Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 5

***

Le Livre du Royaume de Mercury (suite)

Chapitre 116 : Pari au jeu de dés

Paktos, une ville marchande dans le territoire de Mercury, qui était très diversifiée avec beaucoup de gens et d’argent amassé. C’était là-bas qu’Iris et moi étions allés.

Iris portait des vêtements d’aventuriers, cachant le fait qu’elle était une princesse.

Je m’étais vêtu d’un manteau avec les deux épées démoniaques pendantes sur mes côtés.

« C’est de là que viennent les fausses monnaies. »

« Oui, selon Delphina »

« Cependant, cette femme avait seulement découvert que cela venait de Paktos, mais comment allons-nous le chercher ? »

« J’ai quelque chose en tête »

« Vraiment ? »

Iris s’était concentrée.

Dans ce genre de situations, je sortais mon schéma favori.

Pour faire du blanchiment d’argent des faux billets, il fallait un endroit où les gens qui n’avaient pas d’argent en avaient soudainement des tonnes...

C’était...

J’avais graissé la main du guetteur avec quelques pièces de monnaie comme pot de vin et j’entrais dans le bâtiment.

Une fois que nous étions entrés dans le souterrain, nous avions traversé un passage souterrain sinueux, puis nous étions montés. Finalement, nous arrivâmes dans une pièce différente.

C’était assez large, mais il y avait tellement de gens que l’air dans la pièce était irrespirable.

L’air était beaucoup plus enfumé que celui d’un salon de mah-jong, tout en étant bien plus sombre, c’était ce genre d’endroit.

« C’est un tripot, Hmm, », demanda Iris tout en se couvrant le nez et la bouche.

En tant que princesse, elle n’avait probablement jamais connu un si mauvais environnement.

« On dirait bien. »

Il y avait plusieurs attroupements à l’intérieur de la pièce et chacun d’entre eux faisait son propre jeu.

Ils faisaient la même chose dans tous les groupes, ils jouaient aux dés.

« Ce genre de choses surpasse les mondes et ils sont communs, hein »

« Avez-vous dit quelque chose ? »

« Non, ce n’est rien. »

Je me sentais juste un peu impressionné.

« Mais maintenant, y a-t-il un indice ici ? »

« Oui. Les paris sont le meilleur moyen de faire circuler l’argent sans passer par la forme de marchandises. Dans ce genre d’endroit, des tonnes d’argent changent de main et même ainsi, il serait difficile de suivre. Le jeu lui-même n’est-il pas régulé par Mercury ? »

« Oui, nous avons émis douze interdictions au cours des trois dernières années. »

« Et le résultat ? »

« ... il n’y avait pas beaucoup de changement » dit Iris avec frustration.

Oui bien sûr. Une situation où ils avaient besoin si souvent de libérer les interdictions, cela montrait juste à quel point c’était inefficace, et c’était d’autant plus frustrant pour la princesse Iris des Fleurs Jumelles, qui était engagée dans les affaires intérieures.

« Ne te décourage pas pour si peu. Je m’en occuperai aussi dans le futur. Concentrons-nous en premier sur notre cas actuel. Un lieu où l’influence du Royaume est difficile à atteindre. N’est-ce pas un endroit qui est parfait pour échanger de l’argent provenant de sources inconnues ? »

« Je vois, c’est vrai »

Iris acquiesça de compréhension.

« Eh bien, attendons que l’indice vienne en jouant. »

« N’est-ce pas plus rapide de simplement le leur demander ? »

« Ils seront sur leur garde si nous faisons cela. »

J’avais dit cela tout en rejoignant l’un des groupes.

J’avais forcé mon chemin vers la ligne de front.

Il y avait un croupier au milieu et deux mecs qui semblaient être des gardes du corps.

Le croupier jeta un coup d’œil vers moi.

« Veux-tu y participer ? »

« Oui, quelle est la règle ? »

« Tu peux la connaître juste en regardant. »

Après que le croupier eut dit cela, il ramassa habilement les deux dés avec un pot tissé avec de l’écorce de bois, et le secoua en l’air.

Et « Don ! », il claquait le pot au moment où il l’avait renversé sur la terre, et les dés avaient retenti « GaraGara » encore jusque là, cela s’était finalement arrêté.

Après cela, les joueurs avaient commencé à parier bizarrement en posant de l’argent sur la table.

Ce qu’ils utilisaient, c’étaient les nouvelles monnaies de Mercury.

Le pot avait été ouvert.

« Un Trois, Pair »

La moitié des clients avaient gagné, tandis que l’autre moitié avaient été frustrés.

« C’est comme ça. »

« J’ai à peu près compris les règles. »

« Veux-tu jouer ? »

Iris me l’avait demandé avec un murmure.

« Ouais »

J’avais sorti des papiers-monnaies de Mercury et j’avais commencé à jouer en me mêlant aux joueurs.

Je pouvais entendre la voix mignonne et excitée d’Hikari dans ma tête.

Hikari appréciait tout cela depuis l’intérieur de ma tête.

{Pair ! Suivant est pair.}

{Le prochain est... impair !}

{Le prochain tirage est impair !}

J’avais placé mon pari dans le jeu de dés suivant la voix de Hikari.

J’avais décemment gagné, mais finalement, j’avais quand même perdu sur la totalité.

{Hmm, ceci, c’est difficile.}

{Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de méthode de gain automatique.}

{Est-ce vrai, Maman !?}

{Euh, je veux dire, si ce gars voulait, il gagnerait à coup sûr}

{Est-ce vrai, Papa ?}

Je pouvais sentir l’émotion émue de Hikari et sa voix excitée.

Eh bien ! Oui, si on me demandait si je pourrais gagner ou non, je répondrais que je le pourrais.

{Oh~, comme prévu de Papa. Mais comment vas-tu le faire ?}

« Laisse-moi voir, regarde. »

Le pot était secoué, les dés s’arrêtaient.

Impair.

Je l’avais prédit dans ma tête, je pariais de même.

Le pot avait été retiré, c’était impair.

{Oh~}

Le pot était à nouveau secoué, les dés s’arrêtaient. Cette fois, ce sera pair.

Je pariais aussi sur ce coup-ci.

Le pot avait été retiré, c’était pair.

{Waa~ ! Incroyable. Papa, comment l’as-tu fait ?}

Je m’étais juste concentré et j’avais écouté le son des dés. Tous les dés avaient un nombre différent de trous de chaque côté. L’un d’eux frapperait le sol à coup sûr, cela signifiait que vous pouviez dire à peu près ce qui venait rien qu’en écoutant.

Si vous écoutiez vraiment, vous remarqueriez que ce n’est pas un grand bruit, mais comme mon ouïe était multipliée 777 fois, c’était possible.

Bien que j’avais prédit correctement 100 % des tirages, j’avais continué de gagner et perdre dans le pari réel, j’essayais de perdre de temps en temps puis je me reprenais un peu.

Je n’avais pas oublié de faire croire que je perdis au total. De toute façon, j’avais poursuivi mon objectif qui était de ne pas se démarquer.

Un homme était assis à mes côtés. Le croupier avait fait un visage étonné.

« Tu es encore venu ? »

« Tais-toi, cette fois je vais à coup sûr gagner. »

« C’est bon, mais as-tu vraiment de l’argent ? Nous acceptons seulement les espèces, frangin. »

« Regarde »

L’homme avait jeté des papiers-monnaies pliés comme pour le prouver.

« Cela pose-t-il le moindre problème ? »

« Pas du tout. »

Le croupier avait habilement ramassé les dés et les avait claqués sur le sol retourné alors qu’ils continuaient à bouger.

{He !}

Je le savais, je l’avais déjà vu même si Éléanore ne me l’avait pas dit.

Le papier-monnaie de Mercury que l’homme avait sorti. C’étaient un faux, un de ceux qui n’avaient pas les lettres de {Kakeru Yuuki}.

Indice, je t’ai finalement trouvé.

***

Chapitre 117 : Poursuivre la tête pensante

« Je vais l’ouvrir. Pair ! »

H... ohhhh !!

Des clameurs venaient en provenance d’une table de jeu.

« N’est-ce pas la dixième fois consécutive... ? »

Iris qui était à côté de moi était stupéfaite.

Il y avait une raison pour laquelle elle était devenue comme ça. Depuis un moment déjà, il n’y avait que des Pairs qui sortait, en ce moment on en était au dixième tirage consécutif.

Parce qu’il en résultait une telle série, les gars qui jouaient dans d’autres groupes s’étaient rassemblés et avaient commencé à dire ceci et cela à eux-mêmes.

Et il y avait un homme qui avait manqué cela dix fois.

L’homme qui avait apporté de la fausse monnaie se comportait toujours bizarrement et perdait continuellement.

C’était comme s’il pariait bizarrement sans raison particulière, mais à mi-chemin, il commençait à parier avec une certaine obstination.

« Oi, bâtard, tu triches bien ? »

« Je ne fais pas une telle chose »

Le croupier avait répondu avec une attitude amicale.

« Tous ceux qui jouent ici ont les yeux vifs. Il n’y a aucune chance de tricher avec tant d’yeux qui regardent. »

« Eh bien, c’est vrai, on dirait qu’il ne trompe pas »

« Il y a plus d’une centaine de personnes qui regardent ici. Nous devrions être en mesure de dire s’il fait quelque chose » avaient dit les gars aux environs.

Le mec de faux billets avait fait claquer sa langue avec ressentiment.

{Ce n’est pas un tricheur, me semble-t-il.}

{Est-ce vrai ?}

{Hmmm}

La mère et la fille avaient bavardé ainsi.

J’étais aussi d’accord avec Éléanore.

Il ne trichait pas dans le sens où il ne trompait pas les gens.

C’était sûr.

« Prochain ! Allez, misez ! »

« D’accord... je vais jouer. »

Les faux billets du mec étaient dans ses mains, et le croupier avait secoué les dés.

* Don *, le pot avait été claqué au sol, et les dés s’étaient arrêtés.

Et puis, le faux gars avait rapidement dit.

« C’est étrange ! Je suis sûr que c’est impair cette fois ! »

Il avait pris plus d’argent et misa sur impair.

« Impair ! »

« Je parierais aussi impair ! »

« Impair devrait sortir cette fois-ci »

Et après lui, les autres gars avaient commencé à parier sur impair.

Eh bien, je comprenais ce qu’ils ressentaient.

« Hey ! » Iris était venue me murmurer à l’oreille.

« Quoi ? »

« Ce n’est pas de la triche, n’est-ce pas ? »

« Oui, cela ne l’est pas. »

« Je vois... »

Iris avait un peu réfléchi.

« Paire »

Et paria à l’opposé des autres parieurs.

Elle avait attiré ainsi l’attention de l’entourage. Après que pair soit sorti dix fois consécutivement, les joueurs avaient parié sur impair, et seulement Iris avait misé sur pair.

Elle n’avait pas parié beaucoup, mais elle s’était distinguée parce qu’elle était la seule.

« Oi oi, il n’y a aucune chance que ce soit encore pair cette fois-ci. »

« C’est vrai. Il n’y a aucun moyen que ça continue autant à moins de tricher. »

« Quel idiot ! »

Ils l’avaient fait tourner en ridicule.

S’il n’y avait pas de tricherie, il n’y avait aucun moyen que ce soit encore une fois pair, surtout après avoir été tiré dix fois de suite.

Je comprenais la logique, je la comprenais, mais.

{Iris, elle est forte.}

Ouais.

J’étais d’accord avec Éléanore.

Il n’y avait pas de tricherie, si c’est le cas, Iris jugeait que le pair sortirait pour la onzième fois consécutivement

« Je vais l’ouvrir. Pair ! »

Après un moment de silence, la réponse s’était naturellement accompagnée du chaos qui l’entourait. [1]

En fin de compte, le gars à la fausse monnaie avait quitté la salle de jeu sans même gagner une seule fois.

Iris et moi étions sortis, le suivant.

« Suivons-le. »

« Bien sûr. Mais attendez une seconde. »

J’avais arrêté Iris qui s’était précipitée pour poursuivre le gars.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Tout ce qu'on a fait ne servira à rien si on est découvert, exact ? »

« C’est vrai, mais... ahh ! Il a tourné dans le coin. Allons-y. »

« Écoutez-moi. »

« Nous allons le perdre si cela continue ! Si cela arrive, on aurait fait tout cela pour rien, comme vous l’avez dit ! »

« Laisse-le-moi. J’ai fait la même chose dans le passé. »

« La même chose ? »

« Je peux entendre les pas de ce type, je peux dire à quelle vitesse il marche. »

« Le bruit de ces pas ? »

Iris regarda autour d'elle.

Divers sons sortaient de la foule.

Des voix bavardes, des sons de la vie quotidienne, il y avait aussi le son d’un messager sur un cheval qui passait au même moment.

« Vous pouvez entendre ses pas dans tout ce bruit ? »

« Je le peux »

J’avais fait un signe de tête clair.

Peu de temps après mon arrivée dans ce monde, j’avais fait l’expérience de filer quelqu’un. En ce temps, je l’avais également suivi en écoutant ses pas. Mais contrairement à ce temps, j’étais maintenant habitué à mieux utiliser mes capacités afin de pouvoir trouver la route que l’adversaire avait utilisée juste en écoutant ses pas.

Je pouvais ainsi le retrouver même sans les suivre.

« C’est incroyable... vous n’êtes pas un homme qui excelle uniquement sur les champs de bataille, hein »

« Cette impression n’est pas mal non plus »

« ... pas étonnant que ma sœur se soit entichée de vous. »

Elle murmurait un peu profondément.

Je l’avais ignoré parce que cela ne ferait que compliquer les choses si je le lui en faisais la remarque maintenant.

Pendant ce temps, les pas s’étaient finalement arrêtés, alors j’avais dit à Iris.

« Il s’est arrêté. Allons-y. »

« D’accord. »

Iris hocha la tête. Son expression était devenue solennelle.

Je l’avais conduite et j’avais commencé à marcher. J’avais marché en suivant la route qui avait été prise par les pas que j’avais entendus dans ma tête. Nous avions tourné plusieurs carrefours, avions traversé le centre de la ville, et étions sortis du côté opposé.

L’atmosphère avait radicalement changé. Cet endroit ressemblait à des bidonvilles. Les bâtiments étaient inesthétiques et sales et il y avait des gens avec des vêtements en loques assis ici et là.

Ils me regardaient, moi et Iris, mais nous les avions ignorés.

Après avoir traversé une rue sinueuse et pénétré dans un chemin complexe, nous nous étions arrêtés devant un certain bâtiment. C’était une maison plate en bois que le vent semblait traverser très bien.

« C’est ici ? »

Je hochais la tête à Iris.

« Oui, il est entré ici. »

« Y a-t-il d’autres personnes à l’intérieur ? »

« Il n’y en a pas. Il n’y a que le son et le mouvement d’une personne. »

« Entendu. Si c’est le cas, j’irai. »

« Es-tu sûre ? »

J’avais regardé Iris avec les yeux écarquillés.

« Laissez-le-moi »

Iris avait dit cela et était entrée à l’intérieur avec beaucoup d’entrain. J’étais restée là devant la porte tout en la laissant faire ce qu’elle voulait, parce qu’à cette distance, je pouvais intervenir à tout moment au cas où quelque chose se passerait.

J’avais entendu des voix qui se disputaient de l’intérieur. C’était la voix d’Iris et du faussaire.

Iris avait coincé le faussaire et l’avait interrogé.

En guise de réponse, l’homme avait attaqué. Il était devenu furieux et avait frappé Iris. Mais, il avait été immédiatement maîtrisé par Iris.

D’après ce que j’en percevais, elle esquiva son coup de poing puis il s’était fait tordre le bras.

L’homme s’était rapidement rendu et avait dit : « Je parlerai, je parlerai d’accord ! »

{Elle est plutôt forte.}

« Oui. »

{Eh bien, allons-nous aussi bouger.}

« Je suppose que oui. »

{Quoi ?}

Pendant que Hikari était perplexe, j’avais sorti la plume de téléportation et je m’étais déplacé à mi-chemin du parcours que nous avions effectué avant de venir ici.

Il y avait un homme qui attendait et voyait de l’ombre au loin, j’étais apparu derrière cet homme.

« Ne bouge pas. »

« ... !! »

Je l’avais menacé, en lui piquant le dos avec la poignée de l’Épée Démoniaque.

L’homme avait réagi rapidement, levant les deux mains immédiatement.

{Quoi ? Cette personne est celle qui a remué les dés plus tôt}, dit Hikari.

C’est vrai, cet homme était le croupier.

J’avais interrogé l’homme avec lequel je parlais plus tôt à voix basse.

« Pourquoi as-tu recueilli la fausse monnaie ? »

L’homme avait tressailli.

Il n’y avait pas eu de tricherie. L’homme avait utilisé sa technique habile et avait parfaitement contrôlé le lancer des dés qu’il avait secoués.

Et le faux gars avait joué les faux papiers-monnaies qu’il possédait sans gagner une seule fois.

J’avais interrogé le croupier sur la raison qui l’avait poussé à cibler cet homme.

Notes

  • 1 Tous les joueurs pensaient que l’impair sortirait parce que 10 pairs sont sortis avant, il est vrai que 11 pairs à la suite représentent une probabilité faible (1/2048), mais ce raisonnement est faux. On ne cherche pas a avoir la probabilité d’avoir une suite de 11 pairs de suite, mais de savoir si le prochain coup est pair : donc la probabilité est de 1/2. On dirait que seule Iris avait compris le truc.

***

Chapitre 118 : Mon corps bouge sans réfléchir

« Comment savais-tu que je te suivais ? »

« Arrête de répondre aux questions par des questions. Je peux le dire à tes pas. J’ai entendu tes pas quand tu nous suivais, » répondis-je.

« J’ai effacé mes traces. »

« Le silence complet n’existe pas dans ce monde. C’est ton tour maintenant. Pourquoi les as-tu recueillis ? »

« Je n’ai pas besoin de te répondre. »

« Je vais donc te forcer à parler. »

« Alors, essaie. »

Le croupier avait déformé son visage avec un sourire.

À l’opposé de son attitude amicale quand il était dans la salle de jeux, son visage était devenu féroce.

Et, il avait bougé ses doigts.

« Il ~. »

J’avais placé ma main sur mon Épée Démoniaque, puis je m’étais arrêté.

J’avais vu quelque chose devant moi. Je l’avais regardé me fixant les yeux.

J’avais détecté quelque chose de très mince dans l’air.

« Des cordes transparentes... je vois, tu es un utilisateur de corde invisible, hein. D’après ce que tu fais, c’est clair, tu es probablement un nettoyeur, un type d’égorgeur utilisant des cordelettes, hein ? »

« ... »

« Quand les as-tu répandus ? Un, deux, trois... »

Je les avais pointés du doigt en les comptant.

Les sourcils du croupier tressaillaient chaque fois que j’en comptais une.

{Il y a un total de 12 cordes.}

« C’est 13. Il y a une qui est vraiment difficile à voir dans cet espace dégagée. C’était une préparation en deux étapes qui mèneraient l’adversaire à la négliger dans ce filet qui l’entourait, mais la vraie menace était là. »

{Mu !}

« Quoi !? »

Eléanore, qui était manifestement incapable de voir à travers ce piège, et le croupier étaient ébahis.

De par son expression, je savais que j’avais visé juste, quand je pensais qu’il avait eu l’intention d’utiliser ces cordelettes.

Je m’étais souvenu de quelque chose et j’avais demandé au croupier.

« Je vais te demander une chose. Toi, es-tu un subalterne de Delphina ? »

« ... Je ne sais rien d’autre que c’est une commerçante avide d’argent. »

Le croupier crachait ces mots comme s’il parlait de l’ennemi de ses parents.

Avide d’argent, hein.

Malheureusement, c’était ce que j’aimais chez elle.

De la même manière qu’Hélèna quand elle proposait des stratégies, Io quand elle lançait de la magie, j’aimais Delphina quand elle parlait de profits. J’aimais cette apparence vive qu’elle avait au moment où elle m’en parlait.

Eh bien, laissons ça de côté.

Si ce n’était pas l’un des gars qui avait commencé à collecter la fausse monnaie sous les ordres de Delphina, je pouvais être sans pitié.

«U-UOOOOOO !! »

Le croupier avait déployé ses deux bras et avait déplacé aux alentours ces dix doigts.

Les cordes qui avaient été réparties partout furent agitées, et étaient venues couper en libérant des bruits de destruction.

Les cordes avaient détruit les maisons déjà en lambeaux dans les environs, et les débris de pierre et de bois ont volé autour.

J’ai sorti les deux Épées Démoniaques sous ma cape.

J’avais tranché ces cordes hurlantes avec des vitesses qui les surpassaient.

« Impossible, coupez si facilement de la ficelle enduite de poudre d’almars... »

« Alors, quelle est la prochaine étape ? »

« Ku! »

Le croupier s’était retourné et avait commencé à s’enfuir.

« Je ne te laisserai pas t’échapper »

Je l’avais rattrapé, et j’avais frappé d’un mouvement complet sur sa nuque avec la partie plate d’Éléanore.

Le croupier avait été emporté et plongeait dans le sol en premier, arrêtant de bouger.

{L’as-tu tué ?}, avait demandé Hikari.

« Je me suis retenu. Il devrait se réveiller après un moment. »

Je m’étais approché du croupier puis j’avais ouvert mon entrepôt de dimensions parallèle, avais sorti une corde et avais ficelé ce type inconscient.

{Eh bien, que ferais-tu ? Il n’y a aucun doute que ce type est impliqué.}

« Cependant, ce mec, il est probablement juste une petite frappe »

{Eh bien, je suppose que oui.}

« Dois-je le torturer et le faire parler ? »

{C’est un travail délicat et avancé en soi. Si tu devais essayer de torturer quelqu’un, presque tout le monde deviendrait un légume en un instant.}

Cela pourrait être vrai.

Alors, si c’est le cas, que devais-je faire ?

« Tu étais ici. Oh ? Qu’est-ce qui se passe avec ça ? »

Iris était venue. Elle avait traîné le faussaire derrière elle.

Il était traîné en glissant sur le sol. On dirait qu’il était inconscient.

Iris s’approcha de moi et regarda le croupier.

« Cet homme... n’est-il pas celui dans la salle de jeu plus tôt ? »

« Oui. »

« Comme je l’ai pensé, il est venu, hein. »

« Comme tu as pensé ? »

« À l’instant où ce faussaire est apparu, le pair était sorti 11 fois de suite. En plus, il a fait de tels tirages intentionnellement. Il était envisageable de penser qu’il est impliqué ou qu’il savait quelque chose. »

« Je suppose que oui. »

On dirait qu’Iris avait aussi pensé à ce que je pensais.

« Au fait, il n’était pas le subordonné de Delphina. »

« Je vois. »

Iris avait hoché la tête et avait sorti un petit objet cylindrique de sa poche. Et puis, quand elle l’avait tenu, « Pyuuu ...! », quelque chose avait été tiré vers le ciel avec le son correspondant à un sifflement aigu.

« Une fusée de signalisation ? »

« Avec cela comme signal, il est prévu que mes subalternes envahissent la salle de jeu où nous étions auparavant. »

« Quand as-tu fait cela ? »

« Quand nous sommes sortis de la salle. »

« Comme attendu de toi, hein ? »

« Je veux te demander une chose. »

« Dis-moi ce que tu veux savoir. »

« Kakeru, vous avez de bons yeux et de bonnes oreilles »

« C’est vrai. »

« Pouvez-vous trouver des personnes qui ont réagi étrangement après avoir découvert et vu que la salle de jeux était envahie ? Si cela nous mène à quelque chose, je veux tout régler à la fois. »

Pendant qu’elle me demandait cela, je remarquais que les yeux d’Iris étaient pleins d’attentes.

{Une préparation en deux étapes. Cette fille, elle est forte.}

Éléanore avait été exceptionnellement impressionnée.

« Je le peux. »

« Puis-je vous demander de faire ça ? »

« Ils se sont déjà embarqués sur un bateau. »

« Je vous remercie. Si c’est le cas, allons-y. Observons le repaire de jeu à distance. »

« Ouais. »

J’avais hoché la tête.

Mais, en un instant, j’avais senti quelque chose de froid sur mon dos. Je ne savais pas ce que c’était, je ne voyais rien et je n’entendais rien du tout. Mais, je pouvais le sentir, il y avait quelque chose.

Et ce que j’avais soudainement vu, c’était l’homme qui aurait dû perdre conscience qui bougeait son doigt.

« UOOOOO !! »

Mon corps avait bougé sans réfléchir.

J’avais sorti les deux Épées Démoniaques, je m’étais tenu devant Iris comme pour la protéger et j’avais fait danser les épées.

Rapide comme l’éclair, la sombre Épée Démoniaque avait coupé cela, * Putsun *, il n’y avait qu’une seule possibilité.

Hikari avait coupé ça.

{Wa~, un coup invisible.}

{Je ne pouvais pas le voir.}

... moi aussi.

Il cachait un dernier tour, hein.

Je ressentais un léger froid. J’avais balancé mon épée et avais coupé les deux bras du croupier. Ça devrait aller bien avec ça.

« Merci, eh bien, allons-y », dit Iris sans être perturbée.

Elle savait ce qui venait de se passer, mais elle n’était pas du tout perturbée. Elle avait un visage solennel qui lui allait vraiment bien.

Mon corps avait bougé sans réfléchir, et quand je l’avais remarqué, j’embrassais ses lèvres.

***

Chapitre 119 : Une femme agréable, sans aucun doute

« Q-Q-Q-Q-Q-Q-Q-Quoi... !? »

Elle était devenue rouge comme une pieuvre bouillie et sa bouche s’était ouverte et refermée comme un poisson rouge.

Iris, soudainement embrassée, avait été mortellement surprise.

« Qu’est-ce qu’il y a  ? » demandai-je.

« Q-Qu’est-ce que vous voulez ! Que faites-vous si soudainement !? » demanda Iris.

« Je t’embrassais »

« Je ne parle pas de ça ! » s’écria-t-elle.

« Tu es une femme si agréable, alors je t’ai embrassée, » répondis-je.

« Je-je ne parle pas de ça ! »

Iris niait de manière hésitante.

Alors, de quoi s’agissait-il ?

« Je-je suis quelqu’un qui sera bientôt fiancé avec le prince du royaume d’Aegina, vous savez ! Mais vous... »

« Ce n’est rien. » J’avais interrompu les mots d’Iris à mi-chemin. « J’ai dit déjà que je vais arrêter tout ça. »

« Arrêtez... c’est vrai que vous avez dit ça, mais... » Iris avait fait un visage amer. « Pourquoi vous inquiétez-vous autant pour moi ? »

« Je n’ai pas l’habitude de laisser une femme si convenable en face de moi, puis de la laisser à un autre homme, » répondis-je.

« Mais, je suis…, » commença-t-elle.

« Toutes les femmes fiables sont à moi, » je l’avais déclaré franchement.

J’avais pris seulement des arguments simples et utiles, et dirigeai ces mots vers Iris. Et peu importe la partie qui en était enlevée, c’est une chose qui ne pouvait être mal comprise.

Iris, à qui on avait dit que ça, avait été abasourdie.

Puis assez rapidement, son visage était redevenu rouge avant qu’elle ne demande.

« P-Pourquoi, quelqu’un comme moi... »

J’avais répondu instantanément en entendant la faible voix d’Iris.

« On ne va pas tourner autour de pot plus longtemps. Ne me fais pas trop le répéter. Toutes les femmes agréables sont à moi. C’est pourquoi je vais arrêter ton mariage, et t’embrasser. »

« Suis-je une femme agréable ? » demanda Iris.

« Tu l’es. Je peux te le garantir. »

Iris s’était calmée. Elle s’était calmée, et jetait de courts regards vers moi en baissant un peu les yeux. Son visage était légèrement rouge, d’un rouge serein.

Elle paraissait être une simple jeune fille.

Iris qui était appelée comme l’une des fleurs jumelles de Theresia était vertueuse, ce qui n’était pas mauvais en soi.

Iris se décida soudainement à me jeter des coups d’œil plus soutenu avant de me demander. « Avez-vous... »

« Hmm ? »

« Avez-vous déjà dit ça à Aneue ? » demanda Iris.

« À propos du fait que toutes les femmes agréables soient à moi ? Je le lui ai déjà dit. »

« Bien qu’Aneue soit aussi folle de vous, Kakeru ? »

« Ce n’est pas une raison pour ne pas le lui dire. »

« ... »

Iris s’était calmée.

Son expression se resserra et retourna à son calme habituel.

« Hey, comment puis-je arrêter ton mariage ? »

« L’affaire... »

« Hein ? »

« Résolvons l’affaire... »

« ... J’ai compris. »

Iris se retourna et commença à marcher. J’avais tiré les deux hommes attachés et l’avais suivie.

Eh bien, ce n’était pas le moment de s’y précipiter encore.

« Après ça. »

« Hein ? »

« Après cela, vous devrez écouter mon problème, » déclarait Iris tout en me faisant face à l’avant.

« ... D’accord »

J’avais été pris au dépourvu.

{Elle est tombée, hein} déclara Éléanore d’une voix amusée.

{Papa !}

Nous avions commencé à marcher et Hikari qui était silencieuse jusque-là m’avait parlé.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

{Hikari est-elle une femme agréable ?}

« ... »

Je ne pouvais pas m’empêcher de m’arrêter. Ma mâchoire était tombée.

Une phrase à laquelle je ne m’attendais pas. Une question pour laquelle aucune réponse ne me venait.

Éléanore continuait à rire dans ma tête me voyant incapable d’y répondre instantanément.

***

Chapitre 120 : La fleur Iris

Regardant de loin la salle de jeu, il y avait des types qui fuyaient dans un bâtiment lointain. Cependant, les bâtiments n’étaient pas reliés entre eux.

« C’est probablement eux. »

« Leurs mouvements sont trop faciles à tracer. Un autre chemin souterrain, hein »

« Je vais vous les laisser, Kakeru. »

Je les avais suivis avec Iris. Je les avais suivis en comptant sur mes oreilles et j’avais atteint un bâtiment à la périphérie de la ville.

C’était un bon manoir, et il y avait aussi des gardes à l’allure grossière devant les grilles à l’entrée.

« Est-ce ici ? »

« Je suis sûr qu’ils sont entrés là-bas. C’est aussi bruyant à l’intérieur. En plus... »

« En plus ? »

« Je sens de la violence. »

« Ce n’est pas... votre nez, hein ? »

J’avais hoché silencieusement de la tête. Ce serait plus de la façon dont je ressentais l’atmosphère ambiante.

« À quoi penses-tu ? »

J’avais demandé à Iris.

« ... chargeons. Tant qu’ils n’ont pas encore détruit les preuves... »

« Entendu. »

« Je vais vous laisser l’avant-garde, Kakeru. Je vais passer par l’arrière. »

« Compris. Es-tu sûre de t’en sortir ? »

« C’est bon... Je ne suis pas une femme qui soit nécessaire de protéger. »

« Je vois. »

Elle était toujours aussi têtue que d’habitude.

Après avoir confirmé qu’Iris avait pris un long chemin détourné, j’étais aussi passé par l’avant.

« Arrête ! Qui es-tu ? » Le vigile du grillage me regardait durement, me demandant qui j’étais et ce que je faisais là.

J’avais dégainé Éléanore et Hikari et j’avais tranché l’homme en quatre.

Des individus étaient sortis en masse hors du manoir.

{Eh bien, faisons-le.}

{Hikari fera aussi de son mieux  !}

Éléanore avait dit ça en riant et Hikari l’avait dit en montrant comment elle avait vraiment grandi en tant qu’Épée Démoniaque.

Je m’étais revêtu de l’aura de noirceur qui avait la forme d’une cape et avais tranché dans ce qui se trouvait devant moi en avançant avec les deux épées.

« U-Une attaque ennemie ! »

« Attends, ce mec est... »

« Les Épées jumelles épouvantables... le porteur de l’Épée Démoniaque ? »

« H-Hiiiiiiiiii !! »

Il y avait ceux qui étaient suffisamment courageux pour avancer, mais il y avait aussi ceux qui rampaient, tremblant de peur.

J’avais coupé ces gars sans pitié.

{Regarde à quel point tu es surprotecteur.}

« Qu’est-ce que tu racontes ? »

{Kukuku!}

Éléanore continuait à rire de plaisir.

Je m’étais fait beaucoup appelé comme étant le porteur de l’Épée Démoniaque, j’attirais l’ennemi, et l’attaquais en avançant.

J’avais marché à travers ce jardin de cadavres et j’étais entré dans le manoir.

{Eh bien, que fais-tu maintenant ?}

« Il y a un son qui vient de là. »

J’avais amplifié mon ouïe et j’avançais plus profondément dans la demeure.

Ce que je voyais était

{Quoi, est-ce une impasse ?}

{Est-ce que ces oreilles sont inutiles ?}

« Non, c’est sous cela. »

J’avais planté Éléanore dans le sol, et un son creux sans substance avait été produit. J’avais tiré l’épée et l’avais touchée comme pour chercher dans la zone. Il y avait un levier. Je l’avais tiré.

{Un escalier caché, hein. Ce à quoi ça ressemble, c’est une prison souterraine.}

« Allons-y. »

J’avais descendu les escaliers. En bas de ceux-ci, une pièce s’y trouvait. Elle était éclairée par une lumière magique, et un garçon s’y trouvait.

Il utilisait la magie sur des choses qui semblaient être les papiers-monnaies de Mercury.

Il était en plein milieu de la gravure des emblèmes.

« Je vois, c’est la planque des faussaires, hein. »

{Il ne devrait pas y avoir de doute. Le problème est de savoir comment ce garçon est-il capable d’utiliser cette magie.}

« Hé toi ! Pourquoi es-tu... ? »

« Ne viens pas ! »

Je fis un pas en avant, mais j’avais été arrêtée par l’appel du garçon.

C’était une voix de désespoir, à bout de nerfs.

« N’aie pas peur. » Hikari revint à sa forme humaine et lui parla gentiment. « Papa n’est pas une mauvaise personne. »

« Ce n’est pas ça, je ne voulais pas dire ça. Ceci ! »

Le garçon avait pointé son cou. Il y avait un collier. Une lumière suspecte clignotait à plusieurs reprises en son centre.

« Ça, ils avaient dit que c’était une magie qui exploserait si une personne que je ne connais pas s’approchait de moi ! »

« Quelque chose comme ça existe ? »

{Oui.} Éléanore avait répondu rapidement.

« Voilà pourquoi, ne venez pas ici »

Hikari leva les yeux vers moi avec un visage troublé.

« Retourne dans ta forme d’épée, Hikari. Je ferai quelque chose pour ça. »

« D’accord ! »

Hikari était revenue à sa forme d’Épée Démoniaque.

Alors, que dois-je faire ?

« C’est inutile même si tu y réfléchis. »

J’avais entendu la voix d’un homme dans mon dos. J’étais retourné et j’avais vu un homme d’âge moyen portant la tenue d’un marchand qui descendait les escaliers.

Il arborait un sourire, mais la cicatrice de la lame qui traversait son œil gauche soulignait qu’il n’était pas une personne que son sourire indiquait.

« Tu es donc le cerveau derrière tout ça ? »

« Exact. Je suis Galassimos Cichi. »

« D’où vient ce garçon ? »

« Quelle réponse aimerais-tu entendre ? Que c’est un petit marteau que nous avions forgé, ou alors un enfant caché du roi ? »

Galassimos souriait.

« L’enfant caché du roi ? ... Je vois, c’est pourquoi il est capable d’utiliser la magie de la famille royale. »

{Kukuku. Pas étonnant que cette petite fille ne le sache pas.}

Éléanore se mit à rire de joie.

« C’est vrai. »

« Enlevez immédiatement la magie du collier. »

Une voix retentit derrière Galassimos, et en même temps, une épée était pointée sur son cou. Celle qui apparaissait était Iris, elle affichait de manière inhabituelle un visage colérique et fixa l’homme par-derrière. Elle écoutait, hein.

« Enlevez ? »

« Dépêchez-vous, si vous tenez encore à votre vie. »

« D’accord. »

Galassimos tendit la main en souriant.

« Ne faites rien de bizarre ? »

« J’ai seulement besoin de l’enlever, n’est-ce pas ? »

Après avoir dit cela, Galassimos avait utilisé la magie.

L’instant suivant, le collier dans le cou du garçon commençait à s’éclaircir.

... sa lumière clignotante était devenue plus rapide, et la lumière était devenue plus méchante. C’était un phénomène qui était loin de l’image d’une « suppression ».

« Qu’est-ce que vous avez fait ? »

Iris semblait l’avoir aussi remarqué. Elle avait interrogé l’homme d’un ton autoritaire.

« Après tout, tu m’as dit de l’enlever. C’est quelque chose qui explosera obligatoirement une fois qu’il est porté. Il n’a que deux effets, il explosera quand une personne ne se trouvera pas dans la zone définie, où après avoir été activé. »

« C-c’est ce que vous vouliez dire en l’enlevant... »

« J’ai enlevé le dispositif qui bloque l’explosion. »

« Arrêtez ça tout de suite ! »

« C’est inutile, je te l’ai dit. Au final, c’est une magie qui ne fait qu’exploser. »

« Enfoiré ! Vous avez placé une telle chose sur un enfant ! »

« Bien sûr. Ce serait la plus grande preuve. Il est naturel de l’effacer quand le moment est venu ? »

« Ku! »

Iris avait gémi.

Galassimos me regarda avec un sourire hideux et me dit d’un ton amical.

« Ce serait mieux que tu partes, porteur de l’Épée Démoniaque. C’est une magie qui va tout détruire à partir du centre du collier. Tu seras pris au piège si tu es là. »

« L’endroit où tu te trouves est dans la zone de sécurité, hein. »

L’homme avait tordu le coin de sa bouche.

« Eh bien ! Si tu veux te lier avec lui pour mourir, je ne t’arrêterai pas. Ça n’explosera pas tant que l’on n’arrivera pas dans le compte à rebours. »

« Je vois. »

Je m’étais approché du garçon.

Le garçon était terrifié, assis par terre et s’était fait pipi dessus.

Il n’avait même pas réagi même quand je m’étais approché. Il était effrayé.

« Je vais juste dire ça. Il explosera instantanément si tu le détruis. »

« Instantanément, hein »

{Vas-tu le faire ?}

« Penses-tu que je le peux ? »

{Si c’est toi, oui}

{Papa, fait de ton mieux !}

La mère et la fille avaient envoyé des acclamations dans ma tête.

Je posais une main sur le collier et pointais Hikari sous sa forme d’Épée Démoniaque.

« ... un deux ! »

J’avais utilisé la plume de téléportation dès que j’avais coupé le collier.

Je m’étais transporté dans la vallée d’Orycuto.

Le maître de la vallée, Orycuto, avait été surpris de me voir.

« Ahh~, désolé. Eh bien, si c’est toi tu ne mourras pas. »

L’instant d’après où j’avais dit ça, le collier que je tenais avait explosé.

C’était une explosion condensée.

Les flammes explosives et l’impact avaient tourbillonné dans un rayon de deux mètres, mais rien ne s’était produit en dehors de cela.

L’explosion s’était arrêtée.

« Geho, geho »

Le sable tourbillonnant généré par l’explosion était entré dans ma bouche et j’avais toussé.

C’était tout.

{Sain et sauf.}

« Tout ça grâce à toi. »

Au moment où elle avait explosé, je m’étais vêtu de l’aura sombre du manteau. J’avais ainsi complètement utilisé l’aura des deux épées pour ma défense. Je m’étais concentré uniquement sur ça, donc je m’en étais sorti indemne.

D’un autre côté, Orycuto avait été écrasé et détruit en morceaux.

Bien qu’il se régénérait, il avait été brisé.

« Désolé de t’avoir impliqué dans ça. »

Je m’excusai en quelques mots et retournai au manoir en utilisant ma plume.

« Q-Quoi... !? »

L’homme était stupéfait.

Il semble qu’il ne pouvait pas comprendre ce qui venait de se passer.

« Kakeru ! Est-ce que vous allez bien ? »

« C’était assez puissant. Si cela n’avait pas été moi, cela aurait été une mort instantanée. »

Iris fut soulagée en un instant, puis regarda Galassimos.

« Vous, vous avez mis une telle chose sur un enfant innocent ! »

Elle était devenue furieuse et avait renvoyé son poing en réaction. Galassimos avait été directement touché et avait été emporté, s’écrasant contre le mur.

« I-Impossible. S’il s’agit de ça... »

Galassimos tendit à nouveau la main vers le garçon.

Il avait essayé de faire quelque chose, quelque chose pour effacer les preuves.

Je m’y attendais et je m’étais rapidement mis entre eux.

Je m’étais vêtu de l’aura de la mère et de la fille, et lui faisant comprendre sans avoir besoin de lui parler que je ne le laisserais plus faire quoi que ce soit.

« ... ku ! Bon sang ! »

Galassimos me maudissait. De son côté, Iris le regardait avec des yeux froids.

« Préparez-vous, vous serez exécuté sans aucun doute possible. »

« Vas-tu l’emmener devant un tribunal ? »

« Oui, » Iris hocha la tête.

Iris avait dit qu’il serait exécuté sans aucun doute, mais il devait y avoir un procès d’abord, hein. Quelle chose fastidieuse à faire !

{N’est-ce pas une chose qui lui ressemble ? En tant que personne engagée dans les affaires nationales, elle doit suivre les procédures administratives.}

Hmm.

« Je vois, elle est engagée dans les affaires nationales, hein. »

J’avais regardé Iris. Elle était si enragée que ses yeux avaient l’air de cracher du feu.

« Iris. »

« Quoi ? »

J’avais coupé la tête de Galassimos.

Sa tête avait été séparée de son cou et le sang jaillissait comme une fontaine.

Le garçon avait crié et s’était évanoui. Iris me regardait avec des sourcils froncés.

« Qu’est-ce que vous faites ? »

« C’est ma devise de tuer des bâtards quand je les vois. »

Quand j’avais dit ça, même si Iris semblait perplexe, elle affichait une mine satisfaite.

J’étais sorti avec Iris.

Je déposais le garçon qui n’avait pas encore repris connaissance au sol.

Iris se tenait devant moi et me regardait droit dans les yeux.

« Merci, Kakeru. L’affaire a été résolue grâce à vous. »

« Est-ce résolu avec ça ? »

« Oui. »

Iris se retourna. Ses subordonnés étaient finalement venus à l’intérieur.

J’avais pensé que je pouvais lui confier le reste.

« Vraiment, merci beaucoup. »

« Ce n’était rien, » avais-je répondu.

« Et aussi... merci, » répondit-elle.

« Hein ? »

Elle m’avait dit merci avec un ton un peu différent, son expression avait changé. Ce n’était plus la princesse Iris, mais seulement Iris.

Une fille qui avait ses joues rougies.

Son ton était devenu très doux.

« Puis-je demander, encore une chose ? » demanda-t-elle.

« Ouais, » avais-je répondu.

Je devinais ce qu’elle me dirait.

« S’il vous plaît... rompez mon engagement, » murmura-t-elle.

Iris qui comptait sur moi avait l’air très mignonne.

Je l’avais prise dans mes bras et avais embrassé ses lèvres.

« Laisse-moi faire, » déclarai-je.

Dès le départ, j’avais prévu de le faire.

***

Chapitre 121 : En compagnie de ses poules

« Et alors, que dois-je faire ? Qu’est-ce que je dois faire pour détruire le projet quant à ton mariage ? »

« I-Il y a un moyen facile, » le visage d’Iris avait rougi encore plus et elle parla en bégayant. « K-Kakeru, vous avez seulement besoin de me faire vôtre. »

Embrassez-la, hein.

« J’avais seulement besoin de faire ça ? Pourquoi ? Explique-moi, car je ne comprends pas là. »

« ... Entendue, » Iris avait fait un visage solennel.

« Le harem du royaume d’Aegina est célèbre pour être {profond}. »

« Profond ? Cela ne veut pas dire que c’est souterrain, n’est-ce pas ? »

Iris acquiesça et ajouta.

« C’est profond. Il est célèbre parce que peu importe l’identité de la femme, elle ne quitterait plus jamais ce harem. Surtout ceux du roi ou du prince héritier. Il n’y avait personne dans l’histoire qui soit partie de cet endroit. »

« ... »

« Ah ! Kakeru, c’est probablement différent de ce que vous pensez en ce moment. Elles ne peuvent tout simplement pas en sortir. Il y aurait beaucoup de dames de cour qui seraient données dans le harem, et celles qui en sont entrées seraient capables de mener une vie luxueuse sans aucun inconvénient. Par exemple, elles peuvent obtenir des fruits hors saison d’un simple mot. »

« He~ »

« Cependant, elles ne peuvent pas en sortir. »

« Pourquoi donc ? »

« Il y a deux prétendues raisons. La première est que, puisqu’elles sont l’épouse du roi ou du prince héritier, elles ne devraient pas être impliquées avec d’autres hommes. C’est pour que le sang de la famille royale reste pur. Et puisque c’est la femme qui donnerait naissance à leur héritier, c’est pour leur intérêt que de ne pas la laisser s’impliquer avec d’autres hommes. »

« Je vois. Il n’y avait donc que les eunuques ou les dames de la cour qui pouvait entrer dans le harem autre que le roi, hein. » 

« Dans Aegina, ils ont même retiré la fonction des eunuques. Après tout, il y a ceux qui feignent d’être castrés. Cela n’arrivera absolument pas avec seulement des femmes. »

« Je vois. »

« La seconde raison est qu’il y a environ 100 ans, à Aegina, la reine de l’époque a remplacé le roi et a pris la tête de l’État, utilisant le pays pour ses caprices, et l’a fait décliner. Dès lors, les actions et l’autorité de la reine étaient très limitées et n’existent que dans le harem. »

« Je vois. »

« — e-en bref »

Iris qui avait si bien expliqué jusque-là bégayait avec un visage rouge.

« En premier lieu, les femmes qui sont avec quelqu’un d’autre ne peuvent pas entrer dans le harem. »

{Seules les vierges sont rassemblées pour protéger leur sang pur. C’est tout à fait naturel.}

« C’est comme ça, hein. Hmm, je suis complètement convaincu maintenant. C’est simple et facile à comprendre. »

« Alors... »

« Désolé, je refuse. »

« Hein ? »

Iris était stupéfaite.

« P-Pourquoi ? »

« Faire cela signifie que l’engagement sera brisé parce que “tu n’es plus convenable parce que tu es devenu un bien endommagé”, est-ce exact ? » 

« C’est vrai... »

« Même si c’est pour ça, je ne peux pas supporter de laisser ma femme être traitée comme “un bien endommagé” »

« Kakeru... »

Iris avait eu les larmes aux yeux.

{Kukuku, veux-tu que je te donne un bon moyen ?}

« Que dois-je faire ? »

{C’est simple. Tu as seulement besoin d’exterminer complètement la famille royale d’Aegina.}, dit Éléanore d’une façon intéressante.

« Je vois, c’est vraiment simple. »

« N-Non, vous ne devez pas. Je ne sais pas ce que vous pensez, mais vous ne devez pas faire ça. »

{Quelle femme forte !}

« Je ne dois pas ? »

« Vous ne devez pas... vous aviez ce genre de visage... »

{Kukuku!}

« Je ne ferai pas ça, mais que dois-je faire ? »

« Hmm... pouvons-nous demander conseil au Grand Sage ? »

« Althea ? »

Iris avait hoché la tête.

« Je pensais juste que si c’est le Grand Sage Althea, elle pourrait connaître un bon moyen »

« Entendu, alors allons voir Althea. Nous irons instantanément, alors accroche-toi. »

J’avais tendu la main.

Iris m’avait pris la main avec une grande joie et quand j’étais sur le point de me téléporter après avoir sorti la plume de chaîne.

{Papa. La femme du roi, seul le roi peut la rencontrer ?}

« Hmmm ? Parles-tu de ce que nous disions tout à l’heure ? Eh bien, c’est vrai. »

{Alors, c’est la même chose avec Hikari.}

« ... ?? »

{Puisque seul Papa peut utiliser Hikari, c’est la même chose avec la femme du roi.}

J’avais été stupéfait par ce qu’Hikari avait dit.

Éléanore avait l’air de rire avec force tout en se pliant le ventre.

***

Chapitre 122 : L’aimable Iris

Je m’étais téléporté, retournant au manoir de Reiusu.

« Bienvenue, Maître. »

Miyu se précipita tout en agitant sa queue.

J’avais légèrement MofuMofuisé Miyu et je lui avais demandé. « Où est Althea ? »

« Elle se repose dans le salon »

« Je vois. Ah ! Je vais quelque part immédiatement après ça, donc tu n’as pas besoin de préparer quoi que ce soit. »

« D’accord »

Miyu avait l’air triste en hochant la tête.

« ... Je vais MofuMofuiser avec toi avant de partir, alors prépare-toi. »

« ... d’accord ! »

Miyu agita de nouveau sa queue et courut ensuite quelque part.

{Regarde à quel point tu es attentionné.}

Tu dis n’importe quoi. C’est le MofuMofu de la servante, tu sais ?

J’avais emmené Iris dans le salon.

« Au fait, j’ai rencontré les reines de Siracuza il y a un moment », dit Iris, comme si elle venait soudainement de s’en souvenir. « Les deux étaient magnifiques, à un point tel qu’il ne pouvait pas y avoir de comparaison possible avec ce qu’elles étaient quand elles tenaient le restaurant de cette ville. »

« Tu le savais et tu t’en souviens ? » lui demandai-je.

« La sœur aînée m’a fait une plus forte impression. Après tout, quand vous dites la fille de la devanture du Dîné de Purosu, Fiona, elle est célèbre au sein des soldats. »

« He~ »

« Récemment, beaucoup de soldats qui disent “je connais la reine. Je ne lui ai pas seulement parlé, mais je l’ai aussi laissée me préparer un repas !” »

« Cela peut-il être un vantard ? »

« Vraisemblablement. »

« He~ »

C’était plutôt intéressant. Est-ce que c’était la même chose que de connaître un camarade de classe avant qu’il/elle fasse ses premiers pas vers la célébrité ?

Tout en parlant de ça, nous avions atteint le salon.

J’avais ouvert la porte et étais allé à l’intérieur.

Althea qui portait une cape se relaxait.

Le Chibi Dragon dormait sur le sol où brillaient les rayons du soleil.

« O-chan~ »

Hikari était revenue à sa forme humaine.

Le Chibi Dragon s’était soudainement réveillé et avait sauté sur Hikari.

Ma fille s’était liée avec son animal de compagnie.

« Myu~, myu~ »

Le Chibi Dragon avait soigneusement mordu l’ourlet de la jupe d’Hikari et l’avait tirée comme pour lui dire « ici, ici ! »

« Qu’est-ce qu’il y a, O-chan ? »

« Myu~ »

« Va avec elle, Hikari. »

« Oui ! »

Hikari m’avait fait un sourire radieux et avait couru hors du salon avec le Chibi Dragon.

Le Chibi Dragon et ma fille. Cela faisait tellement chaud au cœur qu’on ne peut imaginer que l’une d’entre elles soit le Dragon Rouge Olivia qui avait jadis répandu la terreur.

« Que se passe-t-il pour revenir si rapidement ? » Althea avait ouvert la bouche.

« Je veux que tu écoutes quelque chose. »

« Quoi~ ? » demanda Althea.

Tout en disant ça, elle tendit sa main, une main ridée qui sortit de son manteau.

J’avais pris cette main, elle avait été rajeunie aussi vite que l’œil pouvait le voir, et était redevenu une main juvénile.

Elle avait enlevé le capuchon qui lui couvrait la tête. Ce qui était apparu était une femme d’une grande beauté.

Althea avait regardé sa main. « T’es-tu battu ? »

« Oui, » répondis-je.

« Ce n’était pas un combat brutal, mais un combat dont tu avais besoin pour faire beaucoup d’autres choses. »

« Comment peux-tu en dire autant ? » demandai-je.

« La qualité et la quantité de ta vigueur changent selon la façon dont tu te bats, » répondit-elle.

« Je vois. »

« Je suppose qu’Hikari est née d’une telle vigueur, » déclara Althea.

{C’était vraiment difficile de ma part quand je l’ai eue.}

Bien qu’Éléanore avait dit cela, elle ne semblait pas mécontente.

« Alors, qu’est-ce que c’est ? » demanda Althea.

« C’est à propos d’Iris, » déclarai-je.

Je m’étais assis sur le canapé avec Iris à côté de moi et j’avais expliqué tout à Althea, à propos du mariage qui était arrangé entre elles et le royaume d’Aegina, et ma volonté d’empêcher tout cela.

« Y a-t-il un bon moyen ? »

« Que diriez-vous d’assassiner le prince héritier d’Aegina ? » demanda-t-elle à nous deux.

{Ce n’est pas si différent de ma suggestion.}

« Est-ce la manière la plus douce ? » demandai-je.

« Douce... eh bien ! Si tu demandes ça, alors c’est la plus douce, » répondit Althea.

Iris avait également montré sa désapprobation.

« En premier lieu, vous manquez trop d’informations. Pourquoi Mercury veut-il te faire épouser à Aegina ? »

« En y pensant, moi aussi je ne l’ai pas demandé »

Je m’en étais également souvenu. Au début, j’avais essayé de le demander à Iris, mais elle ne m’avait rien dit. Après cela, après avoir enlevé le mur dans le cœur d’Iris, elle était devenue pleinement coopérative.

Et maintenant que j’y pensais... je n’avais jamais entendu parler de Mercury en tant que pays.

« Qu’est ce que tu penses de ça ? », j’avais regardé Iris avec ce genre de regard.

« ... J’ai oublié, » déclara Iris.

« Quoi ? » demandai-je.

« Parce que... vous savez…, » Iris paniquait.

Pour une raison quelconque, elle était confuse quand on la questionnait, et échangeait des regards avec moi.

Quoi ?

{Au moins devine ce qu’elle ressent.}

Devinez ce qu’elle ressent ?

« Tu ressembles à une jeune adolescente qui vit son premier amour, » le rouge sur le visage d’Iris devint plus profond après avoir entendu les mots d’Althea.

{C’est commun avec les humains qui sont entièrement concentrés sur leur travail. Au moment où ils sont libérés de ce qu’ils utilisent pour se contrôler, tout cela débarquerait.}

C’était comme ça, hein.

« Cela signifie que ce que tu vois en ce moment est ce qu’elle est au fond d’elle-même », dit Althea.

Iris avait un visage rouge foncé et commença à s’agiter.

« Iris ? »

« Q-Quoi ? »

Elle avait désespérément essayé de se donner des airs en m’entendant dire son nom.

« Je vais faire de toi ma femme, si parfaitement que personne ne dirait rien, » annonçai-je.

« ... hein ! »

Le rouge sur son visage avait disparu et un sourire était venu à la place. Le sourire qu’elle avait fait était le plus beau et le plus charmant qu’elle m’ait montré jusque là.

***

Chapitre 123 : Le Rang S et le Rang A

« Il semblerait qu’un trésor secret soit caché dans le harem d’Aegina, » Iris avait dit cela après que son expression fut revenue à la normale.

« Un trésor secret ? »

« Il était à l’origine la possession du royaume de Mercury, mais on raconte que peu de temps après l’établissement du royaume, c’était un présent qui avait été envoyé en dot de la Princesse Mercury quand elle s’était mariée à Aegina, pour renforcer les liens entre les deux royaumes. Cependant, Père... le roi veut le récupérer. »

« ... si oui, n’est-il pas préférable de leur demander de le retourner en utilisant les voies diplomatiques ? Ou bien quelque chose du genre »

« Le harem d’Aegina est profond, » Althea le disait également de son côté, avec une manière de parler que j’avais entendue plusieurs fois auparavant.

« Les humains et les objets, ils ne peuvent pas sortir de cet endroit une fois qu’ils sont entrés. Le seul qui peut en partir est le roi. »

« Hmm ? Mais, ils jettent des déchets non ? Ainsi que beaucoup d’autres choses. Laissant de côté les humains, les objets peuvent juste être mélangés avec celles qui sont jetées. »

« Le harem d’Aegina est profond. Tu as mentionné les déchets ? À l’intérieur, il y a des installations qui peuvent disposer de ce genre de choses, des installations qui peuvent les éliminer sans laisser la moindre trace. »

{Bien que ce soit exagéré, c’est aussi complet. En allant aussi loin, je suis moi-même impressionnée.}

« Et bien, tu en sais beaucoup de chose, Althea. »

« Après tout, je suis celle qui a réfléchi et conçu un tel système. »

« Quoi ? »

« ... hein ? »

J’avais été surpris, et Iris semblait stupéfaite.

« Ehhhhhh !? »

« Attends une seconde, c’est toi qui l’as fait ? »

« Oui. Le roi Aegina de cette époque m’a supplié. C’était un homme si jaloux et possessif. »

Althea avait ri.

{Penses-y, il fut un temps où elle avait prêté ses connaissances à Aegina. Je vois. Elle a donc fait une telle chose, hein}, avait dit Éléanore, tout en ayant l’air de l’apprécier aussi.

Ayant déjà vécu beaucoup d’années, il semblerait qu’elle avait fait beaucoup de choses dans le passé.

« Mais après ça, j’ai compris l’histoire. Ce que veut le roi de Mercury, c’est “Xiphos”, Hmm. »

« Xiphos ? »

« Si tu parles du trésor secret de Mercury, c’est le seul. Cependant, je ne savais pas qu’il se trouvait dans le harem d’Aegina. »

« Je vois »

« Vous semblez désintéressé, » déclara Iris.

« Non, je ne le suis pas, » répondis-je.

« Bien, il semblerait que tu ne sois pas indifférent à ce sujet, » déclara Althea.

Je hochais silencieusement la tête.

Je ne me souciais pas de Xiphos ou de quoi que ce soit d’autre, mais j’étais énervé qu’Iris soit sacrifiée juste pour cela.

« Revenons à nos moutons, puisque nous avons tellement dévié. Vous deux, vous songez à briser l’idée de son mariage avec Aegina, » demanda Althea.

« C’est ça, » répondis-je.

« Si c’est le cas, il y a trois manières distinctes de le faire, » répondit la sage.

Le ton d’Althea avait changé. C’était celui qu’elle utilisait quand elle m’enseignait ou me donnait une idée. Celui d’un supérieur, le ton d’un enseignant.

Althea leva trois doigts.

Elle avait expliqué un par un en posant un doigt.

« Le premier, tu détruis le royaume d’Aegina, avec comme idée principale l’assassinat du roi Aegina et de son prince héritier, mais cela devrait déjà en être hors de question. »

« C’est exact. La personne qu’elle va épouser changera lorsque la personne au sommet changera. »

« La seconde, fais de cette femme la tienne sans te soucier du reste. En faisant cela, elle ne pourra plus être mariée à Aegina. »

« Ne t’ai-je pas expliqué plus tôt que je ne ferais pas ça ? »

« La troisième. Détruire Xiphos. »

« Détruire ? »

« C’est vrai. Xiphos est en deux morceaux. Ce n’est qu’un simple objet quand les deux ne sont pas ensemble. D’après ce que j’ai entendu, l’un d’eux se trouve à Mercury, tandis que l’autre se situe dans le harem d’Aegina. Si c’est le cas... ? »

C’était aussi la manière dont Althea m’apprenait quelque chose. Elle s’arrêtait un peu avant la conclusion ou la réponse. Ça me faisait réfléchir, les disant avec mes mots.

Parfois, il y en avait des difficiles, mais c’était facile cette fois.

« Si l’un d’eux est détruit, il n’y aurait plus de raison de se marier avec Iris. »

« C’est bien ça. »

Je vois, j’avais compris.

« Ça ira avec ça ? Iris. »

« Oui. Je pense qu’avec ça, ce sera bon. »

Voilà, c’était décidé.

J’allais trouver le Xiphos dans Mercury, puis le détruire.

C’était l’objectif pour cette fois.

« Au fait, qu’est-ce que c’est que ce Xiphos ? »

« Hmm, laisse-moi réfléchir. C’est une arme. » Althea avait réfléchi un moment et avait répondu.

« Je vais te le dire ainsi, si Éléanore est une Épée Démoniaque de classe S, alors Xiphos est une arme de classe A. Peux-tu le comprendre ? »

« C’est... » 

N’était-ce pas une arme incroyable ?

***

Chapitre 124 : Merci de m’avoir attendu

***Point de vue d’Iris***

Les fleurs jumelles de Theresia.

Je me demandais quand cela avait commencé. Je me demandais quand les gens avaient commencé à m’appeler de cette manière, ainsi que ma sœur aînée.

Que cela soit à l’intérieur ou à l’extérieur du palais.

Les gens dynamiques tout comme les parasites

Les personnes importantes tout comme les anonymes.

Ma sœur aînée et moi-même étions connues à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du royaume en tant que princesse Hélèna, experte en affaires militaires, et en tant que princesse Iris, responsables des affaires intérieures.

Et je me sentais heureuse d’être appelée ainsi.

Parce que je pouvais côtoyer ma sœur aînée préférée que j’admirais depuis mon plus jeune âge. À chaque fois que j’entendais le nom de « Les fleurs jumelles de Theresia », et surtout, chaque fois qu’on me le disait en ma présence, je me sentais ravie.

Je ferai n’importe quoi pour ma sœur aînée. J’avais choisi la voie du développement des affaires internes du royaume, afin qu’elle puisse montrer ses compétences militaires autant qu’elle le voulait.

Cependant, cette sœur aînée avait été attrapée par un homme, un homme méchant. Au moins, c’était ce que je pensais au début.

Kakeru Yuuki.

Un homme dont l’histoire m’était encore inconnue.

Cet homme avait pensé à une idée appelée papier-monnaie, mais un homme pour lequel j’avais pensé que c’était un gars qui n’aurait pas plus d’impact.

Mais, ma sœur aînée avait été attrapée par un tel homme.

Elle l’admirait, s’enthousiasmait pour lui et lui avait même donné sa virginité.

Quand j’avais entendu parler de ça, j’avais pensé que c’était une erreur, je pensais qu’il n’y avait aucune chance pour que ma sœur aînée fasse une telle chose.

Un homme qui correspondait à ma grande sœur n’existait pas dans ce monde. Peu importe le genre d’homme, il serait préférable qu’il se tienne loin de ma grande sœur car il n’en était pas digne.

C’était ce que je pensais, cependant, cela avait lentement changé d’avis.

C’était au moment où ma grande sœur et moi allions au manoir de cet homme Kakeru que j’avais complètement changé mes pensées.

Dans ce carrosse, quand nous devions lui donner le titre de vicomte.

Ma sœur aînée m’avait montré deux visages. C’étaient des visages qu’elle ne m’avait jamais montrés.

Le premier, c’était celui d’une femme, celui d’une femme qui était satisfaite, rencontrant son partenaire pour la vie.

Le second, c’était celui d’une princesse, un beau visage, beaucoup plus digne que jamais.

Ma sœur aînée avait changé. Il n’y avait aucun doute que le responsable de ce changement était cet homme appelé Kakeru. À la fois dans le domaine privé et public, Kakeru avait fait grandir ma grande sœur.

Et bien que cela soit frustrant, un tel exploit était quelque chose que j’étais incapable d’accomplir. La seule chose que j’étais capable de faire pour elle, c’était de ne pas me mettre sur son chemin.

Quand je m’en étais rendu compte, je m’étais alors beaucoup intéressée à l’homme appelé Kakeru. Je me demandais, quel genre d’homme était-ce, pour être capable de faire autant changer ma sœur aînée.

Depuis lors, je me concentrais sur lui.

Calamba, Comotoria, Siracuza, il était toujours présent.

Il était là, dans ces événements qui changeaient les royaumes, ou peut-être même le monde. Plus que ça, il était au milieu de tout cela, profondément impliqué.

Si ce monde n’était qu’une histoire tirée d’un roman, il n’y aurait aucun doute qu’il en serait le personnage principal. Il avait réalisé des choses qui me l’avaient fait penser comme tel.

Et quand je l’avais remarqué, j’étais tombée amoureuse de lui.

Et, maintenant.

Je me demande, quel genre de visage je fais ?

 

 

« Pour le moment, obtenons des indices sur la localisation de Xiphos, » déclara Kakeru.

« Entendu. Laissez-moi-le faire. Je le saurai assez rapidement, » répondis-je.

« Vraiment ? »

« Je suis une princesse du Royaume de Mercury. Il n’y a presque aucune chose que je ne peux découvrir, et même s’il y en a, je ferais ce qu’il faut pour le découvrir. »

« Je vois. Tu le trouveras en agissant ainsi, Hmm. »

« Exacte, » j’avais hoché la tête, quittant le manoir dans la nuit.

Kakeru m’accompagnait.

Alors que je marchais côte à côte avec lui, sa présence, sa chaleur, je pouvais un peu la sentir, même à travers mon manteau.

« Alors, je vais te le laisser t’en charger. Eh bien, cela sera fini rapidement une fois que tu l’auras trouvé. J’ai juste besoin d’y arriver et de détruire Xiphos. »

« Si c’est le cas, je penserai à trouver une bonne excuse, » déclarai-je.

« Je n’en aurai pas besoin, » annonça Kakeru.

« Hein ? » m’exclamai-je.

« Je vais utiliser Éléanore. Une fois que j’aurai envoyé l’Empereur de l’Enfer, ou un de ses sbires, sur Xiphos, j’aurai une bonne raison de le détruire, » déclara Kakeru.

« Pouvez-vous faire une telle chose ? » Avais-je demandé. J’avais été surprise.

L’Empereur de l’Enfer, Sandros. C’était une incarnation de la destruction qui avait jadis fait tomber le monde dans la terreur, laissant une marque dans l’histoire qui ne pouvait être effacée. Et lui, Kakeru, qui disait cela comme s’il demanderait à un enfant de faire une course.

Il était, vraiment insondable...

« Fu ! » s’exclama Kakeru.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Éléanore vient de dire {ne me traite pas d’une manière si commode}, » répondit Kakeru.

« Haa... êtes-vous en bons termes avec elle ? » demandai-je.

« Plutôt, » répondit-il.

« Bien qu’elle soit, l’Épée Démoniaque légendaire, comment est-ce possible... ? » demandai-je.

« Récemment, elle commence à changer de genre. Elle devient du genre parent aimant, » déclara Kakeru.

C’était clairement un homme qu’on ne pouvait mesurer qu’avec une échelle différente. En ce moment, je pouvais vraiment dire pourquoi ma grande sœur s’était entichée de lui.

Il était incroyablement fort et sage, c’était un homme de haut calibre.

J’étais devenue emplie de violentes émotions, ma gorge était sèche comme si elle était stérile. Je voulais follement faire quelque chose, je voulais faire quelque chose pour Kakeru.

Je voulais devenir une femme qui pourrait être sa partenaire.

J’avais pensé à cela, très fortement, en me demandant : est-ce que sœur aînée se sentait aussi comme ça  ?

Et pendant que j’étais dans cet état, nous avions atteint mon manoir.

Ma résidence officielle à Reiusu.

« Merci de m’avoir raccompagné, » déclarai-je.

« Ça ne me dérange pas. Mais à ce propos, je vais quitter Reiusu pour toute la journée de demain, » annonça Kakeru.

« Allez-vous quelque part ? » demandai-je.

« Je vais convaincre Althea d’aller à Siracuza. Les nouvelles reines ont besoin d’un peu de sa sagesse, » répondit-il.

« Je vois. Entendu. Eh bien ! Pour après-demain, je ferai en sorte que nous sachions où est Xiphos, » déclarai-je.

« D’accord, » Kakeru avait dit cela, s’était retourné, puis était parti.

J’avais regardé sa silhouette jusqu’à ce qu’il disparaisse après avoir été téléporté.

Ma poitrine était chaude, je m’étais arrêtée désespérément, voulant l’arrêter et l’appeler. Si je me laissais contrôler par de tels sentiments et l’arrêtais, je ne serais pas la femme qu’il lui fallait. J’avais pensé à ces choses, et j’avais fait de mon mieux pour retenir mes sentiments.

Mais même après le départ de Kakeru, la vitesse de mon cœur avait augmenté plutôt que de ralentir. Était-ce douloureux de penser à un homme ?

Je me demandais comment ma sœur aînée le vivait. Je devrais le lui demander la prochaine fois que nous nous rencontrerons. Tout en y pensant, j’avais pris une profonde inspiration et je m’étais retournée pour entrer dans mon manoir.

« ... !! »

J’avais senti que mon dos était gelé. Une chose terrible avait soudainement rampé jusqu’à mon dos.

Je m’étais vite retournée.

Il y avait cinq hommes vêtus de noir là-bas.

Ils étaient vêtus de noir, et seuls leurs yeux qui émettaient une lumière noire pouvaient être vus.

C’étaient des hommes vêtus comme des assassins, tenant des poignards.

« Qui êtes-vous !? » J’avais dégainé mon épée en demandant qui ils étaient.

Les hommes n’avaient pas répondu. À la place, comme si ma demande avait été utilisée comme un signe, ils s’étaient rapidement dispersés et m’avaient attaquée dans de nombreuses directions.

J’avais paré leurs poignards éclairés par l’éclat de la lune avec mon épée. Ils avaient bondi en arrière tout en montrant une bonne coordination, ils étaient bien entraînés.

Et un autre assassin avait attaqué. J’avais également paré une fois de plus, mais j’avais ressenti une douleur paralysante entre le pouce et le doigt pointé.

Leurs attaques étaient non seulement précises, mais aussi puissantes.

Et surtout, elles étaient mortelles cela montrait clairement qu’ils avaient l’intention de me tuer.

J’avais été repoussée, continuant à bloquer leurs attaques.

Ensuite, j’avais finalement remarqué qu’il n’y avait personne à l’intérieur du manoir, à cause des sons métalliques créés par les épées et le poignard. C’était assez fort et cela faisait beaucoup d’échos, mais les gardes du manoir n’étaient pas apparus. Ils avaient probablement été tués ou capturés.

De toute façon c’était une situation désespérée.

Et dans ce léger écart, quand mes pensées étaient floues.

L’un des assassins avait paré mon épée, et un autre avait posé son poignard sur ma gorge.

J’étais morte...

[L’art de l’épée vient d’être prêté à Iris Theresia Mercury. Temps restant : 2 minutes 59 secondes]

« ... !! »

J’avais déplacé mon épée qui avait été parée et j’avais attaqué plus vite que jamais auparavant.

Chaque frappe avait tranché en deux les assassins.

Ce n’était pas mon pouvoir, mais je savais de qui il s’agissait.

« Kakeru ! »

J’avais vu Kakeru à l’arrière de ces trois assassins.

Il semblait vêtu d’une aura sombre, et sa manière de marcher de manière si calme était exactement celle d’un roi démon.

Cependant, j’étais soulagée.

S’il était le Roi Démon, alors je serais pour toujours sa captive.

« Pourquoi êtes-vous ici ? » demandai-je.

« Par les sons ambiants, j’avais senti qu’il y avait des choses bizarres à l’intérieur du manoir, et je savais que certaines personnes se cachaient. Et donc, j’avais essayé de déclarer que je partirais au loin. Et comme tu peux le voir, ils étaient bien là et ils t’ont attaqué, » déclara Kakeru.

« C’est donc ça. Mais vous auriez au moins pu me le dire dès le départ, » déclarai-je.

« Si tu veux tromper tes ennemis, commence par tes alliés. En plus, je savais que tu pouvais tenir face à eux, » déclara Kakeru.

« Eh...? »

Mon cœur s’était remis à battre encore plus rapidement.

Il avait cru en moi ? Kakeru, il croyait en moi ?

Il... me faisait confiance... ? Alors il m’avait laissée m’en charger ?

« ... !! »

Je ne pouvais pas m’empêcher de couvrir ma bouche. Je pouvais moi-même le sentir. Je sentais que ma bouche ne pouvait s’empêcher de lui faire un sourire.

Je n’aurais jamais cru qu’un homme tel que lui m’aurait fait ainsi confiance.

« Shaaa !! »

Et pendant que je pensais à cela, les assassins restants m’avaient immédiatement attaquée.

En comparant Kakeru et moi, ils pensaient probablement qu’ils avaient plus de chances s’ils m’attaquaient.

Cependant, c’était une erreur, en ce moment, je n’avais aucune pitié. Après tout, je voulais faire de mon mieux pour répondre à la confiance de Kakeru.

J’avais déplacé mon épée, tuant deux assassins, et rendis le dernier inconscient avec la poignée de mon épée.

« T’étais-tu retenu ? » demanda Kakeru.

« Oui. Après tout, j’ai besoin de lui faire dire qui était le cerveau, » répondis-je.

« Je vois, » Kakeru hocha la tête et fit disparaître son aura sombre.

Je me tenais devant Kakeru et je levais les yeux vers lui.

Je voulais être la femme de cet homme !

Et...

« Merci, Kakeru, » déclarai-je.

« Cela ne me dérange pas. Et sauver ma femme c’est..., » commença-t-il.

« Hmmm, » j’avais secoué silencieusement ma tête. « Merci d’avoir attendu avant de m’embrasser et pour le reste. »

Je viserai plus haut. Je voulais devenir une femme digne de cet homme... et après ça, je deviendrai finalement à lui.

J’avais pensé avec force à cela.

***

Chapitre 125 : Stage Bonus

Le matin, je m’étais réveillé dans mon lit dans le manoir, et quelqu’un se déplaçait sur mon corps.

... Hmm, qui est-ce ? J’étais sûr que je ne l’avais pas fait avec quelqu’un la nuit dernière.

Celles qui entreraient le plus probablement d’elle-même dans mon lit étaient Althea et Miyu, la moins probable, c’était Nana.

Eh bien, je me demandais qui c’était. Peut-être que je devrais lui donner un bon baiser du matin, mais au moment où j’avais serré cette fille dans mes bras.

« Bonjour, Papa »

« ... »

Je me figeai un instant, complètement réveillé.

Celle sur moi était Hikari.

L’Épée Démoniaque Hikari, Yuuki Hikari... ma fille, Hikari.

Hikari, tout comme le jour de sa naissance, était sur moi.

« B-Bonjour, » déclarai-je.

« T’es-tu réveillé ? »

« Je suis maintenant réveillé »

« Il faudrait que tu laves ton visage avant d’aller manger le petit déjeuner, » déclara Hikari.

« O-Ouais »

Je m’étais levé avec ma main tirée par Hikari.

Mon cœur ne s’arrêterait pas de battre.

J’avais failli faire ce « bonjour bisou », j’allais faire une chose si inimaginable.

{Ku, Kukuku, kuhahaha!}, Éléanore avait éclaté de rire.

« Ne ris pas, ça aurait pu être pire, » déclarai-je.

{Quoi, ne t’inquiète pas. Être détesté par sa fille est un cas classique pour un père.}

Être détesté ? Et par Hikari ?

...

Ma tête avait blanchi en un instant.

« Je déteste quelqu’un comme Papa !! »

 

 

J’étais presque tombé à genoux en l’imaginant.

{Kukuku, n’est-ce pas une faiblesse inattendue ?}

« T-Tais-toi ! Il n’y a aucune chance que Hikari me déteste. »

« Tout à fait ! Hikari, elle aime beaucoup son Papa ! »

« Regarde ? »

{Kukuku}, Éléanore avait continué à rire.

Cette fille, devrais-je la jeter quelque part ?

Et après avoir fini notre conversation, Hikari et moi avions quitté la chambre.

« Au fait, Iris-oneechan est là »

« Je vois »

« L’Iris-oneechan d’aujourd’hui, elle est tellement belle »

« He~ ? »

Hikari m’avait tiré en discutant et était arrivée au salon.

Iris était là.

J’avais été surpris. Elle était vraiment belle.

Iris regardait le soleil se lever devant la fenêtre. De cette manière, quand elle s’était retournée... je ne l’avais jamais trouvé aussi belle.

Sa tenue n’avait pas changé.

Ses beaux cheveux dorés étaient attachés à une queue de cheval, elle portait également son armure et sa cape, elle était comme d’habitude.

Cependant, elle était si belle.

Pourtant son comportement était très différent de celui qu’elle avait avant, il était vraiment séduisant.

 

 

« Bonjour, Kakeru. Avez-vous bien dormi ? » demanda-t-elle.

« Oui, » répondis-je.

« C’est génial. L’assassin que j’ai attrapé a tout craché. On dirait qu’ils faisaient partie du groupe des faux monnayeurs, et avaient essayé de me capturer pour se venger, » annonça-t-elle.

« He~ ? »

« J’ai déjà fait quelque chose sur ce sujet. Je vous remercie. J’ai été sauvé grâce à vous, Kakeru, » déclara-t-elle.

« Ça ne me dérange pas. Au fait, qu’est-il arrivé à ce garçon ? »

« Il a toujours peur et ne parle pas très bien, mais, puisqu’il peut utiliser la magie de la famille royale, il ne fait aucun doute qu’il est un rejeton de notre famille. Nous avons décidé de le protéger chaleureusement, je vais y réfléchir sérieusement. »

« Je vois. »

L’événement d’hier s’était terminé par une simple conversation.

Je regardai droit dans les yeux d’Iris. Elle m’avait aussi regardé fixement.

« J’ai découvert où est Xiphos, » annonça-t-elle.

« C’est rapide, » dis-je.

« C’était dans un endroit appelé le lac d’Anfitha »

Le lac d’Anfitha.

C’était un endroit dont je n’avais jamais entendu parler... un endroit que je n’avais jamais visité.

 

 

Après une demi-journée passée à être secouée dans le carrosse, Iris et moi étions arrivés au lac.

Nous n’avions amené personne. Il n’y avait qu’Iris et moi.

Puisque notre but était de détruire Xiphos, le trésor secret du royaume, seuls nous deux avions fait le déplacement.

Plus précisément, Éléanore et Hikari étaient avec nous sous leur forme d’épée, mais on peut laisser ce détail de côté.

« Est-ce ici ? » demandai-je.

« Oui »

« Il n’y a qu’un lac ici »

« Attendez un peu, » déclara-t-elle.

Iris était descendue du véhicule et elle s’était placée sur la rive du lac.

Elle avait fermé les yeux et avait chanté une incantation.

Un cercle magique s’était répandu à ses pieds. C’était un cercle magique qui ressemblait à l’emblème de la famille royale de Mercury.

Cela s’était répandu de façon explosive, enveloppant ainsi tout le lac. Finalement, le lac s’était scindé en deux. Il avait été divisé en deux de la même manière que Moïse avait divisé la mer, un chemin avait été créé.

Au bout du chemin... il y avait une entrée.

« Désolé de vous avoir fait attendre, » déclara-t-elle.

« Je vois, ça veut dire que seuls les membres de la famille royale peuvent entrer, hein »

« C’est juste. »

« Je suppose qu’il est aussi facile de dire où est l’endroit, » déclarai-je.

Iris et moi avions traversé le fond du lac, jusqu’à l’entrée.

« Et alors, qu’allez-vous faire ? »

« Je vais aller en premier là où se situe Xiphos. Après cela, je partirais de là. J’irais enlever Sandros de la forêt de Maria, puis je le relâcherai. Après que Sandros ait commencé à se déchaîner, je détruirais Xiphos avec lui... point final, » répondis-je.

« Je vois, » avait-elle juste répondu.

Nous avons marché ensemble et sommes entrés dans le souterrain.

En un instant, la porte s’était fermée. Le son de l’eau revenant à sa place pouvait également être entendu.

« Tout est bon. Je l’ai fermé. Ainsi, personne ne serait sur le chemin, » déclara-t-elle.

« Je vois. »

Iris avait sorti le flambeau qu’elle avait préparé et elle l’avait allumé en utilisant la magie.

« Alors, allons-y, » déclara Iris.

« D’accord. »

C’était un endroit qui, une fois entré dedans, ressemblait à une grotte. Le sol était pavé de pierre et le chemin était sinueux. Des gouttelettes d’eau tombaient du plafond de temps en temps.

« Kakeru ! » Iris m’appelait avec une voix inquiète.

« Hmm !? »

Un étrange monstre humanoïde était apparu là où elle regardait.

Sa taille était identique à celle d’un humain normal, mais il n’avait pas de cou.

Et si vous pensiez qu’il s’agissait d’une chose semblable à un Dullahan, il semblerait que ce ne soit pas, car il tenait une lance et un bouclier dans chacune de ses mains.

Et à la place, il y avait un visage au milieu de son corps nu, des yeux perçants et une grande bouche avec des crocs féroces.

De loin, il ressemblait à un homme d’âge moyen qui aurait des problèmes d’estomac au cours d’une fête, c’était un type de monstre que je voyais pour la première fois.

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« Désolé, c’est la première fois que je vois une telle chose, » répondit Iris.

« Je vois. Alors, je vais aller le tuer, » déclarai-je.

« D’accord, » répondit-elle.

J’avais dégainé Éléanore et chargé vers le monstre.

J’avais frappé avec Éléanore avec désinvolture. Le monstre avait essayé de parer avec son bouclier, mais je l’avais coupé en deux avec son bouclier.

« Ce n’est pas grand-chose, » déclarai-je.

« Pas vraiment, » déclara-t-elle avant de frapper avec son épée vers le monstre vaincu avec toute sa force.

Des étincelles se dispersèrent et le son du métal résonna.

Son bouclier était sans faille, mais l’épée d’Iris vit son tranchant se bloquer là dedans.

« Ce n’est pas grand-chose parce que c’est vous, Kakeru. C’est un adversaire que je ne peux pas vaincre, » déclara Iris.

{Plutôt que ce mec, tout cela est grâce à moi !!}

{Et Hikari ? Hikari peut-elle le faire ?}

La mère et la fille Épées Démoniaques parlaient dans ma tête.

{Hmm ! Et, regarde ça. Au cœur du monstre}

Je suivais ce qu’Éléanore me disait, et regardais le cœur du monstre... ou plutôt, à ses yeux.

Il y avait un billet de loterie.

{Quelle chance !}

Oui, je devrais le ramasser.

Dans ce monde, il existe plusieurs façons d’obtenir des billets de loterie.

Il tombait occasionnellement quand les monstres étaient vaincus, ainsi que lorsque j’effectuais certains actes avec des femmes, et quand je faisais une virée d’achat impulsif.

C’était ma manière de rassembler des billets jusque là.

C’était déjà très bien d’obtenir un ticket après avoir vaincu environ 100 monstres, donc j’étais chanceux aujourd’hui.

{Nous pouvons encore tirer au sort,} Hikari était heureuse avec toute son innocence qui surgissait.

« Bon, passons à autre chose. Où est Xiphos ? » demandai-je.

« C’est ici... Hmm ! »

L’instant où nous avions commencé à marcher, un monstre identique au précédent, avec un visage dans son estomac, était apparu.

« Kakeru, » déclara Iris.

« Laisse-le-moi, » répondis-je.

J’avais chargé vers le monstre et l’avais coupé en deux avec sa lance en utilisant Hikari.

{Super~, Hikari pouvait donc le faire ~}

{Bien sûr, après tout, Hikari est ma fille}

{Hmm, la fille de Maman est bien Hikari.}

La mère et la fille Épées Démoniaques discutaient tranquillement dans ma tête.

« Quoi ? »

J’avais remarqué qu’un autre billet de loterie était tombé du monstre que j’avais coupé en deux.

« Un second ticket ? » murmurai-je involontairement.

« Quel est ce second ticket ? » demanda-t-elle, n’étant au courant de rien et ne les voyant pas.

« Non, ce n’est rien, » j’avais mis le ticket dans ma poche en répondant à Iris.

C’était le deuxième maintenant. Était-ce une bonne journée aujourd’hui ? Ou...

Quand je pensais à cela, trois monstres similaires étaient apparus.

Serait-ce..., j’avais sauté vers eux tous en ayant de grandes espérances, et détruit ces monstres avec la mère et la fille.

Après la mort des monstres instantanément... trois billets de loterie étaient apparus.

Je les avais ramassés. Il y avait vraiment des billets de loterie.

{ ... ils sont revenus,} Le ton d’Éléanore avait changé. Elle avait aussi remarqué ça.

« Kakeru ! » cria Iris.

Je regardais devant le chemin. Des monstres sans tête venaient comme un essaim.

C’était des monstres auxquels Iris avait admis ne pas pouvoir faire face, mais à mes yeux, ils ressemblaient à une montagne de trésors.

***

Chapitre 126 : La princesse guerrière et le fou furieux

Au début, je pensais que les monstres étaient juste un obstacle, alors je les avais tués sans aucune considération.

Cependant, si les billets de loterie tombaient autant que dans un stage bonus, c’était une autre histoire.

J’avais demandé à Iris.

« Qui diable sont ces gars-là ? »

« Je ne sais pas. En premier lieu, c’est la première fois que j’entre dans cet endroit. »

« Je vois »

{Akephalos}

« Mu ? »

Éléanore répondit à la place d’Iris.

{Ça s’appelle des Akephalos. Ils sont à l’origine des humains. Des fous furieux qui ont la forte volonté de se battre quand ils étaient vivants, mais qui ont gardé cette volonté même après la mort. même après que leurs têtes aient été séparées du corps, ils remontent de l’enfer et apparaissent de nouveau dans le monde}

« He~ »

{Vont-ils se battre pour toujours ?}

{Hmm. Exactement comme quand ils étaient encore en vie. Regarde-les attentivement, leurs armes et boucliers ne semblent-ils pas vieux ? Ils se battaient probablement depuis toujours au plus profond de ce lac}

J’avais regardé attentivement le bouclier et les armes d’Akephalos.

Maintenant qu’elle avait dit ça, je pouvais voir d’innombrables égratignures, et j’avais vraiment l’impression qu’ils s’étaient usés à force de se battre.

« Ils vont se battre pour toujours, hein »

{Hikari espère aussi qu’elle sera pour toujours avec Papa et Maman.}

« Même après la mort ? »

{Si tu le souhaites, je te l’accorderai... cependant, je ne sais pas si je pourrais le faire.}

« Peux-tu faire une telle chose ? »

{Bien sûr.}

Éléanore avait parlé comme si ce n’était rien.

{Plusieurs humains qui ont été impliqués avec moi étaient comme ça aussi. Chacun d’eux aurait dû être célèbre. Demande à Iris à ce sujet}

Elle réfléchit une seconde et répondit.

« Peut-être... que Thorokros est comme ça ? »

« Qui est-ce ? »

« Le Guerrier immortel, Thorokros. Une personne qui a survécu à d’innombrables guerres et qui aurait traversé mille champs de bataille. On a aussi dit qu’il n’est mort qu’à la fin, après que ses membres aient été jetés à mille lieues l’un de l’autre. »

« Qu’est-ce que tu penses ? »

{C’est la même chose avec ces gars-là. Ils avaient souhaité pouvoir se battre même après la mort, alors j’avais accordé leurs souhaits. Cela s’est produit il y a une bonne dizaine d’années.}

« Je vois. »

On dirait qu’Éléanore avait vraiment fait beaucoup de choses.

En entendant parler de ses épisodes, je pouvais vraiment dire pourquoi le monde était effrayé avec Éléanore.

Bien que sa vraie forme soit juste celle d’une mère aimante.

{Tu n’as pas le droit de le dire}

« Kakeru, ils sont encore venus »

« Compris »

Des Akephalos étaient apparus les uns à côté des autres du plus profond de la caverne.

J’avais dégainé Éléanore et Hikari.

Depuis que j’avais découvert qu’ils abandonnaient les billets de loterie, j’étais plutôt excité.

« Chaki! », il semblait qu’Iris avait également tiré son épée et s’était tenue à côté de moi.

« J’aiderai »

« Peux-tu le faire ? »

« Une femme qui doit être protégée... ne convient pas à Kakeru »

Elle avait montré une ferme détermination.

« Je vois. Juste, ne te force pas trop. »

« Compris »

Je préparai les épées jumelles, vêtues du manteau sombre, et nous chargions ensemble avec Iris.

Tandis que je coupais les Akephaloses au hasard, je protégeai secrètement Iris avec ma cape sombre.

Je ne voulais pas lui donner un coup de main de manière directe. Je devais le faire secrètement.

{Tu fais encore une chose fastidieuse}

« Kukuku », Éléanore avait ri, mais je l’avais ignoré.

Au début, je l’avais protégé des attaques mortelles et des attaques à son visage, mais mon but avait progressivement changé.

Elle les combattait face à leur lance, poussant leur bouclier et entaillant les Akephalos. Elle avait l’air belle, se battant comme si elle était une fée dansante, alors je voulais en voir plus.

J’avais ainsi secrètement guidé quelques Akephalos vers elle.

Je ne les avais pas vaincus en une attaque, je les avais repoussés en attendant, et après avoir vu Iris en vaincre un autre, je les avais fait aller vers elle. C’est comme regarder un concert en direct qui ne finirait jamais.

« Haa... haa... à côté ! »

Sa respiration devint rude, la sueur coula de son visage, mais malgré cela, Iris continuait de balancer son épée. Je ne pouvais que continuer à la regarder.

Des billets de loterie étaient tombés de chacun des Akephalos qu’elle avait vaincus, mais j’en avais même oublié de les ramasser, tellement je voulais la regarder.

La fin était proche.

Iris utilisa son épée comme bâton et essaya de reprendre son souffle.

Elle s’était battue avec toute sa force jusqu’à l’épuisement.

Le prochain Akephalos avait attaqué.

Elle avait balancé son épée, elle touchait son bouclier... mais son épée avait été repoussée.

Jusqu’à présent, elle les avait affrontés à égalité, mais elle était maintenant repoussée.

Son épée était parée, son torse était également repoussé, Iris était presque effondrée sur son dos.

Les Akephalos attaquèrent, la poignardant violemment avec leur lance.

Je supposais que c’était la fin.

Je saisis Éléanore et tentai de m’interposer entre eux et de les vaincre pour elle.

{Attends}

Éléanore m’avait arrêté en un mot, mais en utilisant un ton fort.

Mes mouvements se furent arrêtés dès que j’avais entendu son ton inhabituellement sérieux.

« ... ! Haaaaaaa !! »

J’avais l’impression de l’entendre serrer les dents.

Iris tira son épée et la tint avec ses deux mains, et avec sa forte volonté, elle la balança de toutes ses forces après l’avoir tenu au-dessus de sa tête.

La lance d’Akephalos fut coupée en deux.

« ... deeiyaaaaa !! »

Elle serra à nouveau les dents, puis fendit son épée.

C’était littéralement son attaque à pleine force, utilisant même son corps pour ajouter de la force centrifuge.

Et avec ça... elle avait tranché les Akephalos ensemble avec leurs boucliers qu’elle fendit en deux !

« Haa, haa ... »

Cette fois, à coup sûr, Iris lâcha l’épée qu’elle utilisait comme bâton juste pour se tenir debout et s’effondra sur le sol.

Je l’avais instinctivement attrapée et l’étreignis.

« Je deviendrai... une femme... qui conviendra pleinement... à Kakeru... »

Iris ferma les yeux dans mes bras et chuchota.

{Quelle femme superbe}

Même Éléanore avait exceptionnellement envoyé des paroles de louange appropriées.

***

Chapitre 127 : Confession

J’avais laissé Iris dormir à cet endroit.

Elle s’était effondrée à cause de l’épuisement, mais elle n’avait aucune blessure... Ce que je voulais dire par là est que j’avais agi de manière à ce qu’elle n’en ait pas, et elle respirait bien.

Je pensais qu’elle se rétablirait après s’être reposée pendant un moment.

« Prête-moi ta force, Éléanore »

{Très bien, hein}

{Hikari aidera aussi}

Éléanore semblait me dire qu’elle ne pouvait pas vraiment me venir en aide, tandis qu’Hikari voulait vraiment aider.

J’avais placé ma main sur les poignées de la mère et de la fille Épées Démoniaques pendant qu’elles étaient dans leurs fourreaux.

Avec une image forte et claire, j’avais libéré une aura, elle était un peu différente de celle que je faisais jusqu’à maintenant. Elle était plus noire que noire, et était encore plus terrifiante. Elle rappelait tout ce qui était sinistre et désastreux.

J’avais levé cette aura... l’avait étalé, en évitant seulement Iris qui était allongée.

C’était un message silencieux, une menace qui disait que je ferais en sorte que ceux qui s’approchaient feraient une expérience encore plus terrifiante que la mort.

Bien que je n’avais juste besoin que de tuer les monstres quand ils apparaissaient.

Si je devenais sérieux, je pouvais couper ces Akephaloses en deux avec leurs boucliers sans même faire de bruit.

Je pouvais le faire, mais le risque d’échouer était quand même présent, autant que la possibilité que je puisse faire du bruit, ou produire une onde de choc.

Pour être sûr que je puisse laisser Iris se reposer, j’avais pensé que le meilleur moyen était de lancer une menace.

Ils étaient devenus silencieux. Ce silence ressemblait à celui de la nuit, quand même les arbres et les herbes dormaient.

Et après avoir regardé Iris pendant un moment, elle s’était réveillée.

« ... Kakeru ? »

« Tu es réveillée ? »

« ... »

Iris avait vu l’aura que je libérais.

« ... Je vous remercie. »

Sa sagesse avait assimilé ce qui s’était produit grâce à la situation présente (NdT La fameuse loi des causes et effets)

« Ça ne me dérange pas. T’es-tu bien reposé ? »

« Oui. J’ai à peu près récupéré. »

« C’est bien dans ce cas. »

J’avais rétracté l’aura.

Les environs étaient redevenus à la normale et avaient commencé à produire des sons semblables à celui des cavernes.

Soudainement, j’avais remarqué qu’Iris me regardait, elle me regardait droit dans les yeux, larmoyants et passionnés.

« Qu’est-il arrivé ? »

« Je suis... une femme inutile. »

« Qu’est-ce qui t’arrive si soudainement ? »

« Je me suis battu avec les Akephalos. C’était bon. J’étais capable de me battre pour l’amour de Kakeru, et même avec toutes mes forces... Je ne me suis battu que pour Kakeru. Cela m’a semblé très épanouissant et vraiment bon. »

« N’est-ce pas génial ? »

Je connaissais cette excitation et cette exacerbation des sens qu’un combat pouvait procurer.

Je connaissais aussi le plaisir d’embrasser une femme après ça, mais c’est un sujet différent.

C’est pourquoi j’avais dit ça, mais Iris secoua lentement la tête.

« Ça a le même goût qu’un doux miel, c’est addictif. Je pensais qu’une fois que je l’aurais goûté, je ne serais jamais satisfait de rien d’autre. Je pensais tout jeter, mon pays, mon statut, tout. J’ai pensé que, je voulais jeter tout le reste, et ne me battre que pour vous. En tant qu’une simple femme, et seulement la vôtre... c’est ce que je pensais. »

Iris fit un visage désespéré, de celle qui pouvait pleurer à chaque instant.

« Ma sœur aînée est incroyable. Même si elle est devenue la femme de Kakeru, elle est capable de se préserver, et a pu agir comme l’une des fleurs jumelles de Theresia. C’est une personne incroyable, que je ne peux pas battre du tout. »

Finalement, les larmes avaient commencé à tomber de ses yeux.

« Mais par rapport à ça... je suis une femme inutile. »

{Elle a l’air en conflit avec elle-même. Être à la fois une princesse et une simple femme. Être en public comme elle l’est en privé. Elle est trop sérieuse}

C’était ce qui la rendait si charmante.

J’avais regardé Iris et lui avais dit.

« Tu as du mal à le dire, mais en un mot, tu veux être ma femme, n’est-ce pas ? »

« C’est... c’est vrai »

Iris fit un visage troublé.

Elle avait un visage qui disait que ce n’était pas faux, mais elle ne pouvait pas hocher la tête honnêtement.

{Tu l’as trop résumé.}

« Kukuku », j’avais entendu un rire agréable à l’arrière de ma tête.

« Quoi, ai-je tort ? »

« Non, pas du tout, mais... »

« Alors, n’est-ce pas bien ? »

« Mais... Kakeru, je ne vous sers pas si je suis comme ça. »

« Ha ? »

« Il y a tellement de femmes capables autour de Kakeru. Les femmes qui ne me sont pas inférieures me comparent à ma sœur aînée. Mais par rapport à elles, quelqu’un comme moi... mugu ! »

J’avais arrêté les mots d’Iris avec un baiser.

Je lui avais fait fermer la bouche qui disait tant de choses avec mes lèvres et l’avais empêchée de dire autre chose.

Au début, elle avait été surprise et avait résisté, cependant, je l’avais embrassée fermement pour qu’elle ne puisse pas s’échapper.

J’avais volé ainsi ses lèvres pendant près d’une minute... et pour punir cette personne obstinée, je lui avais donné beaucoup de baisers.

J’avais alors dit à Iris après l’avoir relâchée.

« Iris. »

« Q-Quoi ? »

« C’est moi qui décide si tu es digne de moi. Si tu vas être ma femme ou non, c’est ma décision. As-tu compris ? »

« Ah... oui »

« Et en plus, si tu penses que tu ne me conviens pas, compte sur moi »

« Hein ? »

« Dis-moi comment tu me conviendras. Je vais t’accorder ça. »

« Je ne peux pas demander quelque chose comme ça... »

« Je ferai quelque chose à ce sujet »

J’avais arrêté ses mots à mi-chemin.

L’expression d’Iris avait tellement changé ce qui était intéressant.

Elle fut surprise, rougit les joues et se calma.

« Kakeru, vos mots sont incroyables. Ils sont forts et fiables, c’est comme s’ils pouvaient tout résoudre. »

« Ce n’est pas “comme si”. Tu pourrais me demander n’importe quoi, je le ferai. »

« C’est vrai. Si c’est vous, Kakeru, alors vous pouvez tout faire. »

Iris laissa échapper un sourire.

Ce n’est pas un sourire négatif, que montrent ceux qui abandonnaient ou s’autodépréciaient, c’était un sourire positif, calme et fort qui lui allait tellement bien.

« Il y avait quelque chose qui n’allait pas avec moi, désolée. »

« Hmm ? »

« En y réfléchissant bien, je n’avais pas tellement besoin de m’inquiéter à ce sujet. Se battre seulement pour vous, Kakeru, mener les troupes comme l’une des fleurs jumelles de Theresia, tout cela sans oublier mon statut. J’ai juste besoin de faire ces choses. »

{L’idiot l’a infectée, elle se contredit légèrement... ow !}

J’avais arrêté la réplique inutile d’un mouvement de doigt.

Quelque chose comme des contradictions ou être un idiot, cela n’avait aucune importance.

Il n’y a qu’une chose importante, c’était qu’Iris ressemblait beaucoup plus à une femme que l’Iris que je connaissais avant. C’est tout.

« Iris. »

« Oui. »

« Je veux t’emmener. »

« Je veux aussi être prise par vous, Kakeru. »

« Immédiatement. »

« Immédiatement. »

« Allons détruire Xiphos. »

« D’accord ! »

Iris hocha fortement la tête.

C’était une femme incroyablement agréable.

***

Chapitre 128 : Une raison d’agir

Je m’étais déplacé plus profondément dans la caverne avec Iris.

On dirait que la plupart des Akephalos avaient été vaincues et avaient cessé d’apparaître, donc nous avions du temps libre.

Nous avions avancé en discutant.

« En y réfléchissant, quel genre de personne est ton père ? Il est le roi de Mercury, n’est-ce pas ? »

« Père ? Hmm... »

Iris avait réfléchi un moment avant de répondre.

« En quelques mots... c’est une personne ambitieuse. »

« Ambitieuse ? »

« C’est vrai. Son ambition de rendre Mercury plus grand et plus fort est extrêmement puissante. Et il est une personne qui ne choisirait pas ses moyens. C’est aussi pourquoi votre idée, les papiers-monnaies ont été facilement adoptés. Si c’était le précédent roi... mon grand-père, il aurait probablement dit : “Blasphématoire, comment oses-tu utiliser le trésor de notre famille royale pour une telle chose !” »

« Ahh... »

Je pouvais facilement l’imaginer rien qu’avec cette explication.

Les gens qui appréciaient les us et coutumes existaient n’importe où.

J’en avais été conscient sur ce sujet, alors j’avais même pensé que l’idée ne pourrait pas passer lorsque je l’avais suggéré. Mais le père d’Iris, l’actuel roi de Mercury, était une personne complètement opposée à ceux-là.

Je vois, c’était parce que c’était une personne ambitieuse et... un roi utilitariste que cela avait été facilement approuvé.

« C’est pourquoi tu as aussi été utilisé comme un objet. Il t’envoie en tant que mariée pour reprendre Xiphos. »

Iris hocha la tête.

Nous avions avancé pendant que je continuais à poser des questions sur le père d’Iris, le roi de Mercury.

J’avais entendu de nombreux épisodes de sa vie, et il était facile de dire à partir de ceci qu’il était une personne qui utiliserait tout ce qu’il pouvait.

En cours de route, j’avais vaincu les Akephalos qui apparaissaient de temps en temps, et j’avais ramassé le billet de la loterie qui tombait systématiquement.

Et de cette manière, nous avions atteint la partie la plus profonde de la caverne.

C’était un espace dégagé, et il y avait quelque chose qui semblait être un autel au fond.

Une épée avait été placée en évidence sur l’autel.

L’épée était d’un rouge éclatant, c’était comme si elle affirmait avec force que ce n’était pas normal.

« C’est Xiphos, n’est-ce pas ? »

« C’est le plus probable. »

« Comment est-ce ? » J’avais demandé ça à Éléanore.

{Ce mauvais sens de l’affirmation de soi, il ne l’a pas arrêté même après des centaines d’années, hein}, avait dit Éléanore avec dégoût.

On dirait qu’il y avait certaines circonstances en eux, mais de toute façon, il n’y avait aucun doute que c’était Xiphos.

« Bon, on va l’écraser. »

« S’il vous plaît, procédez ainsi. »

J’avais avancé vers l’autel... mais.

J’avais été bloqué le long du chemin et des étincelles avaient scintillé.

« Quoi ? »

{C’est une barrière. N’est-ce pas normal de voir ça ?}

« ... C’est normal. Il n’y a rien de mal à avoir une ou deux barrières puisqu’elle a été scellée. »

« Une barrière... je n’en avais pas entendu parler. »

« Ne t’inquiète pas pour ça. Éléanore ? »

{Tu devrais agir comme tu le fais normalement}

« Je vois. »

Comme j’avais reçu sa réponse positive, j’avais dégainé Éléanore.

J’avais pris une position... et j’avais frappé avec un peu de négligence.

* Bachi !! *, des étincelles s’étaient envolées et Éléanore avait été repoussée.

« C’est assez solide. »

{Fais-le sérieusement. Cela affecterait ma renommée si tu perdais face à cela.}

« Perdre face à ça ? Était-ce une barrière qu’elle s’était construite d’elle-même ? Et cela bien qu’elle soit prise et scellée ? »

{Une barrière qui utilise son propre pouvoir, c’est assez commun dans ce monde.}

« Je vois. »

J’avais compris l’histoire générale.

J’avais pris une profonde inspiration et j’avais frappé cette fois-ci en utilisant Éléanore avec 80 % de ma force.

* Parin !! *, un son ressemblant à un fracas avait été produit.

« Ohh ! »

« J’en ai mis un peu trop. »

{Pas encore. Regarde attentivement.}

Je fixais la barrière des yeux comme l’avait dit Éléanore.

C’était un espace vide, mais par endroit, je pouvais voir vaguement la barrière qui aurait dû être cassée se réparer rapidement.

« Elle s’autorégénère, hein. Que devrais-je faire ? »

{C’est simple}, Éléanore se moqua de moi à ce moment-là.

{Son pouvoir n’est pas illimité. Tu dois seulement continuer à frapper jusqu’à ce qu’elle soit incapable de se réparer.}

« Je vois, c’est simple alors. Iris, recule. Je vais y aller sérieusement cette fois-ci. »

« Entendu. »

Iris s’éloigna de moi comme je le lui avais dit de faire.

J’avais dégainé Hikari et j’avais serré fermement la mère et sa fille Épées Démoniaques.

J’avais ensuite pris une profonde respiration tout en accumulant de la force.

« Allons-y. »

{Oui}

{Hmm !}

« UOOOOOOO !! »

J’avais heurté la barrière, puis je l’avais frappée sans relâche.

Elle s’était réparée l’instant suivant où je l’avais frappé, mais j’avais continué à la briser chaque fois qu’elle récupérait.

Xiphos avait rougeoyé chaque fois que la barrière avait été réparée.

Sa lame envoyait une impulsion et la barrière se régénérait juste après ça.

Et après avoir détruit continuellement la barrière, l’intervalle entre deux réparations était lentement devenu plus long.

Ce qui prit cinq secondes devint dix, devint vingt et jusqu’à trente.

Et enfin, elle avait cessé de se réparer après un certain temps.

« Bon, on dirait que c’est fini. Iris... »

Quand j’avais appelé Iris pour passer à l’étape suivante, quelqu’un était rapidement passé à côté de moi.

La vitesse de cette personne n’avait rien de spécial, mais c’était une tierce personne qui était apparue soudainement.

J’étais confus et la laissais passer.

La voix d’Iris résonna aussi.

« Père ! »

Cet homme qu’elle appelait le père... le roi de Mercury avait atteint l’autel et il attrapa Xiphos.

En un instant, la lumière rouge s’était propagée de manière importante dans toute la grotte.

Je levai mon épée et étendis mon manteau noir afin de protéger Iris.

J’étais sur mes gardes, mais rien ne s’était passé.

« Ohh, Ohhhhh !! C’est Xiphos ! »

Après la dissipation de la lumière rouge, le roi de Mercury regarda Xiphos avec une expression émue.

Vous pourriez même dire qu’il était hypnotisé.

« Père ! Pourquoi êtes-vous ici ? » demanda Iris.

« J’ai immédiatement découvert que vous enquêtiez sur Xiphos, et tout cela pour venir ici »

Eh bien, on n’y pouvait rien. Tout le monde pouvait facilement le deviner quand on s’était déplacé à ce moment.

« M-Mais pourquoi, pourquoi ne nous avez-vous pas arrêtés ? »

« Si tu devais agir, alors le porteur de l’Épée Démoniaque agirait aussi »

« Eh !? »

« Si le porteur de l’Épée Démoniaque agissait, il y avait la possibilité que cette barrière, qui ne pouvait pas être enlevée depuis très longtemps, à moins d’avoir obtenu l’autre épée, soit libérée. C’est pourquoi je te laissais agir librement. »

{Kukuku, vous avez été utilisé en effet}

Cela semblait être ainsi.

« Vous deux, et ces deux Épées Démoniaques. Vous avez fait du bon travail. »

« Père... »

Iris avait fait une expression pleine d'amertume.

Xiphos pulsait fortement. Elle avait libéré une lumière rouge bien visible.

« Ohh, Ohhhhhh !! Comme prévu de Xiphos. C’est le trésor de notre royaume raconté dans les légendes. Cette puissance... avec ce pouvoir, l’autre Xiphos pourrait être aussi pris, même si cela se fait par la force. »

« ... »

« Haaaaaa !! »

Le roi de Mercury avait levé Xiphos.

Après que la lumière rouge brillait, le plafond explosait et cela avait créé un trou.

C’est une grotte dans le fond d’un lac, à l’instant où un trou avait été ouvert, l’eau avait jailli à l’intérieur instantanément

Le roi avait sauté afin de passer par ce trou.

Il s’était échappé seul tout en sachant que sa fille était là.

...

{Papa...}

« Kakeru ! »

Iris avait couru vers moi. Elle avait un regard frénétique.

« S’il vous plaît, arrêtez mon Père. Nous ne devons pas le laisser partir comme ça ! Ce serait terrible si l’on savait que le Roi envahissait ou s’infiltrait dans Aegina ! »

« Ce serait probablement un incident diplomatique. »

« Une guerre pourrait même se produire après ça. »

« C’est vrai. »

Le roi du royaume voisin envahirait avec son armée et volerait quelque chose stocké dans le harem.

Ce ne serait pas étrange si une guerre se produisait après ça.

Et cet homme ambitieux se contenterait volontiers de représailles.

C’est vrai, il devrait être arrêté ici.

« Entendu. Attends. »

Je plaçais une main autour de la taille d’Iris et sortis ma plume de téléportation.

Nous avions ainsi été téléportés instantanément sur le bord du lac.

Peu après, le roi de Mercury avait sauté hors du lac.

Le roi qui ne nous avait pas vu sortir avant lui en nous téléportant se leva haut dans les airs et s’apprêtait à s’envoler après avoir vérifié la direction.

« Je dois y aller. »

« S’il vous plaît ! »

J’avais hoché la tête face à Iris qui supplia et j’avais aussi sauté très haut dans les airs.

Avec une vitesse plus importante que celle du roi de Mercury, je l’avais devancé tout en anticipant la direction qu’il prenait.

« ... quoi ? »

« Tombe ! »

En utilisant Éléanore, j’avais frappé le roi surpris afin de l’envoyer au sol avec Xiphos.

Le roi s’était écrasé par terre. Peu de temps après ça, il y avait eu une petite explosion et il avait sauté hors du trou.

Ses vêtements étaient en lambeaux, mais il n’avait aucun dommage.

« Porteur de l’Épée Démoniaque !! »

« Désolé, mais tu ne passeras pas. Je dois aussi écraser ça. »

« Pourquoi es-tu en travers de mon chemin ? As-tu oublié ma faveur quand je t’ai fait vicomte !? »

Maintenant qu’il me l’avait rappelé, j’étais un vicomte dans Mercury.

J’avais complètement oublié jusqu’à ce qu’il l’ait mentionné.

Eh bien, ça n’avait pas d’importance.

« Pourquoi ? »

Pourquoi... voulait-il une raison, hein ? Une raison pour faire obstacle au roi.

C’était pour pouvoir enlacer Iris, parce qu’Iris m’avait demandé de le faire, de le punir pour m’avoir utilisé.

Il n’y aurait pas de fin si je mentionnais tous ces petits détails, mais... enfin, en une phrase.

« C’est parce que je veux le faire. »

Tout comme je l’avais fait jusqu’à maintenant, et comme je le ferais aussi à partir de maintenant.

***

Chapitre 129 : Faire comme d’habitude

« Haaaaaa! »

Aucun stratagème n’était nécessaire, je chargeais droit devant et frappais avec Éléanore.

Le roi était en garde alors qu’il tenait avec force Xiphos.

* Gakiiiiin !! *

C’était comme si l’atmosphère explosait, et l’onde de choc avait creusé le sol entre nous. Le roi avait été emporté dans les airs.

{Quelle belle courbe a-t-il décrite, non ?}

« C’est une belle manière de le dire. »

J’avais été impressionné par Éléanore. Bien qu’elle n’avait jamais joué au baseball, elle l’avait commenté en voyant le roi être emporté.

Une lumière rouge dessinait un arc en l’air et, comme l’avait dit Éléanore, un bel arc de cercle restait sur son passage. Et puis, il s’était soudainement arrêté.

Le roi emporté s’était arrêté avec force dans les airs et il se retourna vers moi avec des yeux injectés de sang.

« Enfoiré !! »

« Trop lent ! »

« Kuu! Pas encore ! Xiphos... sa puissance ne se limite pas à cela !! »

« Hmph ! »

« Guwaaa !! »

Éléanore et Hikari, la mère et la fille Épées Démoniaques avaient submergé le roi et Xiphos.

C’était accablant, mais de façon inattendue, ça ne finissait pas.

Chaque attaque que je pensais être décisive était bloquée par Xiphos.

Sa vitesse de réaction était étonnamment rapide.

À cause de cela, j’avais pensé à détruire complètement ce bloc de sécurité, mais ça ne marchait pas aussi bien. Xiphos était incroyablement résistant. Même si nous nous affrontions de front, tout ce que je pouvais faire, c’était de projeter au loin le roi ainsi que son épée.

Je m’étais faufilé vers le roi qui avait chargé pour la énième fois. Le roi avait bloqué le coup et il s’était écrasé dans le sol.

Les conséquences avaient créé un cratère. Le roi qui s’était écrasé était alors sorti en rampant.

Sa cape et ses vêtements étaient en lambeaux, et tout son corps était couvert de sang.

« Laisse tomber et relâche Xiphos. Il n’y a rien que tu puisses faire face à moi. »

« Tais-toi !! »

Il chargea de nouveau, semblant avoir épuisé toutes ses forces.

Sa vitesse de charge avait diminué, mais... la vitesse de ses attaques avec Xiphos ne s’était pas affaiblie, au contraire, la lumière rouge augmentait même.

Le corps du roi s’affaiblissait, mais le pouvoir de l’épée n’avait pas diminué.

J’avais bloqué son attaque et lui donnais un coup de pied.

« L’épée a commencé à contrôler le corps, hein »

{C’est son style.}

« Tu as aussi fait quelque chose de similaire. »

{Kukuku, c’est ce que tu peux appeler la marque de fabrique de l’Épée Démoniaque}

{Marque de fabrique des Épées Démoniaques ? Hikari serait-elle comme ça aussi ?}

Hikari avait alors dit ne pas savoir ce que signifiait la marque de fabrique. Comme c’est mignon.

« C’est un mauvais exemple, donc tu n’as donc pas besoin d’apprendre ça. »

{Hmm. Regarde mon exemple quand il s’agit d’être une Épée Démoniaque.}

{Oui, je suis d’accord. Je vais apprendre de Maman}

« Tu es le meilleur, mais aussi le pire exemple possible. »

Le roi et Xiphos chargèrent. J’avais également chargé et nous étions entrés en collision.

J’avais intensifié mes vêtements d’ombre. J’avais souvent frappé Xiphos avec Éléanore et Hikari. Je ne tranchais pas, je frappais uniquement avec le plat. Et après avoir fait cela plusieurs fois, une petite fissure était apparue dans la lame de Xiphos.

Sa dureté était, comme prévu, la même qu’une Épée Démoniaque, mais elle avait finalement montré des fissures.

{On dirait que nous étions à un niveau supérieur}, dit Éléanore avec une voix satisfaite.

« Nous allons la casser ici et tout de suite ! »

{Hmm}

{Je ferai de mon mieux !}

Le roi qui chargeait vers moi avait été stupéfiant.

Il était en lambeaux, couvert de sang, et il était même douteux qu’il soit encore conscient.

Mais même ainsi, il balançait son épée et laissait échapper des gémissements de temps en temps.

C’était comme s’il était devenu un zombie qui ne faisait que frapper avec Xiphos.

« GHHaha ...! U-Uoo, ooo ... »

Soudain, le mouvement du roi avait changé.

Jusque-là, il chargeait vers moi, mais il s’arrêta brusquement sur place et commença à agoniser.

Il attrapa sa main droite qui tenait Xiphos, et commença à gémir de douleur.

La lumière rouge s’était alors renforcée de manière importante.

{C’est...}

« Est-ce que tu sais ce qui se passe, Éléanore ? »

{Tu le verras bien assez tôt.}

Le ton d’Éléanore était mêlé de ridicule.

J’étais devenu curieux, j’avais arrêté d’attaquer afin de jeter un coup d’œil à ce qui se passait.

Le roi souffrait, il leva la tête avant de rugir vers le ciel.

Mais soudainement, cette fois, il avait vomi du sang sur le sol, et avait commencé à frapper Xiphos sur le sol comme un marteau.

Peu de temps après qu’il avait commencé à se déchaîner, un changement soudain s’était produit.

La lumière rouge qui pulsait avec Xiphos au centre jusque-là commença à se transférer vers le corps du roi.

Sa couleur s’approfondissait, et ce qui n’était qu’une lumière qui augmentait graduellement en densité et se matérialisait.

La lumière était devenue une peau qui avait couvert le roi, et avait ajouté une autre peau au-dessus de cela.

C’était un spectacle équivalent à celui que vous regarderiez si vous portiez des costumes complets les uns sur les autres. Son apparence humaine s’était progressivement agrandie... il commençait à se transformer en une sorte de monstre.

{Il se transforme...}

« Plutôt que ça, il vaudrait mieux dire qu’il a été absorbé. »

{Il voulait probablement encore plus de puissance.}

« C’est ça... “Je me fiche de ce qui se passe, donne-moi plus de puissance”. »

Cela faisait un peu cliché.

{En plus de cela, c’était probablement quelque chose comme : « la force suffisante pour vaincre l’homme devant moi ». C’est bon pour toi, hein, tu es très populaire.}

{Papa est populaire !}

« C’était ce qui arrivait quand on devenait aussi populaire auprès des hommes. »

Ce n’était pas comme si le fait de savoir cela me rendrait plus heureux, ou quoi que ce soit, je pourrais même en avoir marre.

Et pendant que je réfléchissais à tout cela, le roi continuait à grossir progressivement. Enfin, il dépassa les trois mètres de hauteur et ressemblait à un monstre debout sur ses deux pieds.

Tout son corps éclatait de rouge, il ressemblait à un « Oni ». Il ressemblerait vraiment à un Oni rouge si vous ajoutiez des cornes et des crocs, et dans tous les cas, c’était devenu un véritable monstre.

« GYASHAAAA! »

Ce monstre avait alors soudainement chargé. Son bras était devenu beaucoup plus épais... et il me frappait avec ce bras qui était plus épais que mon corps.

J’avais levé Éléanore afin de parer...

* Gakiiiin !! *

L’épée et le poing étaient entrés en collision, et un gros son métallique avait été produit par la rencontre des deux.

Non seulement il s’était passé ça, mais j’avais été emporté au loin.

Je n’avais pas reçu de dommages parce que j’avais paré le coup. J’avais retrouvé ma posture en l’air et j’avais atterri. Ce coup m’avait emporté sur une distance d’environ dix mètres.

Ma main s’était engourdie. Cela avait également atteint mon coude et mon épaule.

{Papa ? !!}

« Je vais bien... on dirait qu’il y a énormément mis de puissance dans ce coup. »

{On dirait que ce n’est pas tout.}

« Hmm !? »

Le monstre se tenait à sa place et leva les yeux en rugissant. C’était si fort que la terre avait tremblé. Peu de temps après, un petit monstre était apparu.

Cela avait semblé être comme si quelque chose avait dégouliné de son corps et s’était séparé, tombant à terre, et avait changé de forme.

Il s’était graduellement transformé en un monstre et avait également changé de couleur.

Ce qui était né était une mini version de ce monstre. L’original mesurait plus de trois mètres et le clone mesurait un peu plus d’un mètre.

La plupart de ses caractéristiques étaient les mêmes, sauf que le clone était un peu plus mignon que l’original.

Et il y en avait cinq au total qui s’était formé rapidement.

Le monstre qui avait été absorbé par Xiphos avait créé cinq clones.

Lorsque ces clones avaient chargé, l’original agita la main comme pour dire « je vous le laisse ».

J’avais alors paré avec Éléanore.

« Mu ! »

J’étais un peu surpris.

Le pouvoir du clone était presque égal à celui du roi avant qu’il ne se transforme.

Tout en étant impressionné, j’avais paré son bras et l’avais poursuivi.

Le petit oni avait été emporté, mais avait immédiatement sauté sur un pied et m’avait lancé un regard noir, avec une expression de colère.

« C’est incroyable. Cela pouvait faire une telle chose, hein ? »

{C’est bien son style.}

« Ce serait génial si tu me disais ça dès le départ. »

{Je l’ai oublié}

Éléanore rétorqua ça nonchalamment. Son ton montrait qu’elle ne se sentait pas mal à l’aise.

« La prochaine fois que nous irons à la loterie, tu resteras à la maison. »

{Quoi !? Toi ! C’est...}

Instantanément, sa voix se tourna en celui d’une personne qui était en difficulté.

La salle de la loterie était le seul endroit où Éléanore pouvait se retrouver sous sa forme humaine, et le seul endroit où elle pouvait interagir vraiment avec sa fille Hikari.

Avoir cette restriction serait une punition lourde pour la mère aimante qu’elle était.

Eh bien, laissons ça de côté.

Même si elle me l’avait dit à l’avance, à la fin, il n’y aurait eu aucun changement quant à ma manière d’agir face à ça.

J’allais écraser Xiphos.

C’est tout.

Eh bien, je devrais être sérieux...

« Q-Qu’est-ce que c’est que ce... »

« Iris... »

J’avais entendu une voix derrière moi et je m’étais retourné... dans l’instant suivant.

Quelque chose passait sous mes yeux à une vitesse terrible.

Les cinq petits Onis chargèrent follement, et je fus pris au dépourvu pendant un instant. Ils chargèrent vers Iris qui venait d’apparaître.

« ... ! »

Iris avait réagi.

Elle avait levé son épée et avait montré la volonté de se battre.

... mais.

« Kakeru ! »

Je m’étais téléporté et je m’étais placé entre les petits Onis et Iris.

J’avais tranché l’un des participants en deux avec Éléanore et repoussais les quatre autres avec Hikari.

J’étais un peu énervé. Non, j’étais vraiment énervé.

Ce qui m’énervait était que ma femme avait presque été attaquée juste devant moi.

{N’as-tu pas déjà envoyé ta femme sur les champs de bataille ?}

C’est différent de les laisser faire et de la laisser mourir ainsi.

J’avais senti Éléanore lever légèrement les yeux face à ma pensée.

J’avais ignoré ça.

Je jetai un regard noir aux quatre petits Onis restants et à l’Oni original, le Roi Mercury qui les commandait.

Ces salauds... Je les écraserai.

« Cette lumière rouge... c’est, Père, n’est-ce pas », déclara Iris dans mon dos avec un ton sérieux.

« Ouais. Va plus loin, Iris. »

« ... »

« Iris ? »

« Je me battrai avec vous. Non, s’il vous plaît laissez-moi me battre à vos côtés, » demanda Iris.

« ... »

Je ne pouvais pas m’empêcher de me retourner... cette fois, je m’étais retourné pour lui faire face tout en gardant à l’esprit les onis.

Nos yeux s’étaient croisés, et j’avais vu une forte lumière dans les yeux d’Iris. Une forte volonté y habitait.

C’est vraiment... comme elle.

« S’il vous plaît, Kakeru... Arg ! »

En la voyant plaider, je l’avais attrapée dans mes bras et l’avais enlacée.

J’aime les femmes agréables.

« Q-Qu’est-ce que vous faites, Kakeru !? »

Iris avait rougi, mais je lui demandais sans m’en apercevoir.

« Dans la caverne, tu frappais avec ton épée avec beaucoup de force dans chaque attaque. Mais peux-tu ne pas te battre comme ça, mais combattre en augmentant le nombre de tes mouvements pour faire de petites attaques ? »

« Eh ? Ah, d’accord. Si je fais de mon mieux. »

« Bien, alors, je vais te laisser les petits Onis. Attaque-les avec de nombreuses attaques. »

« Entendu. »

Iris s’était placée en position.

J’avais aussi élevé Éléanore et Hikari.

Je les avais soulevés et j’étais allé vers les Oni.

Les petits Onis avaient réagi et avaient chargé. Je les attaquais d’un coup, avant de les traverser. Puis j’étais allé vers l’Oni d’origine.

J’avais jeté un coup d’œil pour voir ce qui se passait derrière. Iris interceptait les petits Onis avec de nombreuses attaques comme je l’avais demandé.

Chaque fois qu’Iris les tranchait, l’aura sombre qui s’était collée sur le corps des petits Onis avait explosé.

L’Aura de l’Épée Démoniaque, c’était la technique que j’avais développée auparavant qui avait fait en sorte que les soldats esclaves avaient submergée Nana.

Après avoir vérifié cela, je chargeais vers l’Oni.

Je me revêtis une fois de plus de l’Aura sombre du manteau et levais les deux Épées Démoniaques.

À partir de maintenant, ce sera comme d’habitude.

***

Chapitre 130 : La puissance de l’Épée Démoniaque

Je m’étais heurté avec l’Oni. Nous étions entrés en collision frontale et des ondes de choc qui avaient fait exploser d’énormes rochers avaient été ainsi créées.

* Gakiiiin !! *

C’était encore un son métallique, la main droite de l’Oni était très solide.

« Éléanore ! »

{Hmm !}

J’avais mis toute ma force dans la prochaine attaque.

La force de mes bras avait été multipliée par 777 x, avec en prime le pouvoir de l’Épée Démoniaque Éléanore.

L’attaque fusionnée avait cette fois-ci repoussé le bras de l’Oni.

* Frappe ! *, la lame s’enfonça dans son bras.

« Haa !! »

Puis afin d’ajouter à cela, j’avais frappé avec Éléanore en prenant de l’élan. À l’instant suivant, le bras de l’Oni avait volé dans les airs.

Le bras avait été emporté, dessinant un arc de cercle.

L’Oni avait crié puis il m’avait frappé avec sa main restante.

« Hikari ! »

{Je ferai de mon mieux !}

J’avais riposté avec Hikari. En collision avec son poing, une blessure verticale avait été faite sur le corps de l’Oni.

« GYAAAAAA! »

L’Oni avait alors poussé un gémissement puissant, puis il tituba, et se retira.

Je l’avais poursuivi. J’avais encore coupé avec les lames de la mère et de la fille.

Des pouvoirs magiques rouges ainsi que des éclaboussures de sang frais s’étaient répandus lors de mes attaques, et sa chair avait été arrachée.

Finalement, l’Oni était redevenu un simple humain.

« Guffu ... gahha! »

Un roi sanglant était ainsi là, rampant sur le sol.

Rien ne pouvait être vu à partir du coude de son bras droit.

Le bras droit que j’avais coupé se trouvait sur le sol à une certaine distance de là. Il était également revenu à une forme humaine tout en maintenant fermement l’épée Xiphos.

« Pas encore... ce n’est pas fini, pourtant... gahha !! »

J’avais ignoré le roi et étais allé vers Xiphos qui avait été abandonné au sol.

Tout devrait se terminer au moment où je l’aurais fracassé.

Je me tenais devant Xiphos et j’avais levé Éléanore afin de provoquer un mouvement de balancier.

« Arrête... stoooooooopppp !! »

Le roi était venu afin de la récupérer.

Il s’était précipité aussi vite qu’il le pouvait et avec toute la force qui lui restait, il m’avait frappé avec sa main gauche placée vers l’avant.

C’était comme le dernier scintillement d’une bougie.

Je l’avais frappé du revers de la main tout en tenant Hikari.

« Laisse tomber, » déclarai-je.

« Arrête, arrête, s’il te plaît. »

« ... haaa !! »

J’ignorais la demande de m’arrêter du roi et j’avais frappé avec Éléanore.

Xiphos, qui était sur le sol, s’était brisé en deux après avoir fait un beau son métallique.

« A-Ahhhh... »

Le roi Mercury avait gémi en raison du désespoir qui s’assaillait.

« C’est fini avec ça, » déclarai-je.

{C’est vrai.}

{Que vas-tu faire avec lui ?}

« Il ne devrait plus être capable de faire quoi que ce soit sans Xiphos. Je le ramènerai au Royaume après avoir soigné son bras droit, » répondis-je.

En disant cela, j’avais ouvert mon entrepôt de dimensions différentes, et j’avais sorti une boule magique (blanche).

{Vas-tu même le guérir ? Quelle gentillesse de ta part !}

« Iris ne souhaitait pas qu’il soit tué. Xiphos est brisé. L’objectif est donc atteint avec ça... cela te pose-t-il un problème ? » demandai-je à Éléanore.

{Pas du tout.}

Éléanore semblait être de bonne humeur.

Je pouvais sentir sa bonne humeur au moment où Xiphos avait été cassé.

C’était probablement parce que cela était prouvé qu’elle est à un niveau plus élevé que l’autre en tant qu’Épée Démoniaque.

Je n’avais aucun problème avec ça, mais je pensais la laisser tranquille pendant un moment.

J’avais alors réfléchi à quelque chose. Après avoir complètement écrasé Xiphos qui avait été brisé en deux en utilisant Hikari, j’avais pris la main droite du roi et j’étais allé vers lui, puis je l’avais guéri avec la boule magique.

Le bras coupé s’était recollé et ses blessures avaient été complètement guéries. Pourtant, le roi était encore découragé et ne bougeait pas. Il marmonnait quelque chose.

Il était facile de dire à quel point il était choqué quand il avait vu Xiphos se faire détruire. Mais je devrais ignorer aussi ça. Je n’avais aucune obligation de prendre soin de la santé mentale de cet homme.

« Kakeru ! »

J’avais alors entendu la voix d’Iris et je m’étais retourné vers elle.

Elle était en train de courir vers moi avec son épée dans son fourreau.

Je pouvais voir à une certaine distance les quatre cadavres de petits Onis.

« Est-ce que tu vas bien ? » demandai-je.

« Je vais bien. Père est…, » commença-t-elle.

« J’ai guéri son corps. Je te laisse le reste, » déclarai-je.

« J’ai compris, » répondit-elle.

Iris avait alors sorti un objet de cylindrique depuis sa poche et elle le jeta vers le ciel.

Cette chose devint légère, comme si elle fondait à mi-chemin, puis vola beaucoup plus haut, et tout cela apparut à mes yeux dans le ciel comme un feu d’artifice. C’était un signal, n’est-ce pas.

Après un moment, j’avais entendu un grand nombre de pas.

Ce qui venait d’arriver était des soldats de Mercury, il y en avait environ 100. Iris les avait probablement appelés plus tôt avec ce signal.

Les soldats étaient allés devant Iris et l’avaient saluée.

Iris avait alors ordonné aux soldats de faire quelque chose. Les soldats se dirigèrent après ça vers le roi, le soulevèrent doucement et l’emmenèrent au loin.

Je suppose qu’ainsi, tout est réglé, pensai-je.

Ce qui restait ici était... Iris.

J’avais regardé Iris. Nos yeux se rencontrèrent et elle les détourna avec un visage tout en rougissant.

D’où lui venait ce ton galant qu’elle venait d’avoir ? Elle s’était transformée en une femme très mignonne.

Comme c’était mignon. Cet acte était vraiment très mignon.

Je m’étais alors approché d’elle à une portée de bras et l’avais regardé droit dans les yeux.

« C’est fini, » déclarai-je.

« ... oui, » avec une certaine timidité, Iris me regarda droit dans les yeux après m’avoir répondu. « S’il vous plaît, Kakeru, faites de moi... »

« As-tu une demande ? Je vais t’accorder tout ce que tu souhaites, » déclarai-je.

« Faites comme vous voulez, » me répondit-elle timidement.

« Hein ? »

Elle m’avait regardé avec un regard plus intense.

Iris acquiesça clairement.

« Kakeru, je veux que vous le fassiez comme vous le voulez, » déclara-t-elle.

Elle voulait dire ça, hein.

Elle disait... qu’elle voudrait volontairement « n’importe quoi ».

Cette manière lui ressemblait beaucoup, et elle avait l’air de plus en plus adorable.

« Je ferai ce que je veux, » déclarai-je.

« D’accord…, » et, elle baissa les yeux, ses joues étaient toutes rouges.

J’avais posé mes mains sur son épaule et avais rapproché mon visage du sien. En réaction, Iris ferma les yeux. Nos lèvres se rapprochèrent de plus en plus.

Quand soudain !

« GUOOOOOOOOOO !! »

Le sol trembla et Iris, avec un visage embrassant, perdit son équilibre.

Une onde de choc qui était apparue pénétra profondément en nous.

Iris avait ouvert les yeux et je me retournai rapidement.

Là-bas... il y avait un Oni, il était complètement différent de celui d’avant, un Oni dont le corps entier était d’un rouge bien plus éclatant.

Les soldats l’entouraient... non, ils attendaient l’Oni.

Ils semblaient sans vie, avec des yeux apparemment vides, mais indépendamment de cela, ils libéraient des intentions meurtrières envers nous.

De plus, le corps de tous les soldats s’était recouvert de lumière rouge. La même lumière rouge que les Onis.

J’avais regardé le sol, les morceaux écrasés de Xiphos étaient toujours là.

« Le pouvoir de Xiphos... mais, pourquoi ? » demanda Iris.

« Oh, Éléanore ! » m’écriai-je.

{On dirait que c’est un atout caché dans sa manche. Il se cache probablement à l’intérieur du roi.}

Sur un ton de devinette, il semblerait qu’Éléanore ne le sache pas non plus.

{Il est à l’origine séparé en deux, on dirait qu’il peut se diviser ou se transférer. Il a probablement appris un nouveau tour}

« Je vois, » répondis-je.

{Papa, que vas-tu faire ?}

« ... »

J’avais regardé Iris. Son expression était celle d’une personne troublée et suppliante.

Voyant cela, je l’avais embrassée.

Elle avait été abasourdie et surprise.

« Laisse-moi m’occuper de ça, » avais-je dit.

« ... D’accord ! S’il vous plaît, » déclara-t-elle.

J’avais quitté Iris et je m’étais approché de l’Oni et des soldats.

{Qu’est ce que tu vas faire ? Si tu veux le vaincre, cela ne ferait que changer de récipient et le ravivera.}

Je sais que c’est probablement son genre. Contre ces types, j’ai seulement besoin de changer ma manière d’agir.

« Pendant que j’y suis, je vais aussi augmenter ta réputation, » murmurai-je.

{Ma réputation ? Qu’est-ce que tu racontes ?}

« Hikari, aide-moi aussi, » demandai-je.

{D’accord ! Qu’est-ce que je dois faire ?} demanda Hikari.

Je n’avais pas répondu, à la place je l’avais montré par mes actes.

Éléanore et Hikari, avec les deux dans leurs fourreaux, j’avais fermé les yeux.

J’avais ressenti avec force leurs existences.

Le pouvoir... j’avais attiré le pouvoir de la mère et de la fille.

« L’aura…, » j’avais entendu le murmure d’Iris et j’avais ouvert les yeux.

J’étais vêtu d’une quantité d’aura telle que je n’en avais jamais eu auparavant.

Une partie se changea en une cape sombre et couvrait mon corps tandis que la majorité restante s’enroula autour de moi.

C’était comme un personnage principal d’un manga de combat.

J’avais approché l’Oni et les soldats dans cet état.

Je les avais approchés tout en prolongeant l’aura.

J’avais couvert avec l’aura sombre l’Oni et les soldats qui était devenu tout rouge.

J’avais senti de la résistance venant de cette lumière rouge, mais je l’avais ignoré et je l’avais poussé. J’avais fait sortir Xiphos du roi et des soldats.

C’était comme un tir à la corde.

La lumière rouge et l’aura sombre, un tir à la corde concernant les soldats.

L’instant suivant, le paysage environnant s’était transformé.

Comme si j’étais téléporté dans un endroit complètement différent par rapport à la forêt juste à l’extérieur de la grotte.

Un espace était rempli de lumière.

« C’est... »

« Papa, tu es nu. »

J’avais entendu à ce moment-là les voix de la mère et de la fille.

Je m’étais retourné et les avais vues toutes les deux.

La mère et la fille dans une forme humaine nue... en plus, j’étais également complètement nu.

« Un espace spirituel, hmm, » murmurai-je.

« Cela semble être le cas... as-tu visé à produire cela ? » demanda Éléanore.

« Tu peux dire ça ? »

« En ce moment, c’est le cas. »

Éléanore sourit.

Ce sourire intrépide semblait très bien sur elle.

« Si oui, alors tu sais quoi faire. »

« Hmmm. Laisse-le-moi. »

« Hikari aussi fera de son mieux ! »

J’avais fait un signe de tête à la mère et à la fille puis j’avais regardé devant moi.

Là, il y avait une boule de lumière rouge.

J’étais allé vers cette boule de lumière avec les deux filles.

Il fallait... l’écraser complètement pour en finir.

***

Chapitre 131 : Conclusion

Je tendis la main et j’attrapai la boule de lumière.

La boule de lumière avait résisté, elle avait rampé dans la paume de ma main, avait lutté et avait essayé de s’échapper.

Je sentis une sensation de brûlure venant de ma paume, la lumière qu’elle avait dégagée s’était échappée d’entre mes doigts, cela sortait sans motifs définis, illuminant toute la zone.

J’avais ignoré tout cela et j’avais fermement saisi la boule de lumière.

Je l’avais saisie fermement.

On ne se trouvait pas dans un monde réel, c’était l’espace spirituel où les Épées Démoniaques étaient connectées.

Ce qui décidait ici de la victoire ou de la défaite ne dépendait pas seulement de la force du bras. Ce qui devait être pris en compte, c’était la force spirituelle et le pouvoir de l’Épée Démoniaque.

« C’est le pouvoir de Papa »

« Je suis d’accord avec ça, mais seulement pour l’instant. »

La mère et la fille parlèrent ainsi.

Peu de temps après, mon pouvoir se levait, une puissance qui avait une qualité complètement différente de celle de Xiphos.

J’avais utilisé ce pouvoir et j’avais saisi la boule de lumière. La lumière rouge scintillait. Elle avait brillé avec plus de force que jamais et avait émis un flash aveuglant.

La façon dont elle avait brillé ressemblait à une lampe d’alarme.

Malaise, résistance et plaidoyer, je pouvais ressentir ce genre d’émotions. Mais bien sûr, je les avais ignorées, j’avais complètement ignoré de telles choses.

J’avais augmenté ma force depuis le moment où je l’avais attrapée. La boule de lumière plia et changea de forme comme une balle de caoutchouc. Je l’avais saisi ainsi, le pliant jusqu’à sa rupture, et... elle avait éclaté.

Elle prit la forme d’une chose ayant l’apparence de gouttelette d’eau et avait éclaté en morceaux.

Elle était brisée, et la lumière rouge s’était transformée en un brouillard.

Alors qu’elle fondait et disparaissait.

... « Je n’oublierai pas cette humiliation. »

J’avais entendu cette voix. C’était une voix rauque, comme celle d’un vieil homme. Une voix qui maudissait et exhalait toute la haine qu’elle pouvait avoir.

Cela ressemblait vraiment à une pleurnicherie du perdant.

« À l’instant, cette voix, ce n’est pas le roi, n’est-ce pas ? »

« C’est Xiphos »

« Tu le connaissais, hein. Mais bon, même s’il m’a dit qu’il n’oublierait pas... ah ! »

« Tu t’es souvenu, hein. C’est vrai, il reste encore une autre épée à Aegina. »

« Oh oui, je vois. »

J’avais complètement oublié ça.

C’était le roi de Mercury qui voulait la reprendre. Il en restait encore une, et elle avait dit qu’elle n’oublierait pas.

On dirait qu’il y aura un autre combat dans le futur.

Eh bien, c’était tout aussi bien ainsi, j’avais seulement besoin de l’écraser une fois de plus à ce moment-là.

Après avoir pensé à cela, l’espace s’était rempli d’une lumière noire.

Sans avoir besoin de personne pour l’expliquer, je savais que c’était la lumière d’Éléanore et Hikari.

J’avais fermé les yeux et je ressentais leur existence. Éléanore et Hikari, je ressentais l’existence des deux.

C’était comme si elles étaient en moi, quoiqu’elles enveloppaient déjà tout mon corps.

C’était un sentiment si étrange.

Un sentiment que je n’avais jamais éprouvé auparavant, c’était la première fois que je ressentais une présence si intime de la mère et de la fille.

J’étais revenu à moi.

J’avais lentement ouvert les yeux.

Le monde devant moi était bien le réel.

Le roi et les soldats gisaient sur le sol, c’était la conséquence de la bataille. Une odeur du sang et du résidu de pouvoir magique flottaient dans l’air.

J’avais dégainé les Épées Démoniaques, Éléanore et Hikari.

Je les tenais d’une manière beaucoup plus familière que jamais auparavant. Et bien que je les tenais par la poignée, c’était comme si elles faisaient partie de mon corps.

C’était une nouvelle étape, j’étais allé plus loin dans un autre domaine.

C’était comme ça.

« Kakeru, » Iris m’avait appelé.

J’avais rengainé les Épées Démoniaques et me tournai vers elle.

« Tout cela est fini, cette fois-ci, »

« Oui, je le savais en regardant. »

« Je vois. »

Eh bien, cela avait dû être facile à deviner, elle devait être capable de le dire après les avoir vus s’effondrer.

Eh bien, puisque c’était fini.

J’avais tiré Iris dans mes bras pour une étreinte.

C’était finalement ce moment.

Cette fois à coup sûr, il n’y avait rien sur le chemin.

« Allons-y. »

« Oui... » Après avoir répondu clairement, Iris acquiesça timidement.

Je l’avais prise dans mes bras et je m’étais téléporté dans la chambre du manoir en utilisant la plume de téléportation.

Hikari revint à sa forme humaine et quitta la chambre à coucher.

J’avais poussé Iris sur le lit.

« Kakeru. »

« Quoi ? »

« Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ? Que dois-je faire pour vous rendre plus heureux, Kakeru ? »

Iris me regarda droit dans les yeux.

Ce n’était pas écrit dans le scénario d’une femme qui était sur le point de se faire enlacer dans un lit.

Elle ne parlait pas de choses comme « soyez gentils ».

Il n’y avait pas de nervosité dans son expression et ses yeux me fixaient comme pour me défier.

Ce comportement lui ressemblait vraiment.

« N’est-ce pas moi qui faisais ce que je voulais ? »

« C’est vrai, mais je veux toujours faire quelque chose pour vous..., ngh ! »

Je l’avais embrassée, j’avais couvert la bouche d’Iris avec mes lèvres.

« ... puha~ »

« Parle plus fort. »

« Eh ? »

« Ne la retiens pas du tout, élève ta voix autant que tu le souhaites, fais-moi plaisir »

« Ma voix... ? »

« Est-ce compris ? »

« O-Oui... » Iris hocha la tête avec un visage rouge.

Tout comme je l’avais déclaré, et comme elle l’avait demandé, je l’avais embrassé toute la nuit.

***

Chapitre 132 : Hélèna en embuscade

J’entendais l’oiseau qui gazouillait de l’extérieur de la fenêtre.

Le matin, je m’étais réveillé dans mon lit.

Iris dormait tranquillement à côté de moi.

Après l’avoir aimée toute la nuit, à l’aube, elle était complètement épuisée et avait dormi comme si elle avait perdu conscience.

Mais tout de même.

« Kakeru... »

Ses lèvres qui parlaient pendant son sommeil avaient la forme d’un sourire.

{Quelle fille aimable !}

« Tu devrais apprendre à lire un peu plus l’atmosphère. »

{N’étais-je pas silencieuse pendant toute la nuit ?}

« Comme c’est gentil de ta part, je m’en fous si tu ne te tais pas. Après tout, tout ce que tu pourrais faire, c’est faire du bruit. »

{Tu as dit quoi ? Puisque tu le dis, je resterai dans tes affaires lorsque tu embrasseras quelqu’un la prochaine fois.}

« Essaye donc ça. »

Je m’étais moqué d’elle. Peu importe ce que faisait Éléanore, elle serait seulement bruyante.

Dans le passé, en tant qu’Épée Démoniaque, elle était capable de contrôler les humains et d’utiliser leur corps comme elle le souhaitait. Non, elle était probablement encore capable de faire ça.

Cependant, ça ne marchait pas sur moi. J’avais la capacité à résister au contrôle de l’Épée Démoniaque que les gens de ce monde n’avaient pas, et il était multiplié 777x. C’est pourquoi Éléanore ne pouvait pas contrôler mon corps. J’étais plutôt la seule personne au monde capable de repousser la domination de l’Épée Démoniaque Éléanore.

C’était pourquoi tout ce qu’elle pouvait faire, c’était de se déchaîner bruyamment dans ma tête. Et même si elle le faisait, quand j’aimais sérieusement mes femmes mignonnes, je pouvais ignorer un tel boucan. C’est pourquoi il n’y avait pas de problème.

J’avais couvert Iris avec une couverture, j’étais sorti du lit et j’avais quitté la pièce.

« Bonjour, Kakeru, » déclara une voix féminine.

Hélèna était là.

« Hélèna ? Toi, pourquoi es-tu ici ? »

« Je t’ai attendu »

« Attendu ? »

« Oui ! Après avoir entendu qu’Iris aurait ton amour, j’ai donc attendu ici. »

« Entendu ? De qui ? »

«...»

Tout en souriant agréablement, Hélèna n’avait pas répondu.

Eh bien, ça n’avait pas d’importance, je le supposais.

« Et donc ? Qu’attendais-tu ? »

« Iris le faisait pour la première fois... non, même si ce n’est pas quelqu’un qui le faisait pour la première fois, je croyais qu’une seule femme ne serait pas capable de te satisfaire, Kakeru. En ce moment, cela était impossible même pour la Sainte Immortelle. »

« En bref ? »

« Je serai ta partenaire à la place d’Iris. »

Je vois.

Alors qu’elle parlait avec sincérité, elle disait qu’elle était venue prendre la responsabilité de la déficience de sa petite sœur.

Elle avait anticipé cela, comme attendu d’elle.

J’avais alors tenu l’épaule d’Hélèna, l’attirant vers moi et l’embrassant.

« Kakeru... »

L’humeur qui jaillissait de son visage ainsi que le souffle de sa respiration m’excitait. À cela s’ajoutait le fait qu’elle était exactement le contraire de sa petite sœur.

« S’il te plaît, à la place d’Iris, s’il te plaît, prends-moi... »

« Non, j’ai changé d’avis. »

« Hein ?! Pas possible... »

Hélèna avait une telle expression, elle était au bord des larmes.

Je l’avais tirée vers moi et l’avais traînée dans la chambre, dans celui où Iris dormait encore.

« K-Kakeru ? »

« Ne me dis pas des choses comme “à la place”. Je vais prendre soin des deux sœurs. »

« Ah... ! »

Elle avait retenu sa respiration et elle avait rougi.

Puis Hélèna avait hoché timidement la tête.

« S’il te plaît, prends soin de moi. »

« Ahh »

J’avais hoché la tête.

J’avais une nouvelle fois embrassé Hélèna. Je l’avais embrassée jusqu’à ce qu’Iris entende l’agitation et se réveille.

Après cela, j’avais embrassé les sœurs ensemble.

***

Chapitre 133 : Les Femmes Modèles

J’étais encore à moitié endormi, quand j’avais entendu quelqu’un parler à côté de moi.

« Ufufu... »

« Sœur aînée, tu sembles très heureuse »

« Oui, je suis heureuse. Après tout, Iris, tu as aussi reçu l’amour de Kakeru. Fufu... »

Je me sentais un peu chatouillé, j’avais alors légèrement ouvert les yeux et j’avais vu Hélèna et Iris.

Hélèna me caressait doucement la tête et tripotait mes cheveux, tandis qu’Iris regardait ça de côté.

J’étais curieux de savoir de quoi elles parlaient, alors j’avais simulé mon sommeil.

« Es-tu heureuse qu’il m’ait aimé, sœur aînée ? »

« Bien sûr. Être aimé par Kakeru, il n’y avait pas de plus grande joie en tant que femme. »

« Tant que ça, hein ? »

« Iris, tu dois déjà l’avoir expérimenté. »

« Expérimenté... »

« Pendant ce temps, quand tu es dans les bras de Kakeru, tu dois déjà avoir goûté au bonheur. »

« C’est... »

Iris hésita à continuer sa phrase.

J’ouvris légèrement les yeux et je la vis s’agiter avec un visage rouge.

Elle était si mignonne... elle était si mignonne que j’avais l’envie de me réveiller et de la pousser vers le bas.

« Grande Sœur, puis-je, puis-je te demander une chose ? »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Ce sentiment, cette émotion. Est-ce, juste avec... Kakeru ? »

« Je vais te répondre aussi objectivement que possible. Iris, cette chose que tu ressens actuellement, je pense que très probablement, d’autres hommes pourraient te l’accorder. »

« ... Hein ? »

Iris était surprise, et donc, elle avait fait entendre sa voix. C’était comme si elle allait pleurer.

Mais après cela, « Fufu », Hélèna, avec un sourire malicieux, avait continué.

« Mais ce que tu peux recevoir de la part de Kakeru, c’est égal à ce que des dizaines de non, des centaines d’hommes pourraient te donner. Je crois que la différence entre eux est comparable à celle d’un délicieux vin brassé pendant plusieurs centaines d’années et une liqueur de prisonnier. » (NdT on pourrait traduire par : la différence entre un grand vin classé et une piquette)

Qu’est-ce que c’était que cette liqueur de prisonnier ?

« Ahh, la même chose que les soldats font, hein. Cette chose qui a été fermentée en utilisant des provisions et de la salive »

« Tu es bien renseigné sur ce sujet, hein. Oui, c’est exact, les deux sont de l’alcool et donc tu peux t’enivrer avec. Cependant, les bonnes liqueurs ne te rendent pas seulement ivre. »

« ... Hein ! »

« L’amour de Kakeru n’est pas seulement limité au bonheur. Il est à la fois spirituel et physique. En tant que femme et en tant que personne, il s’agit d’un amour qui te remplit entièrement, et qui te satisfait entièrement. »

« ... Je pense que je pourrais le comprendre. »

« N’importe quel homme serait capable de donner ce que Kakeru t’a donné, cependant, ce serait dans de faibles proportions, et la qualité serait bien moindre. Du moins, c’est ce que je crois. C’est pourquoi... »

« Sœur aînée... »

J’avais l’impression que la main d’Hélèna avait disparu de ma tête.

J’avais ouvert légèrement les yeux et j’avais vu Hélèna toucher les joues d’Iris.

Hélèna faisant un visage affectueux, et Iris avec des yeux qui fixaient ceux de sa sœur.

« Iris, je suis heureuse que ce que tu as reçu n’ait pas été l’amour du prince héritier d’Aegina, mais l’amour de Kakeru. En tant que sœur aînée, je ne pouvais pas être plus heureuse. »

« ... Merci, sœur aînée ! »

« Quelle fille bizarre ! Je suis tout simplement heureuse. »

Hélèna gloussa avec un rire qui ressemblait à de belles clochettes.

« Hmmm. Et aussi, merci. »

« Sœur aînée ? »

« Quoi~ ? »

« Si je fais cela, serai-je capable de devenir une femme plus adaptée à Kakeru ? »

Il n’y avait qu’Iris qui pouvait poser ce genre de question. Il n’y avait pas besoin de penser à ça, Iris devrait juste être Iris. La meilleure manière d’être une femme agréable était de rester soi-même.

Du moins, c’est ce que je pensais, et c’était aussi comme ça que les femmes autour de moi étaient.

C’est pourquoi, j’avais pensé à me « réveiller » et lui dire ça, mais.

« C’est le plus gros problème. »

Le ton de la voix d’Hélèna avait changé.

La voix aimable et aimante de sa grande sœur, s’était instantanément changée en quelque chose ressemblant à un mouton égaré inquiet.

« C’est quelque chose auquel nous avons toutes toujours pensé. Et c’est aussi quelque chose dont nous avons discuté plusieurs fois face à face. »

Nous ?

« “Nous” ? »

Iris avait la même question.

« Moi, Sa Majesté la reine Rica, Son Altesse la princesse Aura, Ses Majestés les Reines Fiona et Maria. Nous nous sommes réunis et nous en avons parlé durant notre sommet lié à ça. »

Qu’est-ce que c’était que cette grossière programmation ?

C’était un peu... sérieusement, pour un tel sommet.

« Pour Kakeru, qui avait un calibre beaucoup plus élevé, même par rapport aux héros de l’histoire du monde entier. Et envers ce Kakeru, que devrions-nous faire pour devenir une femme convenable ? »

«...»

« Il n’y a que le bonheur de recevoir unilatéralement son amour, mais c’est frustrant en tant que femme »

« Je comprends... je crois »

Iris était d’accord.

Pour ma part, je pensais qu’elles réfléchissaient trop. Les deux sœurs princesses à côté de moi, et les femmes dont les noms avaient été mentionnés.

Tous étaient des femmes agréables, c’étaient des femmes charmantes qui n’avaient pas besoin de penser à de telle chose.

« Après de nombreuses discussions, nous avions conclu qu’il y a deux femmes qui peuvent être un modèle »

Deux ? Qui et qui ?

« Le premier est ? »

« Delphina Homers Lanmari. En ce moment, elle est celle qui pourrait avoir un niveau proche de celui de Kakeru. »

Delphina, hein.

Eh bien, je pouvais comprendre ça. C’est une femme compétente, et ce n’était pas comme si elle m’appartenait complètement. Pour la rendre complètement mienne, j’avais besoin de l’acheter avec toutes ses fortunes.

Avec cette raison, je pouvais dire pourquoi Hélèna et les autres la traitaient comme un modèle.

D’accord, qui est l’autre ?

Si la première était Delphina, alors l’autre est... hmmn.

Je n’en avais pas la moindre idée. Toutes sont des femmes compétentes, mais y en avait-il une de suffisamment remarquable pour être leur modèle ?

Ne me le dites pas, c’était Hikari ?

C’était peut-être le cas.

Hikari devrait devenir une femme compétente à partir de maintenant.

« Et qui est l’autre ? Sœur aînée », demanda Iris apparemment précipitée.

J’étais aussi assez curieux, donc j’avais intensifié mon audition.

« Miyu Mi Myuu. La servante qui sert Kakeru. »

Ce qui avait été mentionné était un nom plutôt inattendu.

***

Chapitre 134 : La Proclamation Publique de ma Femme

À midi, j’étais en train de MofuMofuiser Miyu dans le salon.

Je n’avais pas pu MofuMofuiser à cause d’Iris.

Je caressais doucement ses cheveux et Miyu laissa échapper une voix agréable.

« ... »

Iris nous regardait de l’autre côté.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Non... rien... »

« Juste pour que tu le saches, je ne te laisserais pas MofuMofuiser. Je suis le seul à pouvoir le faire. »

« Non, ça va. Je suis juste un peu intéressé par cette fille. »

« Est-ce vrai ? »

Alors, tout allait bien.

La raison de l’intérêt d’Iris pour Miyu était probablement en raison de ce qu’avait dit Hélèna.

Il y avait deux modèles parmi mes femmes, la première était Delphina, la seconde étant Miyu. C’est probablement pourquoi Iris s’était intéressée à elle.

Pour être honnête, cela ne m’intéressait pas.

Quelle qu’en soit la raison pour laquelle Hélèna avait choisi Miyu comme modèle, cela ne m’intéressait pas.

Pour l’instant, j’avais besoin de MofuMofu !

MofuMofu, MofuMofu.

Je MofuMofu son corps doux et moelleux.

Ce n’était pas seulement à cause de ses cheveux doux que le MofuMofu avec elle était bon.

Elle tordait son corps pour s’aligner aux mouvements de ma main, c’était la meilleure posture pour le MofuMofu.

Honnêtement, chaque fois que je la MofuMofu trop, la douceur de ses cheveux diminuait.

Quand cela se produisait, Miyu se retournait et déplaçait les endroits les plus doux à mes mains, tout en toilettant les parties raidies elle-même. Et après un moment, une fois que cette partie était revenue à son meilleur état, elle me la remettait dans mes mains.

Miyu était en fait une experte en MofuMofu.

« Hmm, avez-vous un moment ? »

« Oui »

Je hochais la tête à Iris.

En fait, elle pourrait juste me parler n’importe quand, je continuerais à MofuMofu de mon côté.

« Je pensais que je devais vous parler des suites de l’affaire. Tout d’abord, Xiphos était complètement détruit. »

« Hein ? »

« Nous nous sommes assurés de nous en débarrasser physiquement et magiquement, il semble que rien n’en soit resté. »

« Comment vous en êtes-vous débarrassé physiquement, sans en avoir rien laissé ? Même si vous l’avez transformé en ferraille, vous laisseriez toujours derrière vous quelque chose. »

« Il semble que, ce jour-là, Xiphos ait disparu »

« Hé, c’est ainsi. »

{C’est juste ce que font les épées maudites.}

Éléanore s’était incrustée dans notre conversation.

Je vois, voilà à quoi ressemblait les derniers instants d’une épée maudite, hein ?

« Nous n’avons pas pu confirmer l’état de l’autre fragment de Xiphos à Aegina. »

« Ne t’inquiète pas. Il est certainement là-bas. »

« ... je ressens la même chose. »

« Tôt ou tard, je ferai quelque chose à ce sujet, donc pas de soucis. »

« D’accord. »

Iris hochait la tête. Elle m’avait exprimé sa confiance avec un sourire enjoué.

« Mon père est... pour le meilleur ou pour le pire, est revenu à la normale. Il est plutôt enthousiaste à l’idée de trouver une autre source d’énergie pour remplacer Xiphos. »

« Certaines personnes n’apprennent pas, hein. »

« Les ambitions de mon père ne disparaîtront probablement jamais, donc, la prochaine fois, je pense que je le suivrai d’une manière qui n’affecte pas les gens autour de nous. Selon la situation, peut-être que cela sera même encore plus difficile. »

« Plus important encore, fais en sorte que tu ne t’impliques plus. Eh bien, c’est bien si tu as besoin d’aller sur le champ de bataille, mais... »

« Compris. »

Iris avait interrompu mes mots.

« Je suis votre femme. Je vais m’en occuper sans m’impliquer avec un mariage ou des choses de ce genre. »

« Dans ce cas, nous sommes d’accord. Si tu n’étais pas capable de penser aussi loin, je pensais t’attacher un emblème ou quelque chose du genre, mais cela ne semble pas nécessaire. »

« Un emblème ? »

« Oui, c’est un emblème qui dit que tu es à moi. »

« Un emblème... Je suis à Kakeru... »

Chuchotant ainsi, Iris devint rouge vif et pressa sa main contre son cou.

C’était l’endroit où j’avais laissé un suçon pendant nos moments de plaisir.

« Ce n’est pas une mauvaise idée, mais ça va être gravé dans ton corps. Et je veux que le corps de mes filles soit aussi beau que possible, alors ne faisons pas ça. »

J’avais besoin de penser à autre chose.

« Hmm, Maître. »

À ce moment-là, Miyu, qui était restée silencieuse jusqu’à maintenant, prit la parole.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Je pense... que j’ai une bonne idée »

« Une bonne idée ? »

« Oui, je vais vous l’apporter, d’accord ? »

« Non »

« Eh ? »

« Eh ? »

Miyu et Iris étaient surprises.

Merde, j’avais mis trop de force sur le mot « Non ».

Je voulais continuer à MofuMofu Miyu, mais quand j’avais donné un tel rejet immédiat, elle avait l’air triste. C’était peut-être mon imagination, mais ses oreilles et sa queue semblaient s’abaisser, en emportant toute la douceur.

{Ce n’est pas ton imagination, espèce d’idiot.}

J’avais été grondé par Éléanore.

« C’était une blague. Quoi qu’il en soit, quelle est donc cette “bonne idée” ? Veux-tu me l’apporter tout de suite ? »

« Oui ! C’est dans la salle du trésor de la maison ! »

« Il y a quelque chose comme ça là-dedans ? Eh bien, alors, amène-le-moi. »

« D’accord ! »

Miyu se leva et quitta le salon, sa queue tremblant d’avant en arrière.

Peu de temps après, elle avait trottiné vers ici.

Elle apportait une bague en or.

« C’est cette chose, Maître. »

« Qu’est-ce que c’est que ça ? »

« C’est un bracelet. »

« Bracelet ? »

Je l’avais reçu et regardé. C’était assez lourd. Je pourrais dire juste à sa couleur que c’était de l’or pur. C’était un bracelet en or orné de quelques pierres.

Je ne savais pas que j’avais ça.

« C’est ? »

« C’est quelque chose que le Maître avait acheté. »

« J’avais acheté ? »

{C’était lorsque tu as essayé de dépenser une tonne d’argent pour des billets de loterie.}

« ... Ah »

J’avais frappé dans mes mains.

Maintenant, je me souvenais. J’avais acheté un tas de choses pendant cette séance de shopping de 300 pièces d’argent. J’avais franchement oublié.

« Que pensez-vous de laisser Mademoiselle Iris porter ça ? »

« ... oui, ça pourrait être une bonne idée »

« Je vais l’essayer »

En disant ça, Iris avait reçu le bracelet.

Elle l’avait ensuite mis sur son bras.

Il était allé jusqu’à son bras avant d’être fixé en position.

« ... Miyu, y a-t-il des robes fines qui possèdent un important taux d’expositions ? »

« Oui, il y en a »

« Laisse Iris en porter une avec ce bracelet »

« D’accord ! »

Miyu alla quelque part et revint avec une robe afin qu’Iris puisse l’essayer.

Iris était passée d’une princesse de guerre à une danseuse.

« Est-ce qu’elle me convient ? » demanda Iris, agissant de manière toute timide.

Elle était anxieuse à propos de son nouveau style, auquel elle n’était pas habituée.

Ne disant rien, j’avais poussé Iris vers le bas.

J’étais vraiment excité à cause de sa façon séduisante, pourtant mignonne, qu’elle avait en se regardant dans cette robe.

« Ka-Kakeru ? »

Même si Iris était confuse, je l’embrassais, puis chuchotais, la fixant dans les yeux.

« Tu dois toujours avoir ce bracelet, chaque fois que tu viens chez moi »

« ... Oui ! Entendu ! »

Iris hocha la tête avec un sourire.

Après l’avoir embrassé, je l’avais prise dans mes bras.

Nous avons quitté le salon et on se dirigeait vers la chambre à coucher.

À ce moment-là, Miyu, comprenant la situation, sortit de la chambre et s’inclina.

J’avais jeté un coup d’œil dans la pièce par la porte légèrement ouverte. Tout avait été préparé pour que je puisse enlacer Iris.

« Bon travail »

« S’il vous plaît, amusez-vous bien, Maître »

Tout en disant cela, Miyu ferma la porte, car mes mains étaient occupées.

J’avais laissé tomber Iris sur le lit et l’avais bloquée.

Elle regardait la porte.

« Je vois... c’est comme ça »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Ce n’est rien »

Iris secoua la tête tout en me regardant.

Ses yeux étaient humides et elle avait l’air excitée.

« Je ferai tout mon possible pour satisfaire vos goûts, Kakeru »

« Donne tout ce que tu as. Si tu es une fille gentille, je t’aimerai encore plus. »

« Hmm... Je n’ai qu’un regret. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Si seulement j’étais tombée amoureuse de vous plus tôt, comme ma sœur... »

Iris avait l’expression la plus mignonne alors qu’elle me disait cela.

***

Le Livre du Royaume d’Aegina

Chapitre 135 : Perturbations

Dans un espace faiblement éclairé, pavé de pierres, vide, éclairé seulement par des torches.

Plutôt que de dire que l’ambiance était pesante, c’était l’atmosphère elle-même qui était remplie de mal, et dans cet environnement que seul un démon aimerait, se tenait un homme.

C’était le Premier Prince, ainsi que le Premier Ministre d’Aegina, Kimon Moe Aegina.

Cet ignoble gros lard était le prochain roi d’Aegina.

On pouvait dire au premier coup d’œil qu’il était le genre de personne qui n’hésiterait pas à utiliser toute ressource en sa possession.

En ce moment, il se tenait dans un endroit où normalement il ne devrait pas être debout, et il chantait un sort qu’il ne devrait pas chanter.

Devant lui, un symbole magique était tracé sur le sol, il scintillait à plusieurs reprises à des intervalles aléatoires. Ces intervalles devenaient progressivement plus courts, et la densité de la puissance magique dans l’air augmentait également.

« C’est le moment ! »... est ce qu’on s’attendrait normalement à entendre cela dans un tel moment. Cependant, ce n’était pas le cas.

La lumière vacillante s’éteignit soudainement, et la puissance magique accumulée dans l’air était apparue comme un ballon.

« Bon sang ! J’ai échoué à nouveau. Pourquoi ? Pourquoi ne puis-je pas l’invoquer ! », maudissait Kimon.

« J’ai été capable d’invoquer mes partenaires avant ça ! Pourquoi je ne le peux pas maintenant ? J’ai même préparé des offrandes ! »

Au centre du cercle magique se trouvait une femme nue et inconsciente.

Même si elle n’était pas retenue, la femme était molle, ne bougeant pas un muscle.

« Les conditions ont-elles changé ? Je suppose que l’on ne peut rien y faire, puisque je convoquais une personne de si haut-rang. Appelons plutôt ceux qui sont d’un rang inférieur. Je devrais être capable d’invoquer ceux qui utilisent ma propre force. »

En disant ça, il recommençait à chanter.

L’incantation avait des rythmes comme celui d’une chanson.

Le symbole magique commençait à scintiller et la tension dans l’air revint.

« Uu ... »

Voyant la femme gémir, les lèvres de Kimon se recroquevillaient.

Et puis...

« Tellement bruyant, qui es-tu ! »

Un homme émergea du cercle magique, et c’était assurément un mâle, mais il n’était pas humain. Ses membres et la taille de son corps étaient les mêmes que ceux d’un humain, mais sa peau était bleu foncé, ses crocs étaient acérés et des cornes sortaient de ses tempes.

« Sale merdeux, es-tu le type qui m’a convoqué ? »

« Correct. Je suis Kimon Moe Aegina, le Premier Prince du Royaume d’Aegina. »

« Heh, un prince, hein. Je ne savais pas qu’un aussi vieux Prince existait. »

Les sourcils de Kimon s’agitèrent.

Il montra un regard évident d’inconfort. Pour lui, « un vieux prince » était une phrase tabou. Au point que, si quelqu’un plaisantait au sujet de ce prince de 40 ans, et laissait d’une façon ou d’une autre sa blague atteindre ses oreilles, il serait pendu.

Kimon contrôlait sa colère.

La raison en était qu’il avait une faveur à demander à ce démon.

« Laissez-moi aller droit au but, les conditions d’invocation ont-elles changé ? »

« Hah? Étiez-vous en train d’essayer d’invoquer ces gars de la classe supérieure ? »

« Oui »

« Laissez tomber. Les plus hauts ont récemment interdit toute connexion au monde humain. Ils ne vont pas vous répondre, peu importe à quel point vous essayez. »

« Ils l’ont interdit ? Pourquoi ? »

« C’est à cause d’un certain porteur de l’épée démoni... oups »

Le démon avait couvert sa bouche de sa main.

« Quoi ? Dis-moi. »

« Ce n’est rien. De toute façon, nous n’allons pas nous impliquer avec les humains pour l’instant. Après tout, et même avec les têtes couronnées... Je ne sais même pas combien de temps ils vont continuer. C’est vrai... vous avez l’air d’être dans la vingtaine, alors vous mourrez probablement à 50 et 60 ans. »

« Ne vous foutez pas de moi ! Je ne vais pas m’asseoir et attendre ! »

Kimon était enragé.

« Le temps passera en un clin d’œil, kekeke »

Le démon riait.

Inutile de dire que la durée de vie des démons était beaucoup plus longue que celle des humains. Pour eux, quelques décennies n’étaient qu’un instant.

« Cela dit, revenons-en à nos moutons. Juste pour que vous le sachiez, vous pouvez les appeler de force, mais ils ne coopéreront pas. Au revoir »

« Attendez ! »

« Hah? J’ai dit que je ne vais pas coopérer. »

« Ça va avec ça ? »

« Quoi ? »

« Quelques décennies sans interagir avec les humains, ne mourrez-vous pas de faim ? ... c’est ce que je veux demander. »

« ... »

Le démon se tut. Kimon sourit.

En interagissant avec les humains, les démons recevaient de la force de vie et de l’énergie, parfois même des âmes. Tout ce qui précédait était utilisé pour satisfaire leur faim, en d’autres termes, c’était leur nourriture.

« Les gros bonnets ont de la nourriture à manger même sans interagir avec les humains, mais qu’en est-il de vous ? N’est-ce pas douloureux de ne pas manger pendant des décennies ? »

« ... Oui »

« Travaillez avec moi. Gardez-le sous silence, et vous pourrez manger. Si vous faites attention, ils ne vous attraperont pas. Ou préférez-vous simplement regarder vos patrons s’empiffrer la bouche avec de la nourriture ? »

« ... Je ne sais pas si on peut vraiment faire ça inaperçu. »

« Cela dépend de vous, non ? Se faufiler derrière le dos de vos supérieurs est quelque chose de commun à tous les mondes, ne le pensez-vous pas ? »

« ... Vous avez l’air dur en affaire, je suppose que oui. »

Les deux riaient.

« Si vous n’allez pas trop loin, ils vont probablement l’ignorer »

« D’accord, si vous allez aussi loin, je vous donnerai un coup de main. En retour, je m’attends à une bonne compensation ! »

« Je vais le préparer en conséquence au prix actuel. »

« Keke »

« Fufufu »

Ils formèrent un contrat.

C’était un contrat dans le but d’éviter le porteur de l’Épée Démoniaque, que personne ne connaissait.

***

Chapitre 136 : La Marchande aisée et la Princesse

Deux filles étaient endormies sur le lit.

L’une était Iris, et l’autre était Delphina.

Quand je pensais qu’elles s’étaient endormies, épuisée par le nombre de fois où nous avions fait l’amour pendant la nuit dernière, Delphina se leva lentement du lit.

Peignant ses cheveux, qui collaient à ses joues à cause de la sueur, elle se préparait.

J’avais parlé à Delphina, assise sur un canapé un peu loin du lit.

« Est-ce que tout va bien ? »

« Oui, j’ai pris soin de toutes les petites choses »

« Eh bien, ce n’est pas quelque chose à raconter après avoir fait des choses obscènes »

« Vous savez, l’amour vous concernant est comme être sur un champ de bataille »

« C’est une façon intéressante de le dire »

« Ce qui est intéressant ici, c’est qu’il y a tellement de femmes autour de vous qui font de leur mieux pour ne pas perdre avec leurs pairs »

« N’es-tu pas dans ce cas ? »

« Je ne fais pas ça uniquement pour ne pas perdre »

... « uniquement », hein.

Cela ressemblait terriblement à Delphina.

« Cette femme aussi ne se bat pas uniquement pour ne pas perdre. »

En disant ça, elle regardait l’Iris endormie.

« Hein ? »

« N’avez-vous pas réalisé ? Elle m’observait de près jusqu’au moment où vous l’avez épuisée. »

« En y réfléchissant, c’est Iris qui t’a suggéré que tu te joignes à nous ce soir »

Depuis que j’avais fait un harem, un plan à trois comme ce qui s’était passé la nuit dernière n’était pas rare, mes femmes étant comme des partenaires, mais il était assez rare de nommer spécifiquement une autre femme.

Eh bien, je me demandais si elle avait eu l’idée d’Hélèna.

Hélèna était celle qui avait nommé Delphina et Miyu comme modèles, et c’était pourquoi Iris était comme ça.

« Je suppose qu’elle prépare quelque chose. »

C’était plutôt mignon de voir à quel point elle avait été mise à nue aussi facilement par Delphina.

« Probablement. »

« Vous avez l’air de ne pas vous en soucier de tout ça. »

« Vraiment ? Cependant, je pense que c’est plutôt agréable. »

« ... Les simples mots ne suffisent pas, vous savez. Vous faites un visage qui dit : “Peu importe ce qu’elle est en train de faire, cela ne me dérange pas.” »

« Oui. »

Ce n’était pas faux.

J’aimais la regarder faire ça, mais je ne me souciais pas beaucoup des détails du plan.

Toutes mes femmes étaient les plus belles et elles l’étaient encore plus quand elles pensaient par elles-mêmes. C’est pourquoi, bien que j’aimais le fait qu’elle préparait quelque chose, je ne ferai pas attention au contenu de son plan.

« Peut-être que je devrais lui dire merci. »

« Quoi ? »

« À partir de maintenant, je vais être occupée pendant un moment. Si vous souhaitez me contacter, excusez-moi d’avance. »

« Je vois. »

La conversation s’était arrêtée.

Une dizaine de secondes de silence.

« Comme prévu, vous ne demanderez pas par quoi je serai occupée. »

« Fais autant de profit que tu veux, je vais attendre que ma proie devienne belle et grosse avant que je la mange. C’est notre promesse, non ? »

J’avais répondu en souriant à Delphina.

Delphina était fondamentalement ma femme, mais techniquement ce n’était pas vraiment le cas. La riche marchande Delphina n’épousera qu’un homme qui pourra racheter tous ses biens, ce qui pourrait être comparé à la richesse d’un pays.

J’avais promis que je l’achèterais, et c’était actuellement ma « période d’essai ».

Bien sûr, je ne faisais pas seulement que de parler en l’air, tôt ou tard, j’allais tout faire pour réaliser cet objectif.

Je croyais que le moment où Delphina deviendrait la personne la plus riche du monde serait quand « le fruit sera mûr ».

Si nous n’avions pas cette promesse, elle deviendrait mienne, mais, puisque j’avais fait cette promesse, elle devait devenir d’abord la meilleure au monde.

« A ~ ra, c’est effrayant. Un jour, je serai aussi liée par ce bracelet, hein ? »

Delphina n’avait pas le bracelet en or qu’Iris avait commencé à porter.

Comme je l’avais fait pour Iris, j’en avais donné un à toutes mes femmes, mais je n’en avais pas donné à Delphina.

C’était quelque chose pour l’avenir... c’était l’accord tacite entre nous.

« Je vais certainement te le mettre. Sois prête. »

« Fufufu »

« Pfft »

Nous nous regardions en souriant.

J’avais remarqué que ses yeux me disaient « Embrasse-moi », alors je l’avais embrassée.

« Vous êtes un gourmand. »

« Tu seras occupée, n’est-ce pas bien alors ? »

« Mais je pense que nous nous rencontrerons plus souvent. »

« Que veux-tu dire ? »

J’avais incliné la tête.

« La raison pour laquelle je vais commencer à être si occupée, c’est qu’il se passe quelque chose d’intéressant dans le royaume d’Aegina. Je ne peux pas en parler dans les détails, mais je sens d’énormes bénéfices à l’horizon. »

« Hein. »

« Et Kakeru, ne vises-tu pas prochainement Aegina ? Ai-je raison ? »

« Qu’est-ce qui te fait penser ainsi ? »

Delphina avait ri légèrement.

Elle avait ensuite commencé à compter sur ses doigts.

« Les sœurs princesses de Mercury, la reine de Calamba, la princesse de Comotoria, les reines de Siracuza. »

Delphina avait un sourire malicieux.

« Même un enfant de trois ans pourrait deviner votre prochaine destination »

Ce sont les cinq puissances majeures... et je suis aussi le « Goshaku ».

Ouais, même un enfant de trois ans pourrait faire une estimation précise.

« Je ne fais que révéler cela, mais il n’y a peut-être pas de femmes mignonnes à Aegina »

« N’avez-vous pas créé des femmes mignonnes à Siracuza ? »

C’était à propos de Fiona et Maria, hein.

Oui, j’étais celui qui les avait faits reines. S’il n’y a pas de femmes mignonnes, j’avais juste besoin d’en créer une aussi, ou quelque chose de ce genre. Je comprenais maintenant.

« Il semble qu’on se verra plus souvent »

En tout cas, j’allais m’occuper de l’autre moitié de Xiphos, donc je vais devoir bientôt m’impliquer avec Aegina.

Il pourrait être intéressant de marcher à côté de Delphina.

« Pour cette raison... »

« Cependant, il y avait une raison pour laquelle je ne faisais pas ça maintenant »

« Eh ? »

Delphina était surprise. Je bougeais et poussais Delphina sur le canapé.

Je l’avais embrassé à nouveau.

« ... Iris »

« ... O-Oui !? »

Brusquement appelée par son nom, Iris paniqua, élevant la voix.

« Viens par ici. »

« ... depuis quand l’avez-vous remarqué ? »

« Le fait que tu faisais semblant de dormir ? Depuis le début. Tu ne t’es pas fatiguée avant Delphina, alors... »

Il n’y avait aucun laps de temps qui séparait mes étreintes. Ignorant l’écart d’expérience entre eux, Iris avait simplement une endurance qui ne perdrait en rien contre Delphina.

Même ainsi, elle avait dû vouloir observer Delphina, c’est pourquoi elle faisait semblant de dormir et écoutait.

Eh bien, je n’avais pas signalé cela.

Plus important encore...

« Hnngu !! »

J’avais embrassé Iris.

J’avais entouré mon bras autour d’elle et l’étreignais tout en l’embrassant, puis j’avais embrassé Delphina pour finalement retourner vers Iris.

Après ça, je leur avais donné tout mon amour.

***

Chapitre 137 : La vie privée de Nana

« C’est tellement... calme aujourd’hui »

Je m’étais assis dans le salon du manoir, bâillant.

Cela avait été plutôt calme depuis le matin.

J’avais MofuMofuisé Miyu, j’avais joué avec Hikari, j’avais poussé Io dans le lit et je l’avais aimé avant qu’elle n’aille à la guilde.

Je passais mon temps libre à faire ceci et cela, mais après le déjeuner, ça devenait plutôt ennuyeux.

{Veux-tu que je t’apprenne un bon moyen de tuer le temps ?}

« Qu’est-ce que c’est ? »

{Laisse-moi prendre le contrôle de ton corps. Je te ferais vivre une vie dont tu ne te lasseras jamais.}

« Comme si... j’étais idiot ! »

{Tu en es sûr ? Je pense que je vais te laisser faire l’expérience de la manière qu’utilise l’épée démonique pour agir correctement avec une fille.}

« Est-ce que c’est une chose ? »

{Je le faisais pour les gars que je possédais dans le passé.}

« Hein ? »

Cela signifiait qu’elle était impliquée dans l’histoire, avec ces Rois et Héros.

J’avais vu une image d’un de ces types qui frappaient vigoureusement des femmes, alors je supposais qu’ils l’avaient laissée prendre le contrôle à ce moment-là.

« Au fait, comment l’as-tu fait ? Des choses comme des tentacules sont-elles sorties ? Puisque vous êtes une Épée Démoniaque et tout »

{Je le pourrais, mais je ne suis pas intéressée par ce genre de chose.}

Elle pouvait réellement le faire.

{Grâce à la « chose » du porteur, je peux consommer l’esprit d’une fille de l’intérieur. C’est le genre de plaisir que les mortels ne peuvent atteindre seuls.}

« Comme ça ? »

J’avais étendu un bras d’aura.

C’était la technique que j’avais utilisée pour vaincre Xiphos et les soldats possédés.

{C’est fondamentalement similaire. Tu devrais l’utiliser sur les filles.}

« C’est ennuyeux, alors non. »

L’utiliser pour faire l’amour avec les filles était simplement ennuyeux.

{Kuku. Si tu veux te déplacer, pourquoi n’irais-tu pas jouer avec Nana Kanou ?}

« Fumu. Nana, hein. »

Je regardais vers l’endroit où se trouvaient les casernes des soldats.

Dernièrement, elle était restée là-bas, on ne se voyait pas beaucoup.

Dans ce cas, allons la rencontrer.

 

☆☆☆

 

« Votre Excellence ! »

En entrant dans la caserne, j’ai vu le capitaine du premier peloton, Niki Seferis.

Au moment où elle m’avait vu, elle s’était redressée, il semblerait qu’elle allait me saluer.

« En attente de vos ordres ! »

« Est-ce que Nana est là ? »

« Mademoiselle Nana est dans la chambre de Neora. »

« Neora ? »

C’était un nom que je ne connaissais pas.

« C’est Neora Komenera, la capitaine du Second Peloton. Je vais vous guider vers la pièce. »

« Non, je vais y aller par moi-même. Où est la pièce ? »

Niki m’avait dirigé vers la chambre de Neora, l’atmosphère autour d’elle était différente de celle où nous étions sur le lit. J’étais resté à la porte et j’avais frappé.

« Qu’est-ce ? »

« C’est moi »

« “Moi” ? ... ah, Monseigneur Kakeru ? »

À la suite de sa voix calme, une série de bruits de l’autre côté m’était parvenue.

Bientôt, la porte s’était ouverte, et une femme était là.

Neora Komenera, la capitaine du deuxième peloton. Je venais d’entendre son nom plus tôt, mais je connaissais son visage (bien que, peut-être avais-je déjà entendu son nom avant).

Depuis que le rôle d’un capitaine lui avait été confié, ses compétences à l’épée s’étaient améliorées.

Son style de combat était différent de celui de Nana et de moi, et elle n’avait pas beaucoup de force, mais elle était le type qui guettait soigneusement l’occasion de livrer une attaque mortelle qui vaincrait son ennemi en un seul coup.

De plus, ses seins étaient parmi les plus développés parmi les soldats d’esclaves.

{Vous vous en souvenez, mais pas de son nom...}

Éléanore avait semblé choquée, mais je l’avais ignorée.

« Quel est le problème, Monseigneur Kakeru ? »

« J’ai entendu que Nana est ici »

« Bienvenue. S’il vous plaît, entrez. »

« D’accord »

J’étais entré dans la chambre de Neora.

C’était une pièce qui appartenait à une soldate esclave. Cette pièce faisait partie du bâtiment que j’avais fait après avoir formé mon bataillon de 200 soldats esclaves, et on pourrait l’appeler un appartement d’une seule pièce. Elle n’était pas très grande, mais c’était très populaire parmi mes esclaves. Je pensais qu’on m’avait dit que c’était incroyable pour des esclaves d’avoir leur propre chambre.

Dans cette pièce, Nana dormait. Elle n’était pas dans sa tenue habituelle, mais portait des vêtements minces et dormait dans une posture déshabillée.

« Elle dort »

{Elle dort}

À bien y réfléchir, pourquoi Nana dormait-elle ici ?

J’avais regardé Neora, cherchant une réponse, mais...

« Hn ... Neora »

« Bonjour, Mademoiselle Nana. Bien, sachez que Monseigneur Kakeru vous regarde. »

« Mon sei gneur Ka ke ru... ? »

Nana se leva du lit et me regarda distraitement.

Les draps étaient tombés sur le sol.

Elle portait donc ce genre de tenue pour dormir, c’était vraiment révélateur, et elle ne portait pas de culotte.

« ... Pas de petite culotte, hmm »

« ... !! Monseigneur KA-KAKERU. POURQUOI !? »

Ah, elle était revenue à la normale.

« Ne-Ne-Ne-Neora, pourquoi Monseigneur Kakeru est-il là !? »

« Il semble qu’il soit venu vous rendre visite. Pour le moment, s’il vous plaît, vos sous-vêtements, Mademoiselle Nana. »

« Mes sous... UWAAAH !! »

Nana avait arraché la culotte de Neora et avait essayé de la mettre, mais...

« Mademoiselle Nana, c’est le mauvais côté. Ah, ce n’est pas dans le bon sens, c’est l’arrière. »

« C-Comme ça ! »

« Ce côté c’est l’armure »

« Non, Mademoiselle Nana, s’il vous plaît, enlevez d’abord cette lingerie. »

« Ehh? Ahhhhh ! »

Nana avait été frénétique tout le temps.

Neora la regarda et me dit.

« Il semble que cela prenne un peu de temps, alors cela vous dérangerait d’attendre dehors ? »

« ... D’accord »

J’avais hoché la tête et sortis de la pièce.

Même si je fermais la porte, je pouvais encore entendre des bruits venant de l’autre côté.

« C’était inattendu. Je n’ai vu que ça et elle est déjà dans un état désespéré. »

{Penses-y. N’est-ce pas la première fois que tu l’aies vu en privé ? Tu ne l’as jamais vue autrement que tenant une épée tout en étant embrassée par toi.}, murmura Éléanore.

C’était probablement le cas, maintenant que j’y pensais.

La vie privée de Nana... Je me sentais peut-être intéressé.

 

☆☆☆

 

Sur le terrain d’entraînement des soldats d’esclaves.

Sous le ciel bleu, j’avais affronté Nana.

« J’arrive ! »

Passant d’une posture de commandant, elle saisit l’épée des deux mains et se précipita vers moi.

Creusant le sol avec le bout de l’épée, elle avait livré une attaque acérée.

Je l’avais reçu de front avec Éléanore. Nous avions échangé des coups avec notre autre main.

Avec des étincelles dansant dans les airs, les sons de la collision de métal se produisaient en une succession si rapide qu’elle retentit comme un seul son.

C’était un phénomène qui ne pouvait être produit que pendant un entraînement entre moi et Nana.

« Amenez-vous ! »

« Oui !! »

Une frappe aussi forte qu’une tempête vint me frapper.

Des images rémanentes de son épée m’avaient encerclé. Je les avais reçues une par une, elles étaient à la fois rapides et lourdes.

Chacune de ces attaques était suffisante pour écraser une arme ordinaire, mais Nana en envoyait plus de dix en quelques secondes.

« Tu t’es encore renforcée. »

« Je suis heureuse »

À ce moment-là, le schéma d’attaque de Nana avait changé.

Elle passa des attaques tempétueuses à une attaque directe qui serait utilisée avec un shodachi. [NdT: Épée japonaise longue]

J’avais paré avec Éléanore, en utilisant le même style, mais...

Ki Ki Ki Ki Ki Ki Ki Ki Ki... !!

Une série de sons similaires retentit, comme un enregistrement cassé.

Au moment où j’avais reçu l’attaque, je sentis plus de 20 coups dedans.

Cela semblait être un coup simple, mais c’était en fait un combo combiné de plus de 10 coups.

{Kuku, si c’était l’épée maudite bon marché, alors elle aurait cassé}, murmura Éléanore, apparemment amusée.

J’étais plus intéressé par Nana que par Xiphos.

{Il semblerait que tu aimes vraiment ça}

« Semble » ? Eh bien, je pensais que j’appréciais cela.

Nana avait atteint un niveau plus élevé. Sa vitesse et sa puissance avaient été considérablement améliorées, mais ce n’est pas tout, elle avait également développé sa technique.

C’était amusant, d’échanger des coups avec Nana de cette façon, c’était très agréable.

Aller à la bataille avec Éléanore dans ma main, c’était le moment où je me divertissais le plus.

Je me demandais jusqu’où nous pouvions pousser cet échange d’attaques.

Haletante, Nana regarda son épée. La lame avait été ébréchée de partout, parce qu’elle s’était heurtée à plusieurs reprises à Éléanore.

Il devenait alors impossible de couper, la seule façon de l’utiliser était de l’écraser.

Je rengainai Éléanore.

« On dirait que c’est la fin »

« Oui... c’est regrettable »

« Quoi ? »

« Je ne pouvais toujours pas repousser le Maître »

« Ouais »

Elle voulait dire ça, hein.

En combattant Nana, je faisais attention à quelque chose. Une chose qui ne passerait pas inaperçue.

Je dispersais l’impact, tout en le faisant se déverser en moi, c’était une de mes techniques. Il était possible de le faire sans, mais dans ce cas, je serais repoussé par cette force. Le fait d’éviter de reculer était bien plus fatiguant et dangereux.

Malgré cela, je savais que j’étais resté immobile tout en combattant Nana.

Pourquoi faisais-je ça ? La raison n’était pas particulièrement importante.

{Tu es juste un frimeur, et tu voulais lui montrer tes bons côtés, ai-je tort ?}

Tais-toi.

{Cependant, elle est vraiment forte. N’est-elle pas la femme humaine la plus forte ?}

Est-elle si forte ?

Éléanore était celle qui disait ça, donc ça devait être vrai. Quand il s’agissait de batailles, les mots de cette épée maudite étaient pour la plupart dignes de confiance.

{Je ne peux toujours pas croire qu’elle soit la même fille que celle qui était devenue tellement énervée qu’elle en avait mis sa culotte à l’envers}

« ... PFFT »

En me rappelant cette scène, j’avais accidentellement ri.

Nana avait un « trou » étrange.

***

Chapitre 138 : Neora Comenena

« Merci pour vos conseils, Maître »

Nana rengaina son épée et s’inclina rapidement.

Ses cheveux longs et droits étaient magnifiques, et elle était vêtue d’une armure comme celle d’un chevalier blanc.

Sérieusement, elle était si mignonne que ça m’excitait.

« Tu t’es encore renforcée »

« Je suis reconnaissante pour vos compliments. Ces mots sont la meilleure forme de motivation pour moi. »

« Si tu étais si forte lors de notre première rencontre, j’aurais probablement perdu. »

« Ce n’est pas vrai. J’ai le sentiment que, même maintenant, je n’ai toujours pas rattrapé votre niveau de ce jour-là. Je dois faire plus d’effort pour me renforcer. »

« Je vois. Fais de ton mieux. »

« Oui. »

Elle s’inclina rapidement.

Quand j’avais fini de parler avec Nana, j’avais regardé à côté d’elle.

Neora était là.

Elle avait regardé le combat entre Nana et moi depuis un moment.

Depuis que nous étions allés réveiller Nana ensemble, elle avait fini par nous suivre ici, et tout cela était bien, mais...

{Elle semble plutôt complexée.}

Oui.

La capitaine du deuxième peloton des soldats des esclaves, Neora Comenera.

Elle regardait « tranquillement » le combat.

« Nana. »

« De quoi avez-vous besoin ? »

« Es-tu celle qui nommait les capitaines de peloton ? »

« Oui. »

« Neora en faisait également partie ? »

« C’est exact. »

Je vois.

C’est quelqu’un qui avait gagné la faveur de Nana.

J’étais intéressé.

« Maître. »

« Oui ? »

« Si vous n’êtes pas occupé, cela vous dérangerait-il de vous entraîner avec elle ? »

« Non, ça ne me dérange pas »

C’était une réponse instantanée pour moi. Une fille qui pouvait regarder tranquillement un combat entre Nana et moi, d’ailleurs, elle fut choisie par Nana pour devenir capitaine de peloton.

C’était Neora Comenera.

Je m’intéressais à elle.

Au centre du terrain d’entraînement, Neora avait échangé sa position avec Nana et m’avait fait face, elle tenait une épée longue et mince.

Étonnamment, elle mesurait bien plus de deux mètres de longueur.

{Hoh!}

La longue lame était un peu courbée à l’extrémité, mais après l’avoir dégainée, elle s’était mise en position.

C’était devenu parfaitement droit.

L’atmosphère autour d’elle avait aussi changé, elle avait semblé être intéressée par Éléanore.

« J’arrive »

« D’accord ! »

D’abord, j’allais faire un petit test.

Je me faufilais au corps à corps et balançais Éléanore d’en haut.

Au moment de l’impact... je ne pouvais pas sentir de résistance.

Elle avait esquivé à mon attaque.

« OHH ! »

Ma voix s’était échappée involontairement.

Je pensais que son équilibre serait brisé si elle esquivait, mais c’était comme si elle s’était retirée avant même d’avoir esquivé.

Ensuite, j’avais livré une attaque horizontale.

Elle l’esquiva de nouveau... elle déplaça son corps sur le côté.

« Très intéressant ! Quelle est cette technique ! Est-ce que c’est une question d’esquive ? »

« ... »

Neora avait fait un sourire caustique, ne répondant pas.

Je l’avais encore tailladé. Cette fois, c’était une coupe en diagonale depuis le bas.

Elle, encore une fois, elle l’esquiva, et son corps vola.

Ça y est. Je voulais apprendre plus à ce sujet, alors j’avais décidé de finir le combat.

Quand elle avait esquivé, il m’avait semblé qu’elle sautait, si elle voulait seulement esquiver, ce serait certainement de cette manière.

C’était vraiment intéressant, alors je m’étais retourné et je frappais en direction de Neora.

Je l’avais à plusieurs reprises tailladée de toutes les directions.

À chaque fois, son corps reculait dans toutes les directions, c’était vraiment intéressant.

C’était amusant, c’était vraiment amusant.

{De la façon dont je vois ce combat, tu es comme le marionnettiste tirant des ficelles}

J’ai l’impression de jouer avec un Yo-Yo.

{Cette technique est effectivement efficace contre les gens comme toi, qui ont une force de barbare}

Occupe-toi de tes oignons.

C’était intéressant, mais cela ne suffisait pas comme entraînement personnel.

« Viens m’attaquer, Neora »

« D’accord »

Même si elle répondait avec beaucoup d’entrain, Neora n’attaquait pas du tout.

{Elle prépare une contre-attaque, n’est-ce pas ?}

Je vois... dans ce cas !

J’avais frappé avec Éléanore, Neora bloqua l’attaque.

À ce moment-là, son corps avait été arraché... et un vent glacial soufflait sur moi.

Le bout de son épée brillait pendant un moment.

Je vois, c’est comme ça.

Elle empruntait la force de son adversaire pour sauter, et, un instant avant de sauter, elle les frappait de manière frontale.

Cela semblait être une sorte de contre-attaque lorsque la position était brisée.

Elle comprenait la théorie derrière ça, et elle la réalisait assez bien, c’était une technique de riposte sûre et pourtant mortelle.

Pourtant !

« Il l’a repoussée !? »

« Tu as eu la bonne idée, mais cela manquait de vitesse et de force »

« Hein ? »

« C’est à propos de ta propre attaque. Même si tu ajoutes de la force empruntée pour me contrer, elle n’atteindra pas le niveau de Nana. »

« Quoi... ! »

Neora avait repris sa position.

Je lui avais balancé Éléanore.

Son corps avait été repoussé, et le bout de sa lame volait.

J’avais joué avec sa technique en enchaînant mes attaques.

« Ce n’est toujours pas suffisant ! »

« Oui ! »

« Si tu révèles tes intentions de contre-attaquer trop tôt, avant de sauter, ton adversaire le remarquera et esquivera »

« D’accord ! »

« Suivante ! »

{Ohhhhh, tu as l’air heureux, comme un enfant avec un nouveau jouet.}

Éléanore avait dit quelque chose, mais je ne l’avais pas entendu, j’étais complètement concentré sur Neora.

Cette fille était intéressante, elle avait une technique tellement intéressante.

J’avais joué avec elle tout en m’entraînant, de plus je l’avais aidé à améliorer sa technique.

Sa précision avait progressivement augmenté.

Le minutage de ses contre-attaques s’améliorait petit à petit.

... enfin.

« Monseigneur Kakeru ! »

Neora avait crié mon nom.

Elle m’avait donné une attaque à la gorge au meilleur moment possible. Naturellement, ce n’était pas assez pour me blesser, même si cela m’avait fait frémir rien qu’en pensant à l’excellente synchronisation de cette attaque.

« Je suis tellement heu... hyaa ! »

J’avais porté Neora comme une princesse, dans mes bras, et je l’avais amenée à l’intérieur de la caserne.

« M-Monseigneur Ka-Kakeru »

« Je suis excité, alors faisons-le »

«E-Ehhhhhhhh !? »

J’avais rapidement avancé à travers les casernes, en faisant de grands pas.

Au début, j’avais surpris les autres esclaves, mais quand elles avaient vu comment je tenais Neora dans mes bras, elles comprirent et avaient fait place.

J’étais entré dans sa chambre et l’avais poussée sur le lit.

« Monseigneur Kakeru, c’est mieux de faire ça avec Madame Nana... »

« En ce moment, je veux juste te le faire »

« Ehhh? Mais je suis... »

Je regardais Neora, qui disait des choses dénuées de sens.

Je la regardais silencieusement.

Elle était énervée, mais graduellement elle s’était calmée.

« Prête ? »

« ... Oui »

Hochant la tête, Neora avait consenti.

Je l’avais embrassée, puis je l’avais déshabillée.

Neora acceptait tout ce que je lui faisais.

{Je sais que tu l’aimes vraiment, mais ne la casse pas}

Une inconnue vomissait des conneries, mais je l’ignorais. (NdT Éléanore)

En ce moment, je voulais juste Neora.

Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait une femme si mignonne aussi près, alors je l’avais faite mienne.

***

Chapitre 139 : L’histoire d’une certaine Esclave

Au sommet du lit.

J’avais admiré Neora avec les jambes croisées pendant un moment, mais je m’étais fatigué de cette position alors je m’étais allongé

« Ah ! »

Neora laissa échapper une petite voix.

Peu de temps après, mon épaule l’avait légèrement touchée et tout mon corps avait été tiré de l’autre côté.

« Oh !? »

C’était un sentiment familier. C’était la technique de contrôle de flux que Neora utilisait pendant l’entraînement.

Et quand je pensais à quel point ce fut intéressant, je sentais une sensation douce à l’arrière de ma tête. J’avais été guidé, avec ma tête atterrissant sur les genoux de Neora, les faisant prendre une position d’oreiller.

« Tu peux donc aussi l’utiliser comme ça. »

« Oui. Hmm... »

« Hein ? »

« J’ai appris de Nikki-chan que vous aimiez ça. C’est pourquoi. », déclara Neora timidement tout en étant inquiète en même temps.

Elle était probablement timide pour le faire, et s’inquiétait si j’aimais vraiment reposer ma tête sur les genoux d’une personne.

« Oui, j’aime ça. J’aime à peu près tout ce qu’une femme agréable ferait pour moi. »

« Dieu merci... hum, s’il vous plaît, pardonnez-moi. »

« Hein ? »

« C’était ma première fois, alors... je n’étais pas du tout adroite. »

« Ça ne me dérange pas. Chacun a eu sa première fois. »

« Oui. Mais, était-ce correct ? »

« Qu’est-ce que tu racontes ? »

« Avoir une femme comme moi, pour sa première fois, en tant que partenaire. Hmm... ils avaient dit que Monseigneur Kakeru ne ferait pas attention aux vierges comme moi. »

« Qu’est-ce ? Qui a fait de telles rumeurs ? »

J’avais soulevé mon corps des genoux de Neora.

« Ah... ! »

Elle avait fait une expression montrant sa déception.

« Retourne-moi »

« ... Oui ! »

Neora avait fait en utilisant cette technique, me remplaçant sur ses genoux.

Tout en appréciant le doux sentiment de ses genoux, j’avais continué à demander.

« Qu’est-ce que c’est ? Qui est celui qui a fait de telles rumeurs infondées ? »

« Hmm... ce n’est pas quelqu’un, nous l’avons simplement perçu comme ça entre nous. »

« Entre vous ? Veux-tu dire entre toutes les esclaves ? »

Neora hochait la tête.

« Il y a beaucoup de reines et de princesses autour de vous, et chacune d’entre elles est très belle et mignonne, alors nous avons pensé que vous n’auriez pas le temps de prendre en considération des vierges telles que nous »

« Ce n’est pas vrai du tout. »

« Mais... »

« J’embrasserais toutes les femmes mignonnes que je voudrais. Je ne me soucie nullement de la virginité ou quoi que ce soit d’autre. Surtout, si tu considères quelque chose comme ça. »

Je désignais Éléanore que j’avais placée contre le mur.

« Regarde-la, elle est pleine d’empreintes digitales. »

{Ne m’utilise pas comme référence. En outre, je ne suis pas plein d’empreintes digitales !}

Éléanore protesta bruyamment. Une voix inhabituellement forte résonnait dans ma tête.

Eh bien, je l’avais ignorée.

« C’était donc ainsi. »

« Même ainsi, je n’aurais pas pensé qu’il y avait des rumeurs aussi infondées... Neora. »

« Oui, qu’est-ce qu’il y a ? »

« Toi, tu es la capitaine du deuxième peloton, n’est-ce pas ? »

« C’est vrai, mais pourquoi demanderez-vous ça... ? »

« Bien. »

J’avais soulevé mon corps et j’étais sorti du lit.

« Rassemble tout le deuxième peloton. Je vais traiter avec elles toutes à la fois. »

« À vos ordres ! »

Neora sauta précipitamment du lit.

Après m’avoir aidé à mettre des vêtements, elle avait mis les siens et s’était d’abord précipitée hors de la pièce. J’avais pris mon temps pour sortir. J’avais fait ça pour laisser Neora se préparer.

« C’est complètement faux. »

{Kuku, en y repensant, tu n’avais eu que des filles pures. Je suppose que le fait que tu ne prenais pas en considération les vierges était une accusation complètement infondée}

« As-tu perdu la mémoire ? »

J’avais donné un léger coup à Éléanore avec un doigt.

{C’était la première fois et ce sera la dernière fois que je donnerais naissance à un enfant}

« ... hein. »

Je m’étais arrêté et j’avais regardé Éléanore.

Cela signifie qu’elle est aussi une vierge, n’est-ce pas.

Elle était une Épée Démoniaque après tout, eh bien, il n’y avait rien de spécial au fait qu’elle l’était.

Je continuai à marcher et alla lentement ou avait été Neora.

{Plutôt que de parler de cela, étais-tu sérieux dans tes propos ?}

« Hein ? »

{À propos du fait que tu ne te soucis pas si elle est vierge ou non ?}

« Ce n’est pas comme si j’en avais conscience. Que les femmes agréables le soient ou non n’a rien à voir avec ça. »

{Je vois}

Éléanore avait légèrement adouci sa voix. C’était très faible, et je me demandais si elle-même l’avait remarqué.

J’avais marché dans le couloir et étais arrivé à l’entrée de la caserne.

Là-bas, j’avais vu Neora à l’arrêt.

« Neo ... »

{Elle semble un peu étrange.}

La voix d’Éléanore avait changé de ton.

Je m’étais arrêté de marcher et j’essayais de voir ce qui se passait.

Neora était pétrifiée dans une position alors qu’elle venait d’ouvrir la porte d’entrée, et il y avait la présence d’une personne juste devant.

« Hey hey, ce n’est pas comme si on disait quelque chose d’étrange, d’accord ? Vous comprenez ça, hein ? »

« ... Oui. »

Neora hochait lentement la tête avec des yeux baissés.

C’était la voix d’un homme. De par son ton, ce n’était pas une personne décente.

Neora était une femme agréable et qui valait plusieurs centaines de fois plus en tant que personne. Et pour une raison inconnue, Neora ne répondait pas.

« Pourquoi est-ce qu’elle ne répond pas ? » pensai-je. Et je découvris rapidement la raison.

« L’enfant rembourse la dette du parent, c’est juste normal non ? »

Un collecteur de dette, hein.

{Qu’est ce que tu vas faire ?}

« Tu n’as pas besoin de demander ça. »

Je marchais à grands pas et je m’étais mis entre Neora et l’homme.

J’avais vu le visage de l’homme devant l’entrée.

Il était grand, mais il avait l’air fragile avec son dos courbé.

« Qui diable êtes-vous ? »

« À combien s’élève la dette ? »

« Seigneur Kakeru !? »

Neora avait été surprise. Je l’avais ignorée pour le moment.

« Quel est le montant ? »

« Quoi ? Allez-vous payer pour cela ? Hein ? »

« Le maître rembourse la dette de son esclave, c’est normal non ? »

Je changeais les mots de l’homme et le lui rendais.

« Ouais ! Donc vous êtes plutôt classe, hein ? Eh bien, ce n’est pas un montant que vous pouvez facilement payer ? » disait l’homme en souriant.

Son haleine puait tant, alors j’avais commencé à m’énerver.

J’avais ouvert mon entrepôt d’une autre dimension sans un mot.

De là, je sortais plusieurs papiers-monnaies de Mercury qui venaient juste de commencer à circuler.

« Est-ce assez ? »

« Quoi ? Est-ce une ruse ou ce genre de chose ? »

« Ça n’a pas d’importance. Je demande si c’est assez ou pas. »

« He, hehe. Hey vous, vous avez trouvé un très bon Maître ici, hein. », déclara l’homme sarcastiquement avec satisfaction, tout en comptant les billets avec ses doigts.

On dirait que c’est assez.

« Perds-toi avec ça. »

« D’accord d’accord. Eh bien, je reviendrai. »

« Attends. »

J’avais arrêté cet homme.

« Que veux-tu dire par “je reviendrais” ? N’est-ce pas toute la dette ? »

« He ! »

L’homme se moqua, et j’entendis Neora renifler derrière moi.

« La dette est complètement payée cette fois, mais elle a toujours un parent qui aime en avoir plein. »

Neora Comenena.

Elle était née en tant que quatrième génération d’une maison d’épéiste relativement riche.

Lorsque son grand-père, la deuxième génération, était encore en vie, tout allait bien et ils étaient capables d’accumuler un revenu décent, mais dans la troisième génération, celle de son père, tout s’était rapidement effondré.

Son père, qui aimait se faire valoir, bien qu’il n’en avait pas la capacité, avait essayé de nombreuses entreprises, mais avait échoué à chaque fois.

D’un autre côté, sa vanité ne s’arrêtait pas, mais plutôt, elle empirait après chaque échec, et leur maison s’était finalement effondrée.

Malgré cela, son père ne s’était pas arrêté pour emprunter de l’argent, même si sa fille Neora était devenue une esclave.

Selon elle, le collecteur de dette visiterait à plusieurs reprises Neora.

J’avais tout entendu de Neora, et j’avais compris la situation.

Le matin était venu, et je mettais téléporté dans la caserne.

Parce que j’avais fait une chose « ennuyeuse », j’étais assez fatigué.

« Bonjour ! Votre Excellence ! »

J’avais de nouveau rencontré Nikki.

« Bon travail. Où est Nana ? »

« Mademoiselle Nana doit être dans la chambre de Neora ! »

Nous avions répété la même conversation que celle d’hier, et je commençais à marcher.

J’étais arrivé devant la chambre de Neora et je frappais.

« Oui. »

« C’est moi. »

« Monseigneur Kakeru ! Je suis désolée, s’il vous plaît attendez un moment. »

Neora paniqua. J’ignorais cela et j’entrais dans la pièce.

Neora était là, ainsi que Nana.

Neora tentait désespérément de réveiller Nana.

« C’est l’heure du petit-déjeuner... c’est tôt. »

Nana, à moitié endormie et nue, commençait à mordre la culotte que lui tendait Neora.

C’est la même scène qu’hier. Nana qui était très déprimante pendant son temps libre, et Neora qui faisait de son mieux pour prendre soin d’elle.

Après que Nana se fut fortifiée, nous étions tous les trois arrivés au terrain d’entraînement.

Nana marchait devant, j’étais au milieu, et Neora fermait la marche.

« Merci beaucoup. », déclara soudainement Neora d’une voix faible.

C’était une voix qui était aussi faible qu’une respiration. J’aurais pu l’avoir manquée si mes oreilles n’étaient pas multipliées 777 fois.

L’avait-elle deviné ? Que j’avais « fait quelque chose » à propos de son père.

{Après tout, tu es assez direct au sujet de tes actions. Surtout envers les femmes que tu as choisies.}

J’avais légèrement effleuré Éléanore avec un doigt.

« Neora. »

« Oui ! »

Neora tressaillit et se redressa.

Elle semblait avoir peur d’être informée de quelque chose.

« Viens à moi avec tout ce que tu as. Si tu as bien fait, je t’embrasserai de nouveau. »

Neora fut stupéfaite pendant un instant. Son visage se demandait si ça ne concernait pas son père. Cependant, ce ne fut que pour un instant.

« Je ferai de mon mieux ! », dit-elle avec une expression radieuse.

Ce visage était magnifique et l’épée qu’elle balançait était encore plus tranchante.

Après la formation, j’avais fait amour avec elle un nombre de fois encore plus important qu’hier.

***

Chapitre 140 : L’erreur de Delphina

Compagnie marchande Delphina, dans la chambre de Delphina.

« De quoi as-tu besoin aujourd’hui ? »

« Qu’est-il arrivé à la chose que j’ai demandée hier ? »

« À propos de Neora Comenena, hein. »

« Exactement. »

J’avais hoché la tête.

J’avais demandé à Delphina de faire quelque chose pour le père de Neora. Le début de l’incident était la dette bâtarde de son père... pour faire simple, un problème d’argent.

Demander à Delphina était le moyen le plus rapide quand il s’agissait d’argent. Du moins, c’est ce que je pensais, alors j’avais porté l’affaire devant elle.

En premier lieu, Neora était l’une de mes soldates esclaves. J’avais demandé à Delphina de les rassembler pour moi. Pour cette raison, il était tout naturel que je lui amenais cette affaire.

Delphina qui avait écouté ce que j’avais demandé m’avait dit que je pouvais la lui laisser, mais avec une condition.

Je n’avais pas entendu les détails de la condition, mais Delphina étant en substance ma femme. Je lui avais fait confiance et je l’avais laissée se débrouiller.

Donc, j’étais venu lui demander ce qui s’était passé, juste au cas où.

« Nous avons capturé Zeno Comenena. »

« C’est assez rapide. »

« Le moment de l’intervention était bon, et il était tout juste dans ma ville, alors. »

« Ta ville ? ... ah, celle que tu as complètement achetée à Aegina, hein. »

J’avais entendu parler de ça quand j’étais venu rencontrer Delphina avant, à propos de l’achat de la ville appelée Malonei. Je m’en souvenais très bien parce que je pensais « comme attendu d’elle » à cette époque.

... Hmm ? Est-ce que j’avais rencontré quelqu’un à ce moment-là ?

Hum, hum.

Je ne m’en souvenais pas. Je pensais que j’avais rencontré quelqu’un.

{C’est un homme, en plus de ça, c’est un homme d’âge moyen}

Ah, si c’est le cas, je ne m’en serais pas souvenu.

Il n’y avait aucune chance que je puisse me souvenir d’un homme d’âge moyen que je venais de rencontrer pour la première fois.

{C’était cependant une personne assez spécial.}

Est-ce vrai ?

Eh bien, ça n’avait pas d’importance. C’était juste un homme.

J’avais encore regardé Delphina.

« Tu étais dans ce Malonei ? »

« Oui. Neora était originaire d’Aegina. Son père était toujours à Malonei, même quand celle-ci appartenait à Aegina. Il n’avait pas fallu quatre jours et demi pour le capturer. »

« Comme attendu de toi, hein. Et alors ? »

« Il sera jugé de façon appropriée. »

« Donne-moi les détails. »

« J’ai envoyé une notification pour ne plus le laisser contracter des dettes à partir de maintenant. Et ceci aussi bien dans le territoire de Malonei que celui d’Aegina. Zeno Comenena venant d’Aegina, donc j’avais donné la priorité à cela. Bien sûr, j’ai pris des mesures au cas où il tenterait d’aller dans d’autres royaumes, donc il n’y a pas de raison de s’inquiéter. »

« Je vois. En es-tu sûre ? »

« J’aimerais que vous me fassiez un peu plus confiance. »

« ... Je pense que oui. Après tout, c’est de l’argent. »

« Oui »

Delphina sourit gracieusement de plaisir.

C’était comme elle l’avait dit, cette confirmation à la fin était inutile. Si c’était quelque chose relative à l’argent, il ne devrait pas y avoir de problème si c’était Delphina.

« Je vais te donner mes remerciements. »

« C’est juste un service après-vente. S’il vous plaît, continuez à nous fréquenter. »

« Ouais. »

Je fis un signe de tête à Delphina et je m’éloignai.

Je retournais à Reiusu et j’étais arrivé au terrain d’entraînement des soldats.

Les esclaves s’étaient rassemblés là, des dizaines d’esclaves s’étaient rassemblés, elles s’étaient rassemblées pour former un cercle, et il y avait Nikki, Neora et Nana en son centre.

Nikki et Neora étaient face à face avec leurs armes à la main, et Nana était debout dans la position de l’arbitre.

{Un match d’entraînement entre le premier capitaine de peloton et le deuxième capitaine de peloton. hein}, murmura Éléanore. C’était intéressant.

J’avais arrêté de m’approcher d’elles et les regardais de loin.

Avec Nana balançant son bras vers le bas comme un signe... Les épées de Nikki et Neora s’étaient croisées.

Des étincelles étaient arrivées et l’atmosphère avait tremblé. C’était ce que je pouvais dire juste avec leur premier coup. C’était un combat entre des personnes fortes.

Dans son contenu, Nikki était dans une continuelle offensive, et Neora bloquait ses attaques.

{Probablement 7 : 3 au plus}

« Les chances de Nikki sont-elles si mauvaises ? »

{Elle est assez entraînée, mais pas en tête-à-tête. Ses mouvements correspondent davantage à ceux d’une bataille rangée, et ils sont meilleurs que la dernière fois où je l’ai vue. Ces mouvements, ils sont faits pour protéger ceux qui l’entourent}

« Hein. »

{Que c’est admirable ! Il me semble qu’elle fait de son mieux pour changer son style de combat juste pour protéger ce que tu lui as dit.}

« Je dois m’occuper d’elle, plus tard, hmm... non, tout le premier peloton »

Il y avait peu de temps, il y avait eu un moment où le premier peloton avait subi le plus de dommages par rapport aux autres pelotons.

Après avoir embrassé toutes celles du premier peloton et les avoir faites miennes, il fut un temps où elles cessèrent de s’occuper de leur propre personne et devinrent très agressives, dans l’idée de se battre « pour moi ».

J’avais découvert cela et j’avais tout arrangé en les entraînant, les changements de Nikki avaient probablement commencé à ce moment-là.

Tout comme Eléanore l’avait dit, c’est louable et mignon à la fois.

À l’instant où Nikki avait montré un défaut dans son attaque continuelle, elle avait été prise dans la technique de Neora, qui brisa son équilibre, et la pointe de l’épée de Neora pointa vers sa gorge.

Neora avait gagné. Tout comme Éléanore l’avait prévu.

Après avoir terminé leur match d’entraînement, j’avais continué de marcher et je m’étais approché des soldats esclaves.

Cependant, juste avant que j’arrive auprès d’elles, un homme était sorti du côté et s’était dirigé vers les esclaves, c’était un grand homme au dos courbé. Son visage m’était un peu familier... qui était-il ?

{C’est ce collecteur de dettes, idiot}

Éléanore m’avait grondé.

Ahh, c’est vrai, c’est l’homme qui était venu chercher de l’argent à Neora avant, hein. J’ai vraiment du mal à me souvenir des hommes.

... non, attendez une seconde. Pourquoi ce mec est-il là ?

Et pendant que je pensais à cela, l’homme se tenait devant Neora et avait parlé avec un visage grimaçant. Les couleurs du visage de Neora avaient changé. Je les approchais pour savoir de quoi il s’agissait.

« Je ne suis pas en train de mentir ? Regarde, vois-tu ça ? C’est la signature de ton putain de père ? Il y a aussi une date, »

« Hier... »

Le collecteur de dettes poussa un morceau de papier vers Neora. Le visage de Neora devint pâle.

« Hey »

Je m’étais mis entre eux.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

« Oh, et bien, excusez-moi, cher Maître ? Ce n’est pas grand-chose, je viens juste de récupérer ce qui a été emprunté. Regardez, vous pouvez voir ça non ? Il est écrit correctement qu’il serait laissé pour compte le lendemain. »

L’homme me mit la reconnaissance de dette devant moi.

C’était plein de lettres et c’était signé à la fin.

J’avais regardé Neora.

« Est-ce la vérité ? »

Neora acquiesça en ayant un visage pâle.

« La signature, elle est authentique. »

« ... »

Delphina, qu’est-ce qu’elle faisait ?

« Qu’est ce que tu vas faire ? Vas-tu demander à ton Maître bien-aimé de payer pour cela ? »

« C’est... »

« Tout ce dont tu as besoin c’est de l’argent, Attends. »

Quoi qu’il en soit, je devrais chasser cet homme, puis demander pourquoi tout ceci continuait à Delphina. J’avais pensé à cela, et j’avais essayé d’ouvrir mon entrepôt de dimension différente pour prendre un peu d’argent, mais.

{Attends}

Éléanore m’avait arrêté.

« Quoi ? »

{Regarde-le. Il a l’air étrange}

« Étrange ? »

{Utilise-moi}

Quand je pensais à ce dont il s’agissait, une image était venue dans ma tête.

« Ça, hein »

Je m’étais déplacé, juste comme dans mon image, et j’avais libéré l’aura et en avais fait un bras. C’était la technique que j’avais créée pour extirper Xiphos du corps du roi qu’il possédait.

J’attrapais donc le visage de l’homme en utilisant l’aura sombre et le soulevais.

« Qu’est-ce que vous... guha ! »

L’homme avait soudainement souffert d’une grande douleur, il s’était attrapé le cou, avait souffert tout en luttant. Finalement, l’homme tomba par terre.

Mais j’étais toujours en train de saisir quelque chose avec le bras sombre d’Éléanore... il s’agissait de quelque chose ressemblant une âme sombre.

{Cela devrait être}

« ... c’était la chose qui possédait ce mec ? »

{Hmm. De ce que l’on ressent... je me suis souvenu de quelque chose. C’est cette chose pendant l’affaire d’Aura}

« Cette femme lézard, hein. »

Je pouvais me souvenir qu’elle était une beauté juste avant qu’elle ne se transforme.

Maintenant qu’elle l’avait mentionné, cette chose sombre avait un air similaire avec cette femme lézard.

{Il semblerait que quelque chose se passe...}, murmura Éléanore avec un ton inhabituellement sérieux.

J’avais regardé cette chose sombre que je saisissais, j’avais eu les mêmes pensées qu’elle.

***

Chapitre 141 : Nous ne savons rien maintenant

J’étais venu rencontrer Delphina.

Quand je lui avais montré la reconnaissance de dette que possédait le collecteur de dette maintenant inconscient, son expression changeait soudainement

« Pourquoi... »

« Ils ont dit que c’est une vraie. »

« Je peux vous le confirmer. »

« Tu peux ? »

« Oui... »

Delphina avait un visage très amer. Elle sortit une feuille de papier de son tiroir de bureau et la mit côte à côte avec la reconnaissance de dette que je lui avais remise.

On dirait que c’était une sorte de document.

Les lettres écrites étaient différentes de celle que j’avais apportée, mais la signature à la fin était la même. Je pouvais aussi dire que les signatures étaient identiques.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? »

« Pour l’instant, je ne sais pas », répondit Delphina d’un ton calme.

Son expression amère n’avait pas changé, mais elle avait répondu assez rapidement.

« Franchement, tu pouvais dire que tu n’en savais rien, hein. »

« En ce moment, je suis actuellement en contrat d’essai avec vous, Kakeru. »

« Hein ? Ahh, c’est vrai. »

Je pensais « mais de quoi parle-t-elle ? » pendant un instant, mais je m’étais souvenu de la première fois où j’avais fait l’amour avec Delphina. Elle souhaitait « un homme qui l’achèterait avec toutes ses richesses », mais je n’en avais toujours pas autant qu’elle.

Donc, en remplacement, nous l’avions réglé sous la forme d’une « période d’essai ».

« Accumuler honte sur honte abaissera ma propre valeur à celle d’une marchandise. Au pire, cela nous ramènerait à un cas du renvoi de marchandise. C’était pourquoi je l’avais dit avec honnêteté. »

Elle prit une inspiration, me regarda droit dans les yeux et déclara ça avec des yeux provocateurs.

« En ce moment, je ne sais toujours pas »

« ... Je vois. »

Je réfléchissais en profondeur aux paroles de Delphina.

{Kuku, il y a tellement de femmes intéressantes autour de toi. En plus, elles sont toutes intéressantes à leur manière.}

J’étais complètement d’accord.

Delphina, cette fois, et les autres femmes aussi. Il y avait des femmes tellement intéressantes et fortes d’esprit autour de moi.

« Combien de temps cela prendrait-il ? »

« Cela sera fait pour bientôt. »

Delphina avait évité de donner une réponse claire, mais elle avait clairement montré une forte volonté. On dirait qu’elle était sérieuse. Si c’était le cas, je pourrais lui laisser la suite.

Delphina se leva et battit des mains, la porte s’ouvrit immédiatement et un homme entra dans la pièce.

C’était son subordonné que j’avais vu plusieurs fois. Delphina chuchota après ça à l’oreille de cet homme. Son ton était rempli de colère.

Je pensais de plus en plus à la façon dont je pouvais lui laisser régler l’affaire, alors j’avais sorti ma plume de téléportation pour rentrer à la maison.

« Qu’est-ce que vous faites !? », cria Delphina.

C’était une voix mêlée de surprise et de colère.

J’avais regardé vers elle. L’homme obéissant d’autrefois avait soudainement changé, et lui attrapait le bras.

Il plissa les lèvres, essayant de l’embrasser et de la pousser vers le bas.

... haa ?

Je marchais lourdement vers eux et sortis Éléanore sans un mot, la tête de l’homme s’envola et une fontaine de sang jaillit une seconde plus tard.

Après avoir entendu le bruit de la tête et du corps de l’homme tombant au sol, Delphina haleta à cause de cet événement soudain.

« Est-ce que ça va ? »

« ... Oui »

« Qu’est-ce qui est arrivé ? »

« Je ne sais pas. Il écoutait mes ordres, mais il avait soudainement agi ainsi au beau milieu... »

« Y avait-il un signe avant-coureur ? »

« Il est attaché à moi, mais c’est un homme lâche qui a raté toutes les occasions en raison de ses hésitations. Il n’y a aucune chance qu’il m’attaque ainsi, il n’est pas un homme qui essaierait de le faire dans un endroit où vous êtes là. »

« Était-il ivre ou drogué ? »

{On dirait que ce n’est ni l’un ni l’autre}

« Mu... ! Ne me dis pas. »

Parce qu’Éléanore s’était mêlée à la conversation, j’avais eu l’idée d’une troisième possibilité.

Peu de temps après, quelque chose de sombre était sorti du cadavre de l’homme. C’était comme si cette chose qui le possédait était sortie parce que l’hôte était mort.

Je m’étais vêtu d’une aura sombre, j’avais fait un bras et je l’avais attrapé. Il s’agissait de la même chose avec le collecteur de dettes.

« Encore une fois, qu’est-ce qui se passe ? »

« Aegina... »

« Aegina ? »

« Cet homme, et ce collecteur de dettes aussi. Ils sont venus d’Aegina. Et... »

« ... Le père de Neora aussi, hein. »

Delphina hocha la tête.

« Est-ce que quelque chose comme ça s’était déjà produit ? »

« Pas même une fois. »

Delphina avait rapidement répondu.

C’était une chose sombre semblable à celle de Comotoria.

Et surtout, plusieurs exemplaires pouvaient être trouvés soudainement.

« On dirait que quelque chose se passe à Aegina. »

Delphina effectua un ample signe de tête face à mon chuchotement.

***

Chapitre 142 : Sur le départ

J’avais légèrement frappé l’homme à terre.

Je lui avais donné un coup de pied en lui faisant face. C’était maintenant qu’un cadavre, rien n’avait changé chez lui.

{Après tout, c’est cela la cause de ce qui l’a ainsi transformé}, dit Éléanore.

Je tenais toujours la chose sombre en utilisant le bras de l’aura, il n’y avait aucun doute que c’était la raison qui avait rendu l’homme étrange.

« Delphina, tu dois rassembler tous tes subordonnés ici. »

« Qu’avez-vous prévu de faire ? »

« Je vais les purger. Peu importe ce que tu vas faire, tu ne seras jamais à l’aise si ce genre de choses tourne autour de toi, non ? »

« ... J’ai compris. »

Delphina me fit un très vilain coup d’œil puis elle quitta la pièce.

Après un moment, je fus appelé à la cour intérieure du bâtiment.

C’était un beau jardin, qui était utilisé pour discuter d’affaires.

Le design et les détails mineurs étaient différents ici et là, mais cela m’avait fait penser d’une façon ou d’une autre au pavillon de jardin japonais.

Il y avait beaucoup d’hommes et de femmes bien alignés, faisant beaucoup de bruit.

« Nous vous avons fait attendre. »

« Tout le monde est là, hein. »

« Oui. S’il vous plaît, prenez soin de nous. »

« Bien. Faisons-le, Éléanore. »

{Hey, attends une seconde, toi, ne me dis pas...}

« Tout à fait »

Je souris, levant le coin de mes lèvres.

« C’est trop gênant de le faire un par un. Je vais le faire sur vous tous en même temps. »

{Comme je l’ai pensé, hein. Franchement, tu dis ça comme si c’était si facile.}

« Je le dis parce que c’est toi »

{Je n’ai pas besoin de telle flatterie.}

Bien qu’elle le disait, Éléanore ne semblait pas être mal à l’aise avec ce sujet.

{Eh bien, faisons-le}

« D’accord »

Je plaçai légèrement ma main sur Éléanore, pris de profondes respirations et concentrai ma conscience.

J’avais amassé la puissance de l’Épée Démoniaque au plus profond de mon corps et je l’avais libérée à l’extérieur.

Le bruit de bourdonnement augmentait. Cela arrivait, car j’avais fait resurgir l’aura de l’Épée Démoniaque en une fois, remplissant le lieu et enveloppant tout le monde.

J’avais imaginé cette scène. Il s’agissait du pouvoir que j’avais créé à l’époque de mon affrontement avec Xiphos, un pouvoir qui n’avait presque pas de pouvoirs offensifs, qui ne saisirait que les choses mauvaises ou sombres de leur corps.

Je couvrais ainsi tous les subordonnés de Delphina avec ça, et je les avais « soulevés ».

Il y avait près d’une centaine de personnes qui s’étaient rassemblées, et j’avais pu saisir des choses sombres de trois personnes.

Après ça, ceux qui avaient vu leurs choses sombres retirées s’étaient effondrés au sol, et ils n’avaient plus bougé d’un pouce. D’un autre côté, ceux qui ne savaient pas ce qui se passait devenaient de plus en plus bruyants.

Delphina était venue à mes côtés.

« Merci beaucoup, Kakeru. »

Après avoir dit cela, elle avait regardé la chose que j’avais attrapée, et avait plissé ses sourcils.

« De penser que nous étions infiltrés... si vous n’étiez pas là, ça aurait été désastreux. »

« Vraiment ? Tu as l’air d’avoir déjà fait quelque chose à ce sujet. »

« Aurai-je fait quelque chose à ce sujet ? », dit Delphina avec un visage sérieux.

« Il aurait été impossible de les trouver à l’avance. Il aurait été impossible de comprendre la cause de l’événement, et ces trois auraient été confinés ou éliminés. »

« Je vois »

Eh bien, la mesure aurait été ainsi.

« Et penser que cela aurait été résolu de cette manière... Je peux seulement dire que c’est comme prévu venant de vous. »

{Ou plutôt, ce sont mes pouvoirs.}

Éléanore l’avait revendiqué en moi.

« Mais même ainsi... ces trois. »

Regardant les trois qui s’étaient effondrés, les sourcils de Delphina avaient bougé.

« As-tu quelque chose en tête ? »

« Juste une chose... cela comprend l’homme d’avant. »

Ce mec qui avait attaqué Delphina, hein.

« Toutes ces personnes étaient à Malonei jusqu’à hier. »

« Malonei... ta ville, n’est-ce pas. »

« Oui. Ces deux sont des officiels de la faction de Delphina. Ils sont stationnés à Malonei. L’autre, je l’ai envoyée pour une affaire différente. »

« Qu’est-ce que c’est, cette faction Delphina ? »

« J’ai acheté Malonei, mais nominalement, c’est toujours le territoire du Royaume d’Aegina. C’est pourquoi il y a des fonctionnaires envoyés par le royaume, qui n’ont pas d’autorité, et des fonctionnaires que j’ai nommés qui détiennent effectivement l’autorité. La première est appelée faction du Royaume, et la seconde est appelée faction Delphina. »

« Cela est assez compliqué, hein. »

« C’est une façon de le dire. »

« Bien, peu importe. Bref, tout le monde a quelque chose à voir avec Malonei, n’est-ce pas ? »

« Oui. Et, le père de Neora est actuellement à Malonei. »

« Maintenant que tu le dis. Qu’en est-il de cet homme qui t’a attaqué plus tôt ? »

« Avant-hier, sur un autre sujet. »

« Je vois »

S’ils étaient tout similaires sur ce point, alors il n’y avait aucun doute possible.

« Il se passe quelque chose à Malonei. »

« Oui. Très probablement, quelque chose qui a commencé à Aegina. »

« ... »

J’avais regardé la chose sombre que je tenais toujours.

Cela n’avait pas commencé à Aegina, cette chose était aussi à Comotoria. Il était déjà apparu à Comotoria avant Aegina.

De toute façon, il n’y avait aucune preuve que ce qui se passe à Aegina était similaire à ce qui avait eu lieu à Comotoria.

{C’est la même chose}, dit Éléanore avec confiance. Je le pensais également.

Ce n’était pas logique. Ce sentiment passait par l’Épée Démoniaque en me disant que c’était la même chose.

Que ces deux affaires étaient identiques.

« C’est à quelle distance d’ici ? »

« Kakeru, que dites-vous... ? »

J’avais hoché la tête.

« Je vais aller à Malonei »

À Malonei... à Aegina, il se passait quelque chose.

Aura, Iris, Neora et Delphina, pour le bien de mes femmes, il me semblerait que j’avais besoin d’y aller en personne et de tout résoudre en même temps.

***

Chapitre 143 : Delphina ne valait pas un sou

Dans le chariot en direction de Malonei.

Delphina et moi étions assis l’un en face de l’autre.

Neora aussi voyageait à nos côtés, et elle était assise de manière sage.

« Combien de temps reste-t-il avant Malonei ? »

« C’est ennuyeux. »

Il y avait une réponse provenant de l’extérieur de la voiture.

« À ce rythme, nous devrions l’atteindre après le déjeuner. »

« Tu l’as entendue. »

« Compris. »

« Il faut juste prendre son mal en patience. Je vous en prie, pardonnez-moi, je ne leur ai pas fait savoir que nous venions, alors une réception chaleureuse est... »

« Ça ne me dérange pas. Pour commencer, nous n’allons pas là-bas pour nous amuser. »

« C’est très gentil de votre part de dire ça. »

Dans la voiture, j’avais discuté avec Delphina avec aisance. Était-ce parce qu’elle était marchande ? J’avais l’impression qu’elle avait l’habitude de parler de choses triviales.

Je ressentais que je pouvais tuer le temps avec elle autant que je le voulais.

« En y pensant, Malonei est la seule ville que tu possèdes, qu’une seule ville ? »

« Oui, du moins, pour l’instant. »

« As-tu l’intention d’en avoir d’autres ? »

« Pas du tout. Il est étonnamment difficile d’en posséder une, donc je n’envisage pas d’en avoir plus. »

« ... »

{Quelle étrange conversation !}

Éléanore chuchota lors d’un silence entre nous deux. J’étais d’accord.

Delphina Homers Lanmari.

Elle avait largement étendu son commerce et on dit que sa puissance financière était égale à celle d’un royaume. Une personne aussi qualifiée, est-il possible qu’elle interprétait mal le coût d’entretien de la chose qu’elle avait achetée ?

... bien, je supposais que la gestion d’une ville entière pourrait juste être différente de celle des marchandises et des magasins.

Comme prévu, nous arrivâmes à Malonei après le déjeuner.

Pour résoudre le problème, nous nous étions déguisés en simples voyageurs et étions entrés dans la ville. Il n’y avait pas le Kakeru aux cinq titres de noble, ni de Delphina le Parrain agissant dans l’ombre. En tant que simples voyageurs, nous descendîmes de la voiture et passâmes à l’endroit où se trouvait le poste de contrôle.

« Votre nom. »

« N ? Ah, c’est Kakeru Yuuki. »

« Quel nom étrange ! D’où venez-vous ? »

« Reiusu. »

« Je vois. Où sont vos affaires ? Quelle est cette chose à votre taille ? »

« Une épée »

« Quoi !? C’est cette réplique d’Épée Démoniaque qui est si tendance, hein. Quel est son numéro de génération ? »

« C’est la plus ancienne. »

« Je vois. »

« Fun », se moqua l’homme.

Après cela, comme leurs questions étaient inutiles, je leur avais répondu de même, et j’avais finalement été autorisé à entrer dans la ville.

Je m’arrêtai pour la regarder. La ville avait l’air pleine de vie.

« Bienvenue, bienvenue, nous avons des fruits sucrés de Torideca ici. »

« Poisson, quelqu’un voudrait-il acheter du poisson ? Vous pouvez l’obtenir frais et vivant après que la magie ait été enlevée une fois acheté ~. »

« Bonjour Monsieur ! Quel mignon petit enfant que vous avez là ! Comment est-ce ? Souhaitez-vous acheter cette nouvelle réplique d’Épée Démoniaque “Les ailes sombres jumelles”, c’est la dernière version ~. »

Il y avait beaucoup de monde et beaucoup d’entreprises étaient actives.

Elle se développait, sans aucun doute, et elle ressemblait à une ville qui maintenait sa vitesse de développement.

« Ceci est incroyable. »

« Merci beaucoup. »

J’avais entendu la voix de Delphina par derrière, et après quelques instants, Neora avait également passé le point de contrôle.

Delphina se tenait devant moi. Après quelques instants, Neora commença à se concentrer sur son rôle de garde.

« Qu’allons-nous faire maintenant ? »

« Ces choses..., les personnes qui étaient possédées par cette chose, elles créeraient beaucoup de troubles, n’est-ce pas ? »

« Cela semble être le cas. Allons-nous aller à un endroit où il y aurait beaucoup de troubles... par exemple, dans les tavernes ? »

« C’est trop chiant d’agir ainsi. Attendez une seconde. »

J’avais lentement fermé les yeux...

J’avais croisé les bras et m’étais concentré sur mes yeux.

Mon ouïe surhumaine avait été multipliée par 777x.

« Tellement chouette, c’est la première fois que je mange un fruit si doux. »

Pas ça, suivant.

« Uwwa! Le poisson mort d’autrefois revit. »

Pas bon aussi, ensuite.

« Mama~, achetez-moi une Épée Démoniaque. »

Fais de ton mieux, mon garçon... le prochain.

Je triais les sons que je pouvais entendre.

C’était quelque chose équivalent à celle de distinguer le son d’un certain instrument lors d’une musique comprenant plusieurs instruments tout en ignorant les autres. Et ainsi, en agissant comme ça, j’avais rassemblé presque toutes les voix des gens de Malonei, et je les avais triés.

Et.

« Arrêtez ! Cet argent, cet argent est pour la vie de tous les jours ! »

« Ferme ta gueule ! »

C’est ça.

J’avais ouvert les yeux et je commençais à courir.

« Monsieur Kakeru !? »

« Neora, protège-la et suis-moi ! »

« D’accord ! »

J’avais laissé les deux femmes derrière et j’allais de l’avant.

J’avais changé le son capté en coordonnées tridimensionnelles, et je me précipitais là-bas.

J’avais sauté en donnant un coup de pied dans un mur et avait couru à travers le toit. Les résidents étaient devenus bruyants... Je les avais ignorés.

J’avais avancé à travers le chemin le plus court, et l’endroit où j’étais arrivé était une maison isolée. J’avais ouvert la porte et je faisais face à une scène de ménage.

Partout les meubles étaient dispersés, certains étaient étalés et d’autres cassés.

Et à l’intérieur de cela, un homme d’âge moyen essayait de sortir l’argent d’un tiroir, et une femme d’âge moyen tentait désespérément de l’arrêter

La femme m’ayant vu, avait été stupéfaite pendant un instant, mais avait immédiatement demandé de l’aide.

« Aidez-moi, s’il vous plaît ! Mon mari, mon mari est étrange. »

{Sortant l’argent de leur maison, hein}

« Quel trou du cul ! »

« Qu’est-ce que tu as dit !? »

L’homme s’était fâché et était allé vers moi. Il avait pris le couteau en passant, et avait essayé de me poignarder avec.

« Bâtard, ne pas... »

Pour l’instant, je l’avais renversé. Sans avoir besoin de dégainer une arme, je l’avais juste assommé.

L’homme roula sur le sol avec des yeux révulsés.

J’avais traîné l’homme hors de leur maison et l’avais laissé seul.

Les foules qui avaient entendu l’agitation avaient pointé leurs doigts de côté et commençaient à se chamailler.

{Vas-tu sortir cette chose sombre maintenant ?}

« C’est toujours ce que j’ai fait jusqu’à maintenant. Je veux éliminer la cause. »

{Qu’est ce que tu vas faire ?}

« Laisse-moi y réfléchir... »

« Monsieur Kakeru. »

Passant à travers les foules, Delphina m’avait finalement rattrapé. Il y avait aussi Neora juste derrière elle.

Delphina jeta rapidement un coup d’œil autour d’elle et comprit instantanément la situation.

« Est-ce la personne que vous avez capturée ? »

« Oui »

« Devrais-je dire “comme prévu”, ou devrais-je rouler les yeux... nous venons juste d’arriver »

« Ça ne sert à rien de prendre le temps de bien faire les choses ? »

« Qu’avez-vous l’intention de faire avec lui ? »

« J’y pense en ce moment. C’est très facile de sortir cette chose sombre, mais je veux éliminer la cause. As-tu une idée ? »

« Laissez-moi voir. »

Pendant que Delphina réfléchissait, l’homme s’était graduellement réveillé. Il attrapa ses tempes et secoua la tête. Puis il soulevait lentement son corps.

« Hmm. »

{Il s’est réveillé, hein. Hmm, c’est en lui comme je l’ai pensé}

« Oui. »

Je fis un signe de tête à Éléanore.

On dirait qu’il était plus facile de dire que cette chose sombre était « dedans » par rapport au moment où il était assommé.

« Hmm. »

L’homme se leva lentement. Peut-être que je devrais l’assommer à nouveau, mais au moment je pensais à ça.

« Ohh »

Le regard de l’homme se focalisa sur Delphina.

« N’est-ce pas cette morveuse, cet esclave d’un sou »

« Un sou... qu’est-ce qu’il dit ? »

{ ... Delphina semble un peu étrange}

« Eh ? »

J’avais regardé en direction de Delphina.

Son visage habituellement composé avait rapidement changé. Ses yeux s’élargirent, et elle vit l’homme comme si elle regardait le sujet d’une terrible peur. Elle avait tenu sa tête à deux mains et commençait à trembler abondamment.

« Désolé gamine, mais je ne pouvais prendre que 30 gosses avec mon budget à cette époque. Si j’avais eu 1 sou de plus, je t’aurais acheté. »

L’homme continua en souriant.

« Je suis vraiment désolé pour ça, d’accord ? Faire de toi un esclave qui ne se vendait même pas pour un sou. Qu’est-ce qui s’est passé après ça ? Étais-tu disposé comme un esclave qui ne pouvait être vendu ? Haha. »

Le regard de Delphina avait changé de plus en plus.

« Hahahaha, putain de salope ! Une putain d’esclave qui ne pouvait même pas être vendue pour un morceau de pain... »

J’avais coupé la tête de l’homme. Juste l’entendre parler m’énervait.

D’un autre côté, Delphina. Son visage devint pâle et ses cheveux devinrent en désordre.

« Uwaaaaa !! »

À la fin, elle avait même commencé à crier comme une folle.

C’était juste un événement qui dura quelques secondes. Après que Delphina avait crié, elle avait laissé tomber sa tête avec des cheveux défaits.

{ ... c’est entré, hein}

« ... Je sais »

C’était également entré dans Delphina, n’est-ce pas.

Le processus d’entrée..., et l’aptitude d’une personne quand cela arrivait...

On dirait que j’avais besoin d’enquêter plus sur ce sujet.

***

Chapitre 144 : Le passé de Delphina (Partie 1) ~ Je valais 100 sous

Il s’agissait d’une pièce où des meubles décents étaient disposés, et un seul canapé de qualité était placé sur un côté du mur. En raison de la conception de la pièce, elle avait été faite de sorte que le visage de la personne assise dessus ne serait pas vu même si le soleil se levait.

Et sur ce canapé, un homme était assis, faisant face aux cinq filles qui se tenaient devant lui.

Toutes les filles avaient 10 ans. Il s’agissait de marchandises qui avaient été recueillies pour les besoins de cette demande.

Quatre d’entre elles déjà étaient passées, et c’était finalement au tour de la dernière fille.

« Toi, quel est ton nom ? »

« Delphina Lanmari. »

La fille aux cheveux courts avait répondu clairement et d’une voix mignonne.

Son corps était aminci et ses joues étaient creusées, mais il y avait de la force dans ses yeux, la différenciant des autres filles.

En fait, cette fille avait très bien répondu aux questions de l’homme. L’homme avait posé beaucoup de questions, et le temps qu’il avait pris pour le faire avait été deux fois plus élevé qu’avec les autres filles.

Il avait finalement fini, et les cinq filles avaient quitté la pièce pour la première fois. Une femme d’âge moyen entra à la place et s’inclina respectueusement devant l’homme.

« Y en a-t-il une qui vous convienne ? »

« Hmm. »

L’homme ne répondait pas directement et fumait tranquillement sa cigarette.

Incapable de supporter cela, la commerçante avait insisté.

« Ces cinq filles plus tôt sont celles qui ont passé des tests d’intelligence. Je crois que ce sont des filles intelligentes que Votre Excellence désire. Bien sûr, comme vous l’avez demandé, nous devons encore les éduquer. »

« Hmm. »

L’homme avait réagi de la même manière que précédemment. Il se replaça légèrement dans le canapé et regarda le plafond. Et, il ferma les yeux. Comme pour projeter quelque chose derrière ses paupières.

Il y avait une intensité inexprimable avec ce geste. C’est ce qu’on appelait la dignité tranquille que seuls ceux qui avaient traversé les difficultés et les effusions de sang étaient autorisés à posséder.

Les gens ordinaires se seraient calmés juste avec ça, mais...

« Si vous les trouvez insatisfaisantes, nous en réunirons plus si vous nous donnez du temps. En ce moment, nous sommes en mesure de trouver des filles de 10 ans, non éduquées, mais intelligentes. Si vous nous donnez seulement trois jours, nous pourrons vous en aligner des dizaines. »

Et ainsi, elle avait sans relâche rabâché son discours commercial.

L’homme ne l’avait pas intentionnellement arrêtée. Dans son esthétique, il avait tendance à penser que faire taire une autre personne en l’intimidant en utilisant son statut ou sa richesse personnelle était un comportement vulgaire.

La femme était bruyante, mais il la laissait faire ce qu’elle voulait.

Il était seul, pensant silencieusement à ces filles.

« Votre Excellence, serait-il bien de demander pourquoi vous souhaitez perdre votre temps avec ces enfants non éduquées ? »

« Est-ce parce que leur conversation n’a pas abouti ? » La femme avait changé de sujet en posant cette question à l’homme.

L’homme ouvrit lentement les yeux et répondit à la femme.

« On dirait que quand on prend possession de différents types de choses, on ne s’intéresse plus à eux. »

« Ha ! »

« Quand cela devient ainsi, on commencerait à utiliser l’argent sur les humains. Tout comme les riches de ce monde deviennent des patrons pour des artistes impopulaires et pour de pauvres bardes. Mon sujet vient de se tourner vers celui des esclaves. C’est tout ce qu’il y a à dire. »

« Je vois, des esclaves pures et innocentes, vous voulez les élever dès le début, hein. »

L’homme leva le coin de ses lèvres.

« J’ai décidé. Je vais prendre la numéro deux Petrina et la numéro cinq Delphina. »

« Merci pour votre parrainage ! Au fait, pourquoi les deux ? »

« C’est l’intelligence et la sagesse. »

« Haa ... »

La femme avait montré un visage incohérent après avoir entendu les mots de l’homme.

Dans la chambre d’un manoir. Il y avait deux filles qui portaient des vêtements décents et qui étaient assises devant eux. Les colliers sur leur cou montraient leur statut d’esclave, mais leurs mains et leurs doigts ne semblaient pas avoir été rendus rugueux par un travail pénible.

Le travail des deux filles n’était pas du tout comme tel.

Et, si l’on demandait quel était leur travail .

La porte s’ouvrit et un homme portant des lunettes entra.

L’homme était venu devant les filles avait pris la position d’un enseignant, et leur avait parlé.

« Je vais te rendre ton test d’hier. Petrina »

« Oui »

« Tu as bien travaillé, cette fois tu as obtenu le score parfait »

« Oui ! »

« Delphina. »

« Oui »

« Tu as obtenu 85 points. Fais de ton mieux la prochaine fois. »

« Oui »

« C’est tout pour aujourd’hui. Comme prévu, il n’y aura pas de leçon pour aujourd’hui. Son Excellence a dit que vous pouvez visiter la ville et jouer un petit peu, mais n’agissez pas sans retenue. »

Après que le professeur avait dit cela, il avait quitté la pièce.

Le travail des deux filles était celui-ci. Elles étaient gardées à l’intérieur du manoir de leur maître, appelées nominalement comme esclaves d’étude.

Petrina regarda son journal de test avec bonne humeur et parla à Delphina.

« J’ai gagné cette fois-ci encore, hein »

« Cela semble être le cas »

« Delphina, tu devrais faire mieux d’accord ? Je te laisserai facilement derrière si tu ne le fais pas. »

« Me laisser derrière ? »

« C’est vrai, je vais te laisser derrière. »

Petrina avait dit cela, et avait quitté la pièce de bonne humeur.

«... Me laisser derrière, me laisser. Mais où vas-tu ? »

Delphina murmurait silencieusement.

Elle regardait la porte où Petrina était parti, regarda son journal et regarda par la fenêtre.

« Pourquoi fait-il ceci ? Pourquoi est-il sorti pour acheter des esclaves pour uniquement les éduquer ? »

Delphina murmurait dans son coin.

Elle avait jeté un regard profond au document de test.

« Pourquoi le règne de Rodotos n’avait-il pas continué ? Pourquoi, Orga avait-il abandonné sa forme de dragon pour revêtir l’existence à demi mesure appelée Dragonoid ? »

Les problèmes des tests, elle n’avait pas de questions concernant la réponse, mais sur l’énoncé du problème lui-même.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi.

Delphina était à l’origine une fille comme ça, mais récemment, cette tendance s’était renforcée. Depuis qu’elle avait reçu une éducation, elle avait commencé à se demander « pourquoi » sur tous.

Et tout cela avait eu une influence sur ses études habituelles et les résultats des tests, qui ne pouvaient pas être considérés comme bons.

« Ce n’est pas mauvais de réfléchir au pourquoi. »

Dans la chambre, le maître du manoir, le Seigneur Adamandieous Maneloi, avait gentiment dit à Delphina après avoir soulevé son corps en portant des vêtements de nuit.

« Mais, si tu veux connaître les “pourquoi”, répète cela cinq fois. »

« Cinq fois ? »

« Tu as demandé “pourquoi”, et produit une réponse. Tu devrais également demander “pourquoi” tu as cette réponse. Répète-le cinq fois. »

« Pourquoi est-ce comme ça ? Pourquoi est-ce cinq fois ? »

Voyant Delphina qui continuait à se poser des questions, Adamandious plissa les yeux et lui tapota la tête avec bonté.

« En faisant cela, tu pourras voir la vérité. »

« La vérité... »

Delphina murmura ces mots comme pour les digérer.

« Pourquoi cinq fois ? Ne peux-tu pas atteindre la vérité après seulement trois fois ? »

« Fufu. »

Il ajouta plus de gentillesse à la main qu’il avait utilisée pour lui caresser la tête.

« Delphina, tu es vraiment une fille sage, n’est-ce pas »

Elle n’avait pas eu de réponse.

C’était la plus grande gentillesse de cet homme envers cette enfant, qu’il voyait comme une « sage ».

La jeune Delphina qui avait été achetée pour 100 sous avait étudié beaucoup de choses dans le manoir. Mais par rapport à Petrina qui était plus intelligente et qui absorbait les connaissances comme du coton, Delphina, qui posait continuellement des questions n’était pas vraiment une bonne élève pour les enseignants.

Mais même ainsi, grâce à l’autorité du Seigneur, Delphina avait reçu un environnement où elle pouvait étudier sans aucun inconvénient.

Au sens figuré, c’était le printemps des quatre saisons d’une personne. La jeune Delphina avait aimé le printemps de sa vie sans pouvoir en être consciente.

Cette période dura trois ans.

Cela avait continué jusqu’à ce que le Seigneur meurt de maladie, et jusqu’à ce qu’elle soit mis sur le marché comme une esclave d’occasion, étant vendue pour 10 sous.

***

Chapitre 145 : Le passé de Delphina (Partie 2) ~ Je ne valais plus que 10 sous

Delphina avait 13 ans, c’était l’automne.

Plusieurs changements qui s’étaient produits en elle.

En premier lieu, elle était devenue un peu plus grande, et ses seins avaient grossi. Son corps était ainsi progressivement devenu plus féminin, avec des rondeurs de présentes.

En second lieu, son collier avait été changé.

Dans le royaume d’Aegina, un esclave qui avait été vendu à une autre personne que son maître d’origine, pour n’importe quelle raison, devenait de seconde main, et comme le stipulait la loi, cela devait être obligatoirement déclaré. Le changement de son collier en était la preuve.

Et, les esclaves comme ça étaient souvent vendus au cours d’âpres négociations.

Le prix fixé pour Delphina était de 10 sous. Il s’agissait du dixième de sa valeur quand elle avait été achetée pour la première fois.

Cela ne s’appliquait pas seulement à elle. Il en était de même pour Petrina qui avait été achetée en même temps et qui était redevenue simple marchandise en même temps.

 

☆☆☆

 

Dans une maison d’esclave.

Delphina et Petrina avaient été poussées dans un environnement réduit où l’on pouvait seulement étendre ses jambes quand on était couchées sur le côté, avec seulement une porte et une petite fenêtre.

Une petite fenêtre qu’un adulte pouvait à peine atteindre, une fenêtre qu’un enfant ne pouvait franchir.

En regardant ça, Petrina laissa échapper un soupir.

« Haa ... Je voulais étudier plus. Je me demande ce qui s’est passé en ce moment avec la collection de livres dans le manoir du Seigneur Adamandious. Je lui avais même promis que je ferais de mon mieux et que je me souviendrais de tous quand j’aurais 15 ans, mais je n’ai pas pu le faire... »

«...»

« Hé, Delphina, tu n’y penses pas non plus ? »

« Eh ? »

Delphina avait levé son visage. Elle fixait le sol jusqu’à ce que Petrina lui parle.

« Je te demande si tu voulais étudier davantage dans la maison du Seigneur Adamandious. »

« Hmm, pas vraiment »

Delphina avait répondu sans prendre aucune pause.

« Quoi ? Toi, c’est parce que tu es comme ça que tu ne me battais jamais dans les tests. Une personne choisie par le Seigneur Adamandious devrait être plus diligente et... bien, peu importe. »

Petrina laissa échapper un soupir et secoua la tête.

« À la place, que devons-nous faire ? »

« Je réfléchis. »

« À quoi ? »

« Pourquoi avons-nous été vendues ? »

« Pourquoi demandes-tu ? Bien évidemment, c’est parce que le Seigneur Adamandious est décédé. »

« Pourquoi ? »

« Hein ? »

« Pourquoi serions-nous vendues dans le cas où le Seigneur Adamandious disparaît ? »

« C’est parce que... »

Petrina était arrivée à une impasse au premier « pourquoi ». Delphina la regarda, incapable de répondre depuis un moment, mais Petrina avait fini par perdre tout intérêt et baissa les yeux vers le sol.

À ce propos, Delphina faisait la même chose depuis un bon moment.

Avec le premier « pourquoi », elle se demandait pourquoi le Seigneur Adamandious ne leur avait laissé aucune chance, car la réponse n’était pas parquée nous sommes des esclaves. Le second pourquoi était pourquoi le seigneur Adamandious n’avait-il pas pris des mesures spéciales pour ses esclaves studieux qu’il traitait vraiment bien...

Et après s’être posé ces questions, son intérêt s’était déjà concentré sur une chose très différente.

« Pourquoi... a-t-il agi ainsi ? Parce qu’il est un Seigneur. Bien qu’il soit une sorte de seigneur qui était presque inconnu, pour quoi est-ce devenu ainsi ? Est-ce parce qu’il avait fait une erreur ? Est-ce parceque quelqu’un avait une rancune à son encontre ? »

Delphina, elle avait protégé chèrement ce que son maître lui avait dit, et répétait ainsi les « pourquoi » à propos de tout.

 

☆☆☆

 

Peu de temps après, elle avait été vendue.

La plupart des gens ne préféraient pas les esclaves à 10 sous, qui étaient déjà « souillés » ou « teintés de couleurs », mais il y a quelques petits hommes riches qui se décidaient à les acheter à cause de leur prix abordable.

C’était la même chose qu’avec d’autres biens d’occasion, et Delphina avait été vendue seulement trois jours après qu’elle avait été mise en vente.

Celui qui l’acheta était un jeune chevalier qui s’était illustré lors de sa première bataille.

 

☆☆☆

 

Dans une nouvelle maison qui était un peu plus riche que les maisons environnantes, dans le quartier résidentiel de Malonei.

C’était la nouvelle maison de Paulos Putremos.

Il s’agissait d’un homme un peu petit pour un adulte. Alors qu’il rentrait chez lui de bonnes humeurs avec une nouvelle esclave, il traversa l’entrée de sa maison puis regarda Delphina qu’il venait d’acheter et sa nouvelle maison. À ce moment-là, sa respiration changea alors qu’il bombait sa poitrine.

« Une maison, une esclave et un statut social ! Avec ça, je suis enfin un homme à part entière. »

À ce moment-là, il semblait avoir décidé de quelques choses. « Hé toi. »

« Oui, » répondit Delphina.

« À partir d’aujourd’hui, je suis ton Maître. »

« C’est vrai. »

« Je suis le Maître, d’accord, tu es l’esclave. Tu dois absolument suivre mes ordres, compris ? »

« ... Pourquoi devrais-je suivre absolument vos ordres ? » demanda Delphina.

« Parce que je suis ton maître. »

« Pourquoi dois-je suivre absolument tes ordres si vous êtes mon maître ? »

« Parce que les Maîtres sont comme ça. »

« ... Pourquoi, les maîtres sont-ils comme ça ? » demanda Delphina.

« Parce que ce sont des Maîtres. »

« ... Pourquoi ? »

Delphina s’arrêta brusquement à mi-chemin de ses paroles. Elle était incapable de répéter « pourquoi » cinq fois.

Il semblerait que Paulos ait une confiance absolue en lui-même, une confiance sur la façon dont les maîtres et les esclaves devaient être. Et elle était basée uniquement sur le point « parce qu’ils sont maîtres et esclaves. »

Peu importe combien de fois elle lui demanderait, il lui répondrait uniquement de cette manière et c’est pourquoi Delphina cessa de le lui demander.

Je vois, si la réponse est claire, c’est correct de ne pas répéter « pourquoi », pensait-elle.

« Maître, donnez-moi, s’il vous plaît un ordre. »

À partir de ce jour, elle avait été influencée par l’insistance de Paulos, et devint progressivement une esclave normale.

 

☆☆☆

 

Delphina, sous les ordres du jeune chevalier Paulos Putremos, devenait une esclave normale. Elle avait fidèlement fait son travail de domestique et avait fidèlement exécuté les ordres de son maître.

Elle n’avait pas été traitée de manière spéciale, mais elle n’avait pas été maltraitée.

Paulos était un homme qui croyait fermement au « comment les esclaves doivent être », donc elle avait été capable de vivre une vie acceptable en tant qu’esclave.

Au sens figuré, c’était l’automne dans ses quatre saisons de vie.

Delphina arrêta de penser et se laissa entraîner par le courant, et passa deux ans comme esclave.

Et finalement, Paulos qui avait une ferme conviction de « comment un chevalier devait être », avait couvert son Seigneur avec son propre corps sur le champ de bataille, et était mort fort honorablement.

À cause de la mort de son Maître, la Maison de Putremos, qui n’avait ni successeur ni épouse, avait naturellement disparu, et elle fut de nouveau vendue comme esclave au prix de 1 sou.

***

Chapitre 146 : Le passé de Delphina (Partie 3) ~ Et je ne valais plus rien

Traditionnellement à Aegina, la plupart des « esclaves vendue pour la troisième fois » étaient vendus pour 1 sou.

Les esclaves étaient considérés comme un produit de luxe, et leurs maîtres ne les laisseraient partir que si un événement majeur ou grave était arrivé. En répétant cela deux fois, les esclaves vendus pour la troisième fois étaient considérés comme incompétents, et il n’y avait presque personne qui les achèterait même pour le prix modique d’un sou.

Delphina n’avait pas été qualifiée d’incompétente, mais elle se trouvait dans une situation où il aurait été préférable qu’elle le soit.

Elle avait eu deux Maîtres qui étaient morts et était considérée comme un fléau qui avait conduit à la destruction de leurs Maisons. À cause de cela, elle ne pouvait pas être vendue même en tant qu’esclave à un sou.

Elle avait été laissée derrière tandis que les autres avaient été achetés les unes après les autres. Elle avait continué à être laissée derrière.

« Hey, tu as entendu ? Ils disent que demain, cette salle sera nettoyée. »

Dans l’après-midi de ce jour, un esclave avait soudainement dit cela.

Delphina, qui était blottie dans un coin en attendant son nouveau Maître, avait levé la tête et avait le regard tourné vers cette conversation. Trois femmes esclaves d’âge moyen s’étaient rassemblées et avaient parlé comme si c’étaient des ragots inutiles.

« Nettoyé ? N’est-ce pas une bonne chose ? »

« Eh bien, cette pièce après tout est vraiment sale. Ce serait génial s’ils nous laissaient nous laver pendant qu’ils y sont. »

« Qu’est-ce que tu dis ? Ce n’est pas ce genre de nettoyage. »

L’esclave qui avait mentionné la rumeur avait chuchoté aux deux autres.

« Eh~, pas possible ! »

« Ce n’est pas du nettoyage, c’est de l’élimination »

« Ils disent que “le nettoyage” est correct. Ces esclaves à un sou qui ne sont pas vendus valent beaucoup moins que des ordures parce que de l’argent est nécessaire pour payer leur nourriture, donc ils les nettoient régulièrement. »

« A-Alors, si nous n’étions pas vendues aujourd’hui ? »

« Nous allons tous être éliminés... ? »

« Tout le monde ici... un, deux, trois... tous les 31 »

C’était une pièce étroite où ils avaient été parqués depuis le début. Leur conversation pouvait être facilement entendue, et d’autres esclaves avaient commencé à se joindre à la conversation.

Delphina ne les avait pas rejoints. Elle avait juste écouté leur conversation dans le coin de la pièce en enlaçant ses genoux. Avec juste cette conversation, elle avait complètement compris. C’était à l’origine une chose simple.

Les esclaves bon marché étaient vendus par lot. Le simple fait de les laisser manger pour vivre coûterait beaucoup d’argent. Et même s’ils étaient achetés à un prix dérisoire, ce serait un déficit après les avoir fait manger pendant une semaine.

Ainsi, ils vont juste être « éliminés » avant que cela n’arrive.

« M-Mais, n’est-ce pas aussi bien ? Nous allons être libérés après tout. Même s’il est vrai qu’il est difficile de trouver un nouvel emploi à partir de là... », déclara un esclave timide dans la vingtaine.

Les esclaves d’âge moyen qui avaient apporté les rumeurs s’étaient moqués de lui.

« Toi, tu es un idiot, hein. Il n’y a aucune chance que nous soyons libérés. S’ils le font, les esclaves à un sou auraient encore moins de chance d’être vendus, parce que les gens nous trouveraient libérés. »

« A-Alors, qu’entendent-ils par “nettoyé” ? »

« Nous allons nous faire tuer. »

« Ehhhhh !? »

Ce n’était pas seulement l’esclave timide qui criait. Plusieurs autres le faisaient également. Cela signifiait simplement que ceux qui pensaient que se nettoyer était égal à être libéré étaient nombreux.

Dès lors, ce fut un grand concert de cris et de prières.

Delphina continua seulement à enlacer ses genoux et ne pensa à rien.

Durant cet après-midi, la porte de cette salle bondée s’était ouverte, deux hommes étaient apparus.

L’un d’eux était l’homme qui gérait cet endroit, celui qui vendait des esclaves, et l’autre ressemblait à un voyou, peu importe comment vous le regardiez. C’était clairement quelqu’un qui faisait office d’intermédiaire pour quelqu’un d’autre.

« Un, deux, trois... 31 au total. Dépêchez-vous et choisissez. »

« Oui. Pour l’instant, voici 30 sous. Comptez-les pendant que je choisis. »

L’homme avait remis un sac en tissu et était entré dans la pièce.

« Il a dit 30 sous. »

« 30 esclaves vont donc être achetés ? »

« Alors, je pourrais également me faire acheter. »

Les esclaves qui étaient disposés faisaient du chahut, ils commencèrent à murmurer avec un peu d’espoir.

30 des 31 personnes seraient achetées, cela signifie qu’ils le seraient tous à moins d’avoir fait quelque chose de très grave. Ces esclaves ne seraient donc pas « éliminés ».

L’homme qui était du côté des acheteurs avait regardé les esclaves un par un. Et finalement, il se plaça devant Delphina et regarda son visage après s’être penché.

« As-tu décidé ? », demanda l’homme qui avait fini de compter l’argent de l’extérieur de la pièce.

« Oui. Je prendrai tout le monde à part ce déchet. »

« Tu ne l’aimes pas ? »

« Oui, elle a l’air sombre. Ça a l’air assez inquiétant. »

« Tu l’as compris. C’est celle qui a fait mourir deux de ses maîtres. »

« Hmm ! Je te l’avais dit. »

« Hé vous tous... sortez de la pièce à l’exception de cette fille »

Les esclaves se précipitèrent hors de la pièce.

Depuis que le sujet sur le nettoyage avait été abordé, les esclaves avaient l’impression que cette pièce était un endroit qui libérait l’odeur de la mort, ils voulaient probablement sortir de là aussi vite que possible.

30 esclaves étaient partis, et enfin, l’homme était aussi parti.

Le vendeur regarda dans la pièce, regarda Delphina et regarda l’acheteur.

« Hey, tu aimerais avoir celle-là aussi ? Tu m’en as acheté 30 d’un coup. Je vais te donner ça comme un supplément. »

« Ahh, idiot. Pourquoi penses-tu que j’achète des esclaves à un sou ? Bien sûr, c’est pour les obtenir à bas prix. Qui verserait de l’argent pour augmenter le nombre de ces morts ? »

« Cela ne te dérange pas même si leur nombre devait être augmenté d’un, pas vrai ? »

« Je peux dire quel est ton but. Tu ne veux pas payer pour “nettoyer”, n’est-ce pas ? »

« D’accord d’accord. Dépêche-toi et prends ces 30 esclaves avec toi. »

« Ok ! Je reviendrai. »

La porte se ferma et Delphina resta seule. La pièce qui était étroite et bondée plus tôt devint soudainement pleine d’espace.

Delphina regarda la pièce avec des yeux vides.

Alors que minuit approchait, la porte s’ouvrit de nouveau.

Cette fois, il n’y avait qu’une personne. C’était seulement le vendeur.

« Lève-toi, sors de la pièce. »

En tant qu’esclave, son obligation d’obéissance absolue avait forcé Delphina de se lever.

Elle se leva, marcha et quitta la pièce.

« Vraiment, quelle chose gênante tu es ! Tch, dépêche-toi et marche. »

Il y avait le bruit de la porte fermée, et Delphina avait été frappée sur ses fesses.

Elle avait chancelé, mais avait commencé à marcher comme cela lui avait été ordonné.

« ... Où allons-nous ? »

« Ha ? C’est dans un bon endroit, un super endroit. Un endroit de rêve où tu ne ressentiras même pas de douleur. »

« Le Paradis ? »

« Oui, c’est cela. Merde, pourquoi suis-je... »

L’homme avait continué à faire tomber des plaintes.

« Est-ce que je vais me faire tuer ? »

« Tout à fait »

Il avait répondu avec un ton de plus en plus agacé. Il avait même cessé de le cacher.

« Vraiment, pourquoi sommes-nous les seuls à être laissés insatisfaits ? Ça aurait été mieux si beaucoup d’entre vous étaient restés ou si vous aviez tous été achetés. »

En marchant, Delphina avait commencé à réfléchir.

Sa tête rouillée, qu’elle n’avait pas utilisée quand elle servait sous son maître qui était un chevalier, avait commencé à travailler après une longue période.

{Pourquoi ?}

{Pourquoi vais-je me faire tuer ? Parce que je n’ai pas été achetée, parce que je suis un esclave d’un sou}

{Pourquoi n’ai-je pas été vendue ? Pourquoi valais-je 1 sou ? Pourquoi suis-je devenue une esclave ?}

Amené dans un endroit que les gens visitaient rarement, un endroit où les mauvaises herbes poussaient jusqu’à la taille, l’homme avait soudainement sorti un couteau de sa poche.

En regardant de plus près, il y avait plusieurs os blancs sur le sol.

C’était « ce » genre d’endroit, des os et un couteau.

L’odeur de la mort s’approcha de Delphina.

« Ne résiste pas, je vais te sortir de la misère en une fois »

« ... !! »

Naturellement, Delphina s’était enfuie. Au bord de la mort, elle s’était désespérément sauvée.

« Tu ne t’échapperas pas de ce genre de lieu »

Bien que contrarié, l’homme la poursuivait calmement.

Delphina avait désespérément couru. Elle avait continué à courir, courir et courir. Soudainement, elle avait trébuché sur quelque chose et était tombée par terre. Elle avait trébuché sur le sol dur et sur autre chose. Elle endurait la douleur et regarda ce qui l’avait fait trébucher.

C’était un squelette.

« ... !! »

Quelque chose était coincé dans ce squelette, c’était semblable, mais plus rouillé et plus sommaire au couteau que l’homme tenait.

Et pendant qu’elle y pensait, l’homme la rattrapa. L’homme tenait un couteau d’une main et fit lever Delphina en lui saisissant les cheveux de l’autre.

« Lève-toi maintenant... ughuh !! »

Elle avait instinctivement attrapé le couteau et avait poignardé l’homme.

Le couteau rouillé avait percé dans le corps de l’homme après une certaine résistance.

« Toi, gamine... »

L’homme avait regardé avec stupéfaction le couteau qui avait été enfoncé dans son propre corps.

Delphina s’était enfuie. Elle avait poussé le corps de l’homme et s’était enfuie.

Sur le chemin, elle avait trébuché sur un squelette et trébuché sur le sol, mais elle ne s’en est pas occupée et s’était sauvée avec toutes ses forces.

Je vais mourir si je ne cours pas maintenant, et je ne veux pas mourir.

Elle s’était enfuie avec seulement cette pensée en tête.

« Kyaa! »

Le sol avait soudainement disparu, et une chute soudaine avait assailli Delphina. À cause des mauvaises herbes qui poussaient jusqu’à la taille, elle avait été incapable de voir la falaise devant elle.

Delphina était tombée, dévalant cette falaise.

« ... Je suis vivante. »

Quand sa conscience revint, elle vit la lune blanche, suspendue dans le ciel.

Elle sentait la douleur de partout sur son corps, mais pour cette raison, elle savait qu’elle était en vie.

« ... Pourquoi ? »

Son corps ne bougeait pas, mais à la place, sa tête faisait bien son travail. Son cerveau qui avait été libéré après une longue période avait retrouvé de sa netteté, et avait commencé à demander « pourquoi » sur tout.

{Pourquoi suis-je tombée, pourquoi cela m’arrive-t-il, pourquoi suis-je en train de vivre une telle vie ?}

Elle se demandait « Pourquoi ? » sur tout ce qu’elle pouvait penser. Elle avait pensé à beaucoup, beaucoup de choses, et finalement, ses pensées... s’étaient regroupées autour de : « pourquoi cela m’arrive-t-il ? »

{Pourquoi n’avais-je pas été achetée pour un sou ? Est-ce parce que mes maîtres sont morts successivement ? Parce que j’ai confié ma propre vie à d’autres après avoir été vendue comme esclave ? Pourquoi est-ce devenu comme ça ? Pourquoi ?}

« Parce que je n’ai pas d’argent. »

La réponse à toutes ces questions, c’était que je n’avais pas d’argent.

Durant les quatorze années de ma vie, la plupart des problèmes auraient été résolus « si j’avais de l’argent ».

« Si seulement j’ai de l’argent. »

Elle avait chuchoté dans un délire. Et, ses pensées s’étaient remises à leurs places.

Tous les problèmes résolus par cette réponse « si seulement j’avais de l’argent ».

Tout comme son maître lui avait dit une fois, elle avait lancé un « pourquoi » dans ce but, mais cela n’avait pas changé.

« Si seulement j’avais de l’argent. »

Elle murmura cela encore une fois. Cela lui semblait comme si c’était une évidence.

Delphina Lanmari, 14 ans.

« Si seulement j’avais de l’argent. »

C’était à cet instant que la fille qui s’appellera « La femme d’affaires (la croqueuse d’argent) » était née spirituellement.

***

Chapitre 147 : Delphina, la milliardaire

J’avais placé Delphina sur le lit et je m’étais revétu de l’aura sombre tel un manteau.

Puis j’avais fait surgir une main de cette aura, et j’avais attrapé sa tête et avais « tirer ». J’avais senti quelque chose bouger, et j’avais fait sortir cette chose sombre qui était l’intérieur de Delphina.

{Tu sembles t’y être habitué depuis la première fois.}

« Eh bien, un petit peu. »

{Au contraire, il semblerait que tu y étais habitué dès le départ. As-tu déjà fait quelque chose de similaire avant ça ?}

« Hmm ? Ah, c’est un peu comme faire sortir l’intérieur d’un escargot. »

J’avais cherché dans mes souvenirs après avoir été questionné par Éléanore. C’était un peu différent, mais d’après ce que je ressentais quand je le faisais, c’était la chose la plus proche qui me venait à l’esprit.

{Kukuku, quelle comparaison unique ! Je suis vraiment désolé pour cette femme qui est comparée à un escargot.}

« C’est toi qui m’as forcé à faire une comparaison. »

J’avais légèrement tapoté Éléanore avec un doigt, et un son clair et beau avait retenti dans toute la pièce.

J’avais laissé revenir en moi l’aura sombre après ça. L’ombre que j’avais sortie du corps de Delphina flottait dans les airs et volait dans la pièce comme un ballon se déplaçant selon un courant d’air.

Cette chose s’était également approchée de Delphina, mais elle n’avait pas été la posséder (elle avait essayé, mais je l’avais arrêtée), et elle avait donc flotté dans la zone. Finalement, elle semblait graduellement se fondre dans l’air avant de disparaître totalement sans laisser la moindre trace.

{On dirait qu’il ne retourne pas dans son hôte précédent.}

« Cela semble être le cas. »

{Cela ressemble beaucoup à cette chose que tu avais retirée de cet homme. Et c’est également la même chose avec ces types que tu as rencontrés jusqu’à maintenant. Ceci devrait donc être décrit comme de la prolifération, et non pas une division d’une même masse.}

« Tu dis que la même chose naîtrait de l’intérieur d’un humain à moins qu'il été nettoyé d'une certaine manière ? »

{De la façon dont la situation se présente, oui.}

« Donc cela serait inutile si elle n’était pas éradiquée en une fois, hein. »

{Ou peut-être, éradiquer la source qui existe quelque part devrait suffire.}

« Est-ce qu’une telle source existe vraiment ? »

{Cela devrait être le cas.}

J’avais l’impression qu’Éléanore roulait des yeux en se moquant de moi.

{Cela semble avoir été mis en place intentionnellement. Cela ne devrait pas être naturel.}

« Comme tu l’avais fait autrefois, hmm. »

{Hmm}

Éléanore ne l’avait pas confirmé ou nié, mais il semblerait que c’était bien le cas. Ce serait encore plus convaincant si elle pouvait le dire parce qu’elle l’avait déjà fait.

« Nous allons extirper cette source dès que possible. »

{Je savais que tu dirais cela.}

Le rire d’Éléanore qui semblait approuver ce que je disais résonnait dans ma tête.

Après un moment, Delphina s’était réveillée.

Elle avait ouvert les yeux et avec des yeux légèrement vides, elle regarda autour d’elle.

« Monsieur... Kakeru. »

« Tu t’es réveillé, hein. Comment vas-tu ? »

« ... Je suis toujours vivante, hein ? »

« Tu es peut-être déjà morte, et cela pourrait déjà être le monde souterrain. »

« S’il vous plaît, arrêtez de plaisanter. Il n’y a aucune chance que quelque chose vous arrive et que vous tombiez dans le monde souterrain. Comme vous êtes là, cela doit toujours être le monde mortel. »

« Comme c’est naïf. »

« Que voulez-vous dire ? »

« J’ai peut-être trouvé un procédé et j’ai envahi le monde souterrain que tu connais ? »

« Je vois. C’est vrai. C’est tout à fait possible. »

Delphina avait soulevé son corps en souriant.

Son teint n’était pas si bien que ça, mais ce n’était pas si horrible qu’avant. C’était comme si elle venait de se remettre d’un léger rhume.

« ... Entendu ? »

« Hein ? »

« Avez-vous entendu l’histoire de cet homme ? »

« Pas du tout. Il a perdu sa conscience après que cette chose sombre soit sortie de lui. Et depuis, il ne s’est toujours pas réveillé. »

« Est-ce vrai... »

« Le connais-tu ? »

« Je ne l’avais rencontré qu’une fois dans le passé. Alors, tout au plus, je pourrais le considérer comme une simple connaissance. »

« De quoi s’agit-il ? Ce sou au sujet duquel il faisait toute une histoire. Est-ce bien l’unité d’argent d’Aegina ? »

« Oui. »

Delphina sourit avec le sourire le plus faible qu’elle m’ait montré jusqu’à maintenant.

« Moi, j’ai été une fois mise en vente pour 1 sou. Et pour couronner le tout, je n’avais pas été achetée. »

« Je vois. Cet homme était quelqu’un qui avait échoué à t’acheter à ce moment-là, n’est-ce pas ? »

« Exacte. »

« Ce type, quel gaspillage il avait fait. S’il t’avait achetée pour 1 sou à ce moment-là, il l’aurait multiplié des millions de fois. »

« Je me demande si cela aurait vraiment été le cas »

Delphina sourit gracieusement.

Elle m’avait regardé en souriant, alors qu’elle était restée silencieuse.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » lui demandai-je.

« Monsieur Kakeru »

Elle avait appelé mon nom, avec un ton grave qu’elle n’avait jamais montré jusqu’à maintenant, et avec des yeux fermes et provocants.

« Pourquoi voulez-vous m’acheter ? »

« Parce que tu es une femme capable »

« Mais pourquoi le faire vu que vous pouvez m’obtenir sans m’acheter ? »

{Kukuku, après tout, son cœur était tombé à tes pieds depuis si longtemps.}

J’avais légèrement poussé Éléanore avec un doigt. Ne détruis pas l’atmosphère.

« Pourquoi, vous accommodez-vous de cette règle que j’ai faite, et essayez-vous de m’acheter ? Pourquoi faites-vous cela ? Pourquoi n’utilisez-vous pas la force ? Pourquoi, n’essayez-vous pas de m’obtenir en contournant le problème ? »

« Parce que tu es une femme capable. »

« Eh ? »

J’avais répété les mêmes mots, et Delphina m’avait regardé en étant abasourdie et sans voix.

« Je ferais l’amour avec des femmes capables tant qu’elles sont des femmes agréables. C’est pourquoi je m’accommoderais de toutes leurs règles. Personne ne mange sa nourriture crue, car tout le monde sait que c’est délicieux quand elle est cuite. »

« Juste pour cette raison... vous vous accommodez avec cette condition gênante ? »

{Elle est consciente que c’est problématique.}

J’avais fait taire Éléanore d’un coup de doigt, car elle ne pouvait absolument comprendre l’ambiance en cours.

« Oui, c’est vrai. »

« Monsieur Kakeru... »

Delphina m’avait regardé.

Delphina Avare (croqueuse d’argent) Lanmari.

Ce n’était pas comme si elle n’avait jamais douté de la façon dont elle vivait. Et bien qu’elle traitait l’argent comme un tout, elle comprenait aussi que « l’acheter avec tous ses atouts » n’était qu’une entorse insignifiante.

Mais même ainsi, elle ne pouvait pas s’arrêter.

Il y a des moments où elle pensait qu’elle devrait s’arrêter. Cela n’avait fait que s’amplifier depuis qu’elle avait rencontré le porteur de l’Épée Démoniaque, qui avait volé sa pureté ainsi que son cœur.

Il s’agissait de la première fois qu’elle voulait reprendre ses mots. Elle avait également pensé que, tout comme les autres femmes, gémir sous un homme inconditionnellement pouvait aussi être plein de charme.

Malgré tout, elle était devenue encore plus têtue, pensant qu’elle devait être une femme qui épouserait le porteur de l’Épée Démoniaque

Delphina oscillait entre l’enfer de son entêtement et ses vrais sentiments.

Ces entêtements et ses vrais sentiments, ils étaient sur le point de devenir un.

« Kakeru. »

« Oui ? »

« Voulez-vous vraiment m’acheter ? »

« C’est ce que je prévois. »

« Peu importe combien cela coûterait ? »

« Tout à fait. »

« Même si je résiste à cela et que j’augmente encore plus mes actifs ? »

« Plus tu seras une femme puissante, mieux ce sera »

« Je... vais vraiment résister, vous savez ? »

« N’étais-tu pas sérieuse jusqu’à maintenant ? »

« Avoir une vague idée de la manière de gagner des profits, et générer des profits afin d’acquérir des bénéfices est différent. »

« Je vois. »

Je ne comprenais pas vraiment, et même s’il s’agissait de la même conversation que nous avions faite auparavant, le sérieux que j’avais pu ressentir de Delphina était complètement différent.

Elle gagnerait plus de profits pour être achetée plus cher possible.

Elle me demandait. « Cela ira ainsi de plus en plus loin si je fais de mon mieux. Mais puis-je le faire de mon mieux ? »

Ma réponse était évidente.

« Fais-le sérieusement »

« Vous êtes vraiment une personne étrange. »

« Vraiment ? C’est tout à fait normal. »

« Et qu’en est-il si je demande votre coopération ? »

« La coopération ? Qu’est-ce que c’est, dis-le-moi. »

« Voulez-vous m’acheter ? Dix mille sous pour chaque nuit. »

Delphina me regarda droit dans les yeux.

Ses yeux étaient terriblement sérieux.

« C’est comme si tu parlais à la manière des prostituées »

« Alors cela serait plutôt comme une prostituée de luxe ? Avec dix mille sous, vous pourriez acheter dix mille filles de la périphérie avec ça pour une nuit. »

« Si je paye avec de l’argent, ça deviendra aussi ton atout, n’est-ce pas ? »

« Tout à fait. Et du même coup, je serais capable de diminuer votre fortune. »

« La différence va grossir avec tes gains et mes pertes, hein »

Intéressant. Comme je l’avais pensé, Delphina était intéressante.

Et... c’est une femme capable.

Elle était différente de mes autres femmes, mais c’était une femme compétente.

Je la voulais de plus en plus.

« Qu’est-ce que vous en pensez ? »

« Je t’achèterai. »

« Vraiment ? »

« Tout à fait. Viens à moi à tout moment si tu veux te vendre. »

« Kakeru, vous êtes... vraiment une personne étrange »

Alors que Delphina murmurait ça, elle avait des yeux qui semblaient complètement engoués.

***

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