Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 4

***

Le Livre du Royaume de Siracuza (suite)

Chapitre 90 : Recycler

À mi-chemin entre Gihon et Chigris, j’avais mené les 500 hommes de l’armée de Syracuse et combattu l’armée barbare de 1000 hommes.

Puisque les deux terrains étaient montagneux, le champ de bataille fut étroit.

À cause de cela, les deux armées s’étaient affrontées avec les mêmes nombres de soldats.

Même dans ces conditions, nous étions en train de perdre.

Au centre, je frappais l’ennemi avec mes deux Épées Démoniaques, mais sur les deux flans, la différence de force entre les soldats était évidente, et nous étions repoussés.

Je reculais lentement tout en tranchant les soldats ennemis, mais les soldats autour de moi se retiraient à un rythme plus rapide.

Profitant de cela, mes ennemis avaient commencé à m’encercler d’une manière très lente.

{Il n’y a pas de fin !}

{Papa, ils t’ont encerclé et ils sont même par-derrière !}

« C’est bon ! »

Par ma propre volonté, j’avais fait venir les ennemis vers moi.

J’avais balancé les Épées Démoniaques sans me retenir, et le sang s’était mis à imprégner le champ de bataille.

« Bon sang ! Tuez-le, il est seul, il est tout seul, il est tout seul !! »

Depuis un lieu éloigné, le général ennemi devenait bruyant.

Il criait des ordres à une certaine distance de ma zone d’attaque.

Les ordres qu’il donnait depuis le début étaient assez convaincants, alors il était probablement ce genre de général.

Avec ses ordres, les soldats ennemis avaient commencé à faire pression avec encore plus de force.

On dirait que même les soldats qui se tenaient en réserve avaient été envoyés afin de les soutenir.

« Ça devrait être maintenant... Tania. »

Je frappais avec Éléanore tout en convoquant ma servante fantôme.

{Oui, desu !}

« Envoie le message à Nana, les rats sont tombés dans le panneau ! »

{J’ai compris~ !}

Le fantôme Tania s’envola rapidement.

Elle avait survolé les soldats ennemis.

Et pendant un moment, j’avais continué à trancher dans les soldats ennemis.

« Monseigneur Kostamas ! Attaque ennemie ! Une attaque ennemie par-derrière ! »

« Quoi!! Qui sont-ils ? »

« Il y a une femme vêtue d’une armure blanche en fer de lance, et toutes les autres sont aussi des femmes ! »

« Merde, c’est Nana Kanou »

Le général ennemi Kostamas cracha son ressentiment.

« Il devrait y avoir des soldats derrière, alors, laissez-les s’en occuper ! »

« Que... les lanciers et les épéistes sont à l’avant, et il n’y a que des archers derrière... En plus de cela, à cause du terrain étroit, le remplacement des unités n’est pas facile...  »

« Quoi... !? » Kostamas me dévisagea. « Tu m’as dupé, Porteur de l’Épée Démoniaque ! »

Eh bien, c’est vrai.

L’armée barbare avait été emmenée au milieu d’un espace étroit, et ainsi la plupart d’entre eux avaient été tués, et seulement une partie avait été autorisée à se rendre.

Dans la ville de Chigris, je me trouvais à l’intérieur le bâtiment du gouvernement, et face à Théo.

« Nous avons gagné à nouveau, tout cela grâce à Votre Excellence »

« À combien estimes-tu les pertes ? »

« 20 %, y compris ceux qui ont subi de lourdes blessures. Eh bien, le pourcentage est élevé, mais si nous utilisons ceux qui se sont rendus ou sont devenus prisonniers, nous avons à la place augmenté notre force. »

« Je vois, c’est bon dans ce cas. »

« La prochaine étape sera Pishon. Ils n’ont pas autant de soldats qu’à Gihon et Chigris, il devrait donc y avoir moins de dommage qu’aujourd’hui. Eh bien, ça devrait être une victoire facile, » avait Théo parlé fièrement.

Oui, oui, il était ensuite allé prendre un étendard, je devrais juste vous envoyer en première ligne afin de les récupérer.

{Que dirais-tu de le faire pour de vrai ? Il serait plus facile de se battre à partir de maintenant si tu le fais.}

Je ne pouvais pas m’empêcher de me laisser être tenté par la suggestion d’Éléanore.

« Nous allons nous dépêcher de les réorganiser. Eh bien ! Dès que cela se terminera, nous marcherons vers la prochaine étape, » déclarai-je.

Théo était parti après ça.

Et Nana était entrée.

« Bon travail, donne-moi ton rapport ! »

« Ha ! Comme d’habitude, nous avons utilisé les balles magiques pour soigner celles qui étaient lourdement blessé et au-dessus, et mise au repos les soldats légèrement blessés. »

« Bien. »

« De plus, il y a autre chose... le premier peloton a utilisé toutes ses boules magiques dans cette bataille. »

« Elles ont utilisé tout ça ? Y avait-il quelqu’un de fort ? »

D’habitude, j’écoutais juste le rapport juste par principe, mais cela m’intéressait parce qu’il s’agissait du premier peloton.

C’était celle de ma femme, le peloton de Nikki dont j’avais pris soin tout à l’heure.

« Non, la pression de l’ennemi était la même. On dirait que le peloton entier a été impatient d’obtenir des résultats lors de ce combat. Elles ont donc chargé et ont été vaincues à la place. »

«...»

Je savais que j’affichais un visage sévère.

Nana ne ménageait pas ces mots, surtout si c’était quelque chose en rapport à mes ordres.

Donc, si Nana avait dit qu’elles avaient été impatientes d’obtenir des résultats, cela devrait être exactement comme elle le disait.

« Cette situation pourrait se répéter à partir de maintenant, » déclara Nana.

« Fais quelque chose à ce sujet... Non, je le ferai personnellement, » dis-je.

« Compris. Les neuf autres pelotons n’ont aucun problème, leurs pertes et les résultats des combats sont comme d’habitude. »

« Entendu ! »

J’étais arrivé à la tente du premier peloton.

« C’est moi, j’entre, » avais-je dit avant d’entrer sous la tente.

Nikki et les autres filles étaient toutes des femmes dont je me souvenais parfaitement de leurs visages.

C’est bien si c’est comme d’habitude, mais ce n’est pas maintenant.

Mon ordre était d’utiliser les balles magiques sur les blessés graves sans se retenir, et laisser les blessures légères guérir de manière naturelle.

Elles étaient totalement d’accord avec ça qu’elles soient indemnes ou très blessées. Mais dans le cas présent, le premier peloton avait utilisé toutes ses boules magiques.

« Monsieur, merci pour votre travail acharné, monsieur »

Lorsque Nikki salua, les autres soldats esclaves saluèrent de leur voix en synchronie.

« Je vais m’asseoir ici, » après avoir déclaré ça, je m’étais assis au milieu de la tente. « J’ai entendu le rapport de Nana. »

Quand j’avais dit ça, toutes y compris Nikki avaient tressailli.

{On dirait qu’elles s’attendent à quelque chose-là.}

Ouais.

« Tu as utilisé toutes les boules magiques, eh bien, ça n’a pas d’importance. C’est quelque chose que je t’ai donné, donc même si tu utilisais tout ça, je t’en donnerais encore plus, » pendant que je parlais, les femmes avaient baissé la tête. « En y pensant, depuis la bataille de Gihon, vous êtes les seules à avoir changé. Cela ne me dérangeait pas à cet instant-là parce que la différence était insignifiante, mais cela montre juste que quelque chose n’allait pas depuis ce moment, n’est-ce pas ? »

Je m’arrêtai là et regardai Nikki.

« Qu’est-ce que tu en penses ? » demandai-je.

«...»

Nikki se mordit la lèvre inférieure et avait du mal à dire quoi que ce soit.

J’avais regardé sur le côté et j’avais regardé une autre femme.

Elle est... elle est la femme qui m’a demandé de le faire en chuchotant son nom.

« Thémis, » dis-je.

Elle avait tressailli quand j’avais prononcé son nom.

Elle avait un visage qui semblait à la fois heureux et effrayé.

« Qu’est-ce que tu en penses ? »

« Je-c’est exactement comme monsieur le dit, » répondit-elle.

« Pourquoi ? » demandai-je.

« Euh... nous voulions être un soutien pour vous, Monseigneur Kakeru. »

« Tu voulais ? »

« Nous sommes des esclaves, donc pour pouvoir vous aider, nous devons montrer des résultats sur les champs de bataille. »

« ... Même si tu dis ça, cela s’est très bien passé à Gihon et les dégâts que vous avez subis étaient faibles, mais cette fois-ci, vous avez toutes échoué, et vous avez eu d’énormes pertes. »

Thémis hocha la tête.

Je regardai autour de moi, les filles dont j’avais croisé les yeux avaient timidement hoché la tête.

« Je vois, j’ai compris cette histoire. Dans ce cas..., » commençai-je.

Les filles avaient de nouveau reculé.

Je n’avais encore rien dit, mais c’était aussi un interrogatoire, une cour martiale ou quelque chose du genre.

On ne pouvait pas leur reprocher d’avoir peur de leur punition.

Cependant, j’avais dit cela sans prendre de gant.

« Je vais toutes vous entraîner pendant un moment ! »

« Hein !? »

Quelqu’un laissa échapper une exclamation, et toutes étaient abasourdies.

« Je vais vous entraîner. Je vais vous rendre assez fortes pour que vous trouviez qu’il est difficile de vous blesser même si vous êtes devenues téméraires ! »

{Oi oi, que diable est-ce. N’y a-t-il pas une meilleure punition que.. }

J’avais donné un léger coup à Éléanore.

Il n’y a aucune raison de le faire maintenant. Ce ne sont que des femmes qui veulent mieux travailler pour moi, si c’est le cas, il n’est pas logique que je ne leur donne pas de la force pour qu’elles puissent faire les choses correctement.

{Qu’est ce que c’est que cette logique ?}

Quelque chose de bizarre ?

Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose d’étrange à ce sujet.

Éléanore n’avait plus rien dit. Elle devint silencieuse, laissant juste une émotion semblable à un soupir.

Pendant ce temps, je l’avais laissée comme ça et j’avais encore regardé les filles.

« C’est décidé, avez-vous compris ? »

Après une courte latence d’une seconde, Nikki se leva rapidement. Un instant plus tard, les 19 autres se levèrent également.

« Nikki Cephalis et 19 autres. Monsieur, nous allons devenir plus fortes, Monsieur ! »

« Monsieur, nous allons devenir plus fortes, Monsieur ! » Avaient-elles toutes dit.

« Ahh ! »

Quand je leur avais fait un signe de tête, et l’expression des filles avait changé.

« Nous deviendrons plus fortes et survivrons jusqu’à la fin ! »

« Nous survivrons jusqu’à la fin ! » Avaient-elles toutes dit sur un ton féminin.

« Charmante femme ! »

J’avais tiré Nikki jusqu’à la plaqué contre ma poitrine et je l’avais embrassée.

Les autres filles avaient des regards envieux.

***

Chapitre 91 : La déclaration de Musou

L’armée du Siracuza qui avait lancé sa contre-attaque avait remporté de nombreuses victoires consécutives.

On dirait que nous avons été traités comme un « reste d’armée », c’est pourquoi ils envoyaient seulement des armées de réserve qui n’avaient pas assez de membres ou de compétences, ou ils nous attaquaient avec les soldats qu’ils avaient dans la région que nous avions attaquée.

Grâce à cela, nous avions facilement gagné les batailles.

Et chaque fois, les soldats étaient emmenés sur nos lignes, et quand nous l’avions remarqué, l’armée de Siracuza avait déjà plus de 5000 hommes, et mes 200 soldats esclaves étaient maintenant traités comme une unité.

 

 

Dans le camp de base de l’Armée de Siracuza, la nuit.

Dans un coin du camp, ma Maisonnette Magique et les tentes des soldats d’esclaves étaient debout.

J’étais à l’intérieur de la Maisonnette Magique.

Dans le coin du salon, Hikari et Chibi le Dragon jouaient.

Nana était retournée dans sa tente en disant que cela serait un mauvais exemple si elle restait ici, et Io était aussi dans sa tente parce qu’elle se sentait mal pour Agnès et Julia.

Seule notre famille était à l’intérieur de la Maisonnette.

Moi, Éléanore et Hikari.

Ça n’y ressemblait pas physiquement, mais c’était une scène émouvante, celle d’une famille de trois personnes unie ensemble.

Pendant que je me détendais de cette manière, j’avais entendu au loin des bruits de gens qui buvaient.

{Ils deviennent ivres.}

« Je suppose que oui. »

{Kukuku, ces gars, ils pensent qu’ils ont déjà gagné !}

« Cela augmente aussi le moral, alors ça devrait être une bonne chose. »

{Aimerais-tu leur jouer un petit tour sur eux pendant un moment ?}

« Quel genre de ruses ? »

{Il y en a une simple et une compliquée.}

« Quelle est la simple ? »

{Tu quittes le camp maintenant. Et ainsi, cette guerre sera terminée. Et même s’ils sont 5000, je ne pense pas qu’ils pourraient faire quelque chose sans toi. Si tu pars, ils deviendront en principe uniquement qu’un simple passe-temps. Ainsi, tout se terminera en un instant, hein.}

« Et le compliqué ? »

{Tu deviens la troisième force. Tu tues tous ceux qui se mettraient sur votre route, et emmènent tes esclaves avec toi, participant aux champs de bataille ici et là.}

« Que va-t-il se passer alors ? »

{Qui sait. C’est pourquoi c’est compliqué. Mais, je peux dire une chose.}

« Qu’est-ce que c’est ? »

{C’est que cela va être amusant !}

J’avais entendu une voix fière dans ma tête.

J’avais donné un léger coup à Éléanore avec mon doigt.

« Tu dis que c’est marrant, n’est-ce pas toi qui en profites ? »

{Je suis heureuse aussi longtemps que je suis avec vous.}

« Ne dis pas des choses incohérentes. »

Je lui avais encore donné un léger coup.

Un son clair avait fait écho parce que j’avais effleuré le manche de l’Épée Démoniaque.

« Maman, de quoi t’amuses-tu ? »

Hikari était venue en serrant Chibi le Dragon.

{La vie de ce type !}

« Ne te moque pas de la vie de quelqu’un, profite de la tienne »

{Kukuku, as-tu oublié ? Je suis une Épée Démoniaque qui possédait des gens que tu connais ? Jouer avec la vie des gens était mon but à l’origine.}

« C’est embêtant, mais j’en suis convaincu maintenant. »

En entendant notre conversation, Hikari laissa échapper un rire innocent.

« Ehehe »

C’est mignon... mais qu’est-ce que c’est ?

{Qu’est-ce que c’est Hikari ?}

« Un, tu sais, Papa et Maman~, vous êtes tellement romantique. »

« Haa? »

{Qu’est-ce que tu dis ?!}

« Hikari sait qu’en ce moment la conversation entre Papa et Maman s’appelle une “querelle d’amoureux” »

« ... »

{...}

Éléanore et moi avions perdu nos mots en même temps.

Une querelle amoureuse... jouer les tourtereaux.

Penser que cela pourrait être interprété comme ça.

« Myu~ »

« Ehehe~. Merci~. O-chan le pense tellement si fort huh~ »

« Myu~myu~ »

Hikari et le Dragon Chibi étaient alors partis.

Elles étaient retournées au coin et étaient comme « yay, yay~ » et « myu~myu~ ».

« ... »

{...}

Éléanore et moi nous étions tous deux tus.

Les dégâts causés par les mots tourtereaux étaient trop élevés.

Incapable de supporter ce silence, j’avais ouvert ma bouche en premier.

« Dis quelque chose. »

{Toi dis quelque chose.}

« Pourquoi le devrais-je, tu dois dire quelque chose. »

{Je suis l’Épée Démoniaque légendaire. Tu dois dire quelque chose.}

« Tu... »

{Tu...}

Éléanore et moi nous étions tus en même temps.

Je regardai lentement dans la direction de Hikari.

« Ehehe~~ »

Elle m’avait regardé en me souriant avec une expression pleine d’innocence. Tellement mignonne.

... elle est tellement mignonne. Mais.

{Cette expression !}

Éléanore avait dit cela en chuchotant.

« Oui, c’est une expression qui dit : “Voyez, ils sont amoureux.” »

{...}

« ... »

{Allons dehors !}

« Ahh ! »

Éléanore et moi étions allés dehors

Hikari nous avait vu partir en nous faisant pleins de sourires.

La brise de la nuit était agréable, et ça faisait du bien.

« Haa... vraiment, je ne pensais pas qu’Hikari dirait quelque chose comme ça. »

{N’est-ce pas.}

Nous avions arrêté de parler en même temps à nouveau et avions laissé échapper un soupir.

{E-eh bien, c’est ça.}

« Hmm ? »

{P-Plus ou moins, tu es le père de Hikari. Si... s-seulement si c’était devant elle}

Éléanore parlait timidement.

{Je-je peux faire cette chose de tourtereaux si tu insistes vraiment.}

« ... »

{N-Ne te méprends pas. Je-je ne le ferai que quand nous serons devant Hikari. Je dis juste que, si c’est pour ma fille, je pourrais être un bon parent avec toi.

« ... »

J’étais à la fois sans voix et voulais lever mes yeux au ciel.

Ça, comment l’a-t-elle dit..., peu importe comment j’y pense.

N’est-ce pas la légendaire... tsundere [1].

... Cette fille.

{P-Pourquoi es-tu resté silencieux. Hé, dis quelque chose !}

« Ah ! Désolé, autant pour moi, je réfléchissais juste. »

{À quoi ?}

« Que tu avais raison ! C’est vrai, nous devrions être des parents qui s’entendront bien devant Hikari. C’est pour Hikari. »

{U-Umu. C’est bien aussi longtemps que tu la possèdes.}

« ... hé, Éléanore »

{Quoi ?}

« Trouvons un moyen, pour que tu te transformes sous ta forme humaine même ici. Un moyen de faire de toi une humaine sans pour autant “aller à la loterie” »

{Que dis-tu si soudainement ?}

« Non, c’est juste que je pensais à ça... »

La conversation s’était arrêtée à nouveau.

Après un moment, Éléanore avait répondu.

{Ça ne me dérange pas, même sans quelque chose comme ça.}

« Vraiment ? »

J’avais été surpris.

Ce n’était pas parce qu’elle avait dit qu’elle n’en veut pas.

C’est parce que le ton d’Éléanore quand elle disait qu’elle n’en avait pas besoin était trop normal, que je penserais vraiment qu’elle n’en voulait pas.

{Ne l’as-tu pas déjà dit ? Je suis la seule qui ne serait pas détruite avec tout ce que tu as.}

« Exact »

{C’est la même chose pour moi. Dans cette longue vie que j’ai eue... c’est la première fois qu’un humain peut autant contrôler mes pouvoirs. Tu possèdes plus de force que tous les héros et les conquérants jusqu’à maintenant.}

« ... »

{Mis à part Hikari, je l’avouerai. Être manié par toi avec toute ta force est agréable, non, cela pourrait même être décrit comme de l’extase. Je pense que c’est la raison pour laquelle Hikari est née.}

Je n’étais pas si bête pour ne pas pouvoir comprendre ce qu’elle disait.

C’est plutôt à cause de cela que je voulais qu’elle le ressente avec un corps charnel.

Sachant tout cela, Éléanore avait dit qu’elle n’en avait pas besoin.

« Est-ce vrai ? »

{Umu, c’est le cas.}

... Je vois.

« J’ai compris, je ne vais plus en parler. »

{Umu}

« À partir de maintenant, je vais t’utiliser avec tout ce que j’ai. Je t’utiliserai tellement que tu oublieras tous les souvenirs de ceux qui t’ont utilisé avant moi. »

{Il y a uniquement ceux de la race des dragons et de la race des démons qui m’ont utilisé.}

« Je vais te les faire oublier, je vais écraser tous ces souvenirs pour qu’il ne reste que moi. »

{Je vois.}

J’avais senti comme si Éléanore faisait un sourire agréable.

{J’attends cela avec impatience.}

« C’est vrai, tu devrais être très impatiente. »

{Je le suis.}

D’une manière ou d’une autre, je sentais que maintenant, ma connexion avec elle était incomparable à celle que nous avions eue jusqu’ici.

Je m’étais assis avec Éléanore afin de pouvoir mieux comprendre quelle était ma relation avec elle.

Sentant la brise de la nuit, j’avais levé les yeux vers le ciel.

Je me sentais bien.

La nuit s’était épaissie. Les ivrognes qui étaient si bruyants ont progressivement disparu.

La plupart d’entre eux étaient probablement ivres morts... je le pensais ainsi, mais.

{Oi}

Le ton de la voix d’Éléanore s’était transformé en une voix basse.

« Ho, as-tu aussi remarquée ? »

{Ce n’est pas bon... n’y a-t-il pas entre 1000 et 2000 personnes qui arrivent ?}

« En plus de cela, ils viennent de trois endroits différents, nous sommes probablement encerclés »

Mon ouïe était multipliée par 777 fois, et les sens d’Éléanore sont ceux d’une Épée Démoniaque.

Nous les avions tous deux détectés presque en même temps.

... une attaque-surprise.

Une armée se dirigeait vers notre camp de base.

Ce ne sont pas des alliés. D’après ce que je ressens, ils étaient clairement pleins d’intentions meurtrières.

{Que vas-tu faire ?}

« Une attaque-surprise contre cinq mille soldats ivres morts, ils nous ont vraiment eus cette fois-ci »

{Qu’en penses-tu, vas-tu t’enfuir avec l’ensemble des 5000 soldats ?}

« C’est impossible, ils sont probablement tellement bourrés qu’ils sont à peine capables de bouger. Nous ne le ferons pas, car ils doivent être rassemblés et divisés en groupes. »

La situation avait progressé pendant qu’Éléanore et moi parlions.

Bien qu’il soit trop tard, j’entendais des gongs pilonnés et des cris disant « attaque ennemie ! » D’ici et d’ailleurs.

« Monseigneur ! »

« Monsieur Kakeru ! »

Nana et Io étaient venues.

Toutes les deux avaient des visages raides.

« Nana, retire-toi avec les soldates esclaves. Va dans la ville chercher Fiona et Maria, emmène-les dans un endroit sûr. »

« Compris »

« Que devrais-je faire ? »

« Io, tu devrais te cacher quelque part et commencer à incanter. Lance après avoir reçu mon signal. »

« Compris »

Nana avait conduit les soldates esclaves et Io avait pris Agnès et Julia avec elle, et était partie.

« Papa ! »

Hikari était sortie de la Maisonnette Magique.

« Nous allons nous battre, Hikari »

« Oui ! »

Hikari se transforma sous sa forme d’Épée Démoniaque.

{Tu ne fuis pas ?}

« Exactement. »

Je hochai la tête et écoutai les bruits de la bataille qui se propagèrent progressivement.

{J’ai compris, faisons tout ce que nous pouvons faire.}

« Non ! »

J’avais secoué ma tête. J’avais ressenti la surprise d’Éléanore.

« Je ferai quelque chose que personne d’autre n’a fait avant toi. »

J’avais déclaré cela.

J’avais ressenti un léger sourire arrivé sur le coin de mes lèvres.

Notes

  • 1   Tsundere (ツンデレTsundere) est un terme japonais utilisé pour définir une personnalité qui est au premier abord distante, hautaine, voire pimbêche, et qui devient affectueuse et tendre par la suite.

***

Chapitre 92 : Les mains vers le bas

Dans l’un des coins du camp, du côté sud, il y régnait une extrême confusion.

L’un des soldats était revenu et avait fait un rapport au capitaine.

« Capitaine ! »

« Comment était-ce ? »

« Les soldats ennemis sont juste sous nos yeux ! »

« Ridicule ! Qu’est-il arrivé aux troupes de Customas devant nous ? »

« Les troupes de Customas sont presque anéanties ! L’ennemi arrive bientôt ! »

« Quels sont les ordres du quartier général ! »

« Il n’y en a pas ! Celui qui est allé demander des ordres n’est pas revenu ! »

« Ridicule... »

« Oh, qu’est-ce qu’on va faire ? »

Un autre homme avait crié au capitaine.

« Qu’est-ce qui se passe, je suis venu ici parce que vous avez dit que c’était une guerre gagnée d’avance. »

« C’est vrai, c’est vrai. Comment allez-vous nous rembourser pour cela ? »

Le rapport que le soldat avait rapporté avait accéléré la confusion.

J’avais laissé échapper un soupir qui était presque insupportable.

Voyant tout cela, j’avais approché le capitaine.

« Oh ! »

« Qu’est ce que c’est encore ! V-vous êtes... »

Le capitaine m’avait vu et avait retenu son souffle.

Il connaissait probablement mon visage.

« Nous allons contre-attaquer, suivez-moi ! »

« Mais, n-nous sommes déjà encerclés... »

Ne lui laissant pas la possibilité de finir, je tenais Éléanore et Hikari.

Je m’étais vêtu de l’aura sombre comme à mon habitude.

Depuis que j’étais capable de la contrôler, j’avais graduellement changé la forme.

À l’heure actuelle, elle devrait ressembler à une armure d’aura, ou une cape.

Les soldats m’acclamaient. Je les avais ignorés et j’avais commencé à marcher.

« Je me tiens en avant-poste, suivez-moi »

« J’ai compris. »

Le capitaine avait hoché la tête, avait organisé les soldats et m’avait suivi.

Les soldats ennemis avaient attaqué en premier.

Ce sont des gars dont le moral est très élevé, plein d’entrain.

« Allons-y ! »

{Hmm}

{Oui !}

La mère et la fille, Éléanore et Hikari avaient répondu.

Leurs lances étaient cassées, et je les avais découpées avec leur armure.

Je coupai les soldats ennemis l’un à côté de l’autre et un filet de sang giclait dans mon entourage.

« UOOOOO !!! Suivez le porteur de l’Épée Démoniaque !!!!!! »

Le moral des alliés, qui était en deuil, avait été relevé.

Les troupes qui nous avaient attaqués ne comptaient qu’environ une centaine de personnes. Et ils avaient été rapidement anéantis.

« Nous sommes sauvés, merci beaucoup ! »

Le capitaine avait ainsi parlé, mais d’après ce qu’il me semble, il avait l’air très imbu de lui-même.

« Je vais te laisser cet endroit ! »

« Et vous ? »

« Je vais à l’endroit suivant »

Sans attendre sa réponse, je m’étais téléporté vers l’ouest en utilisant la plume.

La bataille faisait rage là-bas.

Les soldats ennemis poussaient, et plus de la moitié de nos soldats avaient déjà été tués.

« UOOOOO !!! »

Un soldat ennemi tentait de me poignarder avec sa lance.

J’avais paré la lance et lui avais coupé la tête.

Et puis, les soldats environnants s’étaient rassemblés comme des fourmis.

J’avais tranché les soldats qui étaient venus jusqu’à moi.

Je les avais coupés, tranchés et découpés en deux continuellement.

« Q-Qui est ce mec ? »

« Est-il un monstre ? »

Les soldats ennemis avaient été agités.

Et là, les soldats alliés avaient attaqué.

Ils étaient repoussés, mais pendant que je m’occupais des soldats ennemis, ils se réorganisaient et repoussaient les lignes ennemies.

J’avais trouvé le capitaine qui semblait être le commandant.

« Je vais te laisser cet endroit. Je vais aller à l’endroit suivant. »

« Compris... »

Sans attendre sa réponse, cette fois, je m’étais téléporté du côté nord.

Et après cela, j’avais aussi été du côté est.

C’était partout pareil, ils étaient en lambeaux par l’attaque-surprise de la nuit.

Avec moi tuant la plupart des ennemis, le front de bataille avait été progressivement reconstruit.

Répétant tout cela, j’étais retourné au côté sud.

« Quoi ? »

J’en avais perdu mes mots.

Les gars que j’avais sauvés plus tôt étaient maintenant des prisonniers.

Entourés de soldats ennemis, ils suppliaient désespérément pour leur vie.

{Pathétique !}

« S-Sauvez moi ! »

Le capitaine m’avait vu, et avait désespérément crié.

Les soldats ennemis m’avaient trouvé. Ils s’étaient rapidement tournés vers moi.

J’avais solidifié ma prise sur les Épées Démoniaques.

{Vas-tu le faire ?}

« Ouais  ! »

J’avais traversé les soldats ennemis.

Je les leur avais laissés parce qu’ils commençaient à prendre l’avantage, mais maintenant, j’avais commencé à penser que j’aurais dû tuer tous les ennemis.

Et alors que j’étais pleinement occupé dans mon massacre.

« Tout le monde, reculez ! »

Un homme avait crié, et les soldats ennemis avaient arrêté à cause de cela.

Ils avaient pris une certaine distance et avaient commencé à s’éloigner de moi.

Et ouvrant un chemin entre ces soldats ennemis, un homme s’avança.

Un homme portait une grande épée sur son dos, il avait un air différent par rapport à ces petites frappes.

« Dis-moi ton nom. »

« Kakeru Yuuki. »

« Comme je l’avais pensé »

Il s’agissait probablement de quelqu’un qui savait pour moi.

« Le porteur de l’Épée Démoniaque... Hmm ! »

Il avait reniflé.

« Je suis Miltos. J’ai entendu dire qu’un porteur d’Épée Démoniaque était apparu dans cette guerre, alors je voulais te rencontrer. »

« Tu voulais me rencontrer ? »

« C’est vrai »

Miltos hocha la tête, sortit sa grande épée dans son dos et la tint avec ses deux mains.

L’instant suivant où il la tenait comme ça, * Kiiiin *, un son aigu retentit.

Ce n’est pas seulement moi qui l’avais entendu, les soldats environnants... allié et ennemi avaient couvert leurs oreilles.

« Je suis venu, montre moi qui est le meilleur porteur d’Épée Démoniaque »

« Tu es un porteur d’Épée Démoniaque ? »

{Hmm, Telemia, huh}

« La connais-tu ? »

J’avais demandé ça à Éléanore.

{Bien sûr !}

« Allons-y, HAAAAAA !! »

Miltos chargea et balança sa grande épée.

J’avais bloqué en utilisant Éléanore.

Un écho retentit à nouveau.

Je fronçai les sourcils. Miltos leva son équipement et continua à avancer.

« Fuhahahahaha, quoi, c’est tout ce que tu as ! »

«...»

« C’est tout ce que tu as, porteur de l’Épée Démoniaque !! »

Miltos augmentait son moral.

« Encore un gars ennuyeux »

En utilisant Éléanore, j’avais fracassé la grande épée qui avait été balancée horizontalement en deux, et j’avais coupé Miltos en utilisant Hikari.

* Zushu !! *

Miltos recula.

« Q-qu’est ce que... »

« N’est-ce pas trop fragile pour une Épée Démoniaque ? »

{C’est une Épée Démoniaque ? Ne me fais pas rire. Quelque chose comme Telemia, c’est juste assez bon pour l’appeler une Épée Magique. Ne me compare pas à quelque chose comme ça !}

« Je vois ! »

Je sentais qu’Éléanore le regardait sérieusement.

« UOOOOOO !! »

Miltos rugit.

Une aura avait commencé à s’enrouler autour de Telemia, et c’était devenu une lame.

« Il régénère. »

{C’est quelque chose comme ça.}

« Dommage, hein, porteur de l’Épée Démoniaque. C’est inutile même si vous détruisez cette Telemia !! »

« Est-ce vrai! »

« UOOOOO !!! »

Miltos avait chargé de nouveau tout en tenant Telemia.

Je bloquai à nouveau l’épée qui créait un grincement en utilisant Éléanore, et lui fis une entaille en utilisant Hikari.

« C’est inutile, même si ma Telemia se brise... »

« Si c’est le cas, je vais juste te trancher avec elle. »

J’avais déclaré cela silencieusement, et divisé en deux l’épée avec son propriétaire.

Les soldats ennemis s’étaient agités et s’étaient enfuis un par un.

« Ça devrait déjà aller avec ça. »

{Si ce n’est pas le cas, tu peux simplement revenir, n’est-ce pas ?}

« Je suppose que oui. »

J’avais hoché la tête, et m’étais téléporté.

Tout comme je l’avais fait plus tôt, j’avais été d’ouest en est, puis j’avais traversé le nord et étais revenu au sud.

Ils étaient à nouveau désavantagés ici et là, mais j’avais repris la situation quand j’étais arrivé auprès d’eux.

Éléanore s’était plainte en combattant.

{Vraiment, de penser qu’ils soient si faibles. Si tu n’étais pas là, ils seraient déjà vaincus depuis longtemps.}

« Je suppose que oui. »

{C’est si terrible que n’importe qui voudrait abandonner. Peut-être que demander de l’aide à l’ennemi et l’anéantir serait bien meilleur.}

« Oui, bien entendu. »

En fait, les paroles d’Éléanore étaient très attrayantes, j’avais commencé à vouloir les suivre.

Je les avais portés à travers tout cela, mais c’était vraiment une bataille terrible.

Finalement, les gongs avaient retenti.

Il s’agissait du signal de l’ennemi pour la retraite.

Les soldats ennemis reculaient comme les vagues.

J’avais abaissé Éléanore et Hikari.

{Papa, ne vas-tu pas les poursuivre ?}

« Ouais »

{Tu vas t’arrêter à mi-chemin, hein ? Si tu poursuis l'attaque maintenant,, ce serait du gâteau}.

« J’ai dit que je ne les poursuivrais pas, mais je n’ai pas dit que je ne les attaquerais pas. »

{Umu? Que veux-tu dire par là ?}

« Ce que je veux dire... prête les pouvoirs magiques de la foudre à Io. »

Les pouvoirs magiques de la foudre sont prêtés à Io Akos. Temps restant : 29 secondes

J’avais utilisé la capacité que j’avais obtenue à la loterie.

C’était une capacité qui me permettait de conférer mes pouvoirs à la personne que j’avais désignée.

Je l’avais utilisé pour Io qui était dans l’expectative.

C’était le signal.

Un instant plus tard, une centaine de coups de tonnerre tombèrent sur le groupe de soldats ennemis qui s’enfuyaient.

 

***

Chapitre 93 : Joker

L’armée ennemie qui avait lancé une attaque de nuit surprise avait été repoussée et s’était retirée en lambeaux après avoir été touchée par la magie de la foudre d’Io qui avait été multipliée 777 fois.

Regardant cette chance, Théo qui avait disparu jusqu’alors rassembla les soldats restants, et lança une attaque à leur poursuite.

Le lendemain, dans la ville de Chigris.

J’avais regardé la scène où l’armée du royaume s’était retirée totalement vaincu.

{Pathétique !}

La voix d’Éléanore que j’entendais dans ma tête était si froide que je pouvais facilement imaginer son visage qui les regardait.

{Comment peuvent-ils être vaincus comme ça ?}

« Je me demande, c’est tellement bizarre. »

{Cette guerre, sérieusement, n’est-ce pas pour le mieux de s’en retirer ?}

Le ton d’Éléanore était très sérieux.

{Être avec ces gars-là n’entraînera rien de bon !}

« Je suppose... »

J’y avais pensé. Les choses à partir de maintenant étaient exactement comme l’avait dit Éléanore.

Je pourrais facilement comprendre que si j’allais à la poursuite des personnes qui venaient de provoquer cette défaite, j’aurais énormément de difficulté.

Je pensais que c’était la meilleure chose que je devrais faire.

{Kakeru~}

Mes deux servantes fantômes étaient arrivées du ciel.

Il s’agissait de Tania et Peggy que j’avais laissées dans Éléanore.

Elles avaient volé au loin et avaient atterri devant moi.

« Comment était-ce ? »

« Ils ne nous poursuivent pas. »

« L’adversaire a reculé. »

En entendant le rapport des deux fantômes, j’avais hoché la tête.

Dès que j’avais entendu le rapport que l’armée du royaume avait reculé avec la défaite, je les avais envoyés en mission de reconnaissance.

« On dirait qu’ils n’ont pas pu lancer une contre-attaque immédiatement, hein. »

{Tu leur as fait tellement de dégâts qu’ils n’ont pas pu le faire.}

« Je suppose »

{Donc que feras-tu ?}

« Avec quoi ? »

{Ne joue pas l’idiot !}

Éléanore avait dit ça d’une voix impatiente.

{C’est à propos de toi, bien sûr, tu ne penses pas te retirer comme ça ?}

« Bien sûr ! »

J’avais clairement hoché la tête.

C’était vrai, c’était pénible et énervant, mais je ne prévoyais pas de me retirer de la guerre.

Si j’avais l’intention de le faire, je ne me défendrais pas contre l’ennemi, comme je l’avais fait la nuit dernière.

« J’ai promis à Fiona et Maria. Je leur ai promis que je ferais d’elles des reines. »

{Que feras-tu, alors ?}

« Qu’est-ce que tu en penses ? »

{Pourquoi me le demandes-tu ?}

« Tu as vécu des centaines d’années non ? Tu devrais avoir également connu des héros et des conquérants ayant vécu de telles situations ou des choses comme celle-ci, n’est-ce pas ? Avec ton expérience, que me conseillerais-tu ? »

{Rien du tout !}

Éléanore l’avait clairement dit.

« Vraiment ? Vous n’en avez pas. »

{La situation en ce moment est trop différente de ce que j’ai vécu. Eh bien, il y a un plan où je pourrais anéantir tous les humains, les alliés et les ennemis y compris mon porteur... quoique, je devrais dire que tu serais cependant une exception. Qu’est-ce que tu en penses ?}

« C’est trop effrayant ! Hey, je viens d’y penser, tu faisais des choses comme ça, hein. »

L’Épée Démoniaque Éléanore, on dirait que la noirceur de son âme était assez grande.

Eh bien, en mettant ça de côté, on dirait que je ne peux espérer recevoir des conseils d’Éléanore.

{Au fait, si nous allions le faire.}

« Quoi ? »

{Ces deux-là seront les premières proies. Elles seraient facilement contrôlées après les avoir transformées en fantômes rancuniers avec leur raison et leur identité écrasées en morceaux.}

« Hii !! »

Peggy s’accrochait à Tania avec peur.

Tania ne lançait pas un cri, mais elle avait un visage effrayé.

« Arrête ça »

J’avais poussé du doigt Éléanore. Un son clair avait fait écho.

{Tania est très facile à utiliser, tu sais. Est-ce parce qu’elle a été un fantôme rancunier pendant très longtemps ? Je peux voir qu’elle a beaucoup de talent.}

« Ne l’explique pas en étant si heureuse. »

{Si tu veux un conseil, c’est tout ce que je peux donner.}

« Je l’ai déjà. Je ne vais pas compter sur toi autre part que dans les batailles d’accord ? »

{Kukuku !}

Éléanore ne s’offusqua pas, mais rit joyeusement à la place.

Cependant, j’étais troublé.

Il n’y avait pas de problème quand je n’y pensais pas, mais quand je commençais à vouloir prendre le conseil de quelqu’un, j’en voulais vraiment un.

Et m’étant dit quelque chose comme « c’est difficile » ou « il n’y en a pas », je le voudrais encore davantage.

{Qu’est-ce qui t’inquiète ?}

« Quoi ? Vraiment, tu es celle qui me le demande. C’est ta faute puisque tu ne m’es d’aucune aide. »

{N’y a-t-il pas une fille qui soit très apte à devenir ta conseillère au sein de votre harem ?}

« Très approprié ? Qui est-ce ? »

Qui était la personne capable de me conseiller à nouveau.

Delphina, Hélèna , Rica.

J’avais pensé à elle, mais j’avais l’impression qu’elles étaient quelque peu différentes.

{Vraiment, tu ne peux vraiment pas t’en souvenir. Tu étais liée à elle avant ça.}

« ... ah »

« Liée », entendant ce mot, je me souvenais d’elle.

« Althea ! »

J’avais complètement oublié le grand sage.

« Au contraire, c’est très agréable »

J’étais revenu, et à l’intérieur du manoir, Althea et moi étions dans le salon.

En entendant parler de l’histoire, Althea qui avait été rajeunie avec ma vigueur avait dit cela.

« Plaisant ? »

« Je suis Althea, juste Althea, après tout »

Avec ces mots qu’elle me disait souvent, Althea sourit doucement et joyeusement.

{Kuku, un visage complètement satisfait de tout dans ce monde.}

Éléanore avait ri de façon intéressante.

Elle est heureuse d’avoir oublié qu’elle était la grande sage, hein.

« Mais si cela pouvait être mon erreur, prête-moi ta sagesse. »

« J’ai compris. »

Althea hocha la tête comme une femme obéissante.

Peu après, son expression avait changé.

Telle qu’elle était, avec sa beauté incomparable, elle avait un visage strict et net.

« D’abord, je vais confirmer quelques points. »

Le ton de sa voix avait également changé.

C’était le ton de l’enseignant qu’elle avait quand elle m’enseignait quelque chose.

Il s’agissait de la première fois que je l’entendais depuis qu’elle était devenue ma femme, alors cela m’avait rendu d’humeur joyeuse.

Je me sentais heureux à ce sujet, mais je ne vais pas le lui dire, je la laisse juste continuer comme ça.

« Vous voulez faire des sœurs Fiona et Maria, des reines à la fin, exacte ? »

« C’est vrai. En plus de cela, je veux rendre le royaume stable. Je ne veux pas en faire les reines d’un pays saccagé après la guerre. »

« Confusion et chaos accompagnent toujours la fin des guerres. »

« Tout va bien tant que cela reste dans les limites du raisonnable. »

« Et, les soldats qui se sont rassemblés sous le drapeau du royaume sont trop faibles et inutiles. »

« C’est vrai. »

Néanmoins, je ne pensais pas qu’ils seraient « si » faibles.

« Vous et vos soldats esclaves avez enchaîné les victoires consécutives dans les batailles. »

Je m’inquiétais un peu des troupes de Nikki, mais bon, c’est vrai.

« Ce point est très bon, mais vous êtes seulement un peu plus de deux cents. Ce nombre ne peut pas changer le cours de la guerre. »

C’est vrai.

Il n’y avait pas de problème avec des batailles locales, mais ce serait mauvais quand les grandes batailles avec les armées se produisaient.

L’attaque-surprise d’hier soir était exactement ça.

Lorsque les batailles entre les deux armées se produisaient, nous étions complètement repoussés.

Je les avais aussi repoussés en me téléportant continuellement de bataille en bataille, mais je ne savais pas si cela fonctionnerait dans une bataille dans les plaines où les armées seraient à une escarmouche.

« Il est inutile de rassembler des soldats qui ne pourraient être utilisés que pour faire de la figuration. »

« Eh bien, c’est à peu près ça. »

« Vous voulez rapidement rassembler des soldats qui ont un certain degré de maîtrise de la guerre. »

« Oui, si possible. »

Confirmant la situation un à un, Althea me rappelait ce dont on avait réellement besoin.

J’étais déjà très reconnaissant d’avoir pu avoir avec elle une telle conversation.

« Alors, fais ça. »

Et, c’était venu.

Des conseils avec, comme avant, ce ton d’un professeur, des conseils que j’avais l’impression de pousser d’en haut.

« Emprunter des soldats de trois royaumes. »

« ... hein ? »

« C’était un coup de triche que vous seul pouvez faire dans ce monde. Cela incluait le processus d’après-guerre. »

Althea qui avait dit ça avait souri malicieusement.

***

Chapitre 94 : Le vœu est devenu réalité…

« Trois Royaumes ? »

« Mercury, Calamba et Comotoria »

Althea l’avait dit comme s’il elle les comptait.

« Ce n’est pas dans ces pays que sont vos femmes ? »

Cette façon de dire était bizarre, mais j’avais compris le sens.

La Princesse Hélèna à Mercury, la Reine Rica à Calamba et la Princesse Aura à Comotoria.

Mes femmes dirigeaient ces pays, et Althea me disait simplement de les utiliser.

« Vous devriez juste leur emprunter des soldats. »

« N’est-ce pas mauvais si d’autres pays interviennent ? »

« C’est vrai, normalement. C’est parce que la procédure d’après-guerre serait gênante. Parce qu’il est normal que ceux qui ont prêté des soldats demandent quelque chose après avoir gagné la guerre. »

N’est-ce pas.

« C’est pourquoi “vous” devriez juste emprunter des soldats, et non pas l’armée du Royaume de Siracuza, et encore moins les deux descendantes de la famille royale. Vous devriez les emprunter. Si c’est le cas, la demande d’indemnisation vous sera envoyée. »

« À moi ? »

« La Princesse Hélèna, la Reine Rica, la Princesse Aura. Je me demande ce qu’elles vous demanderaient. »

Althea fit un léger sourire.

C’était un petit sourire malicieux.

Je vois, pas une demande venant de Siracuza, mais de moi, n’est-ce pas.

J’avais pensé aux trois.

Si c’était Hélèna, elle pourrait même ne rien me demander.

Si c’était Rica, elle me demanderait probablement de rester dans le harem qu’elle avait fait pour moi pendant plusieurs jours.

Si c’est Aura, elle se retiendrait probablement et j’aurais besoin de la forcer à prendre ce qu’elle voudrait.

Quoi qu’il en soit, je devrais au final prendre soin d’elles.

Je prendrai soin de mes femmes.

« ... Quoi, n’est-ce pas un petit peu trop simple ? »

« Tu as enfin compris. »

« Ouais. J’y ai trop pensé. »

« Non, votre façon de penser et vos mesures ne posent aucun problème. Politiquement, il n’est pas faux de faire promettre aux trois royaumes au moins la neutralité. Pouvoir le faire, c’est presque diplomatiquement parfait... si c’est une personne ordinaire. »

« C’est vrai. »

J’avais ri.

« Si oui, faisons quelque chose qui n’est pas ordinaire »

J’avais fait le tsukkomi [1] d’Éléanore qui disait que « jusqu’à présent, ce n’était pas normal. »

Dans la périphérie de Reiusu, sur le côté du lac adjacent à la prairie.

J’avais sorti la Maisonnette Magique là-bas.

Elle avait son apparence habituelle, c’était celle d’un petit chalet, mais grâce au gain de la loterie, en utilisant les billets gratuits que j’ai obtenus, l’intérieur était devenu tout à fait présentable.

En utilisant la place à côté de l’entrée comme salon, quatre chambres avaient été installées, trois d’entre elles étaient utilisées comme chambres à coucher, et une comme cuisine.

À l’heure actuelle, la Maisonnette Magique était devenue une maison 3LDK. [2]

Et dans le salon, Delphina et moi étions assis l’un en face de l’autre.

« Chigris est tombée. »

« Eh bien, je pensais que cela allait arriver. »

Je m’étais retiré de la guerre depuis un bon moment après tout.

« On dirait que l’armée barbare a été très enthousiaste à cet endroit. C’était le dernier endroit où les deux princesses étaient vues, et il n’y avait personne qui s’était échappé de cet endroit. Voilà pourquoi, elles devraient être quelque part par ici... »

« Et alors, ils cherchent dans tous les coins et recoins, hein. »

Delphina hocha la tête sans rien dire.

« Ils l’avaient aussi demandé chez moi. Ils m’ont demandé des informations sur l’endroit où se trouvaient les princesses. »

« Tu fais donc aussi dans la vente d’informations. »

« C’est juste un à côté. C’est rentable, après tout. »

« Et, l’as-tu vendu ? »

« Oui, bien sûr. Le manoir où les princesses... Fiona et Maria sont restées est le dernier endroit où elles ont été vues, le nombre de sous-vêtements qu’elles portaient quand elles sont restées... »

Elle avait dit cela comme si elle comptait, et en ayant un visage souriant.

« J’avais vendu toutes les informations qui étaient rentables »

« Tu es vraiment rusée. Tu n’as pas vendu l’information qu’elles sont ici, n’est-ce pas. »

C’était vrai, Fiona et Maria étaient ici.

Je les abritais jusqu’à ce que les soldats des trois royaumes se rassemblent.

Il était très dangereux de rester sur le territoire de Siracuza, alors je les avais emmenés sur le territoire de Mercury et sur la rive de ce lac.

Je les avais transportés en utilisant la téléportation donc il n’y a pas d’indices laissés derrière.

Personne d’autre que Delphina qui était en face de moi ne savait rien à ce sujet.

« Pas question, pourquoi leur vendrais-je cela ? »

Delphina couvrit sa bouche, gloussa et sourit.

C’était un sourire malicieux, elle était si jolie quand elle souriait comme ça.

« Cela rapporterait beaucoup de bénéfices, mais la perte serait trop importante. La perte étant que je ferais de vous mon ennemi »

« Laquelle des deux ? »

Est-ce en tant que marchand ou en tant que femme ?

« Qui sait ? »

Souriant doucement et agréablement, Delphina avait esquivé la question.

Chez mes femmes, Delphina avait une position un peu différente des autres.

Je la comptais comme ma femme.

Mais, en fait, elle ne l’était toujours pas. Au moins, nominalement.

Delphina Homers Lanmari.

Cette femme qui avait des richesses égales à celle d’un royaume m’avait dit qu’elle voulait épouser un homme qui pourrait l’acheter avec tous ses biens.

Je ne pouvais toujours pas l’acheter, donc nominalement, nous étions dans la « période d’essai » ou « prêt ».

Eh bien, c’était juste qu’on jouait sur les mots.

Delphina était ma femme.

« Je n’y connais rien dans les affaires »

Je haussai effrontément mes épaules et levai ma paume.

« Tu devrais profiter de ce que tu veux »

« Oui, je le ferai sans me retenir. Réellement »

Elle sourit à nouveau.

« Je venais de vendre des choses à tout le monde »

« Toutes les personnes ? »

« À la Reine Sa Majesté et aux deux Altesses, équipements et bien consommables. Son Altesse Hélèna l’avait demandé pour des motifs politiques, et les deux autres l’avaient demandé pour des raisons personnelles. »

« He~ »

« S’il vous plaît, demandez-leur la raison personnellement. »

« Je ferai ça. »

Je pouvais comprendre pourquoi Hélèna , Rica et Aura avaient fait ça.

Je pourrais, mais je devrais le leur demander correctement plus tard.

Après avoir renvoyé Delphina, j’étais allé dans ma propre chambre.

Des trois chambres, c’était celle que j’utilisais habituellement.

La Maisonnette Magique dans la nuit était très calme, et avait une atmosphère différente avec le manoir.

J’étais allongé sur le lit et je fixai attentivement la Plume de Téléportation.

Un objet magique que j’avais reçu de la loterie. Tant que j’avais ceci, elles ne seront pas capturées.

{Bien qu’il n’y ait aucun problème s’ils vous avaient trouvé.}

« Ne lis pas dans mes pensées »

{Ne me le reproche pas, ça coule en moi bien que je ne fasse rien.}

« Ne réponds pas alors. Dans des moments comme ça, tu devrais lire l’ambiance... non, euhh, ce n’est rien. »

{Qu’est-ce qui te convainc, c’est ennuyeux.}

« Eh bien, après tout, tu ne peux pas lire l’ambiance, n’est-ce pas ? »

{Je pourrais lire quelque chose comme ça très facilement, ne me regarde pas de haut} [3]

« C’est “Ki” qu’on ne peut pas lire comme “Kuuki (air/ambiance)”, n’est-ce pas ? Des choses comme le Youki ou le Reiki, les choses d’un autre monde ou des choses fantomatiques » (Kuuki 空 気, Ki , Reiki 霊 気, Youki 妖 気)

{Mumu!}

J’avais discuté avec Éléanore de choses inutiles.

Jouer avec elle était un peu amusant aussi.

{Mu ?}

Qu’est-ce que c’est ?

{Il y a la petite fille de l’autre côté de la porte}

Éléanore avait dit ça comme ça.

De l’autre côté de la porte ?

Je m’étais aussi concentré et cherché.

Il y avait vraiment quelqu’un là-bas. Je connais ce souffle.

Cette respiration... est-ce Maria ?

{On dirait qu’elle hésite.}

Cela lui ressemble tellement.

J’avais attendu un moment, mais la présence de Maria ne partait pas.

Avec sa présence « hésitante », tout comme Éléanore l’avait dit, elle se tenait juste de l’autre côté de la porte.

{Il n’y aura jamais de fin à cela.}

« Je suppose. »

Je hochai la tête et m'étais levé du lit. J’étais allé vers la porte et l’avais rapidement ouverte.

« Kya! »

Maria était là.

Dans le salon de nuit, il y avait l’apparence de Maria debout dans le noir portant son pyjama.

« M-Monsieur Kakeru... »

« Qu’est-il arrivé ? Ne peux-tu pas dormir ? »

« Non... u~un, cela pourrait être. »

«...? »

Qu’est ce qu’elle veut dire ?

« Parler en position debout est, donc... »

Je jetai un coup d’œil sur le canapé du salon.

Parlons là, mais quand j’avais pensé à cela ?

« Uhm! Puis-je... venir à l’intérieur ? »

Elle avait dit cela d’une voix forte au début, mais sa voix avait soudainement diminué, et elle avait presque disparu à la fin.

Elle regardait vers le bas avec un visage rougi.

N’est-ce pas ?

{C’est probablement comme « ça ».}

Ahh, ça ressemblait à ça.

Une visite discrète la nuit... bien, laissons de côté si ces mots sont corrects à utiliser ici, mais c’est probablement comme ça.

Elle était venue pour être embrassée.

Je pourrais comprendre cela, je n’étais pas si insensible.

C’est bon aussi, je ne suis pas réticent à ce sujet.

La décision que j’avais prise une fois était devenue un obstacle.

La promesse que je ferais d’elles, les reines Fiona et Maria.

À l’intérieur de moi, j’avais pensé que je ferais cela, après avoir tenu ma promesse.

C’était pourquoi, même maintenant, je pensais toujours à la façon de passer à travers cette situation.

... mais.

« S-Suis-je... moche »

Maria m’avait dit ça.

Elle leva les yeux vers moi, avec une expression montrant qu’elle pouvait pleurer n’importe quand.

Avec un visage pensant qu’elle avait été rejetée, avec un visage qui était presque conduit au désespoir.

« ... non »

J’avais secoué ma tête.

J’avais réfléchi.

J’avais fait qu’une fille... J’avais fait qu’un tel visage apparaisse sur elle.

{Un échec en tant qu’homme.}

« ... »

Je ne pouvais rien lui répondre. C’était rare, mais je pensais que c’était exactement comme disait Éléanore.

J’avais tiré Maria vers moi et j’avais embrassé ses lèvres.

« Ah... »

Son visage rougi couvrit ses lèvres de ses mains et ses larmes sortirent.

Ces larmes, je ne les déteste pas, je ne déteste pas ces larmes de bonheur.

Je plaçai mon bras autour d’elle et le dos de ses genoux, et portai le petit corps de Maria.

Je fermai la porte et la posai doucement sur le lit.

Je l’avais embrassée une fois de plus.

« Finalement... »

« Oui ? »

« Je suis enfin la femme de Kakeru. »

« Je vois. »

« Je l’avais... souhaité depuis si longtemps. »

Tant pis.

J’avais commencé à vraiment me sentir mal à ce sujet.

Cet ainsi que je lui dis :

« Je serai doux »

« D’accord... »

Maria ferma les yeux.

Comme je le lui avais dit, je l’avais prise très doucement.

Je l’avais fait aussi doucement que possible, le plus attentionné que je pouvais.

Chaleureusement, doucement et avec soin, j’avais fait fondre le cœur et le corps de Maria.

Notes

  • 1   Tsukkomi (突っ込み) : implique généralement un duo comique, le tsukkomi, le personnage sérieux, intelligent, rationnel, et le boke, le personnage fruste, outrancier et désordonné. La plupart des blagues reposent sur des quiproquos, des jeux de mots et autres gags verbaux. Le tsukkomi se moquera souvent du boke pour ses erreurs ou exagérations. Une action typique du tsukkomi est de mettre une petite tape à l’arrière de la tête du boke avec un effet sonore cliché. Auparavant, il était joué dans la rue, et les spectateurs étaient les passants.
  • 2   Un listing immobilier japonais pour une maison de style occidental avec trois salles polyvalentes, un salon, une salle à manger et une cuisine. La partie « LDK » de la maison ne signifie pas que ce sont toutes des pièces séparées, mais signifie simplement que la zone d’usage général de la maison est plus grande qu’un « NSP » ou un « K ».
  • 3   Kuuki Yomenai est un terme japonais qui peut être traduit littéralement « ne peut pas lire l’air ». Il s’applique à quelqu’un qui a de la difficulté à lire les situations sociales.

***

Chapitre 95 : La résolution de la grande sœur

Le matin, Maria se leva toute chancelante du lit.

Elle s’était arrachée de mes bras, avait rassemblé les vêtements qui avaient été dispersés, et les avait portés.

« ... !! »

Elle laissa échapper un petit son quand elle s’habilla.

Il s’agissait d’une voix quelque peu douloureuse.

Elle avait jeté un coup d’œil vers moi. J’avais senti qu’elle se tournerait vers moi alors j’avais fermé les yeux.

« Il ne s’est pas réveillé... Dieu merci »

« Je me suis réveillé », eh bien, je n’étais pas si insensible au point de lui dire quelque chose comme ça.

J’avais senti que Maria voulait faire quelque chose.

Je ne savais pas ce qu’elle voulait faire, mais je songeais à la laisser faire quoi que ce soit.

Maria marcha et sortit de la pièce.

Et sentant cela, j’avais intensifié mon ouïe, et cherché la présence de Maria.

« Avant que Monsieur Kakeru ne se réveille... j’ai besoin de faire le petit-déjeuner »

Après qu’elle eut chuchoté quelque chose comme ça, j’avais commencé à entendre des sons venant de la cuisine.

Le son du couteau, le son des ustensiles, le son de la découpe des ingrédients.

On dirait qu’elle chuchotait, Maria préparait le petit-déjeuner.

J’avais soulevé mon corps et je m’étais assis avec les pieds croisés sur le lit.

En entendant ce que faisait Maria, je la laissais faire comme elle le souhaitait.

Au bout d’un moment, une odeur agréable s’était également répandue dans la pièce.

C’était probablement quelque chose de chaud, sûrement l’odeur de la soupe.

J’avais commencé à l’attendre avec impatience.

Et là, Éléanore m’avait parlé. {Quelle gentille fille}

« Oui. »

{Contrairement à l’habitude, tu as également échoué...}

« Tu parles hier, hein. C’est exact. »

{Je pensais que tu le ferais plus intensément. Comme avec toutes les femmes que tu avais jusqu’à maintenant. Pourquoi ne l’as-tu pas fait ainsi ?}

« J’ai senti que je devais le faire comme ça. Après tout, j’ai dit que “je serai gentil”. »

{Regarde comme tu es attentionné !!}

« Veux-tu aussi que je sois gentil avec toi  ? »

{De ta part ?}

« Oui ! »

{C’est dégoûtant !} Éléanore avait dit ça d’une voix heureuse.

« Ne veux-tu pas être traité de manière douce ? »

{N’est-il pas trop tard pour ça ? Je douterai de ta santé mentale d’abord !}

« C’est dur ce que tu me dis. »

{Rappelle-toi de tout ce que tu m’as fait jusqu’à présent. Tout est de ta faute !!}

« Hmph. »

Cela pourrait être vrai.

Eh bien, même ainsi, je ne prévoyais pas de changer la façon dont je l’utilisais et traitais Éléanore.

C’est une Épée Démoniaque, la seule Épée Démoniaque au monde qui pourrait résister à tout ce que j’avais.

Une fille comme celle-ci n’a pas besoin de ce qu’elle appelle la « gentillesse ».

{Après tout, je ne le souhaite pas.}

« Ne t’ai-je pas dit de ne pas lire dans mes pensées »

Et pendant que nous discutions comme ça, j’avais commencé à entendre des voix de l’extérieur de la pièce.

« Bonjour. Ara, Maria, qu’est-ce qui t’est arrivé ? »

« Bonjour, Onee-chan. Je prépare le petit-déjeuner pour Monsieur Kakeru. »

« Petit-déjeuner... ah ! »

Fiona retint son souffle.

« Je vois. Monsieur Kakeru l’a fait avec toi, n’est-ce pas ? »

« Quoi ? »

J’avais senti quelque chose de mal dans les mots de Fiona.

Que fait Maria ? Qu’est-ce que Fiona pourrait lui dire en un seul regard ?

« Chut ! Onee-chan, ta voix est trop forte. »

« Ah ! Pardon pardon. »

Une petite sœur grondeuse et une grande soeur qui s’excusait.

Les deux sœurs abaissaient leur voix... bien, néanmoins je pourrais encore entendre tout cela avec mon ouïe multipliée par 777.

« Mais..., félicitations, Maria. »

« Merci, Onee-chan. Onee-chan, tu n’as encore rien fait ? »

« Je... non. »

« Pourquoi ? N’aimes-tu pas Monsieur Kakeru ? »

« Ce n’est pas ça ! Je l’aime, mais... » Fiona fit une pause dans ses mots.

Mais quoi ?

Après un moment de silence, elle avait continué.

« Je ne suis pas compatible avec lui, et après tout, il n’a aucune raison de le faire. »

« C’est pareil avec moi, tu sais. Un héros comme lui, en réalité, ça aurait dû être dur pour nous de lui parler. »

« Mais quand même, Maria, il t’a sauvé la vie, alors tu as la raison de “donner quelque chose en retour”. Moi, je n’ai rien de tel. »

Quoi, elle se retenait à cause de ça, hein.

« ... ne~, Onee-chan, j’ai une bonne idée. »

« Une bonne idée ? »

Maria baissa encore la voix.

Elle la baissa tellement que Fiona ne pouvait pas l’entendre à moins qu’elle lui murmurait à l’oreille.

« Tu devrais juste tenir l’Épée Démoniaque. »

« L’Épée Démoniaque ? Parlez-vous d’Éléanore ? »

« Oui, si tu fais ça, je pense que Monsieur Kakeru te sauverait, non ? »

Non, non, n’est-ce pas un peu trop ?

« Il y a ça... !! »

Elle laissa échapper une voix forte. Assez fort pour être entendu avec une ouïe normale.

Fiona baissa rapidement sa voix.

« Il y avait ça, hein. Bon travail, Maria. »

« Mais, Onee-chan. Je vais juste te dire ça. Cela pourrait être très douloureux pour toi, d’accord. »

« À quel point est-ce douloureux ? »

« Et bien... à... se faire frapper dans le ventre en étant étranglé, alors que tous tes membres tournent d’une manière bizarre, et se faire brûler, tout ça en même temps. »

N’est-ce pas trop ?

{Eh bien, c’est à peu près ça.}

J’avais donné un léger coup avec mon doigt à Éléanore qui avait parlé si calmement.

« Je vois... oui, après tout Maria, tu avais l’air très souffrante à l’époque. »

« Oui. »

« J’ai compris. Ensuite, je vais essayer de le faire ce soir. Je vais saisir une opportunité de toucher Mademoiselle Éléanore. »

« Oui, fais de ton mieux, Onee-chan. »

Les sœurs s’encourageaient et le bruit de la nourriture continuait.

Comment est-ce que je devrais dire ceci... ? Oui, comment devrais-je dire ceci ?

{Elle veut être à toi autant qu’elle est prête à aller aussi loin, hein. Quelle bonne fille !}

« Oui. »

Je ne me sentais pas mal du tout avec les sentiments de Fiona.

Recevant une résolution aussi tragique, mais courageuse, je voulais faire quelque chose avec tout ce que j’avais à la place.

Avec tout ce que je possédais, j’avais pensé faire qu’elle ait une première expérience vraiment merveilleuse qui lui laisserait un souvenir mémorable.

***

Chapitre 96 : La plus mémorable

{Que vas-tu faire spécifiquement ?}

« Je vais faire ce qu’elle désire le plus. »

{Hmm, vas-tu faire qu’elle me tienne ?}

Immédiatement, j’avais effectué un léger coup avec mon doigt à Éléanore, qui disait une idiotie.

« Ne sois pas stupide, n’est-ce pas assez clair qu’elle ne fait que ça parce qu’elle pense qu’elle ne sert à rien. Pourquoi devrais-je la laisser faire ça ? »

{N’est-ce pas aussi ce qu’elle veut ?}

« De toute façon, je ne la laisserai pas faire ça. »

{Alors, que ferais-tu alors ?}

« ... »

Dans des moments comme celui-ci, je ne lui demanderai plus aucun conseil.

Je m’étais directement téléporté de la chambre de la maisonnette jusqu’à ma chambre dans le manoir.

Après être arrivé dans ma chambre, j’avais marché vers le salon.

Althea buvait le thé que lui servait Miyu.

« Bienvenue, Maître ! »

« Qu’est-il arrivé pour être de retour si soudainement ? »

Comme c’était la voix rauque d’une vieille femme, je lui avais tenu la main sans rien dire et lui avais donné ma vigueur.

Sa main ridée redevint progressivement lisse et soyeuse, et Althea redevint cette beauté incomparable.

« Je veux que tu m’apprennes quelque chose. »

« Parle-moi de ce que tu veux. »

Le ton d’Althea devint celui d’une enseignante en un instant. Au fait, Miyu avait lu l’atmosphère et était partie.

Comme je ne voulais pas tourner autour du plat, je lui avais raconté toute la situation, y compris la conversation de Fiona et Maria que j’avais entendue.

« Que devrais-je faire ? »

« Qu’en est-il de lui demander ce qu’elle veut directement, ou de le demander à la petite sœur ? »

« À ton avis, qu’est-ce qui rendrait ce souvenir mémorable, avec surprise ou sans ? »

Il n’y avait pas de problème à lui poser des questions, je n’avais aucune idée à ce sujet.

Le fait était que j’avais comme objectif de lui laisser un beau souvenir.

« Si oui, fais-lui la surprise »

« Dans ce cas, je ne peux pas le lui demander. »

Althea acquiesça silencieusement et continua avec un visage sérieux.

« Fiona est la fille de l’affiche du restaurant Purosu-Tei. Une roturière qui ne connaissait même pas ses origines il y a peu de temps. »

« C’est bien ça. »

« Si elle est ce que l’on appelle une fille ordinaire, il y en a à peu près trois choses qu’elle voudrait. »

« Quelle est la première ? »

« Un homme qui a de bonnes techniques pour la diriger. »

« C’est trop ordinaire. Je ne suis pas venu pour demander quelque chose comme ça. Quelle est la seconde ? »

« Une journée spéciale pour son anniversaire. »

« La date ne correspond pas. De plus, je ne la connaissais pas. Je veux quelque chose qui pourrait être immédiatement fait, ce soir si possible. Quelle est la dernière ? »

« Une cérémonie de mariage. »

« Une cérémonie de mariage ? »

« Donner la virginité qu’elle a protégée jusqu’à leur mariage pour l’homme qu’elles aiment, il s’agit de quelque chose que souhaitent la plupart des filles, et c’est d’autant plus vrai pour une fille ordinaire »

« Une telle chose ? »

Je le lui avais demandé, afin d’en être sûr.

« C’est l’usage. Le mariage est un outil politique pour les familles royales et les nobles, mais ce n’est qu’un rêve pour les filles ordinaires. »

« J’ai compris. Merci »

J’avais dit au revoir à Althea, et je m’étais rendu à ma prochaine destination.

« Une cérémonie de mariage ? »

Je me trouvais dans la société marchande de Delphina. Elle avait les yeux écarquillés en entendant ce que je lui disais.

« C’est la réalité. Si je veux en faire une, combien de temps cela prendra-t-il pour la préparer ? Serait-ce possible dès ce soir ? »

« La cérémonie elle-même pourrait être préparée en une demi-journée. Kakeru, vas-tu te marier ? »

« Non, je veux juste la cérémonie. »

J’avais tout raconté à Delphina à propos de Fiona, y compris les conseils donnés par Althea.

« C’était donc ça. »

« La cérémonie de mariage est-elle vraiment quelque chose qui fait rêver ? »

Pour être sûr, je l’avais aussi demandé ici.

« Je ne sais pas vraiment. »

Delphina avait beaucoup insisté sur le mot « je ».

Rien que d’entendre cela était suffisant pour moi.

« Je vais te laisser tous les préparatifs »

« Pour être sûr, est-ce que ça va ? »

« Hmm ? »

« Si tu vas te marier, je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ne resteraient pas silencieux. »

« Je le ferai aussi avec elles si elles le souhaitent. »

J’avais tenu la Plume de Téléportation.

« Que je le fasse ou non, ma femme sera toujours ma femme. »

Laissant Delphina qui souriait silencieusement, je me téléportais une fois de plus.

« Ah ! Monsieur Kakeru, êtes-vous allé quelque part ? »

J’étais retourné dans ma chambre dans la Maisonnette Magique.

Fiona qui m’avait vu avait eu un visage soulagé et était venue devant moi.

« Je devais faire quelque chose avant ça. »

« C’était donc la raison. »

Fiona hocha la tête, on dirait que cela ne la dérangeait pas que je disparaisse.

Et elle en était la raison

{Elle me regardait si intensément. Kukuku, comme un prédateur regardant sa proie.}

Éléanore l’avait dit joyeusement.

C’est vrai, Fiona s’approcha d’Éléanore sans bouger.

Elle affichait une si grande résolution que je n’ai jamais vu chez elle auparavant.

{Cela fait des centaines d’années que je n’ai plus perçu un tel regard fébrile. En voyant cela, je commence à vouloir la laisser me prendre.}

Éléanore disait cela d’un air malicieux.

Je ne te laisserai pas faire ça d’accord.

« Fiona. »

« Oui ! »

Fiona, que j’avais appelée, leva la tête avec surprise et me regarda.

« As-tu du temps libre ce soir ? »

« Ce soir ? ... J’ai... »

« Accorde-moi cette soirée. »

« C’est d’accord, mais qu’est-ce qu’on va faire, Monsieur Kakeru. »

« Une cérémonie de mariage. »

« Hein ? »

« Faisons notre cérémonie de mariage. »

« ... hein !? »

Fiona était abasourdie.

Éléanore avait éclaté de rire à l’intérieur de ma tête.

« C’est tellement soudain, Kakeru. »

Io m’avait parlé dans la salle d’attente du marié.

Elle n’était pas dans sa tenue habituelle de magicienne, mais dans une tenue de soirée.

En tant qu’invitée d’une cérémonie de mariage, elle portait la robe préparée par Delphina.

Sa coiffure était également très bien mise et, contrairement à son habitude, elle avait un style très mature.

Au fait, je porte un smoking blanc et, bien sûr, j’avais Éléanore à ma taille.

« Est-ce vrai ? »

« C’est vrai. Ce n’est pas normal d’avoir une cérémonie de mariage aussi précipitamment. »

« Au fait, Io, rêverais-tu d’avoir ta propre cérémonie de mariage ? »

« C’est à dire, et bien... je la veux »

« Tu veux aussi avoir ta propre cérémonie ? »

« Hmm. »

Io réfléchit un moment, puis secoua la tête.

« Je pense que je vais m’en passer »

« N’étais-tu pas en train de me dire que c’était votre rêve ? »

« Eh bien, oui ! Mais avec toi, j’ai l’impression que c’est un peu différent. Tu vois, ne suis-je pas venu uniquement parce que je voulais entrer dans ton groupe d’aventuriers. Donc, si on me demande si je veux t’épouser... je pense que c’est un peu différent. »

« Je vois. »

« Ah ! Mais, je pense que je veux vivre des aventures avec toi pour toujours. »

« Pour toujours, hein »

« Oui, pour toujours ! C’est pourquoi, Kakeru, si tu vas quelque part, prends-moi toujours avec toi, s’il te plaît »

« J’ai compris. »

Quand j’avais répondu comme ça, Io hocha la tête avec un large sourire.

Io avait quitté la salle d’attente, et à la place, Maria était entrée.

Maria était aussi en robe. L’air enfantin qu’elle avait tout à l’heure avait disparu et avait laissé apparaître un air de séduction.

« Monsieur Kakeru. »

Mais, elle avait un peu le visage triste.

« Qu’est-il arrivé ? »

« Hmm... Onee-chan est... e~, troublée, non, hésitante... ce n’est pas ça non plus... »

Maria parlait de manière inarticulée.

{On dirait qu’elle est assez embrouillée.}

« Que s’est-il passé avec Fiona ? »

« Hmm... pourquoi faites-vous soudainement une cérémonie de mariage ? »

« Laisse-moi t’expliquer. »

J’avais réfléchi pendant un moment et j’avais répondu.

« Plus tôt aujourd’hui, j’ai entendu ta conversation avec Fiona »

« Quoi ? »

« Tu as parlé à Fiona de la nuit dernière, et j’ai entendu que Fiona se faufilerait dans ma chambre et toucherait Éléanore. »

« Ah... ! »

Maria avait un visage rouge, mélangé avec d’autres significations.

« C’est vrai que si elle touchait Éléanore, je la sauverais, et elle pourrait l’utiliser comme raison après que je l’aurais sauvée. »

Cela avait été aussi le cas de Delphina, mais je ne l’avais pas mentionné.

« Désolé, mais je n’accepterais pas ça. Il n’y a pas besoin de souffrir juste pour m’embrasser. »

« Mais ! »

Maria avait haussé sa voix.

Mais ce n’était que pour un instant, elle avait immédiatement baissé la voix.

« Si c’est le cas, alors si tout cela est inutile pour Onee-chan, qu’elle est la raison qui vous a poussé à faire ça pour elle. »

Et, elle avait perdu courage.

Comme si, elle se parlait pour elle-même.

{Elle a de la compassion.}

...

« Maria. »

« Quoi ? »

« Il n’y a pas besoin d’une raison. »

« Eh ? »

« Il n’y a pas besoin d’une raison pour devenir ma femme. La seule condition est : je l’aime beaucoup et c’est quelqu’un avec qui je veux être. »

« Mais, si c’est le cas, je... »

« Dois-je le répéter ? »

J’avais coupé la parole à Maria.

« La seule condition est : je l’aime beaucoup, et c’est quelqu’un avec qui je veux être. »

« Ah... ! »

Perdant ses mots, elle baissa les yeux avec un visage rouge.

On dirait qu’elle avait compris le sens de mes mots.

« Même moi ? »

« Je le pensais déjà depuis longtemps. Mais même si je le pensais, je n’ai rien fait, car tu as peur de l’épée alors je voulais attendre un moment que tu ailles mieux. »

Dis-je en plaisantant, et je donnais un léger coup avec le doigt sur Éléanore.

« Vraiment, moi aussi... ? »

Même ainsi, elle avait toujours fait un visage inquiet.

« Je fais seulement les choses que je veux faire. »

En disant ça, j’avais embrassé Maria.

« Je vais faire de vous deux des reines, et je ferais de toi ma femme. Je fais seulement les choses que je veux faire. »

J’avais répété les mêmes mots.

« Je voudrais seulement faire en sorte que mes femmes passent des moments agréables. Je l’ai fait avec toi hier. Et aujourd’hui, je vais avoir une cérémonie de mariage avec Fiona, et lui donner un souvenir qu’elle n’oubliera pas tant qu’elle vivra. »

« C’était donc comme ça. »

« Mais c’est vrai, je ne lui ai pas expliqué tout cela. Fiona ne peut pas être blâmée si elle se sent inquiète. Je vais aller l’expliquer maintenant. »

Je m’étais levé et j’étais allé vers la porte.

« Ah ! »

Maria laissa échapper sa voix. « Qu’est-ce que c’est », pensai-je, tandis que j’ouvrais la porte.

Et, Fiona était là.

La belle Fiona portant sa robe de mariée.

« Fiona ?! Quoi, je n’ai pas senti ta présence ici »

« D-Désolé ! Mademoiselle Delphina m’a donné ça... euh, elle m’a dit que c’est un outil qui efface complètement les sons et les présences. »

« Cette femme... »

{Kukuku ! Tel est pris qui croyait prendre.}

Éléanore disait cela en riant.

« D-Désolé ! Hmm... »

« C’est d’accord. »

Je posai un doigt sur les lèvres de Fiona et arrêtai ses mots.

« Si tu l’as entendu, alors dans ce cas... »

Je l’avais dit, mais j’avais encore pensé à cela.

Je ne lui avais pas donné beaucoup d’explications... Je venais de penser à régler cela.

Une fois de plus, j’avais regardé droit devant Fiona et j’avais dit.

« Je te veux. Je veux te donner un souvenir mémorable. Voudrais-tu une cérémonie de mariage avec moi ? »

« ... Oui »

Avec un visage plein de sourires... avec des larmes dans le coin de ses yeux, Fiona hocha la tête.

La cérémonie de mariage préparée en une demi-journée était excellente.

Une belle église, des invités en commençant par Nana et les autres.

Mélissa qui est la Sainte de l’Église de Solon était la pasteur.

Hikari et le Dragon Chibi avaient présenté le bouquet de fleurs.

Et plein d’autres choses.

La cérémonie était excellente.

Fiona avait presque pleuré de bonheur plusieurs fois, et je l’avais regardée assez souvent pour vérifier que c’était seulement des larmes au coin de ses yeux.

Dans le même temps avec la fin de la cérémonie, un billet de loterie de couleur dorée que je n’avais jamais vu auparavant était apparu.

Mais peu importait tout cela, j’avais emmené Fiona dans mes bras, et comme je l’avais déclaré, je lui avais donné la plus belle nuit de noces à laquelle je pouvais penser.

***

Chapitre 97 : Les résolutions d’une jeune reine

Tard dans la nuit, dans la chambre où brillait la lune.

Fiona était dans mes bras.

Elle ne dormait pas. Elle était réveillée, mais elle retenait désespérément son souffle, agissant comme si elle dormait. Sa présence le montrait clairement.

« Fiona. »

« ..., » elle ne répondit pas, alors je la repoussai légèrement d’une manière douce pour la laisser se détendre.

« Hyai ! »

« Détends-toi et ne sois pas si nerveuse »

Était-ce parce qu’elle avait haussé la voix, Fiona avait arrêté de bouger et elle avait levé les yeux vers moi.

Son regard était un peu mêlé de dépit.

« Monsieur Kakeru... »

« Si tu ne vas pas te détendre, je le ferai avec force. »

« Eh, a-avec force ? »

Le visage de Fiona avait rougi.

J’avais tendu le bras produit par mon aura sombre.

Un troisième bras... récemment, j’étais capable de l’utiliser même sans tenir Éléanore.

En utilisant ça, j’avais chatouillé Fiona.

« Koshokoshokosho »

« Aha, ahahahahah »

« Koshokoshokoshokoshokosho »

« Ahahahahahah, A-Arrêtez, ahaha, K-Kakeru »

« Alors, cesseras-tu d’être nerveuse ? »

« Je le serais, je le serais, ahaha, s’il vous plaît, » riant trop, Fiona répondit avec des yeux larmoyants.

« Bon ! »

J’avais retiré mon troisième bras.

Fiona qui était chatouillée était épuisée. Agissant comme je lui avais dit, elle s’était penchée vers moi.

J’avais essuyé sa peau qui était un peu en sueur avec mon doigt.

Elle se tortilla d’une manière chatouillante, mais différente de la fois précédente.

Elle bougea, rapprochant son corps du mien.

« Vraiment, Kakeru, vous êtes si fort, » ajouta-t-elle d’un ton boudeur.

Regardez comme elle est mignonne.

« Est-ce vrai ? » demandai-je.

« Oui, vous êtes si méchant. Me faire attendre si longtemps, et soudainement comme ça... c’est tellement injuste. »

« Je m’excuserais à ce sujet plus tard. Je ne pensais pas que je te faisais attendre. De plus, c’est toujours moi qui suis toujours le dernier à être au courant. »

« Habituellement, n’êtes-vous pas toujours aussi énergique ? »

Ce n’était probablement pas seulement à propos de ce qui s’était passé en ce moment. Elle parlait probablement de la situation depuis la cérémonie de mariage jusqu’à la nuit de noces.

« Oui, » j’avais hoché la tête et j’avais peigné doucement les cheveux de Fiona, en lui tapotant doucement la tête.

« J’embrasse les femmes mignonnes. Je prendrai soin d’elles, je les satisferais pleinement et je les fais miennes. »

« ... »

« Je ne sais pas si c’est percutant ou pas, mais c’est comme ça que je suis habituellement. »

« Ha ! »

Fiona laissa échapper un soupir, c’était assez sexy, que ma partie inférieure en réagissait presque.

« Monsieur Kakeru, vous êtes si injuste. »

« Est-ce vrai ? »

« C’est vrai, vous êtes tellement injuste. »

En fin de compte, je ne pouvais pas comprendre ce qui était injuste, mais depuis que Fiona avait cessé de s’énerver et après nous être décollée, ce résultat était suffisant.

« Ne~... Kakeru ? »

« Oui ? » J’avais répondu en lui caressant la tête.

« Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ? »

« Fais ce que tu veux. »

« Ce que je veux ? »

« Oui, toutes mes femmes vivent comme elles aiment le faire, et je les laisse libres. »

« Est-ce que ça va ainsi ? Si vous dites que je peux faire tout ce que je veux... Je pourrais devenir jalouse des autres filles que vous connaissez ? »

« Ça ne me dérange pas »

« Hein !? »

« Si tu commences à dire quelque chose comme ça, je vais juste t’aimer et prendre soin de toi jusqu’à ce que tu arrêtes de penser à quelque chose comme de la jalousie. »

« ... »

Fiona enfouit son visage dans ma poitrine.

Je ne savais pas quel genre d’expression elle faisait, mais son visage était plus chaud que son corps.

« Monsieur Kakeru, vous êtes si injuste. » Elle disait que j’étais encore injuste.

« Est-ce vrai ? »

« Vous êtes tellement injuste... »

« Je vois. »

« ... Je vous aime tellement. »

Fiona m’avait enlacé fermement.

Jusqu’à la fin de la nuit, elle avait continué à me serrer dans mes bras.

« Bonjour ! »

« Bonjour, Monsieur Kakeru »

Le lendemain, la voix des sœurs m’avait réveillé.

J’avais soulevé mon corps. Fiona avait déjà quitté mes bras, avait remis des vêtements et m’avait réveillée avec sa petite sœur Maria.

« Nous avons préparé le petit-déjeuner »

« Je l’ai fait avec Onee-chan »

« He~ ? Ça alors, c’est le goût de la nourriture de votre restaurant, hehe. »

« Oui. Nous avons préparé du riz frit avec de la vache de montagne. »

« C’est un peu nostalgique. »

J’avais commencé à l’attendre avec impatience.

Je m’étais levé du lit, les sœurs m’avaient aidé à m’habiller, et j’avais quitté la pièce après avoir pris Éléanore que j’avais placée contre le mur.

Nous avions marché ensemble avec les sœurs qui m’avaient pris en sandwich, avec moi au milieu.

Tandis que nous marchions vers la salle à manger, Fiona avait dit. « Ne~, Monsieur Kakeru, vous m’avez dit que je pouvais faire ce que je veux, non »

« Oui, c’est ce que j’ai dit »

« Est-ce que ça veut dire que je peux aussi vous demander quelque chose. »

« Dis-le-moi »

Fiona et Maria se regardèrent au milieu.

« Madame Hélèna, Madame Rica et Madame Aura »

« Nous voulons parler à tout le monde »

« Quoi !? C’est tout, d’accord ? »

Comme elles l’avaient dit formellement, j’avais pensé que ce serait quelque chose de difficile, mais c’était tout.

« J’ai compris, je vais vous y emmener maintenant »

J’avais dit ça, et j’avais sorti la Plume de Téléportation.

« Dieu merci, avec cela, je peux demander des choses que nous ne pourrions jamais faire »

« Au lieu de cela, Onee-chan, nous devrions nous demander quel genre de choses Kakeru serait heureux d’obtenir »

J’avais entendu la conversation des sœurs avant de nous téléporter.

{Regarde, vois comme ces filles sont adorables.}

L’endroit où nous nous étions téléportés était la salle d’audience de Calamba, Éléanore l’avait dit en plaisantant à moitié.

« Je vais juste faire subir un lavage de cerveau à Rica et aux autres. Qu’elles puissent faire ce qu’elles veulent. »

{Ce serait un désastre si quelqu’un qui n’avait jamais eu d’autorité en avait soudainement reçu un.}

« Parles-tu d’après ton expérience ? »

{C’est vrai, toutes les personnes que j’ai vues étaient comme ça}

« Alors, il n’y a pas de problème. Même si c’est une catastrophe ou quoi que ce soit, je m’occuperai de tous les problèmes que ces deux apporteraient. Après tout, ce sont mes femmes. »

{Kukuku, t’es vraiment un sacré gars}

« Je le prends comme un compliment. »

{Je te complimente, reçois-le ainsi.}

« Vraiment ? »

{Bien alors, si oui, deviens plus sérieux à partir de maintenant. Les deux sœurs vont les interroger sur ce que signifie le poids des responsabilités...}

« Je sais. »

Je hochai la tête et touchai doucement le manche d’Éléanore.

« Je vais simplement faire d’elles des reines »

Encore une fois, je l’avais déclaré.

***

Chapitre 98 : Copie plus

J’étais sorti de la Maisonnette Magique.

Il y avait maintenant cinq personnes à l’intérieur.

Hélèna, Aura, Rica, Fiona et Maria.

Des Princesses et des reines, et les filles qui étaient aussi prévues pour le devenir.

Des dirigeants de quatre des cinq grands royaumes s’étaient rassemblés ici.

Il s’agissait comme un petit sommet des personnes au pouvoir.

{Kukuku, si un météore tombe, le monde serait dans le chaos !}

« Même si ça tombe, je suis là, et tu es aussi là. Cela ne sera donc rien pour nous. »

{Hmm, en y pensant, un météore serait inutile, hein !}

« N’est-ce pas ? »

{Cette pensée de vouloir protéger tes femmes est vraiment méchante !}

« Est-ce que tu le détestes vraiment ? »

{Oui. Umu, je les déteste vraiment.}

Bien qu’elle avait dit ça, sa voix était joyeuse.

Je ne comprends pas.

« Eh bien, que devrions-nous faire avant qu’elles finissent de parler ? »

{Que dirais-tu d’aller t’informer à propos de « ce » billet de loterie que tu as obtenu ?}

« Ce billet ? Ahh, celui-là, hein. »

J’avais sorti le billet de loterie.

Un billet de loterie doré et brillant qui était différent de ceux obtenus jusqu’à présent.

C’était quelque chose qui était apparu après ma nuit de noces avec Fiona.

C’était quelque chose que l’on pourrait facilement décrire comme différent, bien que je ne sache pas en quoi.

« Je suppose que oui, alors, allons demander ce que c’est. »

{Hmm !}

J’avais emmené la puissance militaire la plus forte que j’avais, Nana et les soldats esclaves, à la Maisonnette Magique, puis j’avais pris Hikari avec moi. Le tout avait été réalisé grâce à la téléportation. À la fin, j’étais allé à loterie.

Comme d’habitude, Hikari embrassa sa mère Éléanore qui s’était transformée en humaine.

« C’est pour toi, maman, » déclara Hikari.

« C’est... est-ce une fleur ? » demanda Éléanore.

« Oui ! C’est une couronne faite de fleurs. »

« Est-ce la même chose avec celle du dragon ? »

« C’est vrai~. C’est le même que celle de O-chan et Hikari~ afin que tout le monde ait le même. »

« ... Je vois. »

Tout en regardant la scène réconfortante de la mère et la fille dans le coin de mes yeux, j’étais allé voir la membre du personnel.

« Bienvenue ! »

« Ne m’as tu pas dit “n’amener plus cette étrange scène familiale ici”, hein ? »

« J’ai abandonné. Même si vous le dites, vous le feriez quand même exact ? »

« C’est exactement ça. Après tout, c’est le seul endroit où la mère et la fille peuvent se toucher. »

« Si c’est le cas, faites ce que vous voulez. »

« Merci. »

« Changeons de sujet, dans quelle loterie allez-vous participer aujourd’hui ? »

« Avant ça, regarde ça. »

J’avais montré le billet de loterie d’or au personnel.

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Ah ! C’est le ticket de loterie fixe. »

« Ticket de loterie fixe ? »

« Oui. S’il vous plaît, attendez un moment. »

La femme m’avait dit cela, et avait sorti une machine de loterie différente à l’arrière.

Tout comme le billet de loterie, c’était une loterie dorée.

« Ceci est un ticket pour cette loterie. »

« He~. Qu’est-ce qui va sortir ? »

« C’est un secret, » répondit-elle en posant un doigt sur ses lèvres et clignant de l’œil.

C’était un sourire malicieux, et c’était un peu mignon.

« Un secret, hein. »

« Oui. Ah ! Mais, peut-être que je peux vous dire que tout ce qui en sortirait serait égal ou supérieur au deuxième prix. Étonnamment, on gagne chaque fois ! C’est une loterie fixe qui n’a aucun tirage perdant. »

« Hein~, c’est incroyable. »

« Votre réaction est trop ennuyeuse. Vous savez, c’est vraiment incroyable. »

« Même si tu me dis ça, je ne sais pas comment réagir si je ne sais pas quel est le prix. »

« C’est vrai, alors, je vais vous en dire un peu. Tous les tirages sont gagnants, mais je vais vous dire celui qui pourrait être considéré comme le pire tirage au sort. »

« Hou, qu’est-ce que c’est ? »

« Invisibilité »

« Invisibilité ? »

« Oui ! C’est une capacité qui rend invisible tout ce que vous touchez. Maintenant, voyez-vous à quel point c’est incroyable ? »

« ... Eh bien, si tu me demandes si c’est incroyable, cela l’est. »

Je ne savais pas où et quand l’utiliser. C’était une capacité que les collégiens aimeraient vraiment avoir.

« Votre réaction est un peu ennuyeuse. Vous savez, c’est vraiment incroyable ? Même le pire tirage est incroyable, le comprenez-vous bien. »

« Je comprends que c’est incroyable... cela signifie que tout ce qui pourrait en sortir serait mieux que ça. »

« Oui ! »

« Je vois. »

Eh bien, de toute façon, j’avais un ticket donc je devrais tenter ma chance.

Mais, quand j’avais pensé à ça, je m’étais souvenu de quelque chose.

« Au fait, cet homme... je ne connais même pas son nom. Cet homme qui a obtenu des tentacules comme compétence »

« Qu’en est-il de lui ? »

« Qu’a-t-il obtenu ? »

J’avais demandé à propos de cet homme.

« Il vient toujours avec beaucoup de billets, mais qu’a-t-il obtenu de la loterie fixe ? »

« Il n’a jamais joué à cette loterie. »

« Est-ce vrai ? »

C’était un peu surprenant.

Avec mon expérience jusqu’à maintenant, je pensais réellement qu’il avait aussi joué à celui-là.

« Il existe plusieurs façons d’obtenir un billet de loterie fixe et... ah ! Bien sûr, je ne peux pas vous le dire. »

Oui bien sûr.

« Cette personne ne pourra pas remplir toutes les conditions. Il a une manière complètement différente de vivre que vous. »

« Nous sommes différents, hein. »

« Oui, vous êtes différent. »

Elle avait clairement hoché la tête afin de le confirmer.

J’étais curieux de connaître ces conditions.

« Je ne vous le dirai pas. »

La femme l’avait dit avec un visage sérieux. « Je ne dirai rien, quoi qu’il arrive » avait été écrit sur son visage.

Elle ne divulguerait rien si on le lui demande de manière directe, hein.

Bien, peu importe.

« Je l’ai eu, alors, jouons... Hikari »

Je m’étais retourné et j’avais appelé Hikari.

Hikari était venue vers moi en traînant Éléanore avec elle.

« Qu’est-ce que c’est, Papa ? »

« La loterie, veux-tu y jouer ? »

« Oui ! »

« On ne pourra la tirer qu’une seule fois aujourd’hui »

« J’ai compris ! Faisons-le, Maman. »

« Hmm »

La mère et la fille avaient hoché la tête l’une à l’autre.

Comme d’habitude, la femme avait préparé le tabouret sur le côté.

Je me sentais bizarre à ce sujet, mais je n’avais rien dit.

Éléanore et Hikari, tous les deux tenaient la poignée et tournaient la machine à loterie.

* GaraGaraGara... Poton ! *

* GaranGaran *, la sonnette retentit.

« Félicitations, c’est Jackpot »

« N’est-ce pas une loterie fixe »

« Eh bien, c’est vrai, mais de toute façon, c’est le Jackpot !! »

« Je vois. Alors, quel est le prix ? »

« Uhmm... c’est une capacité appelée {Copie Plus} »

« Copie Plus ? Je ne peux pas imaginer quel genre de capacité c’est. »

« Il s’agit d’une capacité simple qui est limitée à une personne en face de vous. Cette capacité copie la valeur de sa capacité et ajoute votre propre capacité. Par exemple, votre capacité est de 777 et votre fille est de 223. »

« À quoi correspondent ces prétendues valeurs »

Je suppose que j’étais la valeur 777.

« Quand Copie Plus est activé, il passerait à 1000 »

Ahh, elle voulait dire 777 + 223 = 1000, Hmm.

J’avais compris la capacité, mais...

« C’est... bien que ce soit simple, ne serais-je pas le plus fort avec ça ? »

Pouvoir ajouter ce que vous aviez copié à vous-même, cela ne signifie-t-il pas que vous serez toujours avantagé ?

Eh bien, théoriquement, peu importe le genre de capacité, ce serait encore meilleur.

« Exacte, » la femme avait fait un sourire agréable. C’est le plus fier sourire qu’elle avait eu aujourd’hui.

« C’est pour ça que je vous ai dit que c’était le Jackpot. »

... J’avais ainsi été convaincu.

***

Chapitre 99 : Une compétence aberrante

En revenant de la loterie, j’avais été chercher Io à l’aide de la Plume de Téléportation et étais arrivé avec elle dans la vallée d’Orycuto.

Le seigneur de la vallée, le monstre immortel Orycuto s’était enfui au moment où il m’a vu.

Si c’était un manga comique, il aurait probablement eu des gouttes de sueur.

« Oh, il court, il s’enfuit »

{Bien sûr qu’il s’enfuit, en pensant aux choses que tu lui as faites jusqu’à maintenant.}

« Dois-je l’arrêter ? » Io avait préparé son bâton magique, et avait demandé en regardant Orycuto.

« C’est bon, je ne suis pas venu pour lui aujourd’hui »

« Alors pourquoi sommes-nous ici ? »

« Attends juste un peu. »

J’avais lancé le sortilège, et j’avais lancé la magie de foudre sur le mur.

C’était une magie que j’avais apprise d’Io, et le mur d’Orydite fut brisé en morceaux après l’explosion.

« Hmm... Monsieur Kakeru, vous êtes si injuste. »

« Injuste ? »

« C’est vrai, pouvoir utiliser une magie si puissante »

« Bien que ce soit fort, je t’en suis redevable à 80 %, car c’est une magie apprise de toi. »

Il y avait deux façons d’apprendre la magie dans ce monde.

La première façon était de l’apprendre en s’entraînant correctement.

L’autre façon était de recevoir des attaques magiques.

Si l’on avait l’aptitude pour la magie qu’on avait encaissée, et si l’on survivait après cela, on serait capables de l’utiliser.

En venant dans ce monde avec toutes les capacités multipliées 777 fois, ma force vitale et mes aptitudes magiques étaient également multipliées par 777 fois.

J’avais aussi dû me défendre, et j’avais survécu après avoir été frappé par Io. Après cela, j’avais été capable de l’utiliser.

« Cependant, vous n’êtes pas un magicien. »

« Hmm. Je ne me considère pas comme un épéiste. Je me demande, que suis-je dans ce monde ? »

Je pouvais utiliser la magie, mais je me concentrais sur le combat au corps à corps avec des épées.

« Héros ou Sauveur ? »

{Aucun des deux termes ne te corresponds, hein.} Éléanore parlait en riant à haute voix.

Elle disait cela probablement parce qu’elle connaissait la plupart des héros.

Eh bien, ça n’a pas d’importance.

« Alors, commençons le test »

« Ah oui. Qu’est-ce que je dois faire ? »

« Il suffit de rester là. »

« Hein ? »

J’avais souri à Io qui était confuse, et j’activais la capacité.

Il s’agissait de la {Copie Plus} que j’avais obtenu de la loterie fixe.

« Copie les pouvoirs magiques de la foudre d’Io. »

[Le Pouvoir Magique de Foudre sera copié à partir de Io Akos]

La capacité que je souhaitais copier était le pouvoir magique de la foudre d’Io.

L’instant d’après, j’avais senti mes pouvoirs magiques augmenter.

« Recule-toi. »

« D’accord »

Bien qu’inclinant la tête, Io recula comme je le lui avais dit.

Après avoir vu ça, j’avais encore chanté la magie de la foudre.

Les pouvoirs magiques que j’avais rassemblés avaient explosé.

La magie avait causé deux fois plus de dommage comparé à ma fois précédente.

« Incroyable~ ! Pourquoi avez-vous retenu vos coups auparavant, Monsieur Kakeru ? »

« Non, ce n’est pas ça » je l’avais nié, et j’avais regardé directement vers Io.

« Ceci est ma nouvelle capacité. Je peux copier la capacité de la personne devant moi et l’ajouter à moi-même. En ce moment, j’ai copié ton pouvoirs magiques de foudre. »

« C’était comme ça ! Ah ! C’est pourquoi il est deux fois plus puissant. »

« C’est exact. »

Après avoir réfléchi un moment, j’avais dit à Io.

« Io, utilise aussi ta magie. Nous allons l’utiliser ensemble. Je veux vérifier si c’est vraiment une copie. »

Celle que j’avais eue avant était le prêt de ma capacité et, pendant que je la prêtais, je ne pouvais plus l’utiliser.

Mais cette fois, il s’agissait une « copie », et non d’un « prêt ».

C’est pourquoi j’avais pensé qu’Io pouvait aussi utiliser sa capacité pendant que je la copiais.

« J’ai compris. »

Io hocha la tête, prépara son bâton magique et concentra ses pouvoirs magiques.

J’avais fait la même chose.

J’avais établi un contact visuel avec elle, et après que nous ayons hoché la tête l’un à l’autre, nous avions activé la magie.

La magie de la foudre explosa et des éclats d’Orycudite s’étaient dispersés partout.

« Io a-t-elle lancé à pleine puissance ? »

« Oui ! Tout comme d’habitude. »

« Je vois. C’est vraiment “copié”, hein. »

« Wow... Monsieur Kakeru, vous êtes incroyable. Cela signifie simplement que vous êtes devenu deux fois plus fort. »

« Ben ouais. »

On dirait que c’est une capacité qui valait plus que ce à quoi je m’attendais.

C’était probablement la classe supérieure de la capacité de prêt. Le problème est qu’il n’y en avait qu’une seule, mais même ainsi, ses performances sont assez bonnes.

{C’est une capacité qui est inutile pour toi qui est déjà fort dès le début. Peu sont ceux qui ont une plus grande valeur de capacité que toi. Et aussi, même si tu copies et ajouter les capacités des humains plus faibles que toi, ce serait inutile.}

« Aussi ? »

{N’est-ce pas une capacité qui montrerait tout son potentiel avec un ennemi plus fort que toi. Un tel adversaire... existe-t-il ?}

« ... eh bien, ce n’est pas une capacité négative, donc c’est bien ainsi. »

{C’est vrai.}

Je sentis la présence d’Éléanore hausser les épaules dans ma tête.

C’est vrai que c’était puissant, mais ça ne me rendait pas plus explosif.

Je pensais que c’était une bonne aptitude au départ, mais en entendant les paroles d’Éléanore, j’avais senti que je m’excitais pour rien.

« Alors, rentrons à la maison. Merci de m’avoir tenu compagnie »

J’avais dit merci à Io et j’avais sorti la Plume de Téléportation.

Alors, la conversation entre Fiona et les autres filles devraient maintenant être terminées.

{Ne~, ne~, Papa}

Un instant avant ma téléportation, Hikari qui se tenait tranquille avait ouvert sa bouche.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

{Pourquoi ne copies-tu pas la force d’Io-oneechan ?}

« La force d’Io ? »

Que veut-elle dire, je penchai la tête.

{Oui. Celle d’Io-oneechan qui est devenue plus forte avec le pouvoir de Papa ?}

{ ... Après lui avoir prêté ta capacité, hein ?}

Éléanore l’avait dit, et j’avais aussi réalisé.

« Io, reste là un moment. »

« Oui ! »

« Donne à Io le pouvoir magique de la foudre »

[Le pouvoir magique de la foudre a été prêté à Io Akos. Temps restant : 4 minutes 59 secondes]

« Copie le pouvoir magique de la foudre d’Io »

[Le pouvoir magique de la foudre sera copié à partir de Io Akos]

« Io, lance ton sort avec toute ta puissance. »

« Oui ! »

Io concentra ses pouvoirs magiques, j’avais aussi chanté le même sort.

Nous deux avions augmenté notre pouvoir magique.

« Cent éclairs !! »

« Haaa !! »

La magie avait explosé, la magie de la foudre avait été multipliée 777 fois avec nous deux en même temps.

D’innombrables éclairs tombèrent sur la montagne de pierre.

Explosion, secousse au sol et onde de choc.

Après que tout cela se soit terminé...

« La montagne a disparu... »

Io fut surprise.

Il y avait un trou qui semblait s’être ouvert à cause de la magie qui l’avait frappé. La montagne qui était là juste avant avait complètement disparu.

Et là, Orycuto régénérait.

C’est bien qu’il se soit enfui, mais on dirait qu’il a été attrapé par la magie du x2.

Il semblait plutôt triste parce qu’il se régénérait en raison de son immortalité.

{Quoi~, Papa est si incroyable. Io-oneechan, incroyable ~.}

Hikari applaudissait innocemment.

{Hmm, je vais reprendre mes paroles.} Éléanore parlait avec un visage sérieux. {C’est une capacité aberrante}

« Ouais »

{Et tu entres désormais dans un niveau insensé...}

« Ouais »

Une synergie née des compétences acquises à la loterie, et cela avait créé un effet aberrant.

***

Chapitre 100 : Emmener tout le monde

J’étais retourné à ma Maisonnette Magique.

Nana et les soldats esclaves étaient dehors.

« Je suis revenu. Quelque chose est-il arrivé ? »

« Non, rien ne s’était produit »

Nana agissait en guerrière comme d’habitude. Et c’était bien.

« On dirait que leurs discussions étaient terminées. Et aussi, Son Altesse Hélèna a regardé une fois dehors un peu plus tôt. »

« Je vois. Continuez à être sur vos gardes pendant un moment. »

« À vos ordres ! »

J’avais quitté Nana et les soldats de cette manière, et j’avais essayé de rentrer.

Quand j’avais placé ma main sur la poignée de porte, j’avais entendu des voix de l’intérieur.

« C’est la première fois que nous nous sommes réunis comme ça. » Il s’agissait de la voix de Rica.

« J’en ai entendu parler de Kakeru, en tant que sa femme, » cette fois-ci, c’était Hélèna.

« C’est pareil avec moi. Je n’ai pas entendu ce qu’il avait fait pour les autres, » cette fois-ci, c’était Aura.

Je m’étais concentré sur mon audition alors que ma main était encore posée sur la poignée de la porte.

On dirait que seulement trois d’entre elles étaient dans le salon de la maisonnette.

« N’avez-vous rien entendu de tout ça ? »

« Je ne parle pas de choses comme ça avec Kakeru. Cependant, d’après les informations que j’ai obtenues, je peux imaginer à peu près ce qu’il fait. »

« C’est pareil avec moi. »

« De même, le problème est... »

Faisant une pause, les voix des trois se chevauchaient.

« « « Quel est le pourcentage de vérité dans tout ça !? » » »

Après que leur voix se soit chevauchée, les trois filles avaient ri en même temps.

« Je peux comprendre dans une certaine mesure les informations officiellement annoncées et les informations fournies par les espions et les agents. Ce qu’il a fait pour nous... je n’en comprends qu’environ la moitié... »

« Moi de même. »

« À propos de ça... »

« Et à propos de quoi  ? »

« Rien du tout. »

« Moi non plus, je n’en ai pas du tout entendu parler. »

« Est-ce exact... ? Oui, cela doit l’être. Après tout, Kakeru est ce genre de personne. »

« Je pense que je ne l’ai jamais entendu se vanter de quoi que ce soit. »

« Cependant, il y a une chose... »

« Oui, il y a une chose... »

Les trois filles rirent à nouveau.

Quoi ? Qu’est-ce qui était si drôle à propos de ça maintenant ?

Quelque chose dont je m’étais vanté ? Je n’avais aucun indice à ce sujet.

{N’as-tu pas remarqué ?}

« Est-ce que tu le sais, Éléanore ? »

J’avais demandé à Éléanore avec une petite voix.

{Bien sûr. Toutes tes femmes l’ont remarqué.}

Toutes mes femmes ? Était-ce si facile à savoir ?

... Je ne comprenais pas.

{Papa, Hikari sait aussi.}

« Oh, qu’est-ce que c’est ? »

{Papa s’entend très bien avec Maman. Tout le monde le dit, la seule qui pourrait être avec Papa est Maman.}

« Je vois. »

Je ne me souvenais pas de m’en être vanté une seule fois.

« Tu te rappelles ce que tout le monde a dit hein. Hikari est très brillante. »

{Vraiment ?}

« Oui, tu es à la fois adorable et intelligente. Tu devrais devenir dans le futur une femme qui surpasse Althea. »

{Est-ce que Hikari deviendra aussi jolie que ça ?}

« Oui bien sûr. »

{Yay~}

Le bonheur et l’excitation d’Hikari pouvaient être ressentis.

{...}

Pour une raison quelconque, je pouvais sentir Éléanore lever les yeux au ciel.

« Qu’est-ce qui se passe ? »

{Rien.} Elle avait dit ça, mais ce sentiment s’était renforcé.

Je ne comprenais pas du tout, mais on dirait qu’elle n’avait pas l’intention de le dire.

Et pendant que nous étions comme ça, la conversation à l’intérieur avait fait une pause, alors j’avais frappé et j’étais entré.

« Kakeru, » Hélèna, la plus proche de la porte, se levait.

Après elle , Rica et Aura s’étaient également levées.

Hélèna et Aura portaient toutes deux des robes de princesse, tandis que Rica portait une robe de reine.

Mes trois femmes, que j’avais forcées à venir en les téléportant, étaient (en quelque sorte) dans leur tenue décontractée.

« Avez-vous fini de parler ? »

« Oui, nous avons fini. Mademoiselle Rica et Mademoiselle Aura leur ont donné tous les conseils qu’elles avaient à leur fournir. »

« Je n’ai dit que des choses usuelles. La reine Rica leur en a appris bien plus. »

« C’était surtout des choses relatives à la manière d’être une reine, et la plupart de ces conseils sont similaires à ce que je leur ai enseigné auparavant. »

Ahh, bien sûr, je les avais amenés chez Rica avant. En y réfléchissant, je lui avais amené Fiona et Maria pour les soulager.

« Je vois. Hélèna, Rica, Aura, je vous en remercie. »

Quand j’avais dit ça, les trois filles avaient souri.

Hélèna afficha un sourire paisible. Rica avait gaiement souri. Et bien qu’elle essayât de cacher son expression, les coins des lèvres d’Aura s’étaient levés.

Mes femmes étaient si mignonnes. Je devrais prendre soin d’elles plus tard.

« Kakeru. »

« Oui ? »

« À propos des soldats... »

Hélèna qui avait été la première à « revenir » avait dit cela.

« Oui !? »

« Je les ai envoyés à l’endroit désigné. Ils sont déguisés, et il y en a 1500. »

« D’accord. »

J’avais ensuite regardé Aura.

« J’ai envoyé 1000 hommes qui sont aussi de l’armée régulière. Comme ordre officiel, je les ai envoyés pour inspecter le territoire de Kakeru. Allez à Lanmari plus tard et récupérez-les. »

« Ahh, en y pensant, j’ai demandé à Delphina de prendre soin du territoire que j’ai reçu en Comotoria. »

Après m’être occupé du problème d’Aura, j’avais reçu un très grand territoire, mais j’avais tout laissé à Delphina.

« J’ai compris, je vais les récupérer plus tard. »

Enfin, j’avais regardé Rica.

« Je vais envoyer 100 gardes royaux. 2000 personnes avec des voyous comme fondation. Utilisez les gardes royaux principalement pour protéger les deux sœurs. Ce sont toutes des femmes afin qu’elles puissent aussi prendre soin d’elles le cas échéant. »

« J’accepte l’aide des gardes royaux. Mais pourquoi les voyous ? »

« Ils ont été laissés par les trois eunuques, ils sont forts, mais pas faciles à contrôler. Je serais très heureux si Kakeru les “soignait” en même temps que le reste. »

« C’est seulement dans un certain sens que je fais ça, hein »

« Cela ne me dérange pas si tu les envoies sur les champs de bataille les plus dangereux et que tu les laisses être anéantis. »

« C’est très honnête de ta part de me dire ça. »

« Ce sont eux qui te seront très utiles en ce moment. »

Je vois.

En bref, il s’agissait de types qui étaient forts, mais dont la vie ou la mort n’avait aucune importance.

Comme elle l’avait dit, ils seraient très utiles.

Et je comprenais ce qu’elle disait.

« Tu penses vraiment à ce dont j’ai besoin comme d’habitude, hein »

Depuis que nous nous étions rencontrés pour la première fois, j’avais toujours senti la grande intelligence de Rica. Cela n’avait pas changé en ce moment.

Elle avait une longueur d’avance par rapport aux deux autres quand elle faisait des choses pour moi.

« En fait, je voulais aller sur les champs de bataille avec toi. »

« Avec moi ? »

« C’est vrai, je deviendrai une subalterne sous l’étendard de Kakeru. Les deux autres pensent probablement de la même manière. »

Comme Rica les avait mentionnés, Hélèna et Aura avaient hoché la tête.

« Chacune d’entre nous voudrait mener des soldats sous l’étendard de Kakeru, et nous combattrons ensemble. C’est un rêve trop ambitieux. Mais, comme je ne peux pas faire ça, et je ne trouve pas de manière de contourner ça. »

Je vois.

C’est vrai que c’était impossible.

Le Royaume de Mercury.

Le Royaume de Calamba.

Le Royaume de Comotoria.

Politiquement parlant, emmener les dirigeants des trois royaumes dans la guerre était impossible, et si nous faisions cela, cela serait systématiquement considéré comme une réaction trop excessive.

C’est quelque chose qui ne pouvait être réalisé, alors Rica l’avait décrit comme un rêve utopiste.

Hélèna et Aura avaient fait la même chose.

Elles avaient montré que leurs raisons étaient en train de retenir leurs sentiments.

... c’est quelque chose qui ne pouvait pas être aidé, hein.

« Bon ! »

Je les regardais droit dans les yeux.

« Déguisez-vous »

« « «Hein ? »» »

« Nana. »

J’avais appelé à l’extérieur de la maisonnette.

Nana qui était dans son armure de chevalier blanc était entrée.

« M’avez-vous appelé, Monseigneur »

« Réorganisez immédiatement les soldats esclaves, divisez-les en trois »

« À vos ordres ! »

« Et aussi, trouvez des vêtements similaires avec Delphina... ah, non, je vais le faire moi-même. Vous allez les réorganiser. Pouvez-vous le faire ? »

« Ce sera fait en une demi-journée. »

« Parfait. »

Quand j’avais hoché la tête, Nana était sortie.

Quand je m’étais retourné, la reine et les princesses n’étaient pas encore revenues de leurs surprises.

Je me fichais de tout ce qui concernait la politique, le système ou quoi que ce soit d’autre.

C’était quelque chose que mes femmes souhaitaient, c’est pourquoi je le ferai.

« Quoi, ne voulez-vous pas ? »

J’avais demandé ça, et les trois secouaient la tête. Leurs yeux brillaient d’un éclat empli de fébrilité.

***

Chapitre 101 : La bénédiction de Kakeru

Dans un endroit pas très éloigné de la ville de Chigris, il y avait la forteresse appelée Pishon.

À plusieurs kilomètres de là, nous étions arrivés à un endroit où nous pouvions la voir.

« Monseigneur. 204 sous Nana Kanou, les préparatifs sont terminés. »

« Bon travail. »

Je m’étais retourné et j’avais regardé les troupes.

Devant les soldats esclaves d’élite que Nana et moi avions formés, il y avait trois femmes debout et pleines d’excitation.

Hélèna, Rica et Aura.

Toutes trois portaient les mêmes vêtements que les soldats esclaves, mais elles n’étaient pas mélangées au reste des troupes.

Même si elles portaient les mêmes vêtements, elles avaient une aura qui ne pouvait être cachée.

« Kakeru~. »

Cette fois, j’avais entendu une voix venant d’en haut.

Mes deux servantes fantômes transparentes avaient atterri.

Il s'agissait de Tania et Peggy.

Je les avais laissées partir en reconnaissance dans la forteresse.

« Comment était-ce ? »

« Ils sont sur leurs gardes. Ils sont... »

« 531 personnes. »

Peggy avait répondu.

Est-ce qu’elle prenait de la distance envers moi parce qu’elle avait toujours eu peur de moi ou était-ce juste que sa personnalité était rigide ? Peggy avait été plus précise dans son rapport que Tania.

« C’est vrai, il y en a 531. Environ 2,5 x de plus que nous, hehe. »

« Bon travail. »

J’avais complimenté les deux fantômes. Tania était devenue sincèrement heureuse, Peggy avait fait un visage compliqué.

{500, hehe.}

« C’est juste assez bon. »

{Même si tu es seul...}

« Si c’est comme ça, cela ne présentera aucun intérêt »

Comme je l’avais dit à Éléanore, 500 personnes étaient un « assez bon » nombre.

Compte tenu du fait qu’ils se cachaient à l’intérieur de la forteresse, leur nombre ne ferait que « rendre la tâche difficile » pour moi.

Cependant, cela ne se passera pas comme la dernière fois.

Je m’étais retourné et étais allé vers mes trois femmes.

« Nous allons charger et voler la forteresse de Pishon. Êtes-vous prête ? »

Toutes les trois acquiescèrent d’un coup.

« Je vais vous prêter des compétences. Hélèna, est-ce que tu es toujours aussi bonne avec les techniques du poignard comme avant ? »

« Oui. »

« Et à propos de toi, Rica ? »

« Je suis forte dans ce genre de chose..., » Rica avait dit cela, et avait créé une boule de feu.

C’était faible et ne semblait pas très pratique.

« Les pouvoirs magiques de la flamme, hehe, j’ai compris. Qu’en est-il de toi, Aura ? »

« J’ai appris quelque chose comme ça..., » Aura avait parlé et avait sorti une mèche de cheveux. Elle avait ensuite frotté ses mains avec la mèche à l’intérieur.

Quand elle ouvrit sa main, elle fut coupée en petits morceaux. Comme si elle était placée dans un mixeur.

« Peux-tu l’utiliser pour attaquer ? »

« C’est bien ce genre de technique. »

« Hmm. Donc, essaye de l’utiliser sur moi. »

Je l’avais dit et j'avais pris de la distance avec Aura.

« Est-ce vraiment bon ? »

« Oui, » je hochai négligemment la tête.

Aura hésita un peu. Elle jeta un coup d’œil à Hélèna et Rica à ses côtés.

Les deux acquiescèrent. Comme si les deux disaient. « C’est bon, faites-le ».

Aura prit son courage à deux mains, elle joignit sa main avec la mèche de cheveux qu’elle coupa d’une main cette fois, et la lança.

Les cheveux volaient tout en soulevant un fort vent tranchant.

C’était mauvais !

Cette pensée était entrée dans mon esprit durant un instant.

J’avais dégainé Éléanore.

* Kikikikikiii ... n !!! *

Il y avait un bruit métallique, j’avais paré l’attaque de cheveux avec la lame.

C’était un pouvoir d’attaque inattendu.

{C’est parce que tu as baissé ta garde... pourquoi fais-tu ce visage grimaçant ? }

C'était parce que c’était amusant.

J’avais eu un peu de sueur froide pendant un instant, mais cela m’avait fait plaisir à la place.

« Tu es plutôt douée, Aura. »

« Est-ce vraiment le cas ? »

Aura était très mécontente comme ces mots le montraient.

« Je vais renforcer cela. Sur quelles lois fais-tu cela ? Utilise-t-il des pouvoirs magiques ? Est-ce une sorte d’énergie vitale ? »

« C’est une technique pratique utilisant la magie du vent et la magie de la récupération. »

« Récupération ? Je vois. »

Je ne comprenais pas vraiment, mais ce que je savais était amplement suffisant.

« Très bien, allons-y alors. D’abord, pour l’échauffement, prenons cette forteresse. »

Les trois hochaient la tête, leurs visages montraient de l’excitation.

« Prêter les techniques de poignard à Hélèna Theresia Mercury »

[Les Techniques de Dague seront prêtées à Hélèna Theresia Mercury. Temps restant : 2 minutes 59 secondes]

« Prêter les pouvoirs magiques du feu à Rica Calamba »

[Les pouvoirs magiques du feu seront prêtés à Rica Calamba. Temps restant : 2 minutes 59 secondes]

« Prêter des pouvoirs magiques du vent à Aura Torideca Comotoria »

[Les pouvoirs magiques du vent seront prêtés à Aura Torideca Comotoria. Temps restant : 2 minutes 59 secondes]

« Prêter des pouvoirs magiques curatifs à Aura Torideca Comotoria »

[Les pouvoirs magiques curatifs seront prêtés à Aura Torideca Comotoria, Temps restant : 2 minutes 59 secondes]

J’avais utilisé la capacité de prêt de la loterie limitée.

Et comme j’avais beaucoup de deuxièmes prix obtenus pendant la période de double chance, je les avais utilisés pour ces trois.

« Eh ?! Qu’est-ce que c’est ça ? »

« Je ressens une... montée de puissance ? »

Rica et Aura s’étaient embrouillées.

« Vous deux, utilisez vos pouvoirs une fois de plus. Il devrait devenir très différent par rapport à avant. » Hélèna qui avait de l’expérience l’avait dit aux deux autres filles.

Rica avait utilisé la magie de la flamme.

Une boule de flammes était apparue, elle était bien plus grande que celle d’avant, c’était comme un petit soleil avec des torches qui montaient.

Aura avait également jeté ses cheveux une fois de plus.

* BUOOON !! *, ma main qui tenait Éléanore s’était un peu engourdie quand j’avais paré l’attaque, qui produisit un son incroyable.

« C’est le pouvoir de Kakeru. Il vous les a prêtés. En ce moment, vous êtes dans l’état de recevoir les bénédictions de Kakeru. »

« De Kakeru... »

« Des bénédictions... »

Les deux marmonnèrent. Leurs regards vers moi étaient de plus en plus fiévreux.

Guidant ces filles, nous avions chargé la forteresse de Pishon.

Tout en élevant des cris, nous avions chargé.

Ils contre-attaquaient, les flèches tombaient comme s’il pleuvait.

J’avais frappé avec Éléanore afin de bloquer les flèches.

J’avais regardé les trois femmes.

Hélèna qui avait de l’expérience était calme et bloquait les flèches avec son poignard.

Rica avait fondu les flèches en utilisant sa magie de feu.

Aura qui s’était défendue en utilisant ses cheveux n’était pas capable de bloquer tout cela et avait reçu une flèche.

« Quoi ? Je n’ai pas de plaies... »

Aura pensait de manière étrange, mais fut immédiatement convaincue.

« Je vois. Cela fait également partie des bénédictions. »

L’ayant ainsi dit, elle en avait été convaincue.

Plus spécifiquement, c'était moi, mais sans être moi en même temps.

La raison pour laquelle Aura n’avait pas été blessée était Mélissa, qui était pleine d’endurance. Elle était cachée parmi les soldats esclaves avec les pouvoirs que je lui avais prêtés en utilisant le premier prix qui durerait une heure.

L’Immortelle Sainte Mélissa avait eu son pouvoir multiplé par 777 fois par ce que je lui avais prêté.

{Quel surprotecteur ! }

Dis ce que tu veux.

J’ignorais les taquineries d’Éléanore.

Les faire participer à tout ce qu’elles voulaient était ce qui comptait vraiment.

La forteresse était tombée dans l’heure.

Hélèna, Kakeru, Rica, Aura

***

Chapitre 102 : Trahison

À l’intérieur de la forteresse, je m’étais promené sans but précis.

« Kakeru, » une femme ayant l’apparence d’une soldate esclave était venue à moi.

Son visage m’était inconnu.

Elle se tenait devant moi et s’était alors mise à incanter de la magie. Son visage avait changé. Il s’agissait d’un déguisement magique. Et derrière ce déguisement, il y avait le visage de Mélissa.

La Sainte Immortelle Mélissa. Elle qui avait un statut élevé même dans l’église de Solon portait les mêmes vêtements que mes soldats esclaves.

« Comment te sens-tu ? » demandai-je.

« Hmm, je vais bien ! Au contraire, je me sens mieux que d’habitude, » répondit-elle.

« Est-ce vrai ? » demandai-je.

« Après tout, je ne me suis pas blessé, et c’est grâce à toi, Kakeru, » répondit Mélissa.

« Rica n’a-t-elle pas été touchée directement par la magie ? » demandai-je.

« C’était comme recevoir une petite pichenette, » répondit-elle.

« Comme attendu de toi, hein, » dis-je.

« Bon, que vais-je faire maintenant ? Dois-je retourner en silence dans le premier peloton ? » demanda-t-elle.

J’avais demandé à Mélissa d’aller secrètement dans le premier peloton.

Ce premier peloton comptait toutes les personnes qui avaient tendance à être prêtes à sacrifier leurs vies pour moi.

Jusqu’à nouvel ordre, je laissais secrètement partir Mélissa avec elles.

« Non, veux-tu aller avec Hélèna et les autres pendant un moment ? » dis-je.

« Veux-tu que je protège tout le monde ? » demanda Mélissa.

« Si c’est comme ça, ne serait-ce pas un fardeau énorme pour toi ? » demandai-je.

« Tout va bien, ça va. Et aussi, je veux faire quelque chose pour toi, Kakeru, » répondit Mélissa.

J’avais regardé Mélissa, son visage était très vif.

À l’origine, c’était une personnalité très ouverte, mais récemment, elle avait encore changé.

L’image que je percevais d’elle avait changé, je ne la voyais plus uniquement comme la Sainte, mais plus comme une jeune femme.

« Est-ce que ça va vraiment aller ? Cela sera très différent, tu le sais bien, comparé à Hélèna et les autres membres du premier peloton, » dis-je.

« Je vais totalement protéger la reine et les princesses et ne protéger que les soldats-esclaves face aux blessures mortelles, » énonça Mélissa.

« C’est bien ça, » déclarai-je.

Dans un sens, c’était les soldats esclaves qui étaient totalement protégés.

« J’ai confiance en tes pouvoirs. Même si 20 deviennent 213, il n’y a pas beaucoup de différences pour toi, » dis-je.

« Kakeru..., » murmura-t-elle. Mélissa avait maintenant un visage rouge.

« Mais si tu fais des choses séparément, ce sera différent. C’est comme faire quelque chose avec tout ce que tu as et tout en te retenant en même temps. De la façon dont je le vois, c’est aussi difficile que de faire un carré avec la main gauche et de faire un cercle avec la main droite, » dis-je.

« Ah ! Kakeru, cet exemple est bon, » Mélissa avait été impressionnée.

Je voulais dire par là que cela devait présenter beaucoup de difficulté, hein.

« C’est effectivement le cas. Mais ça va, je ne vais pas me forcer ainsi, » déclara Mélissa.

« Hmm. D’accord, alors, je compte sur toi, » dis-je.

« Oui ! »

« Je prendrai bien soin de toi après tout cela, » annonçai-je.

« ... Avec joie ! »

Mélissa était partie après avoir utilisé la magie du déguisement.

{Elle était complètement devenue une jeune fille !}

« Je suis d’accord. Son caractère a beaucoup changé depuis qu’elle m’a connu. »

{J’aimais bien la Sainte d’avant.}

« He~ ? C’est inattendu de ta part. »

{L’ancienne avait de plus grandes failles de cœur à exploiter. Kukuku !}

Éléanore avait ri et je lui avais fait un léger coup avec un doigt pour la faire taire.

« Les autres types étaient-ils jusqu’à maintenant comme ça aussi ? »

{Hmm. Surtout ce genre d’humains appelés Héros. Leurs cœurs débordaient de lumière, mais au plus profond d’eux-mêmes, ils étaient remplis de noirceurs. C’était vraiment délicieux !}

{Kukuku}, elle avait encore ri.

« Quel mauvais goût ! » répliquai-je.

{Dans ce sens, tu es très ennuyeux. Quel est le problème avec toi ? Avoir autant de pouvoirs, mais tout ce qui t’intéresse est de faire un harem et d’embrasser des femmes. Tu devrais créer plus de troubles. Tu ne vaux pas la peine de prendre la relève.}

« Quels mots égoïstes de ta part. »

Je m’étais promené à l’intérieur de la forteresse.

Sous le commandement de Nana, les soldats ennemis qui s’étaient rendus avaient été soignés, et le processus de saisie s’avança.

« Monsieur Kakeru. »

J’avais entendu une voix douce.

Je m’étais retourné et Hélèna était là.

Hélèna qui portait des vêtements légers lui permettant de se battre plus facilement n’avait pas la même apparence que d’habitude, mais elle était tout aussi adorable.

« Qu’est-il arrivé  ? » demandai-je.

« Un messager vient d’arriver à l’instant. Disant qu’il est venu de la part de Delphina, » annonça Hélèna.

« Delphina ? »

Pourquoi dans cet endroit ? : C’était ce que je m’étais demandé.

« Entendu, je vais le rencontrer, » annonçai-je.

J’avais suivi Hélèna. Nous étions retournés dans les environs de l’entrée de la forteresse, il y avait un homme là-bas et deux soldats esclaves en garde.

Il s’agissait toutes les deux de filles du premier peloton. « Bon, travail », leur disais-je, et je leur avais demandé de partir après les avoir embrassées.

Je m’étais tourné vers l’homme. « Es-tu l’employée de Delphina ? »

« Oui. Je m’appelle Adonis, » répondit-il.

« Pour quoi es-tu venu ici ? » demandai-je.

« J’ai un message de Madame Delphina... “Théo a trahi”, » annonça Adonis.

Il avait dit cela en me donnant une enveloppe.

« ... Dites à Delphina que j’ai bien compris, » répondis-je.

Dans la forteresse à l’intérieur du bâtiment le plus solide.

Dans la pièce du commandant, j’avais appelé Nana.

L’enveloppe que j’avais reçue de Delphina... Je lui avais montré les preuves que Théo avait trahi.

Il y avait deux documents, l’un était la lettre de Delphina expliquant la situation.

L’autre était la lettre écrite de Théo pour l’armée barbare.

Le contenu disait... qu’il allait bientôt trouver les deux princesses et prendre leurs têtes.

« Théo Customas. De penser qu’il nous trahirait, » déclara Nana.

« Oui, c’est inattendu. Il a réorganisé l’armée restante de Siracuza à ce moment-là, alors j’ai pensé qu’il était quelqu’un qui mourrait en se battant jusqu’au bout, » dis-je.

« J’ai aussi pensé ça, » déclara Nana.

« L’armée restante ne devait avoir aucune valeur à ce moment-là. Dans un sens, il était innocent à ce moment, » dis-je.

« Ça veut dire qu’il nous aurait trahis après notre retraite... cela signifie probablement que l’armée barbare qui connaissait la menace de Monseigneur avait commencé à briser l’armée de l’intérieur, » annonça Nana.

« Je vois »

L’analyse de Nana était convaincante.

L’armée barbare avait utilisé une voie détournée contre l’armée de Siracuza qui avait retrouvé de son élan avec ma participation.

« En y réfléchissant maintenant, il y avait des indices. L’attaque de nuit avant notre départ, nous avions été attaqués facilement, et les gars qui étaient avec lui avaient facilement perdu, » déclarai-je.

« ... c’est vrai, » Nana acquiesçait lourdement.

« Il y a “Le rang du Duc est promis” à la fin de la lettre... ceci doit être le facteur déterminant, » déclara Nana.

« Duc, Hmm, » dis-je.

« On lui a promis un rang luxueux et une splendeur arrogante. Cependant, je me demande si cette lettre est vraie, » déclara Nana en regardant la lettre de Théo.

« Il n’y a aucune raison qui pousserait Delphina à me mentir. Ce serait soit vrai, soit que Delphina se soit trompée, » dis-je.

« Il n’y a aucune chance que cette femme se soit trompée, » déclara Nana.

Ses yeux qui distinguaient la vérité et les mensonges dans l’information devraient être les meilleurs. Sinon, elle ne serait pas capable de gagner autant.

« Je suis d’accord avec toi, » dis-je.

Cela signifiait que cette lettre disait la vérité.

C’est une information que Delphina avait reçue d’une manière ou d’une autre.

« ... Monseigneur, j’aimerais prendre le commandement, » demanda Nana.

« Commandement ? » demandai-je.

« Je ne peux pas pardonner à ce type qui vous a trompé, Monseigneur. Je vais apporter sa tête ici dans quatre jours et demi, » Nana l’avait dit avec un léger ressentiment.

En pensant à elle comme étant une artiste martiale habituellement calme, cool, on pourrait dire qu’elle était très enragée en ce moment.

« Non, c’est bon, » dis-je.

« Allez-vous lui pardonner ? » demanda Nana.

« Ce n’est pas ça. Je veux que tu protèges cette forteresse. Tu es la seule à qui je peux laisser les soldats, » expliquai-je.

« ... »

Nana montrait une expression embrouillée.

« Je vais te le laisser, d’accord ? » demandai-je.

« Compris, » répondit Nana.

J’avais embrassé Nana qui hocha la tête.

Nana était abasourdie.

« Merci d’être en colère. Je vais bien prendre en considération tes sentiments, » dis-je.

J’avais sorti la Plume de Téléportation.

« Je vais le punir directement avec mes propres mains, » dis-je.

Dans la ville de Chigris, dans le manoir du seigneur.

En venant ici, j’avais été immédiatement arriver là où se trouvait Théo.

« Ohh, Monsieur le Baron, je vous ai cherché, » déclara Théo.

« Moi ? » demandai-je.

« Exact. En fait, j’avais fini de réorganiser les soldats. Nous allons contre-attaquer très bientôt, mais avant cela, je voudrais vous demander d’amener les Princesses pour encourager les troupes, » déclara Théo.

« ... »

« Après tout, nous sommes une armée réassemblée à droite et à gauche, et les soldats réorganisés ne connaissent pas les visages de nos futures dirigeantes. Ainsi, je souhaite demander à Ses Altesses de les encourager en personne. Si c’est le cas, le moral augmentera et notre victoire ne fera aucun doute, » continua Théo.

« ... »

« Où sont ses Altesses ? » demanda Théo.

« Avant cela, je veux demander quelque chose, » dis-je.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il

« À propos de ça, » dis-je.

J’avais montré la lettre à Théo. Il s’agissait de la lettre que Delphina avait reçue.

À l’instant où il avait vu ça, il avait dit « O-Où avez-vous eu... »

{C’est comme confesser ses crimes !! Kukuku!!} Éléanore avait ri.

C’était agaçant parce qu’elle s’amusait plus que d’habitude.

« N-Non ! Attendez s’il vous plaît, c’est un malentendu, » déclara Théo.

« Malentendu ? » demandai-je.

« Oui, un malentendu. C’est vrai, je faisais juste semblant d’être en contact avec eux. Après tout, cela pourrait donner des opportunités si je faisais comme si j’étais un intime, » déclara-t-il.

« Ainsi, combien de soldats as-tu sacrifiés pour ça ? » demandai-je.

« Hmm ! » Théo avait perdu la parole.

Et, avait progressivement changé son expression, passant de la panique à la colère. Il avait commencé à me regarder et avait finalement commencé à rire comme pour me ridiculiser. « Fu-Fufufufufu »

« Qu’est-ce qui est drôle ? » demandai-je.

« Mes projets ont été bouleversés à la suite de certains évènements inattendus, mais qu’importe. Si tu es venu ici par toi-même, alors c’est parfait, » déclara-t-il en changeant totalement de manière de me parler.

« Qu’est-ce que tu as dit ? » demandai-je.

« Je dis que tout ira mieux puisque toi, espèce d’enfoiré, tu vas mourir ici ! » annonça-t-il.

À l’instant où Théo avait dit cela, un cercle magique s’était répandu sous mes pieds.

Une blancheur qui absorberait toute la lumière, un cercle magique noir.

Cela s’étendait et enveloppait mon corps.

« Au revoir. Veux-tu bien errer dans cet espace vide durant toute ta vie ? » déclara-t-il.

En voyant le visage victorieux de Théo à la fin, j’étais enveloppé par une obscurité pure.

Un espace où rien n’existait.

Il n’y avait pas de haut ou de bas, de droite ou de gauche. Un espace où je ne peux même pas dire si j’étais allongé ou flottant.

{Nous avons été battus !!}

« C’est quoi ce truc ? »

{C’est un type de sort maudit. Il était principalement utilisé pour les exécutions.}

« Des exécutions ? »

{Celui-ci ne fait pas vraiment mal. Il n’isole que ce qu’il a attrapé. Cependant, tu ne peux pas t’en échapper tant que tu es vivant. Et après que ceux qui ont été capturés meurent de faim ou de folie, ils seront libérés. C’est un sort commode qui attraperait la cible une fois activée et crachera le cadavre de la cible par la suite.}

« C’est sale comme méthode. »

{Il a probablement prévu de l’utiliser pour Fiona et Maria. Après tout, tant qu’elles seront capturées, il sera en mesure d’obtenir leurs cadavres à coup sûr.}

« Je vois maintenant. Et donc ? Que dois-je faire pour sortir d’ici ? »

{Tu peux en sortir uniquement si tu meurs.}

« Que dirais-tu d’en sortir vivant ? »

{Il n’y en a pas.}

« Arrête de mentir. Si c’est vraiment comme ça, il n’y a aucun moyen que tu sois calme pour ne plus pouvoir rencontrer Hikari. »

{Tu as touché la corde sensible là}

« Peu importe, dis-le-moi »

{Haa~... Comprendrais-tu si je dis que toute cette zone elle-même est un mur ?}

« Toute la zone est un mur ? »

Ce que je peux ressentir c’est un espace de ténèbres où rien n’existait.

Tout cela était un « mur », hein.

Si c’était exact, je comprenais Éléanore.

« J’ai juste besoin de le frapper en utilisant la force brute, hein »

{Exactement !} Éléanore répondit, elle semblait un peu heureuse.

« Allons-y. AAAAAhhhh !!! »

Avec toute ma force, encore plus importante que celle utilisée quand j’avais battu le Dragon Rouge, je frappais avec Éléanore.

Mes pouvoirs étaient multipliés 777 fois, avec une attaque supplémentaire x2.

L’obscurité... elle s’était brisée.

« Quoi !? » s’écria Théo.

J’avais vu le visage surpris de Théo.

« R-Ridicule ! Il n’y a aucune chance qu’un humain puisse survivre à ça !! » cria Théo.

« ... as-tu une dernière chose à dire ? » demandai-je froidement.

Tout en saisissant Éléanore, je m’étais approché de lui.

« A-Attendez, s’il vous plaît. Écoutez-moi... v-vous comprenez, je vous promets, » commença-t-il a balbutié.

« Parle, » j’avais écouté avec une tête froide.

« Je sais Demandons à l’autre camp. Je vais faire en sorte que vous deveniez un marquis. Je peux le faire, je le promets, c’est pourquoi vous comprenez, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

« ... »

« V-Voulez-vous de l’argent ? Je-j'en ai, je vais vous donner des pièces d’or à..., » balbutia-t-il.

« Fuu »

« Je sais, c’est du territoire que vous voulez ! Je vais négocier, je-je vais m’assurer que ce soit au centre..., » continua-t-il.

« Assez ! » criai-je.

J’avais frappé avec Éléanore horizontalement et la tête de Théo avait volé.

Ne le laissant pas respirer, un son retentit, du sang fut projeté hors de son cou tranché et il tomba.

{Comment c’est gentil de ta part, huh !}

« Il ne vaut pas la peine que l’on se salisse les mains. »

{Kukuku, c’est aussi vrai !}

Éléanore se mit à rire de joie.

Cette fille, elle s’amuse toute la journée. Je me suis un peu énervé.

Mais, avec ça de fait, c’était sûr, la contre-attaque de Siracuza allait commencer.

***

Chapitre 103 : Le général aux dix mille hommes, Tanashi

« UOOOOOOOO!! »

Le sang coulait à flots au cœur du champ de bataille, là où les deux armées s’affrontaient.

Le sang et certains morceaux de ce qui était autrefois appelé un corps humain étaient éparpillés autour de moi.

Vêtu de l’aura sombre, je frappais avec mes deux Épées Démoniaques.

« C-c’est le démon de l’Épée Démoniaque »

« Hiiiiiiii !!!! »

La pression du début avait disparu sans laisser de trace,

La plupart des soldats ennemis en face de moi s’étaient enfuis, quasiment effondrés.

« Tania, Peggy »

{Je suis ici~}

{Oui}

Depuis que j’avais fait de la place autour de moi, j’avais appelé la paire de fantômes brillante et timide.

« Quelle est la situation ? »

Les deux volèrent au-dessus et regardèrent au loin alors qu’elles posaient une main sur leur front.

{L’ennemi se replie sur le flanc gauche ~}

« Comme attendu de Nana, hein »

{Ils ont un léger avantage sur le flanc droit. Ah ! Rica-sama et Io-san ont commencé à incanter.}

« Si c’est le cas, ce n’est qu’une question de temps. »

Tout en tenant les Épées Démoniaques, j’avais analysé la situation.

Il s’agissait d’un endroit nommé Yalcon près de Chigris.

La raison pour laquelle cet endroit, qui ressemblait à une terre maudite depuis le ciel, avait ce nom, c’était parce que c’était un ancien champ de bataille où de grandes batailles avaient souvent eu lieu.

À cet endroit, nous avions affronté de front l’armée barbare.

La force militaire de notre camp était de 4700 soldats, 4500 étaient des renforts des 3 royaumes, le reste étant mes 200 soldats esclaves. À ce propos, j’avais laissé aux gardes royaux le soin de protéger Fiona et Maria.

L’armée barbare en avait 5000, nous étions presque égaux en nombre de soldats.

{Cependant, quand tu as annoncé cette formation, je pensais que tu devenais fou.}

« À propos de la formation Kakuyoku (formation en V) ? »

{Je ne connais pas ce nom, mais, quelle que soit la façon dont tu le regardes, c’est une formation qui les places en de petites unités.}

{Après tout, nous avons presque le même nombre de soldats qu’eux.}

Hikari avait également participé à la conversation.

{Je pensais que tu es devenu fou.}

« Ne le dis pas deux fois... était-ce la bonne décision ? »

{Ce n’est cependant pas quelque chose que quelqu’un d’autre que toi pouvait faire.}

Lorsque nous avions mis en place notre stratégie pour le combat, nous avions divisé les soldats de cette manière. Sur le flanc gauche, les soldats de la coalition du Royaume : 2000 soldats dirigés par Nana Kanou. Sur le flanc droit, les 2500 soldats de la coalition du Royaume menés par les 3 princesses. Au milieu, moi et les 200 soldats esclaves.

Nous avions mis la majeure partie de notre force sur les flancs, et comme je me déchaînais au centre, la formation de Kakuyoku avait montré des résultats.

En fait, j’avais fait face à l’armée principale ennemie qui était dix fois plus nombreuse que nous, les forçant à partir en retraite, et les flancs avaient commencé à entourer progressivement l’armée ennemie.

{J’ai déjà cessé d’être surpris par chacune de tes actions, mais je me demande ce que diront les historiens à l’avenir ?}

« Que veux-tu dire par là ? »

{L’histoire est faite par les gagnants.}

« Ce sont des paroles entendues fréquemment. »

{Avec toi qui en fais trop, ils auraient sûrement décrit tes victoires avec beaucoup d’exagérations.}

« Ahh, c’est ce que tu voulais dire en me parlant de ça. »

{La plupart des livres d’histoire exagèrent beaucoup les choses, mais dans ton cas, l’exagération peut devenir mythique.}

Cela semblait aussi bon en soi.

« Votre Excellence »

J’avais été appelé par-derrière.

Il s’agissait de la première capitaine de peloton, Nikki.

« Qu’est-il arrivé ? »

« Nous avons fini de préparer une attaque de poursuite. »

« Attaque poursuite, Hmm »

J’avais regardé les soldats devant nous.

Leur formation s’était effondrée et leur armée était en déroute.

Cela sera terminé facilement si nous lançons une poursuite maintenant.

« Laisse-moi voir. Quelles sont les pertes ? »

« Pour chaque peloton, le taux d’utilisation des balles magiques dépasse 50 %. »

« 50 %. De la totalité, hein »

« Exact, » répondit Nikki après avoir chancelé un instant.

Elle s’était probablement souvenue quand je m’étais mis en colère parce qu’elles étaient les seules à avoir eu trop de dégâts auparavant.

Même ainsi, 50 % hein.

Devrions-nous arrêter de les poursuivre ?

C’est à ce moment-là que j’avais pensé à ça.

« Votre Excellence ! » cria Nikki. Ses yeux s’élargirent et regardèrent devant elle.

J’avais suivi son regard... une vision semblable à une danse de sang qui giclait de partout.

Quelque chose se produisait à l’arrière des soldats ennemis qui s’enfuyaient.

Il se dirigeait ici tout en sabrant les soldats.

« Recule... tu es sur mon passage »

« Ha ! »

Nikki obéit et recula.

J’avais compris que les soldats esclaves prenaient de la distance vis-à-vis de cette présence venant de l’arrière.

Et, ce gars était apparu. C’était un homme mince qui marchait avec désinvolture dans le jardin de sang frais qu’il avait fait avec force. C’était un homme mince qui semblait avoir une constitution fragile, ou peut-être était-il victime d’une quelconque malédiction ?

Est-ce que son arme était une sorte d’Épée Magique ? Sa lame était mince et chatoyante de lumière. Il balançait cela et coupa les soldats ennemis en deux.

« Ohh, vraiment. Quels déchets inutiles »

L’homme parlait avec le ton d’un gay et il avait marché avec désinvolture vers moi.

« Vous êtes le porteur de l’Épée Démoniaque ? »

« Et tu es ? »

« Je suis le Banko Shōgun, Tanashi Ariadone. Ravi de vous rencontrer~ »

« Banko? »

« Cela signifie que je suis un général commandant une armée de dix mille hommes. C’est incroyable, vous savez. Après tout, il n’y en a que deux dans notre pays. »

{Cela signifie qu’il est un poids lourd, hein.}

J’avais fait un petit signe de tête aux paroles d’Éléanore.

« Et pourquoi un général de dix mille hommes exécute-t-il ses propres soldats ? »

« Après tout, ces déchets, vous n’en avez pas besoin ? Ces faibles qui s’enfuient devant un ennemi. Les soldats doivent se battre comme des soldats. »

« ... »

« Ils se sont enfuis en présence d’un ennemi, alors je les ai exécutés. C’est logique non ? »

« ... qui sait »

Je ne savais vraiment pas.

Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire, mais il était agaçant.

« Sur ce point, vous êtes plutôt bon. Vos soldats sont aussi bons ~ Ne~, ces filles, donne-les-moi ~. »

J’avais senti que mes soldates esclaves derrière moi étaient dérangées par cette présence.

« Je refuse. Elles sont miennes. »

« Alors, je vais vous vaincre et obtenir ces filles »

Tanashi avait préparé son Épée Magique. Il marchait vers moi avec désinvolture.

J’avais réagi et tenais Éléanore et Hikari...

« Vous êtes sur mon chemin. »

Devant Tanashi, un soldat blessé très légèrement s’était levé et avait essayé de lever sa lance.

Tanashi l’avait coupé. Il l’avait tranché en deux.

« ... »

« Allons-y~ »

Il avait crié d’une voix aiguë et chargeait.

De par ses mouvements, je compris que ce ne serait pas un combat facile.

En vue des nuages ​​de sang qu’il avait fait quand il avait coupé ces soldats, on pouvait dire qu’il était l’adversaire le plus fort que j’aurais combattu jusqu’à maintenant.

{Il est de force égale à Nana, voire peut-être même plus fort.}

Éléanore analysait la situation avec sang-froid.

C’était à peu près comme ça. Mais, sa personnalité était si sale qu'il ne pouvait pas lui être comparée.

« Nikki »

« Ha ! Votre Excellence »

Appelée, Nikki s’avança.

« Je t’emprunterai ta force. »

« S’il vous plaît, faîtes »

« Prêt de la vitesse à Nikki »

[La vitesse sera prêtée à Nikki Cephalis. Temps restant : 29 secondes]

« Activation de la Copie Plus, copier la vitesse de Nikki »

[La vitesse va être copiée à partir de Nikki Cephalis.]

Mes lots obtenus dans la loterie, la combinaison du prêt et de la copie plus.

Au moment où cela avait fonctionné, je sentais que le pouvoir augmentait sur tout mon corps.

Je m’étais vêtu de l’aura sombre et je balançais les deux Épées Démoniaques.

* ZaZaZaZa *

Zangeki Shiren (quatre attaques tranchantes)

Je coupais les membres de Tanashi qui avait chargé.

« Araa~ ? »

Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et avait reculé d’un ton plat.

* Dosa ! *

J’avais entendu le bruit de ces membres qui tombaient par terre.

« Q-Qu’est-ce que c’est, quooooooooi~~»

J’avais entendu un cri, le cri aigu de Tanashi qui était horrible à entendre.

{S’il ne pouvait pas le supporter, pourquoi ne pas mettre un terme à tout ça ?}

« Non. »

Je refusais.

J’avais jeté un coup d’œil en arrière.

« Nikki »

« Ha ! »

« Protège cette chose jusqu’à sa mort »

« J’ai compris ! »

Nikki avait salué. Les 200 soldats esclaves entouraient Tanashi qui était par terre.

Nikki qui avait compris mon ordre « correctement » et avait regardé la fin de Tanashi correctement.

***

Chapitre 104 : Homme sage, homme rusé

Dans la périphérie de Yalcon, il y avait une ville appelée Yufrates.

L’armée barbare qui avait perdu son général de dix mille hommes, Tanashi, sur le champ de bataille avait été fortement ébranlée. Cela signifiait simplement que cet homme était pour eux une pièce maîtresse.

Quand j’avais réorganisé les troupes restantes et avançais jusqu’à Yufrates, l’homme qui s’était appelé comme étant le vice-général avait envoyé un émissaire et avait offert une reddition en échange de la garantie de sa vie.

Je l’avais accepté.

 

 

Dans la ville d’Yufrates.

Il s’agissait de la ville la plus développée du territoire de Siracuza, une ville prospère dans le commerce et la culture depuis très longtemps. La plupart des marchands s’y établissaient, et de nombreuses personnes cultivées y vivaient également.

C’était ce genre de ville.

Nous étions tranquillement entrés dans Yufrates.

Un grand palanquin était entré dans la ville tout en étant protégé par des soldats. Si on le décrivait avec quelques mots, cela ressemblait à un lit extralarge avec un toit. Sa taille était celle d’un lit, mais elle était faite comme un canapé. Fiona et Maria étaient dessus. Dix soldats le portaient dans chaque direction soit un total de 40 hommes.

Au début, j’avais pensé à faire déplacer les deux filles dans un carrosse, mais Aura l’avait doucement rejeté.

C’était Aura qui représentait le mieux « une royauté plus proche du peuple » qu’Hélèna et Rica.

« C’est plus comme une personne de la royauté, » disait-elle.

C’était une idée qui ne venait pas de Rica qui était la plupart du temps confiné dans le passé et Hélèna dont les talents étaient concentrés à l’armée. Bien sûr, je ne maîtrisais pas aussi bien ce genre de chose, mais je pouvais comprendre. Être porté par des gens était plus prestigieux que d’être porté par des roues.

C’est pourquoi je l’avais fait.

Fiona et Maria qui montaient ce palanquin portent des vêtements de la famille royale.

Il semblait que cela soit un petit bonus qui allait avec le palanquin.

« Je-je suis si nerveuse »

« Onee-chan, prends-toi en main »

Alors qu’elle se le disait, Fiona affichait une expression très nerveuse. Maria qui l’encourageait avait le même niveau de nervosité que sa sœur.

Elles avaient l’air bien quand on les regardait au loin, mais les failles pouvaient être vues à proximité.

Ce palanquin qui les portait entra dans la ville et s’avança lentement dans la rue principale. Le peuple d’Yufrates s’était rassemblé sur les côtés de la rue et les avait accueillies avec des acclamations.

C’était la même chose à l’époque à Chigris. Les citoyens étaient heureux que les personnes de Siracuza soient revenues, ils étaient heureux que la famille royale soit revenue.

Pendant tout ce temps, je me demandais qu’elle en était la cause, mais en voyant Tanashi, j’avais compris. L’armée barbare devait encore capturer le cœur des gens.

Il était probable qu’ils avaient eu à se plaindre de tout ça.

Et cela tourne sans cesse, ils souhaitaient maintenant la bienvenue aux deux princesses du Royaume de Siracuza.

Cependant, cet accueil, c’était devenu une pression pour Fiona et Maria.

« Reine Fiona, longue vie ! »

« Reine Maria, longue vie !! »

Les voix qui annonçaient ça aux sœurs pourraient être entendues ici et là. Et avec cela, il en résulta que les deux sœurs devenaient de plus en plus tendues.

Je marchais à côté du palanquin et levais les yeux vers les deux, puis déclara. « Fiona, Maria. Vous pouvez vous détendre. »

« Monsieur Kakeru... »

« Quoi qu’il arrive, je suis avec vous, »

Fiona avait fait un visage abasourdi.

« Onee-chan, ressaisis-toi, » Maria avait déclaré exactement les mêmes mots que précédemment, mais le ton de sa voix était différent.

Cela ne ressemblerait-il pas plus à de l’excitation qu’à de la nervosité ?

Elles ne se léchaient pas les blessures, c’était un ton fort qui encourageait sa grande soeur.

« Nous ne devrions pas faire honte à Monsieur Kakeru. Regardez, tout le monde nous regarde, » Maria avait dit cela, et regardait de l’autre côté du palanquin.

Je pensais que le « tout le monde » concernait le peuple, mais ce que Maria regardait n’était pas ça.

C’était Hélèna, Rica et Aura qui marchaient à côté du palanquin.

Les dirigeantes de trois pays, mes femmes déguisées qui marchaient à côté de mon unité.

Puis Maria déclara tout en les regardant. « Si nous devenons timides et désagréables ici, elles seront déçues. »

« ... c’est vrai, hein. D’accord, nous ne devrions pas nous comporter de la sorte, hein. »

« Oui ! »

Fiona se reprit et Maria acquiesça clairement à la réponse de sa grande sœur.

Je ne sais pas pourquoi Hélèna, Rica et Aura avaient quelque chose à voir avec ça en ce moment.

{Tu es vraiment aimé, hein.} Éléanore me parla. C’était avec un ton à moitié taquin.

« Que veux-tu dire ? »

{Ces filles, Hélèna, Rica, et Aura, ce sont des personnes qui remplissent bien leur travail en tant que régente. En même temps, elles se comportent de cette manière, elles ne sont pas indignes d’être tes femmes.}

« Je suppose que oui, » je l’avais ressenti comme ça.

J’avais l’impression qu’elles essayaient de faire de leur mieux à la fois en public et en privé.

{Les sœurs, elles ont juste dit qu’elles ne devaient pas perdre contre elles. Et être d’aussi bonnes régentes que tes femmes. Leur cible de comparaison est ces trois-là.}

« Ahh, je vois, » j’avais été convaincu.

Il était vrai que la position de Fiona et Maria était exactement la même que celle de ces trois-là. Il était normal de les comparer à elles-mêmes.

Honnêtement, ça ne m’intéressait pas vraiment, de toute façon, Fiona et Maria étaient mes femmes.

Cependant, alors que ces choses s’étaient passées, les deux sœurs s’étaient calmées.

Sur le palanquin, elles avaient commencé à agir comme des reines, ne perdant pas leurs attitudes.

Si c’est le cas, alors c’est bien aussi, pensais-je.

 

☆☆☆

 

Traditionnellement, le roi de Siracuza plaçait son palais du côté nord et le palais de la reine du côté sud. La capitale royale était exactement comme cela.

Alors, que faire si le roi était en fait une reine ? J’étais entré dans un manoir sur le côté nord d’Yufrates.

Il y avait une salle d’audience qui y avait été faite rapidement et Fiona et Maria avaient aligné leur trône.

Fiona à gauche et Maria à droite.

Je m’étais tenu en diagonales vis-à-vis d’elles..., la soi-disant position ministérielle.

« Je m’appelle Murato Feris. Je suis honoré d’être en présence de Votre Majesté. »

Un homme portant une armure s’était agenouillé et avait salué les sœurs.

« C’est un honneur aussi de rencontrer Son Excellence Yuuki »

Le baron de Siracuza m’avait également salué.

« Êtes-vous le responsable de cette ville ? » demanda Fiona à Murato d’un ton franc.

« Non, le responsable, c’était le Général aux dix mille hommes... oh, c’est Tanashi qui gouvernait Yufrates. J’étais son aide. Alors, eh bien, j’en étais le responsable, mais il y a quelque temps... »

« Aide ? » Maria inclina la tête.

Murato commença rapidement son explication supplémentaire.

« Oui. Eh bien, cet homme était un individu vraiment terrible. J’avais essayé de l’arrêter plusieurs fois, mais ce n’était pas quelqu’un qui pouvait écouter les autres. Il agissait vraiment sur un coup de tête, tout a été fait par cet homme, oui, » Murato parlait très rapidement depuis le début.

Sa bouche avait des mousses et cracha de la salive en parlant.

C’était un mec dégoûtant qui avait beaucoup d’esprit.

{Kukuku, il évite à tout prix d’en prendre la responsabilité.}

En même temps, il cherchait la faveur de Fiona et Maria.

Bien, je comprenais. Je comprenais pourquoi il agissait ainsi.

Il était vraiment « comme ça » en tant qu’humain, mais j’allais l’ignorer pour l’instant.

Comparés à des gars comme Théo que vous ne pouviez jamais savoir quand il vous trahirait, les gars comme ça étaient plus faciles à contrôler.

S’il cherche un grand arbre, il suffit d’en être un.

{Tu dis de bien meilleures choses maintenant, hein.}

Cependant, je ne le disais pas.

J’avais continué à parler à Éléanore dans mon esprit.

Pendant que cela se passait, Murato continua à flagorner (NdT faire du lèche-botte).

« Alors, ce n’est pas ainsi, s’il vous plaît, laissez-moi Hidekel. Le gars là-bas est une vieille connaissance, donc si je persuade... »

« Hidekel ? »

J’avais compris entre les lignes.

« C’était le nom de la forteresse à l’ouest de Yalcon. Située entre Chigris et Yufrates. À l’origine, c’était un centre de détention pour les ennemis, mais à l’heure actuelle, c’était devenu un endroit isolé. »

« Je vois. »

La sphère d’influence avait été coupée grâce à notre entrée dans Yufrates, Hmmm.

« C’est pourquoi, avec une légère persuasion. »

Je le voyais vraiment sur un ton léger à la manière dont il l’avait dit.

« Persuasion, euh~ »

« Qu’en penses-tu, Onee-chan »

Les deux réfléchirent profondément, et à la suite de cela, elles me regardèrent pour me demander de l’aide.

J’avais fait une légère toux et j’avais dit. « Comme le souhaitent Vos Majestés. »

J’avais regardé les deux sœurs pendant que je disais ça.

J’avais implicitement dit : « fais ce que tu veux, je m’en occuperais si quelque chose arrive ».

Et ça... elles l’avaient bien compris.

Fiona et Maria regardaient Murato. « Alors, pouvez-vous les persuader ? »

« S’il vous plaît, laissez-moi ça ! » Dis Murato pendant qu’il martelait sa poitrine.

Un visage plein de sourires, la joie d’avoir été nommé dans une position importante par la reine, hein.

« S’il échoue, Monsieur Kakeru, s’il vous plaît..., » avec les mots supplémentaires de Maria, ses épaules tombèrent tellement que je le plaignais moi-même.

 

☆☆☆

 

J’avais quitté la salle d’audience et j’avais traversé un couloir.

J’avais demandé à Nana de garder Fiona et Maria.

Et alors que je marchais dans le couloir comme ça, une femme était venue, guidée par un domestique.

Elle portait un chapeau de soie noire et une robe qui montrait beaucoup de peau au niveau de son dos.

Une femme qui libérait naturellement un autre genre de sex-appeal que celle d’une noble élégante ou d’une personne d’une famille royale.

Delphina Homers Lanmari.

Une marchande dont la richesse équivalait celle d’un pays.

« Ça fait longtemps, Kakeru, » déclara-t-elle.

« Tout à fait, » nous nous étions arrêtés et Delphina et moi avions parlé.

Le serviteur qui la guidait silencieusement se dirigeait vers le mur, prenant la distance pour ne pas être sur notre chemin.

« Tu es arrivée, » déclarai-je.

« Oui, juste à l’instant »

« Comment était-ce ? As-tu beaucoup gagné  ? » demandai-je.

« Oui beaucoup, » Delphina sourit gracieusement alors qu’elle me répondait.

« Je vois, donc tout est bon pour toi, » j’avais dit ça et j’avais mis une main autour de la taille de Delphina.

C’était un mouvement improvisé, elle fut ainsi plaquée dans mes bras, incapable de réagir.

Et après ça, je l’avais embrassée.

J’avais sucé ses douces lèvres suaves.

J’appréciais ses lèvres, contrairement à ce à quoi elle ressemblait, elle devenait juste une femme au moment où elle entrait dans mes bras.

Après avoir profité de cette tranquillité, j’étais sorti ici.

« ... Pourquoi es-tu ainsi aussi soudainement ? »

« Tu as beaucoup gagné, n’est-ce pas ? Et tout cela grâce à moi. C’est mon bénéfice. »

« Quel homme rusé »

Delphina faisait un visage boudeur. Je l’avais déjà libérée de mes bras, mais elle était toujours adorable, plus mignonne que jolie.

Elle avait pris une respiration et faisait une tête sérieuse.

Ensuite, elle ajoutait. « Kakeru. Je souhaite recevoir la permission. »

« Quoi, une permission ? »

« En fait, je pense à tirer profit de la vente d’informations, pas seulement des fournitures. »

« Information ? »

Quelle information ?

J’avais pensé à Théo pendant un instant et mes sourcils avaient bougé.

« S’il te plaît, ne te méprends pas. Ce que je souhaite vendre, c’est de l’information relative à toi et à l’Épée Démoniaque. À propos de la vraie Épée Démoniaque, de l’Épée Démoniaque qui est apparue récemment, et du porteur de l’Épée Démoniaque qui les utilise. Je pense vendre ces trois types d’informations, » annonça-t-elle.

« ... obtiendrais-tu des bénéfices de cela ? » demandai-je.

J’avais réfléchi un peu, mais je n’avais pas compris. Cela pouvait-il être transformé en argent ?

« Je peux juste te dire que cela dépend de la manière de les vendre, » répondit-elle.

« Je vois. »

Je ne comprenais rien, mais puisque Delphina le disait, elle gagnerait probablement grâce à cela.

Si c’est le cas, ça va.

« Je peux te le permettre, mais j’ai une condition, » dis-je.

« Est-ce à propos de ta part ? » demanda-t-elle malicieusement. J’avais ignoré ça.

« Le fait qu’Hikari puisse devenir une humaine doit rester secret. Il ne s’agit que de... L’épée démoniaque Hikari »

« Oui, je comprends, » elle répondait cela avec un visage qui disait : « bien sûr ».

« Alors c’est bon »

Il n’y avait pas de problème tant qu’elle protège cela.

{Tu es un vrai papa poule}

J’avais ignoré les mots taquins d’Éléanore comme d’habitude.

Et, j’avais commencé à marcher avec ma main entourant Delphina.

Delphina et le serviteur qui l’avait guidée étaient surpris.

« Kakeru ? »

« As-tu des projets après cela ? »

« Mes Salutations pour ses Majestés... »

« Alors, viens avec moi »

Tout allait bien si c’était Fiona et Maria, si je le leur disais plus tard.

Et juste comme ça, j’avais tiré Delphina dans la pièce la plus proche.

Il y avait un lit à l’intérieur. Bingo.

Je l’amenais à l’intérieur, et le domestique ferma la porte dans un mouvement de panique.

Et, je l’avais embrassée, c’était mon deuxième baiser pour la journée.

Delphina avait été rapide pour faire s’harmoniser au mouvement de la bouche et de la langue.

Après l’avoir embrassée pendant un moment, je l’avais libérée.

Elle avait un visage beaucoup plus fiévreux que précédemment.

« Qu’est-ce qui arrive si précipitamment ? »

« Je vais prendre ma part »

« Eh ? Ne le voulais-tu pas ? »

« Je n’ai pas dit que je ne voulais rien »

« C-C’est vrai... »

« Tu ne veux pas ? »

« ... »

Delphina fit un visage boudeur.

« ... quel homme rusé »

J’avais embrassé Delphina.

J’avais versé ma ferveur accumulée lors de ma précédente bataille en elle.

« Quel homme terrible... ! » Il était bien tard dans la nuit quand elle l’avait chuchoté, elle était épuisée.

Comme je l’avais pensé, Delphina était incroyablement mignonne dans des moments comme celui-ci.

***

Chapitre 105 : Le grand général Kakeru

Dans une pièce pendant la nuit.

Au premier regard, elle ressemblait à n’importe quelle autre pièce, mais elle avait une caractéristique particulière.

Il y avait une grande table en son centre, et également beaucoup de sable au-dessus. Ce n’était pas une table ordinaire avec du sable dessus, c’était une sorte d’objet magique existant dans ce monde. C’était un excellent objet qui, lorsqu’il était activé en utilisant des pouvoirs magiques, les absorbait tout en créant une carte tridimensionnelle.

Moi, Nana et Hélèna entouraient cette table.

Nana était à la fois générale et stratège de l’armée, Hélèna était ma conseillère. Je voulais connaître de ces deux-là la route que devait emprunter mon armée.

Ainsi, Hélèna avait envoyé ses pouvoirs magiques à la table et une carte apparut.

« C’est Yufrates où nous sommes en ce moment, et au-delà, il y a les quatre villes, Gariraya, Kirenect, Genesare et Tibériade. Ces quatre villes devraient être les prochaines que nous devrions capturer. »

« Quel est l’ordre de priorité ? » avais-je demandé à Hélèna.

« Il n’y a pas beaucoup de différence sauf Genesare. En passant par l’une de ces villes, nous pouvons atteindre la capitale précédente de Siracuza... qui est en ce moment nommé Adoa, mais nous pouvons y aller de manière directe. »

« Quel genre d’endroit est Genesare ? »

« Elle est faite pour surveiller la route qui mène à la capitale royale. C’est un endroit où, s’il y a une quantité décente de soldats et de talents compétents, pouvait devenir une forteresse à la fois pour offensive et défensive. »

« Si oui, ne devrions-nous pas commencer à capturer cela ? »

De la façon dont je l’entendais, j’ai l’impression que nous pourrions être attaqués par-derrière si nous la laissons seule.

« Non, il suffirait de laisser une unité à proximité. C’est bien de le capturer, mais il y aura plus de dégâts chez l’adversaire si on les laisse l’utiliser à moitié. Juste comme un poison qui les tue lentement »

« Je vois »

« Je recommande d’y envoyer Mademoiselle Nana »

« Moi ? »

« Oui, il n’y a que Kakeru et Mademoiselle Nana qui pourraient maintenir Genesare dans un état ni mort ni vivant, ne sachant s’il fallait avancer ou reculer »

« ... Je vois. »

J’avais compris ce que Hélèna essayait de dire.

« Tu veux dire que je dois les retenir avec ma pleine puissance, n’est-ce pas ? »

« Oui. »

« Nous capturerons les trois autres villes pendant que Nana bloquera Genesare ? »

« Non, si possible, jusqu’à Adoa »

« Irons-nous là-bas aussitôt ? »

« Oui. Et pendant que nous faisons cela, nous devrions laisser les soldats ennemis s’échapper vers Genesare. »

« ... maintenir leur situation à moitié morte, à moitié vivante, hein »

« Exactement. »

Hélèna et Nana se regardèrent. Elles qui étaient autrefois les chefs de l’armée régulière et de l’armée rebelle. C’est intéressant qu’elles soient devenues maintenant des alliées.

« Alors, cela ne peut être fait que par vous ou Kakeru. »

« Compris. Je répondrai avec tout ce que j’ai si vous me le confiez. »

Ces mots n’étaient pas dirigés à Hélèna, mais à moi.

Nana était une femme modeste dans un certain sens.

Elle obéira à tous mes ordres, mais elle ne demandera rien pour elle-même.

Elle ne demanderait même pas d’ordre.

{Ceci est assez agressif de sa part.} Éléanore l’avait dit, et je pensais de même.

Elle ne dira jamais « s’il vous plaît laissez-moi-le faire », mais elle disait presque la même chose.

Je n’ai pas encore beaucoup vécu cela, donc je me sentais un peu rafraîchi.

J’avais alors demandé à Hélèna après avoir réfléchi pendant un moment. « Y a-t-il un moyen de dérouter l’ennemi vers Genesare ? »

« Il y a des possibilités. Nous pouvons intentionnellement affaiblir notre encerclement dans la direction de Genesare, nous pouvons répandre des rumeurs sur la bataille de Genesare, disant qu’elle serait avantageuse pour eux, nous pouvons aussi inciter le commandant à Genesare à se battre. »

« Je vois, ah, je ne vais pas poser de questions sur les détails. »

Hélèna faisait un visage surpris et un peu perdu. Son visage disait : « Vous ne demanderez pas ? »

« Je vais vous laisser tout ça à vous deux. Faites-le bien. »

« Oui ! »

« Comme tu le souhaites »

« Aussi utilisez-moi à votre convenance. Cela ne me dérangeait pas si vous me faites courir ici et là comme un pion. »

« Oui »

Hélèna avait souri avec élégance et avait hoché la tête.

J’avais vu un visage encore plus radieux que celui de notre première rencontre, quand elle était descendue de son carrosse.

« Kakeru ? »

« Non, j'étais juste hypnotisé par toi. »

« C’est…, » Hélèna était devenue rouge comme une tomate.

Oui, elle était vraiment plus belle par rapport à cette époque.

« La princesse Hélèna est belle, » déclara Nana du côté.

Elle avait un visage qui le disait avec sérieux malgré le fait qu’elle portait une tenue décontractée.

« À mes yeux aussi, vous êtes belle et désirable, » continua-t-elle.

« Nana est belle aussi, tu sais »

« Merci pour ces mots... »

« Je ne dis pas ça comme de la flatterie. Vous êtes la plus belle dans un champ de bataille. »

« ... »

Nana avait été stupéfaite. Elle avait un visage qui démontrait qu’elle ne s’attendait pas qu’on lui dirait quelque chose comme ça.

« Je le pense aussi, » Hélèna était d’accord. C’était la même chose avec Nana plus tôt.

« L’armure blanche de Mademoiselle Nana se distingue sur les champs de bataille, et avec cela, elle apporte aussi soulagement et confiance. Vous êtes celle qui a le plus tué d'ennemis, mais vous avez le moins de sang sur vous. »

« Oui, j’ai aussi pensé à ça. Au début, je pensais que c’était ce genre d’armure, mais en combattant ensemble, j’ai découvert que ce n’était pas le cas. Il est projeté partout, mais il n'est pas assez rapide pour vos propres mouvements. »

C’était vrai, Nana se déplaçait avec une telle vigueur qu’elle semblait repousser les jets de sang lors des batailles.

La raison pour laquelle elle faisait plus de mouvements que moi, c’était probablement à cause de ça.

« Penser que... je ne raisonnais pas de cette façon »

« J’y avais pensé depuis longtemps »

« Je vois, c’était aussi pareil avec moi, hein »

Hélèna et Nana se regardèrent et finirent par sourire.

L’apparence des deux femmes se reconnaissant mutuellement était belle et m’aveuglait encore plus.

Fiona m’avait appelée, et j’étais venue dans sa chambre.

Était-ce parce que c’était dans sa chambre ? Fiona m’avait accueilli avec les mêmes vêtements quand elle était encore juste une fille vedette du restaurant.

« Désolé, Monsieur Kakeru, si je vous appelle si soudainement. »

« Non, c’est bon. J’ai entendu que tu voulais discuter de quelque chose avec moi. C'est à propos de quoi ? »

« Je veux vous demander quelque chose. »

« Dis-le-moi. »

« Voulez-vous, s’il vous plaît, devenir un grand général ? »

« ... ha ? »

J’étais abasourdi, un Grand Général ?

« Qu’est-ce que c’est ? »

« C’est exactement ce que le mot veut dire. La personne avec la plus haute position qui commande l’armée de Siracuza »

« Ça ne me dérange pas de l’être, mais pourquoi ? »

Je me le demandais

Fiona avait dit cela en ayant une expression sérieuse au visage. « J’y avais pensé depuis si longtemps, “que devrais-je faire dans cette guerre en tant que reine”. Je me sentais comme étant seulement une existence symbolique, et cela ne suffisait pas. Jusqu’à maintenant, vous nous avez portés..., de toute façon, je voulais faire quelque chose... »

« Hmm »

« C’est pourquoi, quand j’ai appris que vous faisiez récemment l’objet de rumeurs du côté de l’ennemi... »

C’était probablement les rumeurs répandues par Delphina. À propos du porteur de l’Épée Démoniaque et des deux Épées Démoniaques.

« J’ai entendu dire qu’ils ont peur de cela, alors j’ai pensé que ce sentiment devait être renforcé, et... »

« C’est pour ça que tu viens avec le grand général, hein ? »

« Oui. J’ai entendu beaucoup de choses de beaucoup de différentes personnes. J’ai entendu dire que Maria et moi pouvons nommer quelqu’un librement. »

« Eh bien, vous êtes des reines après tout »

Bien sûr, elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient.

« Alors, c’est ainsi... qu’en pensez-vous ? » m’avait-elle demandé

Elle s’était mise à réfléchir. « ... vous, ne pouvez pas ? »

Fiona semblait être devenue découragée. On dirait qu’elle avait mal compris mon silence.

« Ce n’est pas ça, j’étais juste sous ton charme. »

« Hein ? »

« Je pensais que tu étais devenue plus belle avec les caractéristiques d’une reine »

« Fueeee !! »

« Cette façon d’être surprise ne convient pas à une reine »

Je lui avais pincé la joue et je l’avais taquiné.

« Hé, ne dites pas des choses étranges »

« Pff, désolé, désolé »

Je regardais à nouveau Fiona et, en même temps, je me souvins d’Hélèna et de Nana.

« J'ai compris, je deviendrai un grand général »

Vraiment, il y avait beaucoup de femmes mignonnes autour de moi.

***

Chapitre 106 : Les cinq généraux du Tigre

J’avais quitté la chambre de Fiona et traversai le couloir.

Je réfléchissais tout en posant une main sur mon menton, et me murmurai à moi-même.

« Grand général, hein, je me demande ce qu’est qu’un Grand Général ? »

{Hmm ? Qu’est-ce que tu racontes ?}

« Si ce sont les mots “Grand Général”, je penserais à la fois au Shogun et aux Cinq Généraux du Tigre, mais se sont des types de généraux différents. Je cherchais juste à savoir lequel je serais. »

{Fumu. Qu’est-ce qu’un Shogun ?}

« En bref, c’est le Seigneur, il peut être reconnu comme étant la personne ayant les plus grands pouvoirs dans l’armée. Ils peuvent aussi faire un gouvernement et devenir ainsi une sorte de Premier ministre. Le Shogun est la personne à qui l’Empereur dit “je vous laisserai tout sur le pays”. »

{Et les Généraux des Cinq Tigres ?}

« Ceux-ci sont complètement subordonnés. Ce sont cinq généraux forts choisis par le Seigneur. C’est plus proche d’un titre honorifique. »

{Fumu, je vois. Si c’est le cas, je pense que les deux sont différents.}

« Cela pourrait être vrai »

{Cependant, dans ton cas, ne peux-tu pas devenir un exemple pour ces généraux de cinq tigres ? Je pense que cela ne te concerne pas.}

« Que veux-tu dire par “ne me concerne pas” ? »

{Toi, tu prévois de faire « tiennes » les « princesses » et les « reines » des cinq grands pays ? Ton but est de faire de ces princesses et de ces reines tes femmes et de les faire tenir à tes côtés. Et pour y parvenir, ce serait cinq princesses plutôt que cinq tigres.

« Hmm »

Ce ne sont pas les Cinq Généraux du Tigre, mais les Cinq Générales « Princesse » ?

Il n’y avait pas de général à ce sujet, mais... j’avais essayé de l’imaginer.

Non, plutôt que de l’imaginer, je devrais le faire en réalité.

J’avais sorti la plume et je m’étais téléporté de cet endroit.

« Aura »

« Monsieur Kakeru ? Eh ? Quoi, quoi ? »

J’avais pris Aura avec moi et l’avais téléportée à l’endroit suivant.

« Rica »

« juste à temps, Kakeru, je veux discuter... hyan ! »

J’ajoutais Rica et m’étais téléporté.

« Hélèna »

« Qu’est-ce que c’est, Kakeru ? »

J’avais tiré Hélèna auprès des deux autres et je m’étais à nouveau téléporté.

« Fiona, Maria »

Finalement, j’étais allé chez Fiona.

Maria était aussi là.

« Qu’est-ce que c’est, Monsieur Kakeru ? »

« Tout le monde aussi... »

Fiona que je venais de rencontrer était confuse. Maria avait également réagi de la même manière.

« Tout le monde, debout côte à côte »

Quand j’avais dit ça, les filles se regardaient mutuellement.

« De quoi s’agit-il ? » « Que devrions nous faire ? », les filles faisaient des visages confus.

{N’est-il pas mieux de l’expliquer ?}

Je suppose, mais quand je pensais à ça.

« Alignons-nous, » déclara Fiona.

« C’est quelque chose que fait Kakeru, je suis sûre qu’il y a une raison à cela. »

Non, cette fois, il n’y avait pas beaucoup de raison.

Je voulais juste jeter un coup d’œil.

« C’est vrai. C’est ce que fait toujours Kakeru. »

« J’ai compris »

« Comment devrions-nous aligner ? Une rangée ? »

Les reines et les princesses répondirent oui et commencèrent à s’aligner.

De gauche à droite, Hélèna, Rica, Aura, Fiona et Maria.

J’avais pris de la distance et m’étais tenu là où je pouvais voir les cinq correctement.

Chacune d’entre elles... elles étaient très belles.

Chacune d’elles avait son propre charme, mais elles étaient aussi belles les unes que les autres.

Elles étaient si belles que je pensais qu’elles avaient un effet multiplicateur les unes sur les autres.

« Ah ! Est-ce que c’est pour ça ? »

Rica avait tapé du poing sur sa paume.

« Kakeru, veux-tu le “faire” ? »

« Hein ? »

« C’est pourquoi vous avez rassemblé tout le monde. Hmmm, après tout, s’il n’y en a pas beaucoup, cela n’aurait pas pu être l’adversaire valable pour toi, Kakeru. »

Rica hocha la tête plusieurs fois et fit un visage disant : « Je comprends, je comprends ».

Non, ce n’était pas comme si je voulais faire ça...

C’était juste que je voulais aligner mes femmes ayant en tête l’idée des Cinq Générales « Princesse ».

Mais quand j’avais pensé à leur expliquer cela, les filles avaient bougé en premier.

Hélèna prit ses vêtements et les joues d’Aura rougissaient.

Fiona et Maria qui n’avaient pas encore beaucoup d’expérience avaient des visages montrant qu’elles ne savaient pas quoi faire.

« Fiona, Maria. Allez enlever les vêtements de Kakeru. Ah, ne touchez pas Eléanore, c’est compris. Cela serait terrible, » Rica avait commencé à diriger les opérations.

Celle qui avait fait mon harem exclusif à Calamba était habituée à ces choses.

Fiona et Maria, qui reçurent des instructions claires, vinrent à mes côtés et enlevèrent soigneusement mes vêtements, ne touchant pas Éléanore.

La respiration de Fiona et Maria devint plus rude au fur et à mesure qu’elles touchaient ma peau.

Aura qui était devenue embarrassée et avait commencé à gigoter.

Hélèna avait bougé avec grâce tout en enlevant ses vêtements.

Et , Rica qui semblait la plus calme au premier abord, mais qui avait les yeux les plus fiévreux que quiconque.

Elles avaient agi devant le public en tant que fières membres de familles royales, mais en ce moment, elles agissaient comme mes femmes, sans penser à être une personne de sang royal.

{Quelles femmes attentionnées !}

Ce sont de grandes femmes qui avaient même fait dire de telles choses à la sarcastique Éléanore.

Je suis complètement d’accord... je ressens de l’amour.

« Hmm, mais, je me demande si ce serait suffisant avec seulement nous. »

« Il vaudrait peut-être mieux aussi amener Madame Mélissa. Elle devrait être à proximité. »

Avec cela, Hélèna et Rica avaient essayé de s’organiser.

« Attends, tu n’as pas besoin de faire ça »

J’avais arrêté les deux filles.

« Eh ? Est-ce que tout est correct pour toi ? »

« Ça ne fait rien. »

Il était vrai que j’avais d’habitude une vigueur multipliée par 777 avec l’effet de la loterie, avec seulement les cinq filles ici, ce ne serait pas assez si j’y allais sérieusement.

Mais.

« Plutôt que de me satisfaire, aujourd’hui j’avais envie d’aimer mes femmes. »

C’était vrai, je me sentais comme ça. J’avais envie d’aimer ces femmes adorables avec tout ce que je suis. Ainsi, tout comme je l’avais déclaré, j’avais lentement, prudemment et doucement « fait » tout ça en contrôlant mes désirs.

J’avais vraiment aimé ces cinq reines et princesses.

***

Chapitre 107 : L’homme infidèle

Dans la ville de Kirenect.

Il y avait deux hommes dans la tour de commandement qui avait été édifiée au centre de la ville.

Les deux portaient une armure, et d’après la position qu’ils occupaient, l’un d’entre eux était le commandant et l’autre son subordonné. L’homme qui commandait s’appelait Hérodote, une personne qualifiée qui était juste après Tanashi dans l’armée.

Il utilisait un télescope et regardait la bataille se dérouler à travers le mur extérieur.

« Nous avons de la chance. »

« Oui. »

L’adjudant avait répondu.

« Il y a des informations qui disent que les Mille Lames sont apparues dans Genesare, et “Lui” à Kirenect »

« Je vois, si c’est le cas, celui qui vient ici est... »

« La femme aux cent éclairs Io, je présume. »

Au moment où l’adjudant avait dit cela, la foudre était tombée sur les sources lumineuses.

Ce n’était pas un phénomène naturel. Des nuages ​​de foudre apparurent dans le ciel clair en un instant, et de nombreux éclairs tombèrent de là.

Il s’agissait d’une magie de foudre à grande échelle.

« On dirait que tu as raison. »

« Oui. Nous sommes très chanceux. Après tout, notre adversaire est le plus faible de l’armée de Siracuza, » répondit l’adjudant, et Hérodote sourit en hochant la tête.

« Avertis toute l’armée. Dis-leur de se battre avec toutes leurs capacités. Nous pouvons gagner si c’est elle en tant qu’adversaire. »

« Allons-nous gagner ? »

« Oui, mais que pour cette bataille. »

Hérodote sourit et regarda l’adjudant.

« L’armée barbare est morte, tu le sais. J’ai besoin de penser à ma prochaine vie. »

« Ne disais-tu pas que cette bataille ? »

« Si l’on devait se rendre, il faudrait le faire dans des conditions avantageuses, n’est-ce pas ? Nous pouvons nous rendre dans ces conditions après avoir gagné cette bataille, c’est une bonne occasion et nous nous rendrons immédiatement après. »

« Je vois. »

« Nous avons systématiquement perdu depuis qu’il est apparu, nous pouvons obtenir l’unique victoire de notre camp si nous gagnons ici. Et, c’est la plus faible parmi ses subordonnées. Nous pouvons seulement tout miser ici. C’est ce qu’ils disent quand il n’est pas là. »

« Comme prévu. »

« Fufufu, » rit Hérodote.

« Alors, finissons-en vite. Nous avons 3000 soldats. Va rapidement écraser cette magicienne. »

« D’accord. »

Hérodote regardait la situation de la bataille depuis la tour.

Ce n’est pas le type de commandant qui était en première ligne. C’est le type de commandant qui donne ses ordres depuis le centre de commandement, un endroit comme celui-ci... l’endroit le plus sûr. Et à partir de là, il envoyait ses ordres les uns à la suite des autres.

Les rapports de bataille qui lui avaient été transmis disaient tous que son armée était dans une situation avantageuse.

Et enfin, un soldat se précipita avec un visage plein de joie.

« Rapport ! L’armée ennemie a reculé ! »

« Nous avons gagné, hein »

« ... »

« Hérodote-sama ? »

« Devrions-nous entamer la poursuite... c’est comme ça, mais je veux plus de réalisations. »

Hérodote hésita.

L’adversaire était la femme aux cent éclairs, Io.

Elle était l’un des poids lourds de l’armée ennemie. Elle pouvait également être décrite comme l’une des plus fortes en tant que magicienne.

Cependant, juste comme ça, elle n’était pas puissante quand il s’agissait du champ de bataille.

Si c’était possible de capturer Io ? Cela ne rendrait-il pas les négociations plus avantageuses ?

En pensant à cela, Hérodote avait décidé.

« C’est bon, avertissez toute l’armée... »

« H-Hérodote-sama ! »

Un autre soldat s’était précipité avec un visage pâle.

« Qu’est-il arrivé ? »

« Des ennemis sont arrivés en renfort »

« Renfort, hein, à quelle échelle ? »

« C-C’est le démon à l’Épée Démoniaque. »

Une réponse qui n’en était pas vraiment une.

« Qu’est-ce que vous avez dit ? »

« S’il te plaît, calme-toi, Hérodote-sama. »

Hérodote fut surpris et son adjudant le fit se calmer.

« Il y a des informations selon lesquelles il est apparu dans Kirenect. En pensant aux “résultats de la bataille” là-bas, celles-ci sont vraies. Et, Kirenect est loin de Tibériade. Même s’il a volé dans le ciel comme un oiseau, il n’y a aucun moyen qu’il atteigne cet endroit aussi vite. »

« C-C’est vrai. »

Hérodote était devenu soulagé.

La distance entre chaque endroit que l’adjudant lui avait fait remarquer l’avait soulagé.

« Si oui, c’est un faux ou un bluff, hein. »

« Oui. C’est probablement quelqu’un qui tient les répliques de l’Épée Démoniaque, c’est assez tendance récemment. »

« Si c’est le cas, nettoyez-le. Écraser les troupes que ce faux porteur de l’Épée Démoniaque conduit. »

Hérodote avait donné l’ordre. Cependant, le soldat ne bougeait pas.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Allez envoyer le message. »

« C-c’est... »

« Quoi ? »

« Il n’y a pas de... troupes »

« Quoi ? »

« Il est tout seul. Le porteur de l’Épée Démoniaque se dirige vers nous seul. »

« ... ha ? »

Hérodote était stupéfait.

Il avait rapidement pris son télescope et avait regardé les lignes de front.

Devant l’objectif, un seul homme tenant deux Épées Démoniaques se dirigeait vers eux tout en soulevant une aura sombre.

« Il est tout seul...? Ne me dites pas... »

« Que c’est le vrai... ? »

Hérodote pâlit en entendant les mots de son adjudant.

L’homme ne dirigeait pas de troupes, mais s’avançait seul de front. L’homme qui avait dépassé la tactique et avait commencé à devenir une existence de type stratégique. L’homme qui contrôlait la véritable Éléanore et qui avait sorti une nouvelle Épée Démoniaque. Le maître de l’Épée Démoniaque, le grand général venu avec ces cinq tigres.

Hérodote avait pâli face à l’homme qui était apparu, mais avait immédiatement retrouvé son sang-froid.

« Fais en sorte que toute l’armée se concentre sur le front »

« Hérodote-sama? »

« Idiot, tu viens ici tout seul. Il n’y a aucune chance qu’une seule personne puisse gagner contre une armée, peu importe ta force. Faites charger toute l’armée, écrasez-le. »

« O-Oui ! »

Le soldat avait couru pour envoyer le message rapidement.

Après un moment, les soldats s’étaient rués vers l’adversaire.

Après avoir regardé cela pendant un moment, Hérodote ouvrit la bouche.

« Alors, allons-y. »

« S’il vous plaît, attendez, si vous allez en première ligne. »

« Qui a dit que je vais en première ligne ? »

« Eh ? Cependant, vous avez dit “allons-y”. »

« C’est vrai, je m’en vais. Je vais maintenant fuir d’ici. »

« ... hein ? »

L’adjudant avait été étourdi. Son visage montrait qu’il ne pouvait pas en croire ses oreilles.

« Nous ne pouvons plus rien faire depuis l’apparition du possesseur de l’Épée Démoniaque. Nous ne pouvons que nous enfuir pendant que les soldats nous font gagner du temps. »

« M-Mais. »

« Va et fonce si tu veux mourir. Je ne veux pas mourir. Je vais m’enfuir pendant que 3000 soldats me font gagner du temps. »

Hérodote sortit de la tour, avancé vers sa monture qui était attachée et sauta dessus.

Et, après avoir jeté un coup d’œil sur son adjudant hésitant, il fit galoper son cheval vers l’arrière.

La ville semblait très calme. Les citoyens avaient reçu l’ordre de rester dans leurs maisons pendant la bataille. Il avait pu ainsi rapidement galoper à travers la ville.

« J’ai besoin de penser à une autre façon. Une façon de survivre. »

Hérodote marmonnait. Il pensait à la façon de se protéger. C’était ce genre d’homme. Pourtant, il est un homme célèbre qui s’était élevé jusqu’à sa position actuelle, survivant grâce à son jugement et ses décisions rapides.

Et, ce jugement était correct. Il avait jugé avec les informations qu’il avait actuellement sur le pouvoir du possesseur de l’Épée Démoniaque, il serait capable de s’enfuir facilement s’il sacrifiait 3000 hommes.

Ce jugement... il avait été brisé pour la première fois, et cela par un homme qui défiait toute logique

Peu de temps après qu’il soit sorti de la ville du côté opposé, un homme l’attendait juste devant lui.

Un homme tenant une Épée Démoniaque, portant des vêtements noirs.

C’était l’homme qu’il avait vu à travers le télescope plus tôt.

« Ridicule ! Pourquoi es-tu ici ? »

« ... »

« Eii! Je vais te passer comme ça. »

Quand ils se furent croisés, l’homme avait frappé avec son Épée Démoniaque sans un mot.

La vision d’Hérodote avait basculé.

Il n’avait pas été capable de comprendre jusqu’à la fin que sa tête avait été tranchée en une frappe.

***

Chapitre 108 : Vous ne pouvez pas vous enfuir devant Kakeru

J’avais regardé la tête qui roulait sur le sol.

« Est-ce que ça veut dire que ce mec est le chef ? »

{Vus comment sont ces habits, il devrait l’être ? En plus, c’était exactement comme l’information l’indiquait.}

« L’information qu’il s’enfuyait chaque fois que la situation est dangereuse... »

{C’est bien que tu aies acheté cette information à Delphina, hein. Cependant, cela t’a coûté cher.}

Delphina m’avait demandé si je voulais acheter des informations relatives à cet homme, Hérodotos, pour 1000 pièces d’argent.

Je l’avais achetée pour 1200 pièces d’argent. L’expression de Delphina à cette époque était un peu intéressante.

Quand j’achetais des choses cher, je pouvais obtenir des billets de loterie pour 300 pièces d’argent.

Puisque c’était une bonne occasion, il était préférable de payer un peu plus cher pour ainsi obtenir 4 tickets avec 1200 pièces, plutôt que de payer 1000 pièces d’argent pour n’en obtenir que 3. Eh bien, c’était une digression.

{Tes informations étant également diffusées, tu aurais dû l’utiliser pour négocier.}

« Je peux obtenir des billets de loterie en retour. Et aussi, je ne l’ai pas perdu. »

{Aussi ?}

« Delphina va être ma femme un jour, je ne perdrai rien à la fin. »

{Je vois.}

Éléanore avait été convaincue.

Pendant que nous parlions, j’avais avancé vers la ville de Kinerect en revêtant l’aura sombre.

Apparemment, les civils jetaient un coup d’œil aux fenêtres de leur maison.

Étaient-ils à la poursuite d’Hérodotos ? Cependant, les soldats venaient de temps en temps.

« Le Porteur de l’Épée Démoniaque. »

« C’est le grand général de Siracuza »

« Hiii !! »

Aucun soldat ne m’avait attaqué.

La plupart d’entre eux avaient peur dès l’instant où ils m’avaient vu et certains s’étaient même enfuis instantanément. J’étais ainsi capable d’avancer avec uniquement de l’intimidation.

{Cet endroit est tombé aussi, hein.}

« Ouais. Le reste est... »

{Maître~}

{Nous avons un rapport.}

Les servantes fantômes avaient volé avec un petit temps d’écarts entre elles. Récemment, la gamme de leurs mouvements était devenue plus large, donc je les avais laissées toutes les deux à Gariraya et à Tiberia.

{Gariraya est entièrement soumise~ !}

{Tiberia avait occasionné une certaine résistance juste après votre départ, mais elle a été supprimée}

« Je vois, bon travail »

{Résistance, hein, peut-être que tu aurais dû rester jusqu’à la fin.}

« Ça devrait suffire. Tania, Peggy »

J’avais appelé les noms des servantes fantômes.

« Comme vous pouvez le voir, cet endroit est également sur le point d’être capturé. Va voler chez Nana et dis-lui qu’il n’y a plus besoin de gagner du temps. »

{Compris !}

Les deux fantômes avaient rapidement disparu dans le ciel au loin.

{Avec ceci, il ne reste que la capitale royale d’Adoa.}

« Oui, juste comme ça... »

{Maître !}

Tania était descendue du ciel. Je l’avais envoyée chez Nana, mais elle était revenue pour une raison quelconque.

« Qu’est-ce que c’est ? N’es tu pas revenue un peu trop rapidement ? »

{Il y a des ennemis, les ennemis viennent d’ici.}

Tania pointa dans la direction opposée, à la direction où Hérodotos courait.

J’avais vu des nuages ​​de poussière à l’horizon.

Quand j’étais sorti de la ville et après avoir attendu un peu, ils étaient arrivés.

Les nuages ​​de poussière s’étaient approchés jusqu’à une centaine de mètres devant moi et s’étaient arrêtés.

Avec cela, on pouvait le voir clairement maintenant.

{Waa~, il y a tellement de chevaux ~} disait Hikari avec sa voix insouciante.

Ce qui était arrivé était une unité de cavalerie.

Il y avait d’environ 300 soldats. Et bien qu’il n’y avait qu’un faible effectif, si c’était réellement une unité de cavalerie organisée, elle devrait avoir une force de pénétration assez importante.

{Il y a des drapeaux inconnus mélangés à l’intérieur.}

« Oui, il y en a un qui semble être assez agressif sous le drapeau de l’armée barbare normale. »

{C’est similaire au drapeau du grand général que tu as demandé de faire.} dit Éléanore.

Après que j’avais été nommé Grand Général par Fiona et Maria, elles m’avaient aussi fait un drapeau pour ça.

C’étaient les pensées des deux reines pour en faire une existence symbolique.

C’était similaire à ça... ça voulait dire.

« Que leur roi est sorti, hein. »

{Hmm. Cela devrait être le roi barbare ou quelque chose du genre.}

{Cela ressemble à un nom très fort.}

Les mots de Hikari étaient un peu simples après tout. Et pendant que je parlais comme ça à la mère et à la fille Épée Démoniaque, un homme était sorti des troupes de cavaleries.

Il avait avancé sur son cheval en manipulant habilement son cheval.

« Tu devrais être Kakeru Yuuki ! »

C’était une voix très forte. Une voix grave qui pouvait être clairement entendue même si nous étions à une centaine de mètres.

J’avais regardé l’homme, j’observais cet homme qui se trouvait à une centaine de mètres en utilisant ma vue qui était multipliée par 777 fois.

Il avait un visage barbu couvert d’un casque et une armure pleine de fines rayures. Il avait également un corps très musclé et des épées jumelles qui étaient aussi longues qu’une longue épée. C’était un homme qui dégageait une aura incroyable autour de lui rien qu’avec sa présence.

Cet homme avait rouvert la bouche.

« Je suis Thioza ! Thioza Stratos ! Roi du royaume de Cropolis ! »

Le roi du royaume de Cropolis, Thioza.

C’est l’organisation que nous avions toujours appelé l’armée barbare et le nom de cette organisation.

{C’est le vrai.}

« Oui, je peux dire rien qu’avec l’aura qu’il dégage. »

{C’est aussi une sorte de héros.}

Éléanore murmurait sans émotion.

Quand je l’entendais parler de choses comme celle-ci, je pensais que les héros étaient comme une énorme vente de produits en soldes.

« Je suis Kakeru Yuuki. »

J’avais également crié d’une voix forte ne perdant en rien face à Thioza.

Une voix qui s’était amplifiée par 777 fois.

Ce n’était pas un cri, c’était une voix décontractée, normale, mais forte.

Leurs chevaux étaient étourdis par ma voix plus forte que celle de Thioza.

Le seul qui n’était pas affecté et qui se portait relativement bien était le cheval que montait Thioza.

Thioza me regarda pendant qu’il calmait son cheval.

« Tu nous as réellement fait beaucoup de tort, hein »

« Nous sommes des ennemis, en plus, c’est quelque chose qui s’est passé sur un champ de bataille. »

« Pourquoi t’opposes-tu à moi ? Est-ce à cause de ton titre de Baron ? »

En y repensant, j’étais le baron de Siracuza, non ?

J’oubliais vraiment ça souvent.

« Je vais te faire duc. Je rendrais en prime ton titre héréditaire. Si tu le veux, je donnerai même un titre à ton deuxième fils. »

C’était une proposition assez généreuse.

Si c’était héréditaire, non seulement moi, mais mon fils aîné deviendrait un duc, de plus, il donnerait même un deuxième titre à mon deuxième fils. C’était de bonne condition.

Eh bien, normalement cela l’était.

« Je ne suis pas intéressé. »

« Alors pourquoi te bats-tu ? »

« C’est pour mes femmes. Je vais faire de mes femmes les reines. »

« Ne plaisante pas !! »

Il m’avait crié dessus pour une raison quelconque. Tout le monde devrait savoir à ce sujet.

« Pourquoi un homme de ton calibre fabrique des marionnettes ? »

« C’est un malentendu. »

{Mais, ce qu’il dit est assez correct, la chose que tu fais est trop folle.}

Cela pouvait être vrai, mais cela n’avait aucune importance. Que j’essayais vraiment de faire en sorte que mes femmes deviennent des reines ou que j’avais un programme différent. Il n’y avait pas de différence, j’allais vaincre cet homme devant moi de toute façon.

« Viens à moi. »

« Quoi ? »

« Peu importe ce que je prévois si tu me vaincs, n’est-ce pas ? »

« ... hmph »

Thioza riait.

Il riait alors tout en levant le coin de ses lèvres.

« Fuhahaha, c’est vrai, c’est effectivement le cas »

Thioza portait ses épées jumelles.

« Tout finira bien vite une fois que je t’aurais coupé la tête. Allons-y ! »

Thioza chargea avec son cheval.

À cet instant, nous nous étions croisés, ses deux épées frappèrent.

J’avais bloqué avec Éléanore et Hikari.

Ses attaques étaient tranchantes, mais la puissance derrière ça n’était pas si importante. Il n’y avait pas de problème si c’était juste ajouté avec une charge.

J’allais bloquer et laisser tomber sa tête, ça en finira là...

{Papa !}

Fait inhabituel, j’avais entendu la voix désespérée d’Hikari.

L’instant d’après, un pouvoir extraordinaire m’avait attaqué.

Les deux Épées Démoniaques avaient été repoussées, et une lumière en forme d’arc volait vers mon cou.

« ... hmph ! »

Mon corps avait instinctivement réagi.

J’avais fait un coup de pied et j’avais sauté en arrière pour échapper au danger.

« J’étais insouciant », murmurai-je. Maintenant que j’y pensais, c’était bien le cas.

« Que se passe-t-il ? »

L’apparence de Thioza avait changé. Des miasmes sombres s’étaient rassemblés autour de son corps, et il s’était transformé. Il avait deux cornes de chaque côté de sa tête et des ailes de chauve-souris dans son dos.

{On dirait un diable.}

« Oui »

{Uu ... J’ai peur ~.}

Hikari avait eu peur.

En regardant l’apparence de Thioza, je m’étais souvenu d’Aura.

Le Royaume Comotoria, le pays qui avait été infiltré par la race des démons sans le savoir.

Thioza était-il de cette espèce ?

« Où avez-vous eu ce pouvoir ? »

« C’est ma puissance. »

« ... Je vois. »

Il ne semblait pas qu’il envisageait de se taire. Ses yeux semblaient vraiment dire que c’était son propre pouvoir, et il se sentait extrêmement fier.

« Ici, je reviens. UOOOOOO !! »

Thioza était venu me frapper. Il contrôlait son cheval et m’attaquait avec ses deux épées en mouvements continues.

J’avais paré ça en utilisant Éléanore, mais ma main s’était engourdie.

« ... haaa !! »

J’avais réussi à rester en place en ajoutant de la force, et je le repoussais.

{Tu ne continueras pas ainsi si tu n’attaques pas.}

« Bien sûr ! »

J’avais répondu à l’appel d’Éléanore.

Je m’étais préparé et j’avais fait apparaître la cape noire faite à partir de l’aura d’Éléanore et Hikari.

Et après cela, j’avais rapidement sauté après avoir poussé Thioza en arrière et je l’avais attaqué d’en haut.

Il avait paré le coup avec ses épées jumelles. Thioza n’avait subi aucun dégât. Mais cet impact était lié et le cheval qu’il chevauchait était blessé.

Manteau noir et deux Épées Démoniaques contre de longues épées jumelles et un homme ayant l’apparence d’un diable.

La cavalerie de Thioza qui s’était approchée regardait le combat entre deux hommes qui étaient semblables tout en retenant leur souffle.

Thioza qui se tenait sur le sol était devenu plus fort.

Son cheval semblait le retenir, et sa puissance et sa vitesse augmentaient depuis qu’il n’était plus dessus.

... mais.

« Ku !! »

« Quoi, c’est tout ce que tu as. »

Bien que ce ne soit que de peu, j’avais repoussé Thioza.

Puissance, vitesse et compétence. Je l’avais dépassée sur tous ces points, et, sur l’endurance aussi. Après avoir échangé des coups pendant environ dix minutes, il avait commencé à perdre ses forces.

La sueur s’échappa de lui et il avait le visage tendu.

{Il avait un temps limité, hein.}

« C’est assez commun, UOOOO !! »

J’avais continué à attaquer.

« Je vais le pousser de cette manière... », mais quand j’avais pensé à ça des gongs avaient fait écho sur les côtés et les soldats s’étaient rassemblés.

C’étaient les soldats de mon... Siracuza, les soldats rassemblés de trois royaumes. Les soldats que j’avais sauvés en capturant cette ville par moi-même étaient venus.

Et à cet instant où j’avais été distrait par ça.

« Haaaaaa !! »

Thioza me repoussait dans un enchaînement à l’épée, comme s’il rassemblait ses forces pour le faire.

J’avais aussi concentré mes pouvoirs et je m’étais arrêté, d’un autre côté, Thioza avait reculé en utilisant cet élan.

Quand j’avais essayé de le suivre.

« Thioza-sama ! »

Un soldat était avancé des troupes de cavaleries.

Il tirait un cheval différent et courut au côté de Thioza.

Thioza avait sauté et était monté sur ce cheval.

« Des gêneurs sont venus, notre match est reporté. »

En disant cela, il fit tourner son cheval comme s’il en avait l’habitude, et partit avec sa cavalerie.

Thioza semblait épuisé, mais le nouveau cheval qu’il chevauchait était plein de vie et courait comme le vent.

Ils étaient plus rapides que mes soldats qui s’étaient rassemblés sur le côté, ne pouvant pas les suivre, ils étaient venus rapidement et partirent de même.

« La raison pour laquelle ils avaient si vite vaincu Siracuza était probablement à cause de leur mobilité. »

{C’est vrai, c’est frustrant, mais ce sera pour une autre fois.}

« Qu’est-ce que tu dis. »

J’avais sorti la plume de téléportation.

« Il n’y a pas besoin d’attendre ça. »

Je l’avais dit et m’étais téléporté.

Le chemin où Thioza reculait à une vitesse incroyable, c’était le chemin que j’avais pris quand j’étais venu capturer cette ville.

Je m’étais téléporté, juste devant Thioza.

« Quoi ? … »

Je m’étais présenté devant un Thioza surpris, et je l’avais tranché avec une attaque combinée en utilisant les deux Épées Démoniaques.

Thioza était tombé, coupé en quatre parts. Il avait un visage qui indiquait qu’il ne pouvait pas comprendre ce qui s’était passé jusqu’à la fin.

***

Chapitre 109 : La rencontre entre l’Épée Démoniaque et un démon

Au fin fond dans la nuit, à l’intérieur d’une zone avec un amoncellement de cadavres.

Un homme était apparu devant le cadavre de Thioza, il portait des vêtements noirs comme un assassin, ainsi qu’une capuche, cachant profondément sa tête, et une brume sombre s’échappait de celle-ci.

Tout le monde pouvait voir cette particularité d’un simple coup d’œil, non, tout simplement en étant près de lui on pouvait le voir. C’était une existence entourée d’une telle méchanceté que ceux qui avaient une volonté faible pouvaient perdre leur esprit juste en étant près d’elle.

Cet homme tendit la main vers Thioza. Une émanation sombre et similaire à la brume était sortie de ce corps et avait été absorbée par la main de l’homme.

L’apparence de Thioza qui ressemblait à celle d’un démon redevint graduellement celle d’un humain, et lorsque cette aura sombre fut complètement aspirée, Thioza était redevenu un simple cadavre humain.

L’homme avait alors ouvert la main comme pour vérifier la chose qu’il avait recueillie en ce moment, murmurant d’une voix pleine d’amertume.

« Cet homme qui commande une Épée Démoniaque, et qui a amené sur ce monde une nouvelle Épée Démoniaque... combien de fois cela se reproduira-t-il ? »

« Combien de fois ? »

« ... !! »

L’homme avait été surpris par l’autre homme qui était soudainement apparu.

Il s’était rapidement retourné avant de voir un homme qui avait deux Épées Démoniaques qui croisait ses mains tout en s’appuyant contre l’entrée du camp de collecte de cadavres.

D’un simple coup d’œil, on pouvait voir que cet homme avait un regard acéré et qu’il levait les coins de ses lèvres qui semblaient vicieuses.

L’existence la plus hérétique dans ce monde, contrôlant une Épée Démoniaque et qui en avait amené une autre en ce monde.

« Le Porteur de l’Épée Démoniaque... Kakeru Yuuki »

« Oui »

« Pourquoi es-tu ici ? »

« À cause de ces choses qui apparaissent partout... »

Kakeru avait pointé du doigt le cadavre de Thioza.

« ... des existences démoniaques ? De telles choses, même un idiot pouvait le dire. Les trois ministres de Calamba, la reine de Comotoria, et ce roi »

« ... où avez-vous entendu parler de Calamba »

« J’ai un informateur au sein de mes femmes. »

« ... »

« Si l’on vous mettait les uns à côté des autres, même un idiot peut dire qu’il y a quelque chose d’important qui les lie »

« ... Je vais juste te dire ceci, cette fois c’était une anomalie. »

Kakeru avait légèrement écarquillé les yeux et puis il avait demandé en souriant. « Hein~ ? »

« La graine qui a été semée il y a longtemps auparavant, elle venait juste de bourgeonner à l’instant. »

« Cette excuse a-t-elle un sens ? »

« Nous n’avons pas l’intention d’être ton ennemi. »

« As-tu peur de moi ? »

« Nous sommes de ceux qui vivent dans l’éternité. Et toi, tu n’es qu’un humain. »

« ... »

« Après des dizaines d’années, voire une centaine d’années, tu vas disparaître. Ce temps n’est qu’un clin d’œil pour nous. Nous pouvons simplement reprendre notre plan après cela. C’est tout. »

« Je vois. C’est convaincant, mais... »

Kakeru avait dégainé l’Épée Démoniaque Éléanore et l’avait pointée vers l’homme noir.

« Il n’y a aucune garantie que tu recules vraiment. »

« ... alors que vas-tu faire. »

« C’est déjà décidé. »

L’Épée Démoniaque Hikari avait également été dégainée.

L’aura sombre provenant des Épées Démoniaques semblait être similaire à celle de l’homme, mais c’est une aura sombre qui était complètement différente dans son essence.

« Ce n’est pas pertinent si je te coupe ! »

« ... si vite !! »

La charge de Kakeru avait dépassé de loin les attentes de l’homme. Cela avait permis au Porteur de l’Épée Démoniaque de se rapprocher instantanément de lui, et la lame était maintenant juste devant son visage.

Les deux ombres s’étaient alors croisées. Kakeru avait coupé le bras de l’homme qu’il avait bougé afin de faire sa contre-attaque.

« Les épées ne peuvent pas couper notre chair. Nous sommes des existences de ce monde, mais de celles qui sont en dehors de ses lois. Et même si tu es le Porteur de l’Épée Démoniaque, tu ne peux rien me faire. »

« He~, vraiment ? » Kakeru avait levé les coins de sa bouche pendant qu’il poignardait le bras coupé de l’homme avec Éléanore.

« Dans ces cas, c’est habituel que tu sois... {Fuhahaha, ça ne marche pas !}... régénération »

« Exactement... Hehe ! » riait Kakeru.

L’homme était clairement agité.

Il avait déplacé sa manche en essayant de faire quelque chose, mais rien ne se produisait.

« ... Qu’est-ce que tu as fait ? »

« Je n’ai rien fait. Je viens de charger avec ma pleine force et je t’ai tout simplement tailladé. Cette fille m’a dit quelque chose comme quoi elle a quelque chose de spécial qui pourrait marcher contre toi, alors je la laisse faire. »

« L’Épée Démoniaque... Éléanore ! »

« C’est vrai. Eh bien, maintenant, laisse-moi ta tête. »

Kakeru avait chargé en frappant avec les deux Épées Démoniaques.

À l’instant où ils se croisèrent, le corps de l’homme fut coupé en quatre avec une croix comme ce qui s’était produit avec Thioza.

« Tch, il est parti, hein »

L’homme avait soudainement disparu, et la seule chose qui restait était les vêtements d’assassin tachés et coupés en quatre.

Kakeru avait rengainé les Épées Démoniaques.

« Ah ! Tu es ici. Monsieur Kakeru, tu es là, hein. »

Io était arrivée à l’extérieur.

« Que fais-tu dans cet endroit ? »

« Rien de spécial. Mais, tu sembles me chercher, quoi de neuf ? »

« Hmm, et bien, tu sais. C’est seulement pour savoir si tu allais bien. Après tout, tu t’es beaucoup battu aujourd’hui, pas vrai ? C’est pourquoi... »

J'avais embrassé Io sans la laisser finir.

La seule chose que l’on pouvait voir sur son visage... c’était certains souhaits.

Et j’avais parfaitement compris quel était son désir.

« Et le lit ? »

« I-Ici, » avais-je dit.

Io semblait très heureuse, mais un peu gênée.

J’avais passé un bras autour d’Io et j’avais ramassé discrètement les vêtements d’assassin déchirés.

J’avais placé nonchalamment ce vêtement dans mon stockage, car cette chose pourrait être un indice pour la prochaine fois.

***

Chapitre 110 : Préparation d’accueil

Adoria, la capitale de Siracuza.

Le dernier bastion... il s’était rendu sans effusion de sang.

Avec Thioza qui les avait faits progresser jusqu’à quasiment faire disparaître le royaume de Siracuza qui était disparu, et comme il s’agissait d’une situation où les principaux généraux avaient aussi été vaincus, les soldats avaient perdu la volonté de résister comme personne ne les dirigeait.

Quand j’étais avancé seul avec mon apparence habituelle : « la fameuse aura du Porteur de l’Épée Démoniaque », le drapeau blanc avait été immédiatement levé.

Palais d’Adoria, dans la salle d’audience.

Les sœurs Fiona et Maria étaient assises là. Fiona était assise à droite, et Maria était assise à gauche, sur des trônes que les Rois et les Reines avaient à l’origine utilisés.

Et devant elles, j’avais demandé leurs réactions. « Comment est-ce ? Comment vous sentez-vous ? »

« Eh bien... Je ne sais pas vraiment. »

« Ça a l’air très extravagant, et... j’ai l’impression d’être mal à l’aise en restant ici. »

Comme l’avaient dit Fiona et Maria, elles avaient l’air très mal à l’aise.

Elles remuaient, et semblaient vraiment ressentir de l’inconfort. J’avais eu ce sentiment.

Ce palais d’Adoria était le palais le plus extravagant que j’avais vu. C’était de plusieurs rangs plus élevés comparé à celui de Calamba et Comotoria. Un vaste espace dégagé, d’excellentes décorations de colonnes, une moquette très douce et un sol poli comme un miroir, c’était tellement extravagant que je n’avais aucune idée de la somme que tout cela avait coûtée.

Les sœurs avaient lentement commencé à s’habituer à jouer à « agir comme une reine », mais elles revenaient presque à la normale tellement elles étaient submergées par cette extravagance.

Non, ça pouvait être encore pire, c’était comme si elles faisaient trois pas en avant et reculaient de quatre pas.

« Nous allons travailler ici tous les jours à partir de maintenant…, » murmura Maria. Elle semblait très inquiète.

J’avais décidé de la libérer de ça. « C’est vrai, mais ça ira si tu ne le fais pas. »

« Eh ? »

« Que voulez-vous dire, Monsieur Kakeru ? »

Les sœurs me regardaient en même temps.

« Je l’ai déjà dit, mais vous êtes des reines. Vous êtes reines et vous pouvez le faire comme vous le voulez. Si vous vous sentez mal à l’aise ici, vous pouvez vous déplacer dans un endroit où vous pouvez vous sentir à l’aise, si c’est votre désir, vous pouvez même le détruire et le transformer en un endroit où vous pourriez être à l’aise. »

« E-Est-ce que c’est bien de faire ça ? »

« Qu’y a-t-il de mal a ce qu’un propriétaire d’une maison puisse la rénover ? » demandai-je.

L’échelle était différente, mais c’était fondamentalement la même chose.

Quand je leur avais dit ça, Fiona et Maria semblaient réaliser quelque chose.

« Je vois, c’était bien de faire ça. »

« Réforme... Je ne pouvais pas penser à ça. »

« Ah oui, c’est vrai, » j’avais hoché la tête, quand soudainement, une idée surgissait de ma tête, alors je leur avais dit ça en souriant. « Si vous voulez, vous pouvez rapatrier le Dîner de Purosu et l’installer ici. »

« Le restaurant ? »

« Ici ? »

« Oui, cet endroit est assez large pour que le restaurant puisse y être ? »

« C’est vrai... c’est plus large que notre restaurant. »

« Tout le restaurant peut être à l’intérieur. »

« Si cela rend votre vie plus confortable, vous pouvez simplement le placer ici. Et puis, vous pouvez recevoir le public au premier étage. Vous pouvez juste faire comme pour une audience avec un messager qui est ensuite invité à une réception de la reine. »

« ... fumu, fumu, je vois ~. »

« Ah, le visage de Onee-chan... elle fait ce visage quand elle veut faire quelque chose avec sérieux. »

« He~ »

J’avais regardé Fiona à la suite des indications de Maria. L’expression de Fiona était devenue brillante après avoir entendu ce que j’avais proposé.

Selon sa petite sœur, elle avait le sourire d’une personne mal à l’aise quand elle voulait comploter quelque chose.

« Monsieur Kakeru. Est-ce vraiment correct de pouvoir faire tout ce que nous voulons ? »

« Tout à fait, tu es libre de faire comme tu le souhaites. »

« N’y aura-t-il pas de gens en désaccord ? »

« Fais-les taire avec ton autorité de Reine. Et si tu as besoin de puissance physique, dis-le-moi. »

« Reine, et... Kakeru »

« N’était-ce pas ce qu’il y avait de plus fort ? » Fiona avait murmuré.

« Oui~, Onee-chan, » le visage machiavélique de Fiona avait également infecté celui de sa petite sœur, et Maria avait chuchoté à sa grande sœur.

On dirait que leur nervosité avait complètement disparu.

J’avais quitté la salle du trône et avais traversé le couloir.

{Il semblerait qu’elles pourraient devenir des reines sans précédent. Non, peut-être qu’avoir deux reines est déjà sans précédent.}

« Cela n’a-t-il pas existé dans l’histoire ? »

{Y avait-il un précédent dans tes connaissances ?}

Elle me l’avait demandé à la place.

J’avais réfléchi.

« Il n’y avait jamais eu deux reines, mais il y avait un président et un ministre, ou bien un empereur et un ministre. Dans beaucoup de pays, il y avait deux personnes au pouvoir en même temps. »

{Fumu, alors, je suis certaine que je ne sais pas d’où te vient une pareille idée. Une telle chose n’existe pas dans ma mémoire. Un tel pays où plusieurs autorités supérieures existent simultanément.}

{Est-ce vrai ? Maman.}

{Hmm, non, ce n’est peut-être pas aussi vrai que ça.}

À l’intérieur de ma tête, je sentais Éléanore sourire ou avoir une telle émotion.

{Après tout, il n’y en a qu’un ayant la plus haute autorité dans ce pays.}

« Hmm ? Quel est celui qui a la décision finale ? Qui a réellement le pouvoir ? Est-ce la grande sœur modèle, ou bien la petite sœur timide ? Eh bien, l’une ou l’autre me convient bien. »

{Ce n’est pas ce que je voulais dire.}

« Quoi ? »

Éléanore l’avait nié. Qu’est ce qu’elle voulait dire ?

Je ne pouvais pas réellement comprendre pourquoi elle avait dit qu’il n’y en avait qu’une seule personne qui avait la plus haute autorité. Quand je l’avais souligné, j’avais eu l’impression qu’Éléanore riait à moitié, alors j’étais encore plus confus.

« Kakeru. »

Rica était venue de l’autre côté.

J’avais placé mes bras autour de sa taille, je l’avais embrassée et j’avais demandé :

« Qu’est-ce qui se passe ? »

« Une personne qui voudrait rencontrer la reine est venue. C’est probablement, une personne gênante, » Rica avait répondu comme d’habitude bien que ses joues soient rouges.

« Un gêneur ? »

« Oui. Une personne gênante »

« ... J’ai compris, fais le attendre. »

Rica avait à plusieurs reprises plissé ses sourcils face à cette « personne gênante ».

En entendant cela, j’avais pensé que certaines contre-mesures étaient nécessaires.

Dans le salon, il y a une personne assez âgée et qui semblait être de haut rang.

Le vieil homme s’était levé quand j'étais entré dans la pièce, mais j’avais été déçu après avoir vu son visage.

« Et vous êtes ? »

« Ah, je suis..., » j’avais réfléchi un moment, et je m’étais nommé avec la position que j’avais actuellement. « Je suis Baron de Siracuza, ainsi que le Grand Général de l’armée de représailles du Royaume. Kakeru Yuuki »

« Vous êtes Son Excellence le baron. C’est un honneur de vous rencontrer. »

« Et vous êtes ? » demandai-je.

Quand je lui avais demandé, l’homme s’était présenté de lui-même avec arrogance et vantardise... après s’être clarifié la gorge.

« Je m’appelle Constan Calaman M Siracuza. Je suis de la maison royale principale de Siracuza sept générations auparavant. »

J’avais entendu son nom auparavant, mais j’avais découvert qu’il était un ancien membre de la famille royale en ce moment.

Mais je me demandais, est-ce remarquable ?

{Il devrait être un roturier ou un noble de petite noblesse en ce moment}, dit Éléanore.

Était-ce comme un petit-fils de l’empereur ou quelque chose de ce genre ?

J’avais fait en sorte que Constan s’assoie, et j’avais fait face à cet homme après qu’il se fut assis.

Une femme de chambre était entrée dans la pièce et avait déposé du thé pour deux. Le thé qui était versé à l’intérieur d’une tasse de thé onéreuse. J’avais ajouté du sucre et j’agitais avec une cuillère en argent. Constan fit de même.

J’avais commencé la conversation après que nous ayons tous deux pris une gorgée. « Et alors, pourquoi êtes-vous venu ? »

« Où est Sa Majesté la reine ? »

« La Reine ? Ah, c’est vrai, étiez-vous la personne qui vouliez rencontrer la reine ? »

« Exactement. »

« Si c’est le cas, alors il n’y a aucun problème. Je vais vous écouter à sa place. »

« Baron, Votre Excellence » L’homme me lançait un regard furieux. « J’ai souhaité rencontrer Sa Majesté la reine. »

« Dites ce que vous êtes venu faire, je vais l’écouter et le lui passer le message »

« ... Sa Majesté le sait-elle ? »

« Sait-elle quoi ? Que c’est moi qui vous rencontre ? Ou à propos de votre demande d’audience ? Eh bien, elle n’est au courant de rien de tout cela. »

Constan avait plissé les sourcils. « Une tyrannie noble est le signe de la chute d’un pays que vous connaissez. »

« Quoi ? » J’avais regardé l’homme avec des yeux froids. « La chute d’un pays ? Cela signifie que le pays sera détruit, n’est-ce pas ? »

« Exactement, et ceci depuis des temps immémoriaux. »

« Que faisiez-vous jusqu’à maintenant ? » J’avais interrompu Constan qui était sur le point de dire quelque chose avec arrogance.

« Quoi ? »

« La chute d’un pays..., un pays sera détruit. Bien qu’il ne convienne pas de parler ainsi, pour le meilleur ou pour le pire, le Royaume de Siracuza était sur le point de tomber, non ? Il était tombé, par les mains de Thioza Stratos. Et avec ça, ce Royaume de Cropolis ou quelque chose du genre aurait été fait, » répondis-je.

« Nous n’approuvons pas un tel roi barbare »

« Je parle de choses substantielles. À l’heure actuelle, si l’armée de représailles du Royaume n’existait pas, qu’est-ce que ce pays serait devenu ? » demandai-je.

Constan était devenu silencieux.

« Et alors, que faisiez-vous à ce moment-là ? » demandai-je.

« Nous attendions l’occasion de riposter. Il y a une telle chose appelée courants, nous observons constamment cette marée pour éviter d’être en retard, » répondit-il

« Amusant, » répliquai-je.

Et, il vient à ce moment, hein.

Ahh, c’est probablement ce moment.

« Delphina, » j’avais marmonné ce nom.

Constan avait tressailli. « Pourquoi dites-vous cela si soudainement ? »

« Ne connaissez-vous pas Delphina ? » demandai-je.

« ... Je n’ai aucune idée de ce dont vous parlez, » répondit-il.

« Non, eh bien, j’ai aussi été surpris, vous savez. Quand je suis allé lui demander sa manière de penser, vu qu’elle a beaucoup d’informations, je n’aurais jamais imaginé que c’était une personne directement impliquée. Vous, il semble que vous deviez beaucoup à Delphina. »

C’était vrai, il était endetté.

J’avais utilisé ma plume de téléportation pour aller chez Delphina afin d’obtenir des informations avant de rencontrer Constan, et elle me l’avait dit.

On dirait qu’il devait beaucoup d’argent à Delphina pour maintenir sa position de noble.

« Et puis, la plupart des nobles de Siracuza sont morts, et puisque vous étiez la personne de sang royal la plus proche du trône en ce moment, même si vous êtes d’une branche latérale, vous êtes venus rencontrer la reine... vous êtes venu leur extorquer de l’argent, » déclarai-je.

« ... »

Le visage de Constan était rouge de colère.

« Vous êtes comme une hyène. Les maîtres chanteurs sont vraiment sur tous les coups ! »

Constan fit claquer son poing sur la table. « Vous parlez comme si vous le saviez ! N’êtes-vous pas celui qui est une hyène ? »

« Se mettre en colère plutôt, hein »

Comment pouvais-je dire cela, eh bien, je suppose que tout se passe comme prévu ?

« Eii! Laissez-moi-la rencontrer ! Laissez-moi rencontrer la nouvelle reine ! En premier lieu, pour un simple noble, me faire une telle chose qui suit de mêmes sangs que la famille royale est absurde ! Je rencontrerai la reine et..., » déclara Constant.

« Ça, c’est ce que tu crois, » avais-je répliqué en changeant de ton.

J’avais ramassé la cuillère en argent.

C’était une cuillère en argent qui semblait être une décoration, il y avait la même chose dans la tasse de thé de Constan, et il l’avait aussi utilisée plus tôt.

« C’est un objet spécial qui brille quand une personne de la famille royale le touche, » annonçai-je.

« ... hein ? »

« Tu ne savais pas qu’il y a une telle chose à Siracuza ? » demandai-je.

« ... ha ! »

Constan l’avait réalisé après avoir regardé la cuillère en argent.

Après avoir rencontré Delphina, j’avais demandé à me le préparer rapidement.

C’était pour m’assurer qu’il était vraiment de la famille royale ou non.

{Bon travail en pensant à ça. Je te ferais des éloges.}

J’avais ignoré les paroles d’Éléanore et j’avais parlé à Constan. « Est-ce que votre sang est devenu très pauvre ou est-ce qu’il y a une raison différente ? Je ne sais pas du tout, mais... »

J’avais posé la cuillère et j’avais regardé Constan.

« De toute façon, ça veut dire que c’est une erreur pour toi d’avoir un visage aussi arrogant en prétendant être de la famille royale. »

« ... !! »

Constan s’était levé avec un visage rouge et avait marché afin de quitter la pièce.

« Je vais te le faire regretter, » et ainsi, il était parti sur ces mots.

« Tellement stupide, » j’avais posé la cuillère et je lui disais avec froideur. « En allant si loin, penses-tu vraiment que je laisserais faire quelque chose que je regretterais ? »

{Avec un tel cerveau, je pense qu’il ne peut pas le réaliser}, dit Éléanore d’une voix étonnée et froide.

Et avant qu’une semaine soit passée, Constan était en faillite après avoir été retrouvé par Delphina.

Après cela, personne ne savait où il vivait, et même s’il vivait encore.

***

Chapitre 111 : La chambre de la reine

La capitale royale Adoria.

J’avais regardé la grande cérémonie d’intronisation que le royaume présentait devant la foule.

La ville de château était actuellement dans de bruyantes célébrations, remplissant les bars.

Et à partir de là, j’avais regardé Fiona et Maria à une certaine distance où l’on ne pourrait normalement pas voir sans utiliser un télescope.

Toutes deux apparurent sur le balcon du palais avant de faire un signe à la foule.

Instantanément, toute la ville avait été inondée de vivats.

{Ces deux-là. Elles sont devenues comme ça.}

« C’est vrai. Elles sont devenues belles. »

{Ce qui pourrait être incomparable au moment où je l’ai rencontrée pour la première fois. À ce moment-là, elle n’était qu’une fille faible qui peut être trouvée n’importe où.}

Éléanore parlait de Maria.

Elle ressentait probablement quelque chose pour Maria parce qu’elle l’avait possédé une fois.

« Bien ! Dieu merci, cela a réussi. Merci pour l’aide, Delphina. »

J’avais dit ça en regardant Delphina qui s’était tranquillement assise devant moi plus tôt. Elle portait un long chapeau féminin et une robe de soie noire. C’était une femme agréable qui avait de l’intelligence et du charme à un haut niveau.

« J’aimerais aussi te remercier, Kakeru. Après tout, j’ai pu profiter de cette cérémonie d’intronisation dans une certaine mesure. »

{Elle est rusée, comme d’habitude. Elle ne leur a pas seulement prêté de l’argent, mais a même influencé l’utilisation de cet argent,} déclara Éléanore.

C’est vrai, elle leur avait prêté de l’argent.

L’argent qui avait été utilisé pour cette cérémonie d’intronisation était quelque chose que le royaume de Siracuza avait emprunté à Delphina.

Le trésor du royaume était presque vide à cause de la longue guerre, mais même ainsi, ils se devaient de tenir une cérémonie d’intronisation, et ils ne pouvaient pas en faire une qui donne une mauvaise impression du royaume. Et ainsi, Delphina s’était portée volontaire pour leur prêter de l’argent quand ils en avaient besoin.

« Même si je suis peut-être mal placé pour dire cela... mais était-ce vraiment bien de leur accorder ce prêt ? »

« Il y aurait beaucoup de profits même si le taux d’intérêt est moins élevé que d’habitude avec ce montant. En outre, Kakeru, tu as également donné des garanties. »

Delphina avait fait un sourire rusé.

« Comme prévu, hein. »

« Merci pour le compliment. »

Il était sans précédent pour un pays d’emprunter auprès d’un commerçant individuel, mais il semblerait que c’était la meilleure façon de le faire.

La cérémonie d’intronisation comme celle-ci était couverte avec l’argent de Delphina.

La réalité de la cérémonie extravagante et le fait que les princesses de Siracuza qui étaient, il y a peu, que de simples roturières, et qui étaient maintenant devenues des reines excitait le public.

Les coups de canon qui avaient été tirés au ciel en faisaient écho.

17 coups avaient été tirés, le nombre 17 étant le nombre divin unique de Siracuza.

Peu de temps après, un chemin de fleurs s’étendit du balcon. Le chemin des fleurs s’étendait jusqu’à chez moi. C’était une attention destinée à mon égard. Delphina avait disparu au moment où j’avais remarqué ça.

Une femme intelligente et gentille.

{Allons-nous alors.}

{Allons-y !}

La mère et la fille avaient déclaré ça.

Je m’étais levé et j’avais avancé à travers le chemin des fleurs.

Je n’avais pas seulement avancé, j’étais allé vers les reines avec le pouvoir de l’Épée Démoniaque et revêtu de mon aura sombre.

La capitale tapageuse et bruyante était devenue silencieuse tout d’un coup.

*Gokuri*, c’était si silencieux qu’on pouvait même entendre des déglutitions.

J’avais pris mon temps pour atteindre le palais et étais monté sur le balcon.

Et là, j’avais fait face à Fiona et Maria qui étaient dans leur apparence de reine.

« Mon... Kakeru... »

J’avais fait secrètement signe à Fiona qui allait m’appeler comme d’habitude : « Chut ».

Fiona avait réalisé quelque chose et l’avait changé.

Et, avec une voix claire. « Grand Général Kakeru »

« Merci pour tout, » après sa grande sœur, Maria avait parlé.

Elle avait une voix douce, une voix qui ferait que toutes les personnes qui l’entendraient se calmeraient.

Les sœurs avaient des caractères bien différents, mais elles avaient en commun qu’elles accédaient à la dignité de reine.

Je m’étais agenouillé devant elles et j’avais tendu la main.

« Comme vous l’avez ordonné, je suis parti et je les ai ramenées. »

J’avais tendu la main vers des bagues, deux bagues de grande taille.

Les bagues de la famille royale.

Les gens avaient vu ce qui se passait à proximité et ils avaient instantanément propagé ça.

« Ceci revient à son maître légitime. »

« Bravo, grand général Kakeru »

« Pour vous féliciter de votre succès, nous vous donnerons l’honneur de nous passer la bague au doigt. »

« ... Merci beaucoup. »

J’étais un peu surpris. Je ne savais rien à ce sujet.

Il avait été décidé que je leur redonnerais les bagues puis qu’elles le mettraient elles-mêmes à leur doigt.

Est-ce une improvisation ?

{Elles pensent et agissent de leurs propres chefs.}

Cela semble être le cas.

Oh vraiment, vous deux, quelles femmes mignonnes !

J’avais pris avec un grand respect la main des reines et j’avais mis la bague sur leurs pouces. Car c’était le pouce qui était le symbole de l’autorité dans ce monde.

Il fallait savoir que la bague de la famille royale libérait une lumière sacrée après avoir été touchée par une personne de la lignée de la famille royale. Ces deux lumières couvraient tous les environs.

L’instant d’après, la foule avait rugi comme si toute la capitale royale Adoria tremblait.

Tard dans la nuit, dans la chambre de la reine.

Fiona et Maria étaient là.

Elles étaient venues vers moi tout en portant leurs robes de reines.

Une atmosphère calme, des lumières colorées et chaudes contribuaient à cette bonne ambiance.

« Monsieur Kakeru. »

« Bienvenue. »

« Ces mots n’étaient-ils pas étranges ? »

« Non, ce n’est pas le cas. »

« Alors, s’il te plaît, viens là. »

Maria m’avait pris la main et m’avait laissé m’asseoir sur le lit.

Fiona m’avait apporté une carte qui était posée dans le coin de la pièce.

Leurs mouvements m’avaient rappelé l’époque du Dîner de Purosu, de plus elles le faisaient dans leurs robes de reine, c’était donc intéressant.

Il y avait de la nourriture sur le chariot que Fiona poussait, c’étaient des aliments familiers.

« Ce... ne me dites pas. »

« Oui, c’est du riz frit accompagné de vache de montagne, version extra large. »

« Tout cela me rappelle des souvenirs. C’est le repas que j’avais eu la première fois que j’étais allé à votre restaurant ? »

« Vous vous en êtes souvenu. »

« Bien sûr. »

J’avais regardé le riz frit ainsi que Maria.

« En y réfléchissant, que faisait Maria à ce moment-là ? »

« J’étais à l’arrière du restaurant. Après tout, à ce moment-là, je ne vous connaissais pas. »

« Je vois. Eh bien, après tout j’étais juste un client, et un simple visiteur. C’est naturel que tu ne me connaisses pas alors. »

« J’avais découvert que vous étiez celui qui chassait tant de vaches de montagne, et j’étais allée vous demander de sauver Maria à ce moment-là ? »

« Je me souviens de cela. »

J’avais regardé fixement le riz frit accompagné de vache de montagne.

Les deux filles du Dîner de Purosu, les belles sœurs des affiches. La progéniture de Siracuza, les reines jumelles qui rompaient la tradition.

« En y réfléchissant bien, c’est la vache de la montagne qui m’avait permis de me lier à vous, hein. »

« Oui. »

« Hmm. »

Quelle relation intéressante !

J’avais tendu la main vers le plat de riz frit.

Fiona avait arrêté subtilement cela et avait pris à la place le plat.

« Non. Nous allons vous le faire manger. »

« Kakeru. Tout à fait. »

« D’accord »

J’avais laissé faire ce qu’elles voulaient. Il était très intéressant d’être servi par elles dans leur habit de reine. J’avais rapidement terminé le riz frit extralarge.

« Merci pour le repas, c’était délicieux »

Toutes les deux me regardaient avec des joues rouges. Elles m’avaient regardé ainsi en se tenant devant moi. J’avais bien compris que ces visages essayaient de me dire quelque chose.

« Veux-tu que je fasse quelque chose ? »

« « Eh ? » »

Toutes les deux avaient haussé la voix en même temps.

Leurs visages avaient été emplis de surprise à cause de mes paroles.

« Comment le saviez-vous ? », demandait Fiona.

« Je ne connais pas la raison. Je pouvais seulement le dire rien qu’en voyant ton visage. »

« Monsieur Kakeru... »

Maria avait été émue. Ses yeux étaient devenus humides.

« Et alors, qu’est-ce que c’est ? »

« Hmm, nous voulons vous demander quelque chose. »

Fiona et Maria, toutes deux enlevaient l’anneau sur leur pouce en même temps. L’anneau qui était le symbole de l’autorité. Elles l’avaient enlevé et me l’avaient tendu.

« S’il vous plaît, mettez-la encore sur nous »

« Nous voulons que vous le fassiez. »

« Fumu »

{Oh, tu...}

« Je sais. »

Éléanore était sur le point de dire quelque chose, mais je l’interrompis à mi-chemin. Oh vraiment, n’était-elle pas trop insensible.

Je le savais très bien

J’avais reçu les bagues et j’avais pris les deux mains. Je les avais placés sur elles sans hésitation, mais sur leur annulaire.

L’anneau qui n’était pas à la bonne position s’était mis à briller. Les deux sœurs regardaient cela avec tendresse, elles qui avaient tant souhaité cela. Leur souhait était qu’il soit mis sur leur annulaire comme gage d’amour, et non sur le pouce qui est un signe d’autorité.

J’avais ainsi pris la main de Fiona.

« Monsieur Kakeru. »

« Tu étais belle, mais la Fiona d'aujourd’hui était exactement ce que devait être une reine »

Je l’avais félicité et l’avais embrassé.

Fiona était devenue lascive et était tombée de tout son poids sur mon corps.

J’avais pris la main de Maria en embrassant Fiona.

« K-Kakeru. »

« Tu étais adorable. “Je peux faire de mon mieux pour cette belle reine.” J’avais entendu ce genre de voix soulevées ici et là. »

Je l’avais félicité et l’avais embrassé.

Maria était devenue aussi lascive et était tombée de tout son poids sur mon corps.

J’avais commencé à enlever leurs robes tout en sentant leur chaleur et leurs respirations.

« K-Kakeru. »

« Tout en les portant, cela devrait être mieux... »

Toutes les deux essayèrent de dire quelque chose, mais je les avais fait taire avec un baiser sur la bouche.

Je les avais dévêtues de la robe de reine qui était leur dernier symbole d’autorité.

Les deux filles portaient une bague tout en étant totalement nues.

« Si belle ! »

J’avais dit ça, je les avais poussés jusqu’au lit avant d’unir nos corps.

J’avais mis de côté le fait que les deux sœurs se devaient d’agir comme des reines pour n’y voir que des femmes ordinaires.

***

Chapitre 112 : La puissance qui n’appartient qu’à moi

J’étais venu à l’emplacement de la loterie.

Les seuls qui pouvaient venir ici, c’était moi qui venais d’un monde différent, Hikari qui avait mon sang coulant en elle, et Éléanore pour des raisons inconnues. Dans le cas d’Éléanore, elle pouvait se transformer sous sa forme humaine lorsqu’elle était ici.

«...»

« Que regardes-tu ? »

« Non, je pensais juste que tu avais cette apparence quand nous venons ici, n’est-ce pas ? »

« Et alors ? »

« Il n’y a que moi qui te connais sous cette apparence. »

« Hikari sait aussi, tu sais ?! » Hikari avait dit depuis le côté.

C’était vrai, mais je ne le pensais pas comme ça.

Éléanore était... très belle.

Son corps et son visage étaient ceux d’un enfant, mais ce n’était pas le cas des expressions faites par ses yeux et par ses lèvres ni cette atmosphère qui se dégageait de son attitude.

De ceux-là, je ne sentais pas de la « gentillesse », mais de la « beauté ».

Non, cela pouvait être correct de dire que c’était « mignon et beau à la fois ».

Et j’étais le seul à le savoir.

J’avais regardé Éléanore. Comment pouvais-je lui dire ceci... ?

« Hmmm~... »

Il y avait une voix qui m’avait alors parlé.

La voix d’une femme. Quand je m’étais retourné, il y avait la femme du personnel de la loterie qui affichait un visage étonné.

« Je ne sais pas combien de fois devrais-je vous le répéter, mais pourriez-vous s’il vous plaît arrêter d’apporter ici cette scène familiale chaleureuse ? Vous avez aussi commencé à vous éveiller à une chose étrange. »

La femme avait grogné.

« Qu’entendez-vous par une chose étrange ? »

« ... bien, peu importe. »

Je m’étais repris et je lui avais demandé. « Y a-t-il une nouvelle loterie ? »

« Comment le savez-vous ? »

« Ne l’avez-vous pas dit avant ? Vous m’avez dit que de nouvelles loteries apparaissaient quand des évènements de grande envergure se déroulaient dans ce monde. »

« Je vois, je l’ai dit quand Mercury a changé son système monétaire, n’est-ce pas ? »

« C’est vrai. Voilà pourquoi je pensais que la même chose pourrait arriver à cause de Siracuza cette fois. »

« Oui, c’est vrai ! C’est incroyable, la restauration d’un pays, et en plus de cela, il y a deux reines qui sont dans vos relations ? Il ne fait aucun doute que cela sera écrit dans l’histoire. Quelque chose comme les deux reines de la restauration. » [1]

« Les deux reines de la restauration, c’est génial. Quelque chose comme Tokugawa Yoshimune » [2]

Je pensais qu’il avait aussi appelé quelque chose comme ça.

« Et alors, quelle loterie est-ce cette fois ? »

J’avais regardé ce qu’il y avait derrière la femme.

Au lieu de la bannière rouge et blanche, il y avait une enseigne couverte de tissu là.

« Jaja~n ! »

Le personnel avait enlevé ce tissu d’un coup.

Ce qui était apparu était la liste des prix de la loterie.

« Laissez-moi voir »

J’avais regardé la liste des prix.

  • Jackpot : Trésor secret de Siracuza 1/1

  • Premier Prix : Un territoire dans Siracuza 1/1

  • Second Prix : Un terrain dans Siracuza 5/5

  • Troisième Prix : Esclave Siracuzien 10/10

  • Quatrième Prix : Spécialité locale de Siracuza 50/50

  • Prix de participation : Pièce en argent de Siracuza 300/300

« Hmm. Tout est lié à Siracuza, » déclara Éléanore.

« C’est vrai. Eh bien, c’est facile à comprendre. Après tout, la situation à Siracuza a été résolue. »

« En plus de cela, si ces deux-là deviennent des restaurateurs, la valeur de ces prix augmenterait. Il n’y a aucun doute que le prix des terres et des territoires y grimpera en flèche. »

« Ça grimpera en flèche ? » demanda Hikari avec des yeux remplis de curiosité.

« Ça monterait à coup sûr. C’est comme si on nous racontait qu’après être entré dans une grande entreprise ayant de bonnes performances, que le bonus n’était pas en espèces, mais en actions. »

« Exact, et si tu reçois ça, tu travaillerais encore plus fort ! »

La femme du personnel avait également montré son assentiment.

Si vous recevez des actions de la société dans laquelle vous vous trouvez, en plus de cela, s’il s’agit d’actions en hausse, vous travaillerez encore plus fort pour accroître encore davantage sa valeur.

Les valeurs des terres et des territoires de Siracuza augmenteraient désormais, alors même si cette loterie était bon marché, elle en vaut la peine.

Mais en laissant ça de côté.

« Quel est le prix spécial {Trésor secret de Siracuza} ? »

« C’est un trésor secret, s’il vous plaît posez-moi la question une fois que vous l’aurez tiré »

« Hmm. Il y a des nombres écrits, cela signifie-t-il que cela représente tout ce qu’il y a à l’intérieur de la loterie ? »

« Oui »

« Bref, on peut être sûr de l’obtenir si on tire la loterie jusqu’à la fin »

« C’est vrai ? Oh, vraiment, cher client, est-ce comme ça que vous voyez les loteries de tirage au sort ? La dernière balle serait une victoire à coup sûr. »

C’était normal, je pensais juste que cela pourrait se limiter à ça dans cette loterie parce qu’il y avait des éléments mystérieux.

Mais même ainsi, je comprenais que je pouvais l’obtenir en jouant jusqu’à la fin, hein.

« Eh bien, ça alors, quelle chose agréable à entendre »

La voix d’un homme surgit par-derrière. Quand je m’étais retourné, il y avait cet homme, celui qui avait gagné à la loterie et qui était venu dans ce monde avant moi.

Cela fait très longtemps que je ne m’étais pas téléporté ici, mais je ne l’avais rencontré ailleurs que dans cette loterie.

Cet homme avait souri et avait dit. « Toi, combien en as-tu ? »

« Environ 20 billets »

« J’ai 300 billets. Cela signifie que je peux tout obtenir après avoir rassemblé 40 billets de plus. C’est bon, je vais jouer plus tard, je vais d’abord rassembler des billets, » déclara l’homme. Celui-ci avait disparu immédiatement après.

Voyant cela, la femme du personnel avait chuchoté. « Si c’est cette personne, il ne fait aucun doute qu’il peut les rassembler. »

« Je le pense aussi. »

Je ne sais pas quel genre de vie l’homme avait ni comment il les rassemblait, mais chaque fois, il en rassemblait un nombre incroyable. Si on devait le chiffrer, c’était 10 fois mon nombre.

« Mais c’est correct. »

« Hein ? »

J’avais regardé la femme du personnel.

« Non, il serait peut-être déplacé de ma part de le dire, mais la possibilité de gagner le prix spécial est faible, surtout au début. »

J’avais jeté un coup d’œil sur la liste des prix, je les avais comptés, puis je demandais.

« Ce n’est pas 1 chance sur 367 ? »

« Oui, au début. »

N’était-ce pas une loterie mystérieuse comme je l’avais pensé ?

La probabilité, dans les loteries normales, dans ce cas, aurait toujours été de 1 chance sur 367.

« C’est pourquoi rassembler des tickets et les jouer tous est cette fois la bonne stratégie. Qu’est-ce que notre cher client aimerait faire ? »

« Il m’est impossible de rassembler 367 tickets... Ahh, il m’est impossible de tous les rassembler avant ce mec. »

J’avais dit ça et Éléanore de mon côté avait hoché la tête. Quand il s’agissait de la capacité de rassembler des billets de loterie, j’étais extrêmement faible comparé à lui.

En plus de cela, il avait déjà 300 billets. Il m’était donc impossible de rassembler 367 tickets avant lui dans cette situation.

Mais...

«pour l’instant, j’ai 10 billets. Ce qui me donne le droit à 11 tirages, exact ? Hikari, peux-tu jouer les lots comme d’habitude ? »

«oui ! Je vais le faire, Maman ~ ! »

« Hmm. »

« Un deux. GaraGaraGara~ »

Nous avions une jolie déesse de la fortune avec nous.

GaraGaraGara... Poton.

« Eh ? »

« Fumu ! »

« Wôw ~ ! »

Nous l’avions dit tous les trois en même temps. Ce qui était sorti était une boule de couleur dorée.

« Le prix spécial, le jackpot... »

La femme du personnel était tellement surprise qu’elle en avait oublié de sonner sa clochette.

Plus tard, il semblerait que cet homme avait récupéré tous les prix, du premier jusqu’au plus bas en pleurant.

{Voici donc le trésor secret de Siracuza, hein.}

Après être retournée au manoir, Hikari était allée jouer avec le Chibi Dragon. Ainsi, j’étais resté seul avec Éléanore sous son apparence d’Épée Démoniaque.

Il y avait une boîte de la taille d’une paume sur ma main.

Un symbole était sculpté à l’extérieur de la boîte, c’était le même que celui présent sur les bagues que portaient Fiona et Maria à leur pouce.

« Ai-je juste besoin d’ouvrir ça ? »

{C’est ce que cette femme a dit.}

« Je l’ouvre. »

{En es-tu sûr ?}, demanda Éléanore d’un ton blagueur.

« Tu es avec moi, il n’y a donc pas de problème. »

{...}

« Quoi ? »

J’avais trouvé étrange le fait qu’elle se soit soudainement tue, alors je lui en avais demandé la raison.

{C-Ce n’est rien ! Eh bien, ouvre-la tout de suite}

Elle m’avait poussé bizarrement. C’était quoi ça ?

Enfin, peu importe.

Je m’étais repris et j’avais ouvert la boîte.

«...»

{...}

Shi〜〜n..

Rien ne s’était passé. Il n’y avait rien à l’intérieur de la boîte.

Je me sentais berné parce que rien ne s’était produit.

... Et à ce moment-là.

De la lumière avait débordé du fond de la boîte et avait enveloppé mon corps.

{Est-ce que tu vas bien ?!}

« Oui, je vais bien »

Ma voix calme était en totale contradiction avec celle d’Éléanore, qui était paniquée

C’était parce qu’à l’instant où la lumière m’avait enveloppé, les effets de ce « trésor secret » avaient coulé dans ma tête.

« Je vois... cet objet était en réalité une technique... ou plutôt, une technique secrète. »

{Que veux-tu dire ?}

« Je peux... il rehausse mon imagination... celui qui a une forte imagination deviendra puissant. hein »

{Oh !}

Éléanore qui s’était calmée était revenue à sa voix habituelle.

{C’est intéressant. Après tout, tu n’as pas de technique qui ressemble à celle-ci jusqu’à maintenant.}

« En y réfléchissant, c’est exact. Après tout, je me battais en utilisant surtout mes capacités. »

J’avais toutes mes capacités multipliées par 777 fois depuis que je l’avais obtenu lors de ma première loterie. En utilisant cette capacité, il m’était facile de réussir même en faisant des choses sur un coup de tête. Et donc, il ne mettait jamais venu à l’esprit de vouloir obtenir une technique secrète.

{Et puis, tu dis que cela peut être fait facilement ?}

« Tant qu’il y a une forte imagination. »

{Alors, fais-le.}

Elle me l’avait ordonné pour une raison inconnue.

Bien, peu importe.

J’avais imaginé.

À-propos de moi utilisant la technique.

Bien sûr, si seulement je pouvais l’utiliser.

Être insondable était une bonne chose. Tout comme les deux Épées Démoniaques, le fait d’être insondable était une bonne chose.

Et puis, ce serait génial si c’était quelque chose qui avait des effets sur mes femmes.

J’avais imaginé la capacité qui pouvait satisfaire toutes ces conditions.

Je m’étais mis à imaginer, de manière efficace et forte.

Et, c’était devenu...

Notes

  • 1  Il y a ici un jeu de mots sur le fait que le royaume était restauré d’une part, et que les deux sœurs travaillaient dans un restaurant : d’où le choix du mot restauration

***

Chapitre 113 : De nouveaux dégâts

J’étais retourné dans cet autre monde depuis la salle de loterie, et m’étais téléporté en utilisant la plume de téléportation. Pour être plus précis, j’étais allé dans une zone dégagée de la capitale royale Adoria, là où mes soldates-esclaves stationnaient.

J’avais laissé la plupart des soldates-esclaves dans un endroit un peu à l’écart, afin qu’elles ne se fassent pas attraper d’un seul coup si quelque chose devait arriver.

« C’est tout ce que vous avez dans le ventre !? Venez ici. Chargez avec plus de force ! »

« Eii !! »

« Yaaa !! »

Là-bas, Nana était en train d’entraîner les soldates-esclaves.

20 contre 1.

D’un côté, un peloton de 20 personnes qui était l’unité de base des soldates-esclaves, et Nana toute seule de l’autre côté.

Nana avait laissé les soldats esclaves l’attaquer, et elle les avait repoussées.

La différence entre leurs forces était évidente. Nana avait une marge de manœuvre suffisante pour « éduquer », même si elle avait vingt adversaires qui venaient à elle en même temps.

Après avoir regardé ça pendant un moment, j’avais appelé Nana.

« Nana ! »

* KiKiKiKiiiiin !! *

Nana avait arrêté ce qu’elle faisait et elle était venue vers moi tranquillement après avoir paré toutes les armes des soldates esclaves qui avaient attaqué.

« Monseigneur, est-ce que quelque chose s’est passé ? » Nana se tenait devant moi et m’avait demandé cela.

Et puis, la tension avait parcouru l’ensemble des soldates-esclaves. Leurs tensions s’étaient transformées en une action réflexe à cause de leurs entraînements. Les soldates-esclaves avaient pris leurs armes simultanément, avaient formé une ligne et s’étaient placées pour m’attaquer.

« Ne t’inquiète pas, ce n’est pas ça. Nana, je veux que tu coopères avec moi. »

« Coopérer ? »

« J’ai acquis une nouvelle technique. Je veux que tu la testes avec moi. »

Après que j’eus déclaré cela, les soldates-esclaves s’étaient immédiatement détendues.

Elles avaient probablement été soulagées du fait que cela ne soit pas une nouvelle bataille.

En même temps, elles avaient commencé à afficher des visages curieux. Était-ce parce que la même chose s’était produite plusieurs fois jusqu’à maintenant ?

« Monseigneur Kakeru a-t-il de nouveau créé une nouvelle technique ? »

« Si c’est vrai, alors seule Madame Nana pourrait être son adversaire. »

« Je me demande quelle technique c’est cette fois. »

Les femmes bavardaient ainsi et avaient commencé à montrer de l’intérêt. Les soldates-esclaves avaient été convaincues à cause de tout ce qui s’était produit jusqu’à présent. D’autre part, Nana avait tenu son épée d’une manière indifférente, et m’avait demandé.

« Monseigneur, qu’est-ce que je dois faire ? Dois-je me défendre ? Ou bien dois-je attaquer ? »

« Avant cela... Nikki, fait avancer le premier peloton »

Le premier peloton commandé par Nikki Cephalis s’était avancé.

« En quoi puis-je vous être utile ? »

« Prête-moi ton attention »

J’avais chuchoté à Nikki. Elle avait hoché la tête bien qu’elle fut peu surprise.

« Compris. »

J’avais affronté Nana et j’avais dégainé Éléanore.

« Désolé de t’avoir fait attendre. Je vais attaquer de mon côté. »

« D’accord ! »

Nana avait préparé son épée.

La tension était montée, pas seulement entre nous, mais même les soldates-esclaves qui regardaient étaient toutes très tendues.

Et à ce moment-là, j’avais chargé négligemment... et frappais négligemment avec Éléanore.

* Gakii... n *. Un son métallique avait été entendu.

« ... »

Nana, qui avait paré le coup d’Éléanore, était devenue confuse.

Elle avait fait un visage qui disait : « C’était quoi cette attaque timide de tout à l’heure ? »

« Nikki. »

« Oui ! Premier peloton, attaquez ! »

J’avais pris du recul, et à la place, le premier peloton que Nikki commandait avait attaqué Nana en même temps.

C’était exactement la même scène que j’avais vue plus tôt. Un peloton entier contre Nana.

Nikki avait chargé à l’avant et elle fut la première à attaquer Nana. À ce moment-là, Nana avait paré cette attaque sans difficulté.

* Bashun !! *, cela avait sonné.

L’épée de Nana avait été bloquée par une aura sombre, et son corps avait reçu un impact.

« Quoi ? … »

« Haaaaa !! »

Nana avait été forcée de reculer à cause de l’impact de l’aura. Et là, une autre soldate esclave l’avait attaquée immédiatement après ça.

Elle avait attaqué et Nana avait encore paré... puis, l’aura avait semblé explosé à nouveau.

J’avais rengainé Éléanore et j’avais regardé ça les bras croisés.

C’était la technique que j’avais imaginée en utilisant le trésor secret de Siracuza.

C’était ce que j’avais imaginé.

Si je voulais rester invaincu par moi-même, la capacité du multiplicateur 777, l’attaque supplémentaire, et la mère et la fille Épées Démoniaques étaient suffisantes.

Probablement, c’était largement suffisant pour pouvoir prendre tout ce que je voulais dans ce monde.

C’est pourquoi je n’avais plus besoin de me fortifier.

Au lieu de cela, la chose à quoi j’avais pensé, et que j’essayais de faire récemment était la chose que l’on pouvait appeler « Mon Bras ».

Que devais-je faire pour diriger mes femmes et me battre avec elles ?

En utilisant les femmes à leurs limites... et en leur faisant montrer des résultats. Cette technique était celle que j’avais élaborée en partant de cette idée.

{Mais c’est impossible ?}

Éléanore avait des doutes sur la scène qui se passait devant elle.

J’y avais pensé sans rien lui dire, alors elle ne connaissait pas les détails.

« J’ai utilisé ton aura avec cette attaque. Cette aura n’a pas d’effet normalement. Mais dans le cas présent, elle réagit quand l’attaque est parée, en appliquant un puissant impact supplémentaire. »

{Fumu. Cela veut dire que cette femme recevrait des dégâts supplémentaires chaque fois qu’elle pare les attaques des soldats esclaves.}

« Exactement »

{Si oui, que dis-tu de cela ?}

Après qu’Éléanore m’avait dit cela, elle m’avait envoyé une image directement dans la tête.

« Toi, tu es sans pitié. »

{Je suis une Épée Démoniaque après tout.}

« Je vois. »

J’avais hoché la tête tout en haussant la voix.

« Du sixième au dixième peloton. Prenez vos arcs et vos flèches, et tirez sur Nana. Premier peloton, repli. »

Les soldates esclaves avaient immédiatement manœuvré. Sans hésitation, 100 soldates avaient tenu leurs arcs et avaient tiré sur Nana en même temps.

Leur confiance envers Nana, la formation qu’elles recevaient régulièrement, et l’obéissance absolue quant à mes ordres, avec tout cela, elles avaient agi sans tarder.

Une centaine de flèches avaient volé vers Nana d’un coup.

« ... Haaaaaaaaaa !! »

Nana avait retenu son souffle et avait frappé avec son épée.

Son épée qui avait semblé danser comme une tempête avait bloqué les flèches à la vitesse de l’éclair, les unes à côté des autres, mais...

« Kuu !! »

Les beaux sourcils de Nana se rétrécirent et elle avait laissé échapper une voix angoissée. Chaque fois qu’elle bloquait une flèche... chaque fois qu’elle bloquait les attaques des soldats, l’aura de l’Épée Démoniaque explosait.

C’était la suggestion d’Éléanore.

« Puisque l’aura surgit à chaque attaque, que se passe-t-il si le nombre d’attaques sont augmentées par l’utilisation d’arcs et de flèches ? »

Sa suggestion avait créé un effet qui était exactement ce qu’elle avait imaginé.

Ainsi Nana était repoussée par les soldates esclaves !

« Toi, tu es vraiment sans pitié »

{Appelle-moi juste déterminée.}

« Ce n’est pas ce que tu dis, mais c’est la manière dont tu le dis, hein. »

Toutes les flèches avaient été bloquées.

Nana avait planté son épée dans le sol et avait repris son souffle.

Toutes les cent flèches avaient été bloquées, et elle n’avait aucune blessure. Mais indépendamment de cela, Nana était épuisée. Elle était si fatiguée qu’elle pouvait s’effondrer n’importe quand si elle n’utilisait pas son épée comme support.

C’était probablement la première fois que je la voyais aussi épuisée en si peu de temps.

Et, les soldates esclaves qui avaient vu l’épuisement de Nana pour la première fois...

« Monseigneur Kakeru est vraiment impitoyable... »

« Notre officière supérieure, Nana, qui est aussi forte qu’un monstre... »

« Je le savais... je le savais, mais quand même, incroyable... »

Cette situation m’avait donné droit au respect.

***

Le Livre du Royaume de Mercury

Chapitre 114 : Rompre la promesse de mariage

Un après-midi à Reiusu, à l’intérieur du manoir.

Après avoir réglé l’affaire dans Siracuza, je me détendais maintenant dans le manoir où je n’y étais pas retourné depuis un moment.

Je devais me détendre, il n’y avait qu’une seule chose à faire.

« Hmmm, Maître »

« Oui, qu’est-ce qu’il y a, Miyu ? »

« Est-ce suffisant... ? J’ai besoin de faire mon travail. »

« Reporte cela pour plus tard. »

Je l’avais immédiatement rejeté.

Aujourd’hui, j’avais MofuMofuiser Miyu depuis le matin. Dans le salon sous la lumière du soleil passant par la fenêtre, je MofuMofuisais Miyu.

MofuMofu, MofuMofu.

J’avais continué à MofuMofuiser Miyu tout en faisant attention à ne pas la laisser partir même lorsque je me relaxais. Il n’y avait aucun doute que Miyu avait accumulé beaucoup de travail depuis que je commençais à MofuMofuiser depuis le matin.

Haa ~... tellement relaxant ~.

« Comme d’habitude, Miyu, tu es pelucheuse. »

« C’est parce que je prends soin de moi, » Miyu répondit timidement. « J’ai toujours pris soin de moi pour que le Maître puisse MofuMofu à tout moment. »

« Je vois, Miyu est une si gentille fille. »

J’avais tapoté la tête de Miyu pendant que je continuais à MofuMofu.

Et alors, « Howaa~... », Miyu avait laissé échapper un cri, se détendit et plaqua son corps contre le mien.

« Miyu, as-tu un peu grandi ? »

« Est-ce vrai ? Je ne sais pas. »

« Hmm. C’est juste un peu, mais tu pourrais être devenue un peu plus grande. »

« ... »

« Miyu ? »

Miyu devint un peu raide dans mes bras.

Sa réaction avait été identique à celle d’une personne qui avait peur de quelque chose.

« Est-ce que Maître... me détestera si je deviens plus grande ? »

« ... pu ! »

Je ne pouvais pas m’empêcher de rire. C’était parce que Miyu m’avait regardé de biais tout en jetant de rapides coups d’œil, levant les yeux vers moi, des yeux similaires à ceux d’un chiot qui allait être jeté.

« Miyu, tu es si mignonne. »

« Eh ? »

« Et aussi duveteuse »

« Eh, hein, hein ? »

Miyu avait paniqué en entendant ma réponse qui n’était pas affirmative.

C’était tellement mignon, alors j’avais continué à MofuMofuiser avec elle.

« Papa »

Et tandis que ceci et cela arrivaient, Hikari entra dans le salon.

Sa partenaire, le Chibi Dragon, la suivait de près.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Hmm, tu sais, il y a un visiteur pour Papa »

« Visiteur ? »

Je ne pouvais pas m’empêcher de plisser mes sourcils.

J’étais justement sur la meilleure partie du MofuMofu.

De la façon dont la fourrure de Miyu était actuellement, si je MofuMofuisais avec elle pendant une heure, elle deviendrait somnolente, et l’intensité du MofuMofuisais augmenterait considérablement.

Un visiteur dans un tel moment ? Il ne pouvait pas du tout arriver à un autre moment.

{Hé, ne fais pas un tel visage envers Hikari.}

« Hmm ! »

J’avais entendu la voix d’Éléanore dans ma tête.

C’était vrai, c’était un visiteur qui venait casser l’ambiance, mais ce n’était pas bien si j’exprimais devant Hikari que mon humeur tournait au pire.

Je m’étais repris et j’avais demandé à Hikari.

« Un visiteur ? Qui est-ce ? »

« Hmm, tu sais, une princesse. »

« Princesse ? »

Hm ? Quelle princesse était-ce ? J’y avais réfléchi pendant que je MofuMofuisais.

Dans le salon, je m’étais assis en face du visiteur tout en continuant à MofuMofuiser Miyu.

Ses cheveux d’or étaient attachés à une queue de cheval, une princesse guerrière dans une cape et une armure, Iris.

Iris Theresia Mercury. La princesse du royaume de Mercury et célèbre comme l’une des fleurs jumelles de Theresia, la petite sœur d’Hélèna.

« Cela fait longtemps »

« Hum-Hmmm » Iris répondit, bien qu’elle était peu confuse.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Euh... est-ce une femme de ménage ? »

« Ne fais pas attention à elle. Je fais juste MofuMofu avec elle. »

« MofuMofu ? »

« Je te préviens, je ne te laisserai pas MofuMofu. Je MofuMofu seulement avec Miyu. »

« Non, je ne voulais pas dire ça, euh... »

Iris avait regardé Miyu. Puis elle s’était éclairci la gorge et m’avait dévisagé avec un visage sérieux.

« Je souhaiterais que vous la fassiez partir de là. J’ai une chose importante à aborder. »

Une chose importante, hein.

Le visage d’Iris était très sérieux, elle avait probablement quelque chose d’important à dire comme elle venait de me l’annoncer.

Le corps de Miyu s’était raidi, on dirait que le sérieux d’Iris l’avait atteint.

On ne pouvait pas y faire grand-chose.

« Miyu. »

« Oui. »

Miyu avait répondu puis elle s’était levée. C’était une réaction parfaite en tant que servante fidèle à son maître, mais ce n’était pas ça que je voulais.

Je lui avais tiré la main en l’arrêtant et l’avais remise sur mes genoux.

« Eh, Maître ? »

« Couvre tes oreilles. »

« Eh, ah, oui, » dit Miyu et elle avait couvert ses propres oreilles.

Ses jolies oreilles étaient couvertes de fourrure à MofuMofu qui avait la même couleur avec ses cheveux.

La manière qu’elle avait de couvrir soigneusement ses oreilles étaient un peu différentes de celle d’un humain... c’était assez mignon.

C’était si mignon que je ne pouvais pas m’empêcher de la caresser.

Et en continuant mon MofuMofu vers Miyu, j’avais dit à Iris.

« Ça va maintenant, tu peux parler. »

« Eh ! Mais... »

« Ne t’inquiète pas. Miyu n’entend rien. Même si elle le fait, elle ne laissera rien sortir qui me désavantagerait. N’est-ce pas ? Miyu »

« Oui ! Maître »

« Tu vois ? »

« Non, on dirait qu’elle peut quand même entendre. »

Après avoir dit ça, « Haa ... », Iris avait laissé échapper un soupir. Elle avait ensuite pris une profonde inspiration, avait resserré ses lèvres et m’avait fixé encore une fois. Finalement, elle commença à parler.

« Le papier-monnaie est officiellement émis dans le royaume de Mercury. »

« He~ »

« La vieille monnaie... les pièces d’argent et les pièces d’or sont interdites par la loi, et ils pouvaient être échangés contre le nouveau papier-monnaie. Il faudrait un certain temps pour échanger tous ceux qui restaient en circulation, mais ce n’était qu’une question de temps. »

« Je vois. Finalement »

J’étais un peu émotif. En y réfléchissant attentivement, c’était probablement la première affaire que j’avais réellement résolue après mon arrivée dans ce monde.

L’affaire des pièces de cuivre dans cette ville. J’avais rencontré Iris après avoir résolu cela, et suggéré de faire du papier-monnaie en utilisant la magie.

La famille royale de Mercury avait un symbole royal magique qui était impossible à contrefaire. Bref, c’était une sorte de magie que seuls les gens de la famille royale pouvaient inscrire comme emblèmes dans des objets.

J’avais suggéré que si cela était utilisé sur du papier, cela pourrait devenir du papier-monnaie impossible à contrefaire.

Le papier lui-même n’avait pas beaucoup de valeur, donc il n’y avait pas le souci de le voir fondu et vendu comme les métaux, et il n’y avait pas besoin de s’inquiéter des contrefaçons puisque seuls ceux de la famille royale pouvaient le faire.

Iris l’avait immédiatement accepté, mais en réalité, il avait fallu beaucoup de temps avant que cela soit mis en place.

« Et donc, quelle est la situation ? »

« C’est bon. L’argent est devenu plus facile à utiliser et l’économie est revigorée. Il est particulièrement populaire auprès des colporteurs. »

« Hein~ ? »

« Pourquoi ? », j’avais regardé Iris avec des yeux qui disaient cela.

« Il est naturel que les colporteurs se déplacent. Jusqu’à présent, ils ont fait des affaires en utilisant des pièces d’argent très lourdes et des pièces d’or, ou des billets à ordre émis par des sociétés commerciales qui avaient le risque de perdre toute leur valeur instantanément. Donc, parce que le pays le garantit, il est naturel que l’utilisation d’un papier monnaie léger soit populaire. »

« Je vois. Alors n’est-ce pas génial ? »

« Je me le demande. Lanmari l’avait déjà compris, donc je ne peux pas franchement m’en réjouir. »

« Delphina, hein. Elle ne ferait jamais des affaires qui tuent les poulets pour obtenir les bons œufs, non ? Elle venait juste de s’accrocher à la chose qui rapportera des profits. Vous devriez en être heureuse sans vous en inquiéter. »

« Je suppose »

« ... »

« ... »

La conversation s’était arrêtée.

J’avais continué à MofuMofu et Iris m’avait regardé.

Quoi ? Était-ce tout ?

Iris avait un visage solennel, mais était-ce tout ? Je me sentais comme si j’étais un peu trompé.

Au bout d’un moment, elle ouvrit lourdement la bouche.

« C’est à propos de Aneue... »

« Oui ? »

« ... »

Elle s’était encore calmée.

Aneue ? Hélèna, hein.

Iris qui était la Quatrième Princesse avait probablement d’autres grandes sœurs, mais je ne connaissais qu’Hélèna, et Iris ne parlerait avec moi probablement que de Hélèna.

Qu’est-ce qui se passait avec Hélèna ?

J’attendis les prochains mots d’Iris, mais ça ne vint pas, peu importe combien de temps j’attendais.

Après un moment, elle s’est levée.

« Désolée de vous avoir dérangé », elle avait dit, puis elle était partie.

« C’était quoi ça ? Vraiment ? »

« Maître. »

Comme je trouvais tout cela étrange, Miyu avait ouvert la bouche.

Elle m’avait regardé avec un visage solennel tout en appuyant sur ses oreilles.

« Qu’est-ce qui se passe ? »

« La princesse, elle avait l’air triste. »

« Elle avait l’air triste ? »

Mais pourquoi était-elle triste ?

« Elle avait une expression comme si elle était vraiment sur le point de pleurer. »

« Au point de pleurer ? »

Je m’étais levé et je m’étais rappelé l’expression d’Iris quand elle était sur le point de sortir. Un visage qui était sur le point de pleurer, cela étant dit, cela pourrait être vrai, mais...

« Pourquoi ? »

C’était la chose que je ne pouvais pas comprendre.

La nuit, j’avais libéré Miyu et étais venu en ville.

Je l’avais libérée, elle qui avait été retenue pendant une journée entière, voyant ainsi son travail s’empiler, et j’étais venue dans la ville de nuit.

Après un long moment, j’avais pensé manger à l’extérieur, alors je m’étais promené, mais...

« Le Dîner de Purosu n’est plus là, et je ne connais pas d’autres restaurants »

{Que dirais-tu de trouver un nouveau restaurant ?}

« Actuellement, il n’y avait que des bars. »

{Pourquoi ne pas boire avec moi ?}

« N’est-ce pas comme boire seul ? »

Je le lui avais fait la remarque, mais je pensais que ce n’était pas si mal de boire en discutant avec Éléanore. Alors, tout en pensant à cela, j’avais essayé de trouver des bars, mais.

Le premier était complet.

Le second était rempli de soldats esclaves.

Le troisième, j’étais finalement entré et m’étais assis sur un siège laissé vacant.

{Euh ! N’est-ce pas la princesse Iris ?}

« Eh ? »

Comme Éléanore l’avait dit, j’avais regardé dans la direction que sa conscience me pointait.

Iris était là. Elle portait des vêtements différents que d’ordinaire. Elle ne portait ni robe, ni cape et l’armure, qui étaient sa tenue habituelle de princesse. Et malgré le fait que c’était la première fois que je la voyais dans cette tenue, je savais sans aucun doute que c’était Iris.

Iris buvait seule.

« Qu’est ce qu’elle fait ? »

J’avais dit au serveur qui m’avait accueilli que j’étais la compagnie d’Iris, j’étais allé là où elle était et je m’étais assis en face d’elle.

« Iris »

« ... nha? »

Iris avait levé le visage et m’avait regardé.

Ses yeux étaient tombants, elle ne semblait pas normale.

Son visage est rouge, et en regardant de plus près, elle vacillait quelque peu, même si elle était assise.

« Vous ah... hu ha ru »

En plus de cela, elle ne pouvait même pas parler correctement.

« Mai qi aite-vou. Naumé vou » [1]

« Qui suis-je ? C’est moi, Kakeru. »

« cait un blage... ? »

« Je ne vais pas exploser. »

« un blage raiste un blage~ »

Elle parlait d’une manière qui n’était ni correcte ni incorrecte, et Iris avait continué, elle avait pris son verre... et elle l’avait immédiatement bu.

{Une ivrogne, sans doute.}

Cela ressemblait à ça.

J’avais pensé boire avec elle depuis que je la connaissais, mais il serait peut-être mieux de la laisser tranquille.

J’avais pensé à cela et j’avais essayé de partir, mais.

« aten, aten »

Elle m’avait arrêté en tirant le bord de mes vêtements.

« boa, avec moi »

« Non, mais... »

« Es-tuuu en train de meee dire que tuuuu ne peux pas boireeee avec moiiiii ? »

Elle avait crié. L’attention du pub s’était rassemblée sur nous en un instant, mais puisque c’était du charabia que les ivrognes disaient habituellement, cela s’était immédiatement changé en rire.

« J’ai compris, j’ai compris, je vais boire avec toi, alors laisse-moi. »

« Bien »

Quand vous buviez avec un ivrogne, vous devriez soit aller avec eux et être complètement saoul, ou être sobre autant que possible.

J’avais choisi la... deuxième option.

J’avais appelé le serveur et commandé une boisson sans alcool.

J’avais trinqué avec Iris avec le jus qui m’était servi.

« Kanra~i »

« Kanpai »

« Nghu, nghu ... puhaa~! »

Elle avait bu de plus en plus chaleureusement.

« Hesplod~... es-tu... adulte ? »

Haa ?

Cette princesse saoule, elle avait commencé à dire quelque chose.

« Adulte ? Vous pouvez le dire en le regardant... »

« Je peeeeuuuu~~. Je demande si tu étais adulte et marié. »

« Ahh, tu voulais dire ça par adulte, hein. Si oui, je suis un adulte. »

J’avais aussi eu une cérémonie avec Fiona.

« Je vois ! Je vais aussi être une adulte. Adulteee ~. »

Elle se leva et leva ses deux mains.

« Nous attirerons l’attention si tu fais cela. Ils vont rire de nous. »

J’avais essayé de la convaincre.

« Assois-toi, d’abord... hein ? »

J’avais tiré la main d’Iris et j’avais remarqué.

« Je vais aussi être une adulte... », ne me dis pas.

Iris était... elle devait probablement boire en désespoir de cause.

Minuit, à l’intérieur du pub qui était devenu silencieux.

Nous étions restés seuls en tête à tête et je laissais Iris reposer sa tête sur mes genoux.

{Normalement, cela aurait été le contraire.}

« Ce n’est pas non plus si mal. »

{Certaines Princesses ou Reines pourraient être frustrées, elles commenceraient à mordre et elles sortiraient un mouchoir}

J’avais discuté avec Éléanore de choses insensées en prenant soin d’Iris. Pensant que je ne devrais pas la faire bouger en état d’ébriété, j’avais payé beaucoup d’argent au propriétaire et je l’avais loué après sa fermeture.

« Hmmmm »

Iris avait rétréci ses sourcils magnifiquement formés et avait gémi en raison de sa détresse.

« Hmmm, cet endroit, c’est... ? »

Puis, elle avait lentement ouvert les yeux et regarda autour d’elle avec des yeux distraits.

« ... ha ! »

Iris avait tenté de sauter brusquement sur un siège, mais s’accroupit immédiatement tout en pressant sa tête avec ses mains.

« Ouchchch »

« Tu as trop bu. Repose-toi un peu plus. »

« Je vais bien... Kakeru !? »

Et puis, « Ouchchch », elle pressa à nouveau sa tête.

« C’est parce que tu parles d’une voix forte. »

« P-Pourquoi es-tu ici... ? »

Elle baissa la voix cette fois et me le demanda pendant que ses sourcils étaient encore rétrécis.

« C’est à moi de te le demander. Pourquoi une Princesse de Mercury est-elle en train de noyer son désespoir dans un tel bar, portant des vêtements de roturier ? »

« B-Boire, je ne sais pas ! Je-je me sentais comme cela aujourd’hui... »

« Est-ce que tu vas te marier ? »

Je lui avais carrément demandé. En m’entendant, Iris avait avalé son souffle, et élargissait ses yeux comme si elle avait oublié son mal de tête.

« Je vois, tu vas te marier, hein »

« À propos d’aujourd’hui... s’il vous plaît, ne le dites pas à Aneue. »

« Je ne vais pas le faire, ne t’inquiète pas »

Je n’allais pas lui dire, mais j’étais curieux.

Boire dans un bar aussi humble, en plus de ça, je ne devais pas le dire à Hélèna. Il n’y a aucun doute, il se passait quelque chose.

« Quand vas-tu te marier ? »

« ... le mois prochain »

« Alors c’est pour bientôt, qui est ton partenaire ? »

« Le Premier Prince du Royaume d’Aegina, le Premier Ministre du Roi, Kimon M. Aegina »

« He~ »

« C’est un titre »

« ... »

Et puis, Iris s’était tu. Elle essayait d’ouvrir la bouche, mais avalait les mots qui allaient en sortir. Mais je voulais lui demander ça.

{Ne vaut-il pas mieux rompre ce mariage ?}

Cependant, j’avais immédiatement remarqué que c’était faux, j’avais remarqué que c’était une question dénuée de sens. C’était vrai, cela ne servait à rien de la lui demander, c’est pourquoi j’avais changé mes mots.

« Que dois-je faire pour faire rompre ce mariage ? »

Iris était stupéfaite.

J’avais entendu le sifflement amusé d’Éléanore dans ma tête.

Notes

  • 1  La princesse étant bourrée, et Kakeru remarquant qu’elle ne savait plus parler, j’ai dû écrire dans le style phonétique, typique des personnes bourrées.

***

Chapitre 115 : Chasse aux papiers-monnaies contrefaits

« Cela, vous n’avez pas besoin de faire. »

Iris me l’avait clairement dit après m’avoir affiché un bel exemple de panique.

« Hmm, »

J’avais hoché la tête. Iris m’avait regardé avec une expression stricte qui était celle qu’elle avait l’habitude d’avoir.

En la regardant comme ça, il semblait qu’elle me demandait sérieusement d’arrêter, mais malheureusement, je l’avais vue ivre.

Il était clair qu’elle se forçait.

{Elle se fâcherait si tu le lui signalais.}

Je le supposais également, j’étais tout à fait d’accord avec Éléanore.

Dans ce cas, le lui dire avec force de mon côté la rendrait plus têtue.

Si cela arrivait... Je devrais d’abord obtenir des informations d’Hélèna ou d’Althéa.

Et alors que je pensais à cela, la porte du bar s’était ouvert.

Un chevalier était apparu et il était entré dans la hâte.

« Votre Altesse ! Vous êtes là. »

« Que s’est-il passé, Panos ? »

Le jeune chevalier appelé Panos qui semblait très strict et honnête se tenait devant Iris, et saluait avec des talons joints.

« Il y a un rapport d’urgence que Son Altesse doit savoir »

« Lequel ? »

« ... »

Panos avait jeté un coup d’œil vers moi.

« Ne vous occupez pas du vicomte Yuuki. Dites-moi d’abord le rapport. »

« D’accord ! » Panos avait répondu et avait déclaré en regardant Iris avec un visage sérieux. « Nous avons découvert que des papiers-monnaies d’origine inconnue circulaient sur le marché. »

« Qu’est-ce que vous avez dit ? »

Iris plissa les sourcils.

« En voici un, » Panos avait sorti un papier-monnaie.

Il ressemblait exactement à un vrai au premier coup d’œil. C’était complètement le même que celui qu’Iris m’avait montré auparavant.

Cependant, Iris l’avait pris, et avec juste un coup d’œil.

« C’est vrai, c’est un faux »

« Eh ? Comment le sais-tu ? »

« Ici »

Iris désigna la petite lettre à côté du portrait du roi au milieu. Ce n’était que deux lettres, mais qu’est-ce que cela voulait dire ?

Iris m’expliqua comme si elle comprenait mes doutes.

« C’est {Ka} »

« {Ka} ? »

« C’est vrai, le “Ka” de Kakeru Yuuki. Les papiers-monnaies de Mercury ont les lettres “Ka”, “Ke”, “Ru”, “Yu”, “U”, “Ki” sur chaque papier. Plus précisément, il existait une autre règle, mais il y en aurait au moins une. »

« Que fais-tu sans mon accord ! »

« Je l’ai mis secrètement en louant votre réussite, Kakeru. »

« Alors, ce n’était pas uniquement le portrait de la pièce... ? »

J’étais moi-même étonné. Mon visage était utilisé sur les pièces qui avaient été renouvelées avec les papiers-monnaies. Comme je l’avais entendu avant, je le savais ! Mais c’était la première fois que j’entendais parler de la marque sur le papier-monnaie.

« Ceux qui ont des lettres autres que celles-là, en un mot, sont des faux »

« Je vois. »

« Alors, qu’est-ce que c’est avec ça ? » Demanda Iris à Panos.

« Ha ! ... en fait... » avait dit Panos tout en jetant de la magie sur le papier-monnaie.

L’instant suivant, le papier-monnaie brillait et un certain emblème apparut, c’était celui de la famille royale de Mercury. Il était apparu après avoir réagi à la magie.

« Impossible ! »

Le teint d’Iris avait changé.

J’avais sorti l’éventail d’Hélèna, que j’avais d’ailleurs toujours sur moi, et j’avais lancé la même magie. C’était celui que j’avais reçu d’Hélèna quand je l’avais sauvée au moment de mon arrivée dans ce monde. J’avais donc lancé la même magie pour cela et un emblème était apparu.

Il y avait une magie que seuls ceux de la famille royale de Mercury pouvaient utiliser. Lorsqu’elle était utilisée, un certain emblème y était intégré dans l’objet.

Et c’était moi qui avais suggéré à Iris de l’utiliser pour émettre des papiers-monnaies qui étaient impossibles à contrefaire puisque c’était une magie que seuls ceux de la famille royale pouvaient utiliser.

Cependant, en ce moment, un faux papier-monnaie avec cet emblème était apparu.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? »

« ... »

« Cela voulait-il dire qu’une personne autre que celles de la famille royale pouvait utiliser cette magie ? »

« C’est impossible ! »

Iris l’avait clairement nié.

« Ce n’est pas une magie de haut niveau. Même un enfant de trois ans de la famille royale pourrait l’utiliser. Mais personne autre que la famille royale ne peut l’utiliser, c’est un fait. »

« Cela veut dire... que quelqu’un de la famille royale a fait ça ? »

Je m’étais souvenu de l’illusion que ma connaissance m’avait racontée dans le passé. Même dans le monde réel, la plupart des billets de banque étaient imprimés par le pays, c’est-à-dire en utilisant une machine spéciale. C’était une illusion, si on pouvait obtenir la machine que le pays utilisait, on pouvait passer une vie luxueuse en faisant de « vrais » faux billets. [1]

La situation était similaire, la famille royale était cette machine spéciale, et c’était de faux papiers-monnaies essentiellement réels.

« Une telle chose... il n’y a aucune chance. Toutes les personnes de la famille royale sont des gens décents. »

« N’y aurait-il pas des exceptions qui ne pourraient pas être gérées ? »

« Même ainsi, c’était impossible »

Iris avait continué à l’affirmer.

« Pourquoi ? »

« Tout le monde connaît Kakeru. Toutes les personnes de la famille royale savaient que les lettres mises ici étaient celles du nom de Kakeru. C’est pourquoi, même si ceux de la famille royale faisaient une telle chose sans scrupules, il n’y avait aucune raison pour eux d’utiliser un nom autre que celui de Kakeru. »

{Kukuku, c’est exactement ça. Il n’y a pas besoin de changer cela intentionnellement. S’ils le savaient et étaient capables d’utiliser la magie, ils devraient juste faire des vrais.}

« Je vois. Ça veut dire... »

Je prenais un temps de réflexion. J’avais réfléchi, en organisant la situation.

« Cela signifie que c’est le travail d’une personne qui peut utiliser la magie de la famille royale, même si elle n’est pas impliquée dans l’émission de l’argent. »

« ... »

Iris fit un visage solennel et hocha la tête.

Elle faisait un étrange visage, pour elle cette personne n’existait sûrement pas, mais la situation prouvait le contraire, elle avait commencé à y penser.

Je la regardais.

C’était un visage solennel, mais bon, ça collait très bien avec l’atmosphère habituelle d’Iris, un visage de femme que j’aimais. C’était beaucoup mieux que le visage qu’elle avait après avoir bu, et même être têtu à la fin.

Je la fixais un moment, mais finalement, Iris déclara à Panos avec un visage résolu.

« Rentrons. Nous devons d’abord savoir d’où cela vient. Tout commence à partir de là. »

« D’accord ! »

« Iris, attends »

Je l’avais arrêtée.

« Quoi ? »

« Tu veux savoir d’où viennent les faux papiers-monnaies. Si oui, j’ai une idée. »

« Idée ? »

« Oui. »

J’avais hoché la tête.

Chaque homme connaissait mieux que quiconque ses propres affaires.

Je m’étais téléporté chez Delphina en prenant Iris avec moi.

À l’intérieur de la compagnie marchande, dans la chambre de Delphina.

Je m’étais assis avec Iris sur le canapé avec Delphina assise en face de nous.

Je lui avais remis le faux papier-monnaie et lui expliquait la situation.

« Et alors, je veux que tu étudies ça. »

« K-Kakeru. »

Iris l’avait interrompu.

« Pourquoi lui demandes-tu ? »

« Je te l’ai dit, chaque homme connaissait mieux que quiconque ses propres affaires, n’est-ce pas ? Si tu veux connaître le flux d’argent, tu dois consulter un marchand. »

« Je-je vois. »

« Si c’est un grand marchand comme Delphina, elle le découvrirait facilement »

« Hmm, est-ce un compliment ? »

« J’ai seulement dit ce que je pensais sérieusement. »

« Fufu. J’ai seulement besoin d’enquêter sur l’origine de ceci, Hmm. »

« Oui, tout de suite, si possible. Peux-tu le faire ? »

« Tout de suite, c’est impossible. »

« Hmm ! »

Était-ce quelque chose qui était difficile même pour Delphina ?

Bien que cela n’était que mon impression, j’avais pensé que je pouvais le lui laisser, et elle le trouverait dans la journée.

« Tout de suite, c’est impossible, mais je peux faire déjà ça. »

« Eh ? »

« D-Déjà ? »

Iris et moi avions été surpris.

Delphina sourit gracieusement, et « PanPan » battit des mains.

La porte s’était immédiatement ouvert et ses subordonnés entrèrent en vrac.

Il y avait plusieurs paquets de papier-monnaie placés sur la table entre Delphina et moi.

 

 

« C’est quoi ? »

« Tout cela est de la fausse monnaie. »

« Qu’est-ce que vous avez dit ? »

Iris semblait perdue. Elle avait pris un paquet, le regarda fixement et lança la magie.

Les papiers-monnaies montraient un emblème, puis Iris vérifia les lettres mentionnées précédemment, retournant chacun d’entre eux.

« Tous sont faux. »

J’avais demandé à Delphina.

« Est-ce tout ? »

« C’est juste une partie »

Delphina avait répondu avec un visage décontracté et l’expression d’Iris s’était resserrée.

« Après tout, c’était quelque chose qui avait commencé à circuler sur le marché un peu auparavant. Nous avons accepté tous ceux que nous pouvions, les avons gardés et avons cherché d’où ils venaient. »

« Je vois. »

« Attendez. »

Iris avait crié.

« Conservé et étudié... ? Saviez-vous que ce sont des faux ? »

Oh.

En y réfléchissant, c’est vrai.

J’avais aussi regardé Delphina avec des yeux en disant : « comment le savais-tu ? »

« Oui. »

« Comment ? »

« Après tout, je savais au premier coup d’œil que “Kakeru Yuuki” serait mis dedans. Y compris la raison pour cela. »

« Quoi !? ...»

Iris avait haussé la voix.

Elle était devenue toute rouge en un instant.

Delphina avait continué sans le signaler.

« C’est pourquoi j’ai tout de suite compris que ceux qui n’étaient pas comme ça étaient des faux »

« Je vois. »

« Et dès lors, je les ai rassemblés autant que je le pouvais, et j’ai cherché leur source. »

« Cela explique le {déjà}, hein »

« Oui. »

« Pouvez-vous me dire quelle en est la source ? »

« Je suis une marchande, le savez-vous ? »

Delphina avait souri avec grâce.

Tout comme l’expression d’Iris, j’aimais ce sourire de Delphina.

« Que voulez-vous en retour ? »

« Alors, tant que les faux billets que nous avons rassemblés nous sont achetés à dix fois leur prix, cela me va. »

« Cela te ressemble vraiment, » déclarai-je.

{Et elle en rassemble des tonnes, et en plus, elle continue probablement à le faire.}

Bien sûr, c’était Delphina.

« Est-ce d’accord ? » J’avais demandé à Iris, et Iris avait hoché la tête.

Nous avions obtenu un indice de la part de Delphina.

Notes

  • 1  Juste par souci de respect envers la loi française, je suis obligé de mettre ceci, afin de ne pas inciter au délit :

    La contrefaçon ou la falsification des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 450 000 euros d’amende. Est punie des mêmes peines la fabrication des pièces de monnaie et des billets de banque mentionnés à l’alinéa précédent réalisée à l’aide d’installations ou de matériels autorisés destinés à cette fin, lorsqu’elle est effectuée en violation des conditions fixées par les institutions habilitées à émettre ces signes monétaires et sans l’accord de ces institutions.

***

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