t-il un festival qui commence ? », avec un plaisir innocent.

Les quatre hommes avaient fait un pas devant Marie.

Marie n’avait pas bougé — non, elle ne pouvait pas bouger, alors j’avais demandé à sa place.

« Qu’est-ce que vous avez fait ? »

Jilk qui tenait un vase avait parlé de ce qu’il avait fait jusqu’à présent.

« Après avoir été chassé du manoir, j’ai gagné de l’argent en tant qu’antiquaire. J’ai réalisé un fait. Voilà ce qui sera un bon cadeau pour Marie-san. »

Quand j’avais regardé Marie, elle avait secoué la tête.

Il semble qu’elle ne les ait pas chassés parce qu’elle voulait un cadeau.

Ces gars, ils ne pourraient même pas comprendre un millimètre de ce que ressentait Marie, même maintenant.

Brad était aussi dans le même cas de figure.

« J’ai gagné de l’argent grâce à ma propre force. Le présent n’a de sens que lorsque nous utilisons notre propre argent pour cela. N’est-ce pas Marie ? »

Eh bien, je suppose que c’était mieux que de prendre les frais de subsistance à leur guise.

C’est pourquoi j’avais essayé de demander.

« Au fait, combien d’argent avez-vous gagné ? »

Greg avait fait une pose tout en faisant bouger ses muscles.

Il était déjà musclé dès le départ, mais il semblait être devenu encore plus musclé en un mois.

« Aucune idée ! J’ai utilisé tout l’argent que j’ai gagné pour montrer mon amour à Marie ! Regarde ici Marie, mes MUSCCCLLLESS! »

Greg avait continué à faire des poses qui mettaient en valeur ses muscles.

L’expression de Marie n’avait même pas du tout bougé.

Chris était descendu du sanctuaire portable et avait enlevé ses lunettes.

On avait l’impression qu’il se comportait de manière cool, mais avec son apparence qui donnait l’impression qu’un festival allait commencer, quelque chose semblait différent.

« J’ai utilisé tout l’argent que j’ai gagné pour organiser ce sanctuaire portable et les aides. Mais, je n’ai aucun regret. Ce sont mes sentiments envers Marie. »

Il semblerait qu’après avoir été chassés, ils aient réussi à gagner de l’argent d’une manière ou d’une autre.

J’étais curieux de savoir comment ils gagnaient de l’argent, mais en laissant cela de côté — ces gars ne comprenaient pas le moindrement la vérité.

Ce que Marie voulait, ce n’était pas un cadeau, mais l’argent.

Ces gars interprétaient délibérément dans leur esprit les paroles de Marie.

Même s’ils avaient finalement gagné de l’argent, cela ne servait à rien, car ils l’avaient utilisé intégralement.

Brad avait enlevé son chapeau de soie, puis un lapin était sorti de là. Quand il avait vu cela, il avait dit « St-stupide, tu es trop tôt » et il avait repoussé le lapin à l’intérieur.

« Marie, j’ai préparé beaucoup plus de fleurs qu’auparavant. Elles devraient arriver ici bientôt. »

Jilk avait tourné son regard vers les boîtes en bois que les ouvriers avaient apportées ici.

« J’ai rassemblé des œuvres d’art rares. Ce sont tous des objets merveilleux. »

Il n’avait aucun pouvoir de persuasion quand il tenait un vase fêlé comme ça.

Ce type, a-t-il vraiment gagné de l’argent en tant que marchand d’art ? Cela m’avait seulement semblé faux.

J’avais tourné mon regard vers Marie.

« Je n’ai rien dit. Je n’ai rien dit sur l’achat de cadeaux, » elle n’arrêtait pas de marmonner cela.

Tous les quatre avaient offert leur main à Marie avec des yeux pétillants.

« Marie-san ! Viens, prends ma main ! »

« Non, prends ma main ! »

« Marie, regarde — des muscles rien que pour toi ! PLUS DE MUSCLESSSS !! »

« À partir d’aujourd’hui, je ne permettrai plus jamais à Marie de travailler dur dans le bain. Viens, prends cette main, Marie ! »

Les quatre personnes costumées s’agenouillèrent devant Marie et lui offrirent leurs mains.

Marie n’avait pas bougé.

Elle regardait vers un endroit lointain.

Elle avait le visage de quelqu’un qui n’aurait jamais imaginé que chasser les quatre idiots apporterait ce genre de résultat.

Ces gars, ils soufflaient toujours à travers les attentes de tout le monde, loin du réel objectif.

Cara avait l’air mal à l’aise.

« J’ai peur, en imaginant comment Julian-san a fini maintenant. »

Kyle abandonna. « Je ne serai pas surpris s’il a même fini par être encore plus horrible que ces quatre-là. »

C’est exact, Julian.

Julian n’était toujours pas revenu.

C’était ce type, donc ce ne serait pas étrange s’il dépassait même ces quatre-là.

Je ne pouvais même pas imaginer quel genre de chose pourrait surpasser ces quatre-là.

Nous avions peur du retour de Julian. C’est alors qu’un homme était arrivé.

Il portait un tablier dont l’aspect était légèrement sale sur toute la surface.

Sa chemise blanche était sale. Il respirait aussi très fort après avoir sprinté jusqu’ici.

Sa main tenait une enveloppe brune.

Marie l’avait remarqué.

« Julian ! »

Eh !?

Je pensais que Julian ferait encore plus de fracas stupides que ces types, donc je n’avais jamais pensé qu’un type ordinaire comme lui serait Julian.

Julian souriait.

« Marie, je suis à la maison. »

+++

Chapitre 9 : L’ancien prince héritier

Partie 1

« Marie, je suis à la maison. »

Lorsque Julian était revenu au manoir après un mois, il avait été soulagé du fond de cœur de revoir Marie après si longtemps.

En même temps, il avait vu les quatre hommes qui avaient préparé des cadeaux vraiment somptueux.

Je suis — vraiment pathétique.

Il avait réalisé à quel point il était inutile après avoir vu les cadeaux que les quatre autres avaient préparés pour Marie.

Il n’avait pas pu gagner beaucoup d’argent.

Marie s’était approchée de lui.

« Julian, pourquoi es-tu dans un tel accoutrement ? »

Marie s’inquiétait pour lui.

Il en était heureux.

« — Je travaillais dans un stand. »

« Un stand ? »

Outre Marie, il y avait aussi Kyle et Cara.

Pour une raison inconnue, Yumeria et Cordelia, qui travaillait chez Anjie, étaient également présentes.

Mais Julian ne leur avait pas prêté attention et avait parlé à Marie. « En fait, j’avais prévu de venir ici à la première heure, mais le patron devait réapprovisionner son stock ce matin, alors je l’aidais. »

Le patron l’avait recueilli, c’est pourquoi Julian travaillait sérieusement.

Mais ce n’était qu’un emploi à temps partiel dans un stand de nourriture.

Il ne pouvait pas gagner beaucoup d’argent là-bas.

« C’était un stand de brochettes de viande. »

« Julian, tu travaillais donc à temps partiel dans un stand ? »

Marie avait été surprise.

Ai-je échoué ?

Mais, c’était son état actuel.

De plus, Julian pensait que son expérience de travail n’était pas inutile.

Il s’était vraiment amusé.

C’était également douloureux.

Il avait fait de son mieux en travaillant dur, mais l’argent qu’il gagnait était peu important. Il avait appris comment la société fonctionnait.

Il avait écouté les plaintes des clients ivres, le patron l’avait grondé à cause de son ignorance du monde — Julian avait appris à quel point il avait tort.

« En fait, je voulais acheter un cadeau, mais je me suis dit que ce serait peut-être le meilleur cadeau. »

Julian avait montré son salaire qu’il avait gagné au cours de ce mois.

Marie l’avait accepté.

Il s’agissait là d’un montant qu’on ne pouvait pas qualifier comme important.

« Marie, c’est le mieux que j’ai pu faire. Et puis j’ai compris. J’étais — un idiot. Je savais que l’argent est quelque chose qui se gagne, mais je ne l’avais pas compris avant aujourd’hui. Il y avait ce sentiment en moi que l’argent était sûrement en train de jaillir de quelque part. J’ai pu comprendre cela pour la première fois après avoir essayé de gagner de l’argent par moi-même. »

« Julian. »

Marie avait embrassé l’enveloppe marron.

« Je n’ai pas de cadeau à te faire, mais c’est tout l’argent que j’ai pu gagner avec tout ce que j’ai. Je veux que tu l’acceptes. »

Mais quatre personnes avaient été déçues par les agissements de Julian.

« Votre Altesse — Je pensais que tu étais une personne plus capable que cela. C’est décevant. » Jilk qui avait une haute évaluation de Julian avait l’air vraiment déçu.

« Je considérais secrètement votre Altesse comme le plus dangereux des rivaux. C’est une déception totale. »

Mon rival n’est-il pas plus grand que cela ? Le regard un peu frustré de Brad l’avait clairement exprimé.

« Je ne veux pas voir Julian comme ça. »

Greg avait exprimé sa tristesse tout en prenant la pose. Il avait dû souhaiter que les cinq hommes se battent sérieusement. Il semblait ne pas vouloir voir Julian être le seul à abandonner.

« Il s’agit donc juste d’une bataille entre quatre personnes. »

Chris était également vexé.

Il semblait penser que Julian ne méritait pas d’être pris au sérieux.

Julian lui-même l’avait également compris ainsi.

« Je n’ai pas de mots à dire. Cette bataille est ma défaite. Mais, j’ai donné tout ce que j’avais à ma façon. Si tel est le résultat, alors je ne peux que l’accepter. »

C’était frustrant, mais Julian avait accepté que ce soit sa situation actuelle.

C’était frustrant de ne pas pouvoir être le numéro un de Marie.

Cependant, Julian, qui ne pouvait pas comprendre sa propre inutilité, pensait qu’il ne pouvait pas y remédier, même si Marie choisissait quelqu’un d’autre que lui.

Léon et les autres individus présents le regardaient avec étonnement.

Marie s’était lentement approchée de Julian. Elle avait saisi son poignet droit et l’avait soulevé.

« Julian, tu es le numéro un ! »

« — Eh ? »

Jilk et les autres garçons avaient été abasourdis parce que Julian, qui avait gagné le moins d’argent parmi eux, avait été appelé le numéro un.

« S’il te plaît, attends, Marie ! Ne s’agit-il pas de choisir celui qui gagne le plus d’argent ? »

Marie s’était alors éventée avec l’enveloppe marron tout en parlant aux quatre individus qui n’avaient rien compris.

« Oh ? Quand ai-je dit que je choisirais la personne qui gagnait le plus d’argent ? Mis à part ça, même si je vous ai dit d’aller gagner de l’argent, quel genre de cerveau vous avez là pour gaspiller de l’argent à acheter des choses inutiles et finir sans le sou, hein ! Le montant d’argent que vous avez gagné tous les quatre est de zéro ! C’est pourquoi votre score est également de zéro. »

Les épaules de Brad s’étaient affaissées.

La tête d’un pigeon était alors sortie à ce moment-là de sa poche.

« Comment cela peut-il être ainsi ? »

Greg était tombé à genoux.

« Nous sommes-nous donc trompés ? »

Les hommes derrière Greg l’avaient consolé. « Monsieur Greg, soyez fort ! » « Vos muscles sont les meilleurs ! » « Votre pose est vraiment saisissante ! »

Chris s’était excusé auprès de Julian.

« C’est donc Son Altesse qui a arraché le cœur de Marie. Voici donc notre défaite. »

Les quatre hommes avaient regardé Julian. Ils avaient perdu, mais leur visage s’était illuminé.

Julian avait regardé les quatre autres étudiants.

« Les gars, merci. »

Les quatre hommes avaient consolé le Julian en pleurs. À côté, Marie dansait avec l’enveloppe marron levée haut en chantant « Salaire ! Salaire ! »

Léon avait alors parlé en dernier. « Qu’est-ce que c’est que ça ? »

 

+++

Les cinq idiots étaient revenus.

C’était sympa, mais le choix du moment était incertain.

Ils n’étaient pas présents lorsque Noëlle avait été kidnappée, et maintenant ils étaient inutiles à ce stade alors qu’ils voulaient la ramener.

Quel est le sens de leur existence ? J’y réfléchissais sérieusement.

Mais je ne pouvais pas non plus les laisser dans l’ignorance.

Après tout, il s’agissait de la bande d’idiots qui était revenue en tant qu’antiquaire, magicien, culturiste et festivalier après avoir été chassée et s’être fait dire de gagner de l’argent.

Le serveur de stand Julian avait l’air le plus décent parmi eux.

Julian était assis sur une chaise et pliait les bras tout en portant un tablier.

Je leur avais expliqué ce qui s’était passé jusqu’à présent, mais — .

« Je comprends l’essentiel. En d’autres termes, Baltfault, tu veux vraiment aller sauver Noëlle, non ? »

« Je pense que oui. »

Je ne m’attendais pas à une réponse appropriée de la part de ces gars, mais je suppose que je devrais leur demander leur avis, juste au cas où.

S’ils disaient quelque chose de stupide et essayaient de l’exécuter, il faudrait les arrêter.

C’est ce que je pensais.

« Alors, tu dois aller la sauver. »

« Ha ? Vous, avez-vous écouté l’histoire ? Noëlle est la prêtresse, c’est pourquoi Alzer est venu désespérément la reprendre. Même si je la ramène au royaume et que je l’y abrite, ces types vont se douter que c’est nous. »

Comme je le pensais, ces gars étaient sans espoir.

Jilk avait incliné la tête juste au moment où je pensais à ça. « Pourquoi cela n’est-il pas bon ? »

« N-non, c’est parce que cela va devenir un problème international. »

Brad qui mélangeait les cartes d’atout avait ri en entendant le problème qui m’inquiétait. « Bien sûr que cela provoquera ça. Mais, est-ce vraiment si important ? »

« Les enfants à problèmes comme vous ne comprendront pas, mais ce sera un très gros problème. »

Greg, qui ne portait aucun vêtement à l’exception d’un simple maillot de corps (speedo), m’avait pointé du doigt.

Commence donc par porter des vêtements.

« Ce jeune arbre sacré, il sera capable dans le futur de faire la même chose que l’arbre sacré, n’est-ce pas ? Alors, n’est-il pas naturel d’en prendre possession même si cela entraîne quelques problèmes ? Même le palais te couvrira s’il peut résoudre à l’avenir le problème de l’énergie. »

— Hein ? Ce speedoman, est-il étonnamment brillant ?

Kyle avait offert des vêtements à Chris, mais il les avait fermement refusé « C’est mon uniforme » et il était resté dans son apparence actuelle de pagne et de manteau de joie.

« Je ne peux pas prétendre être supérieur aux quatre autres en politique, mais après avoir entendu l’histoire tout à l’heure, je ne comprends toujours pas ce qui est si inquiétant. »

Il me regardait avec une expression perplexe.

« C’est pourquoi. »

Même moi, j’avais été déconcerté par ces cinq personnes qui niaient mon inquiétude.

Julian avait parlé avec audace.

« Baltfault est préoccupé par le problème qui se posera avec la République, mais je pense que le mérite l’emportera sur ce genre de chose. Le jeune arbre sacré et la prêtresse ne formant qu’un seul ensemble seront également plus commodes pour le royaume, n’est-ce pas ? Dans ce cas, tu peux la voler avec une cause aussi juste qui te soutient. »

« Vous êtes vraiment radicaux. »

« Mais pas autant que toi, Baltfault. En premier lieu. Si tu connaissais le passé de Noëlle, pourquoi ne l’as-tu pas évacuée immédiatement ? Le royaume avait une relation amicale avec la maison Lespinasse. Ils l’accepteront et l’abriteront même sans compter la question du jeune arbre. »

Voilà les circonstances de ce jeu vidéo otome ! — Mais je ne pourrais pas le dire.

« Non, mais, l’enlever dans cette situation est un peu — le problème international que cela va causer est effrayant. »

« C’est déjà assez ! »

Alors que j’hésitais, Marie, qui tenait fermement l’enveloppe marron, m’avait donné un coup de pied au cul.

« Aïe ! Mais qu’est-ce que tu fais, femme ? »

« C’est irritant de te voir agir ainsi. Si tu veux la sauver, alors va la sauver ! Ce sera ennuyeux si tu continues à t’inquiéter timidement pour toujours et que tu laisses tout cela de côté jusqu’à ce que tu manques le moment opportun. »

Je ne suis pas timide !

« Il y a beaucoup de choses à considérer comme les conséquences de ces actes ! »

« Tu vas la sauver de toute façon, n’est-ce pas ? Si tu dois te contenter d’un coup d’éclat plus tard, il vaut mieux la sauver dès le départ. Ah ~, tu es vraiment irritant ! »

Yumeria était paniquée en me voyant me disputer avec Marie.

Et puis, Cordelia m’avait envoyé un regard froid.

+++

Partie 2

Les cinq idiots avaient formé un cercle et avaient parlé en chuchotant.

« Qu’en pensez-vous ? »

« C’est pire que je le pensais. »

« Comment dire — c’est horrible ? »

« Je suis du même avis. »

« Baltfault ne s’en aperçoit-il vraiment pas ? »

Julian et les autres idiotes se chuchotaient entre eux, alors je les avais poussés à me parler.

« Les gars ! Dites-le clairement si vous avez quelque chose à dire ! »

Puis les cinq idiots s’étaient regardés et Julian s’était mis devant moi en tant que représentant.

« Alors, laisse-moi te le dire, Baltfault — n’as-tu pas remarqué les sentiments de Noëlle ? Vraiment ? »

J’avais perdu ma vigueur à partir de maintenant.

« Oui. »

C’est le fait que je n’avais pas remarqué avant qu’on me le dise qui m’avait vidé de mes forces. Je n’avais rien pu dire en réponse.

« Je vois. Ce n’est pas grave. Peut-être que ce problème aurait pu être évité si tu l’avais remarqué, mais ce n’est pas grave. »

Ce type était vraiment persistant.

Il avait osé dire que le problème ne serait pas aussi grave si seulement je l’avais remarqué.

« Au fait, Baltfault, te souviens-tu de la première fois où tu nous as fait un duel ? »

« Évidemment. Cette fois-là, c’était vraiment rafraîchissant. »

Les cinq idiots avaient montré des expressions irritées quand j’avais dit cela honnêtement.

J’étais une personne honnête, donc je répondais honnêtement si on me posait une question.

« Je vois. Te souviens-tu de tes paroles à l’époque ? Si ma mémoire est bonne, c’était à propos du fait que même si nous avons de belles fiancées, nous avions continué à jouer et ainsi de suite, n’est-ce pas ? Tu me critiquais pour avoir triché. »

J’avais aussi dit quelque chose comme ça, hein.

« Qu’en est-il ? »

« Je pense simplement que ces mots peuvent être parfaitement appliqués sur toi en ce moment. »

« Je ne triche pas comme vous. »

« Mais de l’extérieur, c’est la même chose. — Mais, je pense que tu seras pardonné si c’est Anjelica. »

« Ha ? »

« Je dis que si tu dis que tu veux mettre Noëlle à tes côtés, Anjelica te le permettra. Anjelica est aussi la fille d’un noble. De plus, il était une candidate pour être une reine qui a reçu une bonne éducation. Elle acceptera de s’occuper de Noëlle si elle estime que l’intérêt national est pris en considération. »

« Je ne peux pas faire ça ! Les gars, vous me dites de tricher ? »

Jilk s’était moqué de mes paroles.

« — Tu n’as aucune force de persuasion même si tu dis ça vu que tu as déjà deux fiancées. »

Que faire — Je ne pouvais rien dire en réponse.

Julian avait conclu la discussion.

« Eh bien, mis à part tes sentiments, le royaume ne s’y opposera pas si tu sauves Noëlle. D’ailleurs, ma mère t’a donné un poste pour que tu puisses te déplacer librement en République, non ? »

Il est vrai que lorsque j’étais rentré temporairement chez moi, on m’avait confié la responsabilité de prendre des mesures au cas où quelque chose se produirait ici.

« Je pense qu’on m’a donné ce genre de poste. »

« Bon sang, alors il n’y a pas de problème. Va sauver Noëlle. »

« — Eh ? »

Chris, qui ne s’était pas joint à la discussion jusqu’à présent, m’avait donné un conseil.

« Ne t’inquiète pas. La République s’est enfermée dans son propre pays pendant ces douze dernières années. Si l’histoire de l’arbre sacré est vraie, ces types ne peuvent pas envahir un autre pays. En premier lieu, il semble que toutes leurs forces armées ne servent qu’à la défense. »

Les armes de la République qui se déplaçaient en utilisant l’énergie de l’arbre sacré étaient redoutables sur le plan défensif.

Mais, leurs armes étaient plus faibles que celles du royaume lorsqu’ils sortaient de leur territoire.

« Ils vont beaucoup se plaindre, mais ils ne pourront rien faire. »

J’avais réfléchi à ça — et j’avais soulevé un problème.

« Est-il possible qu’Alzer exerce un droit de pression diplomatique ? »

Brad avait répondu à cette question. « Ils peuvent le faire, mais tu oublies une chose. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Si ton histoire est vraie, il s’agit d’une lutte de pouvoir au sein d’Alzer. La Maison Barriere se déplace uniquement pour obtenir le pouvoir. Dans ce cas, il y a une maison qui a des problèmes en ce moment, n’est-ce pas ? »

« Veux-tu parler de la Maison Rault ? »

« C’est exact. Nous pouvons simplement nous joindre à la Maison Rault pour nous opposer à la Maison Barriere. »

Les épaules de Marie avaient sursauté quand elle avait entendu cela.

« Ce-Cela dit ~, à ce sujet. La réputation de la Maison Rault est mauvaise, n’est-ce pas ? Je me demande si nous pouvons nous joindre à ce genre de groupe sans demander la permission au préalable ~. »

Eh bien, ils étaient le dernier boss de la suite de ce jeu vidéo otome.

Pour ainsi dire, ils étaient les méchants du jeu.

Greg s’était opposé à l’opinion de Marie.

« Tu ne comprends pas, hein, Marie. — C’est seulement du point de vue d’Alzer, n’est-ce pas ? Du point de vue du royaume, il sera plus pratique d’avoir la Maison Rault aux commandes d’Alzer. Si on leur dit qu’on va retirer Noëlle pour eux de leur situation, j’ai l’impression qu’ils vont nous accepter avec joie ! »

Certainement — du point de vue de la Maison de Rault qui considérait l’existence de Noëlle comme une épine dans le pied, cela ne leur ferait aucun mal même si le royaume l’enlevait.

Si cela se produisait, la Maison Barriere se verrait empêcher de prendre de l’importance.

Jilk avait souri en pensant à quelque chose de mauvais.

« Le royaume sera également reconnaissant si nous pouvions établir un lien avec la Maison Rault, qui en est le président par intérim. »

Julian avait mis sa main sur sa taille et m’avait regardé.

« Maintenant, Baltfault — les problèmes sont tous réglés. »

« Ils ne sont pas du tout réglés. Nous ne pourrons pas obtenir facilement la coopération de la Maison Rault. »

« Pour cela, il suffit de — . »

Ces gars, ils étaient plus capables que je ne le pensais.

En y repensant, c’était de jeunes gens nobles qui avaient reçu une éducation correcte.

Je l’avais oublié parce qu’ils étaient généralement trop stupides, mais c’était des étudiants d’honneur avec d’excellentes notes.

— Ne soyez pas sérieux seulement dans ce genre de situation !

Cordelia avait disparu de la pièce sans que je m’en aperçoive alors que je discutais avec Julian et les autres nobles.

Et puis elle était réapparue.

« Monsieur Léon, il y a un invité. Il se présente comme un messager de Lady Louise de la Maison Rault. »

« De Louise ? »

Julian m’avait regardé.

« Baltfault, c’est une chance ! Tu dois obtenir leur coopération quoiqu’il arrive. »

« Te moques-tu de moi ? »

« Mais non, je suis sérieux ? »

Ne fais pas comme si c’était si facile !

+++

J’étais entré avec Marie dans le lieu de la fête des six grands nobles.

Je portais un costume alors que Marie portait une robe.

Normalement, je ne serais pas invité ici, mais Louise avait préparé une lettre d’invitation pour moi.

Elle avait désigné ce lieu de fête comme le lieu de notre rencontre.

Il semblerait qu’elle ne pouvait pas quitter facilement le manoir de la Maison Druille. De plus, j’avais entendu dire qu’elle avait toujours quelqu’un qui la surveillait.

Elle nous avait convoqués dans ce lieu de fête pour pouvoir nous rencontrer, car les mouvements de la Maison Druille étaient suspects.

Les yeux de Marie avaient été captivés par la cuisine extravagante.

« Ah ~, ce porc rôti en entier a l’air délicieux. Je veux essayer de le manger toute seule. »

J’étais exaspéré par Marie qui avait dit une telle chose.

« Je te donnerai ça plus tard, alors attends maintenant. Nous devons d’abord rencontrer Louise. »

Lorsque nous étions entrés dans le lieu de la fête, les nobles d’Alzer qui me connaissaient avaient été surpris.

Ils s’étaient murmurés l’un à l’autre.

« Cet homme est le chevalier du royaume, non ? »

« J’ai entendu dire que son surnom est le Chevalier diabolique. Un marchand du royaume me l’a dit. »

« Comme c’est effrayant. »

Je cherchais Louise alors que mon cœur était blessé par les commérages des nobles épouses.

Marie avait tiré sur ma manche et m’avait parlé d’une petite voix.

« Grand frère, c’est Loïc. »

C’était la Maison Barriere qui gérait le lieu de la fête.

Peut-être que le réceptionniste avait signalé mon arrivée, car Loïc était arrivé avec le chef de la Maison Barrière.

Il s’appelait — Bellange, je crois.

« Regardez qui nous avons là, bienvenue à cette fête, monsieur le héros du royaume. »

L’homme étendit les bras, faisant tout un spectacle. Il avait une grande carrure et un air intimidant.

Loïc souriait sans crainte à ses côtés.

« Je ne me souviens pas de vous avoir invité, mais amusez-vous bien ici pour aujourd’hui. Après tout, il y aura une annonce importante pour Alzer après cela dans cet endroit. »

Il m’avait offert sa main, alors je l’avais serrée. L’autre côté avait saisi ma main avec force.

Je l’avais aussi saisi avec force.

« Je sais. Quelque chose de bien à propos de mariage ? Félicitations. »

L’expression de Loïc n’avait pas changé.

« Le héros a l’oreille fine. Eh bien, même si ce n’est qu’un compliment, je vais le prendre. »

Nous nous étions tous les deux libérés de la main de l’autre.

Bellange m’avait alors parlé.

« Au fait, j’ai une requête à vous adresser, Monsieur le héros. À propos du jeune arbre sacré, c’est quelque chose de très important pour Alzer. Non, c’est quelque chose de sacré. Pouvez-vous peut-être nous le concéder ? Bien entendu, nous préparerons une récompense appropriée pour montrer notre gratitude. »

Je souriais à Bellange qui se comportait modestement avec moi.

L’entourage s’était également penché vers nous lorsque le sujet de « arbriceaux » avait été abordé.

Grâce à cela, les environs s’étaient aussitôt calmés.

Cela avait montré très clairement l’importance de ce sujet pour la République.

« Je l’aime beaucoup, alors je refuse. Si vous le voulez, vous pouvez me l’enlever par la force. — Mais c’est seulement si vous le pouvez. »

Bellange avait ri.

« Quelle dureté ! Mais nous n’abandonnerons pas si facilement. Poursuivons les négociations à l’avenir. »

L’entourage nous regarda avec hostilité.

« Un chevalier du royaume barbare ose… »

« Ne jouez pas les gros bras après avoir gagné contre la seule Maison Faiviel. »

« Il devient arrogant parce qu’il est encore jeune. »

Ils disaient ce qu’ils voulaient.

Bellange et Loïc m’avaient quitté parce qu’il semblerait que le moment attendu était venu.

Loïc avait prononcé ses mots d’adieu en partant. « Alors, excuse-nous. S’il te plaît, amuse-toi. Ah, aussi — tu ferais mieux d’abandonner si tu as l’intention de reprendre Noëlle. Elle est à moi. »

Il soignait les apparences pour que personne d’autre ne puisse le voir, mais il dirigeait vers moi une sombre intention meurtrière.

Son expression m’avait donné envie de lui demander s’il essayait de faire des grimaces.

Voyant cela, Marie avait dit « Ce type » et avait lancé un regard furieux sur Loïc, mais je lui avais répondu avec un sourire rafraîchissant.

« Il y a déjà eu quelque chose de similaire avant. Un idiot s’est battu contre moi. »

« Hou — et ensuite ? » demanda Loïc.

« Veux-tu savoir ce que ce type fait en ce moment ? En ce moment, il fait griller de la viande dans un stand de restauration. L’ancien prince héritier gagne de l’argent dans un stand de brochettes de viande. C’est vraiment une histoire touchante, n’est-ce pas ? »

Je ne mentais pas.

C’était vrai.

Ce Julian, il se dirigeait vers ce stand s’il avait du temps libre et y travaillait.

« Mais la personne elle-même est très heureuse, c’est comme si elle a trouvé sa vocation ! »

Eh bien, quelque chose comme ça n’était qu’une menace.

Cela n’avait eu aucun effet sur Loïc.

« J’attends cela avec impatience. Vas-tu détruire Alzer comme tu as brûlé la Maison Faiviel ? Tu es certainement fort, mais ne penses pas que tu peux survivre avec cela. »

Loïc avait détourné son regard de nous, vers une autre destination. Là-bas, il y avait les diplomates d’autres pays.

Les diplomates du Saint-Royaume de Rachelle me regardaient.

« Tu comprends maintenant ? Le monde n’est pas si facile. Tu as beau être fort, mais ne penses pas que tout ira comme tu le veux avec ça. »

« Je n’ai jamais pensé à une telle chose. Mais n’oublie pas ceci. Je vais écraser ceux qui s’opposent à moi. Tu es aussi dans le même cas. Continue donc à t’inquiéter pour toujours en espérant que Noëlle ne te sera pas enlevée. »

Loïc m’avait regardé fixement avant d’effacer son expression et de me faire son plus beau visage.

« J’attends cela avec impatience, monsieur le héros du royaume. Non, n’est-ce pas le chevalier diabolique ? »

Ce surnom désagréable se répandait jusqu’à cet endroit.

+++

Partie 3

Marie avait eu l’air dégoûtée après le départ de Loïc.

« Il est vraiment l’incarnation du bâtard. Il agit de manière à ce que son entourage ne le remarque pas. Mais surtout, grand frère — peux-tu vraiment reprendre Noëlle ? »

Non seulement ce lieu de fête, mais la sécurité autour de Noëlle ne pouvait pas être comparée à celle d’avant.

Il serait difficile, même pour Luxon, d’accomplir cela sans tuer l’ennemi.

En premier lieu, ce type ne s’en souciait pas, même s’il y avait des pertes chez les ennemis.

C’était un type qui ne pouvait pas résoudre les choses pacifiquement.

« Je réfléchis encore à la manière de le faire. En soit, reprendre Noëlle est facile, mais — . »

« Léon, ça fait longtemps. » Albergue m’avait trouvé pendant que je réfléchissais et était venu me voir.

« Monsieur Albergue. »

Son expression semblait indiquer qu’il était fatigué.

« Pourquoi es-tu ici aujourd’hui ? Je ne peux pas imaginer que Bellange t’invite ici. »

Ne savait-il pas pour Louise ?

« Non, en fait — . »

Alors que j’allais parler des circonstances, l’éclairage de la salle avait été éteint et les lampes avaient été allumées sur la scène.

Loïc était apparu — avec Noëlle.

Noëlle portait une robe, mais elle n’exposait que très peu de peau. Son collier était également décoré.

Puis Loïc avait tenu la main de Noëlle et avait levé sa main droite.

« Plus de dix ans se sont écoulés depuis la destruction de la maison Lespinasse. Le poste de prêtresse est resté vacant depuis lors, mais ce n’est que jusqu’à aujourd’hui. L’écusson de la prêtresse se trouve sur la main droite de cette Noëlle Zel Lespinasse ! Elle est une survivante de la maison Lespinasse que l’on pensait détruite. »

Des applaudissements s’étaient fait entendre rapidement parce que beaucoup des personnes présentes dans cette salle étaient au courant à l’avance.

L’expression d’Albergue devint sinistre à l’intérieur de la salle obscure.

N’a-t-il pas pu oublier sa colère envers la maison Lespinasse comme nous le pensions ?

Noëlle se tenait à côté de Loïc et lui faisait un signe de la main en souriant.

Marie m’avait alors expliqué. « Grand frère, c’est vraiment mauvais. Je ne fais que supposer, mais il y a beaucoup de bleus sous ses vêtements. Son expression est raide, et son teint est également mauvais, même s’ils utilisent du maquillage pour le cacher. »

« Tu arrives à comprendre tout ça ? » lui demandai-je.

« C’est juste mon instinct. »

Peut-on se fier à l’instinct de cette fille ?

Je doutais d’elle, mais ensuite un rapport était arrivé de Luxon qui se camouflait.

« L’instinct de Marie est bon. La blessure sur son visage est couverte de maquillage, mais, il y a aussi des traces de coups sur tout son corps, » annonça Luxon.

Alors pourquoi faisait-elle signe de la main avec un sourire ?

C’est Marie qui avait répondu à ma question silencieuse.

« Elle se convainc que tout ira bien si elle tient bon. De plus, sa capacité de réflexion va s’amoindrir progressivement avec son accaparement. Elle perdra même sa volonté de s’échapper. Beaucoup de personnes pensent qu’une victime peut simplement s’échapper de ce genre de situation si elle le déteste vraiment. Mais, c’est impossible. »

Est-ce que c’était son expérience qui parlait ?

C’était exaspérant.

Loïc avait fait une déclaration. « Maintenant, avec le retour de la prêtresse, tout le monde attend sûrement ce qui va suivre. Comme chacun sait, le protecteur est également inexistant à l’heure actuelle. Mais, là aussi, la question sera bientôt résolue. Moi — Loïc Leta Barriere va épouser Noëlle et assumer cette fonction ! »

L’entourage avait applaudi avec force.

Ils devaient avoir fait des préparatifs au préalable.

Ma main avait été saisie dans l’obscurité pendant que je regardais cela.

Louise était là quand je m’étais retourné.

« Je t’ai trouvé. Viens par ici. »

Albergue avait également été surpris. « Louise, est-ce toi qui l’as appelé ici ? »

« Je te l’expliquerai plus tard. Mais pour l’instant, il s’agit de Noëlle. »

Nous avions quitté le lieu de la sombre fête et étions entrés dans une salle que Louise avait préparée.

 

+++

 

À l’intérieur du lieu sombre.

Une autre personne avait remarqué l’apparition de Léon et Marie.

Il s’agissait de Lelia qui participait à la fête avec Émile.

Ces gars, vont-ils encore faire ce qu’ils veulent !?

Lelia perdit son calme en les voyant quitter la salle avec Albergue et Louise. Elle parla à Émile.

« Émile, je vais me maquiller. »

« Hein ? Mais, à l’heure actuelle, tu as — . »

« Émile, n’en demande pas trop. »

Émile avait haleté quand elle lui avait dit cela. Il avait détourné le regard.

« D-D’accord. Désolé, oui, prends ton temps. »

Il semblait qu’il pensait qu’elle irait aux toilettes.

Cela l’avait offensée en tant que femme, mais pour l’instant, sa priorité était de connaître les actions de Léon et Marie.

Ces types, qui se déplacent à leur guise !

Lelia avait suivi Léon et son groupe.

 

+++

 

Nous avions écouté l’histoire de Louise. Le premier qui s’était mis en colère avait été Albergue.

« Alors, tu l’as fait, Fernand. »

Sa colère s’échappait lentement.

Louise avait l’air un peu mal à l’aise.

« J’en ai profité lorsque le lieu s’est assombri à l’instant afin de m’éclipser. C’est presque comme un emprisonnement pour moi dans ce manoir. Il y a un gardien même quand je sors, alors qu’au manoir, je n’avais presque aucune liberté. Il semblerait que même mes lettres soient vérifiées. »

Pourquoi Louise avait-elle été enfermée ?

C’était parce que la Maison Druille trahissait la Maison Rault.

Albergue s’était levé.

« — Louise, tu restes ici. Je vais parler avec Fernand. »

« Père ? »

« Je vais te ramener dans notre manoir aujourd’hui. Utilise mon nom si les gens de la Maison Druille viennent. »

Albergue était sorti de la pièce.

Puis Marie avait laissé échapper un soupir après avoir été libérée de la tension.

« Ah ~, c’était effrayant. Cette pression n’était pas une blague. »

Louise avait ri en voyant Marie agir comme ça.

« Il est généralement gentil, vous savez ? »

« Cela ne ressemble pas du tout à cela. »

J’écoutais les reports de Luxon qui n’arrêtaient pas d’arriver.

Ceux autour de moi ne pouvaient pas l’entendre.

« Maître, il semble que la Maison Druille prévoit d’utiliser Louise pour faire de Hughes la chef de la Maison Rault, » déclara Luxon.

Je n’entendais que des histoires désagréables.

J’aurais aimé qu’une histoire plus gaie me vienne à l’esprit.

Mais il y avait des choses qui ne se réaliseraient pas même si on les souhaitait.

« — Il y a une personne qui espionne devant la porte. C’est Lelia. Dois-je la tuer ? » me demanda Luxon.

Pourquoi as-tu toujours été aussi radical ?

« Je vais la laisser entrer. »

Marie et Louise m’avaient regardé parce que j’avais soudainement ouvert la bouche.

Je m’étais approché furtivement de la porte et je l’avais ouverte en grande. Lelia était là, accroupie, à l’instant même, l’oreille appuyée sur la porte.

« C’est inconvenant, tu sais, venant de la petite sœur de la prêtresse. »

Quand je m’étais moqué d’elle, Lelia avait regardé Louise à l’intérieur de la pièce.

Elle m’avait parlé d’une petite voix.

« Qu’est-ce que vous prévoyez de faire ? Ne me dites rien, vous allez être l’allié de la Maison Rault !? »

« Je l’envisage de manière positive, » répondis-je.

« N’esquive pas la question ! »

Entendant le vacarme, Louise avait regardé Lelia et avait plié les bras.

« — Lelia, donc tu es aussi impliquée. Eh bien, c’est bon. Je voulais aussi te parler. De toute façon, il n’est plus nécessaire de le cacher. »

Louise l’avait permis, alors j’avais laissé Lelia entrer et j’avais fermé la porte.

Lelia était nerveuse, mais elle affichait son hostilité devant Louise.

« — Ce sera fini pour la Maison Rault avec ça, » déclara Lelia.

« C’est peut-être le cas. » Louise n’avait pas l’air du tout ébranlée.

Marie m’avait parlé d’une petite voix. « Qu’est-ce qui va commencer maintenant ? »

« Penses-tu que je le sais ? Cela dépend de ces deux-là. »

Lelia semblait déjà convaincue de sa victoire. Elle se montrait confiante envers Louise.

Cependant, elle était troublée devant Louise qui ne montrait aucune agitation.

« Après cela, tu ne pourras plus faire ce que tu veux. Tu as beaucoup malmené ma grande sœur, mais tu ne pourras plus le faire. »

« Il semblerait bien. Je n’aurai plus besoin de faire cela même si nous retournons à l’académie. »

Elle n’en aurait pas besoin ?

Marie et moi, nous nous étions regardés.

Marie demanda à Louise avec hésitation. « Dis-moi, ne t’es-tu pas disputée avec Noëlle parce que tu la détestais ? »

Louise avait ri.

Elle avait ri, puis elle avait parlé avec un très beau sourire. « C’est vrai que je déteste cette femme. Je la déteste vraiment. Lelia, c’est la même chose avec toi ici présente. Vous vivez dans l’insouciance sans rien savoir, en plus vous vous êtes même glissées dans l’académie. Vous avez même gardé votre nom tel quel. Je me demande si vous pensez que nous sommes si stupides. »

Lelia s’y était opposée. « C’est… C’est parce que nos collaborateurs ont écrit le nom comme cela dans le formulaire de candidature. »

Ce n’était donc pas à cause de leur propre volonté. Louise nous parla directement.

« Quand je les ai trouvées à l’académie, je les ai vraiment détestées, je ne pouvais pas le supporter. Même moi, je ne sais pas tout. Mais, je sais que mon père a laissé partir les jumelles qui sont l’héritière de la maison Lespinasse. »

Il avait laissé les jumelles s’échapper ?

Marie et moi nous étions regardés avec perplexité.

Marie avait secoué sa tête d’un côté à l’autre. Elle insistait sur le fait qu’elle ne savait pas de quoi Louise parlait.

Cette fille est inutile.

Marie ne pouvait pas demander à Louise, alors je l’avais demandé à sa place.

« Je comprends que tu les détestes toutes les deux, mais pourquoi alors n’avoir choisi que de te quereller avec Noëlle ? »

Louise me regarda avec un regard très triste.

Elle avait serré ses mains.

« Père me l’a demandé. Il a dit que c’est parce que les jumelles ne sont pas en faute. Lelia a Émile à ses côtés. Mais, il n’y avait personne aux côtés de Noëlle. Pierre était encore là il y a peu de temps, et le pénible Loïc la suivait également. »

Lelia avait été désorientée.

« Quel est le rapport avec ta querelle avec ma grande sœur ? » demanda Lelia.

Il semblait que Marie l’avait remarqué.

« Ah, se pourrait-il que tu prétendes que c’est ta proie, afin d’indiquer aux autres de ne pas s’en mêler ? Est-ce bien cela ? »

Louise acquiesça faiblement.

« Même moi, je ne veux pas m’impliquer avec elles. Je vous détestais, vous deux qui viviez paisiblement sans rien savoir. Même si vous ne connaissez pas nos sentiments, qu’est-ce qui vous arrive à toutes les deux ? »

Louise devint peu à peu très tendue. Elle s’était approchée de Lelia et l’avait acculée au mur.

Elle avait attrapé son cou, alors Marie et moi les avions séparées.

J’avais alors dit à Marie. « Emmène-la dehors ! Je m’occupe de celle-ci ici ! »

« O-okay. Allez, sortons ! »

Après qu’elles soient sorties de la pièce, seuls Louise et moi étions restés à l’intérieur.

Luxon avait fait une remarque taquine. « Maintenant, le maître est seul avec une autre femme. Soyons prudents pour que le maître ne soit pas soupçonné de tricherie. »

— Tais-toi, tas de ferraille d’IA.

+++

Chapitre 10 : La méchante

Partie 1

Marie était sortie dans le couloir avec Lelia.

Les deux femmes respiraient difficilement.

Lelia semblait perdre son calme à cause du choc que lui causait le fait que Louise la haïssait vraiment.

Elle avait appuyé sur sa poitrine et s’était plainte de ce qui venait de se passer.

« Qu’est-ce qu’elle a, cette femme ? Même si elle est la méchante — même si elle est la coupable qui nous a tourmentés jusqu’à présent, elle a osé agir comme la victime. »

Marie avait demandé à Lelia. « Laissons-la au grand frère. Plus important encore, à propos de Loïc. C’était vraiment une mauvaise nouvelle. As-tu bien inspecté Noëlle ? »

Lelia répondit en s’agitant. « Je l’ai fait ! J’ai aussi rencontré directement ma grande sœur ! Ma grande sœur elle-même a dit qu’elle allait bien, et Loïc a dit que le collier est pour sa sécurité ! »

Marie avait examiné le comportement de Lelia et avait jugé qu’elle était inutile.

Cette fille, elle a été complètement cajolée par les mots.

Lelia ne pouvait pas voir à travers la vraie nature de Loïc.

Loïc aussi se comportait comme quelqu’un d’inoffensif devant Lelia.

Ainsi, Loïc peut facilement tromper Lelia quand il devient sérieux. Hm ? Attends — un collier ? Je pense qu’il y a eu un événement où Loïc a apporté un collier — ah !!

Marie avait alors dit à Lelia que la situation actuelle était vraiment mauvaise. « Collier. C’est vrai, c’est le collier de l’une des mauvaises fins ! C’est dangereux si Loïc a sorti le collier. Tu le sais aussi, non ? Nous ne pouvons pas laisser les choses comme ça, alors travaille avec nous. »

Lelia avait jeté un regard furieux sur Marie qui disait cela.

« Mais Loïc n’aurait pas agi comme ça avec ma grande sœur si vous n’avez rien fait d’inutile. Il n’a pas eu d’autre choix que de mettre le collier à ma grande sœur pour la protéger de vous. »

« Haa !? Le collier est déjà sur elle quand mon Grand Frère est allé la sauver. — Attends. Toi, tu avais bien joué la deuxième partie, n’est-ce pas ? As-tu bien vu le mauvais côté de Loïc !? »

Marie avait eu une mauvaise prémonition à ce moment-là.

Peut-être que les connaissances de Lelia du second jeu étaient en fait très médiocres, tout comme elle ? Elle avait eu ce genre de sentiment.

Et ce sentiment était juste.

« Je n’ai pas regardé les mauvaises fins ! Le guide du jeu disait que le double échec est dangereux, alors j’ai évité de le faire dans le jeu. »

Dans la suite de ce jeu vidéo otome, la mauvaise fin l’attendrait si le joueur était négligeant à deux reprises.

Loïc ferait ressortir le collier s’il voyait un signe de danger dans sa relation avec Noëlle.

« I-idiote ! Si le collier que Loïc a sorti est un objet spécial, alors ce sera une ligne droite vers la mauvaise fin ! »

« — Hein ? »

Lelia avait l’air de ne rien savoir.

« Tu as dit que tu avais vu la vraie fin, n’est-ce pas ? »

Quant à la véritable fin que l’on pourrait considérer comme la vraie fin, Lelia avait dit qu’elle l’avait regardé.

Lelia détourna son regard de Marie.

« Je l’ai fait. J’ai progressé dans le jeu en suivant le guide du jeu, donc je n’ai pas vu les mauvaises fins. »

Marie se tenait la tête dans la frustration.

« Stuppiddddeeee !! À ce rythme, les choses vont aller tout droit vers l’une des mauvaises fins ! »

« E-Eh bien. Je ne veux pas voir quelque chose comme une mauvaise fin ! En outre, il semblerait que les choses vont bien ! »

« Oublie tout cela, tu dois travailler avec nous. Merde. Merde, merde. Je dois le dire à mon grand frère ! À ce rythme, Noëlle va — . »

Lelia était devenue mal à l’aise en voyant à quel point Marie était paniquée.

« Est-ce vraiment si grave ? »

« À ce rythme, Loïc va enfermer Noëlle ! Si les choses se passent comme dans le jeu, il n’y aura pas d’amour entre eux deux. C’est pourquoi le gardien ne naîtra pas et Alzer sera détruite. »

« Ce serait un problème pour moi ça ! »

Marie avait été irritée par la réaction de Lelia.

Cette fille, elle ne s’inquiète pas pour Noëlle !

« Quoi qu’il en soit ! — Travaille avec nous. En ce moment, Loïc est dangereux. »

Lelia avait déplacé ses yeux vers le bas.

 

+++

J’étais assis sur le canapé à l’intérieur de la pièce avec Louise.

Je la tenais dans mes bras en me tenant derrière elle.

Elle se débattait et pleurait à l’instant, mais — elle s’était calmé en ce moment.

Louise avait parlé du passé petit à petit.

 

 

« — Tu vois, il a été question de fiançailles entre mon petit frère Léon et Noëlle. C’est d’ailleurs la maison Lespinasse qui l’a suggéré. »

« Il y avait donc quelque chose comme ça. »

« C’était une histoire stupide. À l’origine, c’est Père qui devrait être choisi comme gardien. Et pourtant, ils ont fait comme s’ils n’avaient rien fait de mal et ont dit qu’ils avaient besoin de la force de la Maison Rault. »

Il semblerait que quelque chose se soit produit dans le passé. Luxon avait résumé l’histoire pour que je puisse la comprendre plus facilement.

« La prêtresse qui a rompu ses fiançailles avec Albergue dans le passé avait effrontément évoqué une discussion de fiançailles entre sa fille et le fils d’Albergue. Eh bien, cela pourrait être le résultat d’un effort de chaque partie pour laisser le passé être le passé de la prochaine génération. »

Si le Léon de la Maison Rault se mariait avec Noëlle et devenait le gardien, cela serait également bénéfique pour la Maison Rault.

Mais Louise avait l’air de ne pas pouvoir l’accepter.

« Et pourtant, à la mort de Léon, la prêtresse et le gardien précédents ne se sont même pas présentés à son enterrement. Ils ont envoyé un représentant et c’est tout. »

C’était certainement une attitude grossière.

Peut-être y avait-il une circonstance à Alzer à cette époque ?

« Est-il normal d’envoyer un représentant pour ce genre de choses ? »

« — Cela arrive parfois, s’il y a une raison, même si Léon était alors un fils légitime de la Maison Rault. Les autres maisons ont envoyé leur héritier au minimum pour participer à l’enterrement. Et pourtant, ils… »

D’après ce que j’avais entendu, la maison Lespinasse était aussi — vraiment horrible, n’est-ce pas ?

Leur attitude envers la Maison Rault était bien trop mauvaise.

Ils étaient aux côtés de la justice dans le deuxième épisode, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ont-ils agi ainsi ?

« — Je déteste ces deux-là qui ne savent rien. Je les déteste, je les déteste vraiment — mais, lorsque les fiançailles ont été décidées, Léon avait l’air heureux en voyant la photo de la fille. “Grande sœur, ma femme est une beauté — .” il était vraiment excité comme ça. Père souriait aussi avec ironie. »

N’était-ce pas trop insouciant ? Ne devrais-tu pas lire un peu plus l’ambiance ?

Mais, il avait cinq ans. Peut-être que le fait qu’il ne connaisse pas les circonstances n’avait pas aidé ?

« Il voulait rencontrer Noëlle. Il a même dit des choses précoces comme, je vais la rendre heureuse. — Si seulement il n’avait pas dit quelque chose comme ça, alors même moi… »

Louise avait-elle protégé Noëlle parce que son frère s’était pris d’affection pour Noëlle ?

Cette personne était aussi une fouineuse, hein.

« Malgré cela, tu protégeais Noëlle. Les autres personnes ne pouvaient rien lui faire pendant que tu te querellais avec elle. »

Cette personne protégeait donc Noëlle contre des types gênants comme Pierre.

La situation était trop compliquée pour que je m’y retrouve.

Il vaudrait mieux que la méchante soit plus malveillante.

Sinon, je me sentirais mal au moment de prendre la décision.

« — c’est aussi parce que Père me le demandait. Il a dit que ces deux-là sont innocentes. J’ai dit à Père qu’il serait dangereux que ces deux-là deviennent prêtresses. Mais, Père a dit que cela n’arrivera jamais. »

— Il pensait qu’elles ne deviendraient pas prêtresses ?

Qu’est-ce que cela signifie ?

Là, je m’étais souvenu de la chose que Luxon avait mentionnée.

Pourquoi la maison Lespinasse a-t-elle perdu contre la maison Rault qui était moins bien classée ?

« Mais, maintenant que cela se produit, il n’y a rien que nous puissions faire. Si Noëlle est choisie comme prêtresse, alors même Père ne pourra rien faire pour s’y opposer. »

« C’est-à-dire, même si elle est la prêtresse du jeune arbre ? »

« Il y a aussi cette possibilité… Mais, ce qui est important, c’est l’existence de la prêtresse. C’est dire l’importance de la prêtresse dans notre pays. Personne n’y verra d’inconvénient, même si elle est la prêtresse du jeune arbre au lieu de l’arbre sacré actuel. »

« Ah ~, comme je le pensais. »

J’avais pu confirmer que cela n’avait pas du tout changé la valeur de Noëlle.

Ainsi, il serait difficile de la sauver.

Louise avait saisi ma main.

« Hé — veux-tu sauver Noëlle ? »

+++

Partie 2

Dans une salle d’attente du lieu de la fête.

Noëlle y avait été poussée après avoir rencontré les membres des six grands nobles — les chefs des maisons.

Noëlle était assise devant un miroir et Loïc l’enlaçait par-derrière.

Noëlle en avait la chair de poule, mais elle l’avait supporté et n’avait pas réagi.

Elle se faisait frapper que si elle montrait son antipathie.

« Noëlle, Léon est venu à la fête, tu sais ? »

« Tsu! »

L’expression de Loïc avait disparu lorsque Noëlle avait réagi à cela.

Il avait saisi violemment la queue de cheval de Noëlle et il l’avait forcé à le regarder.

« Aimes-tu tant que ça cet homme ? Toi, qui es la prêtresse, tu choisis un étranger !? »

Loïc avait violemment jeté au sol Noëlle qui était jusqu’à maintenant comme assise. Sa respiration était devenue difficile.

Mais il avait immédiatement couru vers Noëlle et l’avait enlacée.

« Je suis désolé, Noëlle. Je ne veux pas te faire de mal. Mais, c’est de ta faute parce que tu penses à un autre homme. »

Loïc avait toujours agi ainsi après avoir infligé des violences à Noëlle. Son esprit était instable.

Il devenait soudainement gentil.

C’était devenu douloureux pour Noëlle de penser à ce genre de situation pendant des jours.

D’ailleurs,

Je ne pourrai pas fuir de toute façon.

Le collier ne permettrait pas à Noëlle de s’éloigner de Loïc.

Si elle ne pouvait pas s’échapper, elle n’avait pas d’autre choix que d’obéir.

Si elle tentait imprudemment de s’échapper, elle ne ferait que souffrir.

« Noëlle, notre cérémonie de mariage aura lieu bientôt. Après cela, personne ne pourra plus se mettre en travers de notre lien. Je te protégerai si je suis choisi comme gardien. »

Noëlle n’avait rien dit à Loïc.

Loïc, irrité par cette attitude, avait fait pression sur la tête de Noëlle.

Il avait appuyé sa tête sur le sol et lui avait écrasé la tête.

« Noëlle, pourquoi ne comprends-tu pas mon amour ? Tu es toujours, toujours ainsi ! »

Noëlle attendait que la violence de Loïc cesse.

Je veux rentrer chez moi. Que quelqu’un me sauve. — Léon.

Elle voulait s’échapper, mais elle ne pouvait pas le faire.

Noëlle supportait seule cette situation désespérée.

+++

Cordelia m’avait accueilli sans afficher d’expression lorsque j’étais retourné au manoir de Marie.

« Bienvenue au Seigneur Léon. — Vous êtes-vous amusés en allant à une fête avec Lady Marie ? »

« C’était amusant. J’ai réussi à surmonter beaucoup de choses là-bas. »

« — C’est bon à entendre. »

Son regard était devenu encore plus froid qu’auparavant.

Yumeria était également à ses côtés. Elle avait pris la veste que j’avais enlevée.

« Il doit être difficile pour des nobles avec autant de fêtes d’y assister de cette manière. »

Contrairement à Cordelia, cette bonne était chaleureuse et me guérissait le cœur.

Marie faisait un visage fatigué.

« J’ai l’impression que ma tête va éclater. Il n’y a que des problèmes. Je n’ai même pas pu manger de nourriture délicieuse. »

Après cela, nous avions discuté de ce que nous allions faire.

Le fait que nous ayons réussi à obtenir la coopération d’Albergue et de Louise avait été un grand succès.

Julian s’était montré quand nous étions rentrés chez nous.

« Vous êtes donc de retour. Et, quelle est la situation actuelle ? »

Je l’avais expliqué simplement. « C’est vraiment une lutte de pouvoir. J’ai l’impression que la Maison Barriere veut faire tomber la Maison Rault et elle forme des alliances avec les autres pour le faire. »

Ils étaient tout à fait motivés à utiliser l’existence de la prêtresse, qui ne pouvait être ignorée par personne, afin d’accéder à un statut plus élevé.

Loïc lui-même était obsédé par Noëlle, mais son chef de maison Bellange visait le siège de président en exercice.

Non, devrais-je dire qu’il voulait le poste pour contrôler la République ?

Julian avait fait un signe de tête.

« C’est donc bien ce que nous pensions. Tout le monde s’est déjà réuni. »

Nous étions entrés dans la pièce où les cinq idiots et — Kyle et Cara attendaient.

Mais ce n’était que la salle à manger.

Tout le monde avait l’air nerveux quand Marie et moi étions venus.

Après que Marie se soit assise sur sa chaise, Cara lui avait préparé de l’eau.

C’est Kyle qui m’avait apporté de l’eau, alors j’avais pris le verre et j’avais tout bu en une seule gorgée avant de m’essuyer la bouche.

« C’est vexant, mais la situation est exactement comme vous le pensiez. À l’exception de Loïc, les individus de la République entament une lutte de pouvoir en se servant de Noëlle. »

Jilk n’avait pas eu l’air particulièrement surpris.

« C’est comme ça. J’ai recueilli des informations à l’ambassade. J’ai découvert qu’à l’heure actuelle, la Maison Barriere utilisait différents moyens pour obtenir le jeune arbre. »

Brad avait eu l’air un peu troublé.

« Il y aura des fonctionnaires qui deviendront des traîtres si on leur offre beaucoup d’argent, et ce sera gênant si des fonctionnaires au niveau du cabinet ministériel sont soudoyés. Il sera préférable de régler cette question avant que cela n’arrive. »

Greg était — pourquoi ne portes-tu pas de chemise ? Habille-toi, idiot, habille-toi !

« Après tout, le bénéfice d’un pays et un bénéfice personnel ne sont pas la même chose. Même si nous sécurisons Noëlle rapidement, Alzer est un pays riche. Ce sera gênant s’ils utilisent beaucoup de fonds pour recourir à des ruses sournoises. »

Ensuite, il y avait eu Chris, mais pourquoi ce type ne portait-il pas de pantalon ?

« Nous devons décider de la bataille de manière décisive dans un court laps de temps. Après l’avoir sauvée, demandons à Sa Majesté la reine d’abriter Noëlle. Cette personne privilégiera l’intérêt du pays plutôt que ses propres intérêts. »

Le nom de Roland n’était pas apparu ici. Il était clair que le pilier central de notre pays n’était pas lui, mais Mylène.

Marie s’allongea sur la table.

« En fin de compte, cela restera problématique même après que nous l’aurons sauvée. Ah ~, il y a trop de problèmes. N’y a-t-il pas moyen de résoudre facilement ce problème ? »

J’avais ressenti la même chose.

C’est pourquoi j’allais régler ce problème méticuleusement.

Julian m’avait regardé.

« Baltfault, que vas-tu faire ? S’il est possible de la sauver, nous pouvons laisser le reste à ma mère dans le royaume. Comme Chris l’a dit, ma mère donnera la priorité à l’intérêt du pays. Elle protégera sûrement Noëlle. »

Ce n’était pas mauvais, mais ce n’était pas non plus bon.

J’étais un lâche, alors je voulais enlever autant de germes de futurs problèmes que possible.

En outre, il y avait aussi le diplomate du Saint Empire de Rachelle dans ce pays.

C’était un pays qui était en conflit avec le pays d’origine de Mylène.

Si la République devenait sérieuse, elle soutiendrait sûrement le Saint Empire de Rachelle.

Ils aideraient également les pays en conflit avec le royaume à nous harceler.

Nous ne savions pas non plus combien de temps il faudrait pour que le jeune arbre puisse montrer la même puissance que l’arbre sacré.

Mylène aiderait-elle Noëlle même si elle devait transformer tous ceux qui l’entourent en ennemis ?

En tant que lâche, je ne pouvais pas accepter une méthode qui laisserait autant d’anxiété.

« Pas bon. Si Alzer devient sérieux, même Mylène pourrait ne pas être capable de protéger complètement Noëlle. Ce sera vraiment gênant s’ils viennent nous voir avec des ruses sournoises. C’est pourquoi — je vais briser la fierté de ce pays. »

Julian avait fait une tête d’enterrement quand j’avais dit que j’allais briser leur fierté.

Mais, il n’avait pas rejeté mon opinion.

« As-tu une idée géniale ? Il n’est pas facile de briser la fierté d’un pays. Prévois-tu de te déchaîner à nouveau avec l’Einhorn ? »

« Me considères-tu comme une personne aussi prévisible ? Je ne suis pas un barbare qui va se tourner vers quelque chose comme la guerre quand je suis troublé. Je vais résoudre cela de manière plus pacifique. »

Jilk haussa les épaules et sourit.

« Est-ce que c’est pacifique ? Si seulement la paix dans le dictionnaire du comte avait la même signification que notre définition de la paix. »

Ces types avaient beaucoup de piquants.

« Ne vous inquiétez pas, je vais briser leur fierté, c’est sûr. Il faut donc d’abord sauver Noëlle avant cela. Je pense le faire le jour de la cérémonie du mariage, qu’en pensez-vous ? »

Si vous devez faire quelque chose, faites-le à fond.

Marie avait l’air excitée d’entendre ma proposition.

« Enfin, Léon devient sérieux ! Mais, l’ennemi renforcera aussi leur sécurité le jour de la cérémonie du mariage, n’est-ce pas ? »

Chris avait posé sa main sur son menton et avait ajouté son avis à celui de Marie.

« Ils le feront certainement. Ce sera un jour important pour la République. Ils vont sûrement rassembler beaucoup de soldats et de chevaliers. En outre, les six grands nobles se réuniront également ce jour-là. Si nous provoquons un vacarme dans un tel endroit, la Maison Barriere perdra la face — ne me dis pas que c’est ton but ? »

Faire perdre la face à la Maison Barriere.

C’était certainement tentant. C’était l’une des choses que je visais.

Mais l’ennemi ne se mettait pas en colère avec seulement ça.

« Pensez-vous que je vais en finir avec ça ? »

Greg avait secoué la tête.

« Pas du tout. Tu es un humain qui peut faire quelque chose d’encore plus horrible. »

Merci pour les éloges.

Je ne voudrais absolument pas oublier ces mots, alors vous feriez mieux de vous en souvenir.

J’avais étendu les mains devant les huit personnes.

« Maintenant, commençons — nous allons briser la fierté d’Alzer afin qu’ils ne puissent plus s’opposer à nous. »

Tout le monde, hésitant, avait applaudi « O-Oui » et avait levé le poing.

Soyez plus fort !

Ce sera la période la plus amusante après cela.

+++

Partie 3

Le manoir de Marie était enveloppé dans un sinistre silence en préparation de la cérémonie de mariage.

Cordelia était irritée.

« Franchement, qu’est-ce qu’il pense ? »

Yumeria, qui travaillait avec elle, regardait Cordelia avec inquiétude.

« Est-ce que le Seigneur Léon et les autres nobles vont-ils s’en sortir ? »

Creare les surveillait toutes les deux. « Ils iront bien. Ne vous inquiétez pas pour ça, pensez juste à acheter les ingrédients pour onze personnes quand vous allez vous deux faire des courses, OK ? »

Cordelia avait regardé le canapé. Sur le canapé se trouvait une poupée au visage dessiné de Léon.

Les poupées de Julian et des autres qui n’étaient pas chez eux avaient également été placées à d’autres endroits.

Parfois, les robots déplaçaient leur emplacement.

Cordelia ne comprenait pas ce qu’ils faisaient.

« Quel est le sens de cette démarche ? »

« Oh, c’est quelque chose de très important, vous savez ? Plus important encore, n’agissez-vous pas trop froidement envers le maître ? Si vous êtes une femme de ménage qui est envoyée d’une maison de duc, vous devez savoir qu’il n’est pas bon de mélanger le travail avec les affaires personnelles. »

« C’est parce que le Seigneur Léon ! — C’est parce qu’il est proche de Marie même s’il a déjà une fiancée merveilleuse comme Lady Anjelica. »

Yumeria avait incliné la tête quand elle avait entendu l’inquiétude de Cordelia.

« Hein ? Mais, c’est bien que Sire Léon et Lady Marie s’entendent bien, mais ce n’est pas du tout dans le sens romantique du terme. »

« Vraiment ? »

« Oui. Comment devrais-je le dire… on a l’impression qu’ils sont frère et sœur. »

Cordelia n’avait rien pu répondre après avoir entendu cela.

Cordelia n’avait aucune expérience quant à sortir avec un homme.

Il avait été décidé qu’elle servirait la maison ducale depuis qu’elle était petite. Elle avait également un sens aigu de la vertu à l’époque où elle était étudiante et s’abstenait de toute romance.

En d’autres termes, elle n’avait aucune expérience.

Creare n’avait pas non plus nié l’opinion de Yumeria. « C’est vrai. Ils sont comme frère et sœur, n’est-ce pas ? »

« Maintenant que vous en parlez, je le vois bien — mais c’est un fait qu’en ce moment même, le Seigneur Léon devient accro à une autre femme ! »

« Oh, n’est-ce pas bien ? Le maître risque sa vie pour sauver une pauvre femme qui a été forcée de se marier contre sa volonté. N’est-ce pas ce qu’on appelle la chevalerie ? » demanda Creare.

« Le mariage politique est un phénomène courant. S’il se met en travers et provoque un incident international, combien de personnes seront troublées par cela, à votre avis ? » demanda Cordelia.

« Oh, es-tu dans le camp des partisans du mariage politique ? Mais les romans d’amour dans ta chambre comprennent aussi des histoires avec un homme qui vient au secours de son amoureuse qui est contrainte à un mariage politique, n’est-ce pas ? »

« Comment le savez-vous ? En dehors de cela, la réalité et le fantasme sont différents. Les rêves sont beaux parce qu’ils sont des rêves ! »

Cordelia se comportait comme une adolescente rêveuse.

Yumeria s’inquiétait pour Noëlle.

« Mais, j’ai entendu dire que cette femme est traitée violemment. La personne elle-même ne souhaite pas non plus le mariage. Je ne comprends pas vraiment parce que les circonstances sont trop compliquées, mais j’espère qu’elle pourra être sauvée. »

Cordelia soupira.

« Je le souhaite aussi, mais il y a aussi la question plus importante du pays. Il y a des choses qu’un individu ne devrait pas faire à sa guise. »

Creare avait donné un conseil à Cordelia. « Je peux aussi comprendre tes sentiments, mais j’espère que tu évalueras le Maître de plus près, sans aucun préjugé. »

Un point de vue biaisé — certainement en ce qui concerne Léon, son évaluation serait un peu plus sévère.

Cordelia avait réfléchi à cela.

Cordelia était également une femme de chambre qui travaillait dans ce manoir.

Elle allait immédiatement découvrir si Léon et Marie étaient dans une relation amoureuse, mais elle n’avait jamais trouvé de preuve de cela jusqu’à présent.

« Compris. Il y a aussi des choses sur lesquelles je devrais réfléchir. Je vais croire davantage au Seigneur Léon. Mais, ces choses seront-elles vraiment utiles ? »

La poupée de Léon qui était assise sur le canapé s’était penchée sur le côté et était tombée.

 

+++

Des silhouettes à l’extérieur du manoir observaient la situation à l’intérieur.

Ils se cachaient derrière l’ombre d’autres bâtiments tout en surveillant constamment.

Une paire de surveillants avait vérifié leur montre.

« Il sera bientôt temps. Quelle est la situation à l’intérieur du manoir ? »

« Il y a peu de mouvement. Les onze personnes sont à l’intérieur du manoir. »

« Observez-les attentivement. Aujourd’hui est un jour important. »

« C’est très bien et tout, mais, qu’en est-il du port ? Il y a deux navires à une corne là-bas, n’est-ce pas ? »

« La flotte de sécurité est de garde là-bas. L’armée est également envoyée, mais il n’y a pas de mouvement. Il n’y a personne qui est monté à bord des navires, nous pouvons donc être rassurés. »

Les deux hommes avaient continué à surveiller le manoir.

« — Malgré cela, il y a trop peu de mouvement. »

« Il n’y a pas de problème tant qu’ils restent à l’intérieur du manoir. Si nous pouvons passer par cette étape aujourd’hui, Le Seigneur Loïc deviendra le gardien et nous serons également libérés de cette tâche. »

Les guetteurs qui avaient été dépêchés de la maison Barriere surveillaient le manoir.

Il en était de même au port.

Ils ne se souciaient plus des apparences et avaient même une flotte qui surveillait l’Einhorn et la Licorne.

Si Léon et d’autres personnes faisaient un quelconque mouvement, Loïc en serait immédiatement informé.

 

+++

Le temple de l’arbre sacré.

C’était un lieu de rencontre pour les six grands nobles, mais il était également utilisé lorsque la prêtresse organisait une cérémonie.

Son usage était autorisé aujourd’hui parce que la prêtresse se mariait.

Les membres des six grands nobles qui s’y étaient réunis chantaient des louanges auprès de Loïc.

Le chef de la Maison Faiviel Lambert et ses semblables lui passaient ouvertement de la pommade.

« Haha ~, c’est vraiment une occasion joyeuse. Avec cela, le Gardien sera réintégré à Alzer. Après tout, on ne peut pas laisser le morveux du royaume continuer à se pavaner avec arrogance pour toujours. J’attends beaucoup de toi, Loïc. »

Le Gardien serait en mesure de recevoir la plus grande bénédiction de l’arbre sacré.

Le pouvoir qui en découlerait serait immense.

Loïc accumulait des attentes sur lui-même.

« Noëlle est la prêtresse du jeune arbre, vous savez ? Nous ne savons toujours pas quel pouvoir le gardien sera en mesure de tirer. »

« C’est vrai ? Mais, c’est quand même très joyeux pour la prêtresse et le gardien de revenir. Avec cela, Alzer peut aussi être en paix. »

Ils avaient obtenu une nouvelle prêtresse de l’arbre sacré.

C’était déjà une bonne nouvelle pour la République.

Et là, la prêtresse allait choisir son gardien.

Les six grands nobles avaient également beaucoup d’attentes quant à ça.

Bellange jeta un coup d’œil à Albergue.

« Il y a longtemps qu’un gardien n’est pas apparu parmi les six grands nobles. L’ancien gardien était après tout un roturier. N’est-ce pas Albergue ? »

C’était un sarcasme envers Albergue.

Albergue avait fermé les yeux et n’avait pas répondu.

Albergue plia les bras sans rien dire. Fernand était à ses côtés.

« Président par intérim, il ne faut pas lui prêter attention. »

Albergue était revêche.

Après que Fernand l’ait apaisé, il donna ses bénédictions à Loïc.

« Je sais. — Loïc, permets-moi de t’adresser mes félicitations. »

« Merci beaucoup, Monsieur le Président en exercice. »

« C’est le conseil d’une personne qui n’a pas pu obtenir l’écusson du gardien dans le passé. Ne baisse pas ta garde jusqu’à la toute fin. »

Albergue avait seulement dit cela et avait quitté la salle. Bellange s’était moqué de lui.

Fernand avait également suivi Albergue et avait quitté la pièce, mais avant de sortir, il avait échangé un regard avec Loïc.

Après leur sortie, Bellange s’était mis à rire.

« C’était le hurlement du perdant. Ce type est un homme pathétique dont les fiançailles avec la prêtresse ont été annulées par la prêtresse elle-même. Loïc, ne fais pas attention à lui. »

« Je sais ça. Malgré cela, le président en exercice est également une personne pitoyable. Après tout, il n’a pas remarqué que Fernand a changé de camps. »

Les autres chefs s’étaient mis à parler.

« Ne se sont-ils pas un peu disputés hier ? »

« Il s’est fait rembarrer par ce morveux de Fernand. En fin de compte, Albergue n’est pas si important. »

« J’ai hâte de voir quel genre de visage il fera quand il apprendra la trahison de Fernand. »

Toutes les maisons autres que la Maison Rault faisaient preuve d’unité.

Une telle chose était extrêmement rare.

Loïc avait remercié Léon dans son cœur. Nous sommes unis grâce à toi. Mes remerciements, monsieur le héros.

Ironiquement, les six grands nobles faisaient preuve d’unité avec Bellange au centre face à la menace qui venait de Léon.

Ils étaient également anxieux, car l’attitude d’Albergue envers Léon leur paraissait servile.

Loïc était donc apparu comme une lumière d’espoir à ce moment-là.

Ton existence m’a donné de la force. Le flux de l’époque est complètement à mes côtés. Tu peux juste regarder de l’extérieur sans pouvoir faire quoi que ce soit.

Loïc était convaincu de sa victoire.

Puis un serviteur de la maison Barriere était entré dans la pièce.

« Tout le monde, il sera bientôt temps. »

La cérémonie de mariage de Noëlle et Loïc allait commencer.

+++

Chapitre 11 : Le voleur de mariée

Partie 1

Noëlle se regardait dans le miroir.

Une belle robe de mariée — mais, un collier était attaché à son cou.

Les domestiques décoraient le collier pour qu’on ne le voie pas, puis Lelia était entrée dans la pièce.

« G-Grande sœur. »

Noëlle avait souri à Lelia qui la regardait avec anxiété.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Noëlle.

« Vas-tu bien ? »

Que veux-tu dire par « bien » ? Elle avait réfléchi, mais elle répondit doucement.

« Je suis nerveuse, mais c’est tout ce que je pense. Toi aussi, sois plus heureuse. Grâce à cela, nous pouvons redevenir des nobles. »

Lelia regarda en bas, mais il n’y avait que les serviteurs de la maison Barriere autour d’elles.

Elle ne pouvait pas exprimer ses vrais sentiments.

Mais, Noëlle avait un sentiment de culpabilité envers Lelia.

« — Désolée. Tu n’aurais pas été entraînée dans tout ça si seulement je n’avais pas été découverte. »

Elle se sentait coupable d’avoir entraîné Lelia dans cette affaire.

Lelia avait secoué la tête.

« Je, je vais bien. Mais, grande sœur, tu — . »

Les serviteurs avaient interrompu leur conversation.

« Lady Noëlle, c’est l’heure. Lady Lelia, vous aussi, s’il vous plaît, partez. »

Noëlle avait immédiatement perdu toute expression après que Lelia ait été chassée.

Noëlle était aussi une fille.

Elle avait un désir ardent de se retrouver dans une scène où elle serait la mariée.

Cependant, même habillée ainsi, elle était si triste qu’elle avait l’impression que les larmes coulaient.

Franchement, comment est-ce devenu comme ça ?

Un simple symbole avait jeté sa vie dans le chaos.

Elle le détestait vraiment.

 

+++

Le lieu était vraiment vaste.

Il y avait des piliers qui étaient faits pour ressembler à l’arbre sacré. Ils soutenaient le haut plafond. Le vitrail représentait l’arbre sacré.

La lumière qui brillait de là était vraiment jolie. La lumière du plafond brillait également.

Noëlle marcha sur un chemin éclairé par la lumière. Elle regarda les invités autour d’elle.

Tous étaient des gens qui possédaient des armoiries.

Ils étaient le peuple élu de l’arbre sacré.

Ils étaient nobles. Ils célébraient la nouvelle prêtresse — et le gardien qui allait naître après ça.

Peu de gens voyaient Noëlle comme elle-même.

— Même eux, ils ne s’intéressent même pas à moi.

Ce qui était important, c’était l’emblème et la position de la prêtresse.

Le pont qui reliait l’arbre sacré et le peuple — l’existence qui était perdue et recherchée par la République.

Aucun d’entre eux ne souhaitait le bonheur personnel de Noëlle.

La plupart d’entre eux pensaient qu’elle serait sûrement heureuse si elle était mariée avec Loïc.

Je n’ai pas souhaité une telle chose, ce que j’ai souhaité c’est —

Même si elle pensait cela, il n’y avait pas de remplacement pour le poste de prêtresse.

Noëlle n’avait aucune liberté.

J’étais vraiment stupide d’être heureuse comme ça quand l’écusson est apparu. C’est vrai, c’est le destin de la personne qui possède les armoiries de la prêtresse. Je serai liée à l’arbre sacré toute ma vie.

L’avenir qu’elle souhaitait ne se réalisera jamais.

Que voulez-vous dire par « la prêtresse sera liée à la personne qu’elle aime » ? Ce n’est finalement qu’un mensonge.

Elle ne s’était même pas enfuie parce que le collier ne voulait pas lâcher Noëlle.

C’était aussi pour le bien d’Alzer.

Noëlle détestait les nobles.

Bien que les gens extrêmes comme Pierre soient peu nombreux parmi les nobles qui possédaient des armoiries, tous étaient arrogants.

C’était toujours les roturiers qui devaient souffrir.

Les nobles étaient vaniteux parce qu’ils ne pouvaient pas perdre et continuaient à mener des batailles défensives, mais c’était les roturiers qui allaient subir les dommages.

Ceux qui étaient morts à la guerre étaient ceux qui ne possédaient pas d’emblème.

Il était rare que des nobles meurent à la guerre parce qu’ils avaient le pouvoir de l’emblème.

Elle aimait Alzer.

Mais, elle détestait les nobles qui dirigeaient ce pays.

Elle était devenue prêtresse aussi pour le bien du peuple.

Mais — permets-moi de choisir au moins qui est le gardien. Pourquoi faut-il que ce soit Loïc ?

Lorsqu’elle était arrivée devant une statue de pierre de l’arbre sacré au fond de la salle, Bellange attendait là.

L’arbre sacré était considéré comme une divinité à Alzer. Les six grands nobles qui avaient une position proche de celle-ci agissaient parfois aussi comme un prêtre suppléant.

Derrière Bellange — le symbole que Bellange avait flottait.

Dans ce genre de cérémonie, la coutume voulait que le substitut du prêtre montre son emblème à l’entourage pour indiquer qu’il était le témoin de la cérémonie.

Pour un événement important comme celui d’aujourd’hui, il s’agirait souvent de l’un des chefs des six grands nobles qui allaient servir de substitut au prêtre.

Bellange avait parlé aux deux jeunes avec une petite voix.

« Vous avez l’air en pleine forme. Maintenant, demandons aux prêtres, à l’arbre sacré, d’accorder l’écusson du gardien à Loïc. Vous comprenez comment faire les choses correctement, non ? »

On lui avait appris à le faire au préalable.

La prêtresse avait juste besoin de parler à l’arbre sacré qui se trouvait dans son cœur. « C’est la personne qui est digne d’être le gardien. »

Noëlle regarda vers Loïc et joignit les mains dans une position de prière.

Bien qu’elle hésitait à accorder l’emblème du gardien à Loïc, elle n’avait pas d’autre choix.

Arbre sacré — cette personne est mon gardien. S’il te plaît, accorde-lui les armoiries du gardien.

Lorsque Noëlle avait offert sa prière, l’emblème de la prêtresse au dos de sa main droite se trouvait maintenant visible à un mètre derrière Noëlle. Sa taille était d’environ trois mètres.

Les invités qui avaient vu cela avaient été excités de voir l’emblème de la prêtresse.

« Oh, enfin ! »

« L’avenir d’Alzer s’annonce prometteur. »

« Et puis l’emblème du gardien — l’emblème ? »

Mais, même si l’emblème de la prêtresse de Noëlle était apparu, rien ne s’était passé après cela.

En théorie, après cela, l’emblème du gardien devrait apparaître derrière Loïc, tout comme celui de la prêtresse.

Le mariage entre la prêtresse et le gardien serait alors scellé dans la pierre, mais rien n’apparaît, même après un certain temps d’attente.

Loïc serra les dents.

« Noëlle, as-tu l’intention de me trahir dans cet endroit ? »

« J’essaye. Je le fais correctement — . »

Elle avait prié avec force une fois de plus.

Arbre sacré, s’il te plaît, écoute ma voix. L’homme qui se trouve devant moi est ton protecteur. Il est celui qui te protégera.

Même si elle priait désespérément, l’emblème du gardien n’apparaissait pas sur Loïc.

Et ce n’est pas tout : elle pouvait entendre une voix.

La voix du jeune arbre que seule Noëlle pouvait entendre ressemblait à la voix d’une petite fille.

Mais, le jeune arbre n’avait pas accepté la demande de Noëlle.

La façon de parler de la voix semblait maladroite, mais Noëlle pouvait sentir le fort rejet qu’elle suscitait.

Noëlle avait ouvert les yeux.

« — Eh ? »

Noëlle avait arrêté sa posture de prière en raison de la surprise. Bellange perdit son calme en voyant cela et il lui parla d’une petite voix.

« Prêtresse, pouvez-vous vous dépêcher ? Ou peut-être avez-vous l’intention de nous faire honte dans cet endroit ? »

Noëlle avait secoué la tête.

Elle n’avait pas cette intention.

Mais l’arbre sacré rejetait sa prière.

« N-Non. J’ai bien prié. Mais, mais — ma prière a été rejetée. »

Le mot « rejeté » résonna à travers le lieu qui s’était tu.

Puis le lieu était devenu bruyant.

Le visage de Loïc s’était plissé et il avait saisi le cou de Noëlle.

« Noëlle, tu dis ça juste pour… ! »

Noëlle avait saisi la main de Loïc à deux mains, mais elle n’avait pas pu le rejeter.

Loïc avait saisi le cou de Noëlle avec ses deux mains.

Les personnes aux alentours s’étaient mises à faire du bruit. Bellange essaya d’arrêter Loïc, mais l’emblème d’un grand noble apparut derrière lui.

L’emblème de Loïc avait généré des flammes pour que personne ne puisse s’en approcher.

Même Bellange ne pouvait pas s’en approcher.

« Loïc, arrête ! Ne tue pas la prêtresse ! »

Les doigts de Loïc s’enfonçaient dans la gorge de Noëlle.

« tsu ! »

Loïc ria en voyant Noëlle incapable de faire entendre sa voix.

« J’aurais dû le faire dès le début si tu ne deviens pas mienne ! »

Juste au moment où Noëlle se préparait à mourir ainsi, elle entendit une voix.

Une jeune voix zézayante parlait dans sa tête.

Le gardien arrive — déclara-t-elle. Il vient pour protéger la prêtresse.

Le Gardien ? Je n’ai choisi personne. Et pourtant, comment le gardien peut-il — ?

Son cou était douloureusement serré. Les flammes de Loïc brûlaient également sa robe de mariée.

Puis, la vitre du plafond avait été brisée et une armure noire avait surgi de là.

C’était Arroganz.

La voix de Léon avait résonné à l’intérieur de la salle. « Je suis venu pour reprendre la mariée ! »

Sa voix semblait vraiment ravie.

Avec l’intrusion d’Arroganz, le vent avait noyé les flammes en furie à l’intérieur du lieu.

Loïc avait également été envoyé dans un vol plané. Noëlle s’était effondrée et elle avait regardé Léon qui sortait d’Arroganz.

Il portait un smoking blanc.

Ce look lui va vraiment bien.

C’était étrange qu’elle pense ainsi. Elle était gênée de se sentir heureuse de l’apparition de Léon.

Loïc regarda Léon qui le regardait de haut et cria de colère. « Que fais-tu ici ? Ne me dis pas que tu as l’intention de kidnapper la mariée ? Comment oses-tu venir ici en smoking blanc comme ça — nous allons déposer une protestation auprès du royaume à ce sujet. »

D’autres armures arrivaient également des environs et des railleries avaient été lancées sur Léon.

Mais Léon n’avait pas paniqué.

Il avait levé la mitraillette qu’il avait apportée et avait appuyé sur la gâchette, projetant des balles tout autour. Les invités avaient crié.

Et puis — il avait prononcé des paroles qui avaient choqué tout le monde.

« Ce doit être ce qu’ils entendent par le fait que les coupables crient le plus fort. Voler la mariée de l’autre et la forcer à se marier, est-ce la soi-disant manière élégante d’Alzer ? Vous traitez les autres de barbares, mais c’est vous qui êtes les vrais barbares ici. Il vaut mieux que vous réfléchissiez un peu sur vous-même. »

Qu’est-ce que ce gars disait ?

Bellange protesta également. « Que dites-vous après vous être frayé un chemin jusqu’ici avec une armure alors qu’une importante cérémonie est en cours ! Tout d’abord, comment êtes-vous entré ici ? Les militaires autour du temple de l’arbre sacré — . »

Léon avait ri avec désinvolture.

« Haha ~, c’était vraiment difficile, vous savez. Après tout, je suis entré dans ce lieu depuis hier. Une certaine personne a ordonné que mon manoir soit surveillé, et donc cela a pris beaucoup de temps pour mettre en place quelques tours. »

Loïc claqua la langue et ordonna aux soldats qui se précipitaient à l’intérieur de faire feu.

« Tuez-le ! »

C’était stupide de sa part de sortir de son armure.

Il exposait son corps de chair.

Noëlle avait crié sur Léon. « Léon, cours ! »

Puis Loïc, qui était irrité par cela, avait tiré sur sa main gauche.

Une chaîne était apparue du collier de Noëlle et elle avait été tirée vers Loïc.

Le bras de Loïc s’était resserré autour du cou de Noëlle.

« Tais-toi ! »

Voyant cela, Léon avait jeté sa mitraillette dans le cockpit.

Les soldats autour de lui tiraient sur lui, mais un mur invisible empêchait les balles de le toucher.

Léon jeta son gant blanc et il pointa sa main droite sur Loïc et les autres personnes devant lui.

« — Ne soyez pas trop arrogant. À genoux. »

Juste après cela, derrière Léon — derrière Arroganz, un grand cercle magique s’était formé.

Il s’agissait d’un grand cercle magique de près de six mètres de haut — l’emblème du gardien.

Loïc et les autres nobles étaient restés sans voix devant l’emblème du gardien qui brillait d’une faible lueur verte.

Noëlle était aussi dans le même cas.

Pourquoi l’emblème est-il sur Léon — même si je n’ai toujours pas choisi.

Noëlle n’avait appris que maintenant que le jeune arbre avait donné l’emblème du gardien à Léon.

+++

Partie 2

Léon possédait les armoiries du gardien.

Louise avait été enracinée sur place à cette vue. Elle avait ignoré la clameur que Hughes faisait à ses côtés.

« Pourquoi ce type est-il en possession de l’écusson du gardien ? Louise, par hasard, étais-tu au courant de ça ? »

La nuit de ce jour.

Louise n’était pas rentrée chez elle et était retournée à la Maison Druille afin de coopérer avec Léon et d’autres personnes.

Elle avait aidé à leur préparation à partir de là.

Mais pour l’instant, le plus important était l’apparence de Léon.

— Léon

Louise se souvenait de son petit frère — Léon Sara Rault.

C’était quelque chose qui s’était passé avant la mort de Léon.

Ses fiançailles avec Noëlle avaient été décidées et il était devenu joyeux, car il pourrait en devenir le gardien.

Elle se souvenait qu’Albergue faisait une tête d’enterrement à ce sujet.

Mais il avait également eu l’air heureux d’apprendre que son fils pourrait devenir le gardien.

Elle se souvenait de sa conversation avec son petit frère, alors très excité.

« Oui, si je ne me trompe pas —, » déclara le jeune Léon à Louise. « Grande Soeur, je serais le prochain gardien que tu connaîtras ! N’est-ce pas incroyable ? »

« C’est incroyable, mais je me demande si Léon peut vraiment devenir le gardien. Parce que le gardien est une personne splendide. »

« Je le peux ! Quand je serai le gardien, je deviendrai un gardien qui protégera tout le monde. »

« Tout le monde ? »

« Ouaip ! L’arbre sacré et la prêtresse, puis les nobles et aussi les roturiers — je protégerai tout le peuple de la République ! »

« Je me demande si Léon peut vraiment les protéger, même si tu ne peux pas gagner contre moi. »

« Je vais bientôt gagner contre toi ! Et je te protégerai aussi, Grande Soeur ! »

« Oui, oui. J’attendrai ça avec impatience. »

« Tu l’as dit ! Je protégerai ma grande sœur à coup sûr, alors n’oublie pas ! »

Son petit frère qui avait dit quelque chose comme ça était trop adorable, alors elle l’avait enlacé.

Mais — quelques mois plus tard, Léon était mort.

Il avait été enterré sous une pierre tombale froide avec de la pluie tombant en lourdes gouttes le jour de l’enterrement.

Elle se remémora des paroles que la jeune Louise qui portait une robe noire murmurait devant la pierre tombale.

« Menteur — même si tu as dit que tu allais protéger ta grande sœur, —, tu ne pourras pas me protéger si tu meurs. »

Son petit frère n’avait pas pu devenir le gardien, et il n’avait pas pu non plus sauver les gens.

Il n’avait même pas pu se sauver.

Mais — devant Louise, Léon était apparu avec l’emblème du gardien sur lui.

— Léon.

Mais cet étudiant étranger, Léon, qui venait du royaume de Hohlfahrt, avait donné un ordre devant les soldats de la République.

« Vous êtes sourds ou quoi ? Vous avez la tête trop haute, petits avortons. Prosternez-vous devant l’emblème du gardien ! »

– Cette silhouette était très éloignée du gardien qui protégerait tout le monde.

 

+++

Je pouvais clairement voir les habitants d’Alzer dans la confusion devant moi.

Ils ne devaient pas savoir quoi faire quand j’étais apparu avec l’emblème du gardien.

Même le chef de la Maison Barrière, Bellange, clignait des yeux dans la confusion.

Après tout, peu importe combien de fois il le regardait, l’emblème flottant derrière moi appartenait au gardien.

« Et si vous rendiez la mariée maintenant, bande de voleurs. Le savez-vous ? La prêtresse et le gardien ne font qu’un. En d’autres termes, c’est vous qui m’avez volé Noëlle. Quelle que soit la façon dont vous y pensez, c’est barbare, n’est-ce pas ? »

Mais en vérité, c’est moi qui ai volé Noëlle à Loïc.

« Vous êtes quand même vraiment effronté, hein. Vous organisez même une cérémonie de mariage aussi grandiose. Se pourrait-il que vous pensiez sérieusement que Loïc puisse être choisi comme gardien ? Pas question. C’est impossible. Absolument pas. »

J’avais dit tout ce que je voulais dire devant les types de la République.

Il y avait beaucoup de choses ennuyeuses qui s’étaient produites, alors j’avais tout déballé à cette occasion.

D’ici, le visage vexé de Lambert était également clairement visible.

« Ce truc de gardien, c’est simplement une affaire où un humain puissant qui peut protéger l’arbre sacré sera choisi pour ça, non ? Même si, à l’origine, la possibilité que les six grands nobles soient choisis est élevée, le jeune arbre m’a choisi — à ce propos, n’avez-vous pas été rejeté parce que vous n’êtes pas fiables ? En d’autres termes, le jeune arbre reconnaît que je suis plus fort que les six grands nobles, n’est-ce pas ? »

Après avoir dit cela, j’avais pu entendre les personnes autour de moi dire des choses comme « Ne faites pas l’idiot ! » « Vous êtes insolent ! » « Comment osez-vous ! » et d’autres choses. Mais pour moi, cela ne ressemblait qu’au hurlement des perdants.

En fait, il n’y avait que des perdants ici.

« C’est la vérité, n’est-ce pas ? En premier lieu, quelle pourrait être la raison pour laquelle l’arbre sacré n’a pas choisi de prêtresse et de gardien jusqu’à présent ? »

Les personnes autour de moi s’étaient instantanément tues quand j’avais touché le problème sensible pour Alzer.

C’était vraiment bien.

Je les avais bien remués pour évacuer mon stress.

En provoquant les gens, j’avais l’impression d’être devenu moi-même un gros bonnet, ça fait vraiment du bien !

Mais ce serait vraiment désagréable si quelqu’un me faisait une chose pareille ! Mais je vais le faire !

« L’arbre sacré choisit l’existence qui devra le protéger, n’est-ce pas ? En d’autres termes — c’est dire qu’il n’y a personne de digne parmi vous, n’est-ce pas ? Ce n’est pas seulement le jeune arbre, n’êtes-vous pas aussi abandonnés par l’arbre sacré lui-même ? »

La colère des invités était dirigée contre moi alors que je riais.

« Mais, je suppose qu’on ne peut rien y faire. C’est vous qui avez perdu contre un étranger comme moi. Même l’arbre sacré vous rendra tous aussi désespérés. »

Oh, cela les avait-il dérangés ? Les invités devenaient tout rouges.

Ensuite, j’avais frappé là où ça faisait mal !

« Ne vous fâchez pas parce que j’ai touché dans le mille. Je ne viens ici que pour ramener Noëlle. Même si j’ai essayé de la ramener paisiblement, j’ai été choqué de voir que vous vous échauffez étrangement. »

Le traître Fernand me regarda avec frustration.

Et puis il s’était adressé à moi.

« — Toutes mes excuses. C’est également inattendu pour nous. Si possible, j’espère que vous pourrez venir ici. Parlons. »

C’était mon principe de ne pas faire confiance à un traître.

« Il n’est pas nécessaire de parler. Remettez-moi ma prêtresse. Tout simple, n’est-ce pas ? Après tout, il semble que j’aie le devoir de protéger le jeune arbre et la prêtresse. Le jeune arbre va me gronder si je ne la reprends pas à vous, les voleurs. »

Fernand avait essayé de persister, mais il semblerait que Loïc ait d’abord atteint les limites de sa patience.

« Tu continues à dire ce que tu veux depuis un certain temps ! J’ai été le premier à aimer Noëlle ! Noëlle m’appartient ! Je ne la remettrai à personne. Si quelqu’un doit l’emmener, je préfère… ! »

Loïc avait dégainé l’épée de cérémonie accrochée à sa taille. Des cris avaient rempli la salle.

J’avais immédiatement donné l’instruction.

« Luxon ! »

« Il n’y a pas de problème. — Je vais faire ce que le maître veut, » répondit-il.

Une épée s’était envolée du cockpit.

Je l’avais attrapée et je l’avais dégainée en sautant.

Il y avait cinq à six mètres jusqu’au sol. C’était un peu effrayant, mais j’avais tenu bon.

Des chevaliers et des soldats s’étaient avancés pour m’arrêter, alors j’avais retourné l’épée à un seul tranchant et je les avais frappés avec le dos de la lame.

Beaucoup de chevaliers s’appuyaient complètement sur leur symbole. Ils étaient de piètres individus en matière de technique de combat pure.

« Vous, les chevaliers d’Alzer, êtes vraiment faibles ! Vous n’êtes rien comparé à ceux du royaume. »

Je pouvais entendre la voix de Luxon.

« Les garçons du royaume s’entraînent après tout afin de financer les filles. Ils font face à des monstres dans le donjon, risquant leur vie pour gagner de l’argent et soutenir financièrement les étudiantes. Leur force est obtenue à la suite d’un tel effort déraisonnable. »

Arrête ! Je pleure.

Mais, il n’y avait pas d’autre choix que de devenir fort dans un tel endroit.

J’étais devenu fort, j’avais survécu dans des donjons qui grouillaient de monstres afin d’obtenir de l’argent.

La force que j’avais obtenue pour cela était utile en ce moment.

J’avais vaincu les chevaliers et les soldats et je m’étais approché de Loïc, puis j’avais pointé ma main droite.

Un symbole flottait derrière Loïc. Une flamme était sortie de là et s’était rassemblée sur la main droite de Loïc, créant une énorme boule de feu.

« Penses-tu que tu peux gagner contre moi sans armure ? »

« Si nous parlons du pouvoir des armoiries, alors je l’ai aussi ! — Mais, je ne vais pas l’utiliser contre toi. »

Quand Loïc avait tiré la boule de feu, et je l’avais fendu avec mon épée.

La boule de feu coupée en deux s’était brisée, me laissant indemne.

J’avais regardé Loïc qui affichait un air choqué et j’avais renforcé mon emprise sur mon arme.

Je m’étais accroupi et j’avais réduit la distance avec Loïc. Sans m’arrêter — je lui avais coupé le bras droit.

Peut-être que du point de vue de Loïc, il avait eu l’impression que j’avais réduit à zéro la distance en un instant.

Son bras droit étant coupé, il était devenu incapable de recevoir l’énergie de l’arbre sacré et l’emblème dans son dos avait disparu.

J’avais ensuite repoussé Loïc, je lui avais marché dessus, puis j’avais enfoncé ma lame dans son bras gauche.

Loïc cria. « M-mon bras ! MON BRASSSSSSSSSSS ! »

« Tais-toi. C’est toi qui m’as forcé à aller aussi loin. »

J’avais enlevé le bracelet du bras gauche de Loïc.

Ceux autour de moi ne pouvaient pas faire de mouvement devant nous.

Loïc avait tenté de tuer la prêtresse.

Et puis, moi qui possédais les armoiries du gardien.

Ils devaient être incapables de penser à ce qu’ils devraient faire ici.

Mais, il devrait aussi y avoir des personnes qui agiront bientôt.

J’avais placé le bracelet qui était éclaboussé de sang sur mon bras gauche, puis j’avais offert ma main à Noëlle qui était assise par terre.

« Noëlle, viens. »

– Mais, Noëlle avait pleuré et elle m’avait rejeté.

Elle avait secoué la tête et m’avait rejeté avec force.

« Arrête. Pourquoi fais-tu une chose pareille ? Même si j’ai essayé de t’oublier. Tu es vraiment le pire, à faire quelque chose comme ça ! Sais-tu combien je — combien je ! »

 

 

Je pouvais comprendre les sentiments de Noëlle, mais je n’avais pas le temps, alors je l’avais portée de force sur mon épaule.

Au moment où j’avais porté sur mes épaules une Noëlle agitée, les gens autour de nous nous avaient entourés.

Quand j’avais regardé Loïc, des gens qui pouvaient utiliser la magie de guérison s’étaient rassemblés autour de lui et avaient reconnecté le bras que j’avais coupé.

« Oh, allez-vous vous opposer à moi qui ai les armoiries du gardien ? »

Fernand était venu devant moi.

Il avait une arme à la main. Il s’apprêtait également à utiliser la puissance de l’écusson.

« Même si vous êtes le gardien, il n’y a aucun moyen de vous remettre la prêtresse ! »

Il semblerait que les personnes autour de nous ressentaient la même chose.

Ils nous avaient encerclés et avaient pointé leurs armes et leurs écussons dans cette direction.

« C’est bien que vous ayez du cran pour vous battre. Mais avez-vous oublié ? »

Fernand avait même crié quand j’avais levé les yeux sur Arroganz.

« Nous avons aussi des armures à nos côtés ! »

Des armures avaient brisé des fenêtres et avaient attaqué Arroganz alors qu’il était actuellement sans équipage.

Ces personnes pensaient qu’ils pourraient se concentrer sur moi après avoir vu les armures briser les vitres.

Mais — c’était tellement naïf.

« Croyez vous qu’on puisse arrêter Arroganz avec si peu de moyens. »

Sans pilote à l’intérieur, Arroganz s’était tourné vers les armures volantes qui se déplaçaient pour l’attraper — et il leur avait écrasé la tête avec ses poings.

Fernand avait été choqué.

« Elle bouge même si elle est vide ? Non, il y a quelqu’un à l’intérieur !? »

La bonne réponse était qu’elle pouvait même se déplacer sans pilote. Mais ce n’était pas nécessaire qu’il le sache, alors j’étais resté silencieux.

« Ouvrez rapidement un chemin. Le Gardien est de passage ! Attends, Noëlle, ne te débats pas. Je t’en prie. »

« Laisse-moi partir ! Repose-moi ! »

Noëlle pleurait en se débattant sur mon épaule, alors il m’avait été difficile de la porter.

Fernand avait crié quand il avait vu cela.

« Protégez la prêtresse ! Sire Léon, la prêtresse vous rejette. Nous ne pouvons pas vous laisser passer ! »

Albergue était arrivé à ce moment-là.

« Tout le monde, baissez vos armes ! »

Louise était également à ses côtés.

Albergue fixa du regard Bellange qui était assis sur le sol.

« Bellange, je t’interrogerai en détail plus tard. De plus, je ne permettrai aucune impolitesse envers le gardien ! »

Les chevaliers et les soldats avaient baissé leur arme sur ordre du président en exercice.

Fernand avait protesté contre Albergue. « Président, dites-vous que nous devrions simplement passer outre face à ça ! »

« Calmez-vous. Comment pouvons-nous sortir les armes si nous devons parler ? Fernand, je sais que tu es aussi impliqué dans tout ça. »

Fernand avait également regardé en bas, puis il avait baissé son arme.

Bellange s’était assis par terre et avait tenu sa tête dans ses mains.

« Espèce d’idiot de fils. »

Et comment allait ce fils idiot de Loïc ?

Tous les regards s’étaient tournés vers lui. Les médecins avaient l’air déconcertés.

Albergue demanda en tant que représentant « Comment va Loïc ? »

Le médecin avait répondu. « Après que nous lui ayons connecté le bras, il s’est forcé et est sorti — . »

Juste après cela, une explosion s’était produite quelque part dans le temple de l’arbre sacré et le bâtiment avait commencé à trembler.

Louise m’avait regardé. « Attends une seconde, Léon, c’est déjà fini. »

Attends un peu. Pourrais-tu éviter de penser que tout est de ma faute ?

J’avais certainement posé des bombes, mais je n’avais pas encore appuyé sur l’interrupteur.

« — Je n’ai pourtant toujours pas appuyé sur l’interrupteur ? »

Beaucoup de gens avaient fait une grimace qui demandait « Vous avez vraiment mis en place des explosifs ? » Il y avait aussi des gens qui se regardaient en se demandant d’où venait l’explosion.

Au milieu d’eux, Bellange s’était levé et avait commencé à s’agiter.

« Cet idiot de fils, ne me dites pas qu’il veut accumuler encore plus de honte par-dessus le marché !? »

+++

Partie 3

Une armure avait traversé le mur du temple de l’arbre sacré et était sortie.

C’était une armure que possédait la maison Barriere, une armure faite sur mesure.

Les armures d’Alzer possédaient un mécanisme pour recevoir l’énergie de l’arbre sacré.

Elles avaient l’exigence que son pilote ait un emblème, mais leurs performances étaient de plusieurs niveaux au-dessus des armures ayant des spécifications similaires.

La République était invaincue dans la bataille défensive parce qu’elle comptait sur la capacité de ce type d’armes.

Et puis, parmi les armures que possédait la Maison Barrière, il y avait des armures qui ne pouvaient être utilisées que par les six grands nobles.

À l’origine, elle avait été chargée de distinguer l’unité du commandant. Elle avait été conçue en partant du principe que ce serait un membre des six grands nobles qui l’utiliseraient avec leur capacité à recevoir l’énergie abondante de l’arbre sacré.

Son armature était grande et son armure cramoisie présentait une forme très pointue.

Elle avait été créée pour se démarquer. On aurait dit qu’elle avait des ailes sur le dos.

Sa création mettait l’accent sur l’apparence, mais ses performances étaient également très élevées.

Loïc était entré dans le cockpit et avait saisi le manche avec ses bras enveloppés de bandages ensanglantés.

Une lumière rouge habitait les yeux de Loïc.

« Arbre sacré ! Prête-moi la force de tout réduire en cendres ! Tout. Donne-moi tout ! »

Il s’était oublié dans sa rage et avait déplacé la machine pour ne rien faire d’autre que de tout détruire.

Son emblème s’était formé derrière l’armure, augmentant sa puissance de réception.

La quantité d’énergie augmentait tellement qu’elle pesait sur toutes les parties de l’armure, puis Loïc avait sorti l’arme principale de l’armure volante.

Une flamme s’était enroulée autour d’elle. Une lame de feu s’était envolée tout droit lorsqu’il avait donné un coup dans les airs avec l’épée.

La flamme s’était envolée en prenant la forme d’un croissant de lune et elle avait détruit un mur du temple.

Le temple avait explosé et avait brûlé.

« Brûle ! Brûle tout ! Noëlle — et cet homme aussi ! BRÛLE TOUS CEUX QUI NE ME RECONNAISSENT PAS ! »

Loïc sentait que l’arbre sacré lui insufflait encore plus d’énergie que d’habitude.

Ses bras qui avaient été coupés par Léon lui faisaient mal.

Sa haine s’intensifiait à chaque pulsation.

« Sors de là, Léon. Je te tuerai sous les yeux de Noëlle. Je lui ferai regretter de ne pas m’avoir choisi — . »

Les invités étaient sortis en courant du temple.

Un dirigeable et des armures qui gardaient le temple avaient remarqué le vacarme et ils s’étaient approchés.

Le dirigeable et les armures portaient l’écusson de la maison Druille. Il semblerait que Hughes, qui s’était enfui du temple, soit monté à bord du navire.

Alors, Hughes avait appelé Loïc. « Loïc, arrête ça ! Ne détruis pas le temple. Il y a eu une communication de Nii-san selon laquelle le plan est déjà annulé. »

La bouche de Loïc s’était déformée lorsque Hughes lui avait transmis les instructions de Fernand.

« Toi, le larbin de Fernand, ne me donnes pas d’ordres ! »

L’armure de Loïc pointa sa main gauche. Une flamme avait éclaté de là et avait brûlé le dirigeable sur lequel Hughes était monté à bord.

Le dirigeable était en train de tomber. Les armures de la Maison Druille avaient pointé leurs armes.

« Seigneur Hughes ! »

« Sire Loïc, qu’avez-vous fait ! »

« Arrêtez ça tout de suite ! »

Loïc avait coupé avec son épée le dirigeable et les armures qui convergeaient vers lui.

Les armures lacérées avaient explosé.

« M’arrêter ? Je me fous complètement du plan ! Je — j’ai juste besoin de Noëlle, et pourtant ! »

Une lumière rouge sanglant habitait les yeux de Loïc qui riait en criant.

Puis Arroganz, qui était pilotée par le détestable Léon, s’était envolée du temple.

« Ah ~ et maintenant, tu te déchaînes. Tout cela, alors même que j’avais prévu de terminer le plus paisiblement possible. »

Quand Léon était sorti, l’emblème qui brillait sur le dos de l’armure s’était éclairci.

Loïc avait crié sur Léon. « Alors tu te présentes — chevalier diabolique ! »

L’armure rouge s’était envolée vers Arroganz pour le poignarder avec son épée.

Arroganz l’avait esquivé et avait frappé avec la hache de guerre qu’il avait sortie du sac à dos juste au moment où l’armure s’était avancée. L’armure d’épaule avait été coupée.

« Trop superficiel, hein. » Loïc avait l’impression que sa tête bouillait de rage, même s’il observait le mouvement de Léon.

Merde ! Maudit barbare du royaume ! On dirait qu’il est habitué à piloter des armures. Mais, il a esquivé mon attaque, ce qui signifie qu’il veut éviter une lutte de force — j’ai l’avantage de la taille. Je surmonterai cette bataille avec la différence de spécifications !

L’armure rouge était plus grande qu’Arroganz.

Dès son apparition, on avait l’impression que l’armure rouge était plus forte en masse et en puissance.

« On dirait que tu as confiance dans les caractéristiques de ton armure, mais mon armure est faite sur mesure par la Maison Barriere ! Elle n’a pas non plus peur de manquer de mana avec l’apport énergétique de l’arbre sacré. Mais, et toi ? Même si tu peux recevoir de l’énergie du jeune arbre, ce ne sera même pas un combat contre l’arbre sacré ! »

Même si les deux parties recevaient le soutien de l’arbre sacré, l’arbre sacré qui avait soutenu la République pendant de nombreuses années et le jeune arbre étaient bien trop différents en termes de niveau de pouvoir, quel que soit le point de vue.

Spécifications de l’armure.

La protection divine de l’arbre sacré.

En tenant compte de tout cela, c’était une différence qui ne pouvait pas être surmontée quoiqu’il arrive avec la seule compétence du pilote — c’est ce que Loïc pensait.

L’armure rouge s’était retournée pour frapper avec son épée et elle avait commencé à repousser Arroganz.

Les chevaliers et les soldats de la République qui regardaient cela — les dirigeables et les armures — regardaient sans rien faire.

Dans leur cœur, ils souhaitaient que Léon perde.

Lorsque l’armure rouge avait abattu son épée, Arroganz l’avait bloquée avec sa hache de guerre.

Les flammes qui s’enroulaient autour de l’épée avaient disparu et la lame avait brillé avec encore plus de force.

 

 

La chaleur s’était encore accrue, faisant fondre la hache de guerre tout en la coupant.

« Je vais te couper en deux comme ça ! »

Puis — il y avait eu une autre voix que celle de Léon.

« Combien de temps comptes-tu jouer, maître ? »

Léon avait répondu à cette voix sur un ton de plaisir. « Non, on dirait qu’il s’échauffe, alors j’ai pensé à le rendre plus dramatique. »

Léon n’avait montré aucun signe de panique.

Loïc pensait qu’il bluffait.

« Tu es impudent ! »

La voix de Léon s’était alors approfondie comme pour lui dire qu’il devenait sérieux. « Je vais t’apprendre la bonne manière de se battre avec ça, débutant. »

 

+++

Loïc avait prévu de gagner contre Arroganz en s’appuyant sur les caractéristiques de l’armure.

Luxon était irrité par cela.

« Je ne peux pas accepter le jeu du maître. »

« Ne dis pas cela. Les spectateurs s’excitent aussi, n’est-ce pas ? »

Les voix des habitants d’Alzer que Luxon avait interceptées avaient pu être entendues.

« Détruisez l’armure de ce royaume ! »

« Est-ce que nous pouvons ne pas aider ? Le président en exercice nous ordonne d’arrêter le Seigneur Loïc — . »

« Il suffit de lui dire que nous ne pouvions pas nous approcher. Il s’agit d’un jugement basé sur la situation sur place. »

Quel groupe horrible !

Eh bien, les militaires dans cette région venaient de la Maison Barriere et de la Maison Druille.

Je ne m’attendais pas à ce qu’ils m’aident de manière proactive.

L’armure de Loïc avait rendu la lame de son épée telle une épée de chaleur.

C’était une arme pour faire fondre le blindage ennemi tout en le transperçant avec sa chaleur élevée.

« Maître. »

Il semblerait que Luxon était irrité par moi qui prétendais être désavantagé.

Il devait être vexé qu’Arroganz ait perdu.

« Quel type impatient ! — Le plaisir commence seulement à partir de maintenant. »

Arroganz bloquait en ce moment la poussée de l’armure plus massive qui lui faisait face, mais j’avais alors progressivement augmenté la puissance du moteur pendant que les armures étaient en compétition de maniement d’épée.

Arroganz qui avait été repoussée jusqu’à présent avait cessé de bouger — et il avait commencé à repousser lentement l’armure de Loïc.

Je pouvais entendre la voix paniquée de Loïc. « Est-ce que la puissance de sortie diminue ? Merde, ce tas de ferraille ! »

Loïc accusait son armure. Il ne pouvait pas voir la réalité.

« Loïc, ne blâme pas l’armure. Cette armure est excellente. Ce qui est décevant, c’est toi. »

Une flamme bleue avait éclaté de la tuyère du moteur d’Arroganz et avait commencé à repousser l’armure rouge.

Et puis j’avais aussi sorti une épée du sac à dos.

Arroganz l’avait pris de la main gauche et avait coupé l’épée de Loïc avec.

« — Qu’est-ce — ! »

La lame sectionnée avait tourné dans les airs. Lorsqu’elle avait été projetée au sol, une fumée blanche s’était dégagée avec un grésillement dû à la chaleur.

« C’était une réaction lente. Pas de l’armure, mais du pilote. »

Quand Arroganz avait donné un coup de pied, l’armure rouge s’était pliée vers l’arrière et elle avait été envoyée dans un vol plané.

L’habileté du pilote était médiocre et ne permettait pas de corriger la posture de l’armure en vol.

Arroganz abaissa sa hache de guerre et il coupa le bras gauche de l’armure rouge qui essayait lentement de se relever.

Des cris étaient venus des spectateurs, mais pour moi, cela ressemblait à des acclamations.

« Ne peux-tu pas faire mieux que ça, même si ses caractéristiques sont aussi élevées ? Le vieux chevalier noir était bien plus effrayant que cela. Si cette personne avait porté cette armure, elle aurait vraiment été imbattable. »

Cela m’avait donné un frisson en me souvenant de cette époque.

Le souvenir de moi faisant des conneries et me faisant battre violemment revenait en moi.

Je ne voulais plus vivre quelque chose comme ça, mais — c’était nécessaire aujourd’hui pour que je ne fasse plus de conneries.

« Haha ~, je suis vraiment content que tu sois mon adversaire. Parce que — même avec la protection divine de l’arbre sacré, tu es encore du menu fretin à l’intérieur. De plus, la protection divine de l’arbre sacré n’est pas du tout un problème ! »

Alors que je riais, je pouvais entendre les spectateurs m’envoyer leur colère.

Leurs conversations que Luxon avait captées ne faisaient que répéter des choses comme « Permettez-nous de tirer sur ce type ! » ou « Ce salaud, comment ose-t-il se moquer de nous ! » ou « Permettez-nous d’attaquer ce type ! »

Ce qui faisait vraiment mal aux gens d’Alzer, c’était le discours où je disais que ce n’était que des avortons, car ils ne pouvaient compter que sur leur emblème pour gagner le moindre combat.

Je m’en souviendrais avec certitude.

L’armure rouge se replaça debout.

Je l’avais vu se lever alors que je provoquais Loïc.

« Allez, sois sérieux. Ou peut-être est-ce déjà ton meilleur atout ? Essaie donc de me vaincre avec la protection divine dont tu es si fier. Parce que je vais t’affronter de front ! Donne-toi à fond, car je t’écraserai comme le petit avorton que tu es, quoi que tu fasses ! »

J’affrontais l’adversaire qui me défiait avec toute sa puissance, qui se défendait contre tout en utilisant la différence des caractéristiques de l’armure, et qui en plus était censé gagner.

C’était la bonne façon de prendre position.

L’emblème de l’armure rouge sur son dos s’était encore agrandi et s’était même enflammé.

Plusieurs boules de feu avaient été tirées de là, mais Arroganz les avait facilement esquivées.

Les boules de feu elles-mêmes étaient énormes, mais elles n’avaient pas de vitesse.

De plus, elles n’avaient pas de densité.

Elles n’avaient fait que grossir.

Bien qu’il recevait beaucoup d’énergie, il était incapable de la contrôler.

C’était comme la buse d’une douche.

Même si la douche disposait de beaucoup d’eau, la buse limitait le débit et seule une petite partie de l’eau pouvait s’écouler.

C’était vraiment du gâchis.

+++

Partie 4

« Oh, est-ce le mieux que tu puisses faire ? Il y a une limite à la déception que l’on peut avoir. N’as-tu pas d’autre atout caché ? L’apparence de l’armure est vraiment trompeuse ! Peut-être es-tu déjà à court d’astuces ! »

Quand j’avais ri, l’armure rouge avait chargé vers Arroganz.

J’avais rangé l’arme et j’avais fait en sorte qu’Arroganz arrête l’armure rouge qui approchait — d’une main.

Même si les armures étaient entrées en collision en plein vol, Arroganz n’avait presque pas bougé. L’armure rouge qui avait perdu son élan était celle qui avait été repoussée par l’impact. Son blindage avait été cabossé lors de la collision.

Loïc devait être intensément secoué à l’intérieur.

J’avais fait voler l’armure pour qu’il y ait une distance créée entre nous, et j’avais sorti l’un des fusils d’Arroganz.

J’avais visé et j’avais dit à Loïc où j’allais tirer.

« Je vise ta jambe droite, alors voyons comment tu la bloques ou l’esquives. »

« Kuh ! »

Loïc laissa échapper une voix peinée et tenta de s’échapper en matérialisant l’emblème devant l’armure pour servir de bouclier.

Luxon avait parlé quand il avait vu cela. « Ce modèle de bouclier a déjà été analysé. »

Quand j’avais appuyé sur la gâchette, la balle avait traversé la jambe droite de l’armure rouge qui se baladait et l’avait détruite.

Naturellement, le bouclier avait également été percé.

Loïc perdit son calme en voyant cela. « La protection divine de l’arbre sacré est percée — . »

« Ne crois pas que les autres pays ne trouveront jamais de contre-mesure. Il est déjà possible de percer à travers la protection divine dont tu es si fière. »

Eh bien, c’était un mensonge.

Mais en disant cela, ils ressentiraient davantage le danger.

« Bon, le prochain est ton bras droit. »

Il semblait que Loïc ne pouvait pas accepter ce qui venait de se passer. Il utilisa la puissance de son emblème pour superposer encore plus de boucliers.

Il avait superposé trois boucliers et les avait même épaissis davantage.

« — C’est inutile. »

C’était exactement comme l’avait dit Luxon.

Quand j’avais appuyé sur la détente, la balle avait percé tous ces boucliers et avait fait sauter le bras droit de l’armure rouge.

« Accélérons le rythme ! Le prochain est ta jambe gauche ! »

Je montrais à la République la vue de l’écusson qui se perçait facilement et de la toute nouvelle armure de la Maison Barrière qui se faisait battre.

« Quoi, cette chose n’est qu’une cible ? J’ai entendu dire que les armures d’Alzer sont puissantes, mais elles ne sont pas aussi effrayantes que la rumeur le laissait entendre, hein. Si c’est le cas, il semble qu’on puisse attaquer tout de suite. Je conseillerai peut-être à Sa Majesté d’envahir Alzer. Je vais lui dire que si nous ne nous dépêchons pas, un autre pays va nous l’arracher, quelque chose comme ça ! La République va être un beau terrain de chasse ! »

Quand j’avais dit cela en détruisant l’armure de Loïc, les militaires de la République autour de nous commencèrent à avoir peur.

Je m’étais approché de l’armure rouge qui avait perdu ses membres et je l’avais soulevée en lui saisissant la tête.

J’avais appuyé la bouche du fusil contre le cockpit et j’avais parlé à Loïc.

« Tu n’es vraiment qu’un petit avorton. Il est décevant que la protection divine de l’arbre sacré ne soit pas plus importante. »

« M-Merde »

Je pouvais entendre la voix frustrée de Loïc.

C’est moi qui avais été frustré ici.

Si seulement tu étais plus décent — si seulement tu interagissais avec Noëlle normalement, cela ne se passerait pas comme ça.

Le développement de Noëlle tombant amoureuse de moi était impossible.

Il y avait une limite à la jalousie que l’on pouvait avoir.

« Peut-être que Noëlle te détestait parce que tu es si faible. Tu prenais des airs même si tu es une mauviette, puis tu causais des ennuis en entraînant aussi ton entourage — tu es le pire. Je comprends que Noëlle puisse te détester. »

« Salaud, tu ne comprends rien ! Qu’en sais-tu ? J’aime Noëlle ! Je l’aime. »

« Dommage ! Noëlle ne t’aime pas. Elle déteste plutôt ton attitude ! »

Elle n’avait jamais rien dit de tel, mais dans son état actuel, il n’y avait aucune chance qu’elle puisse encore l’accepter.

Si une fille que j’aimais me disait « je te déteste », j’aurais envie de pleurer rien qu’en l’imaginant. Je n’avais pas l’impression que je pourrais me remettre sur pied si Anjie et Livia me disaient quelque chose comme ça.

Il semblerait que Loïc soit aussi de même.

« Si seulement. Si seulement tu n’étais pas apparu devant nous ! »

« Ce serait toujours la même chose. Même dans ce cas, Noëlle ne t’aurait pas choisi. »

« TOIIIIIIIIIIII !! »

Il avait quand même essayé de résister, même avec la bouche d’un canon pointé sur lui. Il n’avait pas essayé de mendier pour sa vie.

Ce type était vraiment gênant.

Le cœur de Loïc ne montrait aucun signe de faiblesse.

Mais les militaires qui assistaient à cette bataille allaient plutôt avoir le cœur brisé.

Un propriétaire d’un emblème de haut noble ne pouvait pas gagner contre Arroganz, même après avoir piloté la meilleure armure de la République.

Loin de gagner, il s’était même fait écraser sans offrir un bon combat. Devant une telle réalité, on leur avait montré à quel point ils étaient faibles.

Luxon m’avait mis en garde.

« Maître, l’armure ennemie est hors de contrôle. Elle va exploser en raison d’une alimentation excessive en énergie. Veux-tu bien te retirer immédiatement ? »

« Hein ? Oh, Loïc, peut-il s’échapper de là ? »

« Peut-être l’a-t-il lui-même remarqué, mais — il semble qu’il n’ait aucune intention de s’échapper. »

« Merde ! »

J’avais rangé le fusil et j’avais fait en sorte qu’Arroganz ouvre de force l’écoutille du cockpit. J’avais vu Loïc à l’intérieur.

Son visage qui me regardait fixement dégageait de la folie.

« Sors de là, espèce d’idiot ! »

Loïc ria. « Je t’emmènerai en enfer. Je vais m’autodétruire comme ça. Je vais te réduire en miettes ! »

Des racines en bois avaient poussé sur l’emblème de Loïc et avaient empêché Arroganz de s’enfuir.

« Quoi !? »

Luxon me l’avait reproché. « C’est parce que le maître continue de jouer. »

Luxon m’avait arraché le contrôle et Arroganz avait commencé à arracher avec force les racines et le lierre.

Après cela, il avait immédiatement saisi Loïc et l’avait arraché du cockpit.

L’armure rouge devenait incontrôlable et laissait échapper des fumées. Arroganz la repoussa et elle explosa dans les airs.

Arroganz avait couvert Loïc des deux mains tout en prenant de la distance par rapport à l’explosion — Luxon était perplexe devant la puissance de l’explosion.

« — La puissance de l’explosion est plus grande que prévu. »

« C’était dangereux. »

« La puissance de l’emblème a également eu un rendement plus important que prévu. C’est inquiétant. »

« De toute façon, tout est fini avec ça. »

Loïc s’était évanoui alors que nous avions lentement atterri sur le sol.

 

+++

Loïc était entouré de soldats quand il avait ouvert les yeux.

« — Ce lieu. »

Ses bras et ses jambes étaient soignés, mais les médecins avaient regardé sa main droite et avaient secoué la tête.

« Monseigneur, c’est malheureux, mais la protection divine du jeune maître disparaît. »

Bellange avait regardé Loïc avec des yeux froids, puis il avait immédiatement cessé de le regarder.

« Sans protection, hein — eh bien, ce gamin ne peut plus être utilisé de toute façon. Procéder à la procédure de déshéritement. Il y a d’autres choses importantes en ce moment. Il sera difficile de faire face aux conséquences. »

Arroganz était là, devant le regard de Bellange.

Il avait l’air très frustré.

Ils avaient perdu non seulement en dirigeable, mais aussi en technologie d’armure.

Non, il semblait que sa frustration provenait de la défaite des six grands nobles.

Lorsque Loïc avait soulevé le haut de son corps pendant qu’il était soigné, Noëlle était venue avec Léon.

Autour d’elle, il y avait aussi les jeunes nobles du royaume autres que Léon qui suivaient comme des gardes.

Noëlle s’était accroupie en arrivant aux côtés de Loïc et avait posé son regard au même niveau que le sien.

Loïc regarda Noëlle et rit avec désinvolture.

« Es-tu ici pour te moquer de moi ? Es-tu ici pour te moquer de moi qui ai perdu pathétiquement et même perdu sa protection divine ? Mais, je n’abandonnerai pas pour autant. Noëlle, tu es mi — . »

Noëlle l’avait giflé.

Loïc lança immédiatement un regard furieux sur Noëlle, mais son expression se transforma en désarroi.

« P-Pourquoi pleures-tu ? »

Noëlle pleurait.

Des larmes coulaient de ses yeux en grosses gouttes.

Noëlle avait baissé les yeux pour ne pas le montrer et avait parlé avec force.

« Je ! J’ai appris à te haïr non pas parce que tu es faible ! Loïc, toi, un jour tu as commencé à me traiter comme un objet. Quoi que je fasse, tu disais que je ne te convenais pas, et que tu m’achèterais des choses plus cher ! »

C’était l’histoire avant que Loïc ne soit détesté.

Lorsqu’il était devenu proche de Noëlle, il y avait eu une fois où ils s’étaient rencontrés par hasard en ville et avaient passé de bons moments ensemble.

À cette époque, Loïc voulait que Noëlle devienne une femme qui lui convienne et se plaignit de la conduite de Noëlle. Du point de vue de Loïc, il ne faisait que lui donner des conseils.

« C’était pour ton bien ! »

« Je… ! — Les choses normales me conviendraient parfaitement. S’amuser ensemble, manger, faire du shopping — je voulais les apprécier davantage. Et pourtant, tu as tout rejeté de moi. »

Loïc se souvint alors de ce que Noëlle lui avait dit.

Quand Noëlle avait dit qu’elle voulait faire du bateau, il avait refusé en disant qu’il allait préparer un dirigeable.

Lorsqu’ils allaient prendre leur repas, Noëlle voulait entrer dans un restaurant qui était juste un peu cher, mais il avait dit qu’un tel restaurant était désagréable et s’était dirigé vers un restaurant de grande classe.

Lors de ses achats, l’accessoire que Noëlle voulait était bon marché, alors il avait refusé et lui avait offert quelque chose qui lui plaisait.

Noëlle déclara. « Je ne suis pas un bon parti pour toi. J’ai réalisé cela et j’ai arrêté de sortir avec toi. Et pourtant, tu m’as poursuivie. Tu m’as même mis un collier qu’on ne pouvait pas enlever sans perdre la vie ! »

Le collier maudit qui était autour du cou de Noëlle.

Léon portait le bracelet du maître.

Noëlle avait regardé Loïc avec tristesse.

« Loïc — me regardes-tu vraiment ? Tu ne me reconnais pas. Ce n’est pas ce que je voulais, c’est pourquoi j’en suis venue à te détester. »

Loïc n’avait rien pu répondre. C’était alors Albergue et Louise étaient venus avec quelques personnes les suivants.

Parmi eux, il y avait aussi Lelia avec Émile qui l’escortait.

Noëlle avait alors demandé à Loïc.

« Loïc, sais-tu ce que je préfère ? »

Loïc avait baissé sa tête.

— Il avait été choqué en réalisant qu’il ne savait pas une seule chose que Noëlle aimait.

+++

Chapitre 12 : Des jours ordinaires

Partie 1

Le lendemain de l’effondrement de la cérémonie de mariage.

J’étais retourné au manoir et je me trouvais maintenant face à Noëlle.

Noëlle m’avait giflé.

Je pouvais l’esquiver, mais — j’avais choisi de l’encaisser.

« Es-tu satisfaite ? » avais-je demandé.

« Tu es vraiment le pire. Même si tu ne penses rien de moi, tu es venu me sauver — ne me fais pas avoir de telles attentes ! »

La raison de la colère de Noëlle était compliquée.

Elle semblait reconnaissant que je sois venu la sauver, mais elle était en colère contre le fait qu’un homme avec des fiancées fasse une chose pareille.

Il était tout à fait naturel pour elle d’avoir de telles pensées.

Pour être honnête — j’avais eu du mal à comprendre pourquoi elle m’avait choisi.

Que se passait-il au juste pendant ma période populaire ?

Est-ce parce que cette période n’est jamais venue dans ma vie antérieure qu’elle me revient maintenant avec des intérêts ?

Noëlle avait versé des larmes et elle les avait essuyées de sa main.

« Ne me fais pas espérer quelque chose comme ça. Même si je veux oublier — je ne pourrai pas oublier si tu fais quelque chose comme ça. »

Je reviendrais au royaume dans moins d’un an.

Ce que nous allions faire avec Noëlle n’était pas encore décidé, mais nous ne pouvions pas être ensemble même si je la ramenais avec moi.

« Je suis désolé. Malgré tout, je voulais te sauver. »

Noëlle avait secoué la tête en entendant mes excuses.

« En fait, je tiens également à te remercier. Je tiens à te remercier ! Mais — épargne-moi cela. C’est douloureux de tomber amoureux d’une personne qui a une fiancée. »

J’avais failli tendre la main vers Noëlle en pleurs.

Je m’étais demandé si je devais la tenir dans mes bras, mais j’avais abandonné l’idée.

Je ne pourrais rien faire même si je lui disais des paroles gentilles ici.

J’avais terminé mes excuses, alors j’étais sorti en laissant Noëlle dans la pièce.

Luxon et Creare attendaient à l’extérieur de la salle.

« Oh, le maître ne va-t-il pas l’étreindre et la consoler ? »

« Le maître est vraiment un homme pécheur. Je te respecte totalement. »

Des IA ennuyeuses.

« Dites ce que vous voulez. Au lieu de cela, quand vas-tu rendre Creare ? » demandai-je.

« Je repars bientôt. Après tout, je suis aussi inquiète pour les filles maintenant. Je devrai aussi vérifier comment vont les mauvais enfants, » répondit Creare.

« Les mauvais enfants ? » demandai-je.

« C’est un secret ! » me répondit-elle.

Que cachait-elle ?

Je voulais le lui demander, mais si Creare y retournait, je voulais qu’elle me livre des paquets souvenirs.

J’avais aussi besoin de préparer diverses choses, alors j’avais commencé à marcher. Luxon et Creare flottaient également à mes côtés.

Luxon m’avait parlé de la situation. « À propos de Loïc, il a vraiment essayé d’effacer le maître. Il n’a essayé de le faire qu’en coulisses, avec rien d’autre que des ruses sournoises, mais il ne fait aucun doute qu’il était un adversaire gênant. »

« Ce type est vraiment effrayant, hein. Ses spécifications étaient inutilement élevées. Je me demande pourquoi les cibles de capture sont toutes inutilement capables. »

Lorsque j’avais tourné mon regard vers la cour qui était visible depuis ce couloir, j’avais vu Julian et d’autres personnes y faire un barbecue.

Julian se tenait seul devant le grill et distribuait des brochettes de viande à tout le monde.

« Oui, c’est prêt. Jilk, prends ça. »

« Non, Votre Altesse. Votre Altesse n’a fait que cuisiner depuis le début, je vais donc prendre ta place maintenant. »

« Je fais cela parce que j’aime ça. Ne fais pas attention, amuse-toi. »

Ces gars avaient beaucoup aidé à infiltrer le lieu, alors je leur avais donné une prime spéciale qu’ils avaient utilisée pour ce barbecue.

On aurait dit qu’ils s’amusaient dans le jardin.

Marie avala une chope de bière bien fraîche en une seule fois.

« Kaaaah ! Ça s’infiltre en moi ~. »

Quel style de consommation d’alcool copieux !

Même si son apparence était celle d’une adolescente, elle buvait et mangeait comme un homme d’âge moyen.

Cara apporta alors des brochettes de viande pour Marie.

« Lady Marie, quelle splendide boisson ! Tiens, mange ça aussi, s’il te plaît ! Il y a aussi beaucoup de viandes ! Les légumes aussi ! »

« Muhohoho ! C’est le meilleur ! Cara, toi aussi tu manges beaucoup. Nous nous empiffrerons tant que nous le pourrons. Nous ne savons pas quand nous pourrons le refaire, après tout. »

« Oui Lady Marie ! »

Je m’étais demandé pourquoi cela me donnait envie de pleurer quand je regardais Marie et son groupe agir ainsi.

Mes yeux étaient flous et je ne voyais pas bien.

D’habitude, Kyle était avec Marie et Cara, mais en ce moment, il était avec Yumeria plus loin.

« Kyle ! Regarde, je nous ai récupéré des brochettes de viande. Ahhh ~ n . »

« Je peux manger tout seul ! Et maman, tu ne manges que de la viande ! Tu dois aussi manger tes légumes ! »

Il ne devait pas vouloir que d’autres personnes les voient si proches, mais Yumeria avait été découragée par ce refus.

Kyle voulait consoler sa mère qui était comme ça, mais il était incapable d’être honnête avec lui-même.

« Ah la jeunesse. »

« Le maître aussi est jeune, tu sais ? »

J’avais ignoré la réplique de Luxon et j’avais regardé Cordelia qui avait l’air troublée alors qu’elle se tenait dans la cour.

La raison pour laquelle elle était troublée en regardant autour d’elle était de voir comment les jeunes nobles qui étaient vraiment acclamés par tout le monde dans le royaume s’étaient retrouvés.

Jilk plaçait ses brochettes usagées sur une étrange assiette fêlée.

Brad qui nourrissait pigeon et lapin l’avait vu et il lui avait demandé. « Jilk, cette assiette n’est qu’une poubelle, n’est-ce pas ? »

« Quelle impolitesse ! Ne comprends-tu pas à quel point cette assiette est merveilleuse ? »

« Je ne veux pas paraître impoli, mais as-tu vraiment réussi en tant qu’antiquaire ? Je ne peux pas m’empêcher de me méfier. »

« — Brad, toi, aussi, ton affirmation selon laquelle tu as réussi en tant qu’artiste interprète est-il un mensonge ? En premier lieu, tes tours de magie sont peu habiles. »

« C’est bien, même si c’est réalisé sans talent. Après tout, j’ai reçu de l’argent pour avoir affiché mon existence parfaite avec de la magie en prime. »

Ces gars, j’étais inquiet quand j’avais entendu qu’ils avaient été chassés du manoir, mais il semblerait qu’ils vivaient correctement là-bas.

La vitalité que j’avais ressentie de leur part était déjà au niveau des cafards.

Mais, tous — leur caractéristique unique s’était encore renforcée par rapport à avant qu’ils ne soient chassés.

Greg et Chris avaient également été incroyables.

Chris avait prévenu Greg quand il avait vu son allure.

« Greg, et si tu portais des vêtements ? »

« Ah ? J’en porte déjà. »

« Que dis-tu alors que tu ne portes qu’un maillot de bain ? »

« Tu es stupide, Chris. Regarde bien ! Comme ça on voit mes muscles pectoraux ! »

La peau de Greg lorsqu’il avait fait une pose scintillait sous le soleil.

Et puis Chris, qui avertissait Greg pour son allure, n’était lui aussi vêtu que d’un seul pagne.

« Ce n’est qu’un sous-vêtement ! Les muscles ne sont pas non plus des vêtements ! »

« Tu ne portes toi-même qu’un seul vêtement ! »

« Es-tu idiot ? Je porte aussi un plastron. »

Vous êtes tous les mêmes, les gars, je voulais répliquer comme ça.

On ne pouvait pas s’empêcher de constater comment Cordelia avait l’air troublée.

Cordelia, qui était dans un tel état, parlait avec Julian.

Quand j’avais regardé Julian qui transpirait avec un sourire rafraîchissant devant le grill, cela m’avait semblé mystérieux, car il avait l’air normal, les quatre autres étant si terribles.

À l’origine, Julian était le prince héritier du royaume de Hohlfahrt.

Sa position ne lui permettait pas de faire quelque chose comme griller de la viande.

« Dites-moi, Votre Altesse. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Pourquoi faites-vous griller de la viande depuis le début ? Dois-je vous remplacer ? »

Julian avait enlevé la plaque du grill et avait secoué les objets brûlés qui s’y étaient attachés.

« Tout le monde me l’a demandé, mais c’est en faisant cela que je me sens le plus calme. En outre, mon expérience fait cruellement défaut pour devenir un véritable cuisinier de brochettes de viande. Je veux accumuler l’expérience dans ce genre de moment. »

Quelle attitude admirable — pas cela !

À l’instant, qu’a-t-il dit ?

Cordelia avait jeté un regard froid sur Julian. « Votre Altesse est toujours un prince du royaume de Hohlfahrt, je crois que vous ne pourrez pas devenir quelque chose comme un cuisinier, non ? »

Elle avait fait une réplique calme.

Julian avait fait ouvrir et fermer les pinces avec des claquements tout en répondant à Cordelia. « Ne pensez-vous pas qu’il serait bon qu’il y ait au moins un prince qui maîtrise la manière de griller la viande ? »

« Je ne le pense pas. » Cordelia avait instantanément répondu. En la voyant, j’avais eu le sentiment que je pourrais bien m’entendre avec cette personne.

C’est-à-dire, en tant que personne de bon sens.

Alors que je regardais Marie et les autres personnes par la fenêtre comme ça, cela me semblait un peu absurde.

« On dirait que ces gars s’amusent. »

Creare m’avait proposé d’inviter Noëlle. « Et si le maître invitait Noëlle-chan à se joindre à eux ? »

« Stu ~ pide. Cela ne fera que rendre l’atmosphère gênante alors même s’ils s’amusent en ce moment. Plus important encore, je dois me préparer avant ton départ. Bon, on y va. »

J’avais amené Luxon et Creare vers le port.

+++

Partie 2

Le barbecue s’était terminé dans la soirée.

Une invitée était venue à ce moment-là. C’était Marie qui s’était occupée de l’invitée.

L’invitée était — Louise.

Après l’avoir accueillie, Louise avait dit qu’elle avait une affaire à voir avec Noëlle, alors Marie l’avait amenée là-bas.

Mais l’atmosphère était gênante.

Marie n’était pas proche de Louise, et Noëlle avait de mauvaises relations avec Louise.

En outre, Noëlle était déprimée en ce moment et n’était pas du tout animée.

Serait-ce voulu par le grand frère ? Est-il du genre à s’enfuir quand il pense que cela va devenir un bain de sang ? Il est toujours absent lorsqu’il y a une scène importante, est-ce parce qu’il a détecté le danger ? Je suppose que non. Grand frère n’a pas cette capacité.

Louise soupira alors que Marie s’échappait de la réalité comme ça. Elle s’était approchée de Noëlle.

Et puis elle l’avait giflée.

*Clac — !* Un tel son résonna dans la salle, puis Noëlle s’était fâchée après un certain délai.

« Qu’est-ce que tu fais !? » s’écria Noëlle.

Louise avait regardé Noëlle et avait fait un sourire méchant. « J’ai eu envie de te gifler parce que tu fais cette tête, je suis tellement malheureuse. Tu es vraiment une femme extravagante, hein. Je me demande si tu sais à quel point Léon courait dans tous les sens pour toi. »

« C’est parce que Léon est gentil. »

« Personne n’irait jusqu’à se disputer avec Alzer par simple gentillesse. Ta tête est vraiment remplie de fleurs. »

Marie connaissait la situation réelle.

La raison pour laquelle Léon avait sauvé Noëlle était d’éviter le danger pour le monde.

Mais, quant à ce que Léon lui-même pensait réellement, elle ne pouvait que l’imaginer.

C’est du grand frère dont nous parlons, alors il l’a sûrement sauvée en pensant qu’elle est pitoyable. Même dans ce cas, il ne peut pas répondre aux sentiments de la fille — il est vraiment le pire depuis toujours.

Dans leur vie antérieure, des choses similaires s’étaient également produites plusieurs fois, bien qu’à plus petite échelle.

La vie romantique de son grand frère était irritante, alors elle ne s’y était jamais impliquée, mais — bon, il avait été un grand frère idiot même quand elle y pensait comme ça.

Louise s’était approchée de Noëlle jusqu’à la distance où leurs nez se soient touchés.

« Je te déteste. Je te déteste, car tu vis ta vie sans souci sans rien savoir. Même maintenant, tu n’as pas encore remarqué à quel point tu es heureuse. »

« Sais-tu combien d’épreuves nous avons traversées ? Tout est de la faute de ta maison ! »

« Oh, vraiment ? Vous avez pu vous inscrire à l’académie sans problème, même si votre maison a été détruite, qui pensez-vous devoir remercier pour cela ? Pensez-vous sérieusement que vos antécédents à toi et à ta sœur pourraient être complètement dissimulés par le seul effort de vos serviteurs ? »

Noëlle détourna son regard de Louise.

« Je — ne sais rien à ce sujet. On est venu nous dire de nous inscrire à l’académie. »

Louise avait plié les bras.

« C’était vraiment une situation gênante. — Mais, la personne qui est la plus ennuyée est Léon qui t’a sauvée. Noëlle, que vas-tu faire après cela ? »

Noëlle avait baissé les yeux et avait secoué la tête.

« Je n’ai pas encore décidé. »

« — Tu peux retourner à l’académie pendant un certain temps. Il semble que Père le permette aussi. Il semble que ce sera aussi bien même si tu suis Léon quand il retournera dans son pays. Mais c’est aussi bien, même si tu restes ici. »

« Hein ? »

Lorsque Noëlle avait levé le visage, Louise avait haussé les épaules.

« Fais donc comme tu le veux, c’est ce que je dis. Décide de ton avenir avant que Léon et les autres du royaume ne rentrent chez eux. Je suis venue ici aujourd’hui pour te le dire. »

Quand Louise avait quitté la pièce, Noëlle était enracinée sur place.

Mais, c’est Marie qui avait été la plus troublée.

Pourquoi le dernier boss et la méchante aident-ils le personnage principal ! Aaaaaaa !! Je ne comprends pas du tout !!

Même si elle n’aurait pas besoin de s’inquiéter de quoi que ce soit si les choses étaient plus simples — Marie se tenait la tête entre ses mains parce qu’elle ne pouvait pas prédire l’évolution future.

+++

Creare était repartie — le calme était revenu dans la République vers le milieu du second semestre.

Le premier semestre et les vacances d’été avaient été très chaotiques en République.

À cause de cela, les événements de l’académie — les événements romantiques si vous le dites en termes de jeu vidéo otome, ils avaient tous été écrasés.

Cela s’était produit aussi parce que les six grands nobles avaient provoqué des scandales les uns après les autres.

Sur le toit de l’académie.

J’avais donné la moitié du pain de midi que j’avais acheté à Marie en parlant avec Lelia.

Nous parlions de ce qu’il fallait faire maintenant.

Mais ce dialogue était devenu un peu utile.

Lelia se plaignait aussi aujourd’hui.

« Et maintenant ! Tous les événements ont été écrasés même si de longues vacances vont bientôt arriver, c’est complètement inattendu ! »

J’étais d’accord avec ce que Lelia avait dit.

J’avais entendu dire que lorsqu’une fille était en colère, cela ne servait à rien, même si vous répondiez logiquement.

Il semblerait qu’il serait préférable que vous soyez d’accord avec elle « C’est gênant, n’est-ce pas ~. » par sympathie.

« C’est vrai, n’est-ce pas ? C’est gênant, n’est-ce pas ~. Aie Marie ! Ne les mange pas tous ! »

Le sac en papier brun rempli de plusieurs petits croissants était presque vide.

Marie s’était excusée. « Ha !? Désolée. J’avais la tête pleine de nourriture. »

Lelia avait crié de colère parce que le sujet avait été changé. « C’est de ta faute ! Pierre est parti, Loïc aussi, Hughes aussi a vu ses fiançailles annulées, et il n’a pas de drapeau avec ma grande sœur ! Narcisse-sensei a été rappelé pour aider sa famille et a quitté l’académie, qu’allons-nous faire maintenant ! »

En ce qui concerne Loïc, il n’était pas venu à l’académie en se servant de ses blessures comme excuse.

Quant à Hughes, il s’était enfui en laissant Louise seule lorsque l’incident s’était produit. C’est pourquoi leur engagement avait été annulé.

C’était la raison en apparence, mais la vraie raison était que Fernand avait trahi Albergue.

Et puis les six grands nobles qui étaient dans le chaos avaient rappelé Narcisse-sensei et ils avaient agi dans la confusion.

Ils étaient occupés à des choses comme traiter avec d’autres pays ou présenter des excuses au royaume.

Lelia s’était tenue devant nous, les mains sur la taille, pour souligner qu’elle était en colère.

Cette fille, pour qu’elle soit mignonne, hein…

« Est-ce que vous écoutez ce que je dis ? »

« Je t’écoute. En d’autres termes, tu n’as aucune idée de la façon d’agir avec le dernier boss, n’est-ce pas ? »

« C’est exact. Qu’allons-nous vraiment faire maintenant ? »

Alors que Lelia tenait sa tête entre ses mains, Luxon, qui s’était tu jusqu’à présent en observant la situation, s’était montré.

Lelia avait fait « Hyah ! » de surprise, mais Luxon l’avait ignorée.

« En fin de compte, il n’y a pas lieu de s’inquiéter du dernier boss. En premier lieu, ce qui préoccupe le maître et Marie, c’est la situation de la République après la défaite du dernier boss, » déclara Luxon.

« Hein ? Après sa défaite ? »

« J’accélère actuellement mon analyse de l’arbre sacré, mais j’ai jugé qu’il est possible de l’écraser en utilisant l’attaque de mon corps principal. Ce qui est important, c’est de savoir comment nous pourrons calmer la République après que cela se soit produit, » déclara Luxon.

Lelia avait ouvert en grand ses yeux. « Peux-tu faire quelque chose comme ça ? »

« Oui. Il est aussi possible que je coule cette terre tout de suite, » répondit Luxon.

Lelia avait attrapé mon cou quand elle avait entendu ce discours dangereux.

« Hé, qu’est-ce qu’il dit ? Que dit-il ? Les paroles de ce type sont vraiment effrayantes ! J’ai l’impression qu’il parle de choses comme l’anéantissement d’Alzer si les choses devenaient désespérées ! »

Il était incorrigible parce que c’était un fait.

Je ne savais pas comment lui répondre — alors j’avais fait abstraction de tout cela en riant.

« Fuhahaha ! »

« Pourquoi tu ne le prends pas au sérieux ? Attends un peu. Cela veut-il dire qu’il peut vraiment faire ça !? Hé, il peut vraiment faire ça !? Ou plutôt, ce type va faire quelque chose comme ça !? »

Luxon avait répondu sincèrement. « C’est seulement si la situation est vraiment désespérée. Cela ne me dérange pas de le faire tout de suite, mais le maître ne me donnera pas la permission. »

J’avais apaisé Lelia. « C’est comme ça. Si possible, je veux que les choses finissent dans l’état idéal, je vais aussi aider à régler les conséquences — de toute façon, ne t’inquiète pas pour le dernier boss. Nous nous en occuperons si les choses deviennent vraiment désespérées. »

Marie avait hoché la tête avec un croissant dans la bouche. « Oui. C’est pourquoi il ne faut pas s’inquiéter. »

C’était disgracieux, j’aurais souhaité que tu finisses de manger avant de parler.

Lelia m’avait lâché et avait déplacé son regard vers le bas.

« Cela signifie que ce pays va couler selon ton humeur. »

« Quelle malpolie ! Il n’est pas question de faire une chose pareille, » répondis-je.

Lelia n’écoutait plus vraiment après cela lorsque nous avions repris la conversation.

L’ai-je trop menacée ?

+++

Partie 3

Sur le chemin du retour de l’académie.

Lelia marchait en titubant.

Elle avait refusé l’invitation d’Émile de la transporter chez elle et elle était revenue seule comme ça parce qu’elle voulait réfléchir seule.

C’est mauvais. Ce Luxon est encore plus dangereux que prévu. C’est vrai, ce type est un objet payé qui est sorti dans le premier jeu. Ce n’est pas normal.

L’équilibre du premier titre de ce jeu vidéo otome était étrange.

Il était tellement déséquilibré que les joueurs devaient acheter des objets spéciaux pour le finir.

Parmi les objets payés, l’arme appelée Luxon possédait une capacité écrasante.

Je ne sais pas comment gérer une telle chose quand elle apparaît dans la réalité. Selon l’humeur de ces gars, même moi je pourrais devenir un dommage collatéral si je n’ai pas de chance.

Quand elle pensait à ce qu’Alzer avait fait à Léon jusqu’à présent, il ne serait pas étrange qu’il accumule les mécontentements.

Elle ne savait pas quand cette insatisfaction allait exploser.

De plus, c’était les six grands nobles qui s’étaient attaqués à Léon.

Elle n’avait aucun moyen de les arrêter.

C’est comme si on vous disait qu’il y a un ennemi encore plus puissant que le dernier boss.

Elle avait l’impression que quelqu’un d’autre avait un pouvoir de vie ou de mort sur elle.

Elle ne pouvait pas rester calme.

En outre, elle ne pouvait pas non plus faire confiance à Léon.

Après tout, c’était ce genre d’humain qui avait fait des choses extrêmes pour reprendre Noëlle.

Lelia était insupportablement anxieuse.

Si c’est comme ça, alors j’ai besoin d’un pouvoir qui puisse s’opposer à lui — mais, y a-t-il une arme dans Alzer qui puisse s’opposer à Luxon ? Ce sera possible si c’est le même objet payé, mais — je ne pourrai pas récupérer quelque chose comme ça toute seule.

Contrairement à l’académie du Royaume de Hohlfahrt, l’académie de la République d’Alzer n’avait pas enseigné aux étudiants les bases pour être un aventurier.

Lelia elle-même n’en savait pas beaucoup sur ce sujet. Il lui était impossible de récupérer l’objet avec ses propres forces.

C’est exact. Je connais l’endroit. Après, si je peux l’obtenir — .

L’objet payé du deuxième jeu qu’elle n’avait pas encore collecté jusqu’à présent.

Alors qu’elle réfléchissait à la méthode de récupération de l’objet, quelqu’un s’était placé devant Lelia.

Cet homme avait sa chemise déboutonnée par ce froid.

Ses cheveux noirs étaient coiffés vers l’arrière. Il avait une peau bronzée d’apparence saine.

Il était également grand. Les muscles visibles sur la chemise déboutonnée étaient fermes.

Cet homme — Serge Sara Rault avait levé la main et avait parlé amicalement à Lelia.

« Yo, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu, Lelia ! »

« — Serge. »

Il n’était autre que la cinquième cible de capture.

Bien que Lelia ait été surprise, elle lui avait demandé où il était allé jusqu’à présent.

 

 

« T-Toi, où étais-tu jusqu’à présent ! »

« Étais-tu inquiète ? Je suis heureux. Oups, si tu veux entendre mon conte d’aventures, veux-tu manger avec moi ? Cela prendra un peu de temps après tout. L’aventure a été un peu difficile cette fois-ci, tu sais. Vraiment, et si on mangeait ensemble ? C’est notre réunion après si longtemps, après tout, donc c’est bon, non ? »

Il avait une attitude très enjouée, mais il était l’héritier de la Maison Rault.

Il était le fils adoptif d’Albergue.

Ce jeune homme présentait beaucoup de difficultés, mais il rêvait d’être un aventurier — et aussi, il était un garçon fiable en tant qu’aventurier.

Lelia haleta.

C’est exact. Si je demande l’aide de Serge.

Lelia avait accepté l’invitation de Serge. « Bien. Allons manger ensemble. »

Serge avait été surpris. « C’est rare de ta part. Je pensais que tu refuserais, mais — est-ce vraiment bien ? »

« Quoi ? Nous n’y allons pas ? »

« Stupide ! Bien sûr que nous y allons ! Plus important encore, que veux-tu manger ? C’est une chance rare pour nous de manger ensemble. Demande n’importe quoi ! »

Lelia était soulagée de voir le regard ravi de Serge.

Dieu merci, Serge s’intéresse à moi.

Lelia avait dîné avec Serge ce jour-là.

 

+++

Émile attendait que Lelia rentre chez elle.

Il semblerait qu’il avait préparé le dîner.

« Lelia, à propos du dîner — . »

« Désolée, j’ai mangé. »

« Je vois. »

« Désolée, Émile. »

La maison Pleven avait préparé un manoir près de l’académie pour le bien de Lelia.

Il était plus proche de l’académie que son ancien appartement. Elle y vivait avec Émile.

Il y avait aussi plusieurs domestiques, mais le manoir lui-même n’était pas particulièrement grand.

Il savait cuisiner et nettoyer, et par-dessus tout il était gentil.

Lelia n’était pas mécontente de lui.

Mais, elle avait senti qu’il manquait quelque chose. Même s’il peut manger en premier sans m’attendre, il ne l’a pas fait. Cela a rendu l’atmosphère lourde…

« Émile, à propos des prochaines longues vacances, je vais avoir un peu de travail à faire. C’est pourquoi je ne pourrai pas rentrer avec toi. »

« Hein ? Vraiment ? Mais, nous avons déjà promis de le faire. »

« Je t’en prie. Ne me demande rien. »

Ce type est trop dangereux. Je dois obtenir au moins le même pouvoir quoiqu’il arrive.

Elle partait à l’aventure avec Serge afin de préparer la contre-mesure contre Léon.

Elle ne pouvait pas en parler à Émile.

Et puis cela la dérangerait aussi si on lui demandait de s’expliquer en détail.

Émile avait eu l’air déçu.

« Je, je vois. Mais, saluons au moins rapidement ma famille. Mes grands frères attendent aussi, nous devons aussi parler de l’avenir. »

« — D’accord. » Lelia avait dit cela avant d’aller s’enfermer dans sa chambre.

 

+++

Cela se passait à la période de l’année où l’académie était entrée dans les longues vacances.

Un premier dirigeable était entré dans le port d’Alzer.

Il s’agissait de la Licorne avec sa coque blanche caractéristique.

Livia était descendue par la rampe puis elle avait fait un signe de la main à Anjie alors que sa main portait un grand sac de voyage.

« Anjie, allons-y vite ! »

Anjie, qui portait aussi un sac aussi grand que celui de Livia, avait souri en voyant Livia comme ça.

« Léon ne s’enfuira pas même si nous ne nous dépêchons pas, » répliqua Anjie.

Elles étaient immédiatement parties vers la République à l’arrivée des longues vacances.

Elles s’étaient occupées de presque toutes leurs affaires au préalable pour cela.

Livia attendait avec impatience ce jour, alors elle n’avait pas pu dormir la nuit dernière.

« Je veux rapidement surprendre Léon. »

« J’ai compris. Je suis également d’accord avec cela. »

Il semblait qu’Anjie se réjouissait également de cette perspective. Elle souriait beaucoup avant leur arrivée en République.

Auparavant, pendant les vacances d’été, elles n’avaient pas pu faire beaucoup de tourisme en République.

Cette fois-ci, elles avaient prévu de faire du tourisme en toute tranquillité.

Creare surveillait les deux femmes. « Vous avez l’air de vous amuser. Mais là-bas, on dirait qu’ils seront très occupés par leur travail. »

Anjie avait tourné ses yeux vers un autre dirigeable qui les avait rejoints depuis le royaume.

« Ils auront beaucoup de travail qui les attend après cela. »

Cette fois-ci, de nombreux dirigeables du royaume étaient venus leur rendre visite.

Ils avaient également fait office de gardes pour Anjie, mais les autres navires avaient également été affrétés par les diplomates qui avaient été envoyés pour les discussions diplomatiques avec la République.

Les scandales avec Pierre et Loïc s’étaient succédé.

Cette fois-ci, le royaume n’avait pas pu se taire. Ils avaient déjà eu plusieurs entretiens avant cela.

Un nombre important de personnels avait été envoyé par le royaume afin de procéder à l’ajustement final de l’accord.

Livia déclara. « Cette fois, Léon sera surpris. »

Anjie était également d’accord avec elle. « Oui. Moi aussi, je voulais lui demander beaucoup de choses sur ce qui s’est passé à Alzer, même si je dois me passer de mon travail. Les informations qui sont parvenues au royaume sont peu nombreuses. Creare ne veut pas non plus parler. »

« Oh, vous me critiquez ? Il y a cependant une bonne raison à cela ~, » répliqua Creare.

« Bon sang. »

Anjie parlait avec un visage souriant. Mais elle avait froncé les sourcils quand elle avait vu des dirigeables entrer dans le port.

Livia avait incliné la tête. « Que se passe-t-il ? »

« — se sont des dirigeables de Rachelle. Il y en a beaucoup. »

Les dirigeables du Saint Royaume de Rachelle entraient en grand nombre dans le port d’Alzer.

 

+++

Le deuxième semestre était terminé et nous étions entrés dans une longue période de vacances.

J’avais quitté le manoir de Marie avec Noëlle.

La raison ? C’était Cordelia.

Les mots de Cordelia « Lady Anjelica s’inquiétera si vous continuez à vivre dans la maison de Marie trop longtemps » étaient après tout raisonnables.

Lorsque j’étais revenu dans la maison d’Alzer que j’avais utilisée au début, l’intérieur de la pièce était couvert de poussière.

« Uwa ~, c’est terrible. »

Cordelia avait remonté ses manches.

« Nous devons donner la priorité au nettoyage des chambres et de la cuisine. Mais, ouvrons d’abord les fenêtres pour que l’air frais puisse entrer. Il faut aérer les matelas. »

Yumeria avait également suivi Cordelia.

Même si je lui avais dit qu’elle pouvait rester dans le manoir de Marie, elle avait fermement refusé parce qu’elle était ma bonne et aussi mon observatrice.

Observatrice — c’était bien qu’elle en ait conscience, mais ce n’était pas bien qu’elle dise cela à la personne qu’elle devait observer.

Bon sang, cette personne est désespérément mignonne.

Elles s’étaient dirigées toutes les deux vers le deuxième étage. Puis Luxon avait vu le lit de bébé qui avait été laissé ici.

Je l’avais approché.

« En y repensant, nous avons amené cette chose ici. »

Noëlle-chan — le chien de compagnie que Jean gardait l’utilisait quand nous nous en occupions ici. Mais maintenant que Noëlle-chan était morte, on l’avait amenée ici parce qu’elle n’était plus utilisée.

Noëlle affichait également un air nostalgique.

« C’est celui que nous utilisions avant les vacances d’été, n’est-ce pas ? Je vois, donc il est placé ici. »

Le collier était encore attaché autour du cou de Noëlle.

Elle l’avait décoré elle-même lorsqu’elle était allée à l’académie pour le mettre à l’abri des regards. Elle avait retrouvé sa brillante personnalité, comme avant.

Mais elle semblait en quelque sorte un peu solitaire.

« Mais tu peux toujours rester au manoir de Marie ? Est-ce que tu veux vraiment rester avec moi ? »

Noëlle s’était gratté la tête quand je lui avais demandé cela.

« C’est une façon désagréable de le demander. Mais il y a ce sentiment que j’ai de vouloir y rester. On s’y amuse tous les jours, et Marie est aussi gentille. »

« Ee ~, cette fille est gentille ? »

« Elle est gentille. Mais — tu sais, elle a des relations amoureuses avec ces cinq-là. Même si je n’en ai pas l’intention, je les ai souvent pris sur le fait. »

J’avais eu tendance à l’oublier, mais ces cinq-là étaient les amants de Marie.

En vivant avec eux, je tombais parfois sur ce genre de scène.

Noëlle semblait aussi prendre cela en considération.

« Mais elle semblait cependant réticente à l’idée que tu déménages. »

Elle avait l’air très déprimée lorsqu’elle avait appris que Noëlle, Cordelia et Yumeria, qui avaient aidé aux travaux ménagers, allaient partir.

Le nombre de serviteurs sur place avait également augmenté, mais s’ils manquaient quand même encore de personnel.

En premier lieu, ce manoir était trop grand.

Mais il n’était pas non plus nécessaire de refuser si Noëlle disait qu’elle voulait venir chez moi.

+++

Partie 4

« Ce n’est pas grave. »

Noëlle avait joint ses mains derrière son dos après que j’ai dit cela.

Elle avait l’air timide.

« Hé, Léon — connais-tu le principe de l’épouse locale ? »

Noëlle avait ri timidement quand je n’avais pas pu lui répondre.

« J’ai pensé que peut-être, en devenir une pourrait être bien, mais, je me demande ce que tu pourrais en penser, Léon. »

C’était une proposition attrayante pour un homme, mais Noëlle pouvait-elle s’en réjouir ?

« Toi, es-tu d’accord avec ça ? Ne vas-tu vraiment pas le regretter ? »

L’expression de Noëlle était devenue dépressive.

« Désolée. Comme je pensais que cela pourrait être impossible. C’était embarrassant de dire cela, et cela me rend un peu triste. »

« N’est-ce pas ? Notre distance actuelle sera meilleure pour nous deux. »

Plus qu’une amie, moins qu’une amante — un développement plus poussé que cela était impossible.

Luxon, qui avait écouté notre conversation, semblait attendre ce moment pour parler à Noëlle.

« Puis-je faire un rapport ? »

« Qu-Quoi ? Dis-le si tu es ici ! »

Luxon avait regardé mon bras gauche pendant que Noëlle était surprise.

« J’ai trouvé un moyen d’enlever le collier, » annonça Luxon.

Enfin ? J’avais demandé à Luxon pourquoi cela avait pris autant de temps. « Ça t’a pris beaucoup de temps, hein. »

« Je prenais mon temps pour le faire en toute sécurité. La méthode elle-même pour l’enlever n’a pas pris beaucoup de temps à être découverte, mais j’ai aussi étudié comment le faire en toute sécurité. Le couper avec la chaîne matérialisée sera le moins lourd pour le corps qui l’enlèvera. »

« Cette méthode n’est-elle pas trop évidente ? »

Il semblerait aussi que Noëlle le pensait.

« Alors nous aurions dû le couper tout de suite. »

« Si nous essayons de le couper négligemment, le collier se resserrera — et la tête se détachera. Physiquement. »

« — Hé, cela va-t-il vraiment bien se passer ? Cette méthode est-elle vraiment la plus sûre ? »

Noëlle avait peur.

« Parmi les anneaux de chaîne, il n’y en a qu’un seul qui ne déclenche pas l’effet. Le collier peut être enlevé après que nous l’ayons détruit. Il n’y a pas de problème, car j’ai localisé son emplacement, » répondit-il.

J’avais regardé Noëlle.

« Devrions-nous le faire ? »

« U ~ n, j’ai peur, mais — je pense que peut-être il sera aussi bien de le laisser comme ça, » répondit Noëlle.

« Eh !? »

« Eh bien, parce que c’est aussi l’un de mes rares liens avec Léon. »

C’était gentil quand elle avait dit cela, mais je voulais aussi être épargné du soupçon d’avoir un passe-temps anormal.

Lorsque ceux qui connaissaient le collier maudit voyaient Noëlle, ils regardaient immédiatement le bracelet sur moi et faisaient un visage « Uwah ! ».

« Pas bon. Il nous cause des difficultés dans notre vie quotidienne, alors enlevons-le. »

« — Léon, idiot. »

Luxon avait montré quelle partie de la chaîne devrait être coupée.

« C’est la partie près du col. Maître, tu dois tirer la chaîne, puis je la couperai avec un outil, » déclara Luxon.

« J’ai compris. »

J’avais matérialisé la chaîne et l’avais tendue, mais la partie qui devait être coupée se trouvait près du cou de Noëlle.

Quand je l’avais tiré, cela m’avait paru étrange pour une raison inconnue.

Il y avait aussi la façon dont Noëlle fermait les yeux nerveusement. Cela avait fait battre mon cœur de façon étrange.

« Alors, veuillez attendre pendant que je prépare l’outil. L’outil se trouve dans l’Einhorn, je vais maintenant m’y rendre pour le récupérer, » déclara Luxon.

« Toi, dis-le avant ! »

« Le maître est le seul malentendu. Alors, excusez-moi pour l’instant. »

Luxon était sorti par la fenêtre et s’était dirigé vers l’Einhorn. Noëlle et moi nous étions regardés et nous avions grogné.

« Aa ~, désolé. J’avais mal compris que cette chose pouvait être enlevée tout de suite. »

« C’est bien. J’ai aussi mal compris ça. Malgré tout, la sensation du collier s’est renforcée avec la chaîne ainsi matérialisée. »

Noëlle avait tenu la chaîne et avait fait tinter ce son. Il est certain que cela avait renforcé le sentiment obscène.

« Certainement. Cela m’a fait me sentir bizarre. »

Noëlle avait suivi ma blague. « Léon, tu es un pervers. »

« Quoi ? Dois-je dire ici que ce n’est pas bien ? »

Je m’étais approché d’elle tout en faisant des mouvements lubriques avec mes doigts. Noëlle se couvrit la poitrine des deux mains et se tortilla.

« Que fais-tu alors que le soleil est encore aussi haut, idiooooottt. »

Noëlle riait joyeusement.

Une relation où vous pouvez plaisanter entre vous est vraiment importante, n’est-ce pas ?

Puis la porte de la pièce s’était ouverte.

Cordelia me regarda avec un regard froid.

« — Seigneur Léon, que faites-vous ? »

« Hein ? C’est, c’est juste la blague habituelle. »

J’avais essayé de le dissimuler en riant, mais la porte s’était alors ouverte complètement et cela avait montré les autres personnes qui se trouvaient derrière Cordelia.

Loin derrière elle se trouvait Yumeria qui tremblait en tenant la boîte du jeune arbre — mais, disons, le problème était les deux autres personnes présentes.

Là-bas, il y avait une Livia souriante — elle inclinait la tête avec ses mains jointes.

« Hee, donc vous faites toujours ce genre de blagues. »

« Li-Livia ! »

Il y avait aussi Anjie au visage sans expression.

 

 

« Je suis aussi ici. Malgré tout, nous n’avons pas visité cette maison auparavant, mais — après réflexion, il y avait un secret que tu cachais ici. Je ne l’aurais même pas imaginé. »

« Se-secret !? Que veux-tu dire par secret — hah! »

Anjie et Livia avaient déplacé leurs regards vers le lit de bébé.

Dans un autre coup de malchance, elles avaient vu que le collier de Noëlle et mon bracelet étaient reliés par une chaîne.

Le visage souriant de Livia était effrayant.

« Léon, tu vas nous donner une explication, n’est-ce pas ? »

« Cette personne est — hah! »

J’avais remarqué un autre danger juste au moment où j’allais présenter Noëlle.

Je m’étais souvenu d’un seul fait.

C’était lors de notre premier semestre.

J’avais pris soin du chien que Jean gardait parce qu’il était blessé — ce chien s’appelait « Noëlle-chan ».

Et puis celle qui était là était aussi Noëlle — je ne leur avais pas dit que le chien Noëlle-chan était mort.

Je ne leur avais pas dit parce que je ne voulais pas les inquiéter.

Mais maintenant, la situation était devenue extrêmement mauvaise.

Noëlle se présenta avec un regard troublé.

« Je, je suis — Noëlle. Noëlle Beltre. Je vais à la même académie que Léon. E-eh ? Me suis-je présentée avant cela ? »

La Noëlle à collier s’était ainsi présentée.

C’était il y a longtemps, alors Noëlle s’était présentée pour la deuxième fois, mais — il semblait qu’elle faisait cela de façon problématique.

C’était comme verser de l’huile dans le feu.

« Nous nous sommes déjà rencontrées au manoir de Marie, n’est-ce pas ? Attendez, Noëlle — vous dites ? Je vois, donc c’est comme ça. Comme je suis bête, je ne l’avais pas remarqué avant. »

Quand Anjie avait commencé à rire, Cordelia avait redressé son dos.

Elle se concentrait sur le fait d’être un arrière-plan afin de ne pas se faire remarquer en tant que femme de ménage.

Stop ! Ne vous échappez pas toute seule !

L’incompréhension de Livia s’accéléra également.

« Noëlle-chan — J’ai entendu dire que c’était une chienne de dix-sept ans, mais c’est donc comme ça. J’ai eu un malentendu. — Elle est donc en fait un être humain. J’ai cru comprendre qu’elle était une vieille chienne. »

« Vous vous trompez ! Noëlle-chan, la chienne a vraiment existé ! »

« Je ne savais pas que Léon avait ce genre de passe-temps. »

Le visage de Livia était devenu sérieux.

Je ne pouvais pas m’empêcher de transpirer.

Le regard d’Anjie était fixé sur le lit de bébé.

« Dans ce cas, cet endroit, c’est ton nid d’amour avec cette Noëlle-chan, hein ? Je n’ai même jamais rêvé que ta lettre pour nous parlait de ta vie avec ta maîtresse. Léon, tu es vraiment quelque chose. »

Cela ressemblait à un éloge, mais ce n’en était pas un.

Ses yeux vers moi semblaient s’enflammer d’une flamme d’indignation.

Si je faisais ne serait-ce qu’une seule erreur, j’avais l’impression qu’Anjie serait enragée et brûlerait pour de bon.

Merde ! Je ressentais des frissons.

Même si j’avais essayé de trouver une excuse, la situation était trop mauvaise.

Livia avait interrogé Noëlle. « Noëlle, nous nous sommes déjà rencontrées, n’est-ce pas ? Depuis lors, je trouve cela suspect. Vous saviez que Léon nous avait comme fiancées, n’est-ce pas ? »

Noëlle, qui avait été interrogée de cette façon, s’était excusée auprès de Livia.

« Je suis — désolée. »

Attends ! Ne t’excuse pas ! Il faut d’abord dissiper le malentendu qui règne ici !

C’est exact. Si Noëlle disait qu’il s’agissait d’un malentendu — si elle disait cela, le malentendu ne serait-il pas dissipé ?

Quand j’avais regardé Cordelia —, elle avait détourné son regard de moi.

Cette femme, tu me trahis en ce moment important !? En y repensant, son regard était parfois froid quand elle me regardait !

Je m’étais tourné vers Yumeria pour lui demander de l’aide.

Yumeria était en panique, sa bouche s’ouvrant et se fermant avec le seul son « awawawa ».

« C’est ainsi que Sire Léon a enlevé Lady Noëlle lors d’une cérémonie de mariage ! A- Avec le fait qu’ils sont tous les deux proches l’un de l’autre… ! »

Une Yumeria paniquée avait versé encore plus d’huile dans le feu.

Non, ce n’était pas de l’huile qu’elle versait, mais une bombe.

J’étais heureux qu’elle essaie d’expliquer les circonstances dans lesquelles j’avais sauvé Noëlle et d’autres choses pour dissiper le malentendu. J’étais heureux, mais, malheureusement, cela accélérait le malentendu entre Anjie et Livia.

« Il a kidnappé une mariée, dites-vous ? Léon, tu me raconteras tout cela plus en détail, n’est-ce pas ? Et aussi à propos de ton passe-temps, c’est une bonne occasion, alors fais-moi part de tout cela en tant que ta fiancée. »

« Alors Léon aime tant Noëlle. Tu as même préparé un lit de bébé. »

Qu’est-ce que cela signifie ?

Pourquoi ne savaient-elles pas toutes les deux ce qui se passait à Alzer ?

Il est certain que mes contacts avec elles n’étaient que le minimum, mais Creare aurait dû leur faire des rapports

N’avaient-elles pas entendu parler de la situation par elle ?

Et puis j’avais remarqué un autre fait.

— Pourquoi Luxon ne m’a-t-il pas dit qu’elles venaient toutes les deux ?

Si c’était lui, il aurait dû le remarquer.

Et puis, quand je m’étais demandé pourquoi il n’était pas là à ce moment-là — .

« Tu m’as piégé, hein. Tu m’as piégé, hein, Luxon ! »

Anjie et Livia avaient rapproché leur visage de moi.

« Léon, je te ferai tout avouer ! »

« Léon, tu auras une “pénalité — ” cette fois-ci ! »

Et puis je l’avais enfin compris.

La scène qui m’avait fait croire que je trichais sous tous les angles.

La trahison des IAs.

Et puis, tous les malentendus qui s’étaient accumulés jusqu’à présent pour créer cette situation extrêmement mauvaise.

Ceci — pourrait-il être, peut-être, un échec et mat pour moi ?

+++

Épilogue

« Tu m’as piégé, hein, Luxon ! »

Luxon regardait la projection de Léon criant dans le manoir.

« Dans la société, c’est la faute du gars s’il a été mis en échec et mat — ce sont les propres mots du maître. Il peut maintenant être appliqué sur le maître lui-même de manière splendide. »

Il se trouvait sur le pont de l’Einhorn.

Lui et Creare s’y faisaient face.

« Tu es aussi horrible, » déclara Creare.

« Vraiment ? »

C’était les instructions de Luxon pour que Creare ne raconte pas à Anjie et Livia les circonstances détaillées.

Pourquoi a-t-il fait une telle chose ?

La cause était Léon.

« Eh bien, c’est bon. Car sans ça, le maître, il pourrait abandonner le jeune arbre sacré. Cette chose est un échantillon extrêmement précieux, » répliqua Luxon.

Creare avait également accepté de protéger le jeune arbre.

« Je suis d’accord avec cette opinion. Mais, il est vraiment diabolique de créer cette scène de malentendu afin de forcer le maître à ramener le précieux échantillon au royaume, » répliqua Creare.

« À ce rythme, le maître et Noëlle continueront à se cacher leurs sentiments jusqu’à la fin. Donc, c’est bien. Le maître aussi deviendra heureux, et nous aussi nous pourrons obtenir un précieux échantillon, » répliqua Luxon.

Luxon avait montré les données à Creare.

C’était les informations recueillies lorsqu’il avait enquêté en République.

Il ne l’avait pas signalé à Léon, mais la République — surtout l’origine de l’arbre sacré — était étrange.

Même Luxon n’avait pas été en mesure d’enquêter.

« Il est également inhabituel que tu ne puisses pas enquêter sur ça, » déclara Creare.

« — Il y a une base militaire en ruine de la vieille humanité. J’ai découvert la possibilité que l’arbre sacré existe au sommet de ce lieu, » répliqua Luxon.

« Oh, vraiment ? Dans ce cas, il pourrait y avoir un allié là-bas, » déclara Creare.

« Oui. Aussi — la plante appelée l’arbre sacré est incomplète, » répliqua Luxon.

« Nn ~, je peux l’imaginer d’une certaine façon. »

La conversation de Luxon et Creare en était encore au stade des hypothèses.

Ils se demandaient si l’arbre sacré pouvait être en fait une plante créée artificiellement.

Creare était également très intéressée.

« Une base militaire de la vieille humanité à proximité. Et puis une plante avec sa propre volonté qui accorde une protection divine à l’homme — il est certainement difficile de croire que la plante est issue d’un phénomène naturel. »

C’était tout simplement trop pratique. C’était l’une des raisons de leur suspicion.

« — Mais…, qu’entends-tu par incomplet ? »

Luxon avait répondu à la question de Creare. « Quant à la raison du flétrissement du jeune arbre, elle est due au fait que l’arbre sacré ne lui accorde pas l’élément magique nécessaire à sa croissance. Même lorsqu’un jeune arbre apparaît, il se flétrit immédiatement, car l’arbre sacré le tue. »

« C’est certainement contre nature pour une plante. Peut-être parce qu’il a une longue vie, et qu’il attend l’apparition d’un jeune arbre fort. »

« Lorsque Loïc et le maître se sont battus, il y a des preuves que l’arbre sacré s’est intentionnellement allié à Loïc. C’était comme si elle donnait la force de vaincre le maître qui est le gardien du jeune arbre, » répliqua Luxon.

Creare avait confirmé les données de cette époque. « N’est-ce pas parce que Loïc a prêté serment à l’arbre sacré ? »

« Je n’ai pas détecté de réaction de ce genre. »

L’arbre sacré avait apporté un immense bénéfice à Alzer, mais il avait le défaut d’être un être vivant.

Son défaut était qu’il ne se multipliait pas.

Pourquoi en est-il ainsi ?

Luxon et Creare n’avaient toujours pas trouvé la réponse.

L’intérêt de Creare se renforça. « Absorber l’élément magique pour grandir — c’est commode pour l’ancienne humanité. Elle diminue la densité de l’élément magique dans l’atmosphère. Si c’est le cas, peut-être que l’arbre sacré lui-même est un héritage de l’ancienne humanité. »

« Ce n’est pas clair. »

Afin d’enquêter sur ce point également, la mise en sécurité du jeune arbre était une priorité pour eux.

Ils voulaient également enquêter sur sa prêtresse Noëlle.

Pour cela, l’idéal serait de la garder aux côtés de Léon.

« Fais-tu appel au maître ? »

« Pourquoi penses-tu cela ? »

« Tu as créé une situation excessivement absurde pour le plaisir d’enquêter sur le jeune arbre. »

« Vraiment ? Si Anjie est au courant de la situation des deux, la possibilité qu’elle invite Noëlle au royaume augmentera. Un des soucis du maître disparaîtra également. Mais je pense qu’il n’y a pas de problème à cela. »

« Mais ce maître est en plein dans un bain de sang en ce moment même ? »

Léon continuait à crier sur la projection qui montrait ce qui se passait dans la maison.

Léon traversait une période difficile et était coincé sans aucun endroit où s’échapper.

« Luxon, je ne te pardonnerai jamais, salaud ! Ah, attendez. Vous deux, c’est un malentendu ! Ce n’est pas comme si j’en voulais à Luxon de ne pas m’avoir aidé à cacher des choses. Si ce sont ces deux-là, ils devraient savoir que vous êtes venues ici avant — hein ? Si je sais que vous allez venir, j’aurais caché les preuves ? — N – non ! À l’aide ! Je m’en fiche même si c’est toi, Luxon, à l’aide ! »

Creare, qui avait également été impliquée par Léon, s’était sentie offensée et avait perdu sa volonté d’aller aider.

« Le maître est horrible ! Hmph ! Tu peux te faire gronder encore un peu plus. »

« D’accord. Le maître devrait réfléchir un peu sur lui-même. »

En voyant Léon se faire gronder, Luxon et Creare avaient l’air de s’amuser.

Après avoir regardé pendant un certain temps, Creare avait posé des questions sur un sujet qui l’intriguait.

« Ah, c’est vrai. Plus important encore, as-tu réussi à déterminer ce qui s’est passé dans les coulisses de cette affaire ? »

« Il n’y a toujours pas de preuve, mais j’en conclus qu’il n’y a aucun doute à ce sujet. »

Ce qui avait intrigué Creare, c’était la raison de la victoire de la Maison Rault contre la Maison Lespinasse.

Comment la Maison Lespinasse, qui devrait posséder un écusson supérieur, a-t-elle perdu contre la Maison Rault, moins bien classée ?

Luxon enquêtait sur la raison.

« J’ai supposé que la Maison Lespinasse — leur gardien et leur prêtresse ont tous deux perdu leurs armoiries avant que la Maison Rault ne les détruise. »

 

+++

Dans le palais du royaume de Hohlfahrt.

Roland était là, face à son bureau. Des cernes s’étaient formés sous ses yeux.

Il s’était endormi avant de s’en apercevoir et il y avait une trace de bave sur les papiers.

Roland avait ouvert les yeux et s’était frotté la bouche.

Et puis sa colère s’était accrue.

« Ce morveux, à chaque fois, à chaque fois ! »

Alors qu’il avait pensé que le problème serait enfin réglé, le fonctionnaire qui avait été envoyé en République avant le début du deuxième semestre était revenu en créant un grand vacarme.

La raison en était « Le comte Baltfault s’est battu contre la maison Barriere ! »

En parlant de la Maison Barriere, c’était une maison qui avait actuellement une grande influence dans la République.

Le palais était devenu comme une ruche qui avait été secouée après avoir reçu ce rapport. Puis un autre diplomate était venu juste après pour apporter une nouvelle notification.

Il s’agissait d’une lettre d’excuses de la Maison Barrière et de la République.

Roland et les autres fonctionnaires ne pouvaient même pas imaginer ce qui se passait là-bas.

Mais, il y avait une chose qu’ils avaient tous comprise.

Roland tenait sa tête entre ses mains.

Le visage rieur de Léon — son visage souriant faisait surface dans son esprit.

C’était un visage qui se moquait de lui.

Roland était continuellement harcelé par Léon.

« BON SANGGGGGG !! Le sourire de ce type n’arrête pas de clignoter dans ma tête, que je sois endormi ou éveillé. Pourquoi dois-je être aussi troublé par un homme ? C’est impardonnable. Absolument impardonnable. »

Y avait-il déjà eu quelqu’un qui pouvait le tourmenter à ce point auparavant ?

Roland était tourmenté par Léon.

Même s’il se trouvait dans un autre pays, il le harcelait encore maintenant — Roland ne pouvait pas le lui pardonner.

« Je veux voir ce sourire souriant se transformer en désespoir. Que dois-je faire ? Que puis-je faire pour harceler ce type au maximum ? »

Il ne suffisait pas de le promouvoir en rang.

Puis — Roland avait fait un effort supplémentaire pour rassembler tout son intellect avec le souhait de rendre Léon désespéré.

« JE NE TE PARDONNERAI JAMAIS, MORVEUUUUUX ! JE ME VENGERAI DE TOI QUOIQU’IL ARRIVE ! »

+++

Histoire courte – La Route de Marie, troisième étape

Partie 1

J’avais obtenu la liberté apportée par la vie scolaire. Mais en même temps, j’avais aussi obtenu l’engagement qui était obligatoire pour avoir une bonne vie.

Cela fait longtemps, mais voici Léon Fou Baltfault.

J’avais avancé sans problème pour être un étudiant en deuxième année, mais il y avait eu un petit problème.

« Comment se sent-on après avoir vendu son grand frère ? »

« Cela semble mauvais si tu appelles cela de la vente alors même que j’ai fait de mon mieux en pensant à l’amour de mon grand frère. »

« Tu es toujours si effronté ! Comprends-tu les difficultés que je traverse ? »

Le deuxième fils de notre famille, Nix, qui avait obtenu son diplôme en toute sécurité, était entré dans le dortoir des étudiants et m’avait obligé à l’écouter parler avec tendresse de son amante.

Il était désormais un noble seigneur féodal de la nouvelle maison de Baltfault, avec le rang de comte, qui régnait sur l’île flottante autrefois gouvernée par le comte Offley.

On avait découvert que le précédent dirigeant, le comte Offley, travaillait avec des pirates du ciel et on lui avait donc retiré son statut.

Mais c’était moi qui l’avais écrasé et cela m’avait fait un grand bien.

C’est ainsi que s’était formé un territoire sans propriétaire, mais qui ne pouvait pas non plus être laissé comme ça sans gestion.

Il avait également été difficile de trouver rapidement quelqu’un pour gérer un territoire dont la taille était comparable à celle d’une maison de comte. N’importe qui serait troublé si on lui demandait d’assumer une telle responsabilité si soudainement.

Même le royaume lui-même était troublé, et en premier lieu le royaume avait confisqué les biens de la maison Offley.

Il ne restait plus que ce territoire. Et ce territoire était une île flottante avec un État délicat.

Le royaume décida d’y placer un nouveau seigneur féodal.

C’est moi qui avais rendu un service distingué dans cette affaire cette fois-ci, mais j’étais encore étudiant.

C’est donc mon grand frère Nix qui avait été sélectionné pour ce poste.

Cela semblait simple quand je l’avais dit comme ça, mais c’est parce que j’avais omis de dire combien de discussions il y avait entre les adultes.

Parce que c’était une histoire longue et ennuyeuse.

Le royaume souhaitait également le territoire de la maison comtale, mais il voulait surtout s’emparer du territoire de la famille de Marie, la maison vicomtale de Rafuan qui était située sur le continent.

La maison de Marie avait également été écrasée, mais le territoire de la maison du vicomte de Rafuan était situé sur le continent.

Sa valeur était différente de celle d’une île flottante.

Le royaume avait choisi de placer le territoire du continent sous leur contrôle direct plutôt que l’île flottante.

C’est ainsi que Nix s’était retrouvé à la tête de la maison du comte.

« JE — JE ! Je n’ai pas vraiment étudié à l’académie comment gérer un territoire ! Je n’ai pas non plus de connaissance noble du même rang et du même âge ! Même si le simple fait d’établir une nouvelle maison est déjà très difficile, je suis moi-même un débutant. Je ne peux pas être un comte ! »

« Est-ce ce que Dorothéa-san est d’accord avec ça ? Ah, désolé, je veux dire ma belle-sœur Dorothéa. »

« Cette Dorothéa est aussi trop pour moi ! »

J’avais présenté la maison du comte Roseblade à Nix afin de l’aider dans sa situation actuelle.

C’était une famille prestigieuse connue même parmi toutes les familles prestigieuses du royaume de Hohlfahrt.

Leur fille aînée, Dorothéa, était quelqu’un d’un peu particulier, mais elle était d’une grande beauté.

Nix se tenait la tête comme s’il était au bout du rouleau.

« Elle dit tout le temps des choses comme vouloir m’attacher ou vouloir se faire attacher — je n’ai pas ce genre de passe-temps ! Une relation détendue comme père et mère me conviendrait parfaitement ! »

« Elle est belle, donc c’est bien, n’est-ce pas ? Elle a aussi de gros seins. »

« Je ne vais pas choisir comme toi ma partenaire en fonction de la taille de ses seins ! »

Je ne pouvais pas me retenir face à ces mots.

Avait-il bien dit que je choisissais ma partenaire en fonction de la taille de ses seins ?

Je ne pouvais pas pardonner cette erreur, même si c’était mon frère.

« Reprends ces mots ! Marie n’a pas de seins ! Ne parle pas comme si j’étais obsédé par la taille des seins après avoir choisi cette Marie ! Petit ou grand, ce n’est pas le problème ! Il n’y a aucun problème ! »

La porte de la chambre s’était ouverte pendant que nous nous disputions entre frères.

De là étaient apparues Dorothéa et Marie, dont le visage ressemblait à un masque de Nô.

Dorothéa avait fait un signe de la main à Nix avec un sourire.

« Je t’ai trouvée, chéri. Nous sommes venues à l’académie aujourd’hui pour repérer les étudiants de troisième année. Ce n’est pas à toi de jouer avec ton petit frère. »

Je n’arrivais pas à croire que Nix se faisait appeler « chéri ».

J’avais failli éclater de rire, mais j’avais tenu bon. Le regard furieux de Nix m’avait poignardé.

Dorothéa était entrée dans la pièce et m’avait souri.

« Léon-kun, il ne faut pas malmener mon petit chou. »

« Je ne l’intimide pas. Je le taquine parce qu’il n’a pas cessé de se vanter de sa vie amoureuse. »

Quand j’avais dit cela avec un visage sérieux, il semblerait que j’avais fait mouche.

Dorothéa gifla le dos de Nix.

« Oh chéri, vraiment ! Tu voulais donc te vanter auprès de Léon-kun. »

Le visage de Nix qui me regardait était affreux.

La rage, la haine — de telles émotions se mêlaient dans ce visage.

Je ne pouvais pas m’empêcher de faire une expression similaire pour lui demander si je méritais vraiment d’être regardé avec des émotions aussi négatives.

Rien de bon ne sortirait si je traitais la haine par la haine.

J’avais envoyé Nix avec un sourire.

« Fais de ton mieux mon grand frère ! »

La main de Nix avait été saisie par Dorothéa, puis il m’avait dit d’une petite voix en se faisant traîner dehors.

« Tu es le seul à qui je ne pardonnerai absolument pas. »

— J’avais l’impression qu’il y avait une véritable haine dans cette voix, mais ce n’était sûrement que mon imagination.

Parce que nous étions des frères intimes.

De toute évidence, il ne faisait que plaisanter.

« Maintenant, chéri, allons-y. Nous devons repérer au moins six personnes. »

« — Oui. »

Dorothéa avait emmené Nix dont la tête était baissée.

Il donnait l’impression que le chagrin l’écrasait sous son poids, mais ce n’était sûrement que mon imagination.

Mon Dieu, qu’est-ce qui le rendait si insatisfait d’avoir une si belle femme avec de gros seins ? De plus, elle lui était très dévouée.

— Mais si c’était moi, je refuserais.

Après que nous soyons seuls dans la pièce, j’avais regardé Marie qui se tenait là sans expression.

« Et toi, que fais-tu ici ? »

Marie s’était avancée vers moi et m’avait donné un coup de pied aux fesses.

Ce n’était pas un coup de pied de fille.

Elle avait effectué un coup de pied tranchant tel un artiste martial.

« Aïe ! »

Non, c’était vraiment douloureux !? La douleur résonnait fortement jusqu’au cœur de mon corps.

Cette fille, même si son corps était petit, n’avait-elle pas une force absurde ?

Le visage de Marie était devenu comme celui d’un hannya.

« Quels sont les seins que tu qualifies d’inexistants ? Tu n’as jamais vu mes seins avant ! »

On dirait qu’elle était sérieusement en colère.

J’avais reculé face à la pression exercée par Marie.

« Mais c’est vrai que tu es… ah, je mens. Si on me demande si tu en as ou non — peut-être les as-tu, un peu ? »

« Ne sois pas si obsédé par quelques bouts de graisse ! »

« Les seins des femmes sont remplis de rêve et d’espoir ! — Je suis désolé. Je ne dirai rien de plus, alors s’il te plaît, ne prends pas de position de combat comme ça. C’est vraiment douloureux, alors ne me frappe pas. »

Marie commençait sérieusement à se mettre en position de boxe et face à ça, je m’étais rendu.

Le poing de cette fille était lourd. Très lourd.

Son coup de poing pourrait même faire voler un homme.

Elle avait une puissance qui résonnait jusqu’à votre os.

Marie fit claquer sa langue.

« En plus, je suis si fatiguée de faire visiter la belle-sœur depuis le matin. »

« C’est donc toi qui as amené Dorothéa dans cette pièce, hein. »

« C’est exact. Malgré cela, cette personne —, comme d’habitude, elle est étonnante. »

« — Oui. Après tout, c’est quelqu’un qui a fait quelque chose comme échanger son collier pour de vrai. »

Je m’étais souvenu des vacances de printemps.

La cérémonie de mariage de Nix et Dorothéa — s’était déroulée en présence d’un seul parent en raison d’un souhait très fort de la Maison Roseblade.

Ils avaient également organisé une inauguration publique et une cérémonie de mariage officielle, mais on nous avait demandé d’organiser une cérémonie non officielle — une cérémonie à laquelle seuls les parents participaient, quoi qu’il arrive.

La maison du comte nous suppliait, même si notre maison avait un statut inférieur.

S’il vous plaît, laissez-nous organiser la cérémonie de mariage non officielle au sein de la famille uniquement ! Ils l’avaient demandé ainsi.

La raison ?

— Parce que Dorothéa souhaitait échanger des colliers au lieu d’échanger des bagues entre mari et femme.

Elle ne voulait absolument pas renoncer à ce souhait, même lorsque d’autres lui disaient d’y mettre fin.

Dorothéa n’avait abandonné qu’à contrecœur lorsqu’ils avaient dit qu’ils organiseraient une cérémonie non officielle en échange de sa retenue lors de la cérémonie officielle.

Elle avait dit qu’elle voulait que leur mariage soit un mariage où ils s’attacheraient l’un à l’autre — c’était incroyable.

Bien entendu, seuls les parents qui connaissaient la situation pouvaient participer à cette cérémonie.

Marie et moi avions été rejetés.

Ce serait difficile pour Nix à partir de maintenant.

« Au contraire, je pense que ses mots d’amour envers mon beau-frère étaient trop lourds. “Peu importe que nous renaissions pour être des personnes différentes, je te retrouverai pour que nous soyons à nouveau liés.” C’est lourd. C’est trop lourd pour moi, surtout en sachant que la réincarnation est réelle. — Cette personne, peut-être la gérera-t-elle vraiment ? »

Nous étions des réincarnés.

Le discours de Dorothéa nous avait paru étrangement vif et nous avait fait pâlir.

Peu importe le nombre de fois que tu renaîtras, je ne te laisserai pas t’enfuir — c’est ce qu’elle avait dit.

Nix s’était senti un peu pitoyable quand on avait réfléchi à ça.

Mais c’était quelque chose de nécessaire.

Je l’avais un peu trop forcé pour sauver Marie, alors pour compenser ça, un sacrifice était nécessaire.

Ce sacrifice, c’était Nix.

Eh bien, comme Nix avait lui-même réussi dans la vie et avait même obtenu une belle mariée grâce à cela, il n’y avait donc pas eu de problème.

C’était un sacrifice nécessaire. Et c’était aussi une très bonne offre pour Nix.

C’était une situation gagnant-gagnant.

C’est une demande de ton mignon petit frère, alors pardonne-moi — Onii-chan.

« À ce propos, es-tu venue au dortoir des hommes juste pour faire visiter ma belle-sœur ? »

« Ah, ce n’est pas tout ça. Luxon est-il ici ? »

Lorsque Marie avait appelé, Luxon était soudainement apparu du néant.

Il se cachait grâce à son camouflage optique.

« Tu m’as appelé ? »

J’avais joint mes mains derrière la tête.

« Ainsi donc, tu n’es pas venu pour moi, mais pour Luxon, non ? Qu’est-ce que c’est cette fois-ci ? Si c’est parce que tu as à nouveau utilisé tout ton argent, dois-je demander à ce type de te préparer de la fausse monnaie ? »

Luxon avait pris ma blague au sérieux.

« S’il te plaît, laisse-moi faire. Je vais préparer du papier-monnaie de meilleure qualité que le vrai. »

Ce sera alors une chose complètement différente, mais avant que je puisse dire que Marie s’était mise en colère.

+++

Partie 2

« Quand ai-je déjà demandé de la fausse monnaie ? Comment me vois-tu habituellement ? Ce n’est pas ça, nous sommes déjà tous les deux en deuxième année ! Tu sais, bientôt, il y aura de nombreux événements en cours. »

« Ah ~, les événements, hein. »

L’histoire de ce jeu vidéo otome commencerait à progresser pour de vrai à partir de la deuxième année.

La phase intermédiaire du jeu serait principalement une guerre contre la principauté de Fanoss.

Marie était préoccupée par cela.

« Souviens-toi, la guerre dans ce jeu vidéo otome était vraiment difficile, n’est-ce pas ? »

« Le développeur est un démon. C’était si dur que je pouvais sentir de la malveillance. »

Même en y repensant maintenant, c’était un jeu horrible.

Il était même difficile de le finir sans utiliser des objets payés avec de l’argent réel. L’équilibre du jeu était trop bizarre.

Même si personne ne recherchait un jeu de bataille difficile dans un jeu vidéo otome, il l’avait fait. À quoi pensait le créateur ?

« Pour l’instant, les choses se passent comme prévu, mais bien sûr, je m’inquiète de l’évolution de la situation à partir de maintenant. »

Si le personnage principal Olivia perdait — la partie serait terminée.

Ce serait troublant pour moi aussi.

Selon Marie, ce jeu vidéo otome avait même eu une suite.

Olivia y apparaîtrait également. Nous voulions donc éviter qu’elle ne meure.

Il serait également désagréable qu’une connaissance meure.

Luxon avait parlé alors que nous nous sentions troublés.

« J’ai toujours pensé ceci en écoutant votre histoire à tous les deux : la situation va-t-elle être si horrible qu’ils enverront les étudiants à la guerre ? »

Dans la guerre avec la principauté, de nombreux étudiants s’y étaient également engagés, dont Olivia et Son Altesse Julian.

Et puis ils allaient aussi participer à la bataille décisive, mais — certainement, le royaume de Hohlfahrt était-il vraiment bien en tant que pays quand ils avaient besoin de même recruter les étudiants pour la guerre ?

Marie ne l’avait pas vraiment compris.

« Qu’entends-tu par horrible ? Ils ont gagné la guerre à la fin. »

J’étais exaspéré par la réponse de Marie.

« Toi, n’as-tu pas appris à l’école — dans ta vie antérieure ? Quel genre de pays enverrait même des lycéens à la guerre ? »

« Ah !? »

Il semblerait que Marie l’ait compris comme un simple fait, mais elle ne l’avait pas vraiment compris jusqu’à présent.

En tant qu’histoire, les grands efforts des jeunes seraient magnifiques.

Il y avait aussi beaucoup d’histoires sur les grands efforts des étudiants lors de notre vie précédente.

Mais, quand on y réfléchit de manière réaliste — cela ne signifie-t-il pas que les adultes du royaume de Hohlfahrt ne sont pas fiables ?

Même s’ils avaient gagné la guerre, c’était de justesse.

La situation de l’après-guerre était trop effrayante pour y penser.

« Alors, l’histoire de ce jeu — est vraiment mauvaise, n’est-ce pas ? »

Marie s’était également affolée, mais confirmons d’abord le déroulement de la situation depuis le début.

Tout d’abord, avant que la principauté ne déclare la guerre, les agissements des pirates du ciel à l’intérieur du pays devenaient plus actifs.

Pendant que l’armée se déplaçait, les élèves de l’académie allaient également rencontrer des pirates du ciel lors de leur cours parascolaire.

C’est là que les étudiants avaient gagné.

Après cela, ils avaient appris l’existence de la Maison Offley qui manipulait les pirates du ciel en coulisse. Le personnage principal allait emprunter la force de Julian et d’autres cibles de capture et elle allait repousser l’ennemi.

Cependant, il s’est avéré que la principauté de Fanoss était derrière tout cela. Les étudiants s’étaient impliqués encore plus profondément dans la guerre.

La principauté de Fanoss s’était servie du comte Offley pour détruire le royaume de Hohlfahrt de l’intérieur.

Le problème ici, c’est la maison Offley que j’avais vaincue en sauvant Marie avant cela.

J’avais vaincu cette maison.

Et puis les pirates du ciel — avaient également été vaincus par moi.

J’avais écrasé les facteurs importants qui étaient liés aux événements de la deuxième année.

C’est pourquoi les événements avaient également été écrasés.

« Maintenant, il n’y a plus de pirates des airs qui sévissent dans le pays. La maison Offley a également disparu. »

Marie était également d’accord avec ma déclaration et semblait mal à l’aise face à l’avenir.

« Voilà la situation. Ce qui reste, c’est la principauté de Fanoss qui agissait en coulisse. Mais, ils commenceront à bouger pour de bon dès la troisième année. »

Dans ce cas, on s’en occupera quand on sera en troisième année.

Nous commencerions à nous préparer dès maintenant — juste au moment où notre pensée arrivait à ce point, Luxon parla avec de l’exaspération à notre égard.

« Si le cerveau derrière tout ça est déjà clair, ne vaudrait-il pas mieux s’en occuper à l’avance ? »

« — Pas une mauvaise idée. »

Il ne me semblait pas juste d’agir contre la principauté qui n’avait rien fait pour l’instant, mais je n’hésiterais pas à agir si c’était pour ma tranquillité d’esprit.

Marie avait tapé dans ses mains et avait fait une expression de quelqu’un qui avait eu un éclair de génie.

« Ouais ! Si nous vainquons la principauté de Fanoss avant l’heure, la guerre n’aura pas non plus lieu ! »

« Oui. Alors, je vais immédiatement — couler le territoire de la principauté de Fanoss. »

Marie s’était figée devant la déclaration de Luxon.

Je l’avais prévenu pour sa blague qui ne correspondait pas à l’humeur.

« Lis l’humeur plus en détail, espèce de bâtard maniaque de l’anéantissement. Cela ne ressemble pas à une blague. »

« Mais je suis sérieux. »

« Hein ? »

« Cela permettra d’éliminer tout problème potentiel futur si le pays tout entier est englouti. »

Ce type, c’est vraiment une IA dangereuse.

L’idée de couler tout le pays pour éviter la guerre était folle.

« Idiot ! Pourquoi devons-nous commettre un génocide, hein ! D’innombrables personnes vont mourir si l’île flottante de la principauté est engloutie ! »

« Je ne serai pas troublé, quel que soit le nombre d’hommes nouveaux qui meurent. Ce sera plutôt un poids de moins sur mes épaules. »

Ce type est vraiment — .

« Il s’agit d’un ordre. Ne coule pas une île flottante. »

« — Roger. »

Cette maudite IA, elle avait répondu sur un ton réticent.

« Nous allons éviter la guerre le plus pacifiquement possible. Dans cette optique, il sera important de donner envie à la principauté d’éviter la guerre. »

L’objectif de la principauté de Fanoss était de faire sombrer dans la mer le continent où le royaume existait.

Ils possédaient l’atout pour faire de cela une réalité.

Si nous la volions ou la détruisions en premier — la principauté perdrait son atout et deviendrait incapable d’atteindre son objectif.

Marie avait l’air soulagée alors que je pensais à la suite.

« Il est rassurant de voir que tu tiens la laisse de Luxon bien en main. Si la mauvaise personne l’avait eu, elle pourrait à la place se faire cajoler par ce type et faire un grand gâchis. »

« L’humanité nouvelle ne deviendra jamais mon maître. Si une telle situation se produit, je m’autodétruirais. »

« Tu es extrême. Mis à part cela, l’ambiance de l’académie est mauvaise ces derniers temps, n’est-ce pas ? »

Marie avait l’air soulagée de savoir que nous allions gérer la guerre d’une manière ou d’une autre. J’avais eu une petite discussion avec elle.

« Ambiance ? Ah, parce que les filles ont peur en ce moment. »

L’ambiance de l’académie avait changé depuis la fin de la première année.

Son Altesse Julian et d’autres cibles de capture avaient fait que les filles qui avaient intimidé Olivia avaient été expulsées.

Cela ne s’était pas arrêté là. Les étudiants impliqués avaient été punis, quel que soit le degré de leur implication.

Les cinq cibles de capture étaient en compétition les unes avec les autres pour trouver les élèves impliqués et tout faire pour qu’ils soient punis. Beaucoup de fils et de filles nobles avaient été chassés de l’académie.

En fin de compte, même les étudiants qui parlaient mal d’Olivia dans son dos en raison de son statut de roturière avaient été découverts et condamnés par les cinq — l’ambiance de l’académie était devenue horrible.

Il est certain que dans le jeu, il y avait aussi une situation où des étudiants qui avaient intimidé Olivia-san avaient été punis.

Mais je ne pensais pas que cela irait aussi loin.

Cependant, en y réfléchissant bien, c’était aussi une progression naturelle.

Les cinq cibles de capture étaient des personnes qui assumeraient ce pays à l’avenir.

Quiconque susciterait la colère de ces cinq personnes — non seulement elles seraient expulsées, mais leur vie serait également terminée.

— Dans le jeu, la punition des élèves qui avaient brutalisé le personnage principal n’avait été mentionnée que brièvement en passant, mais c’était cette situation dans la réalité.

Et puis le problème était Olivia qui avait capturé le cœur de ces cinq personnes.

« J’ai rarement vu Olivia récemment, mais je me demande si elle va bien. Je crains que ces étudiants lui en veuillent à cause de cette situation. Peut-être que la personne elle-même est également troublée par cette situation ? Ces cinq-là aussi, j’aimerais qu’ils soient plus prévenants envers leur entourage. Ces derniers temps, l’atmosphère devient morose. C’est inconfortable ici. »

Quand j’avais vu Olivia auparavant, j’avais eu l’impression qu’elle était une fille honnête et gentille.

Marie avait fait la moue un peu en me voyant m’inquiéter pour Olivia.

« Tu sais, j’ai entendu dire qu’Olivia s’échappait parfois de l’académie. De plus, ce n’est pas seulement la faute d’Olivia et de ces cinq-là si l’atmosphère à l’académie est mauvaise. »

« Hein ? »

« C’est Anjelica. Les filles qui ont été acculées par Son Altesse et d’autres ont demandé de l’aide à Anjelica. À cause de cela, les relations entre Son Altesse et Anjelica ont également mal tourné. La tension entre les étudiants augmente. Mais cela n’a aucun rapport avec nous, les étudiants de bas niveau. »

Anjelica couvrait-elle les étudiants coincés ?

Il semblerait qu’elle ait été confrontée à ces cinq personnes pour cette raison.

Eh bien, elle était l’ennemie d’Olivia dans le jeu, donc bien sûr ils seraient en confrontation, mais — c’était compliqué quand on le voyait dans la réalité.

Ici, on aurait dit qu’elle protégeait les étudiants coincés.

De plus, Anjelica avait sa place de jeune fille d’une maison ducale — elle avait le rôle de leader des étudiants.

Peut-être ne pouvait-on pas s’empêcher que les gens autour d’elle comptent sur elle ?

Même si ce n’était pas quelque chose qui touchait directement les mobs comme nous.

Nous ne pouvions pas nous rapprocher d’Anjelica, nous ne pouvions pas non plus nous rapprocher d’Olivia qui était protégée par ces cinq-là.

Son Altesse et les quatre autres étaient sur leurs gardes. Ils ne laissaient personne, homme ou femme, s’approcher d’Olivia.

Si l’histoire progressait bien, nous n’avions pas non plus de raison de nous rapprocher, donc nous ne le ferions pas.

Par conséquent, nous n’écoutions au mieux que les rumeurs venant de loin.

Malgré tout, le jeu et la réalité étaient vraiment différents l’un de l’autre, hein.

« Eh bien, nous allons juste nous inquiéter de traiter avec la principauté d’une manière ou d’une autre. »

Au moins, l’histoire progressait bien, alors j’avais changé d’avis en pensant qu’il serait bon que nous apportions un peu de soutien si nécessaire plus tard.

Marie avait mis ses mains sur sa taille et avait soupiré.

« Je pensais que je pourrais regarder l’histoire se dérouler de près, mais c’est la réalité de la situation. Nous ne pouvons qu’écouter les rumeurs, même si nous sommes dans la même académie. »

« C’est parfait pour les mobs comme nous. Il est trop présomptueux de penser que nous pourrons nous occuper des principaux rôles. »

« Mais ne donnes-tu pas l’impression de ne pas vouloir dire ce que tu ressens vraiment ? De plus, nous nous sommes impliqués avant cela. »

« C’était uniquement en raison d’une urgence. »

Apparemment, Luxon n’avait pas aimé ma formulation.

« C’est ce qu’ils appellent être indécis. »

+++

Partie 3

Dans un couloir de l’académie.

Peu de gens passaient par ici le soir.

Julian et Olivia y marchaient ensemble, heureux.

Les deux individus venaient de rentrer de l’extérieur de l’académie. Ils parlaient avec enthousiasme de cette journée.

« Julian, tu aimes beaucoup les brochettes de viande. »

Julian répondit à l’Olivia souriante par un sourire éclatant.

« J’aime ça ! C’est leur simplicité qui me plaît, mais plus encore, c’est la meilleure façon de ne pas se soucier des manières. Malgré cela, Olivia, tu as aussi l’air d’avoir apprécié. »

« Je préfère un cadre un peu informel lors du repas plutôt qu’un cadre rigide et formel. »

« Moi aussi. Le palais est trop pointilleux sur beaucoup de choses. Il y a trop de choses inutiles parce qu’ils mettent trop d’empathie dans la cérémonie et l’étiquette. »

Julian avait l’impression que tout de lui était accepté quand il était avec Olivia.

Elle ne le harcelait pas avec des choses comme le fait que ce n’était pas approprié pour un prince.

De plus, c’était amusant d’être avec elle.

« Olivia, si tu veux bien — . »

Rester avec moi pour toujours, Julian était sur le point de continuer, mais dans le couloir devant, Anjelica était venue vers lui à un rythme rapide et lui avait parlé.

Son expression était grave. Julian en avait assez de voir cette expression.

Cela avait gâché son humeur agréable.

« Votre Altesse ! À quoi pensez-vous en expulsant la fille du comte Neville comme ça ! »

En voyant l’expression d’Anjelica qui devenait encore plus sévère jour après jour, Julian avait réalisé que ses sentiments envers elle s’étaient complètement refroidis.

Récemment, il avait pensé à Anjelica de manière désagréable, encore plus qu’avant.

Il s’était inconsciemment mis devant Olivia pour la protéger et avait baissé les yeux.

« Cette fille parlait mal d’Olivia dans son dos. Elle a même rassemblé quelques étudiants et a prévu de lui tendre une embuscade la nuit, n’est-ce pas ? »

Anjelica protégeait cette étudiante.

« Ne pouvez-vous pas le considérer comme une blague ? Certes, j’admets qu’elle est allée trop loin. Mais, il suffit de la réprimander, comment en arrive-t-on à parler d’expulsion ? D’ailleurs quand je lui ai demandé, il n’y a rien sur cette planification d’embuscade ! Elle est venue pleurer son innocence ! »

L’argument d’Anjelica était irritant.

Julian avait décidé qu’elle acceptait simplement l’excuse d’une fille noble sans la remettre en question et il avait laissé sortir sa colère.

« Une réprimande, dites-vous ? Anjelica, comme je le pensais, vous regardez de haut les roturiers, non ? D’ailleurs, me dites-vous sérieusement d’accepter la situation juste en écoutant les arguments d’une partie ? »

« Qu’est-ce que vous êtes ? »

Julian en avait été convaincu lorsqu’il avait vu Anjelica s’agiter.

Quand il s’était retourné pour regarder Olivia derrière lui, elle avait peur d’Anjelica.

Elle jetait tristement les yeux vers le bas, les épaules courbées.

Cet acte avait stimulé son désir de la protéger. Cela avait remué le cœur de Julian.

« Julian, tout va bien. Même si des gens comme moi sont tués, la réaction du noble sera tout au plus comme ça. Mais, même ainsi — si je peux juste rester aux côtés de Julian. »

Anjelica avait été enragée par le regard pitoyable dont elle faisait preuve.

« Vous ! Quel genre de mensonge avez-vous raconté à Son Altesse ! Vous avez trompé le cœur de Son Altesse — . »

La main de Julian avait arrêté Anjelica qui essayait d’interroger Olivia.

« Stop ! »

« Votre Altesse ? Pourquoi ? Pourquoi ne m’écoutez-vous pas ? Le comte Neville est cette fois-ci enragé par l’affaire. Il a même proclamé à son père qu’il quittait la faction de Son Altesse. Le comte Neville est un membre important de la faction de Votre Altesse — . »

« C’est déjà assez. »

« — Eh ? »

Julian en avait eu assez.

Son humeur agréable jusqu’à présent avait été gâchée. Il avait pris la main d’Olivia et s’était mis à marcher en ignorant Anjelica.

« Votre Altesse ! »

Anjelica l’avait appelé, mais Julian ne s’était même pas tourné vers elle et n’avait pas parlé.

« Je me moque des querelles entre nobles ! N’entraînez pas Olivia dans une telle situation. »

Anjelica s’était mordu la lèvre inférieure et avait regardé en bas.

« — Pourquoi Votre Altesse ne comprend-elle pas que cette faction sera indispensable pour le pouvoir de Votre Altesse. »

+++

« Hahaha ! C’est vraiment rafraîchissant de faire paraître aussi frustrée cette fille qui a le sang de Hohlfahrt qui coule en elle ! »

Dans un petit manoir construit près du dortoir des étudiants.

C’était la maison d’hébergement exclusive d’Olivia.

C’est quelque chose que Julian et les autres nobles lui avaient préparé. Bien que petit, la construction était solide et le mobilier était également extravagant.

Olivia prenait un bain dans ce manoir.

Elle se lavait soigneusement le corps.

« C’est bien d’avoir de la chair et du sang comme ça. Elle rend plus réel le sentiment d’interaction avec le monde. »

Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu de corps de chair.

La rancune féminine qui s’appelait autrefois la Sainte avait volé le corps d’Olivia.

Mais, l’état du corps se détériorait parfois.

Son bras était engourdi et ne voulait pas bouger.

« Il faudra encore du temps avant que je m’adapte complètement à ce corps. »

Sa main droite bougeait pour saisir son cou.

C’était la résistance d’Olivia dont le corps avait été détourné.

« Olivia — résistes-tu toujours ? Tu es une enfant forte. Mais, j’ai attendu ce moment pendant tout ce temps. Je t’utiliserais jusqu’à ce que j’aie accompli ma vengeance. »

Le bras droit s’arrêta progressivement de bouger. Olivia se leva.

« — Maintenant, les progrès dans la dissolution de la faction de Julian vont bon train. Les discussions avec les traîtres de ce pays avancent également bien. Je vais les laisser jouer encore un peu. »

Olivia leva les yeux au plafond et sourit mystérieusement.

« Maintenant, je suppose que je vais jouer un rôle. »

+++

Au palais de la principauté de Fanoss.

La nuit, nous nous faufilions dans le palais où il manquait un roi, en nous déplaçant furtivement dans la salle du trésor.

« Laquelle est la flûte enchantée ? »

La flûte enchantée — c’est l’objet clé qui invoquait le dernier boss lors du premier et du troisième jeu.

Ce n’était pas un objet que le personnage principal possédait, sa fonction était donc inconnue, mais il matérialisait des monstres lorsque les princesses de la principauté en jouaient. Elles pourraient aussi contrôler ces monstres.

C’était l’atout extrêmement gênant de la principauté.

Marie se faufilait avec moi, mais ses yeux pétillaient en voyant les trésors à l’intérieur de l’entrepôt.

« Regarde ça, Léon ! Cet accessoire est étonnant. Je me demande à quel prix il sera vendu. »

En voyant les nombreux accessoires qui convenaient à la princesse, elle pensait à leur prix de vente plutôt qu’à l’apparence qu’elle aurait en les portant.

Même si, il y a peu de temps, elle était une femme qui aspirait à être princesse et visait à épouser des hommes riches et puissants.

« Ne les vole pas, d’accord ? »

« Je ne le ferai pas ! Plus important encore, je suis étonnée que nous puissions nous faufiler aussi facilement. »

La raison en était Luxon.

Luxon, qui surveillait les environs, avait répondu à la question de Marie.

« Après avoir entendu parler des “suites de ce jeu”, le maître m’a finalement ordonné d’enquêter sur les pays voisins à cette heure tardive. La zone qui devait être étudiée est vaste et cela a pris beaucoup de temps, mais il est facile d’obtenir des informations simples comme la façon de se faufiler dans un palais. »

« Tu peux vraiment tout faire. »

« Oui. Après tout, je suis exceptionnel. »

« — Tu es vraiment trop confiant. »

« Je ne fais qu’énoncer les faits. Les objets qui semblent être les flûtes magiques sont toujours stockés séparément. Celle qui est ici n’est que l’une des deux. »

Il y avait deux flûtes magiques qui pouvaient invoquer le dernier boss.

Je croyais qu’il n’y avait qu’une seule flûte magique. Je ne savais pas qu’Hertrude avait une sœur.

J’avais été choqué d’apprendre par Marie que le jeu avait des suites.

Il n’y avait aucun moyen d’ignorer cela, alors j’avais demandé à Luxon d’enquêter.

Marie avait trouvé une flûte qui avait été placée sur le support le plus extravagant.

« Je l’ai trouvée ! Ce doit être ça ! Je crois que la flûte a cette forme ! »

« Ah, celle-là est un faux. »

« Hein ? »

« La vraie chose est cachée. Le mécanisme est le suivant… »

Marie et moi avions déplacé le mécanisme à l’intérieur de l’entrepôt du trésor et avions trouvé la flûte magique.

« Je l’ai trouvée. »

« Dire qu’ils ont préparé un faux. Ils sont très prudents. »

Nous avions trouvé une flûte noire et épineuse et nous nous étions approchés d’elle.

Cependant, Luxon s’était mis en travers de la route.

« S’il vous plaît, ne tendez pas la main si négligemment. Il existe un autre mécanisme. Si ce mécanisme est déclenché, un piège qui empêche de prendre la flûte se déclenchera. »

« Quelle sécurité stricte ! »

Nous avons désactivé le mécanisme et récupéré la flûte magique. Malgré tout, cette flûte avait vraiment l’air de mauvais augure.

Marie avait incliné la tête en regardant la flûte enchantée.

« Qu’allons-nous faire de cela ? »

Il serait plus sûr de la détruire, mais — nous ne savions pas ce qui se passerait après l’avoir détruit.

Si nous la détruisions par négligence, le monstre géant scellé pourrait être libéré ! Qu’aurions-nous fait s’il avait connu une telle évolution ? C’était effrayant, alors nous avons décidé de ramener la flûte magique.

« Rentrons à la maison et demandons à Luxon de faire des recherches. »

« Hm ~. Ah, c’est vrai. Tu as également fait des recherches sur le collier de la Sainte avant ça ? Que s’est-il passé ? »

Le collier de la Sainte que j’avais obtenu était apparemment possédé par une sorte d’existence suspecte.

Luxon l’avait attrapé et il était en train de le rechercher en ce moment même.

« C’est en fait une existence intéressante, alors je continue à faire des recherches sur le sujet. Alors, au cas où, s’il te plaît, range cette flûte magique dans ce cas. Il ne pourra pas être retiré aussi facilement s’il est mis ici. »

Nous avions mis la flûte magique dans un attaché-case et nous avions commencé à bouger.

Des soldats et des chevaliers patrouillaient à l’intérieur du palais.

Mais, la route qu’ils patrouillaient — la zone où la sécurité était légère.

Luxon les surveillait tous en temps réel, nous étions donc arrivés à la destination suivante sans rencontrer d’ennemi.

Cet endroit — c’était la chambre de la deuxième princesse, Hertrauda.

Il y avait des chevaliers qui montaient la garde devant sa chambre.

J’avais pointé une arme de poing avec un silencieux sur ces chevaliers.

« Dormez un peu. Cela va bientôt se terminer. »

*Pshew*, un tel son avait été émis plusieurs fois.

Les chevaliers qui avaient été abattus avaient déplacé leurs mains vers leur arme par surprise en raison de la douleur soudaine — mais leurs yeux avaient roulé en arrière et ils s’étaient effondrés.

+++

Partie 4

Luxon m’avait fait me dépêcher.

« Il ne reste que trente minutes avant le prochain tour de garde des chevaliers. Dépêchez-vous, s’il vous plaît. »

J’avais compris cela, mais — .

« C’est un peu gênant d’entrer dans la chambre d’une fille. Marie, rentre là-bas. »

« Haa !? Pourquoi dois-je faire quelque chose de si dangereux ? Rentre aussi ! »

— J’étais entré dans la chambre de Son Altesse Hertrauda avec Marie qui me tirait la main.

Il y avait plusieurs femmes à l’intérieur, mais je les avais immédiatement fait s’endormir avec le pistolet tranquillisant.

Luxon avait immédiatement scanné l’intérieur de la pièce.

« Trouvé. »

Il avait déplacé le mécanisme à l’intérieur de la pièce. Puis le tableau qui était accroché au mur avait glissé sur le côté et un coffre-fort était apparu.

Marie s’était approchée du coffre-fort avant de regarder Luxon.

« Quel est le mot de passe ? »

« Le cadran là-bas est un faux. La façon de l’ouvrir est — . »

Nous avions suivi les instructions de Luxon et avions ouvert le coffre-fort. Puis Marie avait sorti la flûte magique de l’intérieur.

« La deuxième flûte est ~ ! »

Marie avait dit cela d’une petite voix et avait mis la flûte enchantée dans un deuxième étui.

Avec cela, la principauté avait perdu son atout. Nous avions certainement fait un grand pas pour éviter la guerre.

Nous avions regardé le visage de l’autre avant de nous déplacer pour nous échapper immédiatement — .

« Qui ? Père ? Mère ? »

— Son Altesse Hertrauda s’était réveillée.

J’avais immédiatement pointé le pistolet tranquillisant vers Son Altesse, mais Marie m’avait arrêté.

« Idiot ! C’est encore une enfant ! »

« C’est toi l’idiote ! »

Heureusement, nous étions habillés tout en noir.

Nous nous cachions aussi le visage.

Mais c’était mal que notre figure soit vue.

Notre voix avait également été entendue.

Son Altesse Hertrauda se réveillait peu à peu avant que je puisse la faire s’endormir à nouveau.

Ses yeux s’étaient ouverts en voyant le mur ouvert et les servantes étendues sur le sol.

« Qu-qui envoie deux — . »

Elle était sur le point de crier, alors Marie lui avait immédiatement couvert la bouche.

« Hé, ta voix est trop forte ! Des gens vont venir ! »

Elle parlait fort pour ça, tu sais ?

Alors que je réfléchissais à ce qu’il fallait faire maintenant, Luxon m’avait parlé d’une petite voix.

« J’ai fait en sorte qu’aucun son ne sorte de cette pièce. Maître, si tu veux régler cela pacifiquement — . »

« — Haa ? Est-ce qu’il est possible de faire cela ? »

« Oui. »

J’avais écouté les conseils de Luxon et je m’étais demandé s’il était vraiment possible de faire ce qu’il disait, mais je n’avais pas eu le temps d’hésiter, alors j’avais suivi ses conseils.

La princesse avait des cheveux noirs longs et raides, et des yeux rouges affichant une forte volonté.

Elle était presque aussi grande que Marie, mais la différence entre elles n’était pas seulement la couleur de leurs cheveux et de leurs yeux.

Même si elle devrait être plus jeune que Marie, ses seins étaient plus splendides que ceux de Marie.

La croissance était vraiment cruelle.

J’avais gardé le pistolet tranquillisant pointé sur elle comme une menace alors que je m’approchais de Son Altesse Hertrauda.

Son Altesse avait les larmes aux yeux, mais elle me regardait fixement.

« Oh, enlève ta main. »

« Est-ce que ça va ? »

« Il y a quelque chose que je dois lui dire. »

Quand Marie avait enlevé sa main, Son Altesse Hertrauda avait crié.

« Voleur ! Il n’y a personne dehors ? »

Personne n’était venu, même si elle avait crié.

Son Altesse s’était un peu calmée après s’être rendu compte de cela.

« — On dirait que les soldats à l’extérieur sont vaincus. »

« Ils étaient vraiment faibles. Les soldats de la principauté sont vraiment de mauvaise qualité. »

Son Altesse m’avait jeté un regard féroce. Je lui avais donné un indice qui était proche de la vérité.

« On prend la flûte enchantée. Avec cela, la principauté a perdu son atout contre le royaume. »

« — On dirait bien. »

Elle avait détourné son regard de moi.

Elle devait se sentir soulagée qu’il y ait encore une flûte magique.

« Nous avons également emporté celle qui se trouvait dans l’entrepôt du trésor. Pas la fausse décorée de façon exagérée. Nous avons trouvé la vraie qui était cachée. »

Ses épaules avaient bougé légèrement.

Il semblerait que j’avais réussi à la secouer.

Marie avait suivi attentivement notre échange.

« Êtes-vous mortifiée ? »

« Pas vraiment. Tuez-moi si vous voulez me tuer. Mais, vous recevrez sûrement la rétribution pour cela. »

« — Quel enfant pitoyable ! Vous ne remarquez même pas que vous n’êtes qu’une marionnette ignorante dont les ficelles sont manipulées par d’autres. »

« Qu’avez-vous dit ? »

« Si vous voulez connaître la vérité, demandez au vieil homme responsable de la bibliothèque. Dites-lui que vous voulez apprendre la véritable histoire. Demandez à ce vieil homme et à personne d’autre. Vous avez beaucoup d’ennemis à l’intérieur de ce palais. »

J’avais conduit Marie hors de la pièce tout en gardant mon arme pointée sur elle.

Et puis je m’étais lancé dans une course à toute vitesse après que la porte ait été fermée.

Marie avait également suivi de près derrière moi.

« Attends, de quoi parlais-tu là ? Je n’en ai jamais entendu parler ! »

« Je ne sais rien non plus ! J’ai dit cela uniquement parce que Luxon me l’a demandé ! »

« Si Hertrauda agit ainsi, alors le maître fera un pas de plus vers la vie lente et paisible que le maître a mentionnée. »

« Vraiment ? Je ne veux plus faire ce genre de jeu du voleur fantôme, tu sais !? »

Nous avions désespérément couru et étions montés sur la moto aérienne qui était cachée dans la cour du palais avant de nous échapper.

 

+++

Le lendemain.

Les fonctionnaires du gouvernement se précipitèrent dans la chambre de Hertrauda.

Les fonctionnaires spécialisés dans les enquêtes utilisèrent la magie et les outils pour rechercher toute trace des intrus.

Mais ils n’avaient rien trouvé et étaient au bout du rouleau.

« Qui donc s’est infiltré ici ? »

« Est-ce le royaume ? »

« Personne n’a remarqué l’infiltration, ni les chevaliers, ni les servantes — . »

Rauda regardait ce qui se passait. À ses côtés se trouvait le comte Garrett.

Il faisait tournoyer doucement la moustache dont il était fier, mais l’attitude qu’il avait montrée à Hertrauda était dure.

« Votre Altesse, c’est une grande bévue. De penser que vous ne pouviez rien faire d’autre que de regarder la flûte magique se faire voler. »

« — Je n’ai aucune excuse. »

« Naturellement. Les flûtes magiques sont les trésors de ce pays. Vos Altesses ne sont qualifiées pour être le successeur que parce que vous avez toutes deux l’aptitude pour les flûtes magiques. Et pourtant, ces flûtes magiques sont volées. Savez-vous ce qui va se passer maintenant ? »

Cet homme, même s’il était un serviteur, agissait de façon très hautaine.

Il n’avait aucun respect envers la famille royale.

Hertrude n’avait pas pu supporter de voir l’attitude de Garrett et s’était approchée.

« Dites-vous qu’il y a quelque chose que Rauda aurait pu faire contre quelqu’un face à qui les chevaliers étaient impuissants ? Garrett, laissez Hertrauda se reposer. »

Garrett semblait insatisfait.

« Je ne peux pas faire cela. Nous devons immédiatement recueillir des informations sur ces voleurs. Son Altesse Hertrauda est le seul témoin de ce vol. Elle pourra se reposer après la fin de l’enquête. »

« Garrett ! »

Hertrude était enragée. C’est là qu’un homme énorme était arrivé.

Lorsque cet homme d’âge mûr et portant une armure était arrivé, Garrett avait fait preuve d’une attitude timide.

« N’est-ce pas le chevalier noir ? »

« Son Altesse Hertrauda est fatiguée. Elle a besoin de repos, cela pose-t-il un problème ? »

« Hein ? — N-Non ! Bien sûr qu’elle le peut. »

Pressé par le chevalier noir, Garrett se retira à contrecœur.

Rauda s’était rappelé les paroles des intrus après avoir vu cela.

Il y a des ennemis à l’intérieur de cet endroit, hein.

Rauda s’était rendu à la bibliothèque ce soir-là pour enquêter, au cas où.

Avec cette agitation, je peux peut-être même m’éclipser loin des chevaliers qui me gardent habituellement.

 

+++

Rauda avait profité de l’agitation pour se retrouver seule. Elle avait suivi les propos des intrus et avait parlé au vieil homme responsable de la bibliothèque. Elle lui avait dit qu’elle voulait connaître la vérité.

Le vieil homme avait l’air surpris. Au début, il avait refusé.

Mais quand Rauda le lui avait demandé la deuxième fois, il avait dit « Au départ, on m’avait ordonné de m’en débarrasser » et il lui avait apporté plusieurs livres.

C’était de très vieux livres.

Rauda avait été surprise après les avoir lues.

« — Qu’est-ce que c’est ? »

Dans ces livres était écrite l’histoire entre le royaume et la principauté.

Cela lui avait indiqué quelque chose de différent de ce qu’elle savait.

Même si jusqu’à présent on lui avait enseigné que le royaume était la racine de tout mal, le livre d’histoire avait écrit que la cause était en fait la principauté.

Le vieil homme avait parlé à Rauda, choquée.

« Après la mort du défunt roi et de la défunte reine, j’ai reçu l’ordre de détruire ces livres. Mais ces livres ont une valeur historique, je ne peux donc pas me résoudre à exécuter cet ordre. »

Rauda tremblait.

« Vraiment ? Êtes-vous en train de dire que c’est un fait ? »

Le vieil homme fit un signe de tête.

« C’est aussi un fait que le royaume nous a attaqués il y a vingt ans. Mais, avant cela, la principauté sévissait aussi dans le royaume en faisant la même chose — . »

Raida était troublée parce que c’était différent de ce qu’on lui avait dit jusqu’à présent.

« Pourquoi ? Pourquoi ne nous a-t-on pas dit cela ! »

« — Votre Altesse, pardonnez-moi. »

Le vieil homme s’était agenouillé et avait versé des larmes.

« Juste après votre naissance à toutes les deux, le défunt roi et la reine qui faisaient partie de la faction de la paix ont été assassinés par les nobles de la faction proguerre. »

« Assassiné ? »

Après cela, le vieil homme avait parlé des secrets de la principauté.

La famille royale de l’époque pensait à négocier la paix avec le royaume.

La faction pour la guerre en était furieuse. Ils avaient assassiné le roi et la reine.

Les princesses laissées derrière elles avaient dès lors été utilisées par les partisans de la guerre comme leurs marionnettes. C’était la situation actuelle.

Rauda était tombée à genoux et avait ri tout en pleurant.

« C’est stupide ! Alors, nous sommes en fait — a-attendez. Ensuite, qu’en est-il de Bandel ? Qu’en est-il de Bandel, le gardien d’Onee-sama ? Ceux qui nous ont approchés sont la faction pro-guerre qui a trahi Otou-sama et Okaa-sama n’est-ce pas ? »

Le vieil homme lui avait dit avec un regard douloureux.

« Bandel-dono n’est pas impliqué dans l’assassinat. Mais, il est une autorité au sein de la faction pro-guerre depuis très longtemps. Je ne crois pas qu’il ne sache rien. »

Raida ne savait plus en quoi croire.

+++

Partie 5

Marie et moi, nous étions rentrés de la principauté de Fanoss. Nous étions arrivés à la salle de recherche qui se trouvait à l’intérieur du corps principal de Luxon.

L’analyse des flûtes magiques y était effectuée.

« C’est surprenant. C’est un outil qui a été créé après la destruction de l’ancienne civilisation. »

« Qu’est-ce que cela signifie ? N’est-ce pas un outil de ton époque ? » demandai-je.

« Oui, je crois qu’il y a eu plusieurs civilisations entre notre civilisation et la civilisation actuelle où vit le maître. Cet article provient d’une de ces civilisations intermédiaires. »

Marie regardait la flûte magique tout en écoutant notre conversation.

« Je comprends maintenant, mais qu’y a-t-il de si surprenant ? »

« Cette civilisation a pu créer un outil pour contrôler les monstres. Je crois que cet outil fait obéir les monstres en formant un contrat magique avec eux. Le catalyseur utilisé pour cela est l’âme de l’utilisateur. »

« Eh !? »

Marie avait été choquée. Elle s’était immédiatement éloignée de la flûte.

J’avais également pris du recul en toute discrétion.

On n’y pouvait rien, un outil qui manipulait l’âme était tout simplement effrayant.

« Détruisons tout de suite. »

« C’est utile, alors détruisons-le après l’avoir analysé. Mais rassurez-vous. L’âme de l’utilisateur ne sera pas enlevée simplement en commandant de petits monstres sans force. Au mieux, l’utilisateur ne se sentira que mentalement fatigué. Mais, le monstre créé artificiellement et scellé par cette flûte magique est une autre affaire. »

La flûte magique scellait en lui un monstre géant. En utilisant la flûte, l’utilisateur pouvait l’invoquer librement.

Le problème, c’est que même si ce boss géant était vaincu, il pouvait être convoqué à nouveau sur-le-champ.

« Il n’est pas exact d’appeler cela du scellement. Cette flûte magique préserve les données qui deviennent la base du monstre géant. L’utilisateur utilisera son âme pour rassembler l’élément magique dans les environs et matérialiser le monstre. »

Marie ne l’avait pas vraiment compris, alors elle avait voulu le détruire tout de suite.

« C’est gênant. Cette flûte ne peut donc pas être détruite ? »

« Non, si elle est détruite, elle se brisera sans aucun effet néfaste sur les environs. Mais la magie et la technologie scientifique utilisées pour créer cette flûte sont précieuses, c’est pourquoi je souhaite continuer à l’analyser, » répondit Luxon.

Cela ne me dérangeait pas tant que cela n’apportait pas de problèmes.

« Il suffit de le détruire correctement par la suite, » déclarai-je.

« Bien sûr. »

À l’intérieur de la salle de recherche se trouvaient également divers autres outils ou créatures entreposés. Il semble que Luxon les ait rassemblés ici.

Il y avait même des monstres parmi eux.

Mais même parmi eux, il y avait une chose qui était stockée avec un confinement particulièrement rigoureux — c’était une ombre noire qui était scellée à l’intérieur d’un verre sphérique.

L’ombre avait une silhouette féminine, mais elle semblait se débattre violemment.

« Et, qu’est-ce que c’est que cette chose ? »

Marie était aussi devenue curieuse quand je l’avais pointée du doigt.

« Cette femme, j’ai l’impression de l’avoir déjà vue quelque part — je n’en suis pas sûre. »

« C’est l’existence qui possédait le collier. C’est un corps astral, » répondit Luxon.

N’est-ce pas quelque chose comme un fantôme ou un spectre ?

C’était la première fois que j’en voyais un vrai après m’être réincarné dans ce monde fantastique.

Mais, ce n’était pas effrayant de voir un prisonnier emprisonné comme ça.

« Cette chose possédait donc le collier de la sainte. Que dit-elle ? Il semble qu’il se débat violemment. »

« Sa voix est coupée de tout contact avec l’extérieur. J’ai fait en sorte qu’il ne puisse pas voir l’extérieur de l’intérieur. Il fait du grabuge en demandant à être libéré de là et ne répond pas du tout à ma question — alors je continue d’expérimenter, » répondit Luxon.

Marie s’était accrochée à ma main.

« Léon, je pense que je suis en fait plus effrayée par Luxon que par le fantôme. »

« Quelle coïncidence ! Je ressens la même chose. »

« Quels gens grossiers ! Je ne ferai pas de mal à l’humanité, » répondit Luxon.

Ce type, il a eu le culot de mentir.

« Ne mens pas. Tu as essayé de me tuer lors de notre première rencontre ! »

« — C’était une erreur de calcul regrettable, » répondit Luxon.

Vraiment, ce type.

Alors que je pensais à cela, Marie avait remarqué encore plus de problèmes avec Luxon.

« Attends une seconde. L’humanité dont il a parlé se réfère à la vieille humanité, n’est-ce pas ? Ce type, ne considère-t-il peut-être pas que quelqu’un d’autre que nous est humain ? »

Quand Marie et moi avions tourné notre regard vers Luxon — il avait détourné son œil rouge.

« Comme maintenant le maître et Marie sont ici, alors essayons de parler avec ce fantôme. Nous apprendrons peut-être quelque chose, » déclara Luxon.

N’évite pas le sujet ! Je voulais le dire, mais le fantôme avait pu nous voir et il avait crié.

« Tuez ! JE VOUS TUERAI TOUS ! »

Comme la voix était trop forte, Luxon avait baissé le volume du son.

« Ne sois pas si bruyant. J’ai amené Marie ici comme tu l’as demandé. S’il te plaît, montres-moi une réaction différente, » déclara Luxon.

Quand Luxon avait dit cela, deux yeux rouges étaient apparus sur l’ombre noire.

Il avait vu Marie et avait essayé de lui sauter dessus — mais le verre l’avait bloqué et il n’avait pas pu s’approcher plus loin.

« Je t’ai trouvé. Je t’ai trouvé, Marieee ! Toi qui descends de ma lignée. REMETS-MOI TON CORPS ! »

Ce qu’il disait était horrible.

En outre, son apparence était également très effrayante.

Il ressemblait à un véritable esprit maléfique.

Mais Marie en riait avec mépris parce qu’elle était emprisonnée.

« Cette chose ressemble vraiment à un animal féroce dans un zoo. D’abord, n’est-il pas déraisonnable de demander à quelqu’un d’autre de remettre son corps comme ça ? Luxon, extermine cette chose. »

« Je suppose que c’est bon. J’ai également fini de l’analyser. J’ai jugé qu’il n’y aurait pas de problème avec cela. »

Le mauvais esprit hurla en réponse à la conversation se déroulant devant lui.

« Et tu te considères comme ma descendante en agissant ainsi !? Ne détestes-tu pas CE HOHLFAHRTTTTTT ! Je vais jeter les descendants de ces salauds de merde en enfer, je suis de Liia — Li… ia… ? »

Le mauvais esprit avait tourné son regard vers moi.

Son regard rouge vif s’était retourné quand il m’avait vu.

« O, oi, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi me regardes-tu ? Eh, est-ce que je pourrais être maudit ? »

Quand j’étais sur le point de reculer dans la peur, l’esprit maléfique s’était renforcé et il avait lutté encore plus violemment.

« Liia — LIIAAAAAAA !! »

« Gyaaaa !! »

L’intensité de l’esprit maléfique qui essayait de s’approcher de moi — c’était vraiment effrayant, ça m’avait donné envie de pleurer.

Le verre sphérique avait commencé à se fissurer, alors des barrières étaient tombées pour isoler le mauvais esprit.

« Ah ~, c’était effrayant. »

Marie riait en me voyant comme ça.

« Qu’est-ce que c’est que ça, alors même que tu es un homme ? C’est pathétique. »

« Non, c’était effrayant, n’est-ce pas ? Un fantôme est tout simplement effrayant, même pour un homme ! »

« Haha ! Il y a des choses encore plus effrayantes que les fantômes dans ce monde. La réalité est bien plus effrayante. »

Il semblerait qu’il y avait des choses encore plus effrayantes qu’un fantôme pour Marie qui avait vécu une vie difficile dans sa vie précédente.

J’avais critiqué la gaffe de Luxon pour cacher ma peur des fantômes.

« Oh, gère ça correctement. Que ferais-tu s’il s’échappe ? »

« Quel pouvoir étonnant ! Malgré tout, on aurait dit qu’il réagissait au maître. Pourquoi réagit-elle plus intensément avec le maître alors que c’est Marie qu’elle n’a cessé de demander est ici ? De plus, il criait Liia après avoir vu le maître. »

« Comment puis-je le savoir ? Ah ~, c’était effrayant. Je vais rentrer chez moi pour aujourd’hui et dormir. »

Finissons rapidement mes affaires dans la salle de bains et allons nous coucher bien au chaud.

Marie s’était moquée de moi.

« Serait-ce parce que tu as peur ? Par exemple, tu ne pourras pas aller aux toilettes à minuit ? Léon, tu es mignon ~. Veux-tu dormir avec moi ? »

Cette fille, comment ose-t-elle se moquer de moi !

« Je t’ai dit que je n’ai pas peur ! »

« Tu as l’air puéril pour t’énerver comme ça. »

— Cette fille, elle agissait de façon hautaine juste parce qu’elle n’avait pas peur.

Malgré cela, l’objet clé de la Sainte avait été maudit. N’était-ce pas quelque chose de dangereux ?

Dois-je demander à Luxon d’enquêter ?

« Luxon, j’ai une petite demande. »

« Qu’est-ce que cela pourrait être ? » demanda-t-il.

« Je veux que tu enquêtes sur les objets de la sainte. »

« C’est possible, mais je vais devoir le reporter en raison de mes ressources actuelles et de mes priorités. Je suis actuellement en train d’enquêter sur cette planète. Mon corps principal va également se déplacer vers le côté opposé pendant un certain temps, je vais donc devoir demander un peu plus de temps pour l’enquête. »

Je l’avais fait enquêter sur trop de choses. La quantité de travail que Luxon pouvait faire atteignait la limite.

« Je suis également préoccupé par d’autres pays. — Mais cette question est également importante. Enquête pour moi, » déclarai-je.

« — Compris. Je me dépêche de faire aussi vite que possible. »

Sa voix semblait protester un peu, mais était-ce juste mon imagination ?

 

+++

À l’intérieur du verre sphérique.

La rancune de la Sainte de la première génération qui était emprisonnée à l’intérieur semblait s’être installée.

« Il n’y a aucun doute à ce sujet. C’est Liia. Comment — pourquoi ? »

La rancune pleurait. Il se souvenait de la façon dont sa descendante se tenait à ses côtés.

« Je vois. Il est avec cette fille — Marie. Je vois — . »

Son souhait, qui ne s’était pas réalisé de son vivant, avait passé les époques et était devenu réalité à cette époque.

« Liia, je… Je voulais vivre et être avec toi. »

La rancune ne cessait de pleurer et restait docilement à l’intérieur du verre.

 

+++

La nuit.

Olivia était sortie de l’académie le soir en emmenant Julian et Jilk.

« Tous les deux, merci de m’avoir accompagné dans mes achats. »

Oliva leur avait souri. Les deux hommes avaient été gênés.

« Ne t’en fais pas. Ce n’est rien. »

« Oui, c’est exact. Son Altesse et moi prendrons toujours du temps pour toi, Olivia-san, quoi qu’il arrive. »

Ils étaient tous les deux frères de lait — ils avaient été élevés ensemble depuis qu’ils étaient petits et s’entendaient très bien.

Mais ils parlaient comme des rivaux devant Olivia.

« Je vous remercie. Mais, n’avais-tu pas un plan Jilk ? »

Olivia jouait avec ces deux-là.

Elle avait visé le moment où Jilk avait prévu de l’inviter à faire du shopping.

Mais Jilk n’avait montré aucun signe de l’avoir remarqué.

« Cela ne me dérange pas. De toute façon, ce n’était pas une affaire importante. »

Jilk sourit. Julian avait légèrement boudé en voyant cela et l’avait un peu critiqué.

« Ce n’est pas une affaire importante, hein. Il est certain que parler avec ta fiancée doit être quelque chose de banal pour toi. »

« Votre Altesse. Tu n’as pas besoin de dire quelque chose comme ça devant Olivia-san. »

« Combien de fois cela s’est-il produit ? Tu devrais prendre le temps quand tu peux être avec elle. »

« Votre Altesse veut-elle dire que je dois refuser l’invitation d’Olivia-san ? Malheureusement, pour l’instant, je ne suis qu’un étudiant. Je ne veux pas être lié par une affaire de famille ici, alors je ferai comme je veux. »

Ce plan que Jilk avait abandonné était une rencontre avec sa fiancée Clarisse.

Clarisse était récemment préoccupée par la situation à l’académie. Elle avait demandé à Jilk de la rencontrer et de lui parler à plusieurs reprises en disant qu’elle avait quelque chose d’important à lui dire.

Olivia — avait invité Jilk chaque fois que cette rencontre allait avoir lieu et était sortie de l’académie.

Et puis Jilk se déplaçait exactement comme Olivia s’attendait à ce qu’il le fasse.

Sa conscience des circonstances est donc si réduite allant même jusqu’à ignorer plusieurs fois sa fiancée inquiète. Il fait ça même s’il n’y a aucune garantie que l’autre partie ressentira la même chose que ce que vous attendez d’elle.

Olivia savait que la femme appelée Clarisse possédait des sentiments très forts envers Jilk.

Elle aimait sincèrement Jilk.

Olivia avait prévu de les séparer, mais Jilk lui-même n’aimait pas Clarisse.

Seulement, ce point avait été extrêmement décevant.

Les trois individus marchaient intentionnellement dans une rue où il y avait peu de passants.

Ils marchaient dans ce genre d’endroit parce qu’Olivia les avait invités tous les deux en disant que c’était un raccourci.

Je suppose qu’il est temps que cela se produise.

Olivia avait montré un sourire tout en sentant les présences des environs — et elle avait trouvé des réactions comme elle s’y attendait.

Des hommes portant une robe à capuche étaient apparus, arme à la main.

Ils étaient apparus des deux côtés de l’allée pour les prendre en tenailles. Puis ils avaient sorti leurs armes.

Julian et Jilk avaient immédiatement pris position pour protéger Olivia.

« Qui êtes-vous ? »

Julian avait crié, mais les hommes n’avaient pas été perturbés.

Jilk avait sorti une arme de poing de son étui de poitrine et l’avait pointée sur les hommes.

Puis les regards qui sortaient du masque des hommes s’étaient tournés vers la femme.

+++

Partie 6

Olivia était convaincue.

Vous voyez, ils sont appâtés.

Un homme avait crié en colère contre Olivia en tant que représentante des hommes.

« Vous — sorcière ! »

Les hommes avaient attaqué les trois individus avec des armes à la main.

Jilk les avait également abattus avec son arme de poing, mais les ennemis étaient trop nombreux et les encerclaient. C’était une situation difficile.

Outre le fait que l’ennemi avait essayé de les tuer, c’était des soldats suicidaires — ils semblaient avoir l’intention de mettre leur propre vie en danger.

Même lorsqu’ils étaient attaqués, ils ne s’en souciaient pas et continuaient à attaquer.

Ils n’avaient pas craint de se faire tirer dessus et s’étaient dirigés vers les trois étudiants.

« Ces types, qui sont-ils ? »

Julian avait également été choqué par leur anomalie. Même Jilk perdait son calme.

« Votre Altesse, je vais ouvrir un chemin pour pouvoir fuir ! Alors, s’il te plaît, évade-toi avec Olivia-san ! »

« Je ne peux pas faire ça ! Tous les trois, nous allons survivre à cela ensemble ! »

Olivia avait fait les yeux doux face à cette belle démonstration d’amitié.

« Tous les deux, faites de votre mieux ! »

Dans son esprit, elle avait l’impression qu’elle allait vomir.

Ainsi, Marmoreal sera toujours le larbin de Hohlfahrt, quel que soit le nombre de générations passées. Ils me donnent vraiment la chair de poule.

Puis une voix rieuse était venue du toit.

« Arrêtez-vous là, mécréants ! »

Un homme en costume blanc et manteau noir avait sauté d’en haut.

Il portait un masque. Son identité était inconnue.

Même Olivia avait été surprise par son intervention.

« — Qu-Qui ! »

L’homme masqué avait salué Olivia le dos tourné vers elle.

« J’offre mon aide au nom de la justice. Vous pouvez m’appeler — le chevalier masqué. »

Jilk se méfia de l’homme qui apparaît de nulle part. Il lui avait néanmoins exprimé ses remerciements pour son aide.

« Je vous remercie. Votre Altesse, des personnes devraient bientôt arriver avec tout ce vacarme. Tenons le coup jusqu’à ce moment-là. »

Mais Julian, seul, affichait un regard contradictoire.

« Oui, oui, tu as raison. »

Ils avaient combattu les attaquants pendant un petit moment, et puis tout comme Jilk l’avait dit…

Les soldats qui avaient entendu l’agitation avaient immédiatement couru dans cette direction.

« — Nous battons en retraite. »

Les attaquants s’étaient retirés aux paroles de leur chef.

Puis les soldats avaient poursuivi les attaquants — plusieurs soldats avaient attrapé et immobilisé le chevalier masqué.

« L-Lâchez-moi ! Pourquoi m’attrapez-vous ? »

Les soldats avaient répondu avec sérieux.

« Bien sûr, nous allons capturer un homme qui porte un étrange masque tout en rôdant la nuit ! Vous devez être le camarade de ces gars ! »

« Faux ! Je suis le chevalier masqué ! A- Arrêtez. Ne me tordez pas le bras ! »

Olivia perdit son calme dans son cœur en voyant cette scène.

Qui est ce type ? Est-ce qu’il se met en travers de mon plan ?

Puis Julian avait parlé aux soldats.

« — Cet homme nous a sauvés. Je suis désolé, mais laissez-le partir. Je vous garantis qu’il n’est pas un méchant. »

« Votre Altesse ? Compris. »

Les soldats étaient désorientés, mais ils avaient libéré le chevalier masqué.

Le chevalier masqué avait arrangé sa tenue à volants.

« Merci. Je prends congé avec ceci. »

Il marchait normalement en partant.

Jilk était confus quand il avait vu Julian regarder le dos du chevalier masqué avec un regard compliqué.

« Est-ce une connaissance de Votre Altesse ? »

Mais Julian avait fermement nié cela.

« N-Non ! Quoi qu’il en soit, je suis heureux que vous soyez indemnes. Plus important encore, qui sont ces gens qui nous ont attaqués ? »

Ces gens les avaient attaqués avec une forte détermination.

De plus, ils n’étaient pas seulement des cambrioleurs de nuit.

C’était un groupe formé. Julian et Jilk avaient également remarqué que les adversaires s’étaient entraînés aux arts martiaux.

Olivia avait demandé aux deux hommes s’ils étaient blessés sur un ton inquiet.

« Tous les deux, oubliez ça. Mais surtout, êtes-vous blessés ? Quand je pense que vous pourriez être blessés en me protégeant, mon cœur ne le supporte pas — . »

Olivia s’était comportée comme une fille faible et avait lancé un appel avec sa question préoccupante.

« Pas de problème. Et toi, Jilk ? »

« Je suis plus inquiet pour Votre Altesse que pour moi-même. »

« — C’est un grand discours venant de toi. »

Les deux hommes s’affrontaient pour faire preuve de sang-froid devant Olivia.

Olivia les regardait tout en réfléchissant au chevalier masqué.

Chevalier masqué, dit-il ? Quelle absurdité, il a vraiment fait quelque chose d’inutile.

Olivia nourrissait une anxiété qu’elle ne pouvait pas exprimer face à l’existence qui apparaissait soudainement pour les sauver.

Mais, il n’y a pas de changement de plan.

Olivia avait incité Julian et Jilk qui se disputaient encore à l’heure actuelle à agir.

« Tous les deux. En fait, je sais peut-être quelque chose sur ces hommes. »

Julian et Jilk avaient cessé de se disputer quand ils avaient entendu cela et avaient commencé à émettre de la colère.

Ils étaient en colère contre les ennemis qui avaient attaqué Olivia.

— Maintenant, montre-moi si tu vas encore les couvrir cette fois-ci aussi, Anjelica.

 

+++

Le lendemain matin.

Anjelica qui avait reçu un rapport avait rencontré Clarisse, une troisième année.

Cela se passait dans un salon à l’intérieur de l’académie.

Mais il y avait des chevaliers qui montaient la garde à l’entrée. La fenêtre était également bloquée par des barres de fer improvisées.

Clarisse y avait été emprisonnée.

« Franchement, pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? »

Anjelica se tenait devant Clarisse, les mains serrées.

Clarisse était assise sur la chaise en face d’elle. Il y avait des cernes sous ses yeux.

Elle avait l’air plus mince qu’avant. Ses cheveux n’avaient pas non plus été soignés.

Les yeux qui semblaient terriblement nuageux regardaient Anjelica d’entre les cheveux en désordre.

« C’est moi qui ai donné l’ordre. Mes partisans ne faisaient que suivre mon ordre. »

« Continues-tu à donner cette excuse même devant moi ? Clarisse, tes partisans ont avoué qu’ils avaient attaqué de leur propre initiative sans te le dire. Ils témoignent que tu n’es pas du tout impliqué. »

De grosses gouttes de larmes avaient coulé des yeux de Clarisse.

« Ils sont vraiment stupides. Ont-ils pensé que je serais heureuse en faisant quelque chose comme ça ? — Pourquoi, ils ne m’ont pas dit, »

Anjelica avait ressenti de la sympathie devant une Clarisse en pleurs.

Même Clarisse est acculée jusqu’à ce que cela soit comme ça.

En général, elle était du genre à ne jamais cesser de sourire en jouant divers plans en coulisses.

Mais, elle avait aussi une forte compassion.

Les garçons qui étaient ses partisans l’admiraient vraiment.

Les partisans de Clarisse — avaient attaqué Olivia et ses accompagnateurs.

Clarisse avait fait une demande sérieuse à Anjelica.

« C’est fini pour moi et aussi pour ces garçons. Anjelica, laisse-moi parler à Jilk pour la dernière fois. »

Anjelica secoua la tête sans force.

« Il semble qu’il ne veuille pas rencontrer le coupable. Si tu veux lui dire quelque chose, je le ferais à ta place. »

Clarisse avait commencé à rire en secouant les épaules.

« Est-ce bien le cas ? Alors, fais-le. Je ne pardonnerai jamais à Jilk. “Je t’attendrai au fond de l’enfer.” Peux-tu lui dire cela pour moi ? Que ce soit Jilk, ou Son Altesse — et puis, cette femme aussi, j’espère qu’ils tomberont tous en enfer ! Se faire piéger par ce genre de femme — pourquoi. Pourquoi, il ne m’écoute pas, »

Clarisse avait crié. Après cela, elle avait continué à rire en pleurant et on ne pouvait pas lui parler.

Anjelica avait retenu ses larmes en regardant Clarisse qui était dans cet état.

— Je ne peux pas remplacer Clarisse. — Pourquoi suis-je si impuissante comme ça. Je ne peux rien faire d’autre que de regarder ce qui se passe.

 

+++

L’atmosphère de l’académie était étrange depuis le matin.

L’atmosphère tendue de ces jours-là était toujours la même, mais maintenant, même les enseignants se déplaçaient avec beaucoup de vivacité.

Toutes les classes étaient également devenues autodidactes.

Puis l’académie avait été temporairement fermée l’après-midi.

J’avais rendu visite au maître pour lui demander ce qui se passait. Il avait fini par m’offrir du thé.

L’odeur du thé dérivant dans la pièce m’avait apporté le bonheur.

Mais, j’avais fini par entendre une histoire désagréable là-dedans.

« — La fille du Premier ministre pourrait être exécutée ? »

Le maître regardait par la fenêtre.

« Connaissez-vous le Premier ministre Bernard ? La maison du comte Attlee a servi de Premier ministre pendant des générations. Mais il semble que cette fois-ci, il perdra son emploi à cause de l’affaire. Non, ce sera toujours une punition légère s’il ne fait que perdre son emploi. »

La noblesse était un système héréditaire. Il y avait aussi la tendance à ce qu’un poste soit hérité pendant des générations.

Pour les nobles de la capitale qui n’avaient pas de territoire, leur poste était identique aux terres que le noble seigneur féodal protégeait de sa vie.

Perdre cela deviendrait une grande perte pour eux.

« — Qu’a fait la fille du Premier ministre ? »

Le maître avait jeté un regard troublé.

« Ses partisans ont attaqué Son Altesse Julian et d’autres. »

« Pas possible !? »

Le sens de cet acte — même moi qui n’étais pas en politique — j’avais immédiatement compris à quel point c’était mauvais.

Il était impensable que la fille du Premier ministre ne soit pas au courant.

« Selon le rapport des enquêteurs que le palais a envoyés, il s’agissait d’un acte insensé qui était motivé par la jalousie. Les personnes concernées l’ont également admis. »

— Ils ont fait une chose vraiment stupide.

Attaquant Son Altesse Julien, le prince héritier. Faire quelque chose comme ça signifiait que leur fin était aussi noble.

La possibilité que la Maison Attlee soit détruite pourrait être élevée.

Le chef de maison serait-il obligé d’assumer ses responsabilités ?

Il était même possible que la maison s’éteigne.

Mais — il y avait aussi ce développement dans ce jeu vidéo otome.

Les détails concernant les agresseurs n’avaient pas été longuement expliqués, mais je n’avais jamais pensé que la coupable serait la fille du Premier ministre.

« La jalousie des filles est effrayante. »

Le maître secoua la tête en entendant mon murmure qui se mêlait à un soupir.

« Clarisse n’est pas une femme au tempérament violent. Ce sont les élèves qui doivent la suivre en agissant de façon irréfléchie. »

« — Que pensent ses adeptes ? Ne pensaient-ils pas que ce qu’ils faisaient allait déranger leur maître ? »

Ils doivent essayer de protéger leur maître, mais à cause de cela, elle s’était retrouvée coincée à la place.

C’était quelque chose qui se produisait aussi dans le jeu, mais ce n’était pas drôle du tout quand cela se passait dans la vraie vie.

Quand je jouais au jeu, je pensais aussi que ces gars étaient idiots.

Mais, le maître — n’avait pas blâmé les étudiants qui avaient fait l’attaque.

« J’ai senti quelque chose d’inquiétant dans l’air. »

« Vraiment ? Cette affaire n’est-elle pas le fait de quelques idiots qui se déchaînent sans réfléchir ? »

« Monsieur Léon, pensez-vous qu’ils ne pouvaient même pas imaginer que cela se passerait ainsi ? »

« — Même moi, je peux l’imaginer, donc je pense qu’ils y avaient pensé. »

Je m’étais demandé ce que le maître essayait de dire. Puis le Maître m’avait dit.

« Je me demande s’il n’y a pas quelqu’un qui en est l’instigateur. Eh bien, c’est tout simplement l’absurdité d’un professeur d’étiquette qui est impuissant, même dans cette académie. »

Le maître avait cet air différent des autres professeurs.

Il était responsable de la classe d’étiquette, donc on le regardait souvent de haut, mais la rumeur disait que le rang du maître à la cour était élevé.

Il était un professeur mystérieux avec une aura particulière dans cette académie.

Il semblerait qu’il ait été tenu à l’écart de l’affaire cette fois-ci pour cette raison.

« C’est suspect. Maître, après avoir dit tout cela, avez-vous peut-être une demande à me faire ? Si c’est quelque chose que je peux faire, alors demandez-moi n’importe quoi. »

Le maître avait fait un rire troublé. Et puis son expression était devenue sérieuse.

« Alors, j’ai une demande pour vous, Monsieur Léon. Puis-je vous demander de surveiller les agresseurs ? »

« Les agresseurs ? »

On m’avait demandé de protéger les agresseurs. Quelle étrange demande !

Ce sentiment avait dû se manifester sur mon visage.

Le maître avait plié les bras.

« Les enquêteurs se sont retirés de cette affaire sans même faire une enquête approfondie. Seuls quelques enseignants sont autorisés à rencontrer les agresseurs. Je ne peux pas du tout les approcher. — Pour quelqu’un qui veut être un gentleman, c’est vraiment pathétique de l’admettre, mais je manque de force pour cela. Mais je ne peux pas négliger cette affaire quoi qu’il arrive. »

« Le maître est vraiment obsédé par cette affaire. Y a-t-il une raison quelconque ? »

« — Peut-être, vous pouvez dire que c’est pour mon expiation. »

Le maître n’avait pas dit plus que cela sur sa raison.

Mais, c’était une demande du maître.

« Compris. Je vous en prie, laissez-moi faire. Je n’en suis pas encore là en ce qui concerne le thé, mais je suis un peu confiant en ce qui concerne ce genre de mission. »

« Monsieur Léon, n’est-ce pas sous-estimer votre capacité à détruire une maison de comte ? »

Le maître a-t-il voulu parler de l’affaire de la destruction des maisons Offley et Lafuan ?

Mais je n’étais même pas si sérieux quand je m’occupais d’eux.

+++

Partie 7

« Et donc, nous allons sauver les agresseurs ? La politique du maître change toujours au pied levé. Tu es le type de personne que personne ne voudra avoir comme supérieur, » déclara Luxon sans ménagement.

« Luxon, tu es vraiment pitoyable d’avoir une telle personne comme supérieur. — Sois prêt, je vais après tout te faire travailler comme un esclave pour toujours. »

« Il sera intéressant de voir si le maître sera vraiment capable d’abuser de moi. Mais, je ne pense pas que ce maître pourra utiliser pleinement mes capacités avec ta tendance à l’enfermement. »

« Épargne-moi toute occasion où j’aurais besoin de ta pleine puissance. Eh bien ! Moi qui peux laisser une arme effrayante comme toi inutilisée, je dois être comme le sauveur de ce monde. »

« C’est une drôle de blague. Mais ce ne sera pas drôle du tout si quelqu’un comme le maître est le sauveur du monde. »

« — Alors pourquoi as-tu dit que c’est drôle ? »

« C’est du sarcasme. »

Nous étions arrivés au donjon du palais alors que je me plaignais.

Les garçons qui avaient attaqué Son Altesse Julian et son groupe y avaient été emprisonnés.

C’était un endroit humide qui donnait une sensation désagréable.

Je ne voulais pas avoir à rester ici.

« Les seniors, vous vous en sortez tous bien ~ ? »

J’avais salué d’un ton léger pendant que mes doigts jouaient avec une clé.

Les garçons avaient levé la tête. Parmi eux, un aîné au corps volumineux s’était levé.

Son cou était très épais.

En y repensant, c’est la troisième année que l’on se retrouve en tête du classement de la course de moto aérienne l’année dernière.

Les autres garçons étaient sur leurs gardes contre moi.

« Vous êtes — Baltfault ? Vous êtes devenu célèbre depuis un certain temps. »

« Mais pour l’instant, je ne suis qu’un de ces individus de la plèbe ennuyeuse. — Je suis venu vous aider pour diverses raisons. »

« Pour aider ? »

Les personnes plus âgées que moi se regardèrent.

« — Ne venez-vous pas ici pour nous faire taire ? »

Il m’avait redemandé avec un regard très surpris.

« Vous faire taire ? »

« C’est exact. Personne ne nous a écoutés, même si nous avons beaucoup plaidé. »

À côté de moi, Luxon m’avait annoncé qu’il ne restait plus beaucoup de temps.

« Maître, ton maître ne peut que nous faire gagner un peu plus de temps. Parlons davantage après être sortis d’ici. »

« Je suppose que oui. Nous devons aussi sauver la princesse pendant que nous y sommes. »

Le senior s’était agrippé aux barreaux quand il avait entendu cela.

*Clang*, un tel son résonnait dans le donjon.

« Princesse ? Voulez-vous dire, Claris-ojousama !? »

« C’est exact. Je vais la sauver, alors s’il vous plaît, travaillez avec moi, d’accord ? »

« C’est d’accord. Si c’est quelque chose que nous pouvons faire, alors nous ferons n’importe quoi ! »

J’avais immédiatement fait sortir les aînées de l’école de la prison et je les avais fait se changer dans les vêtements que j’avais apportés.

Heureusement, le garde semblait être l’élève du maître et il avait négligé notre fuite après que le maître lui ait parlé au préalable.

Malgré tout, qui était le maître ?

C’était étonnant qu’il ait eu un peu d’influence sur le garde.

 

+++

Sur un chemin dans une forêt.

Clarisse avait été transportée dans une voiture à cheval, les deux mains menottées.

Il y avait une femme chevalier armée avec elle dans le carrosse.

Elle donnait la forte impression qu’elle la frapperait si Clarisse esquissait un quelconque mouvement suspect.

La femme semblait venir d’une maison de chevaliers de pairie. Elle parlait à Clarisse qui allait mourir après cela avec un sourire malicieux sur les lèvres.

« Vous avez une pensée vraiment superficielle pour la jeune femme d’une famille réputée comme celle de la Maison Attlee. Penser que vous attaquiez le prince héritier de cette façon, c’est faire honte aux nobles. »

Clarisse avait continué à regarder vers le plancher sans rien dire en retour.

La femme chevalier sortit son épée et appuya sa pointe sur le cou de Clarisse.

« Dois-je vous couper la tête ici ? Tout le monde le croira si je dis que vous avez soudainement commencé à agir violemment. »

La femme chevalier était irritée que Clarisse n’ait pas été ébranlée par sa menace et elle avait rengainé son épée.

« Hmph ! »

Elle devait avoir l’intention de s’amuser à tourmenter Clarisse jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination.

Clarisse avait eu une mauvaise prémonition quant au fait que le palais assignait ce genre d’individu pour être son gardien.

Mais, à ce moment-là, elle n’avait plus d’énergie pour s’en préoccuper.

— La qualité des soldats qui m’entourent est également très faible.

Les soldats marchaient lentement. Ils se parlaient aussi beaucoup.

Leur officier supérieur ne les avait même pas grondés. Au lieu de cela, il s’était même joint à leur conversation.

Ils n’étaient qu’une simple escorte.

On pourrait aussi dire que Clarisse n’avait pas tant de valeur et que c’était le meilleur traitement auquel elle pouvait s’attendre.

Cependant, c’était étrange.

Cela pourrait-il être —

La calèche avait tremblé au même moment lorsque Clarisse avait trouvé la réponse.

« Qu-quoi ? »

La femme chevalier s’était précipitée dehors en panique. Elle y avait trouvé les soldats étendus sur le sol.

Ils avaient été frappés par une attaque magique et étaient morts instantanément.

La femme chevalier avait alors crié « Hih ! » en voyant ce spectacle et en regardant autour d’elle avec un visage pâle.

Des gens qui ressemblaient à des bandits étaient apparus autour d’elle.

Des bandits ? Un bandit utiliserait-il de la magie ? — Non, ces types ne sont pas des bandits.

Leur mouvement était impensable pour de simples bandits.

Ils avaient accompli leur tâche respective sans même faire de bruit.

Ils avaient achevé les soldats qui s’étaient enfuis, puis ils s’étaient dirigés vers le carrosse.

La femme chevalier avait dégainé son épée, mais elle tremblait.

Dans le royaume de Hohlfahrt, les chevaliers du même sexe étaient préparés pour les affaires qui concernaient les dames nobles.

Le nombre de femmes chevaliers était peu élevé et la plupart d’entre elles n’accordaient d’importance qu’à l’apparence pour les cérémonies et autres événements de ce genre. À cause de cela, elles n’étaient pas si fortes.

« NE VENEZ PAS ICI ! »

La femme chevalier avait pris peur et s’était enfuie. Les bandits l’avaient poursuivie.

Puis un cri était venu de loin dans la direction qu’elle avait prise.

Clarisse avait eu peur et avait tremblé. Elle trouvait vraiment risible de trembler ainsi alors qu’elle s’était résolue à mourir.

Donc je veux toujours — vivre.

Elle avait renoncé à beaucoup de choses, mais il semblait que son corps essayait toujours de survivre.

Mais, il n’y avait plus de temps.

La personne qui semblait être le chef des bandits avait tendu la main vers la porte du carrosse.

Il avait regardé le visage de Clarisse, puis il avait attrapé son bras et l’avait traînée à l’extérieur de façon brutale.

Les bandits qui s’étaient rassemblés autour du carrosse étaient tous calmes.

Clarisse avait été jetée par terre. Elle avait levé la tête.

« Vous tous, vous n’êtes pas des bandits, n’est-ce pas ? »

Ils avaient agi comme des soldats entraînés.

Ils portaient des armes, mais cela la dérangeait qu’ils ne les utilisent pas.

Mais, les bandits devant ses yeux n’avaient rien dit.

Ils avaient confirmé qu’elle était bien Clarisse. Puis, après un échange de regards, un homme portant une hache s’était avancé.

On aurait dit qu’ils allaient couper la tête de Clarisse.

Ah, c’est ça. — Bon sang, quelle fin désagréable.

Il est certain que ses partisans étaient également réduits au silence en ce moment.

Clarisse était vraiment frustrée de devoir disparaître ainsi sans pouvoir rien faire.

Puis un coup de feu avait retenti depuis l’intérieur de la forêt.

Le bras de l’homme à la hache avait été abattu. Il avait lâché la hache qu’il portait.

Et puis les bandits avaient sorti les armes qu’ils gardaient cachées dans leur poche et avaient levé leur garde contre l’entourage.

« Là-bas, allez-y. »

Plusieurs personnes étaient entrées dans la forêt après que le chef des bandits leur en ait donné l’ordre.

Les autres bandits étaient restés là où ils étaient, leur garde étant levée vers les environs.

Seul le chef des bandits avait pointé son arme sur la tête de Clarisse. Il était sur le point d’appuyer sur la gâchette.

Puis elle avait entendu des voix qui se disputaient et un autre coup de feu avait retenti.

Toutes les armes de poing en possession des bandits avaient été frappées. Le bras du chef des bandits avait également été frappé.

De la forêt étaient sortis les étudiants masculins qui étaient des partisans de Clarisse.

Ils portaient des fusils dans les mains.

« Ojou-samaa ! »

« V-Vous ! »

Clarisse avait été soulagée par l’apparition de ses disciples.

Il y avait parmi eux un garçon qu’elle ne connaissait pas.

« Bonjour et mourez — c’est ce que je veux dire, mais il y a des choses que je veux vous demander. Mais pourriez-vous vous rendre sans faire d’histoires ? »

L’étudiant inconnu tenait un fusil à portée de main.

Les bandits s’étaient regardés — et ils s’étaient mordu la lèvre inférieure.

Ils étaient tous tombés les uns après les autres sur le sol après cela.

Clarisse avait constaté que la bouche de ces hommes laissait sortir de l’écume alors que leurs yeux étaient blancs.

« Ils sont minutieux. Ils ont même du poison qui a été gardé dans leur bouche. »

L’étudiant inconnu dirigea la bouche de son fusil vers les bandits effondrés.

« Puis-je vous demander de protéger Clarisse-senpai ? »

« Compris ! »

L’étudiant inconnu avait clairement pris le contrôle de cet endroit.

Un objet métallique sphérique flottait à côté de lui.

« — Maître, j’ai réussi à capturer les bandits qui se cachent aux alentours. »

« J’aimerais cependant que nous puissions les capturer tous. — Nous avons échoué. »

« Nos adversaires sont expérimentés. Il serait dangereux de baisser la garde. S’il te plaît, ne va pas au front si tu hésites. Tu ne feras que gêner. »

« J’aime me mettre en travers de ton chemin, alors avec plaisir. — En outre, je veux voir diverses choses de mes propres yeux. »

Après que les menottes de Clarisse aient été enlevées, elle s’était approchée de l’étudiant inconnu.

« Bon, tout le monde est en sécurité avec ça. C’est ma faute, mais je vais devoir vous demander à tous de vous cacher pendant un moment. »

Clarisse s’était massé les poignets tout en demandant à l’élève inconnu.

« Se cacher ? Plus important encore, qui sont ces personnes ? »

« Gardons la discussion pour plus tard. Ah, la cachette sera un endroit agréable. Après tout, il y a une source d’eau chaude là-bas. Mais on peut aussi dire qu’il n’y a que des sources chaudes. »

Clarisse ne pouvait pas accepter cette suggestion.

« Je vous remercie pour votre aide. Mais je n’inquiéterai ma famille que si je m’enfuis comme ça. Je ne peux plus m’enfuir. »

Elle ne pouvait pas donner à quelqu’un encore plus d’ennuis que cela.

Si elle n’était pas prudente, peut-être même sa famille pourrait-elle être exécutée.

L’étudiant inconnu avait appuyé son fusil sur son épaule.

« Le maître s’occupera de cela, alors ne vous inquiétez pas. »

« Le Maître ? »

« — Allez, on y va. »

L’élève inconnu avait levé les yeux au ciel. Là, un dirigeable flottait.

Le petit dirigeable était descendu dans la forêt.

Les partisans de Clarisse l’avaient traînée de force à l’intérieur.

« Attendez, vous tous ! »

« Je suis désolé, Ojou-sama. Mais, s’il vous plaît, faites ce que Baltfault dit ici ! Nous expierons notre péché par nous-mêmes plus tard. »

Le petit dirigeable dans lequel Clarisse avait embarqué avait immédiatement quitté cet endroit.

+++

Partie 8

À l’intérieur d’une pièce du palais.

Olivia et le marquis Frampton se trouvaient à l’intérieur de la salle, sans personne d’autre.

Le marquis Frampton était un homme au nez crochu qui avait l’air plus âgé que son âge réel.

Cet homme était agacé.

Olivia poussa un soupir exagéré en le voyant comme ça.

« — Vous êtes inopinément inutile. »

Le marquis Frampton s’était enflammé en entendant cela.

L’un d’eux était un adulte, l’autre une jeune fille.

Mais, il y avait quelque chose entre les deux individus qui rendaient la différence d’âge imperceptible.

« Ne faites pas l’idiote ! Je viens de perdre l’une de mes pièces ! »

Le marquis Frampton, furieux, avait frappé le verre sur la table.

Sa main s’était couverte de sang, mais il n’y avait pas prêté attention.

« Ils n’ont pas pu tuer une petite fille isolée et ils ont même laissé les hommes emprisonnés s’enfuir — vous agissez de manière très importante pour quelqu’un qui ne possède qu’un morceau de ce niveau. — Je suis impressionné. »

« Mais avec cela, la faction opposée et les nobles qui ont un peu de bon sens jusqu’à présent sont partis. Après tout, Vince n’a plus de nobles sur lesquels il peut compter et cette nuisance qu’est Attlee a maintenant disparu du palais. »

Olivia — se joignait au marquis Frampton.

Il était l’opposition de la maison Redgrave — la famille d’Anjelica. Il était l’homme qui dirigeait la deuxième plus grande faction du royaume.

Son ambition était forte et il se considérait comme une personne intelligente.

Cet homme se considère-t-il comme un sage, même s’il n’a qu’un peu de ruse ? Eh bien, il n’y aura pas de problème tant qu’il continuera à danser dans la paume de ma main.

Le marquis Frampton avait regardé le bracelet brillant au bras d’Olivia.

« Plus important encore, vous êtes vraiment la Sainte, n’est-ce pas ? »

« Oh ? J’aurais dû vous montrer la preuve. »

« Comment puis-je vous faire confiance avec ce seul bracelet ? — Allez tout de suite au sanctuaire et montrez-moi que vous pouvez utiliser le bâton de la Sainte. Si vous faites cela, même moi — . »

Il devait être anxieux après avoir perdu une de ses pièces.

Olivia leva sa main gauche et remplit l’intérieur de la pièce avec la lumière blanche émise par le bracelet.

Le marquis Frampton perdit la vue et gémit.

« Idiote ! Ne faites pas une lumière aussi vive si soudainement ! — Ça m’a fait mal aux yeux. »

« Regardez votre main. »

« Quoi ? »

Sa main qui était blessée à plusieurs endroits jusqu’à présent n’était plus que salie par le sang.

Lorsqu’il s’était essuyé la main, les blessures avaient été proprement refermées.

« — C’est donc la magie de la Sainte. »

Elle avait guéri ses blessures instantanément et sans aucune douleur.

Rien qu’avec cela, le marquis Frampton était convaincu qu’Olivia était la sainte.

Bien que le bracelet de la sainte soit aussi une des raisons pour lesquelles il l’avait crue.

Dans le pire des cas, il tromperait la sainte et utiliserait tout ce qu’elle valait.

Si la Maison Redgrave devient le bailleur de fonds de Julian, vous perdrez votre poste. Vous n’avez pas d’autre choix que de compter sur moi.

Le litige existera toujours dans le palais, quelle que soit l’époque.

Olivia n’avait fait que rire de cela.

Même ainsi, c’est préoccupant. Les simples soldats que le marquis Frampton a rassemblés ont été vaincus aussi facilement — y a-t-il un ennemi qui soit conscient de notre mouvement ?

Les étudiants masculins emprisonnés s’étaient échappés du donjon.

Mais des rumeurs « Ils se sont déjà suicidés » ou « Ils ont été éliminés » circulaient.

C’était la même chose avec Clarisse.

Une rumeur selon laquelle son carrosse aurait été attaqué par des bandits et qu’elle serait morte circulait.

Et ce, même s’il n’y avait aucune preuve à ce sujet.

Il y avait aussi beaucoup de nobles qui interprétaient la rumeur à leur convenance.

Ils pensaient que les étudiants et Clarisse avaient sûrement été éliminés par quelqu’un avant qu’ils ne deviennent un problème.

Mais, il y avait une raison pour laquelle ils ne pouvaient pas être autorisés à rester en liberté — c’était parce que le marquis Frampton était le coupable qui avait incité les garçons.

Il leur avait parlé, leur disant qu’Olivia était une sorcière, qu’elle visait à renverser le royaume.

Il leur avait dit — qu’elle séduisait Julian et les autres garçons, que le royaume était en danger.

Celui qui leur disait ces choses était un marquis, un pilier du pays.

Les disciples de Clarisse pensaient que leur maîtresse allait aussi rencontrer le danger, alors ils avaient agi.

Les humains peuvent être facilement trompés, quelle que soit l’époque. — La vérité sera toujours déformée. C’était aussi comme ça à l’époque.

Olivia était passée au sujet suivant.

« Marquis Frampton. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« C’est une erreur de calcul que Clarisse et ses disciples aient réussie à s’échapper, mais même s’ils réapparaissent plus tard, nous pourrons écraser leur témoignage. Au lieu de cela, la principauté est plus importante en ce moment. Comment cela se passe-t-il à cet égard ? »

Le marquis Frampton avait continué à regarder sa main guérie tout en parlant de cette affaire avec irritation.

« Ces lâches de la principauté, ils ont eu la frousse. Ils m’ont dit d’attendre encore un peu avant d’attaquer. »

Olivia avait légèrement levé le sourcil devant cette réponse.

« — Quelle est la signification de ceci ? N’est-ce pas vous qui avez dit que si c’est eux, ils viendront volontiers attaquer ? »

L’aura indescriptible qu’émettait Olivia faisait tourner les yeux du marquis Frampton.

« Non, ils — . »

« Peu importe votre excuse. Faites en sorte que la principauté attaque le royaume. Grâce à cela, vous pourrez les traiter avec votre ennemi politique. »

L’ennemi politique du marquis Frampton — c’était le duc Redgrave.

La faction du duc qui s’était rassemblée autour de Julian comme bannière perdait actuellement beaucoup de force.

S’ils étaient poussés afin qu’ils soient encore plus épuisés après une guerre, alors le marquis Frampton n’aurait plus d’ennemis face à lui.

« Je dois juste faire en sorte que la principauté bouge bien ? »

« C’est exact. N’oubliez pas de provoquer également une agitation à l’intérieur du pays. Alors, c’est votre faction qui s’en occupera. »

Le plan d’Olivia était de provoquer une agitation dans le pays et ensuite le marquis Frampton supprimerait cette agitation.

La principauté se déplacerait à ce moment-là. Il faudrait que ce soit le duc Redgrave qui les affronte à la place du marquis Frampton, ce qui épuiserait encore plus ses forces.

« — Allumons un feu sous les fesses de ces principautés. »

« Je vous le laisse. — Maintenant, ce sera amusant à partir de maintenant. »

Olivia avait ri.

Je vais coincer ce pays jusqu’à son effondrement. Après tout, il est impossible pour vous tous qui avez volé le pays de Liia de régner sur cette terre pour toujours.

 

+++

Dans la principauté, à la même période.

« Onee-sama, s’il te plaît, écoute-moi ! »

Hertrauda et Hertrude se promenaient à toute allure dans le couloir du palais.

Hertrauda poursuivait Hertrude qui marchait devant.

Hertrauda suppliait désespérément sa grande sœur Hertrude.

« Il y a trop de choses que nous ne savons pas. La principauté — . »

« — Rauda, je ne veux pas écouter ton histoire. Je n’ai jamais entendu dire que la principauté ait commis un acte de barbarie envers le royaume dans le passé. »

« Onee-sama, s’il te plaît, écoute-moi. Je t’en prie. À ce rythme, nous allons vraiment commettre une erreur qui ne pourra pas être réparée ! »

Récemment, le recrutement de soldats avait été encore plus intense dans la principauté, avec au centre la faction proguerre.

C’était pour attaquer le royaume.

Quand Hertrude se mettait à marcher, Hertrauda la poursuivait.

« Une seule fois, c’est bien. Onee-sama, écoute ce que j’ai à dire juste une fois — . »

« Je suis déjà fatiguée de t’écouter. »

« — Onee-sama. »

Hertrauda s’était arrêtée de marcher et avait déplacé son regard vers le bas. Hertrude avait également cessé de marcher.

Hertrude avait parlé de ce qui se passerait alors qu’elle avait encore le dos tourné par rapport à Hertrauda.

« Rauda, je ne peux pas t’emmener sur le champ de bataille comme tu es en ce moment. »

« Hein ? Pourquoi ? Les flûtes magiques ont été volées ! Alors pourquoi dois-tu encore aller sur le champ de bataille ? »

Il n’y avait aucun sens à emmener les princesses de la principauté sur le champ de bataille maintenant que les flûtes magiques avaient disparu.

Elles ne seraient plutôt qu’un obstacle, et pourtant Hertrude avait l’intention de se rendre sur le champ de bataille.

« Même sans les flûtes magiques, je me dirigerai vers le champ de bataille en tant que bannière de la guerre contre le royaume. En outre, il semble que le royaume soit en proie à des dissensions internes en ce moment. Une faction pense à se servir de nous pour enterrer son ennemi politique. — Ces personnes sont vraiment au-delà de toute aide. Après avoir entendu cela, penses-tu toujours que la faute incombe à la principauté ? »

« C’est — mais, ceci et cela sont des histoires différentes ! De plus, il est dangereux de croire à l’offre du royaume de façon aussi unilatérale ! »

« Nous ne croyons pas en eux. Mais, c’est une chance. La principauté pourra s’assurer un territoire sur le continent. — En utilisant ce territoire comme point de départ, nous pourrons réduire le royaume. Cette fois, la principauté sera du côté des gagnants. »

Hertrauda se souvient de la scène qu’elle avait lue dans le livre.

La même chose que par le passé — l’époque où la principauté saccageait le territoire du royaume allait se reproduire.

« Onee-sama, s’il te plaît, repenses-y. Sans les flûtes magiques, le pouvoir national de la principauté ne pourra pas gagner contre le royaume. »

Ils n’avaient aucun atout.

Malgré cela, la principauté ne s’était pas arrêtée.

« — Rauda, tu restes dans le palais. »

Hertrude était partie.

+++

Partie 9

Dans un certain endroit de la principauté.

Le comte Garrett et un messager secret du royaume tenaient ce moment une réunion secrète.

« Hm ~ pff, et ? »

Garrett avait reçu du messager le sac en cuir qui était rempli de pièces d’or.

Il avait également accepté d’autres choses comme les œuvres d’art et des bijoux.

« Cela ne nous dérange pas si vous attaquez sérieusement la première ligne de défense du royaume. Après tout, nous n’irons pas tout de suite sur le champ de bataille. »

« En provoquant une guerre pour vaincre la faction adverse, les habitants du royaume sont vraiment horribles. »

Bien qu’il ait dit cela, devant les œuvres d’art que Garrett regardait en ce moment, il était content de la situation.

« Très bien ! Je vais faire quelque chose pour la principauté. Nous devons juste nous battre férocement contre la première ligne de défense avant de céder du terrain face à la deuxième ligne de défense et de nous retirer, n’est-ce pas ? »

« Nous comptons sur vous, comte Garrett. »

« Laissez-moi faire. De plus, au cas où quelque chose se produirait — . »

« — Soyez rassurés. Au cas où il se passerait quelque chose avec la principauté, nous vous accueillerons à tout moment. Nous promettons de préparer un accueil encore meilleur qu’à l’époque. »

« Je compte sur vous. »

Garrett souhaitait faire défection vers le royaume par lui-même au cas où la principauté serait défaite.

Il n’y aura aucun problème pour moi, quel que soit le camp qui gagne. Le vrai tacticien obtiendra le triomphe, que ce soit dans la victoire ou dans la défaite.

Pour Garrett, toute victoire était bonne tant qu’il était le vainqueur.

+++

J’étais occupé par diverses choses, mais aujourd’hui, j’avais été appelé par Nix.

Selon Nix : « Il y a beaucoup de choses que je veux te dire. — alors je voudrais qu’on se rencontre, » avait-il dit.

J’étais venu pour le dîner au château que Nix avait obtenu.

C’était comme un dîner où l’on invitait un parent, mais j’étais prêt à écouter Nix me harceler avec des remarques narquoises.

Même moi, je me sentais responsable de sa situation, alors j’avais l’intention d’écouter au moins ses remarques sarcastiques.

Mais je n’avais fait qu’écouter.

C’est ainsi que Marie et moi avions pénétré dans le château de l’ancien comte d’Offley — qui était le nid d’amour de Nix et Dorothéa-oneesan à l’heure actuelle. Nous y avions apprécié le dîner.

Cependant, à l’origine, je devrais écouter les remarques narquoises de Nix ici, mais — .

« Haha ~, c’était vraiment dur. S’il n’y avait pas de forêt à proximité, je ne pourrais pas me procurer de nourriture. »

— Nix se couvrait les yeux de sa main droite en écoutant l’histoire de Marie.

Il pleurait en sanglotant.

Dorothéa-oneesan avait également fait une grimace sérieuse et elle avait demandé à Marie.

« — Tu mangeais de l’herbe dans cette forêt ? »

Marie pencha la tête avec un regard confus avant de répondre.

« Non, je n’ai pas mangé d’herbe ou autre. Même les plantes ont chacune leur propre nom, et certaines d’entre elles sont comestibles. Mais elles ne sont pas savoureuses. Elles sont comestibles, mais dans le livre il a été écrit qu’elles ne sont pas adaptées pour être utilisées comme nourriture. »

J’étais aussi à court de mots.

Au début, le sujet portait sur le territoire de la maison Offley, puis la famille de Marie était devenue le sujet de la discussion. Ensuite, la discussion s’était déplacée vers le traitement de la famille de Marie — elle avait fini par devenir une discussion sur la façon dont Marie avait vécu auparavant.

Dorothéa-oneesan, exaspérée par les remarques narquoises de Nix, avait fait preuve de tact et avait abordé ce sujet.

Mais elle ne s’attendait pas à ce que ce sujet soit une mine terrestre comme celle-ci.

« Mais, le plus savoureux est l’écureuil. »

« Écureuil !? Veux-tu parler de cet adorable animal !? »

Dorothéa-oneesan avait été choquée.

Nix et moi étions aussi pareils.

« Cela m’a rendue un peu heureuse quand j’en ai trouvé un, parce que c’était une source précieuse de protéines. »

Cette fille, elle ne voyait qu’une source de protéines même quand elle voyait un joli animal, elle mentait, n’est-ce pas ?

Mais, l’histoire de Marie ne s’était pas arrêtée là.

« La peau d’animaux peut être vendue, donc je pouvais obtenir un vêtement d’occasion tout neuf en utilisant cet argent. Mais, j’ai vécu des choses effrayantes à plusieurs reprises dans la forêt. Les animaux comme le sanglier ou l’ours sont d’une force absurde. Parfois, il me fallait même une demi-journée pour les vaincre. »

La mise à mort d’un sanglier et d’un ours — a-t-elle dit !?

J’avais en quelque sorte deviné la raison pour laquelle le poing de Marie était si puissant.

Confirmation au cas où.

« Toi, as-tu vraiment combattu un jour un sanglier et un ours ? »

Marie avait répondu. « Je n’aurais jamais pu réussir contre un animal en pleine santé. » Mais elle s’était empressée de rajouter.

« Comme on peut s’y attendre, je ne peux pas gagner contre ce genre d’animaux lorsqu’ils sont en parfaite santé, j’ai donc visé les animaux qui s’étaient pris au piège. Malgré cela, il a fallu une demi-journée pour les vaincre. Mais, la viande après ce dur labeur était délicieuse ~. Leur peau pouvait aussi être vendue après cela, donc c’est doublement délicieux. J’avais un ensemble complet de vêtements d’occasion tout neufs. »

Quel genre de vêtements d’occasion tout neufs, hein !

On ne peut pas dire qu’un vêtement d’occasion soit neuf !

Dorothéa-oneesan avait pressé sa main sur sa bouche. Elle avait fait un geste au serviteur qui attendait près de notre table pour s’approcher.

Elle dégoulinait déjà de larmes !? Pour faire pleurer Dorothéa, comme cette histoire était tragique !

« M-madame, de quoi avez-vous besoin ? »

Les serviteurs avaient également été vraiment rebutés par l’histoire. Certains d’entre eux pleuraient aussi.

« Faites griller de la viande pour Marie-chan. »

Marie se réjouissait, mais elle était aussi gênée d’entendre cela.

« Est-ce que ça va ? Haha ~, je suis désolée si j’ai l’impression de faire pression sur Onee-san pour ça ~. »

Quand j’avais regardé l’assiette de Marie, la nourriture qui s’y trouvait avait déjà disparu.

Est-ce que je leur fais croire que je n’ai pas encore assez mangé parce que j’ai fini de manger trop vite — Marie devait avoir un tel malentendu.

Ce n’est pas ça ! C’est à cause de ton histoire de tout à l’heure !

Nix s’était levé et avait marché vers moi. Puis il avait posé ses deux mains sur mes épaules.

« Léon ! »

« Qu-Quoi ? »

« Il y a beaucoup de choses que je veux te dire, et je veux aussi te frapper. Honnêtement, j’avais prévu de te frapper aujourd’hui. »

N’est-ce pas horrible ? Même si j’avais fait de Nix un comte.

« Mais — mais, je vais avaler ce ressentiment. »

« Q-Quoi ? »

« C’est pourquoi, au moins, il faut rendre cette fille heureuse. Tu as compris, rends la heureuse quoi qu’il arrive ! »

Tu n’as pas besoin de me dire ça. Même moi, je ne conduirais pas Marie dans une situation aussi horrible que celle-là.

Je ne pouvais pas la conduire dans un coin, ou plutôt — Marie était plus dure et aussi plus forte que je ne l’imaginais. J’en avais compris la raison d’une manière ou d’une autre.

Marie était plus comme un enfant sauvage que je ne le pensais, elle était robuste.

Même si elle avait une apparence délicate, cette fille était une dure à cuire.

Elle était une personne solide, comme on pourrait l’attendre d’un général de la période Sengoku.

Les yeux de Marie s’illuminèrent lorsque le steak fut apporté.

« Uwa ~ Je. Je vais manger ~ ! »

Dorothéa avait essuyé ses larmes.

« Mange beaucoup, d’accord ? »

Je regardais Marie manger joyeusement tout en ayant peur de savoir à quel point le passé de cette fille était sombre.

J’avais juré dans mon cœur que je ne parlerais pas du passé devant Marie.

Après tout, elle avait également été tuée par des violences domestiques dans sa vie passée.

Que s’est-il passé pour qu’une femme soit rendue aussi malheureuse ?

Peut-être cette fille était-elle vraiment maudite ?

Nous avions versé des larmes en regardant Marie profiter du repas.

Puis — un domestique était entré dans la salle à manger en panique.

En voyant l’état de la servante, Nix avait senti que c’était quelque chose d’alarmant.

Il n’avait pas réprimandé l’impolitesse de la servante.

« Que s’est-il passé ? »

« C’est affreux. On rapporte que des insurrections se produisent partout ! »

« — Qu’as-tu dit ? »

Il semblerait que des insurrections aient eu lieu partout dans le royaume au même moment.

Mais si je devais le dire, ce serait suspect.

Nous ne connaissions pas encore le détail des nobles qui se rebellaient, mais dans ce royaume de Hohlfahrt, l’insurrection se produisait rarement, ou plutôt il était difficile de se révolter.

Les nobles seigneurs féodaux n’avaient pas beaucoup de pouvoir pour se révolter. Ils savaient aussi à quel point la puissance nationale du royaume était forte, et ils n’osaient pas le faire.

En premier lieu, ils éviteraient une bataille où ils n’auraient aucun espoir de victoire.

Même s’ils s’étaient révoltés à cause de choses comme l’entêtement ou l’orgueil, pour que plusieurs insurrections se produisent simultanément — cela pesait sur mon esprit.

S’ils avaient prévu de le faire ce jour précis, il devrait y avoir des informations sur ça quelque part.

Alors si ce n’était pas les nobles qui se révoltaient, était-ce les roturiers ?

Cependant, bien que le royaume de Hohlfahrt ait été très dur envers une partie de la noblesse, ce pays était relativement gentil avec les roturiers.

Alors, si ce n’était pas les nobles ou les roturiers, était-ce dû à une sorte d’organisation ?

Je ne connaissais pas la réponse, mais je n’avais qu’une idée en tête.

Je m’étais souvenu que dans le jeu, les pirates se déchaînaient à cette époque.

Le royaume était-il toujours dans la tourmente même après que nous ayons vaincu les pirates et volé l’atout de la principauté ?

Est-ce que c’est ce qu’on appelle la « force de correction » au travail ?

« — C’est horrible. »

Personne n’avait été surpris par mes marmonnements.

Nix et Dorothéa-oneesan quittèrent la salle à manger.

Marie avait l’air troublée.

« Hein ? Que devons-nous faire ? Mais je n’ai toujours pas fini de manger !? »

« Toi — non, c’est bon. Il suffit de manger lentement. Nous ne pourrons rien faire de toute façon pour l’instant. »

Marie reprit son repas. Elle n’arrêtait pas non plus de m’envoyer des regards.

« Léon, ne peux-tu toujours pas contacter Luxon ? »

« Ce type, que fait-il en ce moment important ? »

En ce moment, Luxon n’était pas là parce qu’il avait dit qu’il avait une tâche à accomplir.

Il avait dit que c’était une affaire qu’il ne pouvait pas retarder quoi qu’il arrive, alors je l’avais renvoyé, mais — j’aurais du garder Luxon à mes côtés si j’avais su que cela allait arriver.

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Illustrations

Fin du tome.

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