Protection Divine de Nombreux Dieux – Tome 2

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Chapitre 26

Je retournai donc jusqu’au forgeron, car il voudrait mieux demander à Toto pour savoir où se trouvait l’Église.

« Je comprends que c’est votre premier jour de la ville, mais le château est un point de repère géant, même un ivrogne pourrait trouver son chemin à travers cette ville. » (Toto)

Toto riait alors qu’elle nous guidait dans la ville.

« Ce n’est que mon premier jour ici, mais tant de choses se sont déjà produites. Je ne me suis pas encore familiarisé avec la région. » (Hibiki)

J’avais donné comme excuse, qu’une fois que je serais parvenu à l’Église, je pourrais trouver mon chemin vers l’auberge de la Coupe d’Argent. Un aventurier aurait de sérieux problèmes s’il avait un mauvais sens de l’orientation.

Cependant, Toto fut vraiment surprise.

« Aujourd’hui, pas depuis avant hier, donc étiez-vous dans la forêt avant cela ? Avez-vous voyagé dans la Désolation des Démons ? » (Toto)

« Ah ! Non, je suis venu de la ville de Bureto. Je ne suis pas encore allé dans la Désolation des Démons. » (Hibiki)

« N’est-ce pas terrible comme situation ? Une horde de monstres a migré dans la forêt depuis la Désolation des Démons. Et actuellement, les aventuriers ne savent pas quoi faire pour gérer cette situation. » (Toto)

« C’est vrai. Il y a certainement un grand nombre de monstres dans la forêt. » (Hibiki)

La renaissance du Seigneur-Démon n’était pas encore publiquement connue. Malgré la recherche de Seira, il était clair qu’un héros n’était pas encore formellement apparu. Une fois qu’un héros sera sélectionné, il y aura peut-être une annonce publique sur le renouveau du Seigneur-Démon.

« J’ai entendu dire que le seigneur féodal et la [Guilde des Aventuriers] allaient coopérer. Il semblerait qu’ils vont bientôt former une force de subjugation. » (Toto)

Était-ce donc l’explication sur la raison de pourquoi une partie des forces serait envoyée à Bureto ? Je l’avais prévu, bien qu’il soit vrai que la force de subjugation était en train de se déployer, cela ne changera pas le fait que les monstres deviennent ces derniers temps, de plus en plus actifs.

« Quoi qu’il en soit, dernièrement, la ville semble très animée. » (Toto)

Peut-être que cela n’était pas lié, mais le forgeron Thill semblait ne pas être bien financièrement. Il ne pouvait plus rester uniquement avec les fonds qu’il avait économisés grâce à ces anciens clients.

Il semblait que ses anciens habitués, des clients aventuriers, qui connaissaient la qualité des produits de Thill, avaient depuis longtemps pris leurs retraites. Et chaque année, le nombre de ses clients qui lui restait diminuait.

« Mais vous savez. Parfois, une personne comme vous apparait, et achète des choses dans mon magasin, il est donc possible de rester en affaires. » (Toto)

Toto resserra son poing en disant cela, tout en regardant vers moi.

« Pour l’instant, je pense que vous devriez essayer de faire quelque chose à propos de cette enseigne inhabituelle devant votre magasin. » (Hibiki)

« Inhabituelle ? Quoi !? » (Toto)

Comme je l’avais pensé, cette enseigne était l’œuvre de Toto.

« Vraiment ? Tout ce que je vois, c’est un magasin avec une enseigne insolite. » (Toto)

Toto regarda alors dans la direction des deux autres personnes qui étaient avec moi. Aria semblait elle aussi douter tout comme moi, affichant une expression d’embarras, et Emily s’excusa, puis fit un léger signe de tête.

Toto sembla avoir subi un bon choc, elle se déplaçait par la suite en baissant la tête.

J’essayai alors de l’encourager.

« Pourquoi n’essayez-vous pas de vendre le fait que votre père est un nain qualifié ? » (Hibiki)

En entendant le mot "Nain", Toto inclina alors la tête et éclata de rire.

« Hahaha. Mon père est un humain. » (Toto)

« Quoi !? » (Hibiki)

J’avais jugé que l’apparence de Thill correspondait à l’image standard des nains, une personne de faible taille portant la barbe.

« C’est vrai, il ressemble bien à un nain. » (Toto)

Mon groupe, ainsi que Toto, nous continuâmes à en rire jusqu’à arriver à l’Église.

« Vous êtes arrivé. » (Toto)

« Je ne m’attendais pas à ce que les choses se produisent de cette façon, mais néanmoins, merci pour votre aide. » (Hibiki)

« Pas de problème. Vous êtes de toute manière un important client pour moi. » (Toto)

Toto s’inclina avant de repartir par la rue que nous venions d’emprunter.

« Au revoir. Nous nous reverrons dans trois jours. » (Toto)

Je lui retournai son au revoir avec un grand geste, puis nous nous dirigeâmes vers l’Église.

« Salut. » (Hibiki)

Les gardes répondirent d’un signe de la main.

« Merci à la Déesse, Hibiki, vous êtes finalement arrivé. » (Lux)

Nous fûmes directement salués par Lux, il semblait épuisé.

« Qu’est-ce qui ne va pas, Lux, vous avez l’air mort de fatigue ? » (Hibiki)

C’était probablement à cause de la bonne sœur qui devait le harceler en ne comprenant pas le refus de Lux.

« Ah, c’est que Seira n’arrête pas de vouloir être en permanence avec moi. » (Lux)

Il semblerait qu’après lui avoir montré sa chambre, elle n’avait pas arrêté de le suivre en tout lieu.

Il n’avait pas eu la chance de pouvoir parler avec Barra et ses autres compagnons. J’étais sûr qu’elle faisait cela délibérément pour l’en empêcher.

Je me demandai alors si elle était une personne curieuse par nature. Mais de mon côté, je ne voulais absolument pas être impliqué avec ce genre de personne.

Lux devait avoir réussi à quitter la pièce, prétextant vouloir prendre un peu d’air frais, c’était probablement quand il avait remarqué notre arrivée.

Lorsque nous fûmes entrés dans l’église avec Lux, je vis immédiatement Seira. Elle vint directement vers nous. Ses vêtements ressemblaient à ceux d’avant, mais ils étaient en meilleur état. Cela devait être des habits de rechange.

« Argg, vous êtes déjà arrivé. Cependant, cela aurait été bien mieux, si vous avez pris votre temps. » (Seira)

Et encore une fois, je me retrouvai devant cette personne désagréable et sarcastique.

« Ah, si ce n’était pas dit par la personne qui a tenté d’agir témérairement sans aucun plan. » (Hibiki)

Tout en ignorant les grognements de Seira, Lux et moi, nous nous dirigeâmes vers le coin où le repas attendait.

Apparemment, le dîner qui avait été mis en place était sous la forme d’un buffet. Beaucoup d’invités étaient déjà arrivés et ils semblaient bien profiter de leur repas.

Cependant, lorsque nous fûmes entrés dans le hall, tous les hommes se tournèrent dans notre direction. Quoi qu’il en soit, la plupart des participants semblaient avoir une relation avec l’Église. Plusieurs des personnes ici étaient probablement des nobles, mais à en juger par leurs vêtements, ils n’étaient pas des nobles de haut rang.

Leurs yeux semblèrent nous évaluer, ou peut-être, plutôt évaluer Lux. Je me demandai s’ils avaient déjà été informés qu’il était le Héro désigné. Aria se cacha derrière moi, comme elle craignait les regards grossiers. Emily était elle aussi collée à moi. Elle n’était probablement pas du tout désireuse de se séparer de moi. Je caressai alors les têtes des deux filles, pour ainsi les aider à se détendre un peu.

Quand j’observai autour de moi, je vis Baara dans le coin de la pièce, tenant un verre de vin. Parfois, elle prenait une gorgée, mais la quantité dans le verre ne changeait jamais. Gary grignotait le contenu d’une assiette. Kuesu était également là, mais elle mangeait tranquillement, et étonnamment, ils avaient toujours la même quantité de nourriture sur leur assiette. Bien que la bouche de Kuesu ne s’ouvrit guère, la nourriture disparaissait rapidement au même rythme que celle du plat de Gary. Était-ce une sorte de magie qui agissait présentement ? Je me joignis à Baara avec Lux qui me suivait.

« Alors. Hibiki, Aria et Emily, est-ce une sorte de "Jeu" ? » (Baara)

Baara fit un sourire ombragé tout en nous saluant.

« Mmmm~ Hibiki, cette nourriture est délicieuse. » (Gary)

Gary, tout en mangeant, nous salua aussi.

Je murmurai à moi-même : « Ne parlez pas tout en ayant la bouche pleine. »

Kuesu murmura quelque chose. Comme je l’avais déjà pensé précédemment, les magiciens étaient tous des bavards.

 

« J’en ai eu assez pour aujourd’hui. Je ne peux supporter d’être aussi proche de cette Prêtresse Shinto encore une heure de plus. » (Kuesu)

« Ce n’est pas comme si nous aimions être avec elle. » (Gary)

« Vraiment ? » (Kuesu)

Après que tous les invités furent tous arrivés, la sœur commença un petit discours. Après avoir fini, tout le monde commença à discuter entre eux. Je pensais que c’était fini, mais maintenant elle faisait des rondes pour saluer tout le monde.

Pendant ce temps, notre groupe put heureusement passer du temps pour profiter de la nourriture et des boissons sans être dérangé.

« Qu’est-ce que c’est que cette argenterie ? » Murmurai-je alors que quelque chose me dérangeait.

« Comme l’argent possède une bonne affinité avec la magie, c’est le métal qui possède une connexion spéciale avec l’Église. » Me répondit Baara.

C’est bien la première fois depuis que j’étais arrivé dans ce monde, que je voyais de la vaisselle en argent. Dans les auberges et les tavernes bon marché que j’avais visitées jusqu’à présent, ils étaient tous en bois.

« C’est parce que l’argent est très coûteux. » (Baara)

« L’argenterie est très compliquée à maintenir en état. Si elle n’est pas polie régulièrement, elle rouillera. L’Église utilise donc uniquement l’argenterie dans des occasions spéciales, par exemple lorsque des nobles viennent en visite. » (Kuesu)

Kuesu répondit cette fois-ci. Elle donna alors une explication détaillée sur l’argenterie.

« Comme indiqué avant, l’argent a des propriétés magiques, si un magicien possède un accessoire en argent, il peut être utilisé comme catalyseur pour sa magie. » (Kuesu)

« Est-ce identique aux Minerais de Démon ? » (Hibiki)

« Je ne pense pas que je me trompe, mais un minerai de démon n’est utilisé que pour stocker et récupérer de l’énergie magique, tandis que l’argent peut être utilisé pour amplifier ou extraire l’énergie magique latente. » (Kuesu)

« Et comment cela s’utilise-t-il ? » (Hibiki)

« Par exemple, si un mage vétéran s’équipe d’une baguette en argent, il remarquera une différence accrue dans la quantité d’énergie magique à disposition. » (Kuesu)

« Je comprends. » (Hibiki)

« Il y a des magiciens qui font du commerce des équipements en argent, mais il vaut mieux demander de l’argent de haute qualité. » (Kuesu)

En outre, je ne pouvais pas espérer entendre plus d’information d’un tel magicien. Il serait peut-être préférable de demander plus d’informations à un spécialiste du domaine.

« Hibiki. Après votre inscription à la [Guilde des Magiciens], je vais vous aider à trouver un équipement de bonne qualité en argent. » (Kuesu)

« Cela vous convient ? » (Hibiki)

« Bien sûr, je suis votre enseignante après tout. » (Kuesu)

Cela dit, dans deux jours, je lui avais promis de rejoindre la [Guilde des Magiciens]. Jusque-là, il avait été décidé qu’un entrainement en magie serait fait chaque matin.

« Héros, aimez-vous la fête ? » (Seira)

Seira retourna vers nous après avoir fini ses rondes de salutation. Gary et Kuesu montrèrent une expression désagréable. Barra regarda simplement vers le sol.

Lux lui renvoie une réponse courte. Seira continua à parler sans remarquer l’humeur ambiante.

« Je souhaite vous présenter à tous ceux qui se sont réunis ici, en tant que le Héros choisit. Pouvez-vous vous associer à eux ? » (Seira)

« Non. Je n’ai jamais accepté d’être le Héros... » (Lux)

« Heu. Alors, je vais vous présenter comme étant mon ami. » (Seira)

Même si Lux avait refusé, il fut emmené par Seira avant de pouvoir terminer sa phrase. Barra et les autres n’étaient pas en mesure de laisser seul, Lux, ils suivirent également.

Je continuai donc à profiter de la nourriture et des boissons après le départ du groupe de Lux.

« Aria, la viande est délicieuse. » (Hibiki)

« Oui. Le poulet est la spécialité de cette ville. » (Aria)

« Est-ce que le poulet est ton mets favori ? » (Hibiki)

« Oui. Le poulet est si juteux et tendre. Et la saveur est à la fois riche et très délicieuse. » (Aria)

« Vraiment ? Et toi, Emily ? Pourquoi n’essayerais-tu pas aussi de goûter le poulet ? » (Hibiki)

« Oui, merci beaucoup. Haaa, il est vraiment délicieux. Ce n’est pas comme toutes les autres viandes que j’ai déjà goûté avant. » (Emily)

Je promis alors aux deux filles qu’un jour, quand nos revenus seront assez élevés, tous nos repas seront avec un tel luxe.

« Merci beaucoup à tous ceux qui se sont réunis ici. » (Seira)

Seira fit le discours de clôture.

« Hibiki, désolé, je suis enfin de retour. » (Lux)

« Pas de soucis, nous en avons profité pour manger en paix. » (Hibiki)

« C’est certainement vrai. » (Lux)

À ces mots, nous avions tous ri.

Je promis après cela de me retrouver avec Kuesu, mais il était incertain si je rencontrais ou non Lux et ses autres membres de son groupe.

« Eh bien, ne m’oubliez pas. » (Hibiki)

Je ne sais pas ce qu’il se passait, mais je n’arrivais pas à mettre mes pensées dans ces mots.

« Ah, c’est notre problème, il ne vous concerne pas. Quoi qu’il en soit, merci d’être venu. » (Lux)

« J’attends avec impatience notre prochaine réunion, pour l’instant, je vous souhaite bonne chance. » (Hibiki)

« Hibiki, nous allons probablement rester en ville une autre semaine. » (Lux)

S’ils prévoient de rester ici pendant une semaine, cela signifie que le groupe de Lux envisageait de participer à l’opération de sauvetage.

Bien que Lux refusait la demande de Seira d’être le Héros, ses actions étaient certainement celles d’un héros.

« Nous resterons également en ville pendant un certain temps. » (Hibiki)

Tout en me sentant émerveillé par l’héroïsme de Lux, je prononçai ces mots tout en partant. Mon équipe et moi sortîmes après cela de l’Église.

« Demain sera un jour de congé. Je veux passer mon temps libre avec vous deux. Est-ce que cela vous convient ? » (Hibiki)

Je donnai alors aux deux filles un peu de temps pour y réfléchir. Peut-être qu’elles ne voulaient pas passer leur temps libre avec moi ? Quoi qu’il en soit, nous nous dirigeâmes vers l’auberge de la Coupe d’Argent.

Il semblerait qu’il soit déjà la fin de la nuit. Contrairement à Bureto, les rues ici étaient éclairées à l’aide de lumières magiques.

***

Chapitre 27

Dès que nous fûmes rentrés à l’auberge de la Coupe d’Argent, ma fatigue me rattrapa finalement, je m’endormis rapidement.

Le lendemain matin, je fus réveillé par le visage rempli de surprise d’Aria.

« Bon matin, Maître. » (Aria)

« Bonjour, Aria. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ? » (Hibiki)

« Oui, il y a quelque chose de pas normal, c’est Ruby. Son apparence est étrange. » (Aria)

J’étais curieux de voir ce qui était si inhabituel ? Je regardai alors dans la pièce, et trouvai Ruby dans le coin.

« Hein ! Qu’est-ce qu’il fait là-bas ? » (Hibiki)

« Je ne sais pas, quand je me suis réveillée, c’était déjà ainsi. » (Aria)

Depuis quand était-il là ? Je me retournai pour regarder Ruby qui était dans le coin de la pièce. Ruby avait toujours la même couleur et la même forme, mais par rapport à avant il était beaucoup plus grand.

La taille originale de Ruby était comparable à la taille moyenne d’un ballon de football, mais sa taille actuelle était comparable à un ballon d’exercice.

« Les Slimes augmentent-ils normalement de taille au cours de la nuit ? » (Hibiki)

Emily répondit à mon murmure.

« À ma connaissance, des slimes de cette taille existent. Mais je n’ai jamais entendu parler d’un slime qui grandissait jusqu’à cette taille pendant la nuit. » (Emily)

« Cependant, Ruby est une variante de slime. Alors peut-être, est-ce possible pour lui. » (Hibiki)

« Bien qu’il s’agisse d’un Slime de Couleur, il est encore un slime donc il ne peut pas changer ses attributs. » (Emily)

« Slime de Couleur ? » (Hibiki)

« Eh, Ruby n’est-il pas un Slime Rouge ? » (Emily)

« Le nom complet de Ruby est Slime Glouton. » (Hibiki)

« Je n’ai jamais entendu parler de ce type de slime. » (Emily)

Emily prétendait que Slimes possédait plusieurs variantes et sous-espèces. La variante "Slime de Couleur" semblait être la plus connue.

Au début, ce qui semblait être de couleur d’un slime était en fait la couleur primaire d’un attribut magique. Emily avait estimé que Ruby, étant donné qu’il était un Slime Rouge, possédait l’attribut de la Magie de Feu..

« Cependant, les variantes de slimes semblent avoir la possibilité de devenir plus grandes. » (Hibiki)

Aria conversa avec Ruby. Apparemment, ils étaient encore parfaitement capables de se comprendre. Aria en fut soulagée.

« Ruby est toujours lui-même. » M’informa Aria. Je vérifiai donc également son statut.

Ruby (Slime Gourmet), de Niveau 22, Âge 0 année

Capacité spéciale

[Stockage] ★★

Capable de stocker des objets à l’intérieur de son corps, la quantité dépend du niveau de la capacité.

[Triage] ★ (nouveau)

Permets de trier les objets en stock.

[Gestion] ★ (nouveau)

Permets de rechercher et de contrôler les objets stockés.

Permets de rechercher les objets du même type et de les regrouper, les séparer, ou encore les mélanger.

« Hein ? Ce n’est plus un Slime Glouton. Il possède des capacités supplémentaires. [Triage], je pense que son effet est ce que son nom implique. Et [Gestion], mais avec celle-là, je ne suis pas encore sûr de comprendre tous les effets.. Ruby a-t-il subi une métamorphose depuis le Slime Glouton en raison de tous les matériaux qu’il a consommés ? » Demandai-je avant de rajouter.

« Emily, le nom d’un monstre change-t-il après avoir subi une métamorphose ? » (Hibiki)

« Le nom de Ruby n’est-il pas toujours Ruby ? » (Emily)

« Ce n’est pas ce que je voulais dire. Par exemple, si un slime subit une transformation, est-il nommé après cela un Slime Rouge ? » (Hibiki)

« Ah oui, le nom de son espèce change. Lorsqu’une variante de slime absorbe de l’Énergie Magique et subit une métamorphose, son espèce change et prend celle de l’une des variantes telles que Slime Rouge. Ruby a-t-il subi une métamorphose de ce genre ? » (Emily)

« Oui, Ruby est devenu une variante du Slime Glouton. » (Hibiki)

« Ce nom sonne comme si cela nous coûterait une fortune en dépenses alimentaires. Comment est-ce que le Maître connaît-il quelle espèce de variante de slime est-il devenue ? » (Emily)

« Ne vous l’ai-je pas dit ? Je suis capable de voir différentes informations contenues dans mon menu Statut. » (Hibiki)

« C’est donc pour cela. Comme je le pensais, une personne avec la [Protection Divine] de nombreux Dieux est donc capable de diverses choses. » (Emily)

« Y a-t-il quelque chose que vous ne pouvez pas faire ? » (Aria)

Aujourd’hui, j’avais prévu de prendre un jour de congé, mais à cause de la métamorphose soudaine de Ruby, nous décidâmes d’aller vérifier les autres monstres domptés.

Notre voyage nous emmena jusqu’à la zone forestière en dehors de la porte ouest. Celle-ci se trouvait à environ cinq minutes de la ville. Les autres monstres apprivoisés apparaissèrent une fois notre présence détectée.

« Maintenant, j’ai suffisamment remis à demain le fait de leur donner un nom, il est donc temps que je décide enfin. » (Hibiki)

« Rappelez-vous qu’ils ont été très utiles dans la forêt. » (Aria)

« Oui, ils nous ont beaucoup aidés. » (Emily)

D’abord les deux [Loups Tranchants], l’un était mâle, l’autre était femelle. Que diriez-vous de Fenrir... Je l’aurais suggéré, mais je m’arrêtai là, car c’était trop embarrassant. Aria fit une expression comme si elle anticipait mon choix. C’était semblable à la première fois quand Ruby avait rejoint notre groupe.

« Hmm ? Le mâle sera "Duo", et la femelle sera "Luo". » (Hibiki)

« C’est parfait. Comme c’est romantique. Cela me fait penser à une vieille fable sur un couple marié qui a traversé ensemble tout le continent. » (Aria)

Il semblerait qu’il y a longtemps, lorsque les monstres contrôlaient entièrement le continent, il y avait eu une fable concernant un couple marié dont la maison avait été détruite. Les noms du couple étaient, Duo et Luo. Sans domicile, ils avaient été contraints d’errer dans le continent à la recherche d’un endroit pour y vivre en paix.

Cependant, à cette époque, les monstres habitaient partout sur le continent. Tous les jours, leurs compagnons disparaissaient un par un. On disait que Duo et Luo avaient ainsi défendu leurs compagnons jusqu’au moment où ils épuisèrent leur force et ce qui les tua finalement.

Même à notre époque, il était devenu courant qu’un homme-bête loup ait le nom de Duo. Pour les femmes, il existait également de nombreux noms tels que Luo. Dans ce monde, les noms Duo et Luo étaient similaires à ceux de mon monde, Taro et Hanako.

« Ah, alors nous sommes parvenus à un accord sur les noms, Duo et Luo. » (Hibiki)

Quel nom dois-je donner à [Mante Blindée] ? pensai-je.

« Celle-ci est-elle bien une femelle, n’est-ce pas ? » (Hibiki)

Aria me répondit positivement.

La femelle Mante est généralement plus forte que le mâle, n’est-ce pas ?

« Hein, une femelle ? Alors que pensez-vous de Reine ? » (Hibiki)

Quand j’examinais la Mante, elle ressemblait en quelque sorte à une Reine.

« Reine, hein ? » (Aria)

« Quelle sorte de nom est-ce que c’est ? » (Emily)

« Ha, vous n’aimez pas ? » (Hibiki)

« Non, ce n’est pas cela. Ce nom est très facile à prononcer. » (Aria)

« Je vois alors, heureux de vous rencontrer Reine. » (Hibiki)

Et ainsi, tous les noms des monstres apprivoisés furent décidés.

Duo (Loup tranchant), de Niveau 17

Capacité spéciale

[Rugissement]
Cri qui possède une faible chance d’infliger un état de "panique" à tout ennemi dans la zone.
Les chances de succès dépendent du niveau de la capacité.

Luo (Loup tranchant), de Niveau 16

Capacité spéciale

[Hurlement]
Peut appeler des renforts de la même espèce que le possesseur de la capacité.
La portée et le nombre de renforts dépendent du niveau de la capacité.

Reine (Mante Blindée), de Niveau 22

Capacité spéciale

[Résistance aux poisons]
Augmente la résistance face aux poisons. L’effet dépend du niveau de la capacité.

« D’accord. Passons à la prochaine tâche. » (Hibiki)

« Ha, parlez-vous de cet objet ? » (Aria)

Il s’agissait de l’objet qu’Aria et moi avions discuté ce matin. Aria m’avait dit qu’elle voulait aller chercher des monstres spéciaux à dompter.

Flûte à Monstre + 4

Seuls les monstres peuvent entendre le bruit émis par ce sifflet.

C’était semblable à un sifflet pour chien. Quoi qu’il en soit, un tel objet comme une Flûte à Monstres n’existait pas dans ce monde. Au moins, c’était ce que m’avait dit Aria.

En utilisant des matériaux de monstres tels qu’une corne de monstre, j’avais créé l’objet appelé la Flûte à Monstres, produisant des sons que seuls les monstres pouvaient entendre. Pour l’instant, l’objet était encore au stade expérimental.

J’avais déjà utilisé l’objet, et j’avais été agréablement surpris qu’il fonctionnât. Je me demandais alors. Comment ai-je pu créer un objet qui n’existait pas avant ?

Après tout, je suis dans un monde fantastique

« Pour le moment, Aria, tu devrais essayer la flûte. » (Hibiki)

« Oui. » (Aria)

Un bruit faible fut émis. Sur la base de la réaction de Reine à la suite de ce son, les monstres dans les environs devaient aussi l’avoir entendue.

« Pouvez-vous l’entendre, Aria ? Pourquoi n’essayerais-tu pas de commander les monstres avec la flûte ? Cela pourrait être très utile de loin. » (Hibiki)

« Oui. Merci beaucoup pour votre suggestion. » (Aria)

Aria se dirigea alors vers les monstres et fit quelques gestes devant eux.

Elle était probablement en train de donner les instructions à propos de la flûte. Puis elle utilisa la flûte.

Et ce que je vis m’émerveilla. Les monstres semblaient se déplacer en coordination les uns avec les autres. Ceci me fit me rappeler que tous les monstres apprivoisés possédaient des capacités.

Je me demandai alors. Ont-ils appris ces capacités, en raison de leurs expériences, ou est-ce parce qu’ils ont gagné des capacités lorsqu’ils ont été apprivoisés ?

Pendant notre voyage dans la forêt, je n’avais pas vraiment vérifié leurs statuts. J’étais plus préoccupé par les statuts d’Aria et d’Emily.

***

Chapitre 28

Après avoir vérifié mon statut, je pus constater que le nombre de mes compétences avait augmenté.

J’étais un Épéiste quand j’étais entré dans la forêt. Mais après avoir quitté la forêt, j’avais reçu la Compétence [Maîtrise de l’Épée].

Je n’avais pas cette compétence avant.

Après cela, j’expérimentai un peu en changeant ma classe pour devenir un Épéiste Magique. Avec cette nouvelle classe, j’acquis une nouvelle compétence. Puis, je changeai à nouveau de classe, mais cette fois, en tant que Magicien, et là encore, je gagnai de nouvelles compétences. Finalement, j’avais acquis les compétences suivantes : [Épée d’Énergie Magique] [Renforcement Magique] et [Support Magique]. La première grâce à la classe Épéiste Magique, et les deux dernières grâces à la classe de Magicien.

La semaine passée, lorsque j’avais changé ma classe en magicien, je n’avais pas acquis de compétences. Peut-être était-ce, car je n’avais, à ce moment-là, pas encore rempli certaines conditions. De plus, les compétences acquises semblaient être persistantes vis-à-vis des changements de classes, car les compétences ne furent pas perdues après que j’avais changé plusieurs fois de classes.

Si ma théorie était correcte, [Épée d’Énergie Magique] devrait être similaire à [Épée Magique] que Feyru utilisait.

Cependant, [Épée d’Énergie Magique] contrairement à [Épée Magique] n’était pas un enchantement associé avec un attribut. Mais à la place, [Épée d’Énergie Magique] permettait de matérialiser une lame contenant l’attribut désiré.

Quand je tentai de couper un objet avec la lame magique, la zone où j’avais coupé semblait avoir été brûlée.

De plus, je pouvais manipuler le feu qui entourait la lame.

J’exerçai diverses expériences avec les attributs. Je recouvris mon Épée Magique avec de l’Énergie Magique de Soins et là, il semblerait que j’avais créé une technique qui guérissait les blessures après avoir touché la personne avec l’épée.

Ensuite, j’essayai [Support Magique]. Il semblerait que ce soit une sorte de magie qui influait sur le statut ou permettait d’infliger des modifications d’états à la cible (maladie, poison, faiblesse, peur...)

J’eus alors une idée. J’essayai d’utiliser la Flûte des Monstres sur les monstres domptés. Cela fonctionna, et les statistiques de monstres augmentèrent.

La raison pour laquelle l’objet fonctionnait était sûrement parce que j’avais utilisé un minerai du démon pour sa production.

Cependant, il n’y eut aucun effet lorsque j’essayai d’utiliser la Magie de Feu pour les protéger.

Peut-être que le problème devrait être résolu lors du processus d’infusion de l’Énergie Magique dans le minerai du démon.

Avant de faire un objet, je devais transférer de l’Énergie Magique dans le minerai du démon et lui donner un attribut.

L’élément fonctionnait de façon similaire à l’anneau. L’Énergie Magique devait être stockée dans l’objet, et l’utilisateur devait être conscient de l’effet.

Chaque fois que je soufflais donc dedans, l’Énergie Magique contenue dans la flûte diminuait. Cela semblait bien fonctionner.

Jinno Hibiki, Épéiste Magique de Niveau 25, Âge : 16 ans

Compétences :

[Le Fils de la Sagesse]

Permets d’apprendre toutes les formes de magie possible.

|—[Magie du Feu] ★★

|—[Magie de l’Eau] ★

|—[Soins magiques] ★

|—[Renforcement Magique] ★

└ [Support Magique] ★

[Chercheur d’Emplois]

Permets de changer de classe en tout temps.

[Connaissances du Maître]

Permets d’utiliser les capacités des esclaves en votre possession.

[Épée d’Énergie Magique]

Permets de créer une lame d’Énergie Magique en ayant en plus la possibilité de sélectionner l’attribut désiré. La puissance dépend du niveau de la compétence.

[Maîtrise à l’Épée] ★

Donne un bonus aux statistiques lors que vous utilisez une épée. Le bonus varie en fonction du niveau de la compétence.

La nouvelle compétence [Connaissance des monstres] d’Aria, combinée à ma capacité spéciale, me permettait d’utiliser les compétences de nos monstres domptés.

La compétence [Entraîneur] semblait très intéressante, elle nous permettait de décider de la manière dont nos monstres domptés devaient évoluer.

Merci à la Flûte à Monstres qui permettait une coopération facile de nos monstres. Et ces nouvelles compétences étaient presque, telle une nouvelle bénédiction déguisée.

Aria, Dompteuse de monstre de Niveau 22, Âge : 15 années

Compétences :

[Dompteur de Monstres] ★★ (niveau augmenté de 2)

Permets de dompter, puis de contrôler des monstres.

[Amélioration, Dompteur de Monstres (Protection divine)]

Augmente le contrôle du dompteur sur les monstres acquis. Augmente la croissance des monstres sous son contrôle.

[Connaissance des monstres]

Permets d’utiliser les compétences et capacités des monstres dont vous avez le contrôle. L’effet dépend du monstre ciblé.

[Entraîneur]

Permets de choisir la manière donc les monstres vont évoluer.

Avec la nouvelle compétence [Raffinement] d’Emily, elle était maintenant capable de fabriquer des lingots de plus grande pureté à partir des matières premières.

J’essayai d’utiliser sa compétence pour tester, en raffinant un minerai du démon. Et un minerai du démon +4 fut ainsi créé.

Emily, Alchimiste de Niveau 16, Âge : 14.

[Protection Divine du Dieu de l’Artisanat, Membre de groupe] augmente les capacités de production (grande) Chevauchement impossible, Cible : Soi

Capacités :

[Création d’objets]

Permets de créer des objets au moyen de l’alchimie.

[Amélioration de la création d’objets (Protection divine)]

Lors de la création d’un objet, l’objet voit sa puissance augmentée en fonction du niveau du possesseur.

[Application d’effet magique]

Permets d’appliquer un effet magique sur un objet.

[Amélioration de l’application d’effet magique (Protection divine)]

Lors de l’application d’un effet magique à un objet, l’effet s’en trouve automatiquement renforcé de manière permanente en fonction du niveau de l’utilisateur de la protection divine.

[Raffinement] ★

Permets de prendre un matériel de base et d’en augmenter la qualité, ce qui augmente le rang de l’objet.

Je pensais que si ces compétences pouvaient être acquise, pourquoi est-ce que tout le monde ne change-t-il pas de classe pour pouvoir en profiter ?

Quand je demandai plus d’informations à Emily, elle me répondit que les personnes qui changeaient constamment leur classe se transformeraient rapidement en ennemis des Guildes et étaient bannies de leurs structures.

Même si elles étaient dans la plupart des cas, en mesure de démissionner pacifiquement de la Guilde, elles devraient automatiquement payer une forte somme.

Au fait, "Aventurier" n’était pas une classe, et la [Guilde des Aventuriers] était plutôt une entreprise. Par exemple : il y avait des aventuriers magiciens, des aventuriers alchimistes, etc..

Après avoir testé ma nouvelle compétence, j’expérimentai, à ce moment-là, les compétences de mes compagnons.

J’utilisai donc la [sélection] offerte par ma [Connaissances du Maître] et je choisis alors Aria. D’après ce que j’avais pu voir précédemment, cette [sélection] me permettait de choisir la personne de qui je voulais acquérir une capacité.Mais cela ne se limitait pas à cela, car je pouvais même sélectionner des objets. Ceci me permettait aussi de faire certaines recherches utiles. Par exemple, parmi toutes mes possessions, je pouvais affiner la recherche vers un élément spécifique.

Je pouvais par exemple trouver une Potion +4 au milieu de toutes les potions parmi les biens d’Emily.

C’était une compétence inopinément intéressante.

Après avoir eu une discussion sur les classes et les Guildes, j’appris alors qu’il n’y avait apparemment pas de guilde pour les Épéistes Magiques.

La plupart des Épéistes Magiques s’inscrivaient à la [Guilde des Aventuriers], et il semblerait que certains d’entre eux appartenaient aussi à la [Guilde des Magiciens].

Et il y avait aussi une [Guilde des Dompteurs de Monstres].

Dans la [Guilde des Dompteurs de Monstres], on pouvait acheter et vendre des monstres, ainsi qu’acheter des équipements pour monstres. Ils offraient également un service pour la reproduction des monstres.

Je ne savais pas que les monstres avaient des pedigrees.

À la Guilde, il y avait aussi des matchs d’exhibitions entre monstres. Des dompteurs de monstres faisaient se battre leurs monstres contre ceux d’autres équipes.

Les équipes avaient deux à trois monstres et cinq quand il s’agissait de petits monstres.

Il se pouvait aussi que les informations que j’avais ne soient pas totalement vraies. Mais j’espérais que cela fut suffisant pour mes tests.

Il semblerait que les monstres qui n’étaient plus utilisables étaient soit vendus, soit libérés. La principale ligne de travail de la [Guilde des Dompteurs de Monstres] était probablement l’achat et la vente des monstres.

Actuellement, ce n’était pas un problème, mais finalement, j’aurai besoin de visiter la [Guilde des Alchimistes].

« Qu’en est-il de faire un entraînement au combat ? » (Hibiki)

« Oui. Je suis toujours prête pour cela. » (Aria)

Aria répondit avec fermeté. Je sortis alors un flacon de mon sac en cuir.

C’était un sac d’appât, fabriqué à partir des spores des [Fourmis à Fragrances]. Cela pouvait être utilisé pour attirer des monstres. En utilisant l’odeur des [Fourmis à Fragrances], je pouvais créer de nombreux autres types de phéromones. Celui que je tenais dans ma main était [Phéromones de Monstres +4].

Comme le nom l’indiquait, cela faisait venir des monstres là où il était utilisé.

Ce mélange avait été créé à partir de [phéromones de monstres de bas niveau], il ne devrait donc pas attirer des monstres de haut niveau. Environ cinq minutes après l’utilisation des phéromones, dix gobelins apparurent depuis la forêt. Peut-être, il y avait une tanière à gobelins à proximité.

En voyant le visage des gobelins, Emily afficha une expression de dégoût. Elle se souvenait très probablement de l’incident qu’elle avait eu au départ avec des gobelins.

« Est-ce que tu vas bien ? » (Hibiki)

« ... Oui, je vais bien. » (Emily)

Finalement, elle semblait aller correctement.

Un gobelin s’approcha de nous et c’est alors que j’activai la compétence [Rugissement].

« GOAAAAAAA ! » (Hibiki)

Bien que ma gorge me fasse mal après cela, la moitié des gobelins s’arrêtèrent et ils s’accroupirent à cause de la peur qui les assaillit.

Les gobelins accroupis obstruaient le chemin des gobelins qui n’étaient pas affectés.

En utilisant [Support Magique], je pulvérisai un brouillard paralysant.

La totalité des dix gobelins devint alors totalement immobilisée.

« Hein, n’était-ce pas trop facile ? Ne sont-ils pas résistants à la paralysie ? » (Hibiki)

« C’est probablement parce que les Gobelins sont de bas niveau. » (Emily)

Les gobelins avaient un niveau moyen de 5.

Actuellement, nous pouvions gérer sans problème des monstres de ce niveau.

Je me demandais alors, l’augmentation du nombre de monstres de bas niveau a-t-elle quelque chose à voir avec les événements actuels ? Quoi qu’il en soit, peut-être aussi que mes statistiques affectaient la probabilité de succès.

J’utilisai [Selection], puis je demandai à Ruby de capturer un gobelin.

J’avais vérifié son statut avant cela, il n’avait pas de compétence remarquable.

Cette fois, j’activais en même temps une compétence du Dompteur de Monstres. Je voulais expérimenter le domptage de mon premier monstre dompté personnellement. Avec [sélection], je choisis la compétence [Domptage] d’Aria. Puis je la testai sur le gobelin capturé.

Pour réussir à dompter ce gobelin, il me fallut deux heures. Après cela, je vérifiai son statut.

Commandant Gobelin de niveau 6, âgé de 2 ans

Compétences et aptitudes :

[Commandement]

Peut commander des monstres de la même race ayant un rang inférieur au possesseur de la compétence. L’effet dépend du niveau de la compétence.

Tiens ! Son nom avait changé du coup.

La compétence était similaire à [Autorité], mais avec quelques différences.

En premier, cela ne fonctionnait que pour les monstres de la même espèce que la sienne.

Il semblerait que cela soit la version de plus bas rang d’[Autorité].

Est-il vraiment possible de commander des gobelins avec cela ?

Je neutralisai alors la paralysie des gobelins, puis je laissai le commandant gobelin s’occuper de donner des ordres aux autres gobelins présents.

« Giiiii »

« Gii? »

« Gigii!! »

Il ne put pas voir immédiatement leur obéissance. Mais une heure plus tard, tous les gobelins étaient désormais sous son commandement.

Après tout, il était capable de faire cela.

« D’accord. Dès maintenant, ton nom sera Lalu. Prends cette épée et travaille durement pour moi. » (Hibiki)

Je donnai au commandant gobelin, fraîchement nommé Lalu, une épée en fer et lui ordonnai de prendre sa petite troupe avec lui et d’aller récolter des matériaux de monstres.

Je n’avais senti aucune intelligence dans les autres gobelins mis à part Lalu. Il était le seul gobelin qui avait compris l’utilité de l’épée dès que je la lui avais présentée.

J’essayais le plus possible de ne pas leur donner d’ordres impossibles et je leur ordonnai d’éviter tout contact avec d’autres humains. Je ne leur avais pas ordonné d’éviter les humains à cause d’une raison morale, mais je craignais qu’ils ne soient tués par ces humains. Comme cet endroit se trouvait à proximité de la ville de l’aventurier, cela serait risqué pour eux.

D’ailleurs, je ne m’attendais pas à beaucoup de résultats avec cette troupe de gobelins.

C’était juste une expérience. Je voulais tester la limite d’utilisation de mes monstres. Je soufflai alors dans la flûte pour que Lalu se souvienne de ce son. Par la même occasion, je lui ordonnai qu’il avait instruction de venir me rejoindre quand il entendrait ce son.

Après avoir confirmé que je pourrais combiner [sélection] et [Dompteur] pour acquérir une compétence de monstre, nous retournâmes à l’auberge.

Demain était le dernier cours de magie avec Kuesu ainsi que mon inscription dans la [Guilde des Magiciens].

***

Chapitre 29

Le matin du lendemain, je rencontrai Kuesu à l’église, comme nous l’avions prévu. J’avais laissé Aria et Emily à l’auberge.

Je leur avais dit que c’était pour elles une journée libre, car nous n’avions pas pu avoir assez de repos hier. En plus de cela, nous avions également traversé des moments difficiles ces derniers jours, alors un peu de repos était nécessaire pour elles. Je les avais donc laissés avec assez d’argent pour un repas, ainsi qu’un petit supplément, pour leur propre usage.

« Bon matin, professeur Kuesu » (Hibiki)

Kuesu, qui avait l’air encore plus endormie que les personnes que j’avais laissées plus tôt, m’attendait devant les portes de l’église.

« Bon matin. Je me demande pourquoi nous devons nous sentir si endormis pendant toute la matinée. » (Kuesu)

Elle prononça comme accueil du matin, des mots philosophiques. J’avais déjà pu constater au cours de notre voyage qu’elle n’était pas une personne du matin.

« Est-ce que cela n’aurait pas été mieux si nous avions commencé un peu plus tard ? » (Hibiki)

« Non, c’est correct. De toute façon, je serai endormie, peu importe quand je me lève. » (Kuesu)

« Je vois. » (Hibiki)

Cette conversation s’était déjà répétée plusieurs fois au cours du voyage dans la forêt. C’était même devenu nos salutations habituelles faites le matin.

Eh bien, la promesse avait été respectée, et tous problèmes qui apparaîtraient devaient être mis de côté, car ils n’avaient pas d’importance.

« Alors, pourquoi avez-vous choisi notre point de rencontre dans un tel endroit ? » (Hibiki)

Tout en disant cela, je regardai avec des sentiments complexes, la Bonne Sœur Insensible qui se tenait à côté d’elle.

« Je-je suis seulement ici pour inspecter la zone... parce que, récemment, il y a une personne suspecte qui rode dans la zone proche de l’Église... » (Seira)

Je ne pus que soupirer en réponse.

« Hee vous ! Si vous me détestez tellement, alors n’est-il pas inutile de perdre votre temps avec moi ? De cette façon, nous pourrions tous deux être plus heureux. » (Seira)

« Ce n’est pas nécessaire, car c’est inutile ! » (Hibiki)

La raison pour laquelle elle m’avait fait querelle était parce qu’elle ne pouvait pas accepter mon opinion. Elle me cria dessus tout en rougissant.

« Ah, compris. Professeur. Nous allons nous dépêcher et partir d’ici. » (Hibiki)

« Ouais, cet endroit est trop bruyant. Je ne peux même pas retourner dormir. » (Kuesu)

Kuesu l’interrompit alors que Seira voulait répliquer quelque chose. Elle essayait toujours de dormir... et donc, nous avions rapidement quitté l’Église. Mon Dieu, elle aimait vraiment dormir.

« Haa » (Seira)

Seira semblait toujours vouloir me dire quelque chose, mais je fis semblant de ne pas la remarquer et je continuai à marcher. L’écoute des violences verbales n’était pas un de mes passe-temps.

Il avait été décidé que nous aurions une pratique de la magie près de la forêt, là, où hier, nous avions testé nos compétences.

*

« Vous êtes capable de lancer des sorts de feu et d’eau, n’est-ce pas ? » (Kuesu)

« Oui, mais j’ai encore un long chemin à parcourir avec la magie de l’eau. » (Hibiki)

Bien que le pouvoir de la magie du Feu soit formidable, j’étais encore un peu instable avec l’utilisation de la magie de l’eau, surtout pour attaquer.

« Alors aujourd’hui, nous pratiquerons les attributs magiques. Après tout, pour être mon apprenti, vous devez passer l’examen pour la magie du feu et du vent. » (Kuesu)

Je regardai le statut de Kuesu.

Kuesu El Manaroad Niv.32 Magicienne de Niv.16

Compétences et Capacités :

[Magie du Feu] ★★★★

[Magie de l’Air] ★★★★

[Magie de la Terre] ★

[Magie de l’Eau] ★

[Enchantement magique] ★★★

[Support Magique] ★★★

[Lignée de Magicien] ★★
Le descendant du magicien, capable d’apprendre facilement la magie.

Les magies du feu et du vent de Kuesu étaient incroyables. Je n’avais jamais vu quelqu’un qui avait quatre étoiles pour ces compétences.

En outre, elle était capable de lancer de la magie de terre et d’eau, même si elles étaient qu’au niveau 1. Il semblerait que je sois devenu l’étudiant d’un magicien incroyable.

« Pour commencer, je lancerai un peu de magie du vent. Alors l’[Annihilateur], essayez de la sentir. De cette façon, vous devriez pouvoir manipuler le vent de la même façon que je le fais. » (Kuesu)

Après cela, une rafale soudaine souffla dans nos environs. Puis, le vent se mit lentement à tourner autour de nous et il devint rapidement une petite tornade.

« Ahh, Professeur, jolie spartiate que vous faites là. » (Hibiki)

« Spartiate... ? » (Kuesu)

« C’est assez difficile ! » (Hibiki)

« Vraiment ? » (Kuesu)

Ma voix était maintenant masquée par le bruit du vent, et ma voix ne pouvait plus atteindre mon professeur, à moins que je crie à pleine puissance. Cependant, je pouvais toujours clairement entendre la voix du professeur, même si elle ne criait pas.

C’était le résultat de la manipulation complète des vents ambiants.

Je me concentrai alors sur la tornade créée par Kuesu. Je pouvais sentir un peu la puissance magique utilisée pour manipuler le vent.

« C’est... incroyable. » (Hibiki)

La puissance magique était comme entremêlée dans le vent environnant. Les cordes de magie se rassemblaient et épaississaient, mais elles ne devenaient jamais minces et elles ne s’emmêlaient pas non plus.

J’essayai alors d’expérimenter en émettant un peu de ma propre magie dans les fils.

« Uwa, il est tiré ! » (Hibiki)

Le moment où ma magie entra en contact avec le fil, elle fut comme rapidement tirée par les cordes tournoyantes. Il semblait que ma puissance magique avait comme été tissée dans le motif magique, comme si elle avait été attachée dans une machine à coudre.

« Pouvez-vous voir les cordes ? Toute cette magie est contrôlée au niveau de chacune de ses cordes, qui contiennent chacune une petite quantité de pouvoir magique. » (Kuesu)

Je vois, donc Kuesu avait créé une tornade en visualisant un vide dans l’air. Je supposai alors que mon imagination n’était pas assez développée pour le faire.

Elle était vraiment une enseignante incroyable. Si je ne présentais pas de bons résultats, ce sera du gaspillage.

Si tel était le cas, je ne pourrais plus être vu avec respect. Je déconnectai rapidement ma puissance magique qui touchait les fils de vent. Puis, j’imaginai que ma puissance magique remplissait rapidement tout l’espace occupé par la tornade.

« Oh, comme ça... hein. » (Hibiki)

Je remarquai alors que ma puissance magique couvrait lentement l’extérieur du vent.

Les zones du vent qui étaient recouvertes de ma magie augmentaient peu à peu, jusqu’à ce qu’elles couvrent complètement toute la couche extérieure. Maintenant, j’étais devenu capable de déplacer la tornade selon ma volonté.

« Vous êtes déjà capable de contrôler la tornade ? Maintenant, êtes-vous capable de l’annuler ? » (Kuesu)

J’essayai alors de neutraliser la tornade en inversant le flux de l’Énergie Magique qui l’alimentait.

« Il est impossible de l’annuler immédiatement. Contrairement au feu, il ne disparaît pas instantanément. Essayez d’imaginer que les cordes sont coupées, et alors, les vents récoltés commenceront à se disperser. » (Kuesu)

En écoutant avec obéissance les conseils de mon professeur, les ficelles accumulées furent captées, puis défaites une à une, et enfin les vents se dispersèrent.

« Fuu, il m’a fallu un certain temps... » (Hibiki)

Kuesu secoua la tête alors qu’elle murmura en retour.

« Ce n’est pas vrai du tout, vous êtes vraiment excellent. Normalement, la conquête d’une tornade ne peut se faire en un seul jour. Jamais personne n’a pu le faire si rapidement. » (Kuesu)

« ... alors pourquoi m’avez-vous fait faire cela ? » (Hibiki)

« Parce que l’[Annihilateur] est mon élève, c’était donc évident que vous alliez être excellent et briser les standards. » (Kuesu)

Il m’était impossible de me plaindre quand je vis Kuesu hocher la tête à plusieurs reprises tout en affichant un air de joie.

Et d’ailleurs, j’avais pu acquérir 2 étoiles pour la [Magie de l’Air]. Donc, je n’avais vraiment aucune raison de me plaindre.

Nous avions fini le cours sur la [Magie de l’Air] vers midi, alors nous décidâmes de retourner en ville puis de déjeuner ensemble. C’était la première fois que je mangeais seul avec Kuesu. Bien que je savais qu’il était peu probable qu’il y ait un réel développement dans notre relation, je fus quand même un peu gêné.

« Voulez-vous vous diriger vers la [Guilde des Magiciens] après cela ? » (Hibiki)

« Bien sûr, selon moi, ce midi serait le moment propice pour passer l’examen. » (Kuesu)

« Pourquoi ? Est-ce que vous pensez que je vais avoir déjà oublié la [Magie de l’Air] que vous m’avez enseigné si j’attends plus. » (Hibiki)

« Hein ? Non c’est pas cela. Quand le moment sera venu, je veux que vous utilisiez le 5e usage de la [Magie de Feu] que je vous aie appris juste avant. » (Kuesu)

« Mais encore, pourquoi ? On dirait que vous devez avoir un étudiant qui soit bon à la fois en [Magie du Feu] et en [Magie du Vent] ? » (Hibiki)

J’avais l’impression de lui avoir déjà demandé cela ce matin

« Pour commencer, je ne veux pas qu’on dise que votre enseignante n’est pas incroyable. Et qu’elle a perdu son temps avec quelqu’un sans talent. » (Kuesu)

Après tout, c’était à cause du [Fils de la Sagesse], que maintenant, je pouvais utiliser n’importe quel type de magie sans problème.

« Eh bien, vous choisissez généralement votre premier élève parmi vos proches, car les options sont assez nombreuses. Et d’ailleurs, mes attentes sont trop élevées à ce niveau-là. » (Kuesu)

« Hein ? N’avez-vous pas dit que j’étais votre premier étudiant ? » (Hibiki)

« C’est le cas. Vous êtes mon meilleur élève, alors se révéler être une imitation n’est donc pas autorisé. » (Kuesu)

Quand elle annonça cela, avec son regard habituel, tout en mangeant, elle semblait assez sérieuse. Cependant, j’avais vu son visage depuis assez de temps pour savoir que c’était juste sa propre conception d’une blague.

« Alors pourquoi n’avez-vous pas choisi un élève parmi les membres de votre famille ? » (Hibiki)

Après avoir entendu cela, elle se tut. Je regrettai alors d’avoir demandé cela. Elle avait probablement ses propres raisons, tout comme Lux et Barra.

« C’est quelque chose qui ne mérite même pas d’être mentionné... Ce n’est nullement mon choix, mais tout simplement parce que "je n’ai vraiment pas de famille". » (Kuesu)

Bien que j’ai eu la réponse à ma question, je n’avais toujours pas entendu ses circonstances.

« Je vois. Donc on ne peut pas vraiment y faire à ce propos. » (Hibiki)

Je ne comptais pas en demander plus et donc, notre conversation s’arrêta là.

Il ne semblait pas y avoir de nombreux Magiciens appartenant à la [Guilde des Magiciens] dans la ville de Bureto. Après avoir fini nos repas, nous nous dirigeâmes vers la [Guilde des Magiciens]. Selon Kuesu, la [Guilde des Magiciens] soutient les magiciens, même ceux qui deviennent aventuriers. Quand j’avais demandé à Kuesu où se trouvait la Guilde, je n’avais pas eu droit à une vraie réponse.

« L’atmosphère de la [Guilde des Magiciens] n’est pas comme celle du centre-ville. La gestion de la Guilde n’étant pas très ordonnée, c’est un peu normal. » (Kuesu)

La politique de base de la [Guilde des Magiciens] semblait être de ne pas poursuivre les personnes qui la quittaient. C’était donc un endroit où vous étiez libre d’aller et venir. C’était aussi un endroit où les individus avec une grande puissance magique pouvaient se rassembler.

De tels individus seraient bien entendu considérés comme importants au sein de la [Guilde des Magiciens].

Il y avait deux sections qui étaient responsables du système d’emploi de la Guilde.

Cependant, la section chargée de la gestion des magiciens était également chargée de l’utilisation de tous les talents dans le royaume.

Lorsque la [Guilde des Magiciens] avait été fondée, son intention était de gagner la faveur des magiciens.

Cependant, la famille royale de l’époque avait expliqué le côté dangereux d’être un magicien, de sorte que la gestion était presque immédiatement devenue un enfer...

« Par conséquent, dans la ville de Bureto, seuls quelques magiciens appartiennent à la [Guilde des Magiciens]. Les magiciens qui travaillent aussi comme aventuriers ne s’approcheront même pas de cet endroit. » (Kuesu)

« Je vois. » (Hibiki)

Par conséquent, je voulais terminer l’examen de magicien à Welburg.

Quand nous fûmes finalement arrivés à la Guilde, je remarquai immédiatement qu’il y avait beaucoup de personnes portant des robes, aussi bien des jeunes, que des vieux.

« Pourquoi tous les magiciens aiment-ils porter des robes ? » (Hibiki)

« Parce que les robes sont universelles ! Ils peuvent être portés partout et n’importe quand. » (Kuesu)

Il y avait un autre croyant ici !

L’intérieur de la [Guilde des Magiciens] était exactement le même que celle de la [Guilde des Aventuriers]. Il y avait un bureau pour l’accueil, alors il fallait probablement y aller et expliquer les raisons de notre venue ici.

« Attendez ici, je vais me diriger là-bas et effectuer votre demande. » (Kuesu)

Kuesu s’approcha alors de la réception. Après avoir échangé quelques mots avec l’homme derrière le comptoir, elle revint vers moi.

« Allons-y. Et sortez votre carte de guilde. » (Kuesu)

Kuesu se plaça devant moi, et ainsi, nous avions traversé le bâtiment, pour finalement arriver dans une pièce dans le sous-sol. Là, je remis ma carte de la guilde à un membre du personnel se trouvant à proximité, pour ainsi pouvoir commencer l’examen.

Le membre du personnel de la Guilde me donna alors des explications sur les Cartes de Guildes. Il semblerait que ceux qui ne s’étaient pas inscrits à la [Guilde des Aventuriers] pouvaient toujours avoir une Carte de Guildes émise directement par la [Guilde des Magiciens].

« L’examen commence maintenant. Monsieur Hibiki, avancez-vous. » (membre du personnel)

Une magicienne âgée d’une trentaine d’années me déclara cela. Comment savoir si cette personne était bien une magicienne ? Tout simplement, car elle portait une robe. Bon, dans mon cas, j’avais toujours ma vision des statuts.

« Par ici, nous allons mesurer votre niveau de puissance. » (membre du personnel)

Il y avait une sorte de cube de 30 cm que tenait cette femme. Ce cube pouvait être utilisé pour mesurer les niveaux de sa Puissance Magique, semble-t-il.

Ma [Magie de Feu] fut recueillie dans ma main droite. Ensuite, elle se rependit, et ainsi les flammes couvrirent rapidement tout mon corps.

« Oui, c’est excellent. Je vois que votre [Magie de Feu] est déjà au niveau de la quatrième classe. Pouvez-vous également utiliser d’autres types de magies ? » (membre du personnel)

« Oui, je le peux. » (Hibiki)

Mes résultats furent les suivants : j’utilisai ensuite ma [Magie de Vent]. Une tornade apparut alors progressivement en provenance du sol. Elle était très semblable à celle de ce matin. À partir de maintenant, je pouvais faire cette tornade à l’aide de la [Magie de Vent]. Mais, il était impossible pour moi de la contrôler facilement, car les vents d’une tornade étaient assez violents. Donc, je devais me concentrer au maximum pour pouvoir la maîtriser réellement.

L’instruction que j’avais reçue avant était de créer une tornade exactement comme l’aurait fait Kuesu.

« Génial. Votre [Magie de Vent] est à la cinquième classe. Comme prévu de l’élève de la "Tornade de Flammes". Être capable de libérer à un si jeune âge, tout le pouvoir de destruction d’une tornade. » (membre du personnel)

La "Tornade de Flammes" semblait être le surnom de Kuesu. Kuesu m’avait conseillé de ne pas utiliser d’autres magies pendant l’inscription, car le fait de pouvoir utiliser divers types de magie attirerait beaucoup trop d’attentions sur ma personne.

« Maintenant, nous allons inscrire le résultat de cet examen sur votre carte de guilde. Prenez place dans la salle d’attente. Vous concernant, Mademoiselle Kuesu, les exigences pour votre promotion au 1er rang sont réalisées, toutes mes félicitations ! » (membre du personnel)

Après cela, nous retournâmes au niveau du sol avant d’aller dans la salle d’attente.

La carte de guilde me fut livrée environ cinq minutes plus tard.

« Avec cela, nos promesses respectives ont été remplies. Merci beaucoup pour tout ce que vous avez fait pour moi ! » (Hibiki)

« Moi aussi je vous suis vraiment très reconnaissante pour tout. Voici un cadeau commémoratif pour mon meilleur élève. » (Kuesu)

Elle sortit une boucle d’oreille en argent de dedans sa robe. C’est une petite boucle d’oreille élaborée, qui avait un petit bijou rouge et vert à l’intérieur.

« S’il vous plaît, veuillez l’accepter. » (Kuesu)

« Êtes-vous sûr ? Il a l’air de couter très cher... » (Hibiki)

Avec un seul coup d’œil, je pouvais dire que c’était un accessoire de haute qualité. Il serait très logique s’il avait même été donné à la suite d’un rendez-vous entre deux amoureux.

« C’est très bien ainsi. C’est la preuve que vous êtes mon étudiant. » (Kuesu)

Elle se mit à rougir légèrement quand j’acceptai la boucle d’oreille.

Boucle d’œil de Tornade de Flammes
Preuve que la personne est bien l’étudiant de la Tornade de Flammes.

« Ce bijou est-il également lié à la magie ? » (Hibiki)

« Oui, c’est une [Gemme Magique]. Celle-ci possède un effet similaire à une [Pierre de Magie]. Les deux réagissent à la magie de la même manière. Celle-ci contient un peu de ma magie stockée à l’intérieur. » (Kuesu)

« Heee ! C’est la première fois que je vois cela. » (Hibiki)

« Normal, car après tout, les [Gemmes Magiques] sont rares. Cette fois-ci, c’est pour une occasion spéciale. » (Kuesu)

« Je vais m’assurer d’y faire très attention ! » (Hibiki)

« Faites-le, s’il vous plaît. » (Kuesu)

Comme nous avions déjà fini avec l’examen, nous marchâmes dans les rues. Puis, après avoir dîné ensemble, j’escortai finalement Kuesu jusqu’à l’église.

Puis de retour à l’auberge, Aria et Emily me demandèrent immédiatement à propos de la boucle d’oreille que j’avais reçue. Je dus finalement leur dire que c’était un cadeau que Kuesu avait fait à son élève.

« Pour un magicien, ils montrent de cette façon leur affection en transférant de leur Puissance Magique dans une [Gemme Magique]. Je me demande bien, pourquoi Kuesu a-t-elle fait cela ? » Expliqua Emily avec une expression confuse visible sur son visage.

« Hein ? Ce n’est pas le cas ici, ce n’est qu’un cadeau commémoratif. Il n’y a pas de tels sentiments... » (Hibiki)

Alors que je ne savais pas comment répondre à la question d’Emily, Aria était...

« Vous êtes allés seuls avec Mademoiselle Kuesu, je suis jalouse... » (Aria)

Quand Emily entendit cela, elle fut assez surprise par la réaction d’Aria.

Il semblerait que finalement, Emily avait déjà compris que j’étais allé seulement avec Kuesu.

« Si vous voulez, nous pouvons sortir, tous les trois ensemble. » (Hibiki)

« Mais avec Mademoiselle Kuesu, vous avez été seulement vous deux, n’est-ce pas ? » (Aria)

En pensant à cela, j’avais promis d’aller avec Aria à la [Guilde des Dompteurs de Monstres]. Et j’avais promis à Emily que je l’emmènerais à la [Guilde des Alchimistes].

Quand je leur avais demandé où elles voulaient aller, voici ce qu’elles m’avaient toutes deux répondu.

« « Nous allons laisser le choix au Maître. » » (Aria et Emily)

Ce fut à toutes deux, leurs réponses, j’avais finalement remarqué que les deux guildes pourraient ne pas être leur véritable but.

D’accord, alors, laissons la guerre des Rendez-Vous commencer.

Je me souvins d’un détail que j’avais oublié jusqu’à date. J’avais encore besoin d’aller voir Thrill demain. Donc demain, je continuerais à avoir les deux filles avec moi. Mais après, commencera vraiment ce que j’avais prévu pour elles.

Les deux filles étaient tellement excitées, qu’elles bougèrent beaucoup dans le lit au cours de cette nuit.

***

Chapitre 30

Le lendemain du jour où j’avais passé l’examen de la [Guilde des Magiciens], je me réveillai avec un important mal de tête.

Aria et Emily voyant cela, me versèrent toutes leurs affections, oh combien bruyante, que l’aubergiste me dirait probablement avec un visage sérieux, "Vous, vous avez vraiment apprécié votre dernière nuit."

J’avais prévu d’aller à la boutique de Thill cet après-midi, pour ainsi voir pour le nouvel équipement.

En tant qu’aventurier, je ne pouvais pas vraiment ignorer notre équipement. En me forçant à bouger, je réussis finalement à sortir du lit.

Cependant, la première scène qui m’accueillit juste après m’être levé du lit fut une querelle entre Aria et Emily.

Apparemment, il y avait un problème concernant l’horaire des rendez-vous.

Comme il n’y avait aucune méthode pour les calmer, je décidai alors de leur apprendre le jeu du pierre-feuille-ciseaux.

« Attendez une seconde ! Vous avez ralenti juste avant, n’est-ce pas ? Je demande une revanche ! » (Emily)

« ... Vous êtes une mauvaise perdante. » (Aria)

Quand j’avais expliqué les règles du pierre-feuille-ciseaux, Emily avait développé instantanément l’astuce du "Jouer le plus tard possible". Mais Aria avait réussi à la neutraliser grâce à sa fantastique vision dynamique.

Après avoir rejoué à de nombreuses reprises, le résultat fut décidé. J’allais avoir mon rendez-vous avec Aria demain, et le tour d’Emily sera donc après-demain.

Pendant que nous nous dirigions vers la boutique de Thill, je remarquai qu’Aria était très enjouée.

« Aria, tu sembles être de très bonne humeur. » (Hibiki)

« Oui, je m’excuse. C’est juste que je suis très contente. » (Aria)

Aria qui avait continué à sourire s’excusa en abaissant la tête. Quant à moi, j’avais seulement souri en réponse à son attitude.

Emily regarda chaleureusement Aria en souriant ironiquement. Probablement, elle avait elle aussi déjà remarqué l’attitude d’Aria.

« Ruby ~ Demain, je sors avec le Maître ~ » (Aria)

L’expression de Ruby, qui se trouvait à côté d’Aria était difficile à saisir.

Ceci pourrait également être une forme de communication. Car Ruby, qui était une auditrice dévouée se mettait parfois à trembler.

De penser qu’Aria agissait jusqu’à un tel degré, que même un slime réagirait ainsi...

Notre rythme ralentit un peu en raison du fait que nous accordions toute notre attention vers Aria. Pour être honnêtes, nous n’avions toujours pas encore décidé de ce qu’on allait faire demain.

*

« Bon matin. ~ C’est Hibiki. Thill, Toto, êtes-vous là ~ ? » (Hibiki)

« Oui. S’il vous plaît. Venez ici. Mon père vous attendait. » (Toto)

Toto sortit de derrière le comptoir et répondit à mes salutations. Nous passâmes devant le comptoir, et nous entrâmes dans l’atelier.

« Oh, il est venu. » (Thill)

« Bonjour, Thill. » (Hibiki)

« Votre équipement est presque terminé. Il suffit d’un peu d’ajustement, de votre corps et de votre puissance magique. » (Thill)

Des armes et des armures avaient été créées, et étaient posées sur le côté du bureau. Ils avaient été créés en utilisant des matériaux de monstres entreposés contre le mur.

Thill se plaça devant Emily tout en tenant un ensemble complet d’armures provenant de sa table de travail.

« Pour la petite demoiselle, une armure faite à partir de la carapace de la [Mante Blindée]. Leur carapace est à la fois résistante et légère. Elle est si légère qu’en fait, même sans ailes, on se sent comme si l’on volait dans les airs. » (Thill)

L’armure en carapace, qui avait été façonnée pour couvrir les points vitaux du corps, était courbée. Emily reçut l’armure, puis elle la secoua un peu.

C’était vraiment léger.

« Comme arme, j’ai préparé un arc magique capable de faire des tirs à la chaîne. » (Thill)

« Un arc magique ? » (Hibiki)

« Hein !? Est-ce que vous ne connaissiez même pas cela ? C’est un type d’arc qui utilise de la puissance magique au lieu d’une flèche. Donc, c’est très proche d’un fusil. Mais on l’appelle un arc magique en raison des flèches qu’il tire. » (Thill)

« Hein !? » (Hibiki)

Les armes à feu semblaient exister dans ce monde. À l’avenir, veillons à en essayer une. Mais pour l’instant, concentrons-nous sur l’arc magique.

« Comment puis-je mettre du pouvoir magique dans l’arc magique ? » (Hibiki)

« Il suffit de l’extraire d’une pierre magique. Quand elle est vide, il suffit de remplacer la pierre magique. » (Thill)

« Quel type de magie pouvons-nous utiliser ? Il me semble que cela coûtera beaucoup d’argent pour les munitions, car la magie est assez rare. » (Hibiki)

« Oui. Il s’agit de la [Magie des Vents] et de la [Magie de Feu]. Vous pouvez utiliser une épée magique, n’est-ce pas ? Alors, vous pouvez simplement la recharger vous-même. » (Thill)

Même s’ils étaient un peu différents, un arc magique du vent et un arc magique de feu semblaient tous deux être géniaux. Il m’avait également dit de transporter des flèches courtes, pour les cas où il y aurait un manque d’énergie.

« Emily, ceci te convient ? » (Hibiki)

« E... ahh... Oui. Attendez, attendez, l’arc magique doit être très cher... » (Emily)

C’était certainement. Environ 2 à 3 fois plus cher qu’un arc court. Encore plus si nous devions acheter les matériaux nous-mêmes. Donc le prix augmentera probablement encore plus pour les autres objets provenant de ce magasin.

« Dans tous les cas, le pouvoir offensif de notre équipe augmentera. » (Hibiki)

J’avais souvent survécu aux batailles, grâce à notre soutien logistique, merci à Emily.

En outre, cette fois, nous aurons la [Magie des Vents] et la [Magie de Feu] utilisable pour le soutien. Il avait donc été décidé qui nous allions créer des pierres des deux types.

« Bon. Maintenant pour la grande demoiselle. » (Thill)

Juste avant, il avait appelé Emily la "Petite Demoiselle". Et maintenant, il appelait Aria la "Grande Demoiselle". Il ne parlait pas de leur taille, j’en avais la certitude.

Cependant, je ne recevais aucune vibration perverse de Thill, alors je ne savais pas très bien de quel type de taille il parlait...

Très probablement qu’il devait très bien connaître les bosses et les creux du corps pour fabriquer une armure.

Une armure en écaille, fabriquée à partir des écailles du [Boa Empoisonneur], fut remise à Aria.

Après avoir vaincu un [Boa Empoisonneur], ses écailles et sa peau restaient assez souvent utilisables. Ensuite, elles pouvaient être traitées puis transformées en une armure de ce genre.

Il remit également des gants ainsi que des protections pour les jambes, qui étaient intégrés avec une plaque métallique, ceci afin d’accroître la défense au niveau des points vitaux.

Pour commencer, les écailles du [Boa Empoisonneur] brillaient à cause de son lustre humide, donnant à l’armure une excellente résistance contre les coups de couteau.

Cette fois, un couteau fut transmis à Aria. Il était décoré de pierres magiques sur la lame et sur sa poignée noire.

La lame du couteau faisait environ 50 cm, et c’était probablement plus long par rapport à mon idée de ce que devrait être un couteau classique.

En fait, il avait préparé deux armes. L’une avait une lame droite avec un rebord au niveau de la poignée. Il s’agissait d’une lame de parade utilisée pour la défense.

L’autre arme était une épée avec une lame incurvée. C’est un couteau kukri.

Quand je demandai des explications à Thill au sujet des deux armes, Aria était déjà en train d’ajuster la poignée des épées. Comme prévu, il semblerait n’y avoir aucun problème avec eux.

« Les derniers sont pour vous. » (Thill)

Thill me passa un plastron qui avait été fabriqué avec le même matériel que l’armure d’Emily. Il avait également rajouté des gants et des protège-jambes, qui étaient exactement les mêmes que l’armure en écailles d’Aria.

« Votre commande d’armures est vraiment merveilleuse, car elles sont toutes créées à partir de matériaux de qualité supérieure. » (Thill)

Quand j’examinai de plus près l’armure, je remarquai qu’il y avait un grand motif gravé sur sa surface. Il y avait aussi quelque chose de similaire sur les gants et les protège-jambes.

« J’ai appliqué sur ces objets différents effets. Après cela, un sceau sculpté est donc apparu à leurs surfaces. » (Thill)

Le sceau sculpté était quelque chose qui apparaissait lors de la création d’armes et d’armures. Pour que l’équipement ait des sceaux sculptés qui apparaissaient lors de leur fabrication, il fallait qu’ils soient d’excellente qualité. Il y avait aussi des cas où un forgeron sans scrupule sculptait le sceau sur son équipement, agissant comme une fraude.

« Et voici, c’est votre épée. » (Thill)

Thill me tendit ensuite une épée qui était enveloppée. Une fois le tissu enlevé, je constatai qu’elle ressemblait à une épée japonaise. Oh... c’était en réalité une épée occidentale qui ressemblait simplement à une épée japonaise.

« Cette arme a été créée à partir d’une [Mante Blindée]. Tout en regardant la faucille de la [Mante Blindée], j’ai fini par avoir l’idée de créer cette épée. » (Thill)

J’essayai de toucher la partie de l’épée qui sortait du fourreau. Et ainsi, je pus constater une certaine réaction vis-à-vis de mon pouvoir magique.

Quand j’annonçai à Thill que j’aimais cette épée, il hocha la tête avec satisfaction et me passa six dagues de jet.

« Ceci faisait longtemps depuis la dernière fois où j’ai dû faire ce genre de travail. Quand j’ai fini votre commande, je n’ai pas pu m’empêcher de créer ceux-là avec. Si vous le souhaitez, vous pouvez les avoir. » (Thill)

Après avoir reçu un couteau, fabriqué à partir de [Loups Tranchants], je le remerciai encore une fois.

Cependant, Thill refusa d’accepter mes remerciements, car il n’avait pas encore complété ma demande.

Après la fin de notre conférence, nous fûmes chassés de l’atelier, puis je demandai à Toto les prix des équipements faits sur mesure.

L’estimation totale de la commande des équipements sur mesure était différente de la première estimation de Toto. Mais comme cela semblait être un coût honnête, je décidai donc de tout payer tout de suite.

Recevant de manière totalement inattendue toute la somme d’argent en une seule fois, Toto fut très surprise.

« Incroyable, pour pouvoir payer cette somme d’argent en une seule fois... Nous aurions du un peu plus surchargé le prix... » (Toto)

Toto riait tout en faisant une blague.

« J’avais déjà compris que j’aurais besoin d’argent aujourd’hui. Et pour commencer, avoir ce montant d’argent en réserve est normal. » (Hibiki)

« C’est inattendu. Pour les aventuriers, chaque fois qu’ils posent leurs mains sur de l’or, ils refusent toujours de l’abandonner. Ou alors c’est ce que je pensais. » (Toto)

C’était donc comme ça !! Je ferais mieux de bien m’en souvenir.

« Puis-je demander une autre chose ? » (Hibiki)

« Qu’est-ce que c’est ? » (Toto)

Je demandai une faveur à Toto, en préparation de mon rendez-vous. Je m’étais assuré que notre conversation ne puisse être entendue par Emily et Aria... Toto me souriait, mais je décidai de l’ignorer.

La visite pour notre équipement s’était ainsi terminée juste avant midi. Toto m’avait dit que nous pouvions venir récupérer notre équipement dans quatre jours. Une fois fini de tout finaliser.

Il semblerait qu’il y ait eu quelques objets que nous aurions pu prendre tout de suite, mais je décidai finalement de tout laisser là-bas. J’étais très impatient de les recevoir tous en même temps.

Parce que nous n’avions aucune chose de prévue pour après avoir terminé nos affaires chez Thill, nous avions donc décidé d’aller manger. Et c’est ainsi que nous nous arrêtâmes devant un café qui vendait des casse-croûtes.

Donc que faisons-nous maintenant ? Alors que je regardais les vêtements d’Aria et Emily, je ressentis à ce moment-là un peu d’inquiétude.

Aujourd’hui, Aria portait une armure. Sous cela, elle portait une chemise à manches longues et un pantalon.

En outre, les filles ne portaient pas de vêtements en lambeaux, donc je ne pensais pas que ce soit un problème pour une usure quotidienne.

Cependant, une question différente que celle à propos de leurs vêtements de tous les jours venait d’apparaître dans mon esprit.

J’en parlai immédiatement à Aria.

« Nous avons encore beaucoup de temps. Aria, Emily, allons faire des achats dans un magasin de vêtements. » (Hibiki)

« Vêtements ? Mais, nous avons bien assez de vêtements. » (Aria)

« Oui, en outre, nous avons récemment commandé une armure faite sur mesure. » (Emily)

« Ce n’est pas pour une usure quotidienne ni en tant qu’équipement. Je veux que vous deux vous vous achetiez des vêtements mignons et féminins. » (Hibiki)

Les deux dirigèrent alors leurs regards vides vers moi. Avais-je dit quelque chose de bizarre ?

« Si vous trouvez des vêtements qui vous conviennent bien, alors achetez-les directement ! » (Hibiki)

Après avoir quitté le café, nous rentrâmes donc dans un magasin de vêtements se situant sur la rue principale. Dans cette ville connue pour être la ville des aventuriers, les installations de divertissement pour les riches semblaient être de meilleures qualités, créer dans le but de satisfaire de riches clients.

J’avais donc décidé d’aller dans un magasin de vêtements qui visait une telle personne.

« Bienvenue ! » (vendeuse)

Dès que nous fûmes entrés, une vendeuse se précipita immédiatement pour nous accueillir.

« Avez-vous des suggestions d’habits pour ces deux filles ? » (Hibiki)

« Compris. S’il vous plaît, Mesdemoiselles, veuillez me suivre. » (vendeuse)

« Umm... » (Aria)

« Hee... » (Emily)

Aria et Emily me regardaient comme si elles ne pouvaient pas comprendre ce qui se passait actuellement.

« Parce que vous allez avoir chacune un rendez-vous avec moi, je voudrais que vous puissiez vous habiller pour cette journée avec de beaux vêtements. Vous pouvez donc choisir tout ce que vous aimez. » (Hibiki)

Après avoir entendu ce que je venais de dire, Aria et Emily sourirent joyeusement et elles partirent avec la vendeuse jusqu’à la salle d’essayage.

Quand les deux eurent disparu, je poussai un soupir.

Même si Aria et Emily se comportaient très bien, cette boutique de vêtements était un monde totalement étrange pour moi. Elles pourraient se sentir trop conscientes d’elles-mêmes pendant cette visite, puisqu’après tout, les magasins d’habillement dans ce monde avaient une origine si désagréable. J’étais content qu’il y ait eu un vendeur qui s’occupait ainsi des clients dans ce magasin, sinon j’aurais été indécis jusqu’à la fin à propos des vêtements pour Aria et Emily. Mais ce magasin était le meilleur pour ainsi pouvoir garder sa dignité de maître.

« Comment est-ce ? » (vendeuse)

La vendeuse fit sortir Aria de la deuxième salle.

Aria apparue alors devant moi, portant une robe de couleur bleu-azur.

L’ourlet de sa jupe était sous ses genoux, donc elle ne semblait pas être vulgaire du tout. Je sentis un désir grandir à l’intérieur de moi, alors que je regardais en direction de ses jambes blanches. Elles étaient vraiment éblouissantes.

Son cou était totalement découvert, de sorte que sa clavicule et ses épaules étaient ainsi complètement exposées.

Un chapeau de paille inusité était posé sur la tête, couvrant les oreilles animales d’Aria.

Cependant, en dépit de porter un chapeau, ses oreilles de tigre étaient encore légèrement visibles à travers le chapeau de paille.

« Cette robe est faite de tissu lisse, ce qui garantit qu’elle soit très douce et confortable, donc c’est quelque chose de très populaire. Cela convient particulièrement à celles qui sont un peu petites ! En ce qui concerne le chapeau, je l’ai rajouté parce que certaines personnes regardent dédaigneusement les hommes bêtes. Mais parce que les hommes bêtes détestent se couvrir les oreilles, j’ai pris ce genre de chapeau qui leur convient parfaitement, couvrant correctement leurs oreilles. » (vendeuse)

La vendeuse avait donc commencé son explication concernant les vêtements d’Aria. Bien que j’étais prêt à entendre son long discours, il prit soudainement fin. Juste au moment où je commençais à m’interroger sur son arrêt brusque, elle commença à expliquer les vêtements d’Emily.

Je vois, alors ces deux filles avaient demandé à la vendeuse d’expliquer équitablement leurs tenues, sans négliger l’autre.

Les deux filles dans leurs habits de sortie.

Pas mauvaise comme idée.

Quant aux vêtements d’Emily, elle portait une blouse blanche qui était parsemée de volants. Elle portait aussi une jupe noire avec de la dentelle.

Ce pourrait être l’effet des fioritures, mais ne semble-t-elle pas un peu plus jeune ainsi ?

Cependant, elle ne ressemblait pas à une jeune fille, mais plutôt comme une "Jeune Femme". Est-ce que c’était parce qu’elle avait l’air de s’être maquillée tout comme l’aurait fait une jeune femme élégante ?

« Vous voyez, là-bas, sa ligne de corps est un peu dodue, donc les volants lui conviennent bien. Ce type de mode ne convient pas qu’aux personnes qui ont un corps mince. L’attrait de cette jeune dame est facilement amplifié par les volants. En fait, ceci lui donne l’air d’être une beauté fatale. » (vendeuse)

Même si le greffier explique son choix, rien de tout cela n’arrivait à entrer dans ma tête.

Mes yeux étaient complètement collés sur les corps d’Aria et d’Emily.

« U-Umm... Maître, est-ce que cela répond-il à vos désirs...? » (Aria)

« Je suis désolée. Je ne connais pas ces vêtements, alors j’ai accepté toutes les recommandations de la vendeuse, car je pensais que rien de tout cela ne me paraissait bien sur moi... » (Emily)

« Ce n’est pas vrai du tout ! Cela vous convient très bien pour toutes les deux ! » (Hibiki)

Je les louai de toutes mes forces. Pour être honnêtes, les vêtements d’Aria lui conviennent si bien. J’étais vraiment très impressionné.

Une nouvelle facette d’Emily pouvait également être vue grâce à ses nouveaux vêtements.

Je devais simplement leur dire ce que je pensais. C’était si simple.

Je continuais donc à les complimenter. J’annonçai au vendeur que nous voulions acheter tous ces vêtements.

« Est-ce que vous allez revenir chez vous habillée de ces vêtements ? » (Hibiki)

Bien que je leur avais dit qu’il était correct pour elles de retourner à l’auberge sans qu’elles aient besoin de se changer, les deux filles ne furent pas d’accord en argumentant que cela n’était pas convenable de procéder ainsi.

« Ces vêtements, ils sont pour notre rendez-vous avec le maître. » (les deux filles)

Voilà ce qu’elles m’avaient déclaré. Cependant, je ne me sentais pas vraiment attristé par cette réponse. J’allai donc juste qu’à la vendeuse et lui demandai de mettre les nouveaux vêtements dans des sacs.

Demain, c’était le jour de mon rendez-vous avec Aria. Alors, rassemblons notre combativité et donnons le meilleur de nous même.

***

Chapitre 31

« Aria, désolée de t’avoir fait attendre. » (Hibiki)

Alors que j’arrivai à l’endroit promis plus tôt que prévu, je constatai qu’Aria m’attendait déjà là-bas.

« Pas de problème, je viens juste d’arriver. » (Aria)

Plus tôt, j’avais été informé de notre lieu de rendez-vous. J’essayais donc de me rapprocher autant que possible de l’heure du départ d’Aria.

En regardant Aria, debout, dans sa robe et portant son chapeau de paille, je me mis à trembler, dû aux émotions qui jaillissaient en moi.

En dépit du fait que nous restions dans la même auberge, on m’avait dit que notre point de rencontre était quelque part en dehors.

La nuit dernière, j’avais volontairement quitté l’auberge et je n’étais pas revenu jusqu’à l’heure du rendez-vous. Bien que je trouvais que c’était un peu exagéré, Aria croyait, quant à elle, que c’était quelque chose qui devait être fait.

« Bon matin, Maître. » (Aria)

« Aria, ce n’est pas correct. » (Hibiki)

Pendant un moment, Aria fut surprise, puis se mit à rougir avant de recommencer à parler.

« Bon matin... Hibiki. » (Aria)

« Oui. Bon matin, Aria. » (Hibiki)

L’une des promesses qu’elle avait dû faire pour le rendez-vous d’aujourd’hui était qu’elle devait s’adresser à moi comme son égal. Je souhaitais pour cette occasion avoir une rencontre différente par rapport à la façon dont nous nous étions rencontrés la première fois. Mais si Aria n’aimait pas cette idée, je ne comptais pas la forcer.

Cependant, Aria l’avait rapidement acceptée tout en se sentant un peu timide

Quand j’appelai pour qu’elle vienne à mes côtés pour que je puisse lui servir d’escorte, elle révéla un gros sourire sur son visage tout en venant vers moi.

« Maintenant, allons à la [Guilde des Dompteurs de Monstres] ! » (Hibiki)

Je tendis alors ma main droite, Aria la regarda simplement, avant qu’elle ne me tende timidement la sienne. D’une certaine manière, ceci pouvait être confondu avec une poignée de main... Je saisis alors sa main droite et nous nous regardâmes les yeux dans les yeux.

« Aria, il est temps que nous sortions ensemble. » (Hibiki)

Je relâchai la main d’Aria, après que je me sois senti satisfait de nos regards. Mais en quelque sorte, Aria avait l’air extrêmement seule. Alors, immédiatement, je pris sa main gauche.

Alors que nous marchions dans la rue principale, la chaleur de sa main était retransmise.

La [Guilde des Dompteurs de Monstres] était située près de la porte Est. Nous avions donc dû marcher dans la rue principale qui menait jusqu’à la porte Est.

En raison de la tension, Aria et moi étions restés silencieux tout au long du chemin. Je ne pouvais pas laisser cela ainsi, et donc je pris mon courage à deux mains avant de commencer une conversation.

« Je suis un peu fatigué aujourd’hui. Comme j’étais tellement excité hier, je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit. » (Hibiki)

« Moi non plus, je ne pouvais pas dormir parce que j’étais tellement excitée !! » (Aria)

Aria répondit à mon début de discussions. Elle répondit avec une grande vigueur, presque en criant.

La conversation qui suivit se déroula plus en douceur, surtout en raison de la tension entre nous qui s’était comme relâchée. Nous avions alors parlé des monstres apprivoisés par Aria, ainsi que de l’histoire sur la façon dont Duo et Luo s’inquiétaient l’un de l’autre. Et même sur le fait qu’Aria avait discuté avec Ruby à propos de son manque de sommeil d’aujourd’hui.

« C’est ici. Nous sommes à la [Guilde des Dompteurs de Monstres]. » (Hibiki)

La Guilde était localisée le long de la muraille de la porte Est.

C’était bien plus grand par rapport à la [Guilde des Aventuriers] et la [Guilde des Magiciens]. Il y avait aussi des bureaux de réception, qui se trouvait à côté du bâtiment principal, ainsi qu’une sorte d’arène, qui étaient quant à elle situés dans une place entourée d’une clôture. Il existait également trois installations de type étables présentes pour les monstres.

Nous nous dirigeâmes en ce moment vers l’un des bureaux de la réception. L’intérieur du bâtiment, en dehors des nombreux monstres se trouvant à l’intérieur, n’avait pas une grande différence par rapport aux autres Guildes.

Nous avions amené Ruby avec nous, lors de notre très attendu rendez-vous, puisque nous allions jusqu’à [Guilde des Dompteurs de Monstres]. Même si c’était juste pour les apparences, et même si Ruby pouvait être perçu comme simplement un gros slime, il était préférable de prendre un monstre avec nous. De cette façon, on ne devrait pas nous prendre à la légère.

En vérifiant les monstres se trouvant dans l’étable de la réception, nous vîmes un visage familier.

« Eh ? Hibiki ? Contente de vous rencontrer ici. » (Feryu)

« Feryu, que faites-vous ici ? » (Hibiki)

« Je suis ici pour acheter un monstre avec Copper. » (Feryu)

Feryu pointa du doigt vers un endroit derrière moi. Je me retournai et vis Copper qui remplissait un document à la réception.

« Je suis en train de regarder les monstres en vente. » (Copper)

Profitant de cette chance, nous leur avions donc demandé si nous pouvions aussi les accompagner.

« Pas de problème. Nous avons une dette envers vous. Après tout, vous avez guéri la blessure de Nico. » (Feryu)

« Oh, à propos de cela. Comment va Nico ? » (Hibiki)

« Il n’y a plus de danger parce que la plaie a pu être refermée. Cependant, son corps est toujours très affaibli en raison du poison. Pour le moment, elle se repose à l’auberge. En y pensant, savez-vous où réside le groupe de Lux ? Nous leurs sommes également redevables. Alors je veux les remercier. Je ne les ai pas vus à la [Guilde des Aventuriers]. » (Feryu)

« Le groupe de Lux loge actuellement à l’Église. » (Hibiki)

« L’Église ? Ahh Baara est après tout une prêtresse Shinto. » (Feryu)

La vraie raison était à cause de la Sœur Insensible, mais je gardai cela pour moi.

« L’Église, Arg !? Si possible, j’aimerais éviter de devoir aller là-bas. C’est un endroit qui me trouble quelque peu. » (Feryu)

Feryu semblait ne pas aimer l’Église.

« Oh et bien ! Maintenant, je connais leur affiliation à l’église. Merci Hibiki. » (Feryu)

« Ne vous en faites pas. » (Hibiki)

Après cela, nous suivîmes Feryu et Copper au cours de leur visite des étables.

À l’intérieur, nous pûmes voir divers monstres enchaînés. Des gobelins, des orcs, des loups et de nombreux autres monstres que nous ne connaissions pas.

« Eh bien, obtenons un monstre à la fois facile à dompter et pas cher. » (Feryu)

Feryu commença alors à regarder les monstres tout en consultant diverses choses avec Copper.

« Y a-t-il un monstre qui a suscité ton intérêt ? » (Hibiki)

Demandai-je à Aria. Actuellement, Aria possédait quatre monstres qui était : Ruby, Duo, Ruo et Reine.

J’avais entendu dire que les Dompteurs de Monstres pouvaient employer jusqu’à cinq monstres en même temps. Donc acheter pour Aria un cinquième monstre subalterne semblait être une bonne idée.

« Je suis désolée, mais il n’y a rien présentement qui m’intéresse vraiment. » (Aria)

« Eh bien, tu n’as pas à te forcer. Pour le moment, ce n’est pas urgent d’obtenir un autre monstre. » (Hibiki)

Je répondis à Aria avec un sourire tout en caressant Ruby qui était venu se coller à ma jambe.

« Gyahahaha! Oser venir ici avec un seul Slime comme compagnon, et là, qu’est-ce que vous entendez par "n’ayant pas besoin d’un nouveau Monstre" ? » (homme inconnu)

Quand ils se retournèrent, ils virent trois fripouilles qui riaient d’eux.

Apparemment, ils avaient entendu notre conversation. Mais je m’en fichais, alors je décidai de simplement les ignorer.

« Ho ! He toi ! Pourquoi nous ignores-tu ? » (homme inconnu)

L’un d’eux essaya d’attraper mon épaule. Mais je fis un pas de côté et j’esquivai sa main. L’homme se sentit alors offensé et commença à crier.

« Merde ! Ne prends pas la grosse tête, mec ! » (homme inconnu)

Avec un sentiment "he bien !", je me plaçai de manière à avoir Aria dans mon dos tout en regardant l’homme que je venais d’esquiver.

L’homme avait l’air surpris de me voir le regarder ainsi, sans fuir, même s’il avait l’avantage du nombre.

« Vous, vous êtes des enfoirées de nouveaux arrivants, n’est-ce pas ? Vous savez qu’il y a ici un règlement qui dit que les débutants doivent se présenter en participant à une bataille de monstres ! » (homme inconnu)

Il n’y avait pas de telle réglementation ici. Même s’il le savait, la gestion de la guilde n’était pas du tout du genre de ces voyous. Ces types n’avaient manifestement pas le pouvoir de forcer cela.

« Je suis la Dompteuse de Monstre. Donc Hibiki n’est pas lié à cela ! » (Aria)

Aria s’éloigna de mon dos puis se tint entre les hommes et moi-même.

« Hehe, vraiment ? Alors, la grande sœur, amusons-nous ensemble ! » (homme inconnu)

Bien que j’essayais d’arrêter Aria, elle suivit l’homme sans montrer la moindre peur.

Feryu avait remarqué l’agitation et donc, elle vint se renseigner sur ce qui se passait. Je lui répondis donc qu’Aria était sur le point d’effectuer une bataille de monstres.

« Est-ce que cela va vraiment bien aller ? Cet homme est un dompteur de monstre assez connu ici. » (Feryu)

« Eh bien, nous allons gérer la situation. » (Hibiki)

Je ne m’inquiétais pas du tout de cette bataille.

« Ahh, je comprends. J’ai vu votre [Mante Blindée] à l’œuvre, alors je suis sûr qu’elle ne sera pas si facilement vaincue. » (Feryu)

La [Mante Blindée] semblait avoir une évaluation élevée sur le plan des performances, car elle était recouverte d’une armure légère, mais très solide. Elle avait également une faucille ayant un fort pouvoir offensif. En outre, la [Mante Blindée] était capable de faire de courts vols, donc elle était vue comme un excellent monstre à dompter.

« Eh bien ! Aujourd’hui, nous n’avons apporté que Ruby. » (Hibiki)

« Ruby... Vous voulez dire ce slime !? Vous ne pourrez pas gagner avec ça ! » (Feryu)

« Vraiment ? Je pense que cela va être bien assez. » (Hibiki)

Après lui avoir déclaré cela, nous partîmes jusqu’à la Plaza. Ici se trouvait la zone de duel, entouré d’un simple grillage qui était préparé en tout temps pour cela.

« La bataille sera de cinq contre cinq. Elle finira lorsque tous les monstres d’un dompteur ne pourront plus continuer la bataille. » (homme inconnu)

Le 5 contre 5 semblait être la méthode de combat standard pour les duels de monstres.

J’étais sûr qu’il avait entendu notre conversation précédente et qu’il savait le nombre de monstres que nous avions amenés avec nous.

Il s’agissait d’une bataille cinq contre cinq. Vu que la limite pour un Dompteur de Monstres était de cinq monstres. Quel sale type !

« Prépare rapidement tes monstres. » (homme inconnu)

« Sans même que vous ayez besoin de le mentionner, c’était déjà fait » (Aria)

Ruby alla aux pieds d’Aria à la suite de son appel.

L’homme présenta alors cinq orcs, dont le niveau moyen était de 5. Le plus fort était celui de niveau 8. Ils n’avaient rien de spécial...

« Hihi, vous allez seulement envoyer un Slime ? Il semble que le vainqueur ait déjà été décidé avant même le début de la bataille. » (homme inconnu)

L’homme et son groupe commencèrent alors à rire d’une manière très vulgaire.

« Oui, parce que cet enfant sera suffisant. » (Aria)

Aria semblait très confiante. Bien qu’Aria n’ait pu voir leurs statistiques, il était possible que Ruby soit capable de comprendre, à peu près, les capacités des orcs à l’aide de son pouvoir de [sélection].

« Hoo, si tu es si confiante, alors pourquoi ne parie-t-on pas quelque chose ? » (homme inconnu)

« Ceci me va. Je vais de toute façon gagner. » (Aria)

« D’accord, alors, si tu devais perdre, tu devras obéir à tout ce que je dirai aujourd’hui ! » (homme inconnu)

« ... Et moi, si je devais gagner, alors vous devrez me donner tout votre argent et votre équipement. » (Aria)

« Bien sûr, cela me va. Je vais m’assurer de te chérir de bien des manières au cours de la prochaine nuit ! » (homme inconnu)

L’homme s’éloigna dès que leur discussion eut pris fin.

« Êtes-vous d’accord avec ça ? Cette fille va se faire battre, vous rendez-vous compte de cela ? » (Feryu)

« C’est correct ! » (Hibiki)

Feryu regarda anxieusement Aria.

Je regardai également Aria, et nos yeux se rencontrèrent.

Elle agita joyeusement ses mains pour me faire un signe. Elle semblait trouver cela extrêmement amusant.

Un des responsables de la Guilde sera l’arbitre et il semblait être quelqu’un d’équitable. Je me demandais alors comment ils avaient été en mesure de mettre en place l’arène du duel si rapidement.

« D’accord, préparez-vous. Veuillez éviter toute action due à la rancune, commencez ! » (arbitre)

Tous les orcs commencèrent alors immédiatement à charger dès que le signal de départ fut donné.

Probablement, parce qu’ils avaient l’intention de terminer le slime en un seul coup.

Cependant, Aria et Ruby agirent calmement.

Tout d’abord, ils avaient prévu d’interférer avec les mouvements des orcs, en trouvant celui qui avait la compétence [Commandement]. Et donc, à l’aide de [sélection], le chef des orcs fut rapidement découvert. Une partie du corps de Ruby se transforma alors comme en un fouet et attaqua l’orc.

Le chef des orcs fut propulsé jusqu’à la clôture de l’arène de duel sans même avoir réussi à réagir et il tomba inconscient.

Les orcs qui avaient ainsi perdu leur chef furent ébranlés et devinrent tout simplement trop agités pour attaquer. Ruby les écrasa donc facilement.

Après que le premier orc se soit évanoui en se faisant fouetter, la bataille se termina en moins de cinq minutes.

« I-Impossible... Qu’est-ce qui se passe là !? » (homme inconnu)

« Ahahaha... Comme prévu d’un membre du groupe de l’[Annihilateur]. Il semblerait que je me sois inquiétée pour rien. » (Feryu)

Feryu était la seule à rire parmi les spectateurs.

« Voilà ! J’ai donc gagné. Comme nous l’avions convenu avant, donnez-moi votre argent et votre équipement. » (Aria)

« Salope ! Ne plaisante pas avec moi ! » (homme inconnu)

« Ouais ! Comment peux-tu penser qu’on le ferait vraiment. » (camarade de l’homme)

Il semblerait qu’ils envisageaient de ne pas respecter leur promesse. Je m’avançai donc et allai parler avec le fonctionnaire de la Guilde qui avait servi d’arbitre.

« Ces personnes-là, ils prévoient de ne pas respecter la promesse qu’ils avaient fait avant le début de la bataille. Pouvez-vous faire quelque chose à ce sujet ? » (Hibiki)

Bien que le fonctionnaire de la Guilde me regardait comme s’il était incertain, il essaya quand même d’aller parler avec l’homme vaincu. Après cela, les hommes abandonnèrent et ils remirent tout leur argent et leur équipement.

« Bon travail Aria. Ruby aussi, vous avez été incroyable. » (Hibiki)

Le fouet utilisé par Ruby plus tôt était quelque chose qu’il avait pratiqué avec elle après qu’elle soit devenue un [Slime Gourmet].

Ruby n’avait eu aucune méthode d’attaque quand elle était devenue un [Slime Gourmet], alors je lui avais appris comment faire un fouet avec son corps.

Le changement le plus significatif qu’elle avait connu après avoir évolué vers un [Slime Gourmet], avait été son volume et son élasticité.

Le fouet était la meilleure méthode d’attaque, car il combinait les deux nouveaux aspects.

« Tout cela grâce à la méthode d’attaque qu’Hibiki lui a enseignée. » (Aria)

Feryu regardait Ruby avec un grand intérêt.

« Ce slime ne semble-t-il pas un peu différent de la dernière fois ? » (Feryu)

« C’est un Slime Rouge tout à fait normal. » (Hibiki)

« Mais, quand je regarde cela de plus près, il semble qu’il ait grandi depuis la dernière fois que je l’ai vu. » (Feryu)

« Oui, nous avons également été surpris quand il est devenu soudainement de cette taille au cours d’une nuit. » (Hibiki)

Ce n’était pas un mensonge, parce que nous avions vraiment été surpris cette nuit-là.

« Hmm... Je suppose que des choses comme ça peuvent arriver. » (Feryu)

En fin de compte, nous avions vendu à la Guilde l’équipement récupéré grâce à ces hommes.

Il était correct si nous avions voulu porter l’équipement de ces personnes, mais simplement de penser à ce qu’Aria utilise ce genre d’équipement était pour moi une pensée désagréable.

« Eh bien, considérons-le comme une bonne fortune. » (Hibiki)

Nous avions ensuite décidé de partir de là en raison de notre environnement qui était devenu bruyant juste après la fin du duel. Le groupe de Feryu n’avait toujours pas fini de faire ses achats et donc, nous nous séparâmes.

« Nous resterons pour l’instant dans cette ville, alors si vous avez besoin de quelque chose, laissez un message à la [Guilde des Aventuriers]. » (Hibiki)

Nous avions ainsi quitté la guilde tout en étant acclamés. Un temps considérable semblait s’être déroulé depuis notre arrivée ici, mais nous vîmes que les restaurants étaient encore remplis de clients.

« Nous ne pourrons pas manger paisiblement comme ça. U-n, oh ! Dans ce cas... » (Hibiki)

Je pris la main d’Aria alors que nous allions le long de la rue principale. Nous arrivâmes rapidement à une grande rue après avoir marché pendant quelques minutes.

« Cette rue est remplie d’étals. J’ai trouvé cette rue l’autre jour, alors prenons ici quelque chose à manger. » (Hibiki)

« D’accord Hibiki. » (Aria)

Nous achetâmes donc de la nourriture à un petit commerce de rue pour satisfaire notre faim. Parmi eux, le plus attrayant selon nous était sans aucun doute de grandes brochettes de poulet.

« Est-ce délicieux, Aria ? » (Hibiki)

« Oui, c’est très délicieux. Le goût de la viande et les assaisonnements sont complètement différents du dîner que nous avons eu l’autre jour. C’est aussi la première fois que je mange dans un restaurant comme celui-ci. » (Aria)

Il semblerait qu’Aria ne connaissait pas les étals alimentaires.

« Je vois. La nourriture qu’on peut trouver dans ce genre d’étal est assez délicieuse, mais leurs manières de manger ne sont pas si bonnes que cela. » (Hibiki)

Après nous être éloignés du petit commerce de rue qui se trouvait près du voisinage de notre auberge. Il semblerait que le jour soit presque terminé. Nous pouvions déjà voir le coucher de soleil. Lorsque nous nous approchâmes de la Coupe d’Argent, Aria devint de moins en moins bavarde.

Elle devait savoir que c’était bientôt la fin de notre rendez-vous.

« Bon, Aria, la Coupe d’Argent est déjà en vue. » (Hibiki)

« ... Oui, Umm... Maître. » (Aria)

« Si tu veux, je peux passer un peu plus de temps avec toi. Est-ce que cela te va ? » (Hibiki)

« Oui, Hibiki. » (Aria)

Aria répondit toute heureuse. Je voulais aussi passer un peu plus de temps avec Aria.

Nous étions donc passés devant la Coupe d’Argent et nous entrâmes dans une petite rue à proximité. Après avoir marché pendant une dizaine de minutes, les remparts, notre dernière destination de ce rendez-vous était visible

là. Nous avions facilement trouvé les escaliers menant au sommet. Il était possible de monter en haut des remparts au prix d’une petite somme.

Après avoir payé les frais, nous montâmes les escaliers.

« Uwaa, c’est incroyable. » (Aria)

Aria déclara cela alors qu’elle arriva au sommet des remparts.

Sous nos yeux, la forêt s’étendait à l’horizon, avec, au loin, le soleil du soir.

Nous pouvions avoir un aperçu complet de la forêt qui s’étendait très loin. C’était normal puisque le rempart était près de la Porte-Ouest.

Le reflet du coucher du soleil coloriait le décor d’une couleur vive sur les feuilles d’automne, comme si c’était le point culminant d’un tableau.

Avec moi, qui avais des pensées coupables en ce moment, je me sentais à ce moment-là très mal. Dans cette situation, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir plaquer au sol le Boss final (Aria) qui portait sa si attirante tenue.

Oh et bien ! Quand la nuit sera plus avancée, je ferais mes avances à Aria pour ainsi atteindre le point culminant de notre rendez-vous.

« De toujours être capable de rentrer de la forêt en toute sécurité, tout ceci est grâce de toi, Aria. Pour cela, merci. » (Hibiki)

En disant cela, je tendis à Aria une petite boîte provenant de ma poche.

Aria accepta la petite boîte. Elle semblait perplexe comme si elle ne comprenait pas quoi faire.

« Je me demande bien... qu’est-ce qu’il y a là-dedans. » (Aria)

Sans aucun doute, mon visage devait être d’un rouge vif en ce moment. Pourtant, le soleil du soir avait dû très probablement dissimuler cette couleur.

Aria ouvrit timidement la petite boîte. Quand elle vit le contenu, elle fut comme gelée pendant un instant. Et alors, elle me regarda avec une énorme surprise bien visible sur son visage.

« M-Maitre... C’est... » (Aria)

Elle était tellement surprise qu’elle était instinctivement revenue à m’appeler Maître.

« C’est une gemme magique qui permet de stocker de la Puissance magique. » (Hibiki)

Cette fois-ci, j’avais eu la chance d’avoir un rendez-vous où j’avais pu donner ce joyau magique à Aria. La boucle d’oreille que Kuesu m’avait donnée était en ce moment accroché à mon oreille.

C’était cela la grande faveur que j’avais demandé à Toto, celle de m’en trouver deux. J’étais allé dans son magasin la nuit dernière pour aller les chercher, mais finalement, j’avais parlé avec Thill de différentes choses par exemple sur l’Énergie Magique et la discussion n’avait fini qu’au petit matin.

Bien que ce ne soit pas un très bon choix pour exprimer ma gratitude et mon affection envers Aria, c’était la seule chose que j’avais trouvée pour le moment.

« Nous le transformerons en un accessoire dès que nous le pourrons. Visiter des magasins, comme nous l’avons fait aujourd’hui, pourrait se révéler utile, à l’avenir. » (Hibiki)

J’attendis un peu pour une réponse, mais Aria ne répondit pas.

Ce n’était pas bien du tout... Est-ce que j’avais mis trop d’espoir dans cela ? Je regardai Aria, inquiet.

Aria était en train de pleurer

« Mer-ci beaucoup, Ma-ître~ — — » (Aria)

Est-ce que c’était assez mauvais pour la faire commencer à pleurer ? C’était ce que je pensai au départ, commençant même à paniquer, mais après l’avoir mieux observée, je compris finalement que ce qu’elle répandait était des larmes de joie.

Je m’approchai alors d’Aria puis je la pris délicatement dans mes bras par-derrière et l’installai tout doucement contre ma poitrine.

« Maintenant, maintenant, c’est bien ~ » (Hibiki)

Je la réconfortai ainsi jusqu’à ce qu’elle finisse de pleurer. Au moment où Aria fut de nouveau correcte, le soleil avait complètement disparu au-delà de l’horizon.

***

Chapitre 32

Je regardais en ce moment le flux de personnes se promenant dans la rue, tout en me sentant légèrement somnolent. J’étais en train d’attendre que ma compagne arrive pour notre rendez-vous amoureux.

Hier, lors du rendez-vous précédent, j’avais fait la même chose à attendre ainsi l’autre personne (Aria). Par conséquent, j’avais quitté la boutique de Thill plus tôt que d’habitude.

Bien qu’il y ait beaucoup de gens dans la rue principale, par rapport à avant, c’était assez calme.

« Hibiki ! Désolée de vous avoir fait attendre. » (Emily)

À notre point de rencontre, la personne que j’avais attendue était arrivée environ cinq minutes plus tard.

« Bonjour Emily ! je viens juste d’arriver. » (Hibiki)

« Vraiment ? Je pensais m’être trompée vis-à-vis de l’heure prévue ? » (Emily)

Chanceux, j’étais arrivé au lieu de notre rendez-vous avec de l’avance. Il semblerait qu’Emily avait prévu d’arriver avant moi ici, et ainsi, pensait-elle avoir confondu l’heure prévue.

« Désolé Emily ! Mais je ne pouvais pas vous faire attendre lors de notre rendez-vous. » (Hibiki)

« Je suis heureuse de l’entendre. Et je me sentais mal si je vous avais fait attendre trop longtemps. » (Emily)

« Attendre fait aussi “partie” d’un rendez-vous dans mon pays. » (Hibiki)

« Hein !? Que voulez-vous dire par là ? » (Emily)

Emily avait compris ce qu’était le sentiment d’avoir un rendez-vous très attendu, mais elle ne comprenait toujours pas le plaisir d’attendre que le rendez-vous commence. Je lui donnai donc une explication facile à comprendre.

« J’étais impatient d’avoir mon rendez-vous avec vous. Par exemple, j’ai pensé : où irons-nous ? Que ferons-nous ? Et de quels sujets allons-nous parler ? En pensant à toutes les possibilités qui m’étaient offertes, je fus emplie de joie. Je suis vraiment impatient de commencer notre rendez-vous. » (Hibiki)

Emily fit alors un petit signe de la tête.

« Eh bien ! Commençons par regarder un peu les magasins se trouvant dans la rue principale. » (Hibiki)

Emily avait immédiatement compris mon intention, car quand je lui présentai ma main droite, elle l’avait prise sans hésitation.

Au début, je me sentais un peu déçu par sa réaction. Mais quand je vis le visage rouge d’Emily, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle était vraiment mignonne.

« Allons-nous dans la rue principale ? Dans quels types de magasins allons-nous ? » (Emily)

Pour l’instant, je lui proposai de regarder tout ce qui se trouvait dans la rue principale. Emily sembla alors avoir mal compris mes intentions. Elle semblait être mal à l’aise de faire du lèche-vitrine.

« Bien que je me sente mal pour les commerçants, mais je pense que discuter des articles à acheter devrait être amusants. » (Hibiki)

« Visiterons-nous également les magasins vendant des objets dont nous n’avons pas besoin ? » (Emily)

« C’est pareil à ce que j’ai déjà mentionné. Ceci ressemble au plaisir de l’attente. C’est simplement que cela sera amusant de regarder tout ça avec vous, Emily. Mais s’il y a quelque chose que vous voulez, alors je vais l’acheter pour vous. » (Hibiki)

« Je vois, c’est bien plus que le rendez-vous que je m’imaginais. » (Emily)

« Il n’y a rien de tel. Car après tout, tant que les deux personnes l’apprécient, on appelle cela un rendez-vous. » (Hibiki)

Nous marchions vers la rue principale tout en parlant joyeusement.

Le long de la rue principale, je vis des rangées d’accessoires et des magasins qui vendaient des produits divers. Maintenant que je pensais à cela. Mais pourquoi appeler cela du lèche-vitrine ? Il n’y avait même pas de vitrines.

« Cette boutique possède beaucoup de produits, il y a même de la vaisselle en argent. » (Hibiki)

« Autant de si fantastiques objets. Désolée de ne pouvoir les fabriquer. » (Emily)

Emily murmura cela en examinant la vaisselle en argent.

Les assiettes semblaient être le travail d’un alchimiste. La vaisselle en argent normal pourrait être fabriquée en transformant du métal, mais comme la décoration était complexe, il valait mieux laisser cela à un alchimiste compétent.

« Créer cela ? Emily, ne pouvez-vous pas faire cela ? » (Hibiki)

Emily était capable de fabriquer tout ce qu’un alchimiste normal pouvait faire.

« Je peux créer des articles encore plus pratiques, tout en ayant des fonctions similaires, mais je ne suis pas bonne pour fabriquer des articles avec beaucoup de décorations. » (Emily)

« Vraiment !? » (Hibiki)

Certes, jusqu’à maintenant, Emily n’avait fabriqué que des articles, sans décorations complexes, comme des potions et l’équipement.

« Emily, voulez-vous essayer de créer cela ? » (Hibiki)

« Oui, un jour, je voudrais essayer d’en confectionner un. » (Emily)

Après avoir entendu cela, je décidai d’amener Emily jusqu’à cet endroit. Il y a quelque temps, j’avais préparé quelque chose pour elle qui se trouvait maintenant dans l’atelier.

« D’accord ! Alors voulez-vous essayer d’en faire un ? » (Hibiki)

« Hein !? Où allons-nous ? » (Emily)

« Conservez votre excitation jusqu’à ce que nous soyons arrivés. » (Hibiki)

Je menai Emily jusqu’à cet endroit tout en lui tenant la main.

« Bienvenue ! Oh ! Mais c’est Hibiki. Bonjour Emily. Que faites-vous donc tous les deux de si bonne heure ? » (Toto)

Hier soir, Thill m’avait aidé pour ce projet.

« He bien ! Je suis en plein rendez-vous. Est-ce que Thill est ici ? Je voudrais lui emprunter son atelier. » (Hibiki)

« Mon Père dort encore. Il semblerait qu’il ait parlé avec vous jusqu’à très tard au cours de la nuit dernière. » (Toto)

Hier soir, nous avions parlé des types d’armements utilisés dans mon pays. Eh bien, c’était ce que je me rappelais, du moins vaguement.

« Et bien, dans ce cas, puis-je emprunter l’atelier ? » (Hibiki)

« Bien sûr que vous le pouvez. Je suis sûr que papa ne refusera pas si la demande vient de vous. » (Toto)

« Je ne veux pas être déraisonnable, et donc je vais emprunter l’atelier que pendant un temps relativement court. » (Hibiki)

Quand j’arrivais dans la salle de l’atelier, je sortis alors une boîte puis je la plaçai à côté du mur. J’appelai Emily afin qu’elle vienne à côté de moi, puis je plaçai quelque chose juste en face d’elle.

« Maintenant Emily, essayez de faire une assiette. » (Hibiki)

« Hein ? Qu’est-ce que c’est ? Ce n’est ni du bois ni de l’argent ? Est-ce que je suis supposée utiliser cela pour faire une assiette ? » (Emily)

Ce que j’avais placé devant Emily était de l’"argile blanche".

Depuis le dîner que nous avions eu dans l’église, un détail m’avait dérangé. Dans ce monde, il ne semblait y avoir que de la vaisselle en bois ou en argent, et rien d’autre.

La faïence (poterie) n’existait pas du tout dans ce monde. J’avais alors eu une idée d’essayer de fabriquer des poteries en utilisant l’alchimie.

Si je ne me trompais pas, dans les pays occidentaux, la chimie était en quelque sorte liée à la création de la porcelaine blanche.

Pour cela, l’argile était nécessaire en tant que matériel, alors j’avais demandé à Ruby d’utiliser "Selection" pour la créer. J’avais aussi essayé de le faire avec mon pouvoir "Imitation" que j’avais dans mon statut.

Nous avions ainsi essayé diverses choses, comme de malaxer l’argile avec des cendres et de l’eau. Ou de mélanger de la poudre fabriquée à partir de Pierre Magique. Eh bien ! De toute façon, ceci ne serait pas grave si nous échouons avec cette expérience.

« Et maintenant Emily, essayez de confectionner une vaisselle avec ça. » (Hibiki)

« Que puis-je faire avec ce truc-là ? »  (Emily)

« Bien, voyez-vous ! Dans mon pays, avec ce truc-là, les maîtres-artisans peuvent fabriquer de la vaisselle qui peut être jugée plus précieuse que les bijoux. » (Hibiki)

« Je ne pourrai jamais faire de telles choses. » (Emily)

« Tout va bien ! Je crois vraiment que vous n’abandonnerez pas si facilement. » (Hibiki)

Prenant timidement de l’argile blanche dans ses mains, Emily commença à utiliser sa "Création d’Objets". 

« D’accord ! Maintenant, attendons que le liquide s’écoule. » (Hibiki)

Et ainsi, pour ma part, je laissai sécher mon "Imitation".

Emily se concentra puis utilisa sa "Création d’Objets", l’argile brilla vivement, puis la lumière se dissipa.

Lorsque la lumière se calma totalement, une masse d’argile blanche sèche et lisse se trouvait devant nous.

« Comme je l’avais déjà prévue, il n’y a aucune chance que je puisse faire une extraordinaire assiette. » (Emily)

J’examinai alors la masse d’argile. Si l’on pouvait dire, le processus de vitrification semblait s’être bien effectué. Bien que la forme du morceau d’argile ne soit pas modifiée par la "Création d’Objets".

« Emily, faites maintenant un nouvel essai. Mais concentrons-nous sur les parties lisses, comme celle là-bas. Nous allons faire la 1re étape cette fois-ci. Et après cela, vous essayez de créer l’assiette en utilisant la "Création d’Objets". » (Hibiki)

« Compris, je vais travailler encore plus durement. » (Emily)

Je continuai ainsi à discuter avec Emily tout en travaillant sur l’assiette. Bien que mon travail soit très beau, il était encore un peu déformé. Et celle créée par Emily avait été magnifiquement réalisée grâce à sa très grande dextérité.

« D’une certaine manière, ça commence vraiment à devenir amusant. » (Emily)

« Vraiment ? Je suis content d’entendre ça. » (Hibiki)

En conversant avec Emily, je dessinai une image sur le dessus de mon assiette.

« Qu’est-ce que vous faites ? » (Emily)

« Ceci ? Quand elle sera vitrifiée, le dessin restera sur l’assiette. » (Hibiki)

« C’est vraiment de la triche !! Moi aussi, je veux le faire. » (Emily)

Par la suite, des motifs furent confectionnés à l’aide d’une fine cordelette. Emily avait alors déclaré que j’étais rusé, parce que j’avais fait des décorations dans l’argile en utilisant une telle technique.

Je fus alors traité de tricheur par Emily, et tout cela, car j’avais utilisé une cordelette mince pour dessiner des motifs sur l’argile.

« C’est de la triche, car seul Hibiki le connaissait déjà ! » (Emily)

Finalement, je ne pus compter le nombre de fois où Emily me traita de tricheur. À chaque fois qu’elle me disait cela, son expression était vraiment mignonne. Mais je voulais aussi lui dire qu’elle trichait.

« Et bien, il s’agit là d’excellents souvenirs, Emily » (Hibiki)

« ... oui !! » (Emily)

Avec vigueur, la compétence de Création d’Objets fut utilisée pour remodeler les assiettes. Les matériaux en argile furent ainsi magnifiquement transformés en une porcelaine blanche.

« Emily, vous l’avez vraiment réalisée ! » (Hibiki)

« Est-ce que je suis vraiment celle qui a fait ça ? » (Emily)

Emily toucha minutieusement les courbes de l’assiette. Elle confirma la sensation en utilisant la pointe du doigt, puis, lentement, leva l’assiette avec les deux mains.

L’assiette qu’elle tenait dans ses mains était bien celle qu’elle avait créée. Elle fit pivoter l’assiette tout en examinant le dessin gravé dessus.

« Maître, merci beaucoup. Je ne peux pas croire que je puisse faire une si magnifique assiette comme celle-ci. » (Emily)

Emily se sentait tellement excitée, qu’elle venait de m’appeler Maître.

« Pas de problème. Tout est correct. Oh ouais ! Voulez-vous aller faire évaluer cette assiette à la Guilde des Alchimistes ? » (Hibiki)

La Guilde des Alchimistes avait toujours encouragé ses membres à créer de nouvelles choses. Par conséquent, il existait une section destinée à l’évaluation des nouveaux objets conçus par les alchimistes. Cette section pouvait donc estimer la valeur des nouvelles conceptions qui avait été créée par n’importe qui.

Si la valeur était estimée par la Guilde des Alchimistes, alors son prix serait reconnu comme correct par les autres Guildes et les marchands.

« Est-ce vraiment d’accord ? Car nous devons dans tous les cas soumettre un échantillon afin d’enregistrer le produit. » (Emily)

« Pourquoi pas ? Même si quelqu’un remarquait à propos de l’"Argile blanche", ils ne pourront pas le reproduire. » (Hibiki)

Pour évaluer un nouveau produit au sein de la Guilde des Alchimistes, nous devions d’abord soumettre un échantillon. Et donc, il y a une possibilité que cet échantillon puisse être analysé et reproduit par d’autres.

Dans ce monde, les brevets n’existaient pas. Et donc, il était naturel qu’un produit soit recopié.

Cependant, un nouveau produit pouvait monopoliser les ventes jusqu’à ce que les copies soient diffusées. Après tout, les nouveaux produits qui étaient enregistrés au sein de la Guilde arrivaient sans arrêt.

Le "Tissu de Jade" de Crest était un exemple parfait d’une monopolisation réussie des ventes. Et ceci après avoir été évalué et obtenu une haute valeur par la Guilde des Alchimistes.

« Certes, c’est impossible, parce que l’argile sera automatiquement trop visqueuse. » (Emily)

« Et à première vue, ceci pourrait sembler être plus proche du minerai qu’autre chose. » (Hibiki)

Un peu plus tard, quand Thill viendra dans l’atelier, alors nous pourrons lui parler de l’évaluation de la Guilde.

*

« Oh ! Vous êtes donc venue. Hehe ! » (Thill)

« Bon matin, Thill. » (Hibiki)

« Bon matin. » (Emily)

Emily et moi avions répondu avec une salutation, et pourtant, il ne nous retourna qu’un simple "Ouais".

« Qu’est-ce que c’est que cette assiette ? Elle possède une couleur intéressante ! » (Thill)

Thill avait remarqué l’assiette posée sur la table de travail.

« Ouais ! C’est la nouvelle assiette qu’Emily a créée. » (Hibiki)

« Hé ! La jeune fille semble être une alchimiste possédant une haute compétence. » (Thill)

« Ho ! U-Un tel éloge. » (Emily)

« Vous n’avez pas besoin d’être si modeste. Je n’ai jamais vu ce genre d’assiette. C’est vraiment génial. » (Thill)

« Nous prévoyons de le soumettre à l’évaluation de la Guilde des Alchimistes. » (Hibiki)

« Ouais ! Elle me semble posséder une grande valeur ! » (Thill)

« Le pensez-vous vraiment ? » (Hibiki)

« C’est vraiment très beau. Les Nobles vont à coup sûr les adorer. » (Thill)

Nous avions donc obtenu l’approbation de Thill, même si cela ne semblait pas être très fiable.

À la fin, nous avions passé toute la matinée à créer des assiettes.

Pour les remercier de nous avoir prêté l’atelier, j’avais alors donné plusieurs assiettes à Toto. Toto avait l’air très troublée tout en les acceptant.

« Ces assiettes semblent très précieuses, c’est un peu effrayant de les utiliser... » (Toto)

Je lui avais alors expliqué qu’elle n’avait pas besoin de s’inquiéter, puis nous avions alors quitté le magasin.

Après nous fûmes sortis de la maison de Thill, nous avions prévu d’aller déjeuner avant de nous diriger vers la Guilde des Alchimistes.

Nous avions alors mangé notre repas en prenant notre temps, car le restaurant était encore vide, puisqu’il était encore tôt.

La Guilde des Alchimistes ressemblait plus à un magasin par rapport à la Guilde des Aventuriers.

Dans un coin de la Guilde, ils vendaient des articles pour chaque Classe. Des objets pour les membres de la Guilde des Magiciens ainsi que ceux de la Guilde des Dompteurs de Monstres pourraient être vus dans les lieux.

Cependant, le principal point central de la Guilde des Alchimistes était la vente des matériaux, de sorte qu’il avait également une fonction de dépôt d’argent comme pour les autres Guildes.

« Y a-t-il quelque chose que vous voulez ? » (Hibiki)

« Voyons, je voudrais des matériaux pour confectionner des médicaments magiques. » (Emily)

« Vraiment ? Mais gardons un montant raisonnable pour d’autres usages. Aujourd’hui, nous sommes ici pour voir différentes choses. Mais la prochaine fois, nous allons venir tous ensemble ici. » (Hibiki)

Comme Ruby n’est pas là, je devrai tout porter moi-même. Pour ceux qui n’avaient pas de Sacs d’Aventuriers, ils devaient sérieusement réfléchir à ce qu’il allait transporter avec eux.

« Je comprends. » (Emily)

Emily et moi étions alors face à une étagère qui contenait une grande quantité de matériaux différents.

Bien qu’il y avait un Alchimiste en face de l’étagère, nous ne fûmes pas dérangés par lui et nous avions alors simplement parlé de la nature des matériaux que nous comptions acheter.

« La sève d’un Auraune peut être utilisée pour confectionner une potion qui permet de récupérer sa Puissance Magique. » (Emily)

« Vraiment ? Alors, ceci sera vraiment nécessaire, car je vais utiliser de plus en plus ma magie dans un avenir proche. » (Hibiki)

« Oui, mais par rapport à la potion de récupération d’endurance et à la potion de guérison, les matériaux sont assez coûteux. » (Emily)

« Les matériaux coûtent cher ? La potion de récupération magique est-elle encore plus coûteuse ? » (Hibiki)

« Elle est extrêmement coûteuse, et donc, les magiciens ne l’utilisent que comme dernier recours. » (Emily)

Pendant que nous nous parlions, un alchimiste se trouvant à côté de nous nous regardait.

Non, pas nous. Il regardait Emily.

« Avez-vous besoin de quelque chose ? » (Hibiki)

Je réagis à l’homme en lui demandant cela, alors que je l’observais.

« Toi, tu es bien Emily, n’est-ce pas ? Pourquoi es-tu ici ? » (alchimiste inconnu)

L’homme commença alors à parler à Emily, tout en m’ignorant totalement.

Emily fut alors très surprise quand elle vit le visage de l’homme. Il semblerait qu’il soit une connaissance.

« Fred, pourquoi es-tu dans cette ville ? » (Emily)

« Je suis venu ici pour remettre des objets à la Guilde de cette ville. Et je suis désormais obligé de rester ici parce que je ne peux pas trouver un aventurier pour m’escorter pour mon voyage de retour. Par conséquent, j’ai dû prendre à contrecœur un tel travail ici. Pourquoi moi, le fils de Bull, dois-je faire ce genre de travail de paysan ? » (Fred)

Fred semblait être un noble. Et c’était sûrement à cause des secours qui avaient été envoyés à Bureto, qu’il n’avait pas pu trouver d’escortes.

« En parlant de ça, pourquoi es-tu ici ? Tu t’étais endettée d’une manière excessive et tu aurais donc dû être envoyée dans un site d’excavation. » (Fred)

L’homme, ou plutôt Fred, qui semblait être agacé quand il se remémorait sa situation à Buero, se mit alors à rire de nous avec hystérie.

« C’est exact. Mais le maître m’a tout simplement achetée. » (Emily)

Après qu’elle déclara cela, Fred me regarda finalement. Et après, il commença à sourire après qu’il avait remarqué la marque d’esclave se trouvant à l’arrière de la main d’Emily.

« Hehe ! Tu as eu beaucoup de chance d’avoir eu une personne qui accepte d’acheter quelqu’un comme toi. » (Fred)

« Oui ! Je ne peux pas exprimer à quel point je suis reconnaissante envers lui. » (Emily)

Emily semblait ne pas remarquer le rire désagréable de Fred. Emily, qui était vulnérable envers les individus malveillants, avait alors commencé à expliquer en détail sa situation après être devenue une esclave.

Par chance, j’avais remarqué la méchanceté de cet homme qui ne semblait pas apprécier la situation actuelle d’Emily. Il était fort probable que cet homme ait participé à l’incident d’Emily, et par rapport à son attitude affichée en ce moment, la probabilité était vraiment très élevée.

« Donc, il doit être aveugle, car aucun homme décent n’achèterait quelqu’un comme toi. » (Fred)

« Restons en là, d’accord ? » (Hibiki)

Je fis alors irruption dans leur conversation. Emily avait l’air de vouloir dire quelque chose, mais comme je lui avais dit d’arrêter de parler, elle resta silencieuse.

« Q-Qui es-tu ? Je parlais uniquement avec Emily. Alors, cesse de nous déranger ! » (Fred)

Fred essaya de m’intimider.

« Vous vous moquez de ce qui me concerne, alors il n’y a aucune chance que je reste silencieux. Emily est une excellente Alchimiste, donc elle est probablement devenue une horreur pour des personnes telles que vous. » (Hibiki)

« Q-Quoi !? Il n’y a aucune preuve à ce sujet ! Il n’y a plus rien qui peut prouver que j’étais impliqué ! » (Fred)

L’appât venait d’être mangé. Que c’était intéressant !

« Hein ? Mais de quoi parlez-vous ? Preuve ? Je disais simplement qu’Emily est une excellente Alchimiste. » (Hibiki)

« Argggg » (Fred)

L’homme se tut quand il se rendit compte de son erreur, puis partit en toute hâte.

« Bon sang, tous les enfants de nobles sont-ils stupides dès le départ ? » (Hibiki)

« Maître, je suis désolée. » (Emily)

« Emily, pourquoi vous excusez-vous ? » (Hibiki)

« On a parlé en mal du Maître à cause de moi. » (Emily)

Ah, il semblerait qu’elle parle de ce que cet homme avait dit plus tôt.

« Ne vous inquiétez pas. Vous avez vraiment été excellente, je l’avais déjà compris à l’aide de mes deux yeux. » (Hibiki)

« Mais — » (Emily)

« Ah~ Allons maintenant prouvé comme vous êtes une excellente alchimiste. » (Hibiki)

Je pris la main d’Emily alors que nous allions jusqu’à la section d’évaluation de la Guilde.

« Désolé de faire irruption, mais je voudrais obtenir une évaluation. » (Hibiki)

« D’accord ! Montrez-moi l’objet qui doit être évalué. » (employé A)

L’assiette fut alors montrée alors qu’avant, elle se trouvait à l’intérieur de plusieurs vêtements enroulés puis placés dans un sac en cuir.

« Veuillez attendre un peu et faites attention, car c’est fragile. » (Hibiki)

« Heuu ! Mais c’est quoi ça !? » (employé A)

« Il s’agit d’une assiette. » (Hibiki)

« Oui, cela je peux le voir. Mais quelle est la matière qui a été utilisée pour la faire ? » (employé A)

« Ceci est un secret. » (Hibiki)

« J-Je comprend. Est-ce que cela vous dérange de devoir attendre un petit peu ? » (employé A)

« Bien sûr que cela ne me dérange nullement. » (Hibiki)

L’assiette fut alors confiée au personnel d’estimation puis nous partîmes attendre dans une salle se trouvant à côté et qui servait de la salle d’attente. Après environ 10 minutes, un homme qui devait être âgé d’une quarantaine d’années entra en pleine panique dans la salle d’attente.

« Qui sont ceux qui nous ont remis une assiette pour la faire évaluer ? »  (employé B)

Parce qu’il y avait d’autres personnes qui attendaient leur résultat d’évaluation, la personne ne pouvait pas savoir qui était le créateur de cet objet.

« C’est nous. » (Hibiki)

Je levai la main tout en répondant à l’homme.

« Je vois, alors s’il vous plaît, venez avec moi. » (employé B)

Nous fûmes guidés vers une salle de réception se trouvant à l’intérieur de la Guilde, jusqu’à arriver à un vieil homme qui semblait être le chef de la branche de cette Guilde. Son nom était Frank. Il semblerait que son intérêt ait été piqué à vif par l’assiette, que nous avions donc été amenés par l’alchimiste qui était actuellement en service.

« Comment avez-vous pu fabriquer cette mystérieuse assiette ? » (Frank)

« Elle a été fabriquée par une Alchimiste. Et la façon de la créer est un secret. » (Hibiki)

« Je veux absolument rencontrer cette personne ! » (Frank)

« Elle est juste devant vous. » Dis-je en pointant du doigt Emily. Le vieil homme me dirigea alors un regard vide.

« Cette fille l’a-t-elle vraiment créée ? » (Frank)

« Oui. » (Hibiki)

« C’est vraiment fantastique ! Les jeunes alchimistes qui débordent de talent sont toujours les bienvenus ! » (Frank)

Frank prit la main d’Emily et la secoua de haut en bas. Puis je retirai la main de Frank. Tous contacts corporels étaient désormais interdits.

« Oups ! Désolé pour mon impolitesse. Il n’est guère approprié pour une personne de mon âge d’être aussi excitée. Jeune demoiselle, allez-vous bien ? » (Frank)

« O-Oui, je vais bien. » (Emily)

« Ravi d’entendre cela. En passant, combien pouvez-vous créer d’assiettes en plus ? » (Frank)

Il n’était pas nécessaire de répondre honnêtement à tout cela. Lorsque vous appliquiez de la rareté à un produit, son prix allait automatiquement grimper en flèche.

« Voyons voir. Pour être honnêtes, nous avons besoin de collecter un certain nombre de matériels... Alors de combien avez-vous besoin ? » (Hibiki)

« Hmm... À mon avis, les nobles se rassembleront immédiatement pour acheter cette assiette. Il y a aussi une connaissance qui collectionne ce genre d’objets de tables. En ce qui concerne le nombre nécessaire, il s’agirait de 20 assiettes pour faire un ensemble et il me faudrait environ cinq ensembles d’assiettes. J’aimerais pouvoir montrer dans une semaine un ensemble d’assiettes à mes clients en tant que démonstration. Et les quatre ensembles restants devront être livrés dans un délai d’un mois. » (Frank)

Et ainsi, Frank nous demandait de lui préparer 20 assiettes pour former un ensemble, car elles seraient vendues presque immédiatement.

« En ce qui concerne le prix, est-ce que dix pièces d’or vous semblent un prix convenable pour un ensemble d’assiettes ? » (Frank)

Bien que je fus assez surpris du prix, quand je réfléchis un peu plus tard à la rareté d’un tel ustensile utile, alors cela pourrait avoir du sens puisque cela pourrait être la première porcelaine blanche créée dans ce monde.

Bien que ce soit des calculs déguisés, le prix d’Aria était de deux pièces d’or, tandis que celui d’Emily avait été de 11 pièces d’or. Et donc, ces assiettes pourraient être si chères en raison de la forte demande des aristocrates et des riches collectionneurs.

« Bien sûr, je suis d’accord avec ce prix. » (Hibiki)

« D’accord. Oh ! S’il vous plaît, vous pouvez demander quoi que ce soit sans aucune réservation. Bien que cela ne soit pas gratuit, ceci pourra quand même vous aider un peu. » (Frank)

« Ahh, oui, cette proposition va beaucoup m’aider. » (Hibiki)

Oh ! Même s’il avait l’intention de pouvoir connaître les matériaux nécessaires pour ainsi comprendre comment elles étaient fabriquées ce qui lui permettait de briser un monopole. Mais, malgré tout, il s’agissait là de quelque chose qui serait utile. Pourtant, ce n’était pas comme s’il y avait une grande demande sur les matériaux nécessaires pour créer les assiettes, alors j’en fus assez soulagé.

« En passant, comment doit-on appeler cette assiette ? » (Frank)

« Nous l’avons appelé de la porcelaine blanche. » (Hibiki)

« Oh, je vois. Alors, permettez-moi de l’appeler ainsi. » (Frank)

Ce marché inattendu avait ainsi abouti à une conclusion. Comme le rendez-vous avec Emily avait été interrompu, j’avais alors exprimé ma gratitude et mes excuses à Emily.

« Ce n’est rien ! Ce n’est rien. Car après tout, je suis vraiment heureuse. » (Emily)

Emily semble très heureuse que la porcelaine blanche soit considérée comme un "chef-d’oeuvre".

« Vraiment ? Alors c’est bien. » (Hibiki)

Notre conversation concernant le marché avec la guilde ayant pris beaucoup de temps, le ciel s’était déjà assombri.

Sur le chemin du retour vers la Coupe d’Argent, avec à mes côtés Emily, je me souvins alors de mon cadeau. Je pris un peu de retard sur elle pour ainsi pouvoir l’enlacer par-derrière. Puis, je lui présentai la petite boîte qui contenait la Gemme magique.

« Vous m’en donnez également un... ? » (Emily)

Emily semblait avoir remarqué qu’Aria avait déjà reçu une Gemme magique de ma part. Même si j’avais dit à Aria de garder cela secret comme je comptais aussi en donner une à Emily.

« Quand elle est revenue, elle a continuellement regardé la boîte qu’elle avait reçue tout en souriant d’une manière fort désagréable. Même si je ne voulais pas, j’ai bien été forcé de le remarquer. » (Emily)

Emily m’avait répondu cela en riant. J’éclaircis alors ma gorge puis je remerciai Emily pour aujourd’hui.

« Emily, merci pour tout. Sans les objets créés par vous, Emily, il sera difficile de vivre jour après jour. » (Hibiki)

« Non, je ne peux revenir d’aussi loin que grâce à Hibiki. » (Emily)

Ceci démontrait la confiance qu’Emily avait envers moi.

« Même si c’est vrai, je suis vraiment heureux que vous soyez avec moi. En tant que votre Maître, je ne suis peut-être pas assez fiable, mais je ferais de mon mieux pour obtenir un meilleur futur ! » (Hibiki)

« ... Oui, si vous êtes bien avec quelqu’un comme moi, alors je vous suivrai volontiers n’importe où. » (Emily)

Emily tenait fermement ma main. En retour, je la serrai fortement contre moi.

***

Chapitre 33

Le lendemain matin, je fus soudainement réveillé.

« Bon matin, Maître. » (Aria)

« Bon matin. Que ferons-nous aujourd’hui ? » (Emily)

« Bon matin. Aujourd’hui, j’ai l’intention d’aller au marché. Mais d’abord, il y a quelque chose dont je dois discuter avec vous deux. » (Hibiki)

"Une discussion à propos de quelque chose ?" Les deux filles inclinèrent alors la tête avec une expression perplexe.

« Grâce à Emily, nous avons un excédent de fonds. Donc je veux discuter de la façon dont nous devons diviser l’argent que nous avons obtenu. » (Hibiki)

Aria recevra également une part, car sans Ruby, nous ne serions pas en mesure de fabriquer les matériaux pour l’argile. Ainsi qu’Emily en tant que la créatrice de la porcelaine blanche recevra également une part.

« Je serai toujours l’esclave du Maître, alors utilisez l’or comme vous le souhaitez. » (Aria)

J’avais entendu d’Aria que les esclaves Demi-Humains et les esclaves à vie avaient l’interdiction de posséder des biens. Après m’être souvenu de ce détail, je changeai la discussion pour me concentrer uniquement Emily.

« Je les ai créées, car le Maître me l’avait conseillé. Partager n’est donc pas nécessaire. » (Emily)

« Non, ce n’est pas rien du tout. » (Hibiki)

Tout ceci avait été réalisable parce qu’Emily était si compétente. Eh oui, Emily était quant à elle, une esclave de dette. Donc elle deviendrait à nouveau libre une fois qu’elle aurait été capable de payer sa dette.

Emily montra alors une expression triste en hochant la tête après qu’elle entendit mon explication.

« Eh bien, la part d’Emily sera d’une pièce d’or par ensemble d’assiettes. » (Hibiki)

Après cela, nous ne tombâmes pas facilement d’accord sur la part du partage. Au début, je lui avais offert la moitié des gains, mais elle avait obstinément refusé. Et à la fin, Emily, à contrecœur, avait consenti à une pièce d’or après l’avoir persuadée que je n’irais pas plus bas.

Je me préparai avant d’aller au marché.

Dans les marchés, les produits de haute qualité n’étaient souvent pas mis sur les étagères. La raison en était qu’ils ne seraient pas en mesure d’organiser correctement les produits de qualité inférieure sans qu’il soit dévalorisé. Divers biens étaient exposés devant nous. Des marchandises telles que des armes ou tout ce qui pourrait être utilisé comme protection contre les monstres étaient en vente.

« C’est génial, n’est-ce pas plus fleurissant que dans les Guildes ? » (Aria)

« C’est vrai. C’est parce qu’ils vendent des choses que les Guildes ne peuvent pas avoir. » (Hibiki)

Les Guildes ne s’occupaient que des objets pour lesquels ils avaient un fournisseur stable. En ce qui concerne l’achat et la vente de matériaux inhabituels, il semblerait qu’ils soient monopolisés par les chefs de la Guilde qui les achetait pour eux-mêmes. Bien qu’ils ne semblaient pas vraiment gagner beaucoup de l’argent sur leur revente et qu’ils ne recevaient que des clients avec qui ils avaient des contacts personnels.

Eh bien, il semblerait y avoir aussi des circonstances internes assez sérieuses. Lorsque nous observions ce qu’il y avait dans le marché, il y avait beaucoup de matériaux qui n’étaient pas disponibles dans les Guildes, tout comme l’avait dit Emily plus tôt. Et ainsi, nous avions continué à faire nos achats avec entrains, en regardant des choses que nous n’avions jamais vues auparavant. Comme Ruby était avec nous aujourd’hui, tout allait bien se dérouler et cela peu importe le nombre d’articles que nous achèterions.

« Et toi, on dirait que tout va bien pour toi. Tu ne voudrais pas acheter quelque chose chez moi ? » (Vendeur)

Alors qu’Emily vérifiait quelque chose, un commerçant du magasin voisin nous appela.

« Quel genre de choses vendez-vous ? » (Hibiki)

L’homme se mit à sourire à ma question.

« Mon magasin ne vend que des choses vivantes. En d’autres termes, nous ne vendons que des esclaves et des monstres. » (Vendeur)

Après avoir écouté l’explication concernant son magasin, je regardai alors l’inventaire de sa boutique. En effet, divers monstres avaient été placés dans des cages, et les esclaves étaient dans la même situation que les monstres.

« Pourquoi est-ce que les esclaves et les monstres sont-ils traité de la même manière ? » (Hibiki)

« Est-ce la première fois que vous venez dans ce genre de magasin ? Car simplement il n’y a aucune différence entre un esclave et un monstre quant à la manière de s’en occuper. Il n’est donc pas rare qu’ils soient gérés ensemble. » (Vendeur)

« Vraiment ? » (Hibiki)

Après avoir dit cela, je vérifiai un à un les statuts des différentes créatures et esclaves présents.

Villageois (Humain), guerrier homme-bête, loup tranchant, villageois (homme-bête), épéiste (Humain), Combattant (homme-bête), nécromancien (Vampire), guerrier écaille (Demi-Humains), Gobelin, Orcs, Femme de ménage (Humain). La cohérence de tout cela était quelque peu étrange.

Mais j’avais vu quelque chose d’étrange dans ce mélange.

« Nécromancien ? » (Hibiki)

Pour moi, qui suis au centre même du magasin, je pouvais voir une cage presque cachée à l’arrière, qui abritait un Nécromancien.

« Cher client, je vois que vous avez vu cette cage, mais je dois vous prier de vous arrêter. Ce qui est là dedans... » (Vendeur)

Je me déplaçai jusqu’à m’approcher de la cage du nécromancien pour arriver finalement à côté d’elle.

Dans la cage, il y avait une jeune fille qui portait des vêtements sales et en lambeaux. Cependant, par rapport à ses vêtements en lambeaux, la fille elle-même était encore plus sale.

Avec une hauteur de 170 cm, elle était plus grande qu’Emily et Aria. Ses cheveux étaient gris, et ses vêtements en lambeaux n’arrivais nullement à dissimuler son corps exubérant ô combien féminin.

Son visage, malgré la couche de crasse, était vraiment magnifique.

« Celle-ci est vraiment difficile à contrôler. Les trois derniers dompteurs de monstres qui s’y sont essayés n’ont pas réussi à la dompter pendant très longtemps. C’est pourquoi elle est dans cette cage et y restera. » (Vendeur)

« Dompteur de Monstres ? Les vampires sont-ils dans la catégorie des monstres ? » (Hibiki)

« Oui, ils sont considérés par la plupart comme étant comme tels. Cher client, vous semblez déjà avoir compris qu’elle est Vampire. » (Vendeur)

Comme pour confirmer ce que le commerçant venait de dire, je vérifiai plus attentivement son statut.

Zirconia Vlad Niv.18 Vampire Nécromancien — âgée de 18 ans

Compétence

[Vampirisation (Maître)]

En drainant le sang et l’endurance de la cible, cette compétence permet de récupérer sa propre Puissance Magique.

Donne à la cible les effets suivants : [Sang sucé (Serviteur)]. La cible se voit infligée d’un effet anormal le rendant votre serviteur.

[Contrat (Sang)]

Permets de créer un contrat de sang.

[Magie Spectrale] ★★★

Permets d’utiliser la magie spectrale.

Est-ce parce qu’elle était une vampire qu’elle possédait beaucoup de capacités liées au sang ? Et aussi, la capacité de nécromancien [Magie Spectrale] semblait très puissante.

Alors que je regarde la cage avec beaucoup d’intérêt, elle me dirigea un regard meurtrier depuis l’intérieur. Alors que nous avions quelque chose tel un affrontement sans paroles qui se déroulait entre nous, Aria et Emily s’approchèrent de moi.

« Maître, voulez-vous acheter cette esclave ? » (Emily)

Pour une raison inconnue, Emily me demanda cela en affichant une expression très déprimée. Quant à Aria, son expression semblait proche des pleurs. Il semblerait donc que l’expression d’Aria soit comparable à celle d’Emily.

« Oui, mais on verra cela en fonction du prix. » (Hibiki)

Quand elle l’entendit, le visage d’Emily devint encore plus sombre. Je me demandai alors si Emily ne ressentait pas une sorte de dépression à cause du fait que le nombre de mes compagnons augmenterait prochainement.

Le commerçant courut alors vers moi. Il devait avoir entendu que je projetais d’acheter Zirconia.

« Je vous serais reconnaissant de bien vouloir acheter cette esclave, car j’ai honte de ne pas pouvoir la vendre depuis si longtemps. » (Vendeur)

« Je n’ai pas encore vraiment décidé. Et en plus, combien coûte-t-elle ? » (Hibiki)

« Laissez-moi voir. Je pense qu’un prix de deux pièces d’or serait parfait. » (Vendeur)

Ce n’était vraiment pas cher. Comme je ne savais pas comment réagir à ce sujet, je m’assurais de ce fait avec Emily.

« Emily, cette fille est une vampire. Est-ce que les vampires sont classifiés en tant que monstre ? » (Hibiki)

« Humm. J’ai entendu dire que la manière de gérer les concernant différait selon les lieux. Je pense savoir qu’ils sont dans le même genre de situation que les Demi-Humains. » (Emily)

Emily jeta alors un coup d’œil rapide à Aria.

« Là où j’ai vécu, les vampires étaient classés de la même manière que les Demi-Humains. » (Aria)

Les vampires semblaient être une race spéciale qui pouvait être traitée comme Monstres ou Demi-Humains selon l’endroit.

Cependant, lorsque vous entendiez les propos du commerçant quand il avait employé le terme dompter et que les dompteurs avaient finalement échoué, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’ils étaient finalement des Demi-Humains de mon point de vue.

Deux pièces d’or étaient un prix très bas pour une esclave. Il s’agissait du même prix que quand j’avais utilisé afin d’acheter Aria alors qu’elle était sous l’emprise d’une malédiction.

De plus, deux pièces d’or étaient un prix très peu important si l’on regardait les prix pratiqués dans la Guilde des Dompteurs de Monstres.

Cependant, il s’agissait là d’un prix un peu plus important si on le comparait avec le prix d’un Gobelin.

« N’est-ce pas bon marché ? » (Hibiki)

Quand je déclarai au commerçant que je voulais aussi lui acheter en plus un collier pour demi-humain, le commerçant me fit alors un visage quelque peu étrange.

À ce moment-là, il demanda à un autre personne se trouvant proche d’Aria afin qu’il aille chercher le collier souhaité.

Dès que tout fut préparé, je me penchai juste en face de la cage avant de regarder Zirconia droit dans les yeux alors qu’elle aussi me regardait ainsi.

« Allons-y. Je vais te faire sortir de là, alors n’essaye même pas de résister. » (Hibiki)

Pendant un moment, je continuai à regarder Zirconia jusqu’à ce qu’elle hoche légèrement la tête. Je crus alors en ses actions. J’insérai alors la clé afin d’ouvrir sa cage. Et à l’instant suivant, je fus agrippé par Zirconia jusqu’à me retrouver à l’intérieur de la cage.

« Stupide humain. Pourquoi devrais-je suivre tes ordres ? » Déclara-t-elle avant de mordre dans mon cou. Une douleur aiguë traversa mon cou alors qu’elle suçait le sang.

« Hehehe. Cet homme est à moi maintenant. » (Zirconia)

Elle annonça cela tout en s’éloignant de moi et en regardant son environnement.

« Vous, les deux filles là-bas. Je peux voir que vous êtes les esclaves de mon serviteur. Par la suite, vous me servirez également. » (Zirconia)

Zirconia dirigea un sourire envoûtant vers Aria et Emily, mais son visage afficha de la colère quand son regard se posa sur le commerçant.

« Toi, tu m’as fait beaucoup de choses méchantes à ma personne. Alors tu ne dois pas t’attendre à avoir une mort rapide et sans douleur. » (Zirconia)

Le commerçant regardait sans cesse avec un sentiment d’être devenue une proie, ne comprenant pas totalement la situation actuelle.

« Et toi, mon serviteur ! Jusqu’à quand comptes-tu dormir ? Dépêche-toi et lève-toi ! » (Zirconia)

Zirconia frappa mon flanc alors que j’étais tombé au sol. Suivant ses ordres, je me relevai.

« Tout d’abord, arrache les membres de cet homme et faites-le s’agenouiller devant moi ! » (Zirconia)

Alors qu’elle me donnait des ordres et que sa garde était baissée, j’attachai rapidement au cou de Zirconia le collier de demi-humain qui se trouvait avant dans ma poche.

« Hein !? Qu’est-ce que cela veut dire ? Tu n’es qu’un bâtard, alors dépêche-toi et retire-le immédiatement ! » (Zirconia)

« Si bruyante... Tais-toi. » (Hibiki)

Je fis pression sur le front de Zirconia avec toutes mes forces.

« Fugya! » (Zirconia)

Zirconia fit un son étrange tout en tombant au sol. Ses muscles devaient être faibles parce qu’elle avait passé beaucoup de temps dans sa cage...

Ce vampire l’a vraiment fait, sa première attaque semblait avoir percé mes défenses.

Mais merci à mes prévisions, car je leur avais déjà demandé de ne pas lever la main, peu importe ce qui m’arriverait.

« Maître, allez-vous vraiment bien ? » (Emily)

« Oui, je vais bien. Elle n’a tout simplement pas été capable de boire mon sang. » (Hibiki)

Je déclarai ce mensonge flagrant parce que le commerçant était toujours présent. La réalité était que le statut anormal avait déjà été guéri en raison de ma protection divine.

« Impossible !? Je suis sûre d’avoir pu boire ton sang. » (Zirconia)

« Tais-toi ! » (Hibiki)

Je recommençais à faire pression sur son front, car elle donnait des informations à ne pas révéler.

« Gyan! » (Zirconia)

Alors que je la regardai, elle essaya le mieux qu’elle put de s’empêcher de pleurer.

Nous devrions vraiment quitter cette boutique avant qu’elle commence à réellement pleurer.

« Je suis désolé d’avoir causé quelques troubles. Bon, finalisons l’achat de cette fille. » (Hibiki)

« Vraiment ? Merci beaucoup. » (Vendeur)

« Laissez-moi partir ! Je suis un membre d’un clan de vampire de haut rang ! Ceci serait vraiment un calvaire pour moi de devoir être commandé par un humain tel que vous ! » (Zirconia)

« Oui oui. Quittons déjà ces lieux et retournez à l’auberge. Et là-bas, tu commenceras par prendre un long bain. » (Hibiki)

« Un bain !? Avec de l’eau froide ? Ou de l’eau chaude ? » (Zirconia)

« Lequel des deux préfères-tu ? » (Hibiki)

« L’eau chaude !!! » Dit-elle avec un ton qui semblait être celui d’une jeune enfant alors même qu’elle était plus âgée que moi.

En la voyant agir ainsi, je me souvins d’une chose importante. Est-ce que c’est correct pour elle d’aller sous la lumière du soleil ? Oh bien, elle semble si énergique, donc ça devrait être sécuritaire.

« Compris. Et tu auras aussi un bon repas. Qu’est-ce que tu préfères ? De la viande ou du poisson ? » (Hibiki)

Puis, me rendant compte de la situation, je rajoutai.

« Ha oui Emily. Je sais que c’est peut-être gênant de te demander de le faire, mais pourrais-tu aller acheter des habits pour cette personne. » (Hibiki)

« O-Oui. Compris. » (Emily)

« Et Aria, pourrais-tu m’aider à la nettoyer parfaitement ? » (Hibiki)

« Affirmatif. » (Aria)

Zirconia, à qui j’avais promis un bain et un repas, nous avait suivis sans causer de problèmes jusqu’à la Coupe d’Argent.

Puis une fois là-bas, nous avions, Aria et moi, lavés totalement Zirconia et nous nous étions assurés de la frotter partout avec de l’eau chaude.

30 minutes s’étaient déjà écoulées, et le savon que nous avions avec nous avait finalement été épuisé. Zirconia était enfin devenue magnifique. Alors que nous venions de finir de laver Zirconia, Emily revint avec les vêtements achetés pour elle.

« Mais, pourquoi ce genre de vêtements ? » (Hibiki)

Les vêtements qu’Emily avait achetés étaient typiques pour les lolitas gothiques. Je fus vraiment surpris qu’il y ait la présence d’une culture de lolitas gothiques dans ce monde. Les prix des vêtements étaient une pièce d’or.

« Je suis désolée. J’ai fini par payer pour eux avec tout l’argent que vous m’aviez donné ce matin pour les achats. S’il vous plaît, enlevez-le de ma part de la récompense pour la porcelaine blanche que vous comptiez me donner plus tard. » (Emily)

Bien que j’avais donné à Emily une quantité d’argent considérable pour faire les achats de ce matin, je ne m’attendais pas à ce que l’achat de vêtements devienne l’une des choses dont nous finirions par avoir besoin.

« Pas de problème, tout va bien. De toute façon, Zirconia semble beaucoup les aimer. » (Hibiki)

« Hum. Ils ont vraiment un style que j’aime. À partir de maintenant, je te laisserai le choix de mes vêtements. » (Zirconia)

« Ne prends pas trop la grosse tête. Emily, n’écoute pas ce que cette personne te dit. » (Hibiki)

Nous avions alors décidé de manger dans la salle à manger au premier étage de la Coupe d’Argent comme Emily venait de rentrer. Lorsque nos plats furent apportés, Zirconia se mit à les manger avec une vitesse terrifiante.

Zirconia qui semblait être une jeune femme noble avec sa tenue de lolita gothique, mais ses manières à table était quelque peu agitée.

« Fuuu ! Je suis bien remplie. » (Zirconia)

Lorsque le repas fut terminé, Zirconia sauta dans le lit avant de s’y allonger d’une manière arrogante.

« Alors, commençons par une question sur laquelle je m’interroge. Pourquoi ma capacité de sucer le sang n’a-t-elle pas eu d’effet sur toi ? » (Zirconia)

« Je te répondrai plus tard, après que j’aurais confiance en toi. Pour l’instant, je te dirai simplement que ce ne sera pas efficace, peu importe ce que tu essayeras de faire. Oh ! Et ceci ne fonctionnera pas non plus sur ces filles. » (Hibiki)

« On ne peut rien y faire. Après tout, je fus celle qui t’a attaqué en premier. Dans ce cas, comment vais-je être traité à partir de maintenant ? » (Zirconia)

« Je suis un aventurier. Donc tu vas te joindre à mon groupe. Bien sûr, je vais garantir ta sécurité autant qu’il m’est possible de le faire. » (Hibiki)

« Vraiment ? Alors, qu’en est-il de mon traitement ? Le bain et le repas, tel que ceux d’aujourd’hui, ne sont-ils pas juste pour une occasion spéciale ? » (Zirconia)

« Non. Rien de ce que tu as eu aujourd’hui n’est spécial. Eh bien ! Si l’on met de côté tes vêtements. Mais d’autre part, tout ce que tu as connu aujourd’hui est plutôt habituel. » (Hibiki)

« Ah bon !? Mais, pour finir, pourquoi me traites-tu si bien alors que tu sais bien que je suis une vampire ? » (Zirconia)

« Tu ne le sais vraiment pas ? Je n’étais vraiment pas heureux de te voir si sale. Et aussi, le repas que tu as mangé n’était que le dîner servi dans une simple auberge. Il n’y a donc vraiment rien de spécial, n’importe qui peut manger quelque chose comme ça. » (Hibiki)

« N’aimes-tu pas me voir sale ? » (Zirconia)

Zirconia pencha sur le côté sa tête, semblant douter de mes propos.

« Oui. Ne sera-t-il pas gênant si nous devions dormir dans le même lit, alors que tu es aussi sale ? Pour faire beaucoup d’autres choses, ceci ne sera-t-il pas vraiment aussi le cas ? » (Hibiki)

« T-Ton plan prévoit-il aussi de m’embrasser ? Je suis une vampire, tu t’en rends compte ? » (Zirconia)

« Ha ! Et en quoi n’est-ce pas correct ? » (Hibiki)

Zirconia tenta de fuir en toute hâte.

« Oh et bien... » (Emily)

J’entendis la voix d’Emily alors que je m’amusais à poursuivre Zirconia.

« Umm, Maître, je suis... » (Emily)

Bien que la situation actuelle soit assez amusante, son apparence semblait un peu étrange.

« Emily, qu’est-ce qu’il y a ? » (Hibiki)

« Maître, s’il vous plaît, ne vous débarrassez pas de moi ! » (Emily)

Hein !? Pourquoi Emily pensait-elle que je comptais me débarrasser d’elle ? Je ne comprenais pas du tout. Je décidai donc d’entendre ce qu’Emily avait à me dire.

***

Chapitre 34

Après avoir demandé à Emily ce qu’elle entendait par là, elle me répéta que je ne devais surtout pas la jeter, car elle travaillerait encore plus qu’avant.

Comme je ne pouvais pas faire grand-chose, j’avais pris Emily dans mes bras, et je lui avais caressé la tête jusqu’à ce qu’elle soit calmée.

Étant surprises par l’état d’Emily, Zirconia et Aria la surveillaient avec inquiétude. Comme je n’avais rien compris, j’avais écouté avec attention l’histoire d’Emily.

Elle avait pris un moment de réflexion, rassemblant ses pensées, puis elle nous avait fait un résumé de toute son histoire.

La cause de ses inquiétudes semblait avoir été réveillée depuis qu’elle avait entendu les choses insensées que le noble d’hier avait dit.

« Personne de décent n’aurait acheté quelqu’un comme toi. »

Voilà ce qui tourmentait Emily. Alors même que l’histoire avait été réglée à ce moment-là, et que l’ambiance était redevenue agréable, cela n’avait pas suffi.

À la fin du rendez-vous, je lui avais même dit que je voulais toujours être avec elle. Mais apparemment, Emily était devenue de plus en plus anxieuse à cause des actions que j’avais faites aujourd’hui.

Pour commencer, il y avait eu ce qui s’était passé ce matin vis-à-vis de la porcelaine blanche. Il semblerait qu’elle pensait qu’elle allait être indésirable une fois qu’elle aurait remboursé ses dettes envers moi.

La dette qu’un esclave de dette avait envers son maître était égale au montant total du prix d’achat majoré du montant des dettes accumulées avant ça.

Ainsi, une fois qu’un esclave de dette était capable de rembourser sa dette, alors il était automatiquement libéré de son statut d’esclave. Par conséquent, lorsqu’un esclave avait presque remboursé sa dette, la plupart des maîtres revendaient l’esclave dès qu’ils le pouvaient.

Après avoir réglé sa propre dette, toute connexion entre maître et esclave disparaissait par la même occasion.

Par conséquent, alors que nous faisions nos achats en ville, il y avait eu une tension très étrange en provenance d’Emily alors qu’on achetait une énorme quantité de matériaux.

Alors même qu’il lui en restait qu’une faible somme, elle avait utilisé tout ce qui lui restait afin d’acheter des objets afin de ne pas avoir la moindre somme d’argent qui l’aurait rapproché de sa liberté.

Le point suivant qui avait posé problème était l’achat de Zirconia. Elle avait immédiatement pensé que Zirconia avait été achetée afin d’être sa remplaçante.

Par conséquent, lorsque j’avais décidé d’acheter Zirconia, elle avait eu pendant tout ce temps une expression de tristesse clairement visible sur son visage.

« Lorsque j’ai effectué l’achat de vêtement de haute qualité pour Zirconia, c’était pour la même raison que lorsque j’avais acheté une grande quantité de matériaux. » (Emily)

« Mais pourquoi m’as-tu dit “s’il vous plaît, ne vous débarrassez pas de moi” ? Je n’aurais jamais imaginé que tu te sentais ainsi. Emily, je suis vraiment désolé. » (Jin)

Emily reniflait encore un peu, alors même qu’elle s’était calmée.

« Non, j’ai maintenant compris. Je ne sais vraiment pas pourquoi je suis devenue si mal à l’aise. » (Emily)

Peut-être était-ce lié à la rencontre avec l’ancienne connaissance survenue lors de notre rendez-vous, ou peut-être était-ce parce qu’elle avait encore un traumatisme causé par les gobelins. Dans tous les cas, elle semblait affaiblie mentalement.

En pensant à ça, je me sentais coupable d’avoir obligé une telle fille à devoir se battre face à des monstres.

« Que devrais-je faire ? » (Jin)

Si je suggérais qu’Emily n’affronterait plus de monstres, alors peut-être qu’elle se remettrait à pleurer.

Ce qui faisait tellement peur à Emily, c’était justement que je n’ai plus besoin d’elle. Voilà ce qu’elle ressentait.

« Mon Maître. Dans un tel cas, ne devrais-tu pas créer un lien comme celui de la fille-bête, mais cette fois-ci avec la jeune humaine ? » (Zirconia)

« Zirconia, je ne serais pas si inquiet si je pouvais faire une telle chose si facilement. » (Jin)

Ce dont elle parlait, était-ce le fait que j’avais avec Aria un lien avec une esclave à vie ?

« Et aussi, Zir suffira, ou alors je voudrais être appelée Coni. » (Zir)

« D’accord Zir. » (Jin)

« Hum... Le Maître est... avec Emily ? Est-ce que tu es réticent à avoir une telle relation avec elle ? » (Zir)

Emily avait eu une réaction d’étonnement. S’il vous plaît, ne commencez pas à l’agiter ainsi.

« Il n’y a aucune chance que je ne veuille pas ça. Et donc, si c’est d’accord pour Emily, je veux que nous soyons pour toujours ensemble. » (Jin)

« Dans ce cas, vous devriez conclure un contrat entre vous. Je pourrais ainsi le voir par moi-même. » (Zir)

« Contrat ? » (Jin)

« Je suis une vampire. Je possède la capacité de faire un [Contrat de Sang] qui est l’une des plus hautes formes de contrats possibles. » (Zir)

J’avais déjà vu que Zir possédait la compétence de [Contrat de Sang]. Mais j’avais décidé de l’étudier plus tard. Les contrats dans ce monde semblaient pouvoir être créés à l’aide de divers pouvoirs.

Et parmi ces différents contrats, il semblerait que le [Contrat de Sang] soit l’une des formes de contrat des plus puissant. Il utilisait le sang des deux personnes afin de former cedit contrat. Même parmi les vampires, rares étaient ceux qui possédaient le pouvoir de faire ces contrats. Par conséquent, il avait presque disparu.

Après avoir gonflé sa poitrine de fierté, Zir plaça Emily devant moi.

« Bon, dans ce cas, quel sera le contenu du contrat ? » (Jin)

Bien que je venais de dire ça, je réfléchissais au contenu de ce contrat. Il nous fallait un contrat qui résoudrait l’anxiété d’Emily. Mais sans que ceci soit une entrave pour nous.

« Je jure de ne pas libérer ou vendre Emily tant que je vivrais. » (Jin)

« Je jure d’être l’esclave du maître pour le restant de ma vie. » (Emily)

Une petite coupure fut effectuée sur un doigt de chacun de nous. Puis notre sang fut mélangé et nous fîmes tous deux notre serment séparément. Si l’un des serments devait être brisé, l’autre serment serait toujours en vigueur.

« Hmm... le contrat est finalisé. » (Jin)

Je regardai le visage d’Emily alors qu’elle regarda de son côté le sang qui coulait goutte à goutte de son doigt. Honnêtement, voir ça pouvait sembler un peu effrayant. Mais là, cela sembla plutôt la calmer.

« Bon. Demain, nous irons chez Thrill afin de ramasser notre équipement, et nous recommencerons nos tâches que nous avons délaissées depuis un moment. » (Jin)

« D’accord. » (Aria)

« Nous devons aussi voir comment le nouvel équipement nous ira. » (Emily)

« Oh oui ! Nous devons aussi confirmer comment on se sent avec ~. » (Jin)

Je poussai Zir sur le lit après lui avoir dit cela.

« Q-Quoi !! Avec la conversation qui avance comme ça, nous n’allons pas déjà dormir comme ça !? » (Zir)

« Refuse si tu ne veux pas ~ et si tu le fais, je vais m’arrêter ~. » (Jin)

Je serais avec Zir pendant toute la soirée, mais je pensais bien qu’Emily viendrait d’elle même dans le lit.

« Ne devriez-vous pas aussi vérifier comment moi je me sens ? » (Emily)

Emily s’était affirmé bien plus qu’elle l’avait fait jusqu’à maintenant.

Un peu plus tard, Aria se joignit à la bataille. Peut-être qu’elle se sentait un peu délaissée après que Zir se soit jointe à nous et qu’un contrat de sang avait été réalisé avec Emily.

« Aria ? » (Jin)

« Permettez-moi de me joindre à vous tous ! » (Aria)

Aria avait toujours été pleine d’assurance. Elle disait toujours ce qu’elle avait en tête.

Cependant, avec trois personnes en incluant la nouvelle recrue d’aujourd’hui, peut-être que je devrais me préparer a une défaite au bout de la nuit.

« Pas de problème ! Je vous prendrai toutes !!! » (Jin)

« Mais je ne suis même pas particulièrement... » (Zir)

« C’est inutile ! » (Jin)

En tant qu’homme, il y avait toujours des moments où vous devez vous battre même si vous savez déjà que vous allez perdre. Ce pourrait tout à fait être l’un de ces moments.

Le lendemain matin, nous étions arrivés à la boutique de Thrill avant que je remarque quelque chose.

Est-ce les effets secondaires causés par la bataille d’hier ? Je n’arrivais pas vraiment à le savoir.

Les seules choses dont je me souvenais étaient qu’Aria avait été vraiment incroyable, Emily m’avait même semblé être dangereuse quant à ses désirs et que la capacité d’apprentissage de Zir étant étonnamment élevée.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Vous semblez malade. Vous est-il arrivé quelque chose ? » (Thill)

Après que je fus arrivé au magasin, il s’agissait de la première réaction qu’eut Thrill quand il me vit. Étonnement, il était devant son comptoir.

« Vous n’avez pas besoin de vous en inquiéter. C’est juste que notre maître est un peu fatigué. » (Aria)

« Je comprends. Alors je ne vais pas faire trop durer ça. » (Thill)

L’inquiétude de Thill passe de moi à Zir.

« Mon Dieu. Je viens de remarquer une chose. Le nombre de membres dans votre groupe n’a-t-il pas augmenté depuis la dernière fois ? » (Thill)

« Exacte. Hier, elle est devenue notre camarade. » (Jin)

« Si vous voulez, elle pourrait utiliser un équipement prêt à l’emploi. » (Thill)

« Merci, Monsieur Thill. » (Jin)

Pendant un petit moment, Thill regarda Zir avant de retourner à l’arrière, dans son atelier.

« Qui est ce nain ? » (Zir)

« En vérité, Monsieur Thill est un humain. » (Jin)

Thill revint après ça avec notre équipement alors que Zir était toujours surprise par ce que je venais de lui dire.

« Vous pouvez dès maintenant les essayer. S’il y a quelque chose à changer, je le ferais. » (Thill)

Comme il nous l’avait conseillé, nous avions donc essayé notre équipement. L’équipement allait parfaitement à tout le monde.

L’équipement que Thill avait choisi pour Zir était une canne à crâne et une robe pour magiciens.

« Vous semblez avoir compris que Zir utilisait de la magie noire. » (Jin)

Comme Zir était grande pour une femme, cela n’aurait pas semblé idiot de la voir comme étant une épéiste.

« Mais son corps ne correspond pas à autre chose. Il n’y aurait aucune chance pour qu’une femme épéiste ait un corps si peu musclé, n’est-ce pas ? » (Thill)

Et ainsi, je remerciais Thill pour tout, avant de remettre l’argent à Toto pour l’achat des équipements de Zir. Puis nous quittâmes le magasin.

Nous étions très redevables envers Thill. Nous avions décidé de revenir souvent ici. J’étais déjà convaincu qu’il y aurait encore souvent des demandes afin de créer des équipements personnalisés.

Après ça, comme d’habitude, Aria et moi avions soufflé dans le sifflet à monstres en nous tenant près de la forêt.

Duo et Ruo vinrent tout de suite, puis Queen arriva un peu après. Mais le commandant des gobelins, Lalu ne vint jamais.

Il avait peut-être été tué par des aventuriers. Au moment où j’étais sur le point de renoncer, un léger tremblement de terre put être entendu. Il s’approchait de plus en plus de nous.

Après avoir regardé dans la direction de la forêt, je vis qu’il y avait quelque chose qui s’approchait rapidement de nous. Était-ce Lalu ?

En pensant à cette possibilité, il était clair que le nombre ne jouait pas. Dix gobelins n’auraient certainement pas causé autant de bruit au sein même d’une forêt.

Et ainsi, je décidais d’avertir tout le monde, et nous nous plaçâmes de manière à pouvoir combattre. La tension monta chez chacun de nous.

Cependant, celui qui apparut d’un coup à travers un buisson fut Lalu. Non, ce n’était pas le Lalu que j’avais vu la dernière fois.

Lalu avait évolué.

Lalu, Commandant d’Élite Gobelin de Niveau 25

Âge, 2 ans.

Compétence :

[Commandement]

Le possesseur de cette compétence est capable de commander des monstres de la même race, mais un rang inférieur. La portée dépend du niveau de la compétence.

Au lieu d’avoir de seulement dix membres, leur nombre dépassait les cinquante. Il semblerait qu’il y ait parmi eux des sous-espèces ainsi que des variantes.

Voici la liste des membres de la horde de Lalu :

  • Gobelin Élite x 5

  • Lancier Gobelin Élite x 6

  • Archer Gobelin Élite x 5

  • Gobelin x 14

  • Lancier Gobelin x 10

  • Archer Gobelin x 8

  • Mage Gobelin x 3

Le niveau moyen des gobelins élites était autour des 15 et celui des gobelins normaux était de 10.

Comment cela avait-il pu arriver que leur nombre et leurs niveaux aient tant augmenté en moins d’une semaine ?

Après avoir questionné Lalu, je sus qu’il avait suivi mes ordres et qu’il avait ainsi augmenté le nombre des membres de sa horde, chassant tout ce qui n’était pas gobelin afin de se renforcer.

Par la même occasion, plusieurs villages-gobelins avaient été absorbés par la horde, augmentant ainsi le nombre de membres de sa troupe.

En outre, ils avaient été capables d’abattre des monstres beaucoup plus grands qu’eux étant donné que le nombre de combattants avait augmenté.

Il semblerait que les gobelins qui avaient été avec Lalu depuis le début aient évolué en Élite et que les autres étaient de nouvelles recrues qu’il avait acquis pendant la semaine.

Et peut-être que la différence importante de niveau entre Lalu et les suivants était causée par le fait qu’une partie de l’expérience acquise par ses troupes était directement reçue par lui.

Après avoir pensé à ça, je vis que même mon propre statut avait été lui-même augmenté de trois niveaux sans que j’aie eu besoin de faire le moindre geste.

Cette semaine, nous n’avons pas du tout combattu de monstres.

Apparemment, l’apport d’expérience provenait de la compétence [Domptage de Monstres]. Le niveau d’Aria avait également augmenté de deux niveaux.

« Incroyable. Le Maître est-il celui qui emploie ces gobelins ? » (Zir)

« Pas directement. Je suis aussi très surpris par leur nombre. » (Jin)

« Vraiment ? » (Zir)

Lalu semblait avoir remporté la guerre de territoires entre les différents monstres de cette région.

Après qu’il m’ait guidé jusqu’au village, je vis une énorme quantité de matériaux et de nombreux corps de monstres qui avait été stockée dans la zone, formant ainsi une mini-chaîne de montagnes.

J’avais commencé à trier les matériaux et les monstres qui pouvaient être utilisables. Quant aux objets restants, j’avais alors dit aux gobelins de faire ce qu’ils voulaient avec. La horde de gobelins arriva rapidement autour des montagnes d’objets alors qu’ils criaient tous de joie après avoir entendu ce que je leur avais dit.

« Et bien, cet endroit semble à l’abri de tout regard indiscret. Zir, est-ce qu’il te serait possible de me faire une démonstration de ta magie ? » (Jin)

« Tout à fait. Je vais te montrer mon invocation de spectre. » (Zir)

Un brouillard sembla se former depuis les mains de Zir. L’atmosphère dans le village des gobelins devint de plus en plus noire.

Alors que je regardais Zir en frissonnant, diverses lumières apparurent autour de Zir qui continuait à incanter son sort.

« Voici l’invocation de fantôme. Il s’agit de ma spécialité. » (Zir)

Ces fantômes-là n’étaient pas des âmes de monstres ou d’humains, mais plus comme étant un type de mort-vivant incorporel.

En utilisant de la magie afin de corrompre l’esprit de leur cible, il pouvait les mettre dans une telle condition qu’il serait incapable de se battre.

Les attaques physiques étaient inefficaces contre eux, mais les attaques magiques les affectaient. Et donc, si vous aviez du Pouvoir Magique, alors même la magie de l’eau pouvait les abattre.

Il s’agissait d’un monstre qui était l’ennemi naturel des groupes n’ayant pas de magicien.

« Bien sûr, je suis capable d’invoquer autre chose que de simples fantômes. Alors même que son existence au sein de la guilde n’a pas été confirmée, je vais vous montrer que je suis capable d’invoquer un Seigneur-Fantôme qui répondra à tous mes ordres. » (Zir)

Le Seigneur-Fantôme. Il semblerait que ce soit la fusion d’un grand nombre de fantômes, formant une entité unique. J’avais entendu dire qu’il s’agissait d’un ennemi très puissant qui était même capable d’effectuer des attaques physiques alors même qu’il était lui même immatériel.

« Très impressionnant. Ha oui Zir. Es-tu aussi capable d’invoquer des zombies ? » (Jin)

Zir détourna son regard de moi. L’une des aptitudes primaires du nécromancien était sa capacité à invoquer aussi bien des fantômes que des zombies.

« Heu Zir ? » (Jin)

« Je n’aime pas les zombies. » (Zir)

« Mais non. La question n’est pas de savoir si oui ou non tu aimes les zombies. » (Jin)

Dans la nécromancie elle-même, la ligne de compétences pour les fantômes était très différente de celle pour les zombies, dans le sens où les zombies étaient des entités physiques capables d’effectuer des attaques physiques.

Dans les temps anciens, un nécromancien maléfique avait levé une armée de zombies, détruisant ainsi une ville. Il existait de nombreuses légendes du même genre.

« C’est déjà très bien, même s’il y a juste des fantômes. » (Jin)

Zir était peut-être capable de convoquer un zombie, mais elle semblait ne pas vouloir l’utiliser. Et bien, ce n’était pas si grave, car j’avais l’armée de Lalu que je pouvais utiliser comme une force armée en ce qui concernait les attaques physiques.

« Et bien, je suppose que c’est très bien ainsi. » (Jin)

La [magie spectrale] ne semblait pas être aussi facile à utiliser, mais je devais l’essayer dans un véritable combat avant de porter un jugement définitif.

***

Chapitre 35

Après que Lalu et ses troupes aient obtenu la suprématie sur toute la région, il n’y avait plus aucun adversaire convenable dans la forêt.

Après y avoir réfléchi un peu, j’avais décidé de tester nos compétences dans la Désolation des Démons.

Même si les niveaux de nos monstres avaient beaucoup augmenté, nous ne devrions pas être imprudents, car dans quelques jours, la guilde pourrait en entendre parler grâce à certains aventuriers.

J’avais donné des ordres afin de garder en réserves les forces d’élite des Gobelins dans une forêt voisine pour les cas d’urgence. Il n’y avait aucune chance qu’un groupe de gobelins dans la Désolation des Démons se démarquerait des autres.

Nous avions aussi décidé qu’Aria prendrait tous les monstres avec elle, car il n’était pas étrange pour elle de les avoir avec elle vu qu’elle était une dompteuse de monstres.

« Ha oui. Aria, mets ça sur Duo et les autres. » (Hibiki)

« D’accord. Je comprends. » (Aria)

J’avais remarqué quand j’étais allé dans la guilde des Dompteurs de Monstres qu’il y avait beaucoup de monstres qui avaient une sorte de marque sur eux.

La raison pour laquelle cette technique était toujours utilisée par les Dompteurs de Monstres était, car l’apparence des monstres domptés n’était pas différente de ceux qui étaient sauvages.

Donc si un monstre dompté était séparé de son dompteur, il pouvait être pris en chasse par d’autres aventuriers, voire même touchés par un tir allié.

Afin d’éviter que cela se produise, un collier était mis sur les monstres qui semblaient rajouter quelque chose comme un tatouage sur le corps des monstres. J’avais été surpris d’apprendre que le tatouage lui-même était traité en tant qu’équipement.

Aujourd’hui, nous devions mettre des colliers à Duo et aux autres.

Queen ne semblait pas aimer porter un collier au cou, donc nous l’avions mis autour de la base de sa faucille droite.

Ces colliers avaient été faits à la main par Emily et ils étaient emplis de mon énergie magique. En faisant ça, nous avons eu une petite dispute avec Aria, car elle en voulait une pour elle-même.

J’avais tout de suite donné mon accord, mais Emily m’avait interrompu en me disant qu’il était impossible d’en faire un nouveau tout de suite.

Apparemment, afin de contrôler les esclaves demi-humains, leurs colliers nécessitaient une compétence spéciale afin de l’enlever, de sorte que cela ne pouvait être fait que par des marchands d’esclaves.

Puisque nous devions de toute façon aller chez un marchand d’esclaves, nous avions décidé d’utiliser une gemme magique lors de création du nouveau collier.

Bien que cela avait été une bonne chose de demander à Emily de le faire, nous avions décidé de le faire ensemble afin que nous puissions aller à un rendez-vous par la même occasion.

Après qu’elle ait entendu parler de ça, Emily avait insisté en disant. « Je suis la suivante, n’est-ce pas ? » Et avait fait pression sur ça. Comme je le pensais déjà avant, l’agressivité d’Emily avait bien augmenté après avoir effectué le contrat d’hier.

Pour le moment, mettons de côté le rendez-vous avec ces deux filles. En ce moment, je devais me concentrer sur nos activités en tant qu’aventurier.

Donc, après nous être tous préparés, nous étions partis vers la Désolation des Démons.

« Bon, d’accord. Essayons d’utiliser mes fantômes afin d’effectuer une reconnaissance. » (Zir)

Zir avait alors dirigé plusieurs fantômes un peu à droite et à gauche de la direction où nous allions. Les fantômes semblaient vraiment excités de pouvoir prouver leur utilité.

Quand j’avais demandé s’il était possible d’utiliser les fantômes en pleine journée, Zir m’avait répondu qu’ils bougeaient mieux la nuit, mais qu’il n’y avait pas de réels problèmes à les utiliser pendant la journée.

« Maître, il y a deux Ogres devant nous à une distance assez proche. » (Zir)

Après que nous ayons regardé dans la zone spécifiquement désignée, nous vîmes qu’il y avait quelque chose qui bougeait.

L’ogre était un monstre dangereux avec un corps de plus de deux mètres de haut, et ils utilisaient leurs puissants bras afin d’infliger de sévères blessures à leurs ennemis.

S’il ne faisait pas attention, même un aventurier d’avant-garde expérimenté pourrait être tué d’un seul coup.

Alors que nous avancions lentement vers lui, nous avions dès lors vu un ogre qui était assis sur le sol, et il semblait être épuisé. Il y avait un autre ogre qui semblait être dans un état totalement inverse et qui frappait le sol avec ses deux bras. Ses bras s’enfonçaient dans la terre à chaque fois qu’il le faisait et il était maintenant entouré par de nombreux cratères.

« Heu... est-ce que les ogres sont toujours comme ça ? » demandai-je.

J’avais alors annoncé à tous le statut exact des Ogres. Par ailleurs, le niveau d’Ogre qui était épuisé était de 32, l’Ogre frénétique était quant à lui au niveau 34.

« En aucun cas, c’est simplement qu’ils ont rencontré mes fantômes avant ça. » (Zir)

Il semble que les fantômes aient infligé les effets de statut [Fatigue extrême] et [Panique] en utilisant leurs compétences uniques sur les ogres.

Il semblerait que le Fantôme stagnant avait une compétence de [Fatigue extrême] tandis que les Fantômes de Panique pouvaient infligé un état de [panique].

« Il s’agit de pouvoir très efficace contre des trucs très simples tel que les Ogres. » (Zir)

Je me demandais alors si la compétence [Hurlement] de Duo pouvait provoquer le même effet de [panique]. Il semblerait aussi que les ogres ne s’étaient même pas aperçus de notre approche.

Nous avions lentement approché de l’Ogre paniqué en arrivant par derrière. Nous avions alors effectué une attaque tous en même temps, avec nos toutes nouvelles armes.

L’épée semblable à un katana avait une inscription de "Zetsumu" (coupeur de brouillard) dessus. Le Kukri avait le mot "Eiga" inscrit dessus (croc tranchant). Et la Main Gauche avait le mot "Mamorite" inscrit dessus (Main protectrice).

Chacun pouvait facilement trancher à travers la solide peau de l’ogre. Son bras droit fut coupé comme s’il s’agissait d’une bûche qui avait été fendue en deux.

À ce moment-là, il se retourna pour nous faire face, mais son rugissement de rage fut interrompu par l’épée longue d’Aria qui était encore dans son dos et qui venait de se planter dans le cœur de l’Ogre.

Le premier ogre n’avait donc opposé qu’une faible résistance face à nous, et quand nous nous étions tournés pour faire face au deuxième ogre, il était encore dans son état d’épuisement et ne faisait rien en particulier.

Cela avait été facile puisque l’ogre n’offrait aucune résistance et même Emily, qui était celle ayant le plus bas niveau parmi nous, avait été capable de vaincre seul l’Ogre sans qu’elle ait le moindre problème.

Le niveau d’Emily avait augmenté après avoir vaincu l’Ogre. Comme je m’y attendais, l’expérience obtenue après avoir vaincu un adversaire en solo était différente de celle obtenue lorsque nous étions en groupe.

Après ça, nous avions recueilli des "Cornes d’Ogre" qui avait été laissé derrière eux et nous avions continué à chercher notre prochaine proie.

« Il y a une horde d’Orcs un peu plus loin. Ils semblent tous avoir succombé à l’effet de [panique]. » (Zir)

Nous nous étions donc dirigés vers le groupe d’orcs après avoir eu les informations de Zir. Eux aussi ne semblaient pas être capables de se battre.

Auparavant, un seul Ogre était en plein état de panique. Par conséquent là, tous étaient en train de frapper le sol. Cependant, cette fois-ci, il y avait 30 orcs qui faisaient ça et il semblerait qu’un combat venait d’éclater entre eux à l’instant.

Le niveau moyen de ces Orcs était d’environ 20, ce qui était bien plus élevé que ceux que nous avions trouvés dans la forêt. Comme prévu des monstres de la Désolation des Démons.

« Ce serait dangereux si nous nous précipitions ainsi dans cette mêlée. Emily, aide-moi avec la puissance de ton anneau. » (Hibiki)

« D’accord. Est-ce que cela sera suffisant de lancer une grosse boule de feu au milieu de cette meute ? » (Emily)

« Non. Mais je vais manipuler les flammes et les répandre afin d’entourer tous les orcs avec elles. » (Hibiki)

« Compris. » (Emily)

Emily avait obéi à mes ordres et avait libéré les flammes. Plusieurs piliers de flammes s’élevèrent à proximité du groupe des orques.

En voyant cela, j’avais pris sous mon contrôle le feu. J’avais aussi créé un tourbillon de faible intensité au centre des Orcs en utilisant ma magie du vent.

C’était l’exacte reproduction de la Tempête de Flammes, qui avait donné son surnom à Kuesu. Je n’avais jamais vu la version originelle alors je l’avais fait en me basant sur ma propre image, mais j’étais sûr que cela devait ressembler à quelque chose comme ça.

Le vent se mélangea avec les flammes. La flamme chauffait l’air, ce qui amplifiait la vitesse plus vous vous trouviez haut dans le ciel. Puis, je rajoutais de l’air neuf avec ma magie de l’air dans les parties inférieures qui était appauvri en oxygène.

Bien que cela ait pris du temps afin de la compléter, ma Tempête de Flammes encerclait maintenant complètement la meute d’Orcs. En raison des flammes déchaînées, nous ne pouvions pas distinguer la situation à l’intérieur.

Après avoir confirmé que les étranges voix de l’intérieur avaient toutes disparu, j’avais lentement dispersé le vent et réduit les flammes.

Tout ce qui restait à l’intérieur était de la [Viande d’Orc] cuite. Il semblerait que j’avais un peu exagéré parce que les matériaux de butin avaient aussi été brûlés.

« Ho Mon Dieu ! C’était quoi cette puissance terrifiante !? » (Emily)

« Mon maître est vraiment incroyable, pouvoir commander à une meute de gobelins et utiliser une magie si puissante.. » (Zir)

« Votre magie est devenue bien meilleure depuis le moment ou vous l’aviez utilisée dans la forêt. » (Aria)

« Maintenant que j’y pense, n’as-tu pas dit que Mademoiselle Kuesu t’a appris la magie ? » (Zir)

Puisqu’on ne pouvait plus y faire grand-chose maintenant, nous avions choisi les meilleurs morceaux afin d’en faire notre déjeuner.

La viande grillée bien grasse des Orcs était assez délicieuse et il n’était même pas nécessaire d’y ajouter du sel.

La viande restante fut donnée à Ruby.

Ruby avait fait le tour afin de collecter les morceaux de viande qui étaient dispersés un peu partout, puis elle les avait divisés entre Duo et les autres monstres.

Je ne m’attendais pas à voir Ruby agir comme un Superviseur vis-à-vis des autres.

« Pfff, mon ventre est plein. Zir, où irons-nous après ça ? » (Hibiki)

« N’êtes-vous pas un peu hâtif ? Je voudrais faire une pause après un repas comme celui-là. » (Zir)

*

J’avais effleuré le front de Zir puis je l’avais fait nous guider vers notre prochaine proie.

Ceci faisait environ 30 minutes que nous avions tous fini de manger. Est-ce suffisant pour elle en tant que temps de repos ?

La prochaine proie était un monstre végétal nommé Parafurawa. Il ne bougeait pas et ne fait que croître en volume tout en restant sur son territoire.

Les humains qui approchaient de cette créature avaient tendance à se faire paralyser par son pollen et à se transformer en un nouveau porteur de semences afin d’obtenir de nouvelles plantes.

Selon Zir, ces êtres étaient immunisés aux effets affectant le statut, car ils ne possédaient ni intelligence ni conscience.

À mesure que nous approchions de cette créature, la bouche de la plante commença à se tourner dans notre direction et à se gonfler en essayant de nous intimider.

C’était alors qu’Emily utilisa son arc magique pour les vaincre les uns après les autres en restant en dehors de leur portée.

Emily avait ainsi obtenu un nouveau niveau après avoir vaincu tous les Parafurawas.

Après ça, j’avais été ramassé le [Pollen Assomant] qui était apparu à la place des Parafurawas.

« Hum, c’est un matériel qui permet l’anesthésie. » (Zir)

« Tu sembles bien informée. » (Hibiki)

« Bien sûr. Il est nécessaire pour les nécromanciens de connaître comment fonctionne les différents composants alchimistes. » (Zir)

Emily hocha la tête derrière moi comme si elle pensait « je suis tout à fait d’accord. »

J’avais laissé depuis longtemps Emily responsable de tout ce qui concernait les produits pharmaceutiques, donc j’étais heureux de voir que ces deux-là s’entendaient sur ce sujet.

J’avais alors dit à Zir de vérifier la zone environnante afin que nous puissions recommencer à nous déplacer.

« Il y a un troupeau de Giga Buffalo qui se trouve dans cette direction. Merde, mes fantômes ne sont pas du tout efficaces contre eux. Il y a sûrement un chef de troupeau parmi eux ce qui neutralise mon pouvoir. » (Zir)

L’invocation de fantômes avait été trop utile jusqu’à présent. Quand je lui avais dit ça, Zir avait baissé les yeux alors que ses joues rougissaient.

« Pour l’instant, essayons de les approcher. Zir, sais-tu combien ils sont ? » Demandai-je.

« D’après ce que j’ai vu, ils sont environ 30. » (Zir)

Le Giga Buffalo était un monstre particulièrement gros et puissant.

Si c’était possible, je voudrais les tuer et couper leur corps en morceaux. La [Viande de Giga Buffalo] était un matériel qui figurait souvent sur les demandes de matériaux de la Guilde.

De plus la [Viande de Giga Buffalo] était une viande rouge très délicieuse. C’était parfait pour être mis dans un ragoût.

« Devrai-je laisser Duo et Ruo s’occuper du découpage des corps ? » suggéra Aria.

Cependant, je m’étais senti un peu mal à l’aise d’envoyer ces deux créatures dans un troupeau de 30 Giga Buffalo.

« Voulez-vous utiliser à nouveau l’anneau de feu ? » Me suggéra Emily.

L’ennemi sera certainement confus à cause du feu, et il s’agissait d’une bonne tactique de les séparer du groupe. Cependant, les flammes pourraient aussi nuire à notre coopération.

« Demandons de l’aide aux Gobelins. La zone environnante est assez éloignée de toutes les villes. De plus, je vais aussi examiner la zone environnante avec mes fantômes afin de vérifier qu’il n’y a aucun autre humain ici. » (Zir)

Zir venait de donner une solution presque parfaite.

« C’est vrai, de cette façon, nous pourrions rivaliser en nombres d’individus. » (Hibiki)

Le sifflet de monstre fut sorti de ses vêtements et elle souffla dedans. Lalu, ainsi que plusieurs gobelins élites étaient venus à la suite de cet appel.

L’un des gobelins élites retourna immédiatement dans la forêt afin d’informer le reste du peloton qu’il devait venir ici afin de chasser le troupeau de Giga Buffalo.

Lalu agira comme un leurre et nous, nous attaquerons sur l’un des flancs. Nous avions donc fini par obtenir une stratégie approximative comme celle-là.

Lalu et son équipe avaient foncé vers l’avant du troupeau de Giga Buffalo. La formation lors de la charge semblait s’être un peu déformée, mais elle avait quand même pu rester en ordre.

Dès que l’un des Giga Buffalos avait vu le groupe de Lalu, ils s’étaient placés de manière à les combattre. Nous avions alors lancé notre attaque en provenance d’un autre côté.

Tout d’abord, le groupe de Duo était à l’avant-garde. Aria avec ses épées en main était juste derrière eux. Et si quelque chose de grave se produisait, je devais aussi aller à l’avant afin de les aider.

Tout en me précipitant sur le troupeau, j’avais invoqué un nuage de sable en utilisant la magie du vent afin de les disperser. J’avais tué tous les Giga Buffalos qui passaient à bonne distance avec [Zetsumu].

Emily nous couvrait de loin à l’aide de son arc magique. Et merci à ses niveaux supplémentaires, sa précision avait beaucoup augmenté.

Zir s’était aussi jointe au combat en utilisant ses fantômes, dont leurs victimes étaient tuées par Emily. Queen avait été laissée en arrière afin de les protéger toutes les deux.

La bataille contre les Giga Buffalos progressait dans le bon sens grâce à la collaboration entre nous et les troupes de Lalu.

Après que trente minutes furent écoulées, tous les Giga Buffalos avaient été tués. Il ne restait plus qu’à prendre une longue pause afin de ramasser toute la viande.

« Pfff, ce combat de groupe était vraiment intense. » (Hibiki)

« Tout à fait. Quand il faut se battre en mêlée tout en commandant tous les monstres, c’est vraiment très difficile. » (Aria)

Dans la dernière bataille, Aria avait soufflé dans le sifflet à monstre quasi tout le temps.

« L’utilisation d’un arc magique vous laisse vulnérable face aux attaques ennemies, n’est-ce pas ? Car après tout, vous devez vous occuper des deux flèches et la pierre magique. » (Hibiki)

L’arc magique était alimenté par la magie d’une pierre magique. Par conséquent, vous deviez vous occuper non seulement de vos flèches, mais aussi de votre énergie magique.

Par rapport à il y a quelques jours, l’arc magique permettait de faire un tir de couverture beaucoup plus efficace, mais à cause de cela, à chaque fois que vous étiez interrompu, une certaine insatisfaction surgissait, insatisfaction qui n’était pas là auparavant.

Les humains sont vraiment des créatures gourmandes.

« L’arc magique a besoin de la magie du feu ou du vent pour fonctionner correctement. Je vais devoir garder cela à l’esprit de faire attention aux stocks. » (Hibiki)

« Oui, je ne pense pas que les deux seraient épuisés au cours d’une seule bataille, mais pendant le temps où nous recherchons la prochaine cible, nous devrions recharger les pierres magiques. » (Emily)

« Si tu as besoin de recharger ton arc pendant la bataille, je peux aussi t’aider. Car après tout, lorsque la bataille est commencée, je n’ai pas vraiment besoin de redonner des ordres aux fantômes. » (Zir)

« Est-ce correct de compter sur toi pour ça ? » (Hibiki)

« Hmm, je serais désolé de devoir voir Emily se déplacer en toute hâte au cours de la bataille jusqu’à ce qu’elle soit à tes côtés pour recharger son arc. » (Zir)

Non seulement en matière de pharmacologie, mais aussi pendant la bataille, ces deux-là semblaient bien s’entendre.

« Et bien, nous allons arrêter notre chasse pour aujourd’hui. Je peux dire que le groupe de Lalu s’est beaucoup amélioré en restant dans la forêt. » (Hibiki)

« Hum. C’était une chasse satisfaisante. » (Zir)

Zir acquiesça d’un air satisfait.

Alors que nous retournions en ville, j’avais soudainement pensé à quelque chose que je voulais lui demander. « Pendant la dernière bataille, n’as-tu rien fait d’autre que contrôler tes fantômes ? Eh bien, quand tu es dans un groupe qui est assez gros, c’est correct. Mais comment combats-tu normalement ? »

« Hm ? Je n’ai jamais combattu auparavant, et je n’ai jamais participé à quelque chose comme une bataille. Puisque je ne peux pas faire d’attaques physiques, je n’ai jamais vraiment été considéré comme utile. » (Zir)

« Je vois. Et d’ailleurs, pourquoi n’aimes-tu pas invoquer des zombies ? » (Hibiki)

« Je ne peux pas penser à de bons souvenirs quand je pense aux zombies. » (Zir)

Zir avait un regard de déplaisir quand elle disait ça et elle avait répondu sèchement.

« Je comprends. Et qu’en est-il des autres morts-vivants ? » (Hibiki)

« Autres morts-vivants ? » (Zir)

« Et bien, comme les squelettes, les Dullahans ou le Monstre de Frankenstein ? » (Hibiki)

Un monstre de Frankenstein semblait plus proche d’un automate.

« Et bien, je n’ai pas la possibilité de les faire pour le moment. » (Zir)

Quand j’avais entendu les détails de ses compétences, il semblerait que la technique de Zir en tant que Nécromancienne ait été acquis en autodidacte. Il semblerait qu’elle avait appris tout ce qu’elle savait depuis un livre sur la magie des esprits qui se trouvait dans sa maison.

Cependant, ce livre ne couvrait que la magie d’invocation des zombies et des fantômes et d’aucun autre morts-vivants.

Et l’invocation des zombies semblait être une mauvaise chose pour elle.

Mais pour le moment, ne parlons plus de zombies avec elle.

Quand je lui avais demandé si quelqu’un lui avait déjà parlé de ça, elle m’avait dit qu’elle n’avait jamais eu d’amis.

Et puisque j’avais l’occasion rêvée d’avoir une nécromancienne dans l’équipe, laissons-la utiliser ses capacités pleinement et sans réserve. J’irais acheter des livres sur le sujet à la guilde des magiciens dès que j’en aurais la possibilité.

« Les zombies ont aussi plusieurs formes possibles. Je suppose que c’est le genre pourri avec qui tu as un problème ? » (Hibiki)

Elle avait hoché la tête en réponse à ma question.

Un squelette avait seulement des os, alors qu’un corps du Dullahan ne pourrissait pas du tout

Après ça, nous étions arrivés en ville. Nous avions rapidement vendu une partie de la récolte d’aujourd’hui à la Guilde des Aventuriers, puis, comme nous étions déjà là, nous avions vérifié les différentes missions à disposition.

« Hibiki, heureux de voir que tu es là. » (Lux)

Après que je me fus tourné vers cette voix, je vis que Lux se tenait debout à côté de moi. Il ne portait pas son équipement d’aventurier, mais plutôt une tenue décontractée. Cependant, il avait toujours cette allure de joli garçon.

« Salut Lux, ça fait longtemps. Est-ce que tu vas bien ? » (Hibiki)

« Tout à fait. Nous avons décidé de quitter la ville demain, et donc je voulais vous dire au revoir avant notre départ. » (Lux)

***

Chapitre 36

Demain, Lux quittera la ville de Bureto. Une semaine s’était écoulée depuis notre arrivée dans cette ville. Il semblerait que la grande horde de monstres atteindra bientôt la ville de Bureto.

Le Seigneur de cette ville avait déjà envoyé son armée en tant que renfort. J’avais entendu dire que l’armée atteindra Bureto environ une demi-journée après la horde de monstres.

En ce moment, les murs autour de la ville de Bureto étaient renforcés à leur maximum. J’avais entendu dire que ça allait être uniquement une bataille défensive. Aujourd’hui, les aventuriers de cette ville qui avaient accepté la demande du Seigneur étaient prêts pour leur départ.

Bien que le nombre soit inférieur à celui de l’armée du Seigneur, tous les membres étaient des aventuriers chevronnés qui étaient égaux ou supérieurs aux aventuriers de niveaux moyens. Il n’y avait pas de quête d’assujettissement de monstres en plus de la mission de base.

Il y avait aussi une arme secrète qui les amènera sur le champ de bataille, les monstres volants de la flotte aérienne de Welburg.

La flotte aérienne de Welburg était une guilde des transports basée à Welburg.

Ces monstres volants capables de transporter des personnes en groupes étaient limités en nombre. Il semblerait que le Seigneur ait coopéré avec la guilde des transports de Welburg afin de transporter cette fois les aventuriers.

« De cette façon, il semble possible de transporter environ 150 personnes, » dis-je.

Il y avait 150 aventuriers chevronnés. Il semblerait que le seigneur local ait jugé préférable d’investir sa capacité logistique limitée dans cette force militaire très compétente.

« C’est impressionnant. Au fait, en considérant que vous partez demain, quand arriverez-vous là-bas ? » demandai-je.

« Il semblerait que nous arriverons après-demain, au petit matin, » répondit Lux.

« C’est vraiment incroyable de pouvoir arriver là-bas en une seule journée de voyage, » m’exclamai-je.

Je veux aussi avoir un monstre volant de ce genre, pensai-je.

J’avais promis à Lux que je viendrais le voir demain matin juste avant son départ.

*

« Allez-vous donner un cadeau de départ à Lux ? » demanda Emily.

« Je le ferai parce que je suis redevable à ces personnes-là, » répondis-je.

« Qu’est-ce qui serait bien ? » demanda Emily.

À la suite de notre discussion, nous avions décidé de donner des potions faites par Emily.

« J’ai été sauvé par la Potion Supérieure de Lux. La qualité pourrait être inférieure, mais la potion d’Emily est aussi très bien, » dis-je.

*

Le lendemain matin, alors que nous allions sur la place se trouvant devant la porte ouest afin de rencontrer le groupe de Lux, Lux nous avait immédiatement localisés.

« Hibiki, merci d’être venu nous voir avant le départ, » me déclara Lux.

« Je me devais de le faire, car je vous suis redevable depuis les événements de la forêt, » dis-je.

« Mais moi aussi, vous m’avez aidé, » me dit-il.

J’avais alors donné un sac en cuir à Lux. Il y avait 20 potions se trouvant à l’intérieur du sac que nous avions produit hier soir.

« Il s’agit d’un cadeau de départ. Ce sont des potions faites par Emily, mais j’espère qu’elles vous serviront bien, » dis-je.

« Est-ce que c’est correct pour moi de les prendre ? » me demanda-t-il.

« Bien sûr. Mais elles ne sont pas aussi bonnes que la Potion Supérieure que vous aviez utilisée à l’époque, » répondis-je.

« Ne vous inquiétiez pas pour ça. Je suis bien conscient que les potions d’Emily fonctionnent très bien, » déclara-t-il.

Gary et les autres membres du groupe nous avons fait un signe de tête depuis une position derrière Lux. Tous ceux qui étaient dans cette forêt connaissaient déjà l’efficacité des potions d’Emily.

« Si c’est vous, alors cela devrait aller. Alors, assurez-vous de survivre, est-ce que vous m’avez compris ? » dis-je.

« Tout à fait. J’ai encore envie de vous revoir après ça, » me répondit-il.

Kuesu s’approcha de Lux et de moi. Je pourrais aussi lui faire un au revoir à elle.

« Madame la Prof, soyez prudente ! » dis-je.

« Vous devriez également être prudent, l’Annihilateur, » dit-elle. « Car après tout, la défense de cette ville sera faible après notre départ. »

La moitié des aventuriers vétérans avaient été sélectionnés afin de rejoindre l’Armée du Seigneur. Nous devrions donc être plus prudents quant à la suite des événements.

J’avais hoché la tête face aux conseils de Kuesu.

J’avais alors entendu une voix qui m’appelait quand j’étais retourné dans ma conversation avec Lux. Après m’être retourné, je vis qu’il s’agissait de Baara et de Gary qui s’approchait de moi.

« Attendez !! Vous m’avez quand même remarquée, n’est-ce pas ? » cria Seira.

J’avais été arrêté par l’étrange bonne sœur qui arrivait elle aussi à côté de moi. J’avais alors regardé le visage de Seira tout en effectuant un énorme soupir.

« Qu’est-ce que vous voulez, Madame la Sœur ? » lui demandai-je.

Est-ce que Seira est masochiste ? me demandai-je. Au lieu de commencer à me harceler, elle inclina la tête à la suite de ma question.

« Vous, quel est votre but lorsque vous essayez de m’ignorer ? » me demanda-t-elle.

« Je suis désolé, mais je ne vous avais pas vue. Et même si je vous avais vu, je n’ai aucun intérêt dans le fait de vous comprendre, » répondis-je.

« Qu’est-ce que vous dites là !? Regardez-moi correctement ! » cria-t-elle.

Seira mit en avant sa poitrine. Elle était assez bien développée à sa manière et ses seins se déplaçaient un peu alors qu’ils étaient enserrés dans les vêtements de nonne rouge. Je n’avais même pas pensé à quelque chose d’étrange en la voyant agir ainsi.

« Est-ce correct pour moi de voir votre poitrine boiteuse ? Quant au volume, Zir en possède une plus volumineuse. Quant à la forme, je suis plus en faveur d’Aria et d'Emily, » répliquai-je.

Seira resta sans voix. Cependant, elle ne semblait pas être découragée et me regardait fixement.

« Vous, il semble que vous ne participerez pas à l’équipe de secours, » me demanda-t-elle.

« Tout à fait. Je n’en fais pas partie, » lui répondis-je.

Seira me regardait avec dédain.

« Pourquoi ne pas participer au grand incident de la ville de Bureto ? Il semblerait qu’en ce moment, vous pensiez seulement à votre propre vie en restant en sécurité, » demanda-t-elle.

C’est vrai, mais je vais devoir objecter un peu, pensai-je.

« Vous, dites-vous sérieusement cela ? » dis-je.

« Bien sûr que je suis sérieuse. Les personnes devraient s’entraider, » me répondit-elle.

« Êtes-vous en train de dire que tout ce qui arrivera à cette ville n’a aucune importance tant que Bureto reste quant à elle en sécurité ? » lui demandai-je.

« Heu !? J-Je ne veux pas dire ça comme ça !! » cria-t-elle.

« Dans ce cas, est-ce que vous dites que tous ceux qui restent dans cette ville sont égoïstes ? » demandai-je.

« C’est... » répondit-elle.

« Cette ville fait face à la Désolation des Démons. Si les monstres voient la horde de monstres volants s’envoler depuis ici, ils pourraient tout à fait comprendre que le potentiel de guerre de cette ville a grandement diminué, alors ils pourraient venir attaquer ici afin d’en profiter, » déclarai-je. « Les autres personnes restent dans la ville au cas où une telle situation devait se présenter. Est-ce égoïste de se préparer aux attaques de monstres ? »

Ma voix semblait être un peu forte, car les personnes qui nous entouraient semblaient l’avoir entendue très clairement. Les yeux des autres aventuriers regardant dans notre direction semblent froids.

Seira sembla remarquer ces regards et se recroquevilla sur elle-même.

« Est-ce que vous comprenez maintenant ? » continuai-je. « Même pour ceux qui restent ici, il y aura très certainement des combats. Alors je voudrais bien que vous arrêtiez de dire de telles choses égoïstes. »

« ... Je suis désolée, » me répondit-elle.

Seira s’excusa et s’inclina. Bien sûr, je n’y avais moi-même pas autant réfléchi avant maintenant. C’était quelque chose que j’avais compris après avoir parlé juste avant avec Kuesu.

« C’est correct si vous le comprenez maintenant, » déclarai-je. « Je sais déjà que vous allez vous aussi vous rendre dans un endroit dangereux. »

« Hibiki, je suis désolé, » déclara Lux. « Je ne savais pas que vous pensiez de cette façon. »

Lux semblait vouloir rajouter quelque chose. Peut-être son esprit était-il si rempli de pensées de sauver Bureto qu’il n’avait jamais pensé que cela signifiait une diminution de la force défensive de cette ville.

Bien, même s’il était un Héros, il y a une chose que l’aventurier pensait toujours. Lux semblait sérieusement prêt à tout faire par lui-même.

« Ne vous inquiétez pas de ça, » dis-je. « Car après tout, vous n’êtes pas seul. »

« Merci, » répondit-il. « Je vais vous laisser vous charger de cette ville. »

« Bien sûr, » répondis-je. « Et vous, faites de votre mieux. »

Cette réponse était vraiment adaptée pour un aventurier. Les aventuriers ne feraient jamais quelque chose au prix de leur vie.

J’avais alors échangé une poignée de main avec Lux avant de voir quelques minutes plus tard le monstre volant décoller.

La ville de Bureto devrait bien aller si elle est entre les mains de Lux. Je crois en lui, pensai-je.

Après avoir vu le départ du groupe de Lux, nous nous étions dirigés vers la guilde des magiciens afin d’améliorer les connaissances partielles de Zir. Il s’agissait de quelque chose qui m’inquiétait depuis hier.

J’avais alors demandé si je pouvais acheter des livres ayant trait à la magie, mais la guilde me refusa ce droit.

Le magicien responsable m’avait dit. « Les livres en relation avec la magie ne sont accessibles qu’aux mages de rang 3 et inférieurs. »

Le fait que la vente de ces livres soit restreinte prouvait que la magie était puissante. On ne pouvait pas y faire grande chose si la guilde nous disait ça.

« Ainsi, » dis-je. « Nous sommes maintenant dans une impasse. »

« Maître, » m’interpella Emily. « Il pourrait aussi y avoir des livres liés à la magie vendue en ville. »

J’avais alors accepté l’opinion d’Emily et nous nous étions dirigés vers le marché de la ville.

C’est une bonne idée. La dernière fois que nous sommes allés en ville, nous n’avons pas pu le faire en prenant notre temps parce que nous avons acheté Zir, pensai-je.

Nous étions alors arrivés dans la zone de la boutique où nous avions acheté Zir et nous étions allés un peu plus loin afin de voir les échoppes de la zone.

Tout d’abord, si s’agissait d’un livre intrinsèquement lié à la magie alors dans cette zone du marché je pouvais détecter au moins 20 objets ayant une signature magique.

« L’apparence d’un tel livre semble vraiment identique à un livre normal, » dis-je.

Dans le premier magasin, j’avais trouvé une autobiographie du « Grand Magicien de la Flamme, Gavanadle. »

Ceci me semblait assez louche qu’il se réfère à lui comme un étant un « grand magicien », mais après avoir confirmé le contenu, il semble étonnamment fiable.

Gavanadle semblait avoir été un aventurier et cela même après avoir été trahi à plusieurs reprises par ses compagnons. Mais à chaque fois, il avait été capable de s’éloigner en toute sécurité d’une horde de monstres. Et il y avait une explication détaillée sur la manière qu’il avait utilisée pour réussir à survivre.

Je l’avais donc acheté, car il semblait utile. Son prix était de deux larges pièces de cuivre.

Après avoir vérifié tous les autres livres, en incluant ceux des autres magasins, la plus grosse part était des cours de Magie de Base ou des autobiographies de magiciens.

Et quand nous avions trouvés des livres ayant trait à la magie sur les fantômes, nous les avions tous achetés.

Bien qu’ils soient peu nombreux, mais il y avait aussi des livres qui portaient de nom de « Grimoire ».

Les grimoires que j’avais été capable de trouver étaient :

Le « Grimoire de Stockage » qui avait une capacité à stocker la magie et à la réutiliser plus tard.

Le « Grimoire d’Invocation » qui permettait de faire venir des partenaires avec qui vous aviez un contrat jusqu’à vous.

Le « Grimoire de la Sagesse » qui avait une magie à l’intérieur, mais nous n’avions pas encore compris son effet.

Après avoir vérifié les informations sur le « Grimoire de la Sagesse », j’avais eu ça.

Grimoire de la Sagesse (Mode Sommeil)

Ce livre a été créé par un sage.

Toutes ces connaissances peuvent être obtenues.

Je me demande ce que ce mode sommeil signifie, pensai-je. Quand j’avais vérifié à l’intérieur son contenu, une écriture qui ressemblait à un graffiti fait par un enfant couvrait toutes les pages.

Et quand j’avais demandé au commerçant un peu plus d’information sur son origine, il semblerait que c’était issu de la maison des précédents Seigneurs de la ville.

Après la mort du Seigneur, ses possessions avaient été distribuées, et la grand-mère du commerçant qui y travaillait à l’époque en tant que servante avait reçu ce livre.

Il croyait que c’était précieux, donc il l’avait mis en vente dans sa boutique, mais le commerçant était troublé parce que tout le monde semblait ignorer ce livre.

Et donc, quand je lui avais dit que je l’achèterais pour 4 grandes pièces de cuivre, il devint fou de joie.

Nous avons également acheté quelques autres choses de cette échoppe qui semblait attirer mon attention.

Demain, j’avais décidé que nous allions au village de gobelins afin d’y faire diverses expériences. Et vu ce que nous étions déjà là, nous avions également acheté certains des articles produits en série vendus en ville pour que les gobelins puissent les utiliser en tant qu’équipement.

Puis, au cours de cette nuit, alors que tout le monde dormait, j’avais sorti les livres que nous avions achetés en ville. J’avais commencé par verser de la magie dans le Grimoire de Stockage.

Puis après ça, je pensais me rendormir après avoir remis le livre sur la table.

« Umu, cela fait déjà dix ans depuis que j’ai reçu de la magie, » déclara une voix inconnue. « Elle se propage dans tout mon corps. »

J’avais entendu une voix, mais il n’y a personne autour de moi qui fus réveillée.

« Ici, mon nouveau propriétaire, » continua la voix. « Bien que mon propriétaire semble m’avoir déjà trouvé, est-ce que vous cherchez une sorte de rituel ? »

La voix provenait de ma main.

En toute hâte, j’avais alors vérifié le livre se trouvant dans ma main.

Apparemment, le livre dans ma main n’était pas le Grimoire de Stockage, mais le Grimoire de la Sagesse.

J’avais fait une erreur, car la couverture des deux livres était presque identique.

« Es-tu celui qui parle, Grimoire de la Sagesse ? » demandai-je.

« Oui, c’est bien moi. Je suis celui qui collectionne toutes les connaissances de ce monde, le Grimoire de la Sagesse, » me répondit-il.

***

Chapitre 37

L’ancien propriétaire du Grimoire de la Sagesse était définitivement le défunt Seigneur.

Il semblait avoir confié toutes ses décisions dans le Grimoire de la Sagesse.

Par conséquent, lorsque l’énergie magique du livre s’était épuisée, le seigneur local avait fini par être immédiatement renvoyé par son supérieur.

« Il était le type sérieux et direct, » déclara le livre.

Ce qu’il disait était si triste.

« Eh bien, quel genre de connaissances mon nouveau maître veut-il obtenir de moi ? » me demanda le livre.

J’avais un peu réfléchi après qu’il m’ait demandé ça, mais je ne pouvais pas trouver quelque chose en particulier.

Après que je lui ai répondu que je ne savais pas, le livre sembla perplexe.

Il me répondit. « Car après tout, vous pouvez obtenir des connaissances sur n’importe quel sujet. »

Alors, essayons de poser des questions sur les nécromanciens, me suis-je dit.

« Que sais-tu à propos des nécromanciens ? » lui demandai-je.

« Hm, les nécromanciens sont des mages capables de manipuler la magie des esprits. Ses compétences d’Invocation de Fantômes et d’Invocation de Zombies sont célèbres, » répondit le livre.

« Est-ce que l’Invocation de Zombies nécessite des corps ? » demandai-je.

« Effectivement. Mais, si un zombie existe déjà, il peut être invoqué jusqu’à vous sans avoir besoin de nouveau corps, » déclara-t-il.

« Notre nécromancienne n’est pas bonne avec des cadavres. Alors, y a-t-il des types de zombies qui n’en ont pas besoin ? »

« ... L’Invocation de Zombies peut uniquement créer des zombies tout à fait normaux, » répondit-il. « Cependant, les nécromanciens possèdent aussi d’autres invocations affectant d’autres types de morts-vivants. »

Le nécromancien était une classe qui avait une importante connexion avec tous les monstres du genre mort-vivant. Le zombie et le fantôme semblaient en être de parfaits exemples.

Après cela, le Grimoire de la Sagesse m’avait appris les types de morts-vivants qui ne nécessitaient pas de cadavre pourrissant.

« Les plus connus sont les squelettes, les goules, les feux follets et des armures maudites (même si ce n’est pas vraiment des morts-vivants), » dit-il. « Cependant, dans le passé, il y avait un nécromancien qui était même capable d’invoquer le Cerbère. »

Comme prévu d’une réponse donné par le Grimoire de la Sagesse, il semblerait que le Dullahan que j’avais mentionné l’autre jour soit un type d’armure maudite.

Les feux follets étaient de petits esprits qui semblaient être totalement composés de flammes et qui étaient apparentés aux citrouilles-lanternes et aux onibi.

« À ce propos, connais-tu la méthode pour invoquer le Cerbère ? » lui demandai-je.

« Je suis le Grimoire de la Sagesse, mais je ne possède pas ce genre d’informations spécialisées, » répondit-il. « Mais cela devrait être une connaissance qui pourrait facilement être comprise par quelqu’un comme moi. Me permettant ainsi de l’acquérir facilement. »

En d’autres termes, il ne savait pas. Il semblerait qu’il essayait de dire qu’il ne savait pas ce que seul un génie existant en un seul exemplaire pourrait comprendre.

Après ça, je pensais que j’allais en rester là pour aujourd’hui et aller dormir.

« Euh, Zir vient juste de nous rejoindre. Mais demain, je vais vous présenter à tous comme étant un nouveau membre, » dis-je.

*

Le lendemain, nous étions allés au village des gobelins tout comme nous l’avions prévu. J’allais donc présenter maintenant le Grimoire de la Sagesse.

Aria regardait sans relâche notre nouveau camarade. Emily avait l’air un peu effrayée quand j’avais annoncé que le nombre de membres avait à nouveau augmenté. J’avais décidé de faire comme si je ne l’avais pas remarquée. Zir bâillait comme si elle était toujours somnolente. Elle ne semblait pas très intéressée.

« Ho, Grimoire de la Sagesse, tu devrais y aller et saluer tout le monde, » dis-je.

« Umu, ravi de tous vous rencontrer, je suis le Grimoire de la Sagesse. S’il vous plaît, prenez soin de moi à partir de maintenant, » dit-il.

« Le livre vient de parler. Le livre parle, n’est-ce pas ? » déclara Aria.

« ... c’est un objet intelligent, n’est-ce pas ? C’est la première fois que j’en vois un, » dit Emily.

« Hum !? N’est-ce pas le livre d’hier ? Je suis certaine que ce livre n’avait pas parlé hier, » dit Zir.

Les trois filles semblaient un peu surprises. En fait, Aria semblait avoir du mal à le croire. Peu importe, car maintenant je savais que ces choses étaient appelées des objets intelligents.

« Fumu, vous avez toutes les trois de bonnes réactions. Maintenant, vous pouvez me demander n’importe quoi. Je vais vous accorder ce que vous voulez en tant que connaissances, » déclara le livre.

Les trois filles réfléchirent pendant un moment.

« ... Il n’y a rien que je voudrais savoir, » dit Emily.

« ... c’est trop. Actuellement, je n’ai rien en particulier que je voudrais savoir, » annonça Emily.

« ... Pour commencer, c’est la première fois qu’un livre me dit de lui demander quelque chose, » dit Zir.

« Hein !? » s’exclama le Grimoire.

Le Grimoire de la Sagesse avait été choqué. On pourrait peut-être nier sa propre existence si les choses continuaient comme ça. Peut-être que je devrais un peu l’aider.

« Ah ~, en y pensant, récemment, j’ai manqué d’endurance au cours de la nuit. N’y a-t-il pas de bon remèdes pour ça ? » lui demandai-je.

D’une certaine manière, la question était apparue comme si c’était quelque chose d’important.

« U... umu, je comprends. Alors, qu’en est-il de la Potion de Jeunesse ? » déclara le Grimoire.

« Potion de Jeunesse ? » demandai-je.

« Oui, si vous la buvez avant de passer à l’acte, vous ne serez pas fatigué avant le lendemain matin, » dit-il. « Par conséquent, les personnes l’appellent la Potion de Jeunesse. »

Le Grimoire de la Sagesse était incroyable. Même si j’étais encore dans mon adolescence, c’était intéressant.

Emily qui avait alors écouté toute l’histoire de la Potion de Jeunesse. Avait aussi écouté en détail comment la faire.

Les matériaux semblaient être faciles à obtenir. Il était possible de la faire à partir des matériaux que nous avions achetés lors de notre récent voyage en ville. Immédiatement après l’explication, Emily commença à en fabriquer.

« Au fait, la nécromancienne dont mon maître parlait la nuit dernière, est-ce vous ? » demanda le livre à Zir.

« Oh, as-tu parlé de moi quand je n’étais pas là ? » me demanda Zir.

« Oui, nous avons parlé de ces dégoûtants morts-vivants, » lui dis-je.

« Vraiment ? Maître, la prochaine fois, tu devrais aussi m’y inclure, » répondit Zir.

« Bien sûr, c’est compris. Cependant, le sujet d’hier n’était pas si important que ça, » répliquai-je.

J’avais ensuite parlé à Zir des choses dont nous avions parlé hier.

« Si ce sont des os ou des armures, alors je suis certaine que cela devrait aller, » conclut-elle.

Je devais trouver encore plus de livres pour Zir concernant la convocation de morts-vivants. Le Grimoire de la Sagesse lui parla ensuite de divers sujets.

Après ça, j’avais demandé à Aria d’augmenter le niveau de nos monstres domptés.

Duo et Luo avaient déjà dépassé le niveau 20 et ils ne perdront probablement jamais contre aucun des monstres issus de la forêt, mais si nous avions l’intention de les faire chasser dans d’autres régions, ils pourraient manquer de puissance.

Quant à Queen, il n’y aura probablement pas de problèmes si elle était en un contre un, mais si elle était entourée par de nombreux adversaires, cela pourrait être dangereux. Il valait donc mieux aussi augmenter son niveau.

Emily semblait préoccupée par la production en masse de la Potion de Jeunesse, de sorte qu’elle ne semblait pas vouloir bientôt quitter la proximité de la ville. Elle semblait vraiment très enthousiaste à ce sujet.

Je ne m’attendais pas à autant de succès, mais quand j’étais retourné en ville, la Potion de Jeunesse s’était vendue à un prix très élevé dans la guilde des Alchimistes. La recette semblait avoir été perdue, et donc les alchimistes étaient incapables de la faire avec une bonne qualité. Cet objet était très populaire parmi les nobles, et on m’avait même demandé de vendre la recette. À tout âge, dans n’importe quel monde, la convoitise humaine ne semblait jamais changer.

La personne de la guilde m’avait regardé d’un air renfrogné quand j’avais exigé que 10 % des ventes de la potion en plus de 50 pièces d’or me soient donnés par mois. Cependant, quand j’avais mentionné vouloir aller voir la guilde marchande s’ils refusaient, l’alchimiste avait immédiatement accepté.

*

Je voulais aussi apprendre de nouvelles magies.

Tout d’abord, la magie de la terre qui devrait être facile à obtenir. J’avais placé ma main sur le sol et j’y avais versé de la magie. J’avais alors remarqué qu’il y avait un flux de Puissance Magique se trouvant dans le sol. Je pouvais sentir qu’il se trouvait à plusieurs centaines de mètres en dessous de moi.

Je m’étais alors demandé si c’était ce qu’on appelait les Veines de la Terre, ou aussi connu comme étant les Pulsations du Dragon. Bien que je puisse sentir les Veines de la Terre en utilisant la magie, j’étais incapable de la manipuler dans son intégralité. Peut-être que l’échelle de puissance était trop importante.

Le pouvoir semblait caresser doucement la surface de la Terre. En utilisant la magie de terre, je pouvais apparemment ramasser une partie de ce Pouvoir Magique et le faire circuler plus intensément à travers la terre.

« Ha ! » J’avais alors crié en levant les bras.

Une partie du sol semblait s’être aggloméré avant de se soulever.

Le cri et les mouvements de mains étaient en fait inutiles tant que vous aviez une image claire de ce que vous vouliez, mais il était plus facile d’avoir une bonne image en faisant cela.

Après ça, j’avais essayé de soulever seulement la terre argileuse se trouvant dans le sol ou juste des minéraux. Il semblerait que la magie de terre soit particulièrement multifonctions.

Et puis, l’événement principal de la journée arriva.

Je voulais apprendre la Magie de la Foudre.

Pour commencer, une préparation était nécessaire.

Un fruit semblable à un citron.

Plusieurs types de plaques de métal.

Des fils d’argent.

Moi-même.

Cela doit être tout.

D’abord, j’avais coupé les citrons en deux. Puis, j’avais planté deux différents types de plaques de métal dans un morceau de fruit. Puis, j’avais fait la même chose avec le suivant. J’avais procédé ainsi à de nombreuses reprises.

À la fin, j’avais relié toutes les plaques de métal ensemble à l’aide des fils en argent. Après avoir fait tout ça, ma batterie aux citrons était  terminée.

Tout en étant un peu nerveux, j’avais saisi lentement les deux extrémités du fil d’argent. Je les avais immédiatement lâchés au moment où je les avais touchés à cause de la sensation de picotement qui s’était produit.

« Effrayant ! » m’exclamai-je. « Cela semble plus douloureux que l’électricité statique. »

Une fois que vous l’aviez déjà ressenti cette sensation, cela devenait plus difficile de les toucher à nouveau. Pendant un moment, j’avais continué à rapprocher mes mains des fils avant de les retirer à nouveau au moment où on me parla.

« Maître, que fais-tu ? » me demanda Zir.

J’avais été surpris quand quelqu’un m’avait appelé.

« Zir, ne me fais pas peur ! » m’exclamai-je.

« Désolée, je ne voulais pas te surprendre. Alors qu’est-ce que tu fais ? » me demanda-t-elle.

« Je suis en train d’apprendre une nouvelle magie, » lui répondis-je.

« Je n’ai jamais entendu parler d’une telle méthode d’entraînement. Je voudrais bien que vous me l’expliquiez en détail, » déclara le Grimoire.

Le Grimoire de la Sagesse semblait être intéressé. Curieux ? Non, ceci pourrait être sa soif de connaissances.

« Eh bien, j’étais sur le point de le faire avec sérieux, alors cela ne me dérange pas, » dis-je. J’avais saisi le fils d’argent tout en répondant ainsi. « Gyaa!! Guu~ »

Cette fois, j’avais enduré la sensation sans relâcher le fils d’argent.

J’avais ensuite fait passer de la magie à travers le fils d’argent et elle avait augmenté en intensité en harmonie avec le courant électrique. Il ne m’était pas possible d’arrêter ou d’inverser le flux, et cela, peu importe combien de magie j’avais injectée dans le courant. Cependant, il semblerait que je sois capable de manipuler la quantité qui circulait et sa vitesse. Bien que les caractéristiques fondamentales de l’électricité n’aient pas changé, il semblerait que je sois capable de manipuler la tension et le courant électrique en lui même.

Je m’étais ensuite levé, et j’avais immédiatement voulu essayer mon pouvoir. J’avais tenté de projeter de l’électricité vers un arbre proche de nous. Cependant, bien que la magie semblait bien se rassembler autour de ma main rien ne fut projeté.

Il semblerait que les niveaux croissants d’énergie magique agissaient comme une résistance électrique et que le courant s’arrêtait à cause de ça.

Et bien, ça ne marchera pas aussi bien que ce que j’ai déjà vu dans les mangas. Après avoir pensé à ça, la magie dans ma main avait soudainement perdu de sa résistance et à l’instant suivant, quelque chose avait clignoté pendant un très bref instant.

Avec un *zzzzz*, l’arbre ciblé créa un important bruit avant de tomber. Il avait été brisé depuis ses racines jusqu’au sommet.

« Uwaa, c’est dangereux ! » m’écriai-je.

Je réussis de justesse à éviter d’être touché par la chute de l’arbre. De la fumée s’élevait dans les airs et il semblait avoir plusieurs endroits qui avaient été brûlés.

« Incroyable, je vous le dis. ~ » annonça le livre.

« À l’instant, qu’est-ce que c’était !? » demanda Zir.

« Je l’ai confirmé. À l’instant, c’était vraiment de la Magie de la Foudre. Mon maître est-il un héros ? » demanda le grimoire.

« Il s’agit donc de la Magie de la Foudre que possède le héros ! » déclara Zir.

« Non, cela semble plutôt être une Magie d’Onde de Choc, » dis-je.

Je disais ça, car quand j’avais vérifié mon statut, il y avait une nouvelle magie nommée Magie d’Onde de Choc présente.

Les éclairs et l’électricité ne sont-ils pas tous pareils ?

Et bien, lorsque l’on me posa la question, je m’étais dit qu’une attaque d’éclair était plus puissante qu’une attaque par onde de choc électrique.

« C’est probablement une version inférieure de la Magie de la Foudre possédée par le héros, » annonçai-je.

« Donc la version inférieure est ainsi ? On dirait que tu ne fais pas que jouer avec de la nourriture. Penser que tu pourrais apprendre une nouvelle magie en faisant ça, » déclara Zir.

« Je n’ai jamais entendu parler d’une Magie d’Onde de Choc. Il n’y a pas non plus d’histoires à propos de qui que ce soit qui puissent avoir la Magie de la Foudre à l’exception du héros. Je suis disqualifié en tant que Grimoire de la Sagesse, » déclara le grimoire.

Le Grimoire de la Sagesse semblait être d’une certaine manière très déprimé.

Il semblerait que seul le héros choisi pouvait utiliser la Magie de la Foudre. Puisque je n’étais pas un héros, je ne savais rien à ce propos.

« Au fait, Zir. Comment s’est passée l’invocation des morts-vivants ? » lui demandai-je.

Zir me répond en souriant. « Kufufu, tu veux le savoir ? Alors, je vais te faire une démonstration. Voici mon fidèle serviteur ! »

De la magie jaillit hors du corps de Zir.

Un tourbillon de magie apparut simultanément près de Zir et un bras s’était mis à grandir en son centre.

Ce qui se trouvait à l’intérieur apparaissait lentement à mesure que le tourbillon se développait. C’était probablement un squelette qui se trouvait à l’intérieur.

Le bras composé d’os blanc rendait cela évident dès le premier regard.

Le diamètre du tourbillon augmenta jusqu’avoir deux mètres de largeur avant de prendre l’apparence d’un épéiste-squelette tenant une grande épée très peu raffinée sur son épaule.

Le corps était recouvert d’une armure métallique, même si ce n’était que des os en dessous. Malgré l’impression qu’il se composait que d’os, on avait l’impression qu’il était très solide.

« Et ainsi, n’a-t-il pas l’air puissant ? Je suis sûre qu’il est même en mesure de gagner contre le Maître ! » affirma Zir.

Après avoir vérifié son statut, je vis qu’il m’était indiqué Guerrier Squelette de Niveau 30. En effet, je pourrais ne pas gagner contre lui.

« Compris. Faisons un duel, » dis-je.

J’avais accepté la provocation de Zir.

***

Chapitre 38

« Maître, j’espère que vous n’utiliserez pas cette magie..., » déclara Zir.

« Oui, je sais, cette magie est une exception, » répondit Hibiki.

« Ahh, j’ai compris ! Vous allez utiliser d’autres types de magie, n’est-ce pas ? » demanda Zir.

Zir avait fait un « Hmm ! » alors que j’avais hoché la tête. Honnêtement, en écrasant le Guerrier-Squelette en utilisant ma Magie de Choc, je serai en mesure de totalement le détruire. Cependant, il semblerait que tant que Zir était en sécurité, il serait capable de se ressusciter... Mais de toute façon, même si je gagnais de cette façon, Zir ne serait probablement pas convaincue. Même si je venais de l’apprendre, et que j’étais impatient de l’utiliser, j’allais devoir me retenir.

J’avais baissé mon centre de gravité en écartant mes jambes jusqu’à avoir environ la largeur de mes épaules. Je m’étais alors préparé à intercepter le Guerrier-Squelette et son nodachi, en utilisant Zetsumu.

En raison de sa position, j’avais l’impression qu’il n’était pas du tout ordinaire... Ou plutôt, c’était la première fois que je rencontrais un monstre qui utilise une Position de Combat.

« Ho Zir ! Ce monstre n’est-il pas étrange !? » Demandai-je.

« Kufufu ! » Zir se mit à rire. « Maître, ce monstre est sous mon contrôle. Alors bien sûr qu’il possède une quantité décente de capacité. »

« Non, ce n’est pas ce que je veux dire ! » répondis-je.

Alors que j’essayais désespérément d’interroger Zir, le Guerrier-Squelette avait commencé à bouger afin de m’attaquer.

Il avait frappé à l’aide de son nodachi du haut de sa tête afin de tirer le meilleur parti du poids de l’épée. Un coup qui n’utilisait pas seulement la puissance de l’arme, mais aussi les muscles du corps entier de son porteur, était sans aucun doute capable de facilement trancher en deux le corps d’un humain.

Bien sûr, c’était s’il était capable de toucher.

« Pfff ! C’est dangereux. Mais un squelette n’a pas de muscles, » dis-je.

J’avais déplacé mon corps et avait été en quelque sorte en mesure d’éviter le coup mortel, puis j’avais rapidement essayé de contre-attaquer. Au moment où j’avais évité son attaque, j’avais de mon côté frappé avec mon épée sur le côté sans changer ma posture.

Le Guerrier-Squelette se déplaça un peu afin d’esquiver mon attaque, mais j’avais fini par frapper sur le bras qui ne tenait pas le nodachi.

J’avais alors effectué un nouveau coup dans lequel j’avais mis tout mon poids dedans. Au moment où j’avais frappé la main du Guerrier-Squelette, j’avais lancé en même temps ma Magie de Terre sur le sol en dessous du Guerrier-Squelette et je l’avais fait s’enfoncer de quinze centimètres. La posture du Guerrier-Squelette avait donc été détruite dès que le sol s’était creusé. Je n’avais pas manqué cette chance, et j’avais utilisé ma Magie de Feu afin de lui lancer une boule de feu.

Le Guerrier-Squelette fut projeté en arrière sur plusieurs mètres. La boule de feu avait directement frappé un os, car elle était dirigée vers une partie de son corps qui n’était pas couverte par l’armure métallique.

Quand la poussière s’était éclaircie, le Guerrier-Squelette était déjà au sol. Parce que la partie inférieure de sa colonne vertébrale semblait avoir été perdue, il était devenu incapable de bouger. Il avait essayé à plusieurs reprises de se lever et de bouger son corps, mais en vain.

Juste au moment où je pensais que c’était fini, une lumière pâle commença à s’enrouler au niveau du ventre du Guerrier-Squelette.

Hein !? Pendant l’instant où j’étais coincé dans une certaine confusion vis-à-vis de ce qui se passait, il s’était à nouveau levé et avait commencé à se précipiter vers moi.

« Zir, la récupération magique est injuste !! » dis-je.

« Qu’allez-vous donc faire ? » me demanda-t-elle en retour. « N’est-ce pas, une utilisation pratique de la magie ? »

« Comme attendu de la récupération magique, les dommages qu’il avait encaissés plus tôt sont récupérés en un instant ! » Alors que je disais ça, le Guerrier-Squelette cherchait une occasion favorable afin de m’attaquer avec son épée.

Nous avions croisé les épées à plusieurs reprises, et comme prévu, ses coups étaient très puissants. J’avais alors jugé qu’il m’était impossible de gagner en utilisant uniquement ma force. Alors j’avais décidé d’utiliser mon épée magique.

« Prends ça, Épée de Feu !! » criai-je.

Le feu, qui recouvrait maintenant l’épée, n’était pas seulement offensif, mais aussi défensif. C’était efficace tant qu’il est capable de toucher.

Les flammes s’étaient propagées sur mon adversaire et l’avaient ainsi privé de sa visibilité. De plus, j’avais ressenti de la sympathie envers le Guerrier-Squelette alors que j’utilisais ma Magie du Vent afin d’attiser les flammes pour en faire un petit tourbillon de flammes.

« Que dis-tu de ça ! » dis-je.

Le Guerrier-Squelette avait réussi à s’échapper à mon tourbillon de flammes, mais son corps présentait un grand nombre de blessures.

Un instant avant qu’il ne soit totalement détruit, encore une fois, tout son corps fut enveloppé par une lumière diffuse. Et ainsi, le Guerrier-Squelette fut complètement soigné.

J’en avais marre de ça et j’avais alors cherché une façon de le terminer définitivement.

« Maintenant que j’y pense, cette lumière pâle utilisée lors de la récupération plus tôt semble différente de la magie de récupération habituelle, » murmurai-je.

Ce pourrait tout à fait être une magie de récupération exclusivement utilisable pour les morts-vivants.

« Ah ! Alors, je pourrais peut-être utiliser ça..., » murmurai-je.

J’avais alors commencé à gorger mon épée avec de la magie.

Je remarquai que le Guerrier-Squelette courrait vers moi, alors je m’étais précipité vers lui.

Au moment où nos épées s’étaient croisées, j’avais utilisé ma Magie du Vent afin de protéger mon corps et j’avais esquivé l’attaque du Guerrier-Squelette d’un cheveu. Bien que j’avais échappé à l’attaque en tournant autour de lui, j’avais réussi par la même occasion à lui lacérer le dos.

Le Guerrier-Squelette s’était retourné et avait commencé à marcher. Un pas, deux pas, trois pas. Puis il tomba sur le sol en produisant un son et ne bougea plus du tout après ça.

« Quoi, aucune récupération ? Que lui avez-vous fait ? » me demanda Zir.

« Hehe, ça s’est bien passé, » dis-je.

« Maître, je voudrais avoir une explication. La magie de Zir devrait être encore suffisante. Alors, pourquoi n’est-elle pas capable de faire revivre son squelette ? » me demanda le Grimoire.

« Pas de problème. Je vais tôt ou tard vous en parler, » dis-je.

Je m’étais alors assis par terre. En y pensant, l’histoire d’un Nécromancien qui avait détruit la ville pouvait tout à fait être vraie.

Juste un Guerrier-Squelette était capable de me mettre dans un tel état. Alors, qu’en est-il s’il avait été une douzaine ? La ville pourrait vraiment être dévastée.

« Mais, je vais retourner à ma formation de magie, alors ne me dérangez surtout pas, » dis-je.

« Je vous le rappellerais plus tard, » me déclara Zir, toujours frustrée d’avoir perdu.

« Maître, j’espère pouvoir comprendre en vous observant, » déclara le Grimoire.

Ces deux personnes semblaient vouloir rester ici.

J’avais alors sorti une Horloge brisée que j’avais placée au préalable dans mon sac en cuir.

Cette vieille horloge à bascule, peu importe combien de fois j’avais essayé de remonter son ressort, n’avait jamais réussi à fonctionner.

Et ainsi, je fis une petite pause après trente minutes...

Après avoir confirmé que lorsque je remontais le ressort et que l’horloge commençait à bouger, je devais commencer à transférer de la magie dans l’horloge.

Donc, après avoir compris quand vous mettiez de la Magie dans du Feu, alors il en résultera une Magie du Feu. Lorsque vous mettez de la Magie dans un courant électrique, alors il en résultera une Magie de Choc. Alors, comme je voulais apprendre la Magie du Temps, je m’étais dit qu’il était possible de le faire avec une Horloge.

Lentement, l’horloge fut imprégnée par de la magie. Est-ce que cela fonctionnait ? Alors, essayons de déplacer le temps sur un délai d’une seconde. Pensai-je.

La petite aiguille commença à faire un son de *Gigigi* et à se déplacer en sens inverse. Cependant, il n’y avait rien d’inhabituel qui se produisit en même temps. J’avais maintenant arrêté l’aiguille des secondes... et comme prévu, il ne s’était rien passé.

Pourtant, il s’agissait d’un fait que j’étais en mesure de faire fonctionner l’horloge. En vérifiant mon statut, j’avais découvert que j’avais appris une nouvelle magie appelée Magie de Force Mentale, même si je ne me souvenais pas du tout de l’avoir appris...

Ceci semblait être une magie capable de déplacer des objets se trouvant plus loin sans devoir les toucher. Long à expliquer, mais, finalement, c’était la télékinésie.

Quand j’avais demandé au Grimoire de la Sagesse à propos de la Magie de Force Mentale, et il m’avait alors répondu. « La Magie de Force Mentale est une magie qui n’a pas beaucoup d’utilisateurs connus. Pour commencer, cette magie n’était transmise que dans un certain clan. Une fois, j’ai entendu dire qu’il y avait un homme au pouvoir qui craignait d’être assassiné par cette magie parce qu’il est plus difficile à percevoir que les autres magies, donc tout le clan qui était capable de l’utiliser fut exterminé. Mon propriétaire est-il l’un des survivants de ce clan ? »

Il semblerait que je devais me rappeler de ne pas utiliser cette magie devant d’autres personnes.

Ce ne serait pas vraiment un problème, puisque je ne prévoyais pas vraiment de l’utiliser.

« Je ne suis ni le héros désigné ni le survivant d’un clan détruit, » déclarai-je.

En raison de la présence du Grimoire de la Sagesse, j’avais expliqué en détail la Magie de Choc et la Magie de Force Mentale.

« Que sais-tu sur la foudre ? » demandai-je en retour au livre.

« La foudre est l’une des magies qui furent utilisées par les Dieux quand il s’agit de rendre un Jugement Divin, » répondit le Grimoire. « Cependant, les personnes qui entourent la personne coupable sont également touchées. Ceci se produit parce que ces autres personnes n’ont pas pu arrêter la personne coupable, et donc, elles ont aussi été jugées coupables. »

Et bien, c’est bien trop déraisonnable. Mais je ne veux pas vraiment parler en mal des dieux, puisqu’ils me donnent leur protection divine... Pensai-je.

« Elle pourrait ne pas être liée aux Dieux. Et que cela soit juste une coïncidence ? » Demandai-je.

« Cependant, il est également vrai que l’éclair frappe ceux qui commettent les péchés, » répondit le livre.

« Et si le péché a déjà été commis, et que le pécheur n’est pas frappé par la foudre ? Est-ce que cela signifie que la foudre est limitée seulement à certains pécheurs ? » demandai-je.

Le Grimoire de la Sagesse s’était alors mis à réfléchir avant de répondre. « En effet, je peux comprendre ça. Bien que ce soit la vérité que les pécheurs soient frappés par la foudre, il se pourrait aussi que cela ne soit pas limité qu’à eux... »

« Dans le pays où je vis, la foudre est classée comme un phénomène naturel. Nous savons même exactement comment tout ça fonctionne, » dis-je.

« Je ne peux même pas imaginer comment la foudre et un fruit peuvent être d’une manière ou d’une autre proches. Alors, si vous pouvez, pourriez-vous me l’expliquer ? » demanda le Grimoire.

« Voyons voir. Pour le dire simplement, la foudre est le résultat du déplacement d’une énergie, » dis-je en retour.

« Un mouvement ? » me demanda le livre.

« Exacte. Par exemple, si la température dans une pièce est refroidie à l’aide de la glace, alors au moment où la porte de la pièce s’ouvre, l’air chaud se trouvant à l’extérieur entrera, n’est-ce pas ? » expliquai-je. « Autrement dit, l’air va commencer à se déplacer et commencer à changer pour avoir la même température. »

« C’est possible pour moi de le comprendre, mais ce n’est pas possible pour moi de sympathiser avec vous, car je n’ai pas réellement de corps, » répondit-il.

« La foudre est issue du déplacement de quelques choses appelées des électrons, » expliquai-je. « Lorsque les électrons sont présents entre une zone de froid et de chaleur, alors le phénomène de la foudre se produit. Quant à savoir pourquoi la foudre lorsqu’elle tombe du ciel frappe tant de personnes qui se trouvent au niveau du sol, alors c’est simplement parce qu’il est vraiment très facile de traverser leur corps. »

« Je vois. Mais dans ce cas, pourquoi la foudre se produit-elle dans un fruit ? » demanda le livre.

« Bien que l’échelle soit un peu plus petite. Mais la même chose se produit quand deux plaques de métal, l’une froide et l’autre chaude, entrent en contact... De cette façon, je suppose que le fruit peut être vu comme le nuage ? » dis-je.

Cette explication devrait être assez bonne pour lui, même si ce n’était pas exactement ça. De toute façon, personne ne connaissait exactement les détails, donc personne ne pourrait me blâmer si ce que je disais n’était pas parfait.

« Alors, vis-à-vis de la Magie de Choc et de la Magie de Foudre, n’y a-t-il pas de différences entre eux ? » demandai-je.

« Eh bien, la différence entre eux n’est-elle pas de savoir s’ils ont ou non la puissance d’un dieu ? » répondit Zir.

« Exact. Dans mon pays, la Foudre s’écrit avec le mot “Kaminari” et c’est parce qu’il y a probablement une partie du pouvoir de Dieu au sein de la foudre. Tandis que pour la Magie de Choc, il s’agit d’une Magie de moindre puissance, car elle n’a pas le soutien d’un Dieu, » dis-je.

Il y avait aussi quelque chose à propos du Feu Sacré de l’Olympe qui était éclairé par la puissance du soleil. Donc un courant électrique artificiel pourrait ne pas être jugé au même niveau que la Foudre.

Ma Magie de Choc était quelque chose de complètement artificiel. Pour le moment, cette interprétation de la comparaison entre eux était assez convaincante.

« Je pense avoir compris, » déclara le Grimoire. « Mais qu’en est-il de la Magie de Force Mentale ? »

« Je ne comprends pas non plus. Quoi qu’il en soit, elle semblerait être une force capable de déplacer un objet sans devoir le toucher, » déclarai-je.

« Pour ma part, je ne comprends pas du tout, » annonça le Grimoire. « Pourriez-vous me l’expliquer d’une manière plus détaillée ? »

« Dans ce cas, permettez-moi de vous faire une expérience de première main, » déclarai-je.

« Que pensez-vous faire ? » me demanda-t-il.

J’avais alors utilisé ma Magie de Force Mentale afin de soulever Zir qui portait dans ses bras le Grimoire de la Sagesse. Elle ne touchait plus le sol.

« Wôw, que se passe-t-il ? Maître, ne me faites pas une telle surprise ! » cria Zir.

Zir fut encore plus surprise que le Grimoire de la Sagesse. Le Grimoire de la Sagesse lui-même afficha une réaction différente, comme s’il était désintéressé, car il parla avec un ton totalement neutre. « Hmm ! Bien que je ne comprenne pas pourquoi nous volons, je n’ai certainement pas détecté de magie. Être capable de ressentir une magie si rare est une expérience formidable. »

Il avait déclaré tout ça sur un ton plat, mais il semblait quand même très heureux concernant ce sujet. « Hum ! La collecte de nouvelles connaissances est vraiment merveilleuse. J’ai de la chance d’avoir pu rencontrer un propriétaire aussi compétent. »

« Eh bien, tu m’as aussi appris à propos de la Médecine de la Jeunesse. Alors, on est quittes, » dis-je.

« À partir de maintenant, je vous demande de compléter mes connaissances manquantes, » me demanda le Grimoire.

« Si tu es d’accord de le faire avec moi pendant mon temps libre, alors c’est bon, » dis-je.

Comme j’avais encore un peu de temps à tuer, je voulais encore entraîner ma Magie de Choc qui avait été banni lors du combat précédent. D’abord, faisons une voie classique en plaçant mon épée dedans.

Parfois, un son de *bzzzz* pouvait être entendu alors que la foudre se déplaçait à la surface de l’épée. J’avais ensuite essayé de faire passer l’épée à travers le tronc de l’arbre que j’avais abattu il y a un moment. Bien que je ressentais une résistance, je pouvais quand même faire des tranches rondes dans le tronc. Mon épée laissait une marque de brûlée sur la section coupée, mais elle était toujours très nette après son passage. Cette technique pouvait probablement être utilisée comme une attaque (Épée de Foudre). Elle devait probablement créer un électrochoc si mon adversaire avait utilisé un bouclier métallique afin de bloquer mon attaque.

Puis, je testais l’attaque à distance. J’accumulai de la Magie de Foudre dans ma main gauche parce que mon épée se trouvait dans ma main droite.

Grâce à la dernière expérience que j’avais menée, j’avais une meilleure compréhension du temps nécessaire pour collecter l’énergie par rapport aux autres magies.

Pour choquer ma cible, je devais décharger l’électricité dans son voisinage. Mais pour pouvoir le faire, je devais charger une grande quantité de puissance.

Après avoir envoyé plusieurs Chocs Électriques Magiques à pleine puissance, je constatai que quelque chose me dérangeait.

Mon corps se sentait de plus en plus sableux après avoir répété plusieurs fois le processus de chargement jusqu’à la limite suivie par le tir.

J’avais alors enlevé le sable qui couvre presque tout mon corps. Mais assez rapidement, cela recommença à me couvrir.

Comment est-ce arrivé ? Quand je combattais le Guerrier-Squelette plus tôt, je n’avais jamais été ainsi sali. Pensai-je.

Je réalisai quelque chose après y avoir réfléchi un moment. J’avais utilisé trop de Magie de Choc. Mon corps s’était donc polarisé. Ce sable devait être du sable de fer...

« Je vois. Il s’agit du Magnétisme. Si j’utilise la Magie du Choc pendant encore un moment, alors je pourrais certainement développer quelque chose, » murmurai-je.

J’avais alors décidé de concevoir quelque chose basé sur le magnétisme à l’aide de cette découverte.

***

Chapitre 39

Le soleil s’était couché pendant que nous pratiquions l’autre magie. Après ça, nous étions revenus du village des Gobelins jusqu’à la ville.

Avant de retourner à l’hôtel, nous étions passés par la boutique de Thill afin de déposer certaines demandes de productions. Il y avait plusieurs choses nécessaires pour les expériences que je comptais mener la prochaine fois.

Il avait dit que les demandes seraient terminées demain au plus tôt. Nous avions décidé de retourner demain à la Désolation des Démons afin de chasser à nouveau.

Nous étions finalement retournés à l’auberge. Nous avions pris nos repas au premier étage là où se trouvait la salle à manger qui faisait aussi office de bar. Au moment où nous avions terminé, il faisait déjà noir dehors.

À l’instant où nous étions arrivés dans la chambre afin de nous reposer, Aria me conduisit au lit tout en souriant.

« Heu, non. Nous devons aller chasser demain, alors j’aimerais conserver de la vigueur, » dis-je.

Emily était alors venue me voir en tenant une grande quantité de flacons dans ses mains. Il s’agissait des Potions de Jeunesse qu’elle avait créées dans le village.

Je m’étais armé de courage et je m’étais couché. Zir, qui tenta de fuir, avait été attrapée par le bras par Aria.

Même si le nombre de mes compagnes augmentait, je ne voulais surtout pas que quelqu’un se sente exclu. Dans ce cas, apprécions tous dans la joie ce moment de plaisir.

***

« NyamNyam... Hafu. » Depuis un petit moment, Zir me mordait doucement le cou tout en étant immergée dans un sentiment de pur bonheur. Elle le faisait souvent dans cette situation, à la toute fin de la fête.

« Aie ! Zir ! Ne me mords pas trop fort ! » dis-je.

Zir mordait prudemment avec ses crocs, mais elle ne relâchait pas une fois qu’elle avait mordu.

« Pi-cha. Kufufu. Après tout, le Maître ne changera pas, même si je bois ton sang, » dit-elle.

Zir murmura joyeusement en léchant mon sang qui coulait de la nouvelle plaie après qu’elle ait finalement cessé de mordre.

Je me demandais bien pourquoi elle était si heureuse.

{Pour un vampire, l’acte qui consiste à boire le sang est équivalent à l’acte de courtiser son partenaire... je vois. Il semblerait qu’il soit également possible d’avoir des confidences sur l’oreiller tout en le faisant, je note ce fait.}

Le livre analysait froidement la situation depuis les lignes de touche. Il était posé sur la table de la pièce.

N’est-il pas trop intéressé par ce genre de choses ? Je vais commencer à appeler ce livre le « Grimoire de la Perversion » s’il continue ainsi, franchement..., pensai-je.

Bien que la blessure eut déjà cessé de saigner, Zir semblait continuer à y adhérer. Je l’avais alors déplacée en y mettant un peu de force et je l’avais placée couchée sur le lit.

Aria et Emily qui dormaient dans le lit, l’une à côté de l’autre comme des bûches, affichaient des sourires de béatitude. La Potion de Jeunesse était vraiment fantastique.

Ma vigueur et ma magie étaient épuisées après que mon sang eut été aspiré par Zir. Je devais augmenter mon endurance si je voulais continuer à le faire à partir de maintenant.

Je pensais que j’allais moi aussi me coucher après avoir pris une potion avant d’aller dormir après ça. Mais à ce moment-là, un fantôme était sorti du mur.

Si je ne m’étais pas habitué il y a quelques jours à voir des fantômes, j’aurais peut-être crié.

Je m’étais propulsé vers mon lit avec l’intention de tomber dedans.

« Faites attention ! » cria Zir afin d’attirer mon attention.

J’avais immédiatement activé la magie de choc sur ma main droite alors que je me retournais pour faire face au fantôme.

Quand la magie de ma main droite entra en contact avec le fantôme, elle avait fait un son de *bzzz* et le fantôme avait alors disparu.

« Il s’agit d’un Fantôme de Cauchemars. Il inflige l’effet “Cauchemar”. Ce pouvoir est assez puissant pour te conduire vers la mort si tu restes sous son effet trop longtemps, » dit-elle.

« Je vais juste demander pour être sûr, mais Zir, ce n’est pas un l’un de tes fantômes ? » demandai-je.

Peut-être qu’elle avait accepté de faire tout ça en se sentant dégoûtée et avait accepté d’être une participante active du festival du soir et cela tous les soirs afin de faire que je manquerais de force ?

« Ce n’est pas l’un de mes fantômes. Et aussi, je ne suis pas dégoûté... si c’est ce que tu penses, » répliqua-t-elle, devinant en partie mes interrogations.

Elle laissa échapper une étrange voix. Cependant, cela signifie qu’il y avait un autre nécromancien qui employait des fantômes proches de Zir.

Non seulement cela, mais cette personne avait envoyé un fantôme qui était capable de provoquer un état anormal potentiellement mortel.

« C’est étrange, mais il y a des zombies dans cette ville. Il n’y en a que quelques-uns en ce moment, mais ils pourraient parfaitement submerger la ville dans pas longtemps, » dit-elle.

Zir avait expliqué la situation tout en montrant un visage vraiment mécontent.

J’avais immédiatement réveillé à la fois Aria et Emily. Même s’il s’agissait d’une urgence, j’avais du mal à réveiller ces deux filles qui dormaient avec un tel sourire sur leur visage.

« Aria, Emily, désolé. Mais, s’il vous plaît, réveillez-vous, » dis-je.

Les deux filles s’étaient réveillées en même temps quand je les avais appelées et que j’avais brassé leurs corps. Je leur avais passé une potion de récupération physique et leur avais expliqué la situation.

« Alors, que faisons-nous ? » demanda Zir.

« Pour le moment, essayons d’attaquer le meneur. Zir a deviné quel monstre contrôlait les zombies. Il s’agit d’une Mère des Zombies. Vous devriez toutes les deux vous abriter dans le village des gobelins juste au cas où, » dis-je.

« Aucune chance. Je reste avec vous, » déclara Emily.

« Duo et les autres monstres domptés sont juste en dehors de la ville, » déclara Aria. « Donc je peux tout de suite les appeler. »

« Je ne le permettrai pas. S’il vous plaît, soyez obéissante, » dis-je. « Je vais vous demander de l’aide quand je ne pourrais plus m’en occuper seul. »

« Il semble que la situation soit déjà au-delà du contrôle du Maître, » Zir avait brisé mes arguments.

« Que veux-tu dire par là ? » demandai-je.

« Une horde de monstres s’est rassemblée à la périphérie de la ville en provenance de la Désolation et de la forêt. Ceux-ci semblent être la force principale, » déclara Zir.

En entendant l’explication détaillée de Zir, j’avais compris qu’une grande horde de monstres semblait se diriger vers nous afin de traverser les portes est et ouest.

Les Zombies détectés plus tôt semblaient avoir été seulement le début de cette attaque. La horde arriverait apparemment dans environ 4 heures.

Après avoir entendu tout cela, j’expliquai ma stratégie aux autres. Ceci était une situation que nous ne pouvions pas gérer par nous-mêmes. Nous avions besoin de plus de combattants.

Emily irait à la guilde des aventuriers et expliquerait la situation. Peut-être que l’agitation en ville avait déjà été remarquée par la guilde.

Ceci serait peut-être difficile de convaincre les autres, mais c’était mieux que de ne rien faire.

Nous avions besoin des aventuriers de la guilde afin de combattre les zombies actuellement présents et réveiller les habitants qui étaient sous l’affliction de Cauchemar afin que nous puissions nous préparer correctement face à la horde de monstres.

Aria et Lalu iraient directement dans le village des gobelins afin de se préparer pour la guerre.

Je prévoyais de préparer plusieurs astuces sur le côté faisant face à la forêt.

Zir et moi allions vaincre la Mère des Zombies avant de nous diriger vers la guilde des aventuriers. Par la suite, nous participerons probablement au début de la réunion de stratégie afin de contrer la horde.

Après que tout le monde eut reçu ses ordres, je leur avais dit de s’enfuir si elles étaient en danger.

« Pour vous toutes, vous ne devez absolument rien faire de trop dangereux ! » dis-je.

« D’accord Maître. Faites attention à vous, » déclara Emily.

« Je vais m’assurer de me déplacer immédiatement avec le groupe de Lalu, » déclara Aria.

Après nous être séparées des deux autres filles, Zir et moi étions en mouvement afin de vaincre la Mère des Zombies.

La Mère des Zombies semblait se déplacer proche du Château du Seigneur. Après que Zir m’eut guidé, nous avions trouvé un zombie ayant l’apparence d’une femme enceinte qui se promenait au hasard.

« Est-ce lui ? » demandai-je.

« Exacte ! C’est bien lui, Maître. Détruisons-le rapidement, » répondit Zir tout en tournant désespérément son visage.

Il était toujours très douloureux de découper une femme enceinte même s’il s’agissait d’un zombie. J’avais décidé de l’effacer de ce monde en utilisant la magie du feu.

Le feu de ma main brûla le zombie.

Après avoir fait cela pendant 30 secondes, les flammes s’étaient lentement dispersées et le zombie était très endommagé.

Quand j’avais essayé de la finir avec une autre attaque de flamme, une lumière pâle enveloppa la Mère des Zombies, et elle récupéra entièrement sa vitalité.

Bien que je le dise ainsi, puisqu’il s’agissait à l’origine d’un zombie, son corps redevenait une créature toute pourrie.

« C’est la même chose qu’avec le Guerrier-Squelette ! » dis-je.

« Oui. Très probablement, la magie est fournie automatiquement dès qu’elle est endommagée, » déclara Zir.

Comme elle nous avait reconnus comme un ennemi après avoir été attaquée, la Mère des Zombies se déplaça dans notre direction.

« C’est une bonne chose que je me sois déjà battu contre un mort-vivant avant aujourd’hui, » dis-je.

En disant ça, je versai la magie qui avait vaincu le Guerrier-Squelette dans mon épée.

J’avais alors visé le cou de la Mère des Zombies avec l’épée recouverte de magie. La tête s’envola dans les airs. Le corps restant s’effondra doucement avant de disparaître totalement.

« Je l’ai aussi vue quand vous avez fait un duel avec mon Guerrier-Squelette. Quelle magie est-ce ? » demanda Zir.

« J’ai renforcé mon arme avec de la magie de guérison, » expliquai-je. « Un guérisseur peut utiliser la magie de guérison pour filtrer la magie noire d’une victime, et parce que les morts-vivants sont remplis de magie noire à l’état pur, je peux utiliser la magie de guérison pour enlever complètement toute leur puissance, rendant la régénération impossible. »

La magie de guérison détruisait généralement les zombies dans les jeux. Bien que j’avais seulement essayé de copier cela, à la fin, ceci avait bien marché.

L’Épée Magique de Guérison avait enfin une chance d’être reconnue. Il y avait encore des zombies qui se cachaient dans la ville.

***

Il y avait une foule devant la guilde des aventuriers quand nous étions arrivés après avoir fini le nettoyage des zombies se trouvant dans la ville.

« Maître, venez ici ! » cria Emily quand elle nous vit. Elle se tenait devant le bâtiment.

Lorsque nous fûmes en mesure de traverser la foule et d’entrer dans le bâtiment, nous fûmes rapidement amenés jusqu’à une sorte de salle de conférence. Il y avait environ 20 personnes à l’intérieur.

« Vous êtes Hibiki, n’est-ce pas ? » demanda l’un des participants.

Je m’étais assis au fond de la pièce après être entré, et j’avais été immédiatement interpellé par un homme plus âgé que moi.

« Oui, je le suis bien, » dis-je.

Cette personne était le dirigeant de la guilde des aventuriers dans cette ville. J’avais entendu dire qu’il était également le seigneur local.

Bien qu’il s’agissait d’une ville remplie d’aventuriers, il y avait peu de personnes suffisamment qualifiées pour occuper simultanément deux postes si importants.

« Est-ce que les informations que cette fille nous a rapportées sont vraies ? » demanda-t-il.

Sans bavardage inutile, il se mettait au travail. Cet homme me semblait tout à fait excellent dans son travail.

« Tout à fait. Une horde de monstres s’approche en provenance de la forêt et des désolations sauvages. Elle arrivera très probablement dans cette ville dans environ deux heures, » dis-je.

« Ne nous mentez pas ! Avez-vous des preuves !? » Un idiot s’embrasa...

« Si vous ne le croyez pas, ça me va aussi. Si vous ne faites rien, alors nous quitterons simplement cette ville dès maintenant, » dis-je.

Les autres dans la pièce commencèrent à être bruyants.

J’avais continué à parler sans même faire attention à eux. « Le nombre de monstres est d’environ 1600. Soit environ 800 pour l’est et l’ouest. Il est probable qu’ils visent les portes. »

« Absurde ! Actuellement, il n’y a pas plus de 300 personnes capables de se battre, y compris les soldats ! » cria l’homme qui avait crié plus tôt.

Ce qu’il avait dit était la vérité. Les ennemis nous surpassaient en nombre à plus de 5 contre 1, voir pire. Nous serions écrasés même avec les murs de la ville pour nous aider.

« Hibiki, comment se fait-il que vous ayez des informations aussi détaillées ? » demanda le seigneur de la ville.

En raison de la question du Seigneur, les autres étaient à nous devenus bruyants. Ils se méfiaient de moi.

« Il y a une nécromancienne dans mon groupe, » dis-je. « Et comme un étrange fantôme est entré dans notre chambre, nous avons inspecté la ville. Ce faisant, nous avons trouvé des zombies errants et nous avons ainsi fini par examiner les environs de la ville. Ainsi, nous avons trouvé la horde de monstres. »

Les personnes avaient à nouveau réagi quand j’avais mentionné la présence d’un nécromancien. Est-ce des réactions normales face à eux ?

« Comment les choses peuvent-elles devenir ainsi ? » murmurai-je.

« Les zombies et les fantômes de la ville font peut-être partie de vos propres forces !? » m’accusa un homme.

Il s’agissait du même idiot qui avait aussi crié au début. Je me souviendrai du visage et du nom de cette personne. Je regardais le visage de cet idiot. C’était un lâche.

« Les aboiements d’un faible. Et vous vous dites un aventurier ! » dis-je.

« Quoi !? » cria-t-il.

L’idiot s’était retourné contre moi après que je l’avais provoqué. C’était un véritable crétin.

« Ne balance pas ta propre faiblesse sur les autres ! » dis-je. « Est-ce que les aventuriers de cette ville tremblent dans leurs bottes à cause de quelque chose de ce niveau ? Les aventuriers d’une ville d’aventuriers ont certainement une capacité de première classe quand il s’agit de faire volte-face. »

Les aventuriers présents m’avaient envoyé des regards hostiles après que j’eus dit ces mots. Bien que ce soit une situation critique, nous devrions toujours être en mesure de gérer ça face à ce nombre de personnes. Après tout, elles étaient toutes des personnes avec des niveaux adéquats, mais inférieurs à mes capacités.

« Je ne sais pas si je devrais vous faire confiance, » le Seigneur avait dit ça tout en bougeant la tête.

« Moi, je crois en lui, » la voix était venue de Feryu. « Pour commencer, cette personne aurait pu s’enfuir sans aucun problème, mais il est quand même venu ici pour nous prévenir. Et, au lieu d’être reconnaissant envers lui, vous ne faites que lui répondre avec votre dédain. »

Après quelques secondes, Feryu rajouta. « Et aussi, je connais assez bien ces camarades. L’Annihilateur n’est pas une mauvaise personne. »

Le surnom de l’Annihilateur n’était pas bien connu dans cette ville. Feryu commença à parler des événements avec les loups tranchants.

Probablement, parce que les Protections Divines étaient vues avec une très haute opinons, les autres aventuriers commencèrent à y croire.

« Mais les ennemis ont plus de cinq fois notre propre potentiel de guerre, » Le Seigneur avait dit ça comme s’il se plaignait.

« Veuillez nous laisser nous charger de la Porte-Ouest. Nous nous occuperons à nous seules de la porte, » dis-je.

« Êtes-vous sûr de pouvoir le faire ? » demanda-t-il.

J’avais alors prononcé une phrase que je n’avais pas utilisée depuis un moment. « Bien sûr, car après tout, je possède une Protection Divine. »

***

Chapitre 40

« Bien sûr, car après tout, je possède une Protection Divine. »

Bien sûr, tout le monde le savait déjà en ayant simplement écouté l’histoire que Feryu avait racontée plus tôt.

Il pourrait être possible de gérer ça avec la puissance d’une Protection Divine, c’était le sens de ce que je disais.

Cependant, parce qu’on m’avait dit qu’ils ne pouvaient pas tous me laisser faire, il avait été décidé que j’aurais quelques personnes supplémentaires afin de m’aider.

« Avez-vous des demandes ? » me demanda le seigneur.

« Et bien ! Puisque vous demandez. J’aurais besoin de quelques personnes qui soient bonnes en tir à l’arc, » dis-je.

Un total de huit combattants et de deux messagers avaient été recrutés afin de m’aider.

Je ne me souvenais pas de leurs noms quand ils m’avaient été présentés individuellement, mais j’avais été surpris qu’il y eût une femme parmi eux.

Lorsque les présentations furent finies, nous nous étions dirigés vers la porte ouest.

Il restait une petite heure avant l’attaque de la horde. J’avais perdu beaucoup de temps à cause de cet idiot.

Le groupe d’Aria et de Lalu attendait devant la porte ouest. Même si j’avais déjà expliqué aux personnes qui m’étaient affectées à propos de nos monstres domptés, ils semblaient toujours mal à l’aise en étant à côté d’eux.

Nous étions déjà prêts à intercepter la horde. Mais avant cela, nous avions commencé à creuser un fossé à environ deux cents mètres de la porte. Il faisait environ 50 cm de profondeur et couvrait une superficie d’environ 25 mètres par 50 mètres.

Le groupe de Lalu avait déjà presque fini de travailler sur cette tâche.

Après ça, nous avions préparé une troupe de plusieurs fantômes de panique dans la forêt.

Et enfin, Emily, Zir, les troupes annexes et les archers gobelins s’étaient tous rassemblés devant la porte. Ils étaient derrière un mur de briques improvisé de cinq mètres de haut que nous avions faits avec la magie de terre et la magie de l’eau, avant de le sécher avec la magie du vent et la magie du feu.

La prochaine fois, je devrai étudier comment faire du béton.

L’intérieur de ce mur de brique était courbé de sorte qu’il y avait une pente douce permettant de se retirer vers la porte, tandis qu’à l’extérieur, il ressemblait à une falaise verticale entourant la porte.

J’avais aussi envisagé la possibilité de creuser un profond trou à l’extérieur du mur, mais j’avais abandonné cette idée à cause du manque de main-d’œuvre.

J’avais dit à nos archers de ne pas s’aventurer seuls, car ils pourraient être touchés par des projectiles ennemis.

Nous avions terminé nos préparatifs dix minutes avant l’arrivée des monstres.

C’était grâce à Zir que nous avions eu le temps de nous préparer.

« Maître ! Ceux qui sont attirés par l’odeur arriveront sous peu. »

« Zir, est-ce toi ? » demandai-je.

J’avais entendu la voix de Zir en provenance du fantôme qui s’approchait depuis derrière moi. Celui-ci était appelé un fantôme de murmure et avait le pouvoir de délivrer la voix de la personne qui l’avait invoqué.

« S’il te plaît, tu aurais dû me dire plus tôt que tu avais ce genre de fantôme à disposition, » dis-je.

« Désolé, » répondit-elle. « Mais Maître, nous nous sommes à peine séparés depuis le jour où tu m’as achetée. Et aucune bonne occasion d’en parler n’est apparue. »

« C’est donc pour ça, » dis-je.

L’avant-garde de la horde de monstres était apparue dans la forêt alors que je parlais avec Zir. Ils venaient vers l’odeur qui dérivait en provenance du fossé qui se trouvait devant moi.

La moitié des monstres étaient atteints de Panique, et ils s’étaient précipités vers le Parfum du Démon qui dérivait dans le fond du fossé.

Afin d’économiser la place disponible pour ce qui allait arriver, j’avais lancé ma Tempête de Flammes sur les principaux monstres.

La Tempête de Flammes avait par la même occasion déplacé le flux d’air afin d’envoyer une brise de Parfum du Démon vers la forêt.

Les monstres qui apparaissent en tant qu’avant-garde se composaient principalement de monstres agiles et légers et de monstres volants.

Les monstres volants tournoyaient dans les airs à cause des violentes turbulences créées par la magie.

De plus, un mur de flammes avait été invoqué sur le devant des monstres de type bête à pieds afin de bloquer leurs mouvements.

De cette façon, les deux groupes avaient été acheminés vers le même endroit et ils avaient pu être détruits en grande partie par la tempête de flammes.

« Pfff. Maintenant, il est temps de balayer les monstres qui se sont échappés, » dis-je.

L’avant-garde ne comptait que 50 monstres. Mais bientôt, une plus grosse quantité arriverait.

Et quinze minutes plus tard, les forces principales arrivèrent sur les lieux.

Environ 30 % étaient affectés par un état de Panique. Mais nous ne savions pas quel effet cela aura sur une telle formation de monstres.

Orcs, Fourmis à Fragance, Mante Religieuse Blindé... Il s’agissait de beaucoup de monstres que je connaissais. Ils approchaient d’ici à grande vitesse.

Enfin, la force principale avait atteint le centre du fossé que nous avions creusé plus tôt. Un liquide rouge épais remplissait le fossé et était à l’origine de l’odeur. C’était aussi mon atout.

« Ruby, tu peux commencer à tout manger !! » criai-je.

Et alors, le liquide dans la tranchée créa des tentacules vers les monstres environnants et les attrapa les uns après les autres. Ceux qui échappaient aux contraintes étaient lentement privés de leur liberté par les nouveaux tentacules qui apparaissaient un peu plus loin.

« Bienvenue dans le Bassin du Slime. Assurez-vous de ne pas vous noyer en vous amusant ! » dis-je afin de rire un peu de la situation.

Les uns après les autres, tous ceux qui étaient affectés par le Parfum du Démon devenaient affectés par un effet de Panique. Telle était l’une de ses capacités.

Après ça, des monstres qui semblaient s’amuser avec les tentacules et qui étaient en pleine extase s’amusaient dans le parfum. Pour être honnête, je ne m’attendais pas à de tels passe-temps, sauf en enfer.

{Propriétaire, j’aimerais avoir une explication sur ces jeux avec les tentacules et ce genre de lotions.}

Le Grimoire de la Perversion semblait être intéressé par ce qui se passait là.

J’avais alors sifflé un coup dans le sifflet à monstres tout en ignorant le livre. Tout de suite après le coup de filet, la force composée des gobelins menés par Lalu était arrivée vers l’arrière de la horde de monstres, repoussant une plus grande partie de la horde de monstres dans le Bassin du Slime.

« Lalu, bon travail ! » dis-je.

Seulement Aria et moi étions à l’intérieur du Bassin du Slime, mais nous étions actuellement en train d’achever avec efficacité les monstres qui continuaient à résister.

30 minutes plus tard, le groupe de Lalu avait réussi à repousser tous les monstres dans le Bassin du Slime, et il avait complètement encerclé le fossé.

Parce que Ruby ne pouvait pas distinguer entre le groupe de Lalu et les monstres envahisseurs dans le fossé, mon travail consistait à m’occuper des monstres qui tentaient de sortir.

Les monstres qui restaient à l’intérieur du fossé étaient encore environ une cinquantaine. Ruby absorbait les monstres dans son corps avec ses compétences et les digérait en un instant.

« Super, tout est bon ici, » dis-je. « Zir, comment est-ce que cela se passe à la porte est ? »

« Voyons voir, la porte est résiste encore, mais tout le monde se bat là-bas, » dit-elle.

Selon nos plans, la bataille autour de la porte est reposait sur les murs de la ville. Bien qu’ils avaient déjà beaucoup utilisé d’objets offensifs (sorts et flèches) avant l’arrivée de l’ennemi, ils devaient résister à l’aide de la muraille.

Cependant, il y avait beaucoup de monstres rusés comme des squelettes et des papillons à poudre nitro.

« La porte est a-t-elle une chance de gagner la bataille ? » demandai-je.

Le Nécromancien qui avait libéré les zombies en ville pourrait contrôler en ce moment les squelettes.

J’avais passé des potions au groupe de Lalu pendant que je me préparais à sauver la porte est.

« L’unité principale est déjà arrivée et la majorité des monstres s’accroche près de la porte elle-même, » déclara Zir. « Bien que nous continuions à attaquer depuis les murs de la ville avec des pierres, des flèches et de la magie, il semblerait que nous ne serons pas en mesure de les vaincre tous. »

Nous avions décidé d’attaquer depuis le côté extérieur des remparts près de la porte est. Les monstres envahisseurs étaient déjà réduits de moitié, donc ceci devrait probablement marcher.

J’avais alors informé nos assistants de la stratégie et je les avais laissés aller protéger la porte est depuis l’intérieur.

J’allais les faire aider Zir depuis là-bas.

Dès que les troupes de Lalu avaient terminé leurs soins, nous avions reçu un rapport de Zir comme quoi les préparatifs pour la prochaine attaque étaient terminés.

« Si possible, j’aimerais que vous veniez dès que vous serez prêt, » demanda Zir toujours à l’aide de son fantôme.

« C’est compris, » dis-je. « Je te ferai savoir avant de commencer l’attaque. Alors, à ce moment-là, tu devrais faire arrêter les attaques à distances. »

« Compris. Je l’ai déjà fait savoir aux défenseurs, » dit-elle.

« Je vois. Oh, nous sommes déjà arrivés, » dis-je. « Nous allons donc lancer l’assaut dès maintenant. »

Nous avions alors chargé les monstres qui s’accrochaient de la porte.

Tout en frappant avec mon épée, Lalu et moi formions l’avant-garde de la troupe.

Nous chargions les monstres. Plusieurs orcs furent envoyés en l’air.

En utilisant l’élan de la charge, nous nous étions à nouveau distancés des monstres. Et avant que les monstres envahisseurs ne puissent reformer leurs rangs, nous avions lancé une nouvelle charge.

J’avais alors abattu les Ogres qui se tenaient devant moi avec mon épée. Les monstres frappés par mes attaques gémissaient un peu partout autour de moi.

Une fois de plus, nous utilisions à son plein potentiel notre élan et avions ainsi pu facilement reprendre un peu de distance. Un monstre pourrait s’habituer si nous continuions la tactique de charge et retraite. Ainsi, au lieu de charger encore une fois, nous avions adopté une formation serrée.

Plutôt que de s’engager dans une autre mêlée, nous avions commencé à procéder à une attaque magique à longue portée.

« Le chef nécromancien ne semble pas être là, hum ! » dis-je.

Pendant que je disais ça, la terre commença à gronder vers l’Est.

Après que j’eus regardé dans cette direction afin de voir l’origine du bruit, j’avais alors vu un géant de près de vingt mètres qui s’approchait de nous.

« Un Cyclope ! » cria une personne sur la muraille.

En effet, il n’y avait qu’un seul gros œil sur le visage du géant. C’était donc un cyclope.

Le géant s’approchait lentement de la ville des aventuriers. C’était comme si c’était afin de ridiculiser notre victoire après avoir juste avant ça repoussé la grande horde de monstres.

***

Chapitre 41

« Merde ! On est fini, » déclara l’un des aventuriers présents sur les lieux.

« Pourquoi cela devient-il ainsi... ? » déclara un autre.

Il y avait une sensation de résignation parmi les aventuriers se trouvant dans les environs. Tout comme les aventuriers, même les membres de la guilde réagissaient d’une manière pessimiste.

Pendant ce temps, je réfléchissais à une solution.

À l’heure actuelle, les aventuriers qui étaient restés dans la ville étaient ceux qui n’avaient pas été choisis pour le groupe de sauvetage de l’autre ville.

Ils étaient probablement inférieurs en capacités et en force mentale en comparaison des aventuriers de première classe.

Mais, d’où vient cette créature gigantesque ? pensai-je.

« Maître, c’est également un zombie, » déclara Zir.

Quand vous regardiez attentivement ce monstre, on pouvait voir que plusieurs parties de son corps étaient pourries.

La raison pour laquelle nous étions incapables de le reconnaître, c’était parce qu’à l’origine, quelque chose comme ça n’existait pas.

« Ceci pourrait être le dernier recours de l’ennemi, » dis-je

« Peut-être que c’est bien le cas, » déclara Zir. « Les fantômes envoyés en éclaireur ont également disparu des environs de la ville. C’est probablement à cause de la puissance de Cyclope. »

Le plus gros de la grande horde de monstres avait déjà été vaincu, alors ils avaient décidé d’utiliser ce dernier atout.

Bien, je ne savais pas pourquoi ils n’avaient pas invoqué le Cyclope directement à l’intérieur de la ville.

Le Cyclope Zombie arrivait vers nous avec un rythme très lent.

Les remparts de la ville avaient environ quinze mètres de haut. Si cette créature s’approchait plus, il était certain que les aventuriers se trouvant sur le rempart allaient sûrement être écrasés lorsque le Cyclope frappera avec sa massue, qui était aussi grande que lui-même.

Ce serait fini une fois que le Cyclope aura atteint le rempart. Le mur qui était censé nous protéger deviendra à la place une arme mortelle qui pourra nous écraser.

Si nous voulions le vaincre, il n’y aurait pas de meilleure situation que maintenant.

Est-ce qu’ils l’ont aussi remarquée ? pensai-je. Le Seigneur qui était sur le rempart avait alors commencé à diriger une attaque magique coordonnée.

Il y avait différents types de magie humaine rassemblés sur le terrain, mais c’était incroyable qu’il n’y eût pas de différence visible au niveau de ces différentes magies.

En ce moment, il semblerait que je puisse aussi lancer une puissante attaque.

Sous les ordres du Seigneur, les magiciens lancèrent en même temps une attaque de magie du feu.

La magie du feu qui avait été lancé en une volée en arc de cercle s’était écrasée contre la poitrine du Cyclope.

Tout le monde, sauf les magiciens, acclamèrent le résultat.

Les magiciens qui avaient usé de magie s’étaient pratiquement tous évanouis à cause de l’attaque magique.

Il semblerait qu’ils étaient déjà épuisés à cause de la bataille contre la grande horde de monstres.

Quand la fumée de la magie du feu eut disparu, il semblerait que les os du cou soient brisés et que la tête du Cyclope pendait mollement sur le côté, se balançant sur son côté gauche.

Cependant, son œil unique continuait à nous fixer tout en étant imperturbable.

Les aventuriers étaient abasourdis parce que le Cyclope qui avait reçu un coup direct n’avait pas cessé d’avancer.

« Hé, Monseigneur !! C’est inutile. Ce Cyclope est un zombie ! » criai-je vers le Seigneur de la ville.

Le Seigneur de la Ville sembla réagir en entendant ma voix. Même si je me souvenais de sa voix, je ne connaissais pas son nom.

Puis une lumière pâle fut émise par le Cyclope. Quand la lumière eut disparu, les dommages sur son corps avaient totalement disparu.

C’était la même chose qui était arrivée au Guerrier Squelette ainsi qu’à la Mère des Zombies.

« Zir, les morts-vivants se régénèrent-ils automatiquement ? » demandai-je.

Je pensais que la Mère des Zombies se régénérait automatiquement.

« Non, mais cela ne veut pas dire que c’est absolument impossible, » dit-elle. « Il faut simplement une tactique particulière puisque la consommation du pouvoir de son invocateur est nécessaire pour la régénération des morts-vivants, sauf pour les entités spéciales. Quant à moi, j’aurais besoin de beaucoup de magie pour chaque régénération. C’est pourquoi il absorbera automatiquement la magie de l’invocateur chaque fois qu’il est abattu. »

En d’autres termes, il y avait un cerveau qui se tenait quelque part à proximité.

De plus, il y avait très probablement un traître parmi les aventuriers. Un traître à l’humanité.

« Zir, je vais essayer de garder le Cyclope le plus loin de la muraille, » dis-je. « En attendant, s’il te plaît, trouve qui est l’invocateur. »

« Très bien. Bien que ce soit une tâche assez difficile, elle n’est pas impossible pour moi, » dit-elle.

« Aria, désolée ! Mais tu vas devoir me suivre, » dis-je. « Emily, tu vas coopérer avec Zir afin de trouver le mage. »

« D’accord, Maître, » déclara Aria.

« S’il vous plaît, laissez-moi me charger du mage, » répondit Emily.

Après nous être assuré que Zir et Emily reviendraient en sécurité en ville, Aria et moi, nous nous étions dirigés vers le Cyclope Zombie.

Pour nous préparer à intercepter le Cyclope qui se rapprochait de la ville, nous nous étions placés à 200 m de la porte et avions reconstitué notre force physique et notre magie en utilisant des potions.

Quant à la troupe de Lalu, qui était responsable du tir à l’arc à distance et des attaques magiques, elles s’étaient divisées en unités plus petites afin de m’aider à combattre le Cyclope Zombie.

Quant à Ruby, parce que la digestion de cette suralimentation effectuée plus tôt n’était pas encore terminée, il était dans un état où il ne pouvait pas contrôler son volume, et donc il était resté à la porte ouest. Je pensais que cela devrait bien aller, car j’avais posté quelques gobelins là-bas.

« Lalu, dirige les forces à distance pour attaquer l’une de ses jambes, » dis-je. « Et aussi, les troupes au corps à corps vont nous faire gagner du temps en attaquant avec leurs lances. Mais ne les faisons pas trop s’approcher de la cible. »

Lorsque Lalu eut compris ma stratégie, les Gobelins avaient commencé à se déplacer selon mes ordres.

Il y avait 16 soldats se composant d’Archers Gobelins et de Mages Gobelins visant la jambe droite du Cyclope Zombie à leur portée maximale alors qu’ils lançaient des flèches et de la magie.

Comme les dégâts d’une flèche étaient très faibles, ils avaient rapidement utilisé à la place des flèches de feu.

Il semblerait qu’ils avaient immédiatement compris que le feu était efficace lorsqu’ils avaient été témoins de l’attaque précédente de Magie de Feu. Ces petits gars-là étaient assurément très intelligents.

Les troupes au corps à corps concentrèrent également leurs attaques avec leurs lances comme selon mes instructions. Ces combattants assuraient également une ligne de sécurité afin d’empêcher que le Cyclope puisse attaquer ceux qui tiraient sur lui à distance.

L’avancement du Cyclope s’était fortement ralenti après le début de l’attaque des Gobelins. Eh bien, même son rythme de marche sera totalement stoppé si nous détruisons ses membres et cela même s’il était un zombie.

Je n’allais pas tout laisser à Lalu et je visais donc la jambe gauche. Revêtant mon épée avec de la Magie de Soins, j’avais frappé à pleine puissance.

La cheville gauche avait été partiellement tranchée, et le Cyclope s’effondra en réaction à cette attaque. Si une douzaine de centimètres de plus avaient été coupés, alors il serait définitivement arrêté.

Il semblait incapable de se régénérer. À ce rythme, nous pourrions peut-être le vaincre sans attendre le résultat des recherches de Zir.

Pendant que je pensais à ça, le Cyclope Zombie avait commencé à se déchirer et à manger sa propre jambe droite.

Il aurait pu faire cela afin que le pied qui était déjà tranché puisse être régénéré, bien qu’il semblait que le Cyclope Zombie se soit résigné à être vaincu.

« Encore dans une telle situation et après l’avoir utilisée pendant un certain temps, c’est un fait que la Magie de Soins est vraiment efficace, » dis-je.

Après que le Cyclope Zombie eut déchiré sa propre jambe, et qu’il s’était donc totalement arrêté, il était peut-être temps de gagner du terrain.

Pendant que je pensais à ça, le Cyclope Zombie avait levé sa main droite ainsi que sa massue qui était un arbre aussi épais que mon corps, avant de frapper vers moi avec une terrible force.

C’est dangereux, je ne peux pas l’éviter à temps. Avec mes yeux toujours fixés sur la massue, Aria était venue en courant à grande vitesse depuis mon côté gauche.

Ne viens pas !! Avant que je puisse crier ça, Aria avait déjà fait face à la massue. Elle sauta en l’air avant de tourner sur elle-même en faisant ainsi un triple axel en l’air.

Au moment où elle était sur le point de toucher la massue, son Charme de Protection sur sa main droite frappa la massue et la fit tournoyer avec force.

La massue fut envoyée dans les airs, et le Cyclope Zombie tomba sur ses fesses.

Je ne savais pas comment ce phénomène improbable s’était produit devant mes yeux, mais soudain la réponse apparaît dans mon esprit.

L’effet du Charme de Protection d’Aria.

Charme de Protection +5

Réflexion des chocs +5

Permets de renvoyer toute attaque avec une certaine probabilité de réussite.

C’est ce qu’on appelle l’effet de repoussage.

À l’origine, le but de l’effet était pour la défense, mais il semblerait que c’était aussi incroyable en tant qu’attaque, comme on venait de voir tout à l’heure.

« Maître, allez-vous bien ? » demanda Aria en pleine panique.

« Oui, tu m’as sauvée. Merci beaucoup Aria, » dis-je.

« Ce n’est rien. C’est tout à fait naturel que je fasse ça, » répondit-elle.

J’avais vu que le Cyclope Zombie essayait de se lever, alors j’avais fait un trou d’environ un mètre de large en utilisant la magie de terre près de sa main droite, ce qui l’avait fait perdre l’équilibre.

Quand il entendit ma voix, Lalu avait immédiatement compris mes intentions. Avant que le Cyclope ne puisse se redresser, les combattants au corps à corps s’étaient rapidement déplacés et avaient visé les membres du Cyclope Zombie.

Pendant ce temps, j’avais appliqué la Magie de Soins sur mon katana. Pour que le Pouvoir Magique de la Magie de Soins puisse circuler, il valait mieux rester en contact avec la zone affectée.

Cependant, le Cyclope Zombie avait reconnu cet acte après avoir été attaqué plusieurs fois par lui, et donc, il essaya rapidement de protéger les parties pourries. Même si c’était juste une Magie de Soins tout à fait normale, elle était quand même très pratique.

En raison de ma coopération avec Lalu, le Cyclope Zombie avait eu ses deux mains fixées sur ses pieds. Ce qui faisait qu’il avait une posture d’un pont.

Maintenant, si seulement Zir pouvait trouver l’invocateur et arrêter sa magie... Puis, après avoir maintenu une posture de pont pendant 15 minutes, le Cyclope Zombie avait finalement disparu.

***

Point de vue de Zir.

À partir de maintenant, je me dirigeais vers la ville depuis l’extérieur des remparts afin d’accomplir la tâche au nom de mon Maître.

Le Maître m’avait demandé de chercher la magie d’un nécromancien, qui était autre que la mienne, et d’y mettre un terme.

Puisqu’il s’agissait d’une demande de mon Maître bien-aimé, je le ferai d’une manière qui mérite des éloges.

« Bien, où ce nécromancien pourrait-il être ? » demandai-je.

Emily poussa un profond soupir depuis derrière moi. Un tel comportement empli d’impertinences.

« Zir, pourquoi es-tu simplement retournée en ville sans même réfléchir ? » demanda Emily

« Ce n’est très certainement pas le cas, » répondis-je. « Euh, regarde par là. Il y a une forte possibilité que le nécromancien soit parmi les aventuriers. »

Mon maître l’avait dit, même si je ne connaissais pas la raison.

« Voyons voir, » déclara Emily. « Le choix du moment pour l’apparition du Cyclope est vraiment trop parfait, et surtout les préparatifs pour cela ont dû être méticuleux. »

En effet, moi aussi j’étais d’accord et j’avais donc acquiescé.

L’attaque de la Mère des Zombies à l’intérieur... Après cela, la horde de monstres en quantité écrasante, et puis, juste pour percer la défense au moment opportun, il fallait utiliser leur atout qui était le cyclope.

Eh bien, tout cela était resté à un stade avorté en raison du fait que cela n’avait pas dégénéré en une affaire sérieuse, les démons étaient arrivés avec une tactique terne comme celle-là qui n’avait nullement surpassé mon Maître. C’était ce que je croyais.

« Cette attaque de monstre est si suspecte. Mais, je ne sais pas si quelqu’un peut manipuler autant de monstres à la fois, » dis-je.

« En vérité, il semblerait que les monstres ont l’intention d’attaquer sérieusement cette ville, » déclara Emily.

« En d’autres termes, nos opposants sont très probablement des disciples de la Religion du Dieu Maléfique, » dis-je.

La réputation de la Religion du Dieu Maléfique n’était pas très bien bonne. Nous les vampires n’adorions pas les Dieux ordinaires des humains et des demi-humains.

Par conséquent, notre religion avait été appelée par moi sous le nom de Religion du Dieu Maléfique.

« Je vois, soyons prudents, » dit-elle.

Le contrôle sur ces monstres avait peut-être été donné aux adeptes de la Religion du Dieu Maléfique par le Dieu Maléfique lui-même.

En d’autres termes, il y avait une possibilité que le lanceur de sorts soit toujours près des monstres qui avaient été donnés par le Dieu Maléfique.

Unh, unh, une grande quantité de magie coulait vers l’extérieur des remparts.

Cela pourrait être le magicien qui envoyait de sa magie pour faire un Soin sur le Cyclope Zombie.

« Emily, suis-moi. Il est au sommet des remparts, » dis-je.

« Hein !? Ah, je viens aussi de découvrir un flux magique. Compris. Est-ce que le mage est toujours là ? Allons-y ensemble, » dit-elle.

Comment pouvons-nous le trouver ? pensai-je. Tout de même, je ne vais pas demander. Elle semble être capable de percevoir instantanément le flux de la magie.

Nous nous étions déplacés sur les remparts, mais il y avait en ce moment plus de cent aventuriers au sommet des remparts.

De ce point de vue, trouver un nécromancien sera encore plus pénible. Cela allait devenir même très gênant.

Puis, un terrible bruit put être entendu vers l’extérieur de la porte est. Il semblerait que la source de ce son soit le Cyclope Zombie qui tombait sur son derrière. Comme attendu de mon maître.

Après que j’eus entendu les bavardages, je compris que c’était Aria qui avait fait tomber le Cyclope Zombie.

Incidemment, alors que tout le monde regardait Aria en extase, il y avait une personne qui regardait mon Maître avec haine.

« Il semblerait que ce monsieur soit le lanceur de sorts, » dis-je.

« Cette personne ? » demanda Emily. « Mais elle a l’air tout à fait normale. »

« Vraiment ? Capturons tout simplement cet homme, » dis-je.

« D’accord ! » répondit-elle.

Après qu’Emily et moi nous nous étions approchés de l’arrière, le lanceur s’était instantanément évanoui.

La raison était que mon Maître m’avait donné des Boules Assommantes. Il s’agissait de boules qui avaient été créées à partir d’une pierre magique.

J’avais entendu dire que c’était une pierre magique qui avait de la Magie de Choc placée à l’intérieur. Mon Maître m’avait dit que tous ceux qui avaient été touchés par ces pierres seraient incapables de bouger leur corps pendant un moment.

« Après avoir fait ça, est-ce que tout va bien ? » demandai-je.

« Il semblerait donc que nous ne pouvons rien faire d’autre que d’écouter ce que la personne a à dire, » dit-elle.

Le Cyclope Zombie qui était incapable de bouger ne pouvait plus faire grand-chose afin de se défendre. Je ne pouvais pas supporter de le regarder, mais il devrait disparaître maintenant que le lanceur de sort s’était évanoui.

« Le Cyclope Zombie vient de disparaître ! » s’écria un homme à côté d’elles.

Des acclamations avaient été faites depuis un peu partout autour de nous. Il semblerait que tout le monde faisait des éloges envers mon maître.

Enfin, cette longue nuit était terminée.

***

Chapitre 42

Après que le Zombie Cyclope avait été anéanti, j’avais demandé à Lalu et à son groupe d’être vigilants vis-à-vis de ce qui se passait dans les environs de la ville, puis j’avais rejoint Zir.

Zir affichait un regard suffisant.

Un homme qui était soupçonné d’être le criminel était au sol. Il était évanoui à ses pieds. Ses deux bras étaient attachés derrière son dos.

Emily pourrait être celle ayant fait ça.

« Maître, le magicien a été capturé selon votre ordre, » déclara Zir. « Le but était de trouver une personne douteuse et j’en ai certainement trouvé une. Et il ne m’a même pas fallu utiliser mes pouvoirs pour le localiser. »

Je n’avais nullement mal compris ce que Zir venait de me dire.

« Attends une minute, » dis-je. « Tu l’as immédiatement trouvé sans même utiliser tes pouvoirs ? N’aurais-tu pas simplement viser toute personne suspecte !? »

« En vérité, je ne savais pas qui il était jusqu’à ce que je remarque le sort de support magique, » répondit Zir. « J’ai simplement eu l’intention de faire comme le Maître l’a ordonné. »

En regardant Emily, qui ramassait en toute hâte le corps de l’homme, je me demandai s’il valait mieux lui demander si elle était au courant de ce fait.

Alors, que devrions-nous faire ?

Juste au moment où je réfléchissais à la façon de traiter avec lui, l’homme s’était réveillé.

« Euh ! Bonjour, » dis-je.

Pour l’instant, je me contentais de le saluer, car je ne savais pas quoi dire d’autre.

« Merde !! » cria l’homme. « Comment savez-vous que je suis le nécromancien !? J’avais camouflé le flux de magie et j’ai combattu les monstres pour ne pas être soupçonné ! »

Uwaa, il venait d’avouer. Il était vraiment le cerveau derrière tout ça. Si l’on peut dire...

J’allais donc donner plus tard à Zir une récompense pour avoir trouvé le cerveau derrière cette attaque, ainsi qu’une punition pour avoir attaqué des personnes sans aucune confirmation.

« C’est parce que je n’ai senti aucun sérieux dans vos attaques au cours de cette bataille, » dis-je. « Et aussi, quand le Zombie Cyclope est tombé, vous avez montré un visage agacé, n’est-ce pas ? »

Les autres aventuriers n’avaient pas compris pourquoi j’avais pu voir à travers la véritable identité de cet homme. Après que j’eus dit ça, ils avaient été d’accord avec moi.

Le lanceur de sorts avait baissé sa tête de honte après avoir entendu mon explication.

« Vous êtes vraiment génial, n’est-ce pas ? Vous avez réussi à confirmer de tels événements se trouvant sur les remparts tout en participant à des combats. » Ce Seigneur d’âge moyen avait dit des choses inutiles.

« Ah, c’est simplement parce que dans une certaine mesure, dès le départ, je trouvais qu’il était suspect, » répondis-je. « Alors, dès que j’ai pus, j’ai concentré toute mon attention sur lui. »

Je vis qu’à ce moment-là, il semblait satisfait de ma réponse. Est-il normal que le Seigneur soit convaincu par ce genre d’explication ?

« Hibiki, je vous suis très redevable. Je vous donnerai plus tard une récompense. Comme prévu de l’Annihilateur, » déclara le seigneur.

Les aventuriers environnants avaient également murmuré le mot Annihilateur. Même si nous avions eu beaucoup de peine pour venir dans cette ville, nous n’avions pas encore été libérés de ce surnom si étrange.

Quand j’avais entendu les mots de Gobelins et le disciple de la Tempête de Flammes mentionnées, j’avais ressenti un certain malaise, mais j’avais décidé d’arrêter de m’en soucier.

J’avais donc laissé le criminel au Seigneur avant de retourner à l’auberge. Probablement parce que le voisinage était devenu plus lumineux, la ville avait commencé à être sous le coup de l’agitation du matin.

Comme on pouvait s’y attendre, même si ce n’était probablement pas un jour ordinaire, la ville débordait de vigueur.

« Maître, je voudrais aller voir Ruby avant de retourner à l’auberge, » déclara Aria.

Après qu’Aria ait dit ça, je m’étais souvenu que l’atout principal de cette bataille avait été Ruby. Même si j’étais épuisé et que je voulais rentrer chez moi, comment aurais-je pu l’oublier ?

J’avais laissé Ruby manger la pierre magique de Magie de Choc en tant que récompense et excuse. Je ne savais pas si c’était délicieux ou non.

Alors que nous avions rencontré Ruby à l’extérieur de la porte, il était déjà revenu à sa taille normale. Je lui avais tapoté dessus tout en lui donnant sa récompense. Ruby pourrait être heureux parce qu’il réagissait avec un « purupuru ».

Nous avions repris avec nous Ruby et étions retournés à l’auberge. Dès que nous étions arrivés dans notre chambre, j’avais effectué les soins pour toutes les blessures. Puisque les blessures de tout le monde n’étaient rien de plus que des égratignures, nous avions profité de l’occasion pour prendre un bain et laver toute la saleté. Quel spectacle agréable pour les yeux endoloris ! Oui, en effet, une vue très agréable.

{Maître, pourquoi suis-je laissé à un tel endroit ?}

Le Grimoire de la Sagesse était maintenant sous le lit. La nuit dernière, je me souvenais qu’il nous avait observés attentivement quand j’avais passé un moment agréable avec Zir. Alors je l’avais mis sous le lit ce qui le mettait hors de notre champ de vision.

« Dans mon pays, les livres qui doivent être cachés aux autres seront toujours cachés sous le lit, » dis-je.

Je n’avais pas forcément menti au Grimoire de la Sagesse, je ne l’avais simplement pas dit pourquoi.

{Je vois, il est certainement dangereux de laisser ainsi un livre tel que moi ayant une si grande valeur à un endroit où les autres peuvent le voir.}

C’était seulement toi qui disais que tu avais une grande valeur. Je ne voulais pas que les livres pornos soient vus par d’autres personnes, mais je ne lui avais pas dit ça. Je m’en fiche de si tu es satisfait ou non de ce traitement,

« Par hasard, Maître, est-ce que vous possédez une Protection Divine ? » demanda Zir.

Zir devait avoir entendu que j’avais une Protection Divine alors que nous étions à la Guilde des Aventuriers.

« Exact, pourquoi me demandes-tu ça ? » demandai-je.

« Je voulais juste vous le demander. Cependant, si c’est vrai, alors je comprends mieux, » répondit Zir.

Zir était d’accord avec elle-même avec un *humm*.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je,

« Non, mais je comprends pourquoi je n’ai pas réussi à faire du Maître mon serviteur, » déclara Zir. « Mais, vous avez également montré une force de combat plus que suffisante. »

« Mais ce fait est un secret, » dis-je.

« Est-ce que cela veut-il dire que vous ne me faites pas confiance ? » demanda-t-elle.

« Ce n’est nullement ça, » répondis-je. « Je n’ai pas non plus expliqué quoi que ce soit à propos de ma Protection Divine à Aria et Emily. Ceci ne signifie pas que je me méfie particulièrement de vous toutes. »

Ma Protection Divine Multiple ne pouvait être parlée à personne. Aria avait peut-être fortement suspecté ma Protection Divine après que j’avais guéri sa malédiction.

Même si c’était qu’une question de temps avant que ma Protection Divine si particulière soit découverte par quelqu’un, si cela arrivait, il y aurait peut-être des personnes qui viendront l’examiner.

À ce moment-là, si Aria et le reste connaissent ma Protection Divine, cela pourrait facilement affecter notre vie quotidienne.

Ils n’apprendraient rien en torturant un esclave qui n’est pas digne de confiance, et un esclave qui n’est pas digne de confiance ne sera jamais pris en otage si le maître pensait que les esclaves étaient tout simplement jetables.

Donc, si vous le voyez de l’extérieur, alors je serais un Maître qui ne fait pas confiance à ses esclaves. De cette façon, ceci devrait garantir la sécurité des filles.

Tout cela était fait pour leur sécurité.

Alors j’avais dit à Aria et aux autres ce que je pensais sur le sujet.

Puis, Aria s’accrocha à moi avec des yeux larmoyants. Emily avait fermement tenu mon bras et elle me disait merci. Zir, elle rougissait et tournait son visage sur le côté.

Il était devenu plus lumineux à l’extérieur des fenêtres, alors nous avions dormi en nous enlaçant. Même si je n’ai pas bu Potion de Jeunesse, j’avais senti que j’étais capable de le faire avec tout le monde encore plus que d’habitude.

Quand je m’étais finalement réveillé, le soleil du soir brillait à travers la fenêtre.

« Agh, tellement éblouissant, » murmurai-je.

Il n’était pas possible de continuer à dormir avec mon visage baigné par le soleil.

Bien que j’avais essayé de fuir la lumière du soleil en tirant le drap sur ma tête, je ne pouvais pas bouger parce qu’Aria et Emily utilisaient mes bras comme des oreillers.

Et pour couronner le tout, Zir tenait mes jambes comme un coussin. Qu’est-ce que c’était que ce bonheur ?

{Maître, êtes-vous réveillé ?}

J’avais entendu une voix de sous le lit.

« Bonjour, Grimoire de la Sagesse. As-tu pu bien dormir ? » demandai-je.

{Je n’ai pas besoin de dormir. J’entre dans un état dormant, mais seulement quand je manque de magie. Plutôt que de penser à moi, cela ne serait-il pas mieux de savoir si le maître a obtenu suffisamment de sommeil ?}

« Oui, mais pourquoi ? » demandai-je.

{Au début, après que je vous ai vu aller au lit, vous n’avez pas pu dormir, n’est-ce pas ? Bien que cet endroit soit assez confortable, cela vous dérange-t-il si la prochaine fois vous pouviez dépoussiérer un peu avant de m’y placer ? Il y avait de la poussière qui tombait chaque fois que le lit grinçait.}

« C’est..., désolé pour ça, » dis-je.

{Cela ne me dérange pas.}

Aria sur mon côté droit s’était réveillée alors que j’avais eu cette conversation stupide avec le livre.

Comme mes deux bras étaient à leurs limites, j’avais enlevé Aria et Emily, puis Zir s’était détachée quand j’avais soulevé le haut de son corps. Parce que nous avions faim, nous étions descendus au premier étage pour prendre notre repas. Mais, la salle à manger était déjà bondée.

« Hé, n’est-ce pas impossible ? Allons manger à un autre endroit, » dis-je.

« Il est bondé plus tôt que d’habitude, » déclara Aria.

« Où devrait-on aller ? » demanda Zir.

À partir du cri de Zir, nous avons décidé de prendre quelque chose basé sur la Quantité plus que la Qualité. Il s’agissait du choix le plus populaire parmi les aventuriers, alors nous nous étions dirigés vers le Pavillon de la Licorne. Cet endroit avait de nombreux plats avec des saveurs audacieuses et une quantité assez importante d’entre eux était faite avec de la viande de démon.

Je viendrais ici tous les jours si j’étais seul, mais deux de mes camarades n’étaient pas bonnes avec de la nourriture qui a un goût audacieux, donc nous ne venons que rarement ici.

Je n’avais pas à m’inquiéter de Zir parce qu’elle pouvait en manger sans problème.

Au moment où nous étions passés par la porte d’entrée, c’était devenu une certaine remue ménagère dans le restaurant.

Le réceptionniste nous avait guidés à nos sièges avec un sourire, mais nous étions mal à l’aise.

Tout le monde dans les environs nous regardait.

Depuis que j’avais entendu le mot Annihilateur, je supposais que nous avions probablement été découverts. Comme il semblerait que nous serions écrasés par cette atmosphère si nous nous levions de nos sièges, j’avais décidé de ne pas m’inquiéter de ça et de commander quelque chose.

« Serveur, quelle est la recommandation pour le plat d’aujourd’hui ? » demandai-je.

« Bonjour. Bon, cet après-midi, nous recommandons le ragoût de Giga Buffalo et un sauté de cuisses d’Oiseau Tâcheté, » déclara-t-il.

Hmm, prendre des deux plats pourrait être impossible, car il y aurait trop de nourriture à manger.

« Qu’est ce que tout le monde veut ? » demandai-je.

Quand j’avais demandé leur avis aux trois autres personnes, Aria avait pris le sauté de cuisses, Emily avait dit que les deux étaient bons, et Zir voulait le ragoût. C’était totalement dispersé. Rien ne pouvait être fait alors je devais demander à tout le monde ce qu’ils voulaient séparément. Alors que je pensais ça...

« Le ragoût est délicieux, Annihilateur. » J’avais entendu la voix de quelqu’un. Quand j’étais sur le point de remercier le vieil homme qui venait de parler...

« Non, le sauté de cuisses est si délicieux. C’est parfait comme plat principal pour le dîner, » déclara un autre vieil homme.

Plusieurs personnes dans les environs avaient hoché la tête avec un *oui oui*, puis...

« Idiot ! La viande épaisse dans le ragoût est ce qui est le plus délicieux, » la première personne qui avait suggéré le ragoût plus tôt avait commencé à s’opposer à ça.

Alors je le pensais à ça, plusieurs personnes dans les environs hochèrent la tête.

Et puis, les opinions commencèrent à voler de chaque côté.

Oh ! Mon Dieu ! Ce serait un gaspillage d’avoir le ventre trop rempli à cause du ragoût, et de ne pas être capable de manger beaucoup du sauté.

À l’heure actuelle, l’Oiseau Tâcheté était de saison, mais la viande de Giga Buffalo de cette année était également de bonne qualité.

Cette année, la pluie était rare, et donc la qualité des démons avait augmenté, et de fait, cette cuisine avait été progressivement en abondance.

Parce que l’estomac de Zir semblait être à sa limite, pour le moment, j’avais demandé une assiette des deux plats.

Le serveur et les deux vieux hommes qui s’opposaient n’étaient pas du tout fous, c’était en effet un lieu de rencontre pour les aventuriers.

« Bon, désolé pour l’attente, » déclara le serveur.

« Hoo !! Ça semble délicieux, » dis-je.

Les deux plats étaient arrivés en même temps probablement parce que la cuisine était coordonnée. En ce qui concernait les autres clients, notre nourriture avait à peine touché notre bouche quand une émeute était devenue imminente.

Nous avions alors rapidement mangé le ragoût. La texture et l’assaisonnement gras de la viande du Giga Buffalo étaient tellement incroyables.

Le suivant fut le sauté. Bon, je sentais comme s’il y avait du sel encore entier dedans, ce qui signifie qu’ils devaient avoir utilisé de la pierre de sel.

« Les deux plats sont bons, » dis-je.

J’avais passé les assiettes à Aria afin qu’elle y goûte également. Aria mangea ainsi du sauté, Emily du ragoût, et quant à Zir, disons qu’elle se mit à manger des deux plats. Après avoir décidé moi aussi de manger des deux plats, j’avais demandé au serveur une commande supplémentaire.

« Haa! Vous les avez déjà mangés ! » S’exclama l’homme.

L’homme qui l’avait remarqué se rapprocha de moi, et je lui avais donc dit que les deux plats étaient délicieux.

Toutes les personnes qui continuaient à discuter semblent être à la fois des aventuriers. Bien que l’homme qui m’avait recommandé le ragoût avait été présent à la réunion de la Guilde, franchement, je ne pouvais pas me rappeler de lui.

Surfant sur l’élan de l’histoire de la nuit dernière, je ne savais pas qui l’avait proposé, mais nous avions commencé un concours de beuverie.

Après que les deux vieux hommes me parlèrent de ça, une paire de jeunes hommes avait décidé d’y participer, puis Zir et moi avions rejoint le concours.

Il était déraisonnable pour Aria et Emily de boire, alors la meilleure chose à faire était de l’interdire, et après avoir annoncé cela, le concours de boisson avait commencé.

Dans la première moitié du duel de beuverie, tout le monde s’était tranquillement levé et l’on avait fait un toast. Quand le bois des chopes des autres personnes était entré en collision, seul un son sec put être entendu. Alors, tout le monde avait calmement vidé le contenu de leurs chopes.

Quand le concours avait atteint le milieu, il y avait eu un nouveau développement. Il n’y avait pas de problème si vous buviez à votre rythme, mais les deux jeunes hommes qui avaient essayé de faire correspondre leur vitesse de consommation avec les deux vieux hommes étaient déjà saouls.

Ces deux vieux avaient regardé et avaient souri quand les deux jeunes hommes avaient été vaincus. C’étaient encore des bleus et ils avaient encore du chemin à faire, c’était pourquoi les jeunes étaient... ils grognaient.

Zir et moi étions concentrés sur notre propre rythme de consommation. Puis nous avions augmenté un peu notre rythme sans avoir trop de chance de nous effondrer.

Quand le concours avait approché la dernière étape, le rythme des deux vieux et de Zir avait commencé à ralentir.

Il y avait un participant non affecté, car dès le début, je buvais à mon propre rythme.

Pourquoi étais-je capable d’être aussi fort quand il s’agissait de boire ? Il s’agissait d’une astuce très facile. J’avais récupéré mon état anormal Saoul en utilisant ma Protection Divine.

J’avais remarqué cette méthode à l’époque où j’étais au cours de ce travail d’escorte. J’aurais probablement été tué par cet Orc sur le chemin du retour si je n’avais pas eu ça. J’étais si chanceux.

Peu importe combien je buvais, je n’étais que légèrement ivre, mais c’était mieux que d’être complètement saoul, n’est-ce pas ? Le vieux au ragoût avait sorti son précieux saké simplement pour commencer un concours spécial « un coup ».

L’odeur de l’alcool était si forte qu’elle était capable de vous enivrer même sans le boire. Sans aucune hésitation, les chopes avaient été vidées et les vieux et Zir tombèrent sur les tables.

« Le gagnant du concours est l’Annihilateur ! » annonça l’un des autres hommes.

Cela me dérangeait plus, car il semblerait que le nom d’Annihilateur soit déjà totalement utilisé ici aussi.

Les deux vieux avaient été remis à leurs compagnons qui étaient venus les chercher, et j’avais porté sur mon dos Zir, qui était devenue incapable de bouger. Avant de sortir du Pavillon de la Licorne, j’avais demandé la note, mais le serveur avait seulement souri et avait secoué la tête, pointant du doigt derrière moi.

Apparemment, c’était un régal offert par tous les aventuriers aînés. Au début, j’étais confus, mais rapidement, je les avais remerciés. Et alors...

« C’est pour exprimer notre gratitude, » déclara l’un des vieux aventuriers.

« Tout à fait, nous aurions perdu cette ville si vous n’étiez pas là, » annonça le deuxième.

J’avais reçu beaucoup de paroles de remerciement. J’étais devenu gêné par la gratitude de toutes ces personnes et j’avais donc rapidement quitté le restaurant.

« Maître, tout le monde a dit merci, » déclara Aria.

« Oui, ils l’ont fait, » dis-je.

« C’est un peu embarrassant d’entendre tout ça, » continua-t-elle.

« Tout à fait. On ne peut pas y faire grand-chose, et moi aussi je suis gêné, » dis-je.

« Kufufu! La réalisation du Maître ~ avec ce montant ~ ces remerciements ~ assez suffisants ~, » déclara une Zir saoule.

« Toi, peux-tu marcher par toi-même ? » demandai-je.

« Nonnn, c’est confortable ici, » répondit Zir.

Parce que Zir ne voulait pas descendre de mon dos, nous étions retournés directement à l’auberge. Les environs de Pavillon de la Licorne étaient déjà sombres.

« Rentrons rapidement. Demain, nous vérifions notre butin dans le village de Lalu, » dis-je.

« D’accord, je veux aussi donner une récompense à Ruby, » déclara Aria.

« Demain, il est très probable que nous allions trier tous les objets. Est-ce que les gobelins vont nous aider, je me demande ? » dis-je.

« Kufufu. Kufufuu~ » riait Zir.

Nous étions finalement arrivés à l’auberge. Après nous être un peu préparés, nous nous étions mis immédiatement au lit.

Bien que je savais déjà qu’une fois de plus, le Grimoire de la Sagesse se plaindrait demain matin, le plan de ce soir allait disperser beaucoup de poussière sous le lit.

***

Chapitre 43

Le lendemain, nous nous étions dirigés vers le village des gobelins tôt le matin et avions remercié Lalu et son groupe pour leur travail acharné.

Lalu semblait être content, mais son sourire s’assombrissait un peu.

« Quelque chose est-il arrivé ? » demandai-je.

Lalu jeta un coup d’œil fugace vers la maison se trouvant derrière lui.

On dirait que quelqu’un se trouvait à l’intérieur.

Il s’agissait du bâtiment que nous utilisions souvent quand nous restions ici. Il était rempli d’objets importants comme les outils qu’utilisait Emily. Les gobelins ne rentraient pas à moins d’avoir la permission de le faire.

Y avait-il des enfants gobelins qui jouaient à l’intérieur ? Eh bien, ce n’était pas un gros problème s’il était à l’intérieur, mais cela me dérangerait s’ils jouaient avec un truc qui se trouvait à l’intérieur. Mais au moins, arrêtons le problème.

J’ouvris la porte avec soin

« Oi, ne touche pas à mes affaires, d’accord ! »

Il n’y avait pas de gobelins à l’intérieur.

À l’intérieur se trouvait une femme qui semblait avoir une forte volonté et une femme dégageant une douce atmosphère. Elles étaient toutes deux devant lui à moitié déshabillées.

« Qui diable êtes-vous !? » dis-je.

« Heu ~, bonjour. Vous avez l’air assez humain pour un gobelin, n’est-ce pas ? » dit-elle.

J’étais rapidement sorti hors de la maison.

Comme je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre, j’allais devoir attendre en premier qu’elles s’habillent.

Emily semblait mécontente quant à la raison pour laquelle je devais attendre dehors.

Au bout d’un moment, une voix avait pu être entendue disant « Entrez ».

En entendant ça, l’humeur d’Emily avait à nouveau chuté.

J’étais calmement entré dans la maison.

« Qui êtes-vous ? » demanda l’une des femmes. 

J’allais poser ma question dès le moment où j’étais entrée dans la maison.

J’avais déjà dégainé mon épée et la tenais maintenant dans ma main.

Le fait de devoir attendre à l’extérieur avait lentement commencé à m’irriter.

Je devais tout de suite faire savoir à ces personnes comment les choses se passaient ici.

« C’est ma phrase. Qui êtes-vous ? C’est notre maison, » dis-je.

La personne à forte volonté avait retourné ma question vers moi avec un * humph *.

« Répondez à ma question. Qui êtes-vous ? » insista-t-elle.

« ... Je vois, » dis-je. « Vous n’avez pas l’intention de parler avec moi. Très bien, je ne prendrai pas la peine de le demander une fois de plus. Sortez, immédiatement de chez moi. »

« Je refuse. Je dois protéger Mademoiselle Flora, » répondit-elle.

« Comme si cela m’importait, » dis-je. « Pourquoi dois-je supporter des personnes allant sans vergogne dans ma maison qui ne répondent même pas correctement à mes questions ? Si vous ne sortez pas tout de suite, je vous forcerais à le faire. Au fait, tous les gobelins de cette ville sont mes alliés. »

« Hein, êtes-vous stupide ? » demanda-t-elle. « Les gobelins de cette ville n’attaquent pas les humains. Nous avons déjà pu vérifier cela. »

Je vois, Lalu avait reçu l’ordre de ne pas attaquer les personnes plus que nécessaires. Pour cette raison, ces intrus avaient été autorisés.

Probablement quand les filles avaient été remarquées pour la première fois par les gobelins, elles n’avaient pas attaqué, alors les gobelins les avaient ignorées.

Et même quand elles étaient entrées dans cette maison, les gobelins ne les avaient toujours pas attaquées.

« La personne stupide est uniquement vous ici, » dis-je. « Vous n’avez même pas réfléchi à une raison pour laquelle ces gobelins ne vous ont pas attaqué ? Je suis le chef de ces gobelins ! »

« Quoi !? » s’écria-t-elle.

« Parce que cette maison est à moi, et les gobelins n’y entrent jamais, » dis-je. « Celui qui leur a ordonné de ne pas attaquer les humains est également moi. Si vous comprenez enfin cela, alors sortez d’ici ! »

« Pas question, si nous partons maintenant, nous serons attaqués par différents monstres, » dit-elle.

« Franchement, ma chère, je m’en fous totalement, » dis-je. « Au début, j’avais l’intention d’écouter vos circonstances avec un esprit ouvert, mais grâce à votre attitude, je n’en ai plus du tout envie. »

Elles devaient probablement s’être faufilées dedans hier. La prochaine fois, je devrai laisser derrière moi des gardes.

« Prenez vos affaires et partez, » dis-je. « Reposez tout ce que vous avez trouvé dans cette maison. Vous... vous avez même posé vos mains sur notre nourriture. Vous êtes vraiment une belle bande de voleurs. »

« Voleurs !? » s’écria-t-elle. « Retirez ça immédiatement. Je suis une fière femme-chevalier... »

« Une fière voleuse ? » déclarai-je.

« C’est faux ! » déclara-t-elle.

C’était sûr que de les appeler de fiers voleurs serait très présomptueux. Même un singe voleur de troisième génération avait plus de fierté qu’elles.

« Et bien, Mademoiselle la Fière Voleuse. Expliquez-moi où est la fierté de quelqu’un qui se faufile égoïstement dans la maison de quelqu’un, saute sur ses réserves de nourriture et agit de manière hautaine et violemment quand le maître de la maison revient avec une épée à la main. »

J’avais froidement objecté envers ce chevalier. Même la sœur s’excuserait à ce stade.

Si elles ne s’excusaient toujours pas et qu’elles ne partaient pas immédiatement, alors, tout simplement, je les expulserais.

« Je-je dois... Mademoiselle Flora..., » dit-elle.

« Ah, donc tout ça est à cause de cette dame, » dis-je. « Ça doit être dur, être une Fière Femme-Chevalier, n’est-ce pas ? »

Finalement, elle s’était effondrée sur ses genoux.

Par ailleurs, pourquoi était-ce que pendant que nous discutions de ce sujet très important, cette dame jouait simplement avec Ruby ? Et Ruby était là simplement à bouger comme s’il était content.

« Eh bien, Mademoiselle. Puisque c’est ma maison si vous pouviez..., » dis-je.

« Ah ! c’est vrai, n’était-ce pas ? » déclara la deuxième femme. « C’est un bel endroit que vous avez ici. Quand je suis arrivée avant-hier, et comme j’étais tellement fatiguée, je me suis tout de suite endormie. Je suis désolée pour mon salut tardif. »

Elle ramassa gracieusement le bord de sa jupe et s’inclina devant moi. Si quelqu’un essayait cela dans mon précédent monde, on se moquerait de lui, mais si une véritable Dame le faisait ici, cela commencerait vraiment à être approprié.

« Je m’appelle Flora Caprice, » dit-elle. « Mon père m’a dit d’aller pendant un certain temps à Welburg. Quand pourrions-nous finir notre voyage jusqu’à cette ville ? »

Je le savais maintenant. Cette personne n’avait pas vraiment de bon raisonnement dans sa tête.

Il semblerait qu’elle soit la fille d’un noble de Bureto.

Sur le chemin de Welburg, elles avaient dû être attaquées par des monstres et avaient perdu leur chariot, ainsi que leurs cochers et leurs gardes... ou ils s’étaient tout simplement tous enfuis.

Et cette femme qui avait sa mauvaise attitude et qui était à gauche semblait s’appeler Frey.

Elles avaient probablement été attaquées par les monstres qui avaient attaqué la ville comme elles avaient dit qu’elles avaient été attaquées à proximité.

... Hmm ?

Si tel était le cas, ne pourrait-on pas dire que c’était de ma faute si elles avaient été attaquées ? Eh bien, il n’y avait aucune raison de sortir de mon attitude et de leur dire cela.

Parler avec la Demoiselle n’aboutirait à rien. Alors essayions de faire se relever la femme-chevalier Frey qui marmonnait « je suis fière », prostrée sur le sol depuis un moment.

J’avais récupéré un seau en bois et l’avais rempli avec l’eau se trouvant dans le puits à l’extérieur et j’avais éclaboussé son visage avec cette eau.

« Uwa ~ rgblh, qu’est-ce que vous faites ? » déclara-t-elle.

« Hey, Mademoiselle la Fière femme-chevalier, je vais fermer les yeux sur tout ce que vous avez fait en tant qu’intrus, mais je prends des frais pour le dérangement, d’accord ? » dis-je.

« Vous faites tout cela et exigez en plus d’être payé  ! » déclara Frey.

« Qu’est-ce que c’est ? Mademoiselle la Fière femme-chevalier est donc d’accord avec le fait de rentrer dans la propriété d’autres personnes sans leur accord ? Je vois, c’est ainsi que pense une Fière femme-chevalier. Pour une Fière femme-chevalier, les autres ne sont même pas des personnes, c’est ce que vous sous-entendez donc, » dis-je.

Finalement, Frey avait accepté de nous payer pour l’utilisation de la maison. De plus, nous allions les escorter jusqu’à Welburg.

Nous n’avions pas vraiment échangé de contrat, mais si Frey ne respectait pas sa parole, je ferais en sorte que sa réputation soit si basse qu’elle ne pourra plus continuer à vivre en tant que chevalier.

Le seul problème que nous avions rencontré en quittant la ville gobelins était que nous n’avions pas de chariot adapté pour transporter la noble.

Pour nous, le fait d’aller à Welburg à pied ne prendrait que 30 minutes et nous avions l’intention de partir comme ça, mais Frey avait protesté avec véhémence. On ne pouvait pas y faire grand-chose.

Nous avions donc utilisé un vieux chariot comme base afin de construire un palanquin.

Ça m’avait pris un peu trop de temps, mais le résultat était assez impressionnant même si je le disais moi-même. Au moment où j’avais terminé ça, il était déjà midi.

Puisque le palanquin avait un peu grossi, j’avais utilisé Lalu et ses hommes afin de le porter.

J’avais utilisé leur aide dans les événements d’il y a quelques jours, et donc, c’était déjà un fait connu en ville qu’ils étaient sous mes ordres. Cela devrait aller si le monde les voyait maintenant.

Même si quelqu’un disait quelque chose à ce sujet, ça devrait aller si je les faisais porter le palanquin jusqu’aux portes et ensuite que je leur disais de repartir.

« Aujourd’hui, nous n’utilisons pas de carriole à ce que je vois, » déclara Flora

« Mes plus sincères excuses, Mademoiselle, » déclara Frey. « Si cela ne convient pas à vos goûts raffinés, je vais immédiatement prendre des dispositions pour un transport. »

« Non, avoir les gobelins qui me portent me semble être assez amusant, » déclara Flora

« Voir que cela vous satisfait est plus important que tout le reste, Mademoiselle, » déclara Frey.

Frey qui avait récupéré un peu était un peu ennuyeuse, mais peu importe... Comme cela allait se transformer en une soirée si nous continuions à perdre du temps ici, nous avions décidé de partir dès maintenant.

Nous avions alors bien progressé sur la route vers Welburg. Eh bien, c’était tout de même le territoire de Lalu, donc c’était à prévoir.

« Nous ne sommes pas du tout attaqués par des monstres. Comment cela se fait-il ? » demanda Frey.

« Parce que tout cela est l’un des territoires des gobelins, » dis-je.

« Comment arrivez-vous à contrôler ces types ? » demanda-t-elle.

« Effort et volonté, » dis-je.

« ... Pourquoi leur avez-vous ordonné de ne pas attaquer qui que ce soit ? » demanda-t-elle.

« Je l’ai fait alors que je me sentais irrité. Je vais maintenant y réfléchir plus attentivement, » dis-je.

« Ne plaisantez pas avec moi ! » cria-t-elle.

Je répondis en laissant échapper un soupir exagéré. « Maintenant, écoutez-moi, j’ai répondu évasivement parce que je ne veux pas vraiment vous répondre. Est-ce qu’une Fière femme-chevalier ne sait pas avoir du tout du tact ? »

Frey était devenue maussade, mais n’avait pas répliqué.

Après avoir marché un peu plus loin nous étions sortis de la forêt et les remparts de la ville devinrent alors visibles.

« Oh, alors c’est donc ça Welburg. J’ai entendu dire que c’est une ville d’aventuriers, » Frey semblait avoir retrouvé son enthousiasme en voyant la ville. « Mademoiselle, la ville est maintenant visible. »

« Vraiment ? » demanda Flora. « Où se trouve-t-elle ? Alors, quand nous arriverons, je veux avoir du thé. Car après tout, cela fait deux jours que je n’en ai pas eu. »

« Oui, certainement. Je vais en préparer quand nous serons arrivées, » déclara Frey.

Cette fille n’avait vraiment pas de bon sens dans la tête. Étiez-vous en train de boire du thé pendant le trajet jusqu’à ce que vous soyez attaqué par un monstre ?

Après avoir parlé un peu plus, nous étions arrivés à la porte.

Le soldat qui surveillait la porte avait été surpris de voir quelque chose venir depuis le village des gobelins, mais un sourire était apparu quand nous nous étions rapprochés et qu’il m’avait reconnu.

« Bon retour, » dit-il. « Voudriez-vous aujourd’hui entrer dans le village avec ces gobelins ? »

« Merci. Est-ce correct que je le fasse ? » demandai-je.

« Eh bien, je suppose que ça devrait aller, » dit-il. « Car après tout, ils portent le palanquin. Ils écoutent tous vos ordres, n’est-ce pas ? »

Les gobelins avaient été acceptés en ville sans formalités ennuyeuses.

« D’accord, où pouvons-nous vous déposer ? » demandai-je.

« Je devrais aller parler avec le seigneur local. S’il vous plaît, amenez-moi chez lui, » déclara Flora.

Nous avions marché tout droit vers le château du Seigneur se trouvant au centre de la ville.

Le Seigneur était venu et nous avait rencontrés en personne. Il était probablement difficile de ne pas voir cette agitation.

« Mademoiselle Flora, je m’inquiétais pour vous, » dit-il. « Mais de penser que, Monsieur Hibiki, vous amènerait jusqu’ici... »

« Seigneur Giren, c’est bon de vous revoir après si longtemps, » déclara Flora, « Sommes-nous arrivés un peu en retard ? »

Le nom du Seigneur avait soudainement été prononcé. Il s’avérait qu’il s’appelait Giren Brooks.

Giren nous avait remerciés et nous avait alors parlé du nécromancien que nous avions capturé l’autre jour.

« Celui qui a incité cet homme n’était pas un Dieu Maléfique, mais un démon, » dit-il. « Il est possible qu’il y ait encore un démon en liberté dans cette ville. »

La paix était vraiment une chose éphémère dans cette ville.

***

Chapitre 44

Alors que je guidais Flora et Frey vers le château, je vis qu’il y avait quelque chose qui se déroulait dans la cour du château.

En regardant de plus près, il semblerait que ce soit un match entre les aventuriers.

« Ces combats sont faits afin de décider des partages, » déclara le Seigneur.

« Partages ? » demandai-je.

« Oui ! Si plusieurs groupes participent à une quête comme celle-ci, des rencontres du genre sont tenues afin de décider comment distribuer les butins après la fin de la quête, » répondit-il.

Après avoir demandé plus de détail, je compris que c’était quelque chose de commun après de grandes quêtes comme celles-ci. Et ainsi, les matériaux et les objets obtenus lors de la quête pourraient être obtenus par les aventuriers qui n’avaient même pas participé à la quête.

Bien sûr, lorsque vous participiez, vous deviez payer les frais d’inscription. Pour y participer, ils devaient préparer une quantité décente de matériel et d’objets quand il s’agissait d’aventuriers qui n’avaient pas officiellement participé à la quête.

Après avoir enquêté sur la ville, nous avions déjà reçu notre part du matériel et des objets, et ceux qui n’avaient pas participé pouvaient obtenir ce qui restait après la distribution à ceux qui y avaient participé. Bien sûr, nous ne savions pas cela.

« Hé, c’est Annihilateur, pas vrai ? »

« Oui, tu as raison. »

Je fus remarqué un peu après que je m’approchais d’eux amicalement.

Il s’agissait des deux vieux messieurs « Sauté » et « Ragoût ».

« À ce propos, est-ce que l’Annihilateur participera également à la compétition ? »

« Compétition ? » demandai-je.

« Oui, les biens confisqués dans la maison du Nécromancien saisie et ont été mis en tant que pari pour cette compétition. »

Bien que Zir eut vaincu cet homme... Comme je le pensais, j’avais regardé tout en étant assez énervé vers un Giren qui commençait à faire des excuses.

« He bien ! » dit-il. « Je vous ai envoyé une invitation pour le concours, mais il me semblerait que vous n’étiez pas à l’auberge. J’avais demandé à la propriétaire de vous passer le mot. »

« Je vois. Eh bien, la compétition commencera cet après-midi alors que vous êtes allé m’informer à l’auberge avant midi, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« C’est exact, » répondit-il.

Apparemment, le Seigneur ne voulait pas que nous participions à la compétition. 

Peut-être que cette compétition avait été faite en tant que récompense pour les aventuriers qui avaient participé à cette contre-attaque de l’autre jour.

Nous avions déjà obtenu une grande quantité de matériaux de monstres et d’objets. Voilà pourquoi, il ne voulait probablement pas que nous prenions le prix de la compétition.

Malheureusement, quand nous étions allés au château du Seigneur à cause de notre mission, nous avions découvert ça. Et si toute la Guilde des Aventuriers n’était pas venue pour la compétition se tenant dans la cour, alors nous ne l’aurions certainement pas remarqué.

« Je suppose qu’être un seigneur est aussi difficile de diverses manières, » dis-je. « Devoir garder une rancune contre quelqu’un comme moi doit aussi faire partie de son travail, n’est-ce pas ? »

« N-non, s’il vous plaît attendez une minute ! » cria-t-il.

S’il avait demandé notre coopération au début, alors tout se serait bien déroulé. Cependant, cette méthode était vraiment sournoise.

Quel homme stupide ! S’il n’avait pas fait des choses comme ça, il n’aurait pas eu de problème vis-à-vis de ma colère.

Pour commencer, cela avait été Frey, et maintenant Giren. Car je pensais qu’on ne pouvait pas sous-estimer ce monde avec toutes ces affaires douteuses dans lesquelles j’avais été entraîné.

« Bien sûr, je prévois également d’y participer, » dis-je.

« Oh, je vois, » répondit-il.

Il semblerait que la magie soit autorisée dans ce match, et les armes étaient également autorisées. Il ne semblait pas avoir de règles autres que celles que vous perdriez si vous tuiez votre adversaire.

La compétition avait commencé dès que j’avais fini de m’inscrire pour y participer.

Mon premier adversaire était un aventurier en armure de cuir utilisant un style d’épée courte assez classique.

Sans le moindre mot prononcé, le signal pour commencer le match avait retenti.

En même temps que le signal avait pu être entendu, mon adversaire s’était précipité sur moi. J’avais imprégné de la Magie d’Eau sur mon katana avant de parer l’attaque ennemie.

Alors que mon katana était imprégné de magie et que son épée s’entrechoquait, la magie imprégnée s’activa et une bonne quantité d’eau fut pulvérisée dans différentes directions.

Comme nos armes s’étaient entrechoquées à plusieurs fois, nos corps avaient été trempés avec l’eau pulvérisée par mon arme.

Au début, il avait cherché à éviter l’eau, mais avait ensuite remarqué que l’eau n’était pas nuisible, donc il l’avait tout simplement ignorée.

Les Préparations étaient terminées. J’avais alors invoqué ma Magie de Vent et avais créé un léger flux de vent dans l’arène. Il ne restait plus qu’à gagner du temps.

Au bout de dix minutes, les dents de mon adversaire claquèrent en produisant un son de *glaglagla*. Ses lèvres étaient devenues violettes, et ses mains devenaient de plus en plus engourdies par le froid au point où il laissa tomber plusieurs fois son épée.

Les symptômes de l’hypothermie se produisaient lorsque le corps humide était exposé au vent, refroidissant rapidement la température corporelle. Par conséquent, peu importe comment un corps pouvait être endurci, il y avait finalement une limite.

S’il y avait beaucoup de muscles, alors le corps allait générer plus de chaleur, donc il y aura une différence de temps, mais ils finiraient immanquablement dans la même situation.

Après avoir été convaincu qu’il était devenu incapable de bouger, j’avais frappé son épée et je l’avais obligé à se rendre. Voici donc ma première victoire.

Les personnes autour de l’arène devinrent bruyantes. J’entendais les mots « Utilisateur de Magies Noires » et « Malédiction » ainsi que d’autres mots.

S’ils pensaient que c’était quelque chose de mystérieux, alors c’était un succès pour moi.

Le deuxième tour avait commencé après une pause. Le prochain adversaire avait une longue épée et portait une armure intégrale en métal. Probablement des participants de l’extérieur, peut-être le Groupe Hyène.

Eh bien, il avait payé les frais d’inscription donc il n’y avait pas de problème.

L’ennemi, faisant usage de son armure qui couvrait tout son corps, s’approcha lentement de moi. Comme cela serait mauvais s’il réduisait l’écart entre nous deux, j’avais frappé mon adversaire avec mon katana imprégné de Magie d’Eau.

Mon katana avait été évité, mais mon adversaire avait été pulvérisé par de l’eau. Il devrait bientôt montrer des symptômes d’hypothermie, mais après vingt minutes, ses mouvements n’avaient pas du tout été altérés, alors je m’étais concentré sur la défense.

Après ça, j’avais vérifié correctement les statistiques de mon adversaire et je m’étais dit que je devrais toujours le faire avec les suivants.

Car après l’avoir fait sur lui, je vis qu’il avait un effet d’Isolation de la Température qui était accordé par son armure intégrale. L’effet avait probablement été là depuis le début.

La chaleur de l’armure était confinée et ne pouvait pas s’échapper. Cela avait pour effet de protéger le corps à l’intérieur de l’armure contre toutes les attaques à base de feu.

Pas étonnant que sa température corporelle n’ait pas chuté à cause de l’eau.

« Zut, j’ai gaffé, » murmurai-je. « Même si ça fait longtemps que nous n’avons pas fait de PVP, nous n’avons jamais lutté contre ce genre de chose, et j’aurais dû vérifier l’effet de son armure à l’avance. »

Alors que cela allait encore bien, j’avais légèrement changé la magie imprégnée sur mon katana.

Comme d’habitude, l’eau suintante de mon katana ne dérangeait pas mon adversaire.

Savait-il ce qui s’était passé lors de mon premier match ? Où était-il purement et simplement persuadé que son armure puisse l’empêcher ? De toute façon, je ne savais pas.

Après avoir bloqué cinq fois son attaque, il y avait eu un changement évident dans l’apparence de mon ennemi.

Il se tortillait et son corps tremblait violemment. Il se grattait et agrippait la surface de son armure en essayant de l’arracher.

Il réalisa finalement qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec son corps. Sa respiration était devenue difficile et son corps s’était mis à trembler.

Cependant, il ne tremblait pas à cause du froid.

Ses deux mains se tortillaient. Son dos le démangeait. Autour de son cou, il y avait quelque chose qui rampait.

Oui, tout son corps le démangeait

« Quand j’ai remarqué l’effet d’Isolation de la Température, j’ai affiné ma magie et modifié un peu l’eau se trouvant sur mon katana, » murmurai-je.

Lorsque cette eau touchait la peau, cette zone subissait d’intenses démangeaisons.

Comme il était conscient des démangeaisons, il n’avait aucun moyen de résister.

Il se gratta partout et finalement, il se rendit compte qu’il ne pouvait pas arrêter la démangeaison, peu importe combien il avait essayé. Il commença à désespérer que cela ne disparaisse jamais.

Il lâcha son épée et roula sur le sol, mais les démangeaisons ne faiblirent pas.

Finalement, ses yeux se révulsèrent et il laissa échapper son dernier souffle avant de tomber inconscient.

« Gagnant, Hibiki !! »

Encore une fois, les environs devinrent bruyants. La prochaine fois, il aura certainement trouvé une défense afin de contrer mon attaque.

Eh bien ! Même ainsi, j’avais déjà pensé à quelques attaques non bloquables si cela arrivait.

J’étais alors retourné dans mon coin de la zone où tout le monde se trouvait.

« Maître, bien joué, » déclara Aria.

Aria m’avait accueilli avec un sourire alors que ses oreilles de tigre bougeaient. Elle était probablement heureuse que les personnes disent que j’étais incroyable.

« Comme prévu du maître. Qu’avez-vous fait à votre adversaire ? » demanda Emily après m’avoir tendu un linge.

« Je vais vous en parler plus tard. En ce moment, il y a des espions partout, » dis-je.

En entendant cela, les oreilles de Giren se contractèrent, mais il ne regarda pas vers nous.

« Cependant, c’est une technique vraiment étrange. Maître, êtes-vous aussi un utilisateur de Magie Noire ? » demanda Zir.

« Un utilisateur de magie noire, quel genre de travail est-ce ? » demandai-je.

« Non, le mode de combat incompréhensible du Maître est ce qui fait que vous avez été désigné comme un utilisateur de Magie Noire. Vous utilisez une épée, mais vous pouvez également utiliser la magie en même temps, » répondit-elle.

« Super ! Vraiment ? » demandai-je.

Le troisième tour avait commencé après un petit intervalle. Il semble qu’il y avait eu plusieurs matches prolongés.

Le prochain concurrent portait une armure métallique protégeant ses organes vitaux et utilisait une arme semblable à une lance. Quand j’avais demandé plus tard, il semblerait qu’il s’appelait Glaive.

Au bout du manche qui avait environ deux mètres de long, il y avait une lame à un seul tranchant. Cette arme semblait limiter mon approche.

En même temps que le signal de départ, le point de sa lame était dirigé vers moi et prêt à m’intercepter.

Tout en pointant mon katana vers l’ennemi, j’avais lancé ma Magie du Vent afin d’entourer l’ennemi de vent.

Cependant, je me demandais s’il avait une armure résistante à la magie, parce qu’il avait une expression de confiance bien visible sur son visage, mais mon but n’était pas l’homme lui-même.

Je travaillais sur l’air se trouvant autour de lui.

Enroulant vaguement l’ennemi avec le vent, puis en utilisant la Magie de Feu, je lançai une boule de feu à l’intérieur de la barrière de vent.

Je faisais semblant de viser l’ennemi pour que les soupçons ne soient pas présents, mais au moment où la boule de feu avait touché l’armure, elle avait disparu.

Mais c’était conforme à mon plan. Je concentre mon esprit sur les restes du feu, l’empêchant de devenir trop gros, mais d’un autre côté, je retirai l’oxygène du feu tout en m’assurant qu’il ne s’éteint pas.

Après cinq minutes, mon adversaire avait commencé à avoir des vertiges et il s’était rapidement effondré. C’était à cause d’un manque d’oxygène.

J’avais immédiatement éteint le feu et aspergé la zone avec de l’eau pour la refroidir après avoir neutralisé ma barrière de vent.

Eh bien, ce n’était pas vraiment chaud, mais quand le phénomène retour de flammes se produisait, il était difficile de faire face à ça.

« Gagnant, Hibiki !! »

Il semblait que beaucoup d’adversaires tomberaient avant de bien comprendre ce qui se passait tout comme pendant ces trois matches. Ma renommée en tant qu’Utilisateur de Magies Noires s’était encore accru.

J’avais gagné les quatrième et cinquième tours sans difficulté, et finalement, j’avais avancé jusqu’à la finale.

Mon adversaire pour les finales était un utilisateur d’une grande épée avec une hauteur de deux mètres cinquante et une largeur de cinquante centimètres.

J’avais vu son match en demi-finale et il semblerait qu’il soit du type épéiste.

L’utilisateur d’épée à deux mains était confiant de sa propre force, et il avait juste chargé directement vers moi.

Je l’avais laissé s’approcher le plus possible de moi, puis j’avais esquivé sa lame d’un cheveu et je l’avais frappé un coup sur son côté avec mon Zetsumu.

Bien sûr, je l’avais frappé en utilisant le pommeau plutôt que la lame pour que cela ne le tue pas.

Tout en gémissant, il avait plié son corps tout en se tenant le côté. Il semblerait que même après un tel coup, il n’avait pas perdu la volonté de se battre.

Ne pouvait pas faire grand-chose face à ça, j’ai insufflé ma Magie de Choc dans mon katana, ajoutant des dégâts de choc à mes attaques. Avec une telle méthode, personne ne saurait ce qui se passerait s’il se rapprochait de moi.

Cet homme, ayant une expression angoissée, s’était retrouvé avec sa posture démolie, puis il s’était effondré sur le sol.

« Le match est terminé. Le champion est donc Hibiki ! »

Du point de vue de tout le monde, je m’étais battu équitablement lors des finales et j’avais gagné.

L’adversaire aussi ne pouvait rien savoir de plus concernant ce combat donc je supposais que cela serait correct ainsi.

Comme le match était terminé, Aria et les autres coururent vers moi.

« Félicitations, maître, » déclara Aria.

« Aria, merci, » dis-je.

« Félicitations pour être devenu le champion, » déclara Emily.

« Oui, merci Emily, » répondis-je.

« Maître, vous avez gagné même si vous n’aviez pas utilisé votre magie. Mais pourquoi n’avez-vous pas agi ainsi pour les premiers matches ? » demanda Zir.

« Je suppose que c’était ainsi, car je voulais augmenter mes chances de victoires ? » dis-je.

Alors que les trois filles étaient bruyantes quand elles me félicitaient, j’avais été approché sans que je ne le sache par Flora et les autres.

« Hibiki-san est vraiment fort, non ? » déclara Giren.

« Oui, non, Hahaha, vous avez vraiment gagné la compétition, j’ai été impressionnée » déclara Flora.

Flora semble être purement impressionnée, mais Giren affichait un petit regard compliqué.

J’étais content de la discussion, mais je devais maintenant demander des réponses.

« Monsieur Giren, j’attends avec impatience la récompense pour la capture du Nécromancien, » dis-je.

« Oui, vous avez raison, » dit-il.

Giren avait détourné les yeux de moi, mais je ne comptais pas me retenir contre cet homme.

« Et bien, je suis impatient d’y être. Que me donnera donc le seigneur de la ville qui est également le chef de la guilde de cette région ? » demandai-je.

Giren laissa échapper un gros soupir.

Tu as ce que tu mérites, pensai-je.

Puis Frey, qui était silencieuse jusqu’à maintenant avait parlé. « C’était un bon combat. Mais, quels étaient ces combats avant la finale ? N’est-ce pas juste les attaques d’un lâche ? »

J’avais alors répondu. « Mademoiselle la Fière femme-chevalier est comme “Je peux mourir si je me bats d’une manière noble”, mais j’ai quant à moi des raisons pour lesquelles je dois vivre même si cela veut dire qu’il faut être sournois. »

« Qu’est-ce que vous avez dit !? » cria-t-elle.

« Hum !? Vous êtes fâchées ? En premier lieu, qu’est-ce qui était injuste ? Qu’est-ce que j’ai fait pour être décrit comme étant un lâche ? » demandai-je.

« Ne jouez pas les idiots ! » cria-t-elle. « Vous avez vaincu votre adversaire en utilisant une attaque incompréhensible, n’est-ce pas !? »

« Alors, devrais-je dire “Je vais vous attaquer avec ce genre d’attaque, alors faites attention”, puis après ça, les attaquer de la manière que j’ai décrite ? » demandai-je.

« C’est faux !! Il suffit de se battre d’une manière juste et correcte ! » dit-elle.

« Alors, à ce moment-là ! Est-ce que le fait que les oiseaux peuvent voler est-il injuste ? » demandai-je. « Les monstres sont-ils injustes à cause de leurs griffes et de leurs crocs ? »

« Pourquoi me dites-vous ce genre de chose ? » demanda-t-elle.

« Du point de vue du faible, les chevaliers sont “Fort et Rusé”. Est-ce que vous le saviez ? » demandai-je.

« Quoi ? » cria-t-elle.

« Et parce que vous êtes forts, n’est-ce pas la raison qui fait que nous devrions le régler avec des duels ? “Je n’ai pas besoin des opinions des faibles !” n’est-elle pas votre tactique à vous, les chevaliers ? » demandai-je.

« Salaud, vous osez insulter un chevalier ! » cria-t-elle.

« N’étiez-vous pas celle qui en premier m’avait insulté concernant ma façon de combattre ? » demandai-je. « En premier lieu, si vous n’étiez pas une idiote, alors vous auriez pu y réfléchir et trouver depuis longtemps une contre-mesure. »

« Si nous ne savons pas ce que c’est, alors nous ne pouvons pas avoir de méthode pour une contre-mesure ! » déclara-t-elle.

« Alors, sur le champ de bataille, le genre de situation ou ceci serait dit. “Hum, je ne sais pas quel genre d’attaque c’est, alors s’il vous plaît, arrêter avec ça” n’arrive jamais. Alors dans ce cas, Chevalier est un travail vraiment très facile. »

« ... Impardonnable. Battons-nous !! » cria-t-elle.

« Haha, regardez ça, » dis-je. « Dès qu’il y a quelque chose qu’elle n’aime pas, elle recourt immédiatement à ses petits duels. »

« Taisez-vous ! Battez-vous simplement contre moi !! » cria-t-elle.

Frey était complètement enragée.

Et bien...

« Eh bien, que feriez-vous si vous perdez ? » demandai-je.

« Qu’est-ce que vous racontez !? » demanda-t-elle.

« Si je perds, je m’excuserai pour les insultes que je vous ai dite. Mais en contrepartie, que feriez-vous si vous perdez ? » demandai-je.

« He bien, il n’y a aucune chance que je perds. Si cela arrive, vous pouvez faire ce que vous voulez ! » déclara-t-elle.

« D’accord, alors c’est réglé, » dis-je.

Soudain, j’avais eu un match d’exhibition organisé contre Frey.

***

Chapitre 45

Frey attendait déjà avec son équipement complet. J’étais arrivé un peu en retard sur la place parce que je devais récupérer quelque chose auprès de Ruby.

« Si tard !! Encore une fois, je pensais que vous lanceriez une attaque sournoise, » cria Frey.

Après que Frey eut dit cela, j’avais répondu à ses paroles, en utilisant une réponse provocante que j’avais déjà préparée. J’avais gardé mon visage impassible.

« Qu’est-ce que vous racontez ? » demandai-je. « Aujourd’hui, j’ai déjà participé à beaucoup de matchs jusqu’à maintenant. Bien sûr, les préparatifs sont maintenant terminés. Ah, je vois ! Est-ce que c’est seulement correct si c’est seulement Mademoiselle la Fière femme-chevalier qui se vante d’elle-même ? »

Elle avait demandé à l’arbitre de commencer immédiatement le match. Ce duel sera donc le match d’exhibition de ce tournoi.

Comme on pouvait s’y attendre, le conflit né d’une rancune personnelle n’était pas facilement reconnu ?

« Haaaa ! » cria Frey.

Je manipulai le sol sous les pieds de cette idiote de Frey, et ainsi, un trou fut créé.

C’était la même tactique qui avait également été utilisée sur le cyclope, mais cette fois, il était facile de le créer parce que la taille était plus réduite.

Son pied plongea vigoureusement dans le trou et elle tomba. Après avoir roulé plusieurs fois sur le sol, Frey s’arrêta finalement près de moi.

Quand elle essaya de se tenir debout, elle avait eu des vertiges et ses pieds étaient restés instables.

Sans manquer cette occasion, je plaçai le bout de mon épée sur le visage de Frey.

« Oui, j’ai gagné, » dis-je.

« At-Attendez !!! C’était bien trop bizarre !! » cria-t-elle.

« ... Vous, allez-vous dire cette même phrase alors que vous êtes sur le champ de bataille ? » demandai-je.

« M-Mais..., » dit-elle.

« Oh bien ! Je vous combattrais autant de fois que vous le vouliez, » dis-je.

« Je vois, bon. Je ne serai pas vaincue tant que je ne relâcherai pas ma garde ! » déclara-t-elle.

Et puis le deuxième match avait ainsi commencé.

Encore une fois, je comprenais un peu le sens de Lâche quand une Frey idiote avait continué à agir de la même manière.

« Sei, yaa!! » cria-t-elle.

C’était une attaque assez forte, mais il était quand même facile de l’esquiver si je me concentrais sur la défense.

J’avais ouvert la bouteille d’Anesthésique que j’avais reçue un peu plus tôt de Ruby. Le produit se mit alors à dériver vers la zone entourant Frey grâce à mon vent.

« Haa!! Koryaa~ Htoraa~ » dit-elle.

Quand sa voix devint inarticulée, voyant que c’était le bon moment, je lui arrachai l’épée se trouvant dans sa main.

« Super. J’ai encore une fois gagné, » dis-je.

« Argg, cette méthode, d’une telle lâcheté ~, » dit-elle. « Pas encore fini »

Comme elle avait dit ça, nous avions dû attendre environ 30 minutes jusqu’à ce que l’effet du produit se soit estompé.

Puis, le troisième match put commencer.

« Cette fois, à coup sûr ! » dit-elle.

Cette fille n’avait rien du tout appris. Frey vint une fois vers moi avec la même méthode. Alors, j’avais utilisé ma Magie d’Eau afin de faire une nouvelle expérience.

La lotion de mucus avait été créée à partir de l’utilisation de la Magie de l’Eau, cela était arrivé sur les mains de Frey.

« Qu’est-ce que c’est !? Merde, c’est tellement gluant, » dit-elle.

Frey qui était perplexe en regardant la lotion pour la première fois essaya de mettre un peu plus de force.

À ce moment, son épée bien-aimée tomba de sa main avec un son * toc *.

En panique, elle essaya de ramasser son épée avec la main enduite de lotion, mais elle fut incapable de la saisir.

Et face à une telle situation cocasse, le troisième match se termina, mais c’était inutile de finir ainsi avec elle.

J’avais pris une grande quantité de lotion de mucus, et je l’avais versée sur la tête de Frey.

« Uwappu! » Frey qui était noyée dans le mucus avait du mal à respirer et elle faisait de son mieux pour soutenir son corps.

Sa tête était tombée plusieurs fois dans l’étang produit par la lotion.

Une Frey si frétillante qui était complètement couverte de mucus était quelque peu érotique. Oups, Emily souriait en regardant dans ma direction. Et d’une certaine manière, c’était très effrayant.

J’avais décidé de finir tôt ce duel à cause de la pression exercée par Emily.

« C’est vrai, vous avez eu beaucoup de chances, » dis-je.

« Salaud !! Pourquoi ne vous battez-vous pas sérieusement ? » demanda-t-elle.

« Je me bats déjà sérieusement. Si j’ai un mot à dire, ne devriez-vous pas vous battre plus sérieusement ? » demandai-je.

« Eh bien, êtes-vous un idiot ? » demanda-t-elle. « Chaque fois, j’ai toujours effectué la même charge afin de vous attaquer. Ne regardez pas avec dédain ma charge. »

« Eh bien, fait comme vous voulez. Car vous seriez toujours vaincue, » dis-je.

« Bon sang, » dit-elle.

« Alors, voulez-vous continuer ? » demandai-je.

« Bien sûr !! » dit-elle.

Il semblerait que ce soit à cause du mucus que sa voix était nasillarde. Le mucus avait alors été emporté par la Magie de l’Eau. Et même ces vêtements furent séchés par la Magie du Vent et du Feu.

Même après avoir fait tout ça pour elle, elle n’avait pas la moindre gratitude et le quatrième match avait pu commencer.

Avez-vous mûri un peu cette fois-ci ? pensai-je. Elle ne fait pas son attaque de charge habituelle et cherche une occasion de m’attaquer tout en me regardant.

Après avoir observé la situation pendant un certain temps, il n’y avait toujours aucun mouvement de part et d’autre, et donc, j’avais décidé de m’approcher.

J’avais diminué la distance entre nous d’un coup et quand elle entra dans la portée de mon épée, j’avais immédiatement frappé avec elle.

Elle avait reculé alors que je la chargeais. Cependant, j’avais continué à la poursuivre. Frey roula alors sur le sol et sa posture de corps fut totalement détruite en évitant mon attaque suivante.

Elle avait alors été acculée au bord de l’arène, et ainsi le quatrième match fut terminé.

Elle avait l’air un peu frustrée, et ses yeux étaient déjà larmoyants.

Le cinquième match. Lentement, j’allais sérieusement choquer Frey.

« Bon, j’y vais ~, » dis-je.

J’avais annoncé avec bonté que j’allais lancer une attaque. J’avais alors manipulé le vent afin de le recevoir depuis derrière moi afin de m’accélérer. La capacité de [Sélection] permettait de savoir si l’épée de mon adversaire était tournée ou non vers moi.

Bien que Frey ait essayé de m’intercepter, elle était un peu trop lente. Presque au même moment où l’épée de Frey prenait position, mon épée s’était déjà arrêtée à un centimètre du cou de Frey.

« Frey, voulez-vous toujours continuer ? » demandai-je.

« Réfléchissez-y bien. Je ne serai pas si doux la prochaine fois, » dis-je. « Vous avez vu comment mes premiers matchs se sont déroulés, n’est-ce pas ? Comment mes adversaires tremblaient-ils sans pouvoir bouger ? Ou comment s’effondraient-ils avec leurs yeux révulsés ? Ou comment tombent-ils sans même que je les touche ? »

« Arg ! »

« Dois-je venir à vous avec une attaque encore plus folle ? » demandai-je. « Peut-être, comme celle qui vous fera sortir du sang de tout votre corps. Ou peut-être, une attaque où vous ne mourrez pas, peu importe le nombre de fois où je vous aurais coupé. Non, vous souffrirez, mais ne pourrez pas mourir. Alors ? Qu’en pensez-vous, Frey ? Voulez-vous continuer ? »

Ce genre de technique n’avait pas été développé en ce moment, oui... en ce moment.

« J’ai perdu, » dit-elle.

« Perdue, hein ? » dis-je.

« Hééé, j’ai bien perdu. Oubliez-moi maintenant !! » déclara-t-elle.

« Bon ! Je verrais pour vos jeux de punitions plus tard ! N’oubliez pas que vous devrez le subir cinq fois, » déclarai-je.

« C-Cinq !? » demanda-t-elle.

« Tout à fait. Combien de fois avez-vous perdues contre moi ? » demandai-je.

« C-Cinq fois, » dit-elle.

« Bon. Alors il est nécessaire de le faire cinq fois, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Oui, vous avez raison, » dit-elle.

Un peu plus tard, j’obtiendrais la jouissance des jeux de punition sur Frey.

Ceci n’était pas le moment de jouer, car il était nécessaire d’entendre parler des démons qui se trouvaient apparemment dans la ville.

***

« Apparemment, ce n’est pas le dieu du mal qui a incité le nécromancien, mais les démons, » j’avais reçu ce rapport quand j’étais arrivé au château.

« Bien que j’en ai entendu parler avant ça, y a-t-il des informations plus détaillées ? » demandai-je.

Giren avait probablement le plus d’informations à ce sujet parce qu’il s’était occupé du nécromancien.

Comme l’avait dit Giren, le nécromancien semblait avoir rencontré un démon dans cette ville.

Il était là avec le cadavre du cyclope, car le plan consistait à attaquer la ville avec une grande horde de monstres pendant la nuit. Il avait donc reçu des instructions comme quoi il devait créer la confusion dans la ville en utilisant les zombies.

« Je suis complètement désespéré, » déclarai-je avec ironie. « Je ne savais pas qu’il y avait un démon dans cette ville. »

« Cependant, le coupable a dit qu’il l’a rencontré en ville, » déclara Giren.

« Eh bien, ça pourrait être un canular, » dis-je.

« Voilà pourquoi, en ce qui concerne votre récompense pour cette affaire, je vais vous mettre à disposition le Détecteur de Démons, » dit-il

« Détecteur de Démons ? » demandai-je.

Le Détecteur de Démons était un outil qui demandait beaucoup de temps pour le créer. Il avait également besoin d’une grande quantité de cristaux magiques pour le démarrer.

Par conséquent, c’était très certainement un objet coûteux. Même si l’effet était un peu limité, le présenter comme une récompense était plus que suffisant.

« C’est vrai, bien que généralement il ne soit pas permis de l’emprunter du fait qu’il s’agit de la propriété du Seigneur, mais seulement pour vous, je vais faire une exception spéciale en tant que cadeau. »

Exception spéciale !!! J’avais regardé Giren.

Cette personne voulait nous entraîner dans l’affaire afin que nous chassions cette fois-ci le démon qui se trouvait en ville.

Pourquoi est-ce si spécial de m’envoyer moi ? Est-ce juste un calcul tout à fait logique ? pensai-je.

« Je vois, alors j’ai compris, » dis-je. « Eh bien ! Aria, Emily, Zir, retournons maintenant à l’auberge afin de préparer nos affaires, car nous quitterons la ville demain. »

« Attendez une minute !! Pourquoi avez-vous besoin de quitter la ville ? » demanda Giren.

« Pourquoi donc ? Il y a un démon à l’intérieur de la ville, n’est-ce pas ? N’est-ce pas dangereux ? » demandai-je.

« Ne pensez pas seulement à vous-mêmes !! » déclara-t-il. « Je vous ai même donné le coûteux Détecteur de Démons !! Considérez un peu la crise que rencontre cette ville ! »

« Vous pensez que je ne me soucie que de moi, n’est-ce pas ? » demandai-je. « Wôw, n’êtes-vous pas un homme qui ne pense qu’à lui-même et se plaint de ses ennuis à ses camarades ? D’ailleurs n’y avait-il pas un incident où vous avez saisi le butin d’autres personnes ? »

« Ha, gggghhhuu »

« Quel est le problème. Mon Seigneur ? » demandai-je. « Il n’y a personne qui pense ainsi ? Ah, maintenant que je m’en souviens, je m’excuse pour le rapport en retard. Bien sûr, cela ne vous dérange pas, non ? »

« É-évidemment ! » dit-il.

« Mais, je ne l’ai pas fait exprès. Mais, je suis juste une nuisance pour vous. Alors, que devrions-nous faire ? » demandai-je.

« Que voulez-vous de plus !? » demanda Giren.

« Ce n’est pas comme si je voulais quelque chose de vous, » dis-je. « Mais, cela semble vous troubler. Je pensais juste que je serais incapable de travailler d’une manière agréable dans cette ville. Cependant, on ne peut pas y faire grand-chose !! »

« D’ailleurs, il n’y a rien que je puisse vous donner. » Giren était finalement devenu frénétique.

Je suppose qu’il était temps. « Oui, je comprends. Il y a une récompense pour les autres aventuriers, n’est-ce pas ? Alors, donnez-moi vous parole pour que l’ambiance ne se détériore pas plus. »

« Hmm »

« Faisons-le ainsi, » dis-je. « Monsieur Giren, vous êtes celui qui souhaite que nous nous dépêchions, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Oui, c’est exact, » dit-il.

« Alors, donnez une garantie de me considérer prioritaire dans le futur en faisant un Contrat avec moi, » dis-je.

« Contrat ? » demanda-t-il.

« Oui. Commençons tout de suite parce qu’il y a une personne parmi mes esclaves qui peut pratiquer la magie de Contrat, » dis-je.

Le contrat était le suivant,

1. Si Hibiki se trouve dans la ville de Welburg, et s’il y a quelque chose qui se produit, le droit d’aller voir Giren Brooks sera donné à Hibiki en priorité.

2. Cependant, tout en respectant le point 1, Hibiki a le droit d’aller rencontrer Giren Brooks une fois par semaine.

3. Si les points 1 et 2 étaient brisés, toutes les propriétés de Giren Brooks seront transférées à Hibiki.

« Êtes-vous d’accord avec les termes du contrat ? » Giren avait confirmé le contenu du contrat à plusieurs reprises avant de me demander ça.

« Oui, bien sûr. Le Détecteur de Démons est une belle récompense pour la défense de la ville de Welburg et de l’arrestation du Nécromancien. Si ce contrat est conclu, l’erreur concernant le message non délivré sera effacée, » dis-je.

Giren avait été soulagé. La magie de Contrat n’était pas absolue. Il était possible de l’annuler aussi longtemps que quelqu’un a la compétence de Dissolution de Contrat du même rang.

À l’origine, un important contrat magique ne devrait pas être cassé comme de la cire d’abeille.

Lorsqu’un commerçant avait rompu son contrat avec Dissolution de Contrat, la crédibilité du commerçant chuterait.

Inversement, le nombre de contrats signés pouvait également conduire directement à l’évaluation positive du commerçant

Cependant, Giren n’était pas un commerçant, et ce contrat n’était pas annoncé publiquement. Cela signifie qu’il était possible de faire la Dissolution de Contrat à tout moment.

Il avait baissé sa garde parce qu’il n’y avait pas dans la déclaration de contenu afin de pouvoir annuler le contrat.

Cependant, ce contrat était un Contrat de Sang. Pour commencer, il n’y avait rien de tel comme la Dissolution de Contrat de Sang. Il était donc impossible de le révoquer.

Quand il le remarquera plus tard, il recevra un choc.

« Avec ça, le contrat est conclu, » dit-il.

Après que les deux parties aient accepté le contenu du contrat, les deux personnes mettaient leur sang goutte à goutte sur le papier du contrat. Cette forme de contrat était vraiment vieille et stylisée.

Mais parce que le sang était vraiment nécessaire pour le contrat de sang, c’était vraiment utile cette fois-ci alors que dans les autres contrats, ce n’était que la coutume.

Bien que la demande de tuer la présence démoniaque soit donnée par le Seigneur, les gains pour cette mission n’étaient pas si mauvais.

Mon cœur s’était réchauffé à cause de la « Gratitude » reçue de la part de Frey et des autres qui m’avaient félicité aujourd’hui.

Lorsque nous étions sortis triomphalement par la porte du château, nous étions tombés face au chef de la branche locale de la Guilde des Alchimistes. Nous étions donc face à Frank de la Guilde.

« Oh, Monsieur Hibiki et Mademoiselle Emily, » dit-il.

« Monsieur Frank, pour quelle raison êtes-vous ici ? » demandai-je.

« Eh bien, je viens d’apprendre qu’une grande quantité de matériaux de monstres était arrivée. Je suis donc venu afin de confirmer et de voir ce que c’était afin d’acheter ce qui est intéressant, » dit-il.

Je comprenais bien. Il s’agissait des matériaux de monstres obtenus lors de l’incident avec le nécromancien. Mais, pour le chef de la Guilde viennent faire l’achat lui-même...

« Eh bien ! Si je ne peux pas le voir de mes propres yeux, je ne serais pas satisfait, » dit-il. « Et pour demain, j’ai encore beaucoup de travail à faire. »

Demain ? Quel jour sommes-nous aujourd’hui ? Alors que je pensais à ça, Emily avait tiré ma manche avec un visage pâle.

« Maître, demain est le jour de livraison pour la porcelaine blanche ! » déclara Emily.

Je l’avais complètement oublié. Je ne m’étais pas du tout préparé.

J’étais donc allé en toute hâte dans le village des gobelins avec Lalu.

***

Chapitre 46

Moi, Frey Kokusu, j’avais toujours été intimidée par mes frères aînés depuis que j’étais petite.

Mon père, dont l’aristocratie déclinait au point où il lui restait juste le nom de famille, avait accepté de devenir un chevalier ce qui lui avait permis de recevoir plusieurs récompenses pour ses services militaires distingués effectués lors de la lutte contre les monstres.

Je suis le plus jeune enfant vis-à-vis de mes frères et aussi la fille aînée du ménage. Mes frères aînés avaient toujours dit qu’ils voulaient devenir chevaliers alors même qu’ils étaient encore enfants. Comme il y avait un examen pour pouvoir s’enrôler dans le corps des chevaliers de la ville, ils les avaient pris dès qu’ils avaient été plus âgés.

Ma mère avait vu partir mes grands frères avec le sourire. Ainsi, alors que je grandissais, je me répétais que je voulais aussi devenir un chevalier.

Depuis l’enfance, j’étais timide, donc je ne pouvais pas exprimer mon opinion ni mon intention à mon entourage, je ne pouvais qu’incliner la tête face à ma mère.

Après que mon plus jeune frère aîné, qui avait 4 ans de plus que moi, soit entré dans le corps des Chevaliers, mon corps avait subitement grandi.

Bien qu’il n’y avait plus de frères aînés qui m’intimidaient, et même après que mon corps eut grandi, j’étais quand même restée timide.

Tous les jours, même si je n’étais pas apte à être un chevalier, je continuais à pratiquer quotidiennement les mouvements à l’épée.

Tout en continuant à faire des frappes dans mon état d’indécision, j’avais été invitée à passer l’examen pour l’enrôlement au moment où j’étais devenue majeure, je l’avais réussi même si je croyais que c’était une erreur.

Après ça, je m’entraînais tous les jours. Je voulais ainsi devenir encore plus forte. J’étais invaincue lors des entraînements à l’épée effectuée contre toutes les personnes qui était du même rang que moi. Et ainsi, assez rapidement, on m’appelait le jeune chevalier le plus prometteur et cela avait fait que j’avais pris la grosse tête.

« Venez vous battre si vous l’osez !! »

Le jour suivant, j’avais été battue par les chevaliers de plus haut rang que moi. Aucune de mes techniques n’avait pu les atteindre.

Par la suite, chaque fois que je rencontrais l’un de mes supérieurs, il se moquait de moi, et même ceux du même rang que moi avaient commencé à me ridiculiser.

Mon esprit s’était alors brisé. J’étais à l’origine une personne timide et ainsi, après avoir été bouche bée face à ces défaites, j’avais totalement perdu toute confiance en moi.

En conséquence, tout ce que j’avais fait avait été inutile.

J’avais ensuite été vaincue par mon adversaire qui n’avait gagné que parce que mon moral était en miette.

Je ne pouvais plus avancer comme il y avait des pièges qui étaient produits par mon inquiétude.

Et finalement, j’avais commencé à pleurer pendant les entraînements aux combats. Et, mes bourdes avaient finalement atteint la limite.

Ainsi, j’avais reçu le surnom de « Frey, la Bébé lala »

« Comme je m’y attendais. Je ne suis pas apte à devenir un chevalier. »

Je n’avais alors plus participé aux entraînements et je m’étais enfermée dans ma chambre dans le logement le jour après avoir pleuré pendant l’entraînement au combat.

Au début, personne ne l’avait vraiment remarqué, mais après trois jours, tous ceux qui partageaient la chambre commencèrent à s’inquiéter.

Après que deux semaines soient passées, je ne sortais toujours pas de la pièce, et donc, l’instructeur était venu dans ma chambre, puis il m’avait criée dessus.

Plusieurs mois passèrent ainsi, et une nouvelle saison de recrutement allait bientôt commencer.

Plus personne ne s’inquiétait de moi, car tous pensaient à l’obtention de leur propre diplôme d’apprenti chevalier. Il n’y avait pas non plus de temps libre pendant cette période.

La moitié des apprentis chevaliers avaient alors été affectés au corps des chevaliers dans cette ville. Et la moitié restante avait déjà décidé où ils iraient avant de s’enrôler là-bas.

Moi, j’avais prévu d’aller dans le premier cas, mais après que mon instructeur m’ait abandonnée, je serai très probablement chassée hors de cette pièce en même temps que la remise des diplômes.

Et il était très probable que je pouvais encore vivre dans ce logement jusqu’à aujourd’hui parce que mon père avait plaidé pour cela. Et parce que le titre de « Chevalier » pouvait être obtenu aussi longtemps que vous avez obtenu ce diplôme, il avait dû demander aux enseignants de le faire.

Et le jour de l’obtention du diplôme, mes frères aînés m’avaient apporté le minimum d’équipements pour un chevalier que mon père avait rassemblé. Il les avait envoyés pour une raison inconnue. Et après ça, j’avais été emmenée ailleurs en calèche.

J’étais restée obéissante, et je ne savais toujours pas où j’allais, car je n’avais pas entendu parler de ma destination. Et après trois jours de trajet en calèche, nous étions arrivés.

La calèche s’était arrêtée devant un grand manoir puis elle était partie après m’avoir fait sortir de force avec mes bagages.

Alors que je commençai à m’inquiéter, une femme de ménage était apparue depuis l’intérieur du manoir et elle m’avait pris la main.

« Par ici, Mademoiselle Frey. »

J’avais été guidée dans la maison et l’on m’avait fait prendre un bain. Je sentais certainement mauvais parce que je n’avais pas pris un seul bain depuis trois jours.

Puis, après être sorti du bain, on m’avait donné des sous-vêtements et une armure de haute qualité. Vont-ils me faire me battre après ça ?

Après avoir revêtu ces vêtements et armures, j’avais été de nouveau conduite par la femme de chambre avant d’être placée devant une certaine pièce.

Après que la femme de chambre frappa avec un * toc-toc *, la voix d’un homme se trouvant à l’intérieur de la pièce nous incita à entrer.

« Bienvenue, dans la Maison Caprice. Êtes-vous Frey ? »

Dans la pièce, il y avait un homme âgé d’environ 50 ans. Est-il de la même génération que mon père ? J’avais été accueillie avec un sourire radieux.

« J’ai entendu parler de vous par votre père. Vous garderez ma fille, ou plutôt, devrais-je dire que je voudrais quelqu’un qui peut être son compagnon. »

Un compagnon. Si c’est ce qu’ils veulent, alors je le ferais. Cependant, n’est-ce pas inutile de donner à un compagnon une telle armure ? pensai-je.

« Ma fille a toujours admiré l’armure des chevaliers. Mais parce que je ne peux pas permettre à un chevalier masculin d’être près d’elle, j’ai décidé de faire venir un chevalier, » déclara l’homme.

Je comprends. Je suis donc un chevalier décorative. Cela pourrait me convenir, pensai-je.

« Mais ma fille est un peu étrange, alors j’espère que cela ne vous dérange pas ? » déclara l’homme.

« Je comprends. Je vais accepter la tâche de protéger votre fille, » déclarai-je.

Il s’agissait d’une habitude d’exprimer la gratitude d’un chevalier que j’avais acquise quand j’étais encore dans mon apprentissage. Le Seigneur Caprice hocha la tête, et me conduisit à sa fille que je garderai à partir d’aujourd’hui.

La fille buvait du thé dans le jardin du manoir. Quand elle remarqua que son père l’appelait, elle avait fait un sourire lumineux quand elle me vit.

Elle ressemble à une déesse, c’était ce que j’avais vraiment pensé à ce moment-là. Cette atmosphère fugace encouragea mes attentes.

« Bonjour, es-tu mon chevalier ? » demanda-t-elle.

« O-Oui. Je suis Frey Kokusu. Je serais à partir de maintenant votre garde, » déclarai-je en effectuant un salut.

« Dans ce cas Frey, prends soin de moi, » déclara-t-elle.

Ma vie avait commencé à être comme un événement se trouvant un conte de fées après avoir été nommée le chevalier de Mademoiselle Flora.

Le matin, après avoir fini le petit-déjeuner, j’allais dans la chambre de Mademoiselle Flora. Elle dormait toujours entourée de pétales posés sur son lit à baldaquin.

Cette situation fantastique m’avait fait hésiter quant au fait de la réveiller.

Mais elle se réveillait toujours alors que je me préparais à l’appeler par son nom.

« Bonjour Frey, » dit-elle.

« Bonjour Mademoiselle Flora, » déclarai-je en retour.

Le chambellan chargé de ses soins apparaît immédiatement après ça dans la pièce et il commençait par lui faire changer de vêtements. Il n’y avait pas un défaut visible sur la peau exposée de Mademoiselle Flora. Elle était aussi lisse que la soie.

Après que Mademoiselle Flora eut fait changer ses vêtements, nous allions dans la salle à manger.

Je me tenais toujours à côté d’elle jusqu’à ce que Mademoiselle Flora ait fini de manger. Je ne me fatiguais jamais quand j’étais là à la surveiller.

Habituellement, je me sentais triste quand son repas se terminait.

Après qu’elle eut fini son petit-déjeuner, Mademoiselle Flora passait le reste de sa journée à boire du thé dans le jardin. Parfois, elle disait bonjour aux invités visitant le manoir.

« Hé, Frey. Es-tu très forte ? » demanda-t-elle.

Afin de réaliser le souhait de Mademoiselle Flora, plusieurs épéistes avaient été appelés au manoir. Le Seigneur Caprice était très affectueux envers Mademoiselle Flora.

Moi, qui gardais un visage calme face à l’épéiste, voulais en vérité fuir cet endroit.

Ma main qui tenait l’épée tremblait. Mais, ce n’était qu’une question de temps avant que tout le monde autour de moi connaisse la vérité.

Ma gorge s’était desséchée. J’avais avalé de force ma salive, mais un sentiment désagréable s’était comme coincé au fond de ma gorge.

« Commencez !! »

Cela commençait enfin, mais pourquoi le Seigneur Caprice me traitait-il comme ça malgré le fait que je ne sois qu’un chevalier décorative ?

L’épéiste frappa lentement avec son épée. Il pourrait tout à fait se retenir. Car après tout, cela ne serait pas un spectacle si le duel se termine trop rapidement.

J’avais sans aucune difficulté évité l’attaque et j’avais également frappé avec douceur avec mon épée. L’épéiste remarqua mon épée, mais il était déjà trop tard pour l’éviter.

Il n’était pas nécessaire de faire des mouvements lents pour l’éviter. Alors que je pensais à cela, j’avais changé la trajectoire de mon épée pour la montrer un peu.

La posture de l’épéiste fut complètement brisée. Et juste au moment où je pensais que ça se passait bien, mon épée avait été posée sur la gorge de mon adversaire.

« J... Je me rends !! » déclara l’épéiste.

J’avais gagné ce duel en ne faisant que ça. Tout autour de moi, j’avais entendu des voix qui m’acclamaient.

Hein ? N’aurais-je pas dû perdre ? pensai-je. Je suis certainement le chevalier de Mademoiselle Flora, même si c’est juste décoratif. Dès le début, il a peut-être déjà été décidé que je gagnerais le duel.

Alors que je regardais vers le Seigneur Caprice, je vis qu’il avait un visage montrant clairement sa surprise. Il n’y avait aucune chance qu’un haut noble agisse ainsi.

L’épéiste suivant n’avait pas non plus montré d’impressionnants mouvements, alors j’avais terminé le duel en l’envoyant voler avec mon épée.

Les spectateurs avaient alors fait un tonnerre d’applaudissements. Est-ce vraiment ma capacité ?

« C’est génial, Frey. Il reste une personne. Bonne chance ! » déclara Flora.

Mademoiselle Flora m’encourageait. Je devais lui montrer ma pleine puissance. J’avais alors demandé que mon prochain adversaire arrive.

Le troisième adversaire était plus fort que les deux précédents.

Mes attaques avaient été repoussées avec son épée, et il avait visé mes points vitaux quand j’avais baissé ma garde.

Mais, j’avais retrouvé ma capacité martiale après avoir fait les deux précédents duels. J’avais contre-attaqué face à son attaque sans aucune difficulté.

Après que nous ayons affronté nos épées lors d’une dizaine de passes d’armes, ses pas devinrent hésitants à cause de la fatigue.

J’en avais immédiatement profité et comme il me restait de la force physique, j’avais frappé avec ce qui me restait vers l’épée de mon adversaire.

Puis, j’avais entendu à nouveau les applaudissements et les éloges de mon entourage.

« Wôw, fantastique. Frey, tu n’es en aucun cas inférieur à l’épée de ton père, » déclara le Seigneur Caprice qui était très excité et qui avait attrapé l’une de mes mains. La poigne qui enserrait ma main était un peu douloureuse, mais j’étais heureuse de tout ça.

« Frey. C’était vraiment une performance incroyable. Comme attendu de mon chevalier, » me complimenta Mademoiselle Flora.

« Merci beaucoup ! » dis-je.

Aujourd’hui, je suis enfin devenue un vrai chevalier. Frey, la Bébé lala, pleura ce soir, mais c’était dû à la joie.

Plusieurs jours s’étaient écoulés après que je fus devenue un chevalier.

Après ce jour, le temps où j’accompagnais Mademoiselle Flora était devenu plus important.

« Frey, il y a une fleur inhabituelle qui fleurit dans le jardin. Allons la voir ensemble. »

« Frey, prends un bain avec moi. »

« Frey, laisse-moi prendre le petit-déjeuner avec toi. »

« Frey ! »

« Frey ! »

« Frey ! »

J’avais décidé dans mon cœur que je serais utile à tout pour l’amour de Mademoiselle Flora.

J’avais fait des efforts afin de devenir le chevalier que Mademoiselle Flora désirait.

Le chevalier de Mademoiselle Flora, qui était plus forte que quiconque. Qui ne fuyait pas l’ennemi.

Le chevalier de Mademoiselle Flora se battait toujours d’une manière juste et carrée. Qui était toujours la gagnante.

Le chevalier de Mademoiselle Flora, qui gardait son maître quoiqu’il arrive.

Et puis, je passai par plusieurs étapes dans le but de devenir le chevalier que Mademoiselle Flora voulait.

Par exemple, affronter et gagner contre une horde de monstres tout en étant seule.

Défier lors de duels face à de nombreux chevaliers et obtenir la victoire.

Donner de la nourriture aux pauvres enfants des bidonvilles.

Accepter les demandes dangereuses de Mademoiselle Flora. Je l’avais fait avec plaisir.

***

Après qu’environ deux ans se furent écoulés depuis que j’avais commencé à travailler comme chevalier pour Mademoiselle Flora, le Seigneur Caprice m’avait donné l’ordre de quitter la ville pendant un certain temps.

Apparemment, une grande horde de monstres s’approchait de la ville.

« J’ai compris. Je protégerais sans fautes Mademoiselle Flora, » dis-je.

Même si je l’avais déjà dit ainsi, quatre aventuriers avaient été engagés comme gardiens avec en plus le cocher du chariot.

Le Seigneur Caprice était un père qui s’inquiétait facilement. Même si c’était ennuyeux, afin de permettre au visage de Monseigneur d’être en paix, j’avais accepté les gardes.

Les premiers jours après avoir quitté la ville s’étaient bien déroulés. Les gardes avaient les compétences nécessaires pour la forêt.

Et parce que Mademoiselle Flora était restée docilement dans la voiture, nous avions pu traverser en toute sécurité 70 % du voyage dangereux.

Cependant, les gardes avaient créé des problèmes quand nous avions presque atteint la ville de Welburg qui était notre cible.

« Mademoiselle la femme-chevalier. Il y a une foule de monstres par ici. Il sera impossible de continuer plus longtemps, » déclara l’un des gardes.

« Alors, il faut changer de route, » dis-je.

Le garde avait fait un plan de la région.

« Je vois. Et combien de temps prendra ce détour ? » demandai-je.

« Laissez-moi voir. À cause du détour, cela prendrait environ un jour de plus, » répondit-il.

« Avons-nous assez de nourriture et d’eau ? » demandai-je.

« Oui, pas de problème. Nous en avions préparé en réserve, » dit-il.

Et ainsi, nous avions commencé notre détour pour atteindre la ville de Welburg.

Bien que nous ayons été attaqués plusieurs fois par des monstres, nous avions réussi à les repousser sans endommager le chariot.

« Au cours de ce détour, quelle est la source des monstres qui nous attaque ? » demanda l’un des gardes.

« N’est-ce pas ainsi, car Welburg est également devenue dangereuse ? » demanda un autre homme.

Il semble que les gardes avaient commencé à envisager de s’enfuir.

Je les avais donc appelés. « Vous autres, que dites-vous ? »

« Mais Mademoiselle le femme-chevalier. Nous sommes très proches de Welburg, est-ce que vous vous en rendez compte ? Si nous courions, nous pourrions arriver ce soir là-bas, » répondit l’un des hommes.

« Voulez-vous nous laisser ici !? » demandai-je.

« Non, ce n’est pas ça. C’est parce que c’est bizarre qu’il y ait des monstres apparaissant dans cet endroit, » répondit-il.

« Y a-t-il une possibilité qu’il y ait une grande horde de monstres à proximité ? » dis-je en riant de ce fait si absurde. « S’il s’agit d’une grande horde de monstres, alors elle devrait se diriger vers Bureto. Il n’y a aucune chance qu’une autre horde puisse apparaître. »

« S-Si vous le dites, » répondit-il.

Et après que plusieurs heures se furent écoulées après cette conversation, nous avions rencontré une grande horde de monstres, et personne ne s’attendait à voir ça.

***

« Ha ! Ha ! Ha ! Mademoiselle Flora, allez-vous bien ? » demandai-je.

« Ha ! Ha ! Oui, je vais bien, » la réponse de Mademoiselle Flora avait été mélangée par un halètement. Elle pourrait bientôt atteindre sa limite.

Nous avions été attaqués par une grande horde de monstres, nous avions donc abandonné le chariot et nous nous étions enfuies. En ce qui concerne les gardes aventuriers, j’en avais vu deux qui étaient maintenant morts. Les deux autres s’étaient enfuis en nous laissant, mais honnêtement, nous serions probablement incapables de fuir, car nous étions complètement encerclées.

Le cocher fut la première personne qui soit morte quand les monstres avaient attaqué.

Nous étions descendus du chariot pendant que les aventuriers étaient attaqués par les monstres, puis nous nous étions enfuies emplies de désespoir.

« Pour le moment, il ne semble pas y avoir de monstres dans les environs, » dis-je.

« Je vois, je me sens fatiguée après avoir courue si longuement. N’y a-t-il pas un endroit où nous pourrions nous reposer ? » demanda Flora.

Il semble n’y avoir aucune inquiétude chez Mademoiselle Flora. Pour commencer, ne comprend-elle pas que la situation actuelle était très dangereuse pour sa vie ?

« Je suis vraiment désolée, mais tous vos bagages étaient dans le chariot, » dis-je.

« Ho non. C’est vraiment terrible !! Ne peux-tu pas faire quelque chose pour régler ce problème ? Car mon service à thé favori se trouve là-bas, » dit-elle.

Pour oser mentionner un service à thé dans un tel moment... Non, c’est probablement une blague pour me calmer dans cette situation extrême, pensai-je.

« Je suis désolée. Mais il m’est impossible d’aller les chercher, » dis-je.

« Je vois. On ne peut pas y faire grand-chose dans ce cas là, » dit-elle.

Après tout, il semblerait que cela n’avait pas été une blague. Son intérêt pour ça avait immédiatement disparu.

« Aujourd’hui, prenons un repos dans un endroit approprié, » dis-je.

« Oui, si une maison se trouve proche d’ici, » dit-elle.

« Oui, tout à fait, » répondis-je.

Cela aussi devait être une blague.

Puis, quelque chose d’un peu trop bruyant se trouva proche de nous. Je regardais attentivement dans la direction, mais je ne voyais personne.

« Gi, gi, gi... »

Puis, d’un coup, je tombai nez à nez avec une cinquantaine de gobelins.

J’avais tout fait afin de ne pas crier, et j’avais même posé ma main sur ma bouche afin d’étouffer le moindre son.

Alors que je m’inquiétais de savoir si Flora allait crier comme je l’avais presque fait, je vis que ses yeux étincelants.

« Fantastique, de véritables gobelins, » cria-t-elle.

« Mademoiselle, parlez moins fort, s’il vous plaît, » dis-je.

« Hein, ha oui, désolée. Je te demande pardon, » dit-elle.

Apparemment, les gobelins semblaient se diriger ailleurs. Un gobelin qui était plus grand que les autres les menait vers un endroit inconnu.

Le village des gobelins que nous venions de découvrir était rapidement devenu silencieux.

Alors que je regardais les environs, Mademoiselle Flora était entrée dans le village.

« M-Mademoiselle. C’est dangereux. Il pourrait rester des gobelins, » dis-je.

« Eh, regarde. Parmi tous ces bâtiments, il y a cette maison qui ressemble à celle où un humain pourrait y vivre. Pouvons-nous rester ici pour aujourd’hui ? » demanda Flora.

Il était certain que la maison qui était pointée du doigt par Mademoiselle Flora était bien trop grosse pour être utilisé par un gobelin. Cela n’était pas le cas des autres présentes dans les environs. Était-ce qu’un humain y vivait dedans ? Cela ressemblait vraiment à une maison humaine.

« Nous ne devrions pas le faire. Nous ne savons pas ce qu’il y a dedans, » dis-je.

« C’est correct. Car toi, Frey, tu es là pour me défendre contre n’importe quoi, » dit-elle avant d’aller vers la maison et d’ouvrir la porte. Je fus surprise que la maison ne soit pas verrouillée.

« Il n’y a personne ici. Frey, je suis affamée, » déclara Mademoiselle Flora alors qu’elle fouillait dans la maison. « Regards, il y a de la nourriture ici. Frey, pourrais-tu me cuisiner quelque chose ? »

« Je ne peux pas. Nous n’avons pas la permission de le faire, » dis-je.

« Pas d’importance, car je suis très affamée. Est-ce que tu t’en rends compte ? » demanda Flora.

En fin de compte, j’avais été vaincue face à l’insistance de Mademoiselle Flora et j’avais pris de la nourriture pour faire un repas. Nous nous étions excusés de faire ça et avions accepté avec gratitude la nourriture.

Puis, pendant le reste de la journée, nous nous étions reposées en dormant sur l’unique lit qui se trouvait dans la maison.

***

Récemment, comme nous dormions souvent en plein air, notre fatigue s’était peut-être énormément accumulée.

Au moment où je me réveillai, il était déjà le matin. Je n’avais même pas regardé ce qu’il y avait à l’intérieur.

Après avoir regardé dans la direction de l’une des fenêtres, je vis qu’il y avait quelqu’un qui nous regardait depuis là.

Je m’étais alors demandé qui cela pouvait être. Je m’étais levée du lit et j’avais regardé par la fenêtre. Il y a une paire d’yeux de gobelins se trouvant justes en face de moi de l’autre côté de la fenêtre.

« Haaaa !! » criai-je.

Très probablement surpris par ma voix, le gobelin à l’extérieur de la fenêtre s’était enfui.

« Ha ! Mademoiselle Flora !! » criai-je.

Puis, je m’étais soudainement souvenue de notre situation actuelle, et du fait que je ne pouvais pas trouver Mademoiselle Flora dans la maison.

Ne me dis pas qu’elle est allée dehors ? pensai-je.

J’avais mis en vitesse mon armure, puis j’étais allée dehors avec mon épée à la main.

Alors que je cherchais un peu partout, je la trouvai finalement.

J’avais immédiatement couru vers elle dès que je vis qu’elle était entourée par de nombreux gobelins.

« Mademoiselle..., » dis-je.

Alors qu’ils furent surpris quand ils entendirent ma voix, les gobelins s’enfuirent dans diverses directions.

« Frey, qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Flora.

« Allez-vous bien ? » demandai-je.

« Tout à fait. Je jouais avec ces messieurs les gobelins, » répondit-elle.

« C’est trop dangereux. Retournons à l’intérieur de la maison, » dis-je.

Après avoir dit ça, j’avais pris la main de Mademoiselle Flora et nous étions retournées dans la maison.

Un peu plus tard, j’avais pu comprendre quelle était la situation en les observant.

Apparemment, les gobelins ne pouvaient pas rentrer dans la maison.

Après m’être préparée, j’avais ouvert la porte et bien qu’ils soient proches, ils n’étaient jamais entrés. J’avais donc compris ça. Même s’ils regardaient à l’intérieur, ils n’étaient jamais allés dedans.

En outre, il semblerait qu’ils ne voulaient pas nous causer le moindre tort.

Ceci aussi, je l’avais confirmé après avoir essayé de m’approcher des gobelins.

Notre sécurité semblait temporairement être bonne.

Cependant, je n’avais pas pu trouver une manière dont nous pourrions sortir d’ici. J’avais donc décidé que ce serait plus sûr si nous restions dans cette maison pendant un moment.

J’avais donc mangé encore aujourd’hui de la nourriture prise dans la maison, mais j’avais toujours à l’esprit que cela n’était pas une manière correcte d’agir. Je me sentais coupable. Immédiatement après la fin du repas, j’avais été dormir afin de récupérer ma force.

Demain, je voulais partir d’une manière ou d’une autre pour aller à Welburg. Peut-être y arriverons-nous tout de suite. Ou peut-être que nous aurions besoin d’une journée entière parce que nous ne connaissions pas la direction.

« Je veux pouvoir me laver et enlever toute cette sueur, » déclara Mademoiselle Flora au petit matin du jour suivant.

Heureusement, il y avait même un bain dans cette maison. J’avais donc préparé l’eau chaude pour le bain de Mademoiselle Flora.

Je voulais également laver mon corps avec l’eau chaude restante. Mademoiselle Flora avait rapidement fini de se baigner afin d’éviter d’attraper froid.

Il n’y avait pas de vêtements de rechange, donc nous avions dû endurer ce fait et avions revêtu les mêmes vêtements.

« Je veux porter ma robe préférée, » déclara Flora.

Je voulus m’excuser au moment où j’avais entendu ça. À cette époque, pourquoi n’ai-je pas été capable de fuir tout en saisissant l’un des sacs ?

Alors que je m’apprêtais à m’excuser auprès de Mademoiselle Flora, la porte qui ne s’était jamais ouverte jusqu’à maintenant s’ouvrit.

Moi, en tant que chevalier de Mademoiselle Flora, je devais avoir l’air forte.

Alors, avoir pris cette décision, je demandai à l’homme qui était soudainement apparu devant nous. « Vo-Vous, qui êtes-vous !? »

***

Chapitre 47

Après que nous fûmes arrivés au village des Gobelins, Lalu et les autres avaient commencé à déplacer de la terre dans les environs.

Et parce qu’il y avait cinquante gobelins, la terre déplacée qui était présente un peu partout devint rapidement une petite montagne.

« Ruby ! Je te laisse t’en charger, » dis-je.

Tout en respectant mes instructions, Ruby avait commencé à manger un premier tas de terre. C’était dans le but de confectionner de l’Argile Blanche.

Les petites montagnes de terre que les gobelins avaient faite avaient disparu les uns après les autres.

« D’accord ! Il devrait bientôt en avoir assez. Lalu, tu vas pouvoir baisser peu à peu le rythme de l’excavation, » dis-je.

Le plus gros tas de terre qui avait été accumulé pendant 30 minutes avait ensuite été mangé par Ruby. Sous mes instructions, nous avions ensuite recommencé à creuser en alternant avec les autres gobelins afin que le groupe de Lalu puisse se reposer.

À l’intérieur de la maison, Emily et les autres filles se préparaient pour la Porcelaine Blanche.

« Maître, les préparations sont finies, » déclara Emily.

Emily était venue à côté de moi me le dire pendant que Ruby avait commencé à faire sortir l’Argile Blanche qu’elle avait créée. Ensuite, nous avons rapidement commencé à faire des assiettes rondes.

« C’est difficile. Je ne peux pas les faire parfaitement rondes, » déclara Aria.

« Aria, déplace tes mains comme ça pour la faire complètement ronde, » déclara Emily.

« Kufufu, la sensation de cette argile est assez indescriptible, » déclara Zir.

Nous parlions tout en faisant les assiettes.

Aria n’était pas vraiment adaptée pour ce genre de travail. Plus elle essayait de créer les assiettes, et plus elle les cassait.

Emily s’était familiarisée avec la méthode lors de son deuxième essai. Elle avait ensuite offert à Aria des conseils concernant la façon de mieux les faire.

Quant à Zir, il semble qu’elle adore la sensation procurée par l’argile. Elle enfonçait ses deux mains dans la masse d’argile, puis elle jouait avec et la massait doucement.

Comme prévu, demander à un amateur de soudainement faire une assiette parfaitement ronde était difficile. Nous aurions dû faire à l’avance un tour de potier pour cela.

Ainsi, les seuls qui pouvaient le faire correctement étaient uniquement Emily et moi. Eh bien, nous devrions être en mesure de faire vingt assiettes ce soir, donc nous allions pouvoir achever cela correctement.

Alors que nous faisions silencieusement les assiettes, les gobelins apportèrent plus d’argile. Est-ce que Ruby mangeait encore la terre dehors ?

« Hm ? Veux-tu aussi en faire ? » demandai-je après que l’un des gobelins qui apportaient l’argile nous avait regardé travailler,

J’avais ainsi fait tester ça par le gobelin intéressé à la fabrication d’assiettes parce que cela pourrait être utile.

« Wôw, tu es plutôt bon, » m’exclamai-je.

Le gobelin qui se joignait à nous avait des doigts agiles, et bientôt, il avait été capable de finir une assiette qui était un produit plutôt satisfaisant.

Parce que plusieurs assiettes préfabriquées avaient été faites, elles avaient été remises à Emily pour les vernir et ainsi obtenir le produit final.

En regardant la Porcelaine Blanche terminée, Aria et Zir l’avaient touchée tout en étant surprises.

« Fantastique, son lustre est comme celui d’un bijou, » déclara Aria.

« Franchement, c’est assez pittoresque, » déclara Zir.

« Je voudrais pouvoir totalement l’inspecter. »

« Haa! » cria Emily.

Le propriétaire de la voix était venu de l’intérieur du sac qui était à la taille d’Emily.

« C’est inattendu pour toi, le Grimoire de la Sagesse. Souhaites-tu en savoir plus sur les assiettes ? » demandai-je.

« Oui, Propriétaire. Je suis intéressé par les choses que je ne connais pas, » répondit le grimoire.

J’avais sorti le curieux Grimoire de la Sagesse pour qu’il puisse voir la Porcelaine Blanche se trouvant sur le bureau.

« Ohhh, ce lustre... C’est merveilleux. Je voudrais absolument savoir comment faire cela, » déclara le grimoire.

« Voyons voir, si tu n’en parles pas à d’autres avant que nous mourions, cela ne me dérange pas de te l’enseigner, » dis-je.

« C’est naturel de ne pas révéler la méthode de production. Alors je te le promets, » répondit le grimoire.

Je lui avais alors dit le moyen le plus facile de le faire. Le Grimoire de la Sagesse disait * je vois, je vois * tout en écoutant.

Au moment où le ciel s’était assombri dehors, Zir et Aria avaient été capables de faire elles aussi des assiettes.

Et surtout Zir, on pouvait sans aucun doute dire qu’elle avait un talent inné pour ça. De nombreuses œuvres originales avaient été créées par elle.

« Et à propos de ça ? Je viens de finir une figurine de wyverne, » déclara Zir.

Elle avait d’abord fait une forme en frappant l’argile, mais après avoir tiré dessus après ça, l’argile s’était ensuite affaissée. Après que cela ne soit pas reproduit, la figurine fut terminée avant que nous puissions nous en rendre compte.

La livraison pour cette fois-ci était principalement pour des assiettes, mais cela pourrait être une bonne idée de les passer en tant qu’échantillons.

Pendant ce temps, le nombre de gobelins qui s’intéressent à la poterie avait augmenté à trois. Même si tous ces gobelins étaient des gobelins normaux, ils étaient une main-d’œuvre très précieuse.

« Gigigi. »

« Gigi—gi. »

« Gugega. »

Les trois gobelins effectuaient une conversion les uns avec les autres tout en faisant les assiettes. On dirait qu’on pouvait laisser la fabrication des assiettes à ces trois-là.

Eh bien, Emily était quand même nécessaire pour la touche finale.

Après que le groupe de Lalu eut terminé son travail de fabrication d’un stock d’argile, ils s’étaient séparés pour aller vaquer à leurs occupations.

Ruby était également revenue à la maison après avoir recueilli sa part de terre creusée.

« Merci pour ton dur labeur, Ruby, » dis-je.

Ruby avait doucement tremblé de bonheur quand je l’avais remerciée.

Après avoir franchi le quota de vingt assiettes, nous avions décidé d’augmenter la production de nos nouveaux produits.

Les préparatifs pour demain étaient maintenant parfaits. Trop de choses étaient arrivées aujourd’hui alors nous avions décidé après ça de finir tranquillement nos fabrications puis d’aller nous endormir profondément.

Au moment où je m’étais réveillé le matin, mes deux mains et mes jambes avaient à nouveau eu la chance d’être bloquées et raidies.

Nous aurions pu nous réveiller à tout moment parce que la promesse d’aujourd’hui ne précisait pas une heure précise, j’avais donc beaucoup de temps devant moi, mais je m’étais quand même réveillé tôt.

Puis, peut-être à cause des petits mouvements que j’avais faits alors que je me réveillais, les oreilles d’Aria s’étaient mises à se déplacer et après un certain temps, ses yeux s’étaient ouverts.

« Bonjour, Aria, » dis-je.

Je l’avais saluée alors que ses yeux s’ouvraient lentement et que nous nous regardions.

« Bonwjour, Mwaître ~, » déclara Aria.

Comme elle venait juste de se réveiller, ses mots étaient un peu foirés, et j’avais souri face à ça.

Mon bras droit qui était sous la tête d’Aria se déplaça et il caressa doucement sa tête. Aria semblait un peu embarrassée, mais elle frottait son visage contre moi.

Alors que je savourais cette gentillesse réconfortante, ma tête avait été tournée vers la gauche.

« Guwah, »

Alors que ma tête avait été tournée de force vers la gauche, j’avais émis un son étrange. La personne qui m’avait fait émettre un tel son m’avait souri et m’avait salué tout en faisant un sourire.

« Bonjour, Maître, » déclara Emily.

« B-bonjour, Emily, » dis-je.

Après que je lui ai répondu, Emily semblait toujours insatisfaite. Mais après y avoir réfléchi, je me suis dit que je devrais faire la même chose que j’avais faite à Aria, alors je lui avais caressé la tête avec ma main gauche.

« Haa~fuu~ » murmura-t-elle.

On dirait que cela avait arrangé son humeur.

« À en juger par la situation, on dirait que je suis la prochaine. Mais dans ce cas, je ne veux pas avoir la tête caressée avec tes jambes, » déclara Zir qui venait également de se réveiller.

Comme Zir s’était réveillée, elle avait desserré ses contraintes qu’elle faisait à mes jambes.

« Bonjour, Zir. Désolé de le dire, mais je n’ai pas ce genre de passe-temps, » dis-je.

« C’est la même chose de mon côté. Si c’est vraiment possible, je voudrais que tu utilises tes mains pour me caresser la tête, » dit-elle.

Aria et Emily avaient déjà quitté le lit. Mes bras étaient désormais libres. Et donc, j’avais fait à Zir l’étreinte qu’elle attendait tant. De son côté, elle avait entrelacé ses jambes autour de moi et elle m’avait également entouré de ses deux bras.

Alors que j’enlaçais avec force Zir avec un son de *Hmmm*, je me perdais dans son si envoûtant parfum.

« Kufufu, un passionné, n’es-tu pas ? Même si ça ne me dérange pas de rester comme ça, cela ne marche pas de cette façon, » déclara Zir.

Alors que je regardais derrière moi, Aria et Emily formaient une ligne, attendant leur tour d’être également étreinte.

Après avoir finalement libéré Zir de l’emprise de mes bras, j’avais étreint Aria qui s’était placée en première dans la file.

« Mugyuuu~ » Aria, tout en laissant sortir ça, avait déplacé ses mains sur mon dos et m’avait ainsi également fait un câlin.

Après qu’environ trente secondes se furent écoulées, j’avais laissé partir Aria qui avait l’air un peu incertaine, alors je m’étais demandé si elle allait bien.

« Mugyuu~, » la suivante fut Emily. Emily laissa également sortir un * Mugyuu ~ * hors de sa bouche.

Alors que je pensais à ça, Emily voulait aussi être étreinte pendant 30 secondes.

Eh bien, après avoir fait ça, j’avais pensé que je pouvais enfin faire le petit-déjeuner, mais Zir s’était placée derrière Emily.

« Je n’ai été gâté qu’une seule fois, » Zir avait dit ça, car selon elles, les deux autres avaient été câlinées deux fois. Et donc elle s’était à nouveau alignée dans la file.

J’avais alors fait venir Zir et l’avais légèrement enlacée, puis j’avais déclaré que nous avions fini la matinée avec ça.

À partir de ce jour, Les Deux Câlins du Matin avaient été établis comme la norme dans notre groupe.

Eh bien, des choses comme « s’enlacer par derrière ne compte pas » ou « Cela va si c’est juste avec un bras »..., de telles règles et failles avaient été discutées afin de mieux définir la « guerre sous la couette », mais ce n’était pas un sujet important pour l’instant.

Et enfin, les préparatifs du matin s’étaient achevés. Après avoir inspecté les marchandises, nous étions allés en ville. Bien sûr, les marchandises étaient correctement emballées dans le corps de Ruby.

Je savais que les gobelins de ce monde ne faisaient pas cela, mais je leur avais quand même demandé de le faire.

Nous avions atteint la ville sans être attaqués par des monstres. Je ne savais pas si c’était dû à Lalu, mais il n’était même pas certain qu’il y avait encore des monstres dans la région.

« Bon. Allons immédiatement jusqu’à la guilde des alchimistes, » dis-je.

« C’est vrai. Je parie que Monsieur Frank nous y attend déjà à l’intérieur, » déclara Emily.

Lorsque nous étions entrés dans la guilde des alchimistes, la réceptionniste du genre Grande sœur s’était souvenue à ce moment-là de l’évaluation de notre travail et elle nous avait conduits à l’endroit où Frank se trouvait.

« Bonjour, bienvenue dans la guilde. Je vous attendais, » après que nous ayons été guidés vers sa salle de réception, Frank nous avait accueillis avec un sourire.

« Je suis venu afin de livrer les marchandises demandées. Merci de les vérifier, » dis-je.

Nous avions alors ouvert la boîte en bois se trouvant à nos pieds et qui convenait des assiettes, puis nous avions donné une assiette à Frank.

« D’accord. Mais même ainsi, je peux voir qu’elle est magnifique juste en la regardant de loin ! » déclara Frank.

« Et aussi, en plus de la vaisselle, nous avons préparé ce genre d’objets, » dis-je.

La wyverne que Zir avait faite ainsi que d’autres figurines avait été alignée sur son bureau.

« Il s’agit d’objet fait à la main, c’est pourquoi ils ont différentes formes, alors qu’en pensez-vous ? » demandai-je.

« Est-ce une Figurine en Porcelaine Blanche ? » demanda Frank.

« Exacts, dans mon pays, nous avons toujours cru que les effets d’un tel talisman sont bien réels, » dis-je.

Eh bien ! Ce n’est pas vraiment un mensonge. Shisa et les autres chiens-lions gardiens étaient faits en porcelaine qui utilisait des minerais magiques en poudre comme matière première. Il pourrait y avoir de véritables effets ici.

« Je vois, est-ce que cette forme est une wyverne ? » demanda-t-il.

« Oui, c’est bien ça, » dis-je.

« Pouvez-vous faire d’autres créatures ? » demanda Frank.

J’avais regardé Zir. Elle remarqua mon regard et acquiesça légèrement.

« Oui, c’est possible. Si vous commandez quelque chose, je vous le ferai, » dis-je.

Dans de telles situations, nous lui avions également dit qu’il y aurait un coût supplémentaire pour le travail et les matériaux impliqués.

« D’accord. C’est en effet quelque chose qui trouverait un public favorable auprès des nobles, » déclara Frank.

Après avoir fini nos affaires, nous pouvions aller chercher les 10 pièces d’or promises un peu plus tard à la guilde.

Nous avions encore trois semaines avant la date limite, mais Frank avait dit que nous pouvions livrer les marchandises le plus tôt possible, alors j’avais dit que nous ferions de notre mieux.

Le prochain arrêt était la guilde des aventuriers. Afin d’obtenir la récompense pour le tournoi d’hier.

***

Chapitre 48

La guilde des aventuriers était pleine à craquer au moment où j’étais entré.

J’avais fait attendre tout le monde à l’extérieur, puis j’étais allé moi-même voir la réceptionniste.

J’y avais mis un peu plus d’entrain et d’une façon ou d’une autre, j’avais pu avancer en poussant à travers la foule. Et enfin, j’avais pu atteindre la réception.

« C’est vraiment saturé aujourd’hui. Que se passe-t-il ? » demandai-je.

« Bonjour. Un monstre puissant est apparu proche de la ville, » répondit la réceptionniste.

« Un monstre puissant ? » demandai-je.

« Tout à fait, » répondit-elle.

Le réceptionniste avait alors montré un document, et le contenu de ce document indiquait qu’il y avait un Grizzli d’Argent qui était apparu près de la ville.

Argent ? Est-ce que cela voulait dire que le monstre était gris ? pensai-je.

Apparemment, le monstre possédait une fourrure aussi solide que du métal.

Il ne pouvait pas être blessé par des armes ordinaires.

« Je ferai attention en sortant de la ville. D’ailleurs, aujourd’hui je suis venu ici afin de recevoir le prix du concours, » dis-je.

« Ah oui, j’en ai entendu parler. S’il vous plaît, suivez-moi jusqu’à l’arrière-salle, » déclara-t-elle.

« S’il vous plaît, attendez un moment, mes compagnons attendent à l’extérieur, » dis-je.

Après avoir fait venir Aria et les autres, j’étais retourné auprès de la réceptionniste.

Nous avions ensuite été guidés vers une pièce où vous pouviez voir des choses telles que des robes et des livres, ainsi que des choses comme des os et des liquides douteux. Et après ça, je vis qu’il y avait en plus des choses que je n’arrivais même pas à nommer.

« Zir, choisis ce dont tu pourrais avoir besoin. Si tu n’en as pas besoin, nous donnerons les objets restants à la guilde, » dis-je.

« Kufufu ! Il y a tant de choses à choisir que cela en devient très douloureux. Oh, mon dieu, oh mon dieu. Je suis tellement joyeuse que je pourrais même en crier, » déclara-t-elle.

Après que Zir eut fini d’inspecter les articles qui avaient déjà été sortis hors des boîtes, elle avait alors remarqué une grande boîte qui se trouvait au fond de la pièce.

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

J’avais essayé de l’ouvrir en y mettant toute ma force, mais cela n’ouvrait pas. Alors que j’essayais de faire venir un peu d’aide, une voix avait crié depuis derrière moi. « Hmm, Monsieur Hibiki, » il s’agissait de la réceptionniste qui me parlait.

Apparemment, il semblerait qu’elle veuille me dire quelque chose. Ceci ne serait pas un problème, car Aria et Emily s’étaient maintenant dirigées vers la boîte.

« Quelque chose ne va pas ? » demandai-je.

« Oui, veuillez confirmer les biens présents, » déclara-t-elle.

Les noms de personnes avaient été alignés sur une feuille.

« Umm ! Est-ce une liste de noms ? » demandai-je.

« Oui. Alors qu’en est-il des Biens présents ? » demanda-t-elle.

Et enfin, j’avais réalisé ce qui se disait ici. En d’autres termes, il s’agit d’un inventaire de zombies qui avaient été employés par le nécromancien.

« Il y avait aussi un cadavre qui ne pouvait pas être identifié, j’allais m’en débarrasser parce que, comme on pouvait s’y attendre, un Corps Humain ne peut pas être remis si facilement, » déclara-t-elle.

« Oh merci beaucoup, » dis-je.

Je me sentais probablement mal à l’aise pendant la conversation parce qu’un Corps Humain était complètement traité comme une marchandise.

Eh bien, il s’agissait d’un outil de valeur pour un nécromancien, donc je suppose que les cadavres étaient manipulés dans ce monde qui avait des nécromanciens établis d’une manière différente que de mon ancien monde.

Il semble que ce ne soit pas particulièrement criminel ici de posséder un cadavre humain.

Si vous obtenez l’approbation de la famille endeuillée qui vit dans la ville, un Corps Frais pouvait être transféré pour de l’argent, et probablement que vous n’avez même pas besoin de telles procédures tant qu’ils étaient morts en dehors de la ville.

J’avais donc demandé ça à la réceptionniste et elle m’écouta parler et ne nia nullement ce que je pensais.

« Quand un nécromancien est dans un groupe, ces Monstres Zombies étaient mis dans une boîte sans avoir ainsi besoin de se débarrasser d’eux, » la réceptionniste pointa du doigt la boîte que Zir allait ouvrir.

« Zi-Zir ! Attends ! » criai-je.

« Maître ? Mais, pourquoi as-tu pris ma mai... n ! » demanda Zir.

Il semble que j’étais arrivé trop en retard. Zir avait pu voir le contenu de la boîte, avait crié et s’était évanouie sur place.

Heureusement, Aria et Emily étaient en sécurité parce qu’elles étaient dans une position où elles ne pouvaient pas voir le contenu, j’attrapai rapidement une Zir évanouie. Il semblerait qu’elle ne soit pas blessée.

« Umm ~, quelque chose ne va pas ? » demanda la réceptionniste.

« Non, il semble que je me sois trop excité. Aussi, excusez-moi, mais je voudrais me débarrasser de ce Monstre Zombie, » dis-je.

« Êtes-vous sûr de cela ? J’ai entendu dire que les monstres zombifiés étaient difficiles à acquérir ? » demanda la réceptionniste.

Quand un monstre était tué, il laisse des matériaux puis disparaît.

Pour faire d’un monstre, un zombie...

D’abord, le monstre devait être blessé jusqu’à sa limite, mais sans le tuer. De plus, pour qu’il devienne un zombie, il fallait minimiser autant que possible les blessures.

Ensuite, un état anormal provoquait la zombification du monstre. Je pense qu’il y a des objets ou de la magie pour faire cela. Cependant, la magie de Fantômes semblait être utile pour ça.

À la fin, après que le monstre eut reçu le coup final, il revivait quelques dizaines de secondes plus tard sous la forme d’un zombie.

Quand il était ainsi créé, il devenait un Zombie Errant et les nécromanciens devaient prendre le contrôle du zombie. Était-ce semblable à un dompteur de monstres ? Ceci concluait mon rapport. Enfin, il avait pu atteindre le niveau où il pouvait utiliser les zombies à distance.

En passant, les squelettes et ainsi de suite existaient dans un état osseux depuis le début.

En ce qui concerne cela, il y a une théorie selon laquelle les cadavres squelettiques qui avaient été abandonnés avaient été convertis en squelettes, et apparemment la théorie déclarait que c’était la seule façon pour qu’un monstre de cette forme puisse naître.

Bien, peu importe. Par conséquent, un Monstre Zombie était susceptible d’être vendu à un prix assez élevé.

Bien sûr, c’était si vous aviez une connexion avec un acheteur-nécromancien.

J’avais alors demandé à la réceptionniste, car apparemment, il était possible de le vendre en utilisant le réseau de la guilde des aventuriers.

C’était vraiment une bonne chose à entendre, parce qu’à l’heure actuelle nous ne pouvions pas nous permettre de garder ce zombie, et donc nous l’avions donc refusé.

Parce que Zir s’était évanouie, je m’étais occupée d’elle en lui offrant mes genoux en tant qu’oreiller alors que je me reposais sur le banc se trouvant dans le hall.

Après ça, quelqu’un s’était approché de nous. Il y avait d’autres bancs disponibles, mais il continuait à venir droit sur moi.

« Salut l’Annihilateur. Heureux de vous revoir, » celui qui était venu était le Monsieur Ragout que j’avais même vu plusieurs fois hier.

« Bonjour le vieux monsieur, visez-vous le Grizzli d’Argent ? » demandai-je.

« Arrêtez de m’appeler le vieux monsieur, d’accord ? C’est vrai, j’ai eu l’intention de me procurer d’énormes proies dans la zone, » dit-il.

« N’est-ce pas un peu déraisonnable ? » demandai-je.

« Vraiment, quelle bouche dit ce genre de choses ? Écoutez-moi bien ! Maintenant, toutes ces personnes qui prennent la mission d’extermination pour le Grizzli d’Argent sont les mêmes personnes qui ont vu votre duel ce soir-là, » dit-il.

« Que voulez-vous dire par là ? » demandai-je.

« Tout le monde a été inspiré par vous. Face à un tel combat si impressionnant, mon sang bouillonne pour aller à la bataille, » dit-il.

Tout le monde semblait surexcité pour aller rentrer rapidement dans un combat.

Si une telle proie comme un Grizzli d’Argent était apparue, il était tout à naturel pour ces gars-là qui attendaient et voyaient une telle chose de se retrouver ensemble pour une mission d’asservissement.

« Alors, participez-vous aussi à la subjugation ? » demanda-t-il.

Tout en essayant de penser à une réponse, j’avais senti une quantité considérable de regards qui m’observaient. Il semblerait que le fait que je rejoins ou non cette requête soit une information importante.

« Non, j’ai l’intention de décliner cette fois-ci. Eh bien, il est probable que je participerai s’il n’est pas subjugué dans un délai d’un ou deux mois, » répondis-je.

Mes vrais sentiments à ce sujet étaient... Le Grizzli d’Argent semblait être considérablement difficile. Mais avant tout, il y avait encore cette mission de trouver le Démon qui m’avait été demandé.

C’était peut-être juste une idée, mais l’air ambiant semblait s’être détendu un petit peu après avoir répondu.

« Vraiment ? Bien qu’il soit probable que vous puissiez le tuer en un rien de temps, » déclara-t-il.

« Ce n’est nullement le cas, » dis-je.

« Vraiment ? » demanda-t-il.

« C’est vrai. J’ai entendu dire que sa peau est terriblement dure. Peut-être même que mon épée ne peut pas le couper, » dis-je.

« Vous semblez quand même avoir une chance de réussir, » dit-il.

J’avais haussé les épaules et avais dit à l’homme que c’était un peu exagéré. Quoi qu’il en soit, je lui avais dit de ne pas être imprudent et je m’étais séparé de lui.

Dix minutes s’étaient écoulées depuis que le vieux monsieur était parti. Zir s’était réveillée, alors nous avons quitté la Guilde des Aventuriers.

« J’ai vraiment très faim, n’est-ce pas déjà l’heure du dîner ? » demanda Zir.

Nous, qui étions sortis de la guilde, avions décidé de suivre la suggestion de Zir et d’aller manger.

Le menu avait de nombreux plats contenant de la viande. Cependant, je voulais manger du poisson, mais il n’y avait rien d’autre que des poissons de rivière ici. Ils puaient la boue et n’étaient pas très savoureux.

Devrions-nous nous aventurer dans un village côtier dans le but de manger du poisson juste pour une fois ?

Eh bien, il y avait encore la quête pour trouver le Démon.

« Ruby, y avait-il une réaction ? » demandai-je.

Ruby * tremblait * * tremblait * comme pour transmettre un Non. Cependant, elle frémissait quand il s’agissait d’un Oui, mais il était toujours possible de la comprendre.

Était-ce l’effet du domptage de monstres ?

« Donc, il n’y a pas de démon, Hmm, » dis-je.

Le Détecteur de Démons que j’avais reçu de Giren n’avait rien détecté du tout.

Le détecteur avait la taille d’une machine à laver et le poids est à peu près identique. Dans sa forme actuelle, il ne peut être transporté si facilement.

Cependant, c’était gênant comme cadeau quasi empoisonné. J’avais fortement insisté sur cela. Et je ne savais pas quoi faire quand Aria avait dit « Laissons Ruby le porter. »

Et ainsi, la machine était dans le corps de Ruby. Nous pouvions quand même activer le Détecteur de Démons en lançant à Ruby des pierres magiques.

Le Détecteur de Démons semble travailler sans problème dans le corps de Ruby, nous avions donc décidé de le laisser là-bas.

« Eh bien, c’est probablement parce que nous n’avons pas vraiment marché et que nous sommes proches de la Guilde des Aventuriers, » dis-je.

La portée d’efficacité du détecteur semblait être d’environ 100 mètres. Et en tant que tel, je pensais qu’il avait une faible portée par rapport au poids de l’équipement. J’avais entendu dire qu’ils étaient normalement chargés dans un chariot avant d’être transportés un peu partout dans la zone.

Giren allait-il nous prêter le carrosse ou essayer de nous le vendre ? Qu’est-ce que c’est ? Une vente séparée illégale ?

Eh bien ! Je n’allais pas l’acheter vu que j’avais Ruby à mes côtés.

« Que diriez-vous de nous promener là où il y a beaucoup de monde pendant un petit moment ? ... Cela serait comme un rendez-vous, » proposai-je.

Emily avait peu de motivation face à ça, mais elle avait dit que c’était une idée réaliste. Cependant, ce n’était certainement pas un rendez-vous. Aria n’avait montré aucune réaction face à ça.

« Faisons-le, car il n’y a pas d’autre moyen possible, » dis-je.

Alors que nous avions commencé à quitter l’une des boutiques, le corps de Ruby avait soudainement tremblé.

« Maître, il semble y avoir une réaction, » déclara Aria.

Il semblerait que cela se rapproche rapidement.

« Impossible ! Nous a-t-il remarqué et essaye-t-il de nous attaquer ? » demanda Aria.

« Non, ce n’est pas possible, il n’y a aucune chance qu’il puisse se rendre compte de la présence du détecteur, » dis-je.

En d’autres termes, s’était-il approché de nous par hasard ?

La cible semblait déjà avoir atteint le devant de la boutique. Cela serait une coïncidence si elle passait par notre boutique.

Si la cible nous attaquait, alors cela voudrait dire qu’elle avait une portée de détection plus importante que celle que nous avions.

Nous étions devenus tendus de ne pas connaître l’attitude de notre opposant.

Devions-nous la laisser passer ? Où devions-nous attaquer ?

Qui est-ce ?

« Je suis désolée ~ j’ai trop dormi ~, » déclara une voix féminine.

La réponse, « une vendeuse d’un magasin qui avait dormi trop longtemps et était en retard pour un emploi à temps partiel. »

***

Chapitre 49

Un Démon.

Il s’agissait d’une existence qui se classait dans les premiers rangs parmi le grand monde des monstres.

Sa puissance était plus écrasante que presque tous les monstres et il n’était même pas comparable avec des êtres faibles tels que des humains.

« Courez dans l’autre sens si vous rencontrez un démon ». Il s’agissait d’un conseil fourni par les aventuriers vétérans.

Et parce qu’il n’était pas possible de gagner même si vous vous battiez face à ça, ils disaient que vous devriez vous disperser et vous enfuir séparément pour qu’au moins quelqu’un puisse survivre.

Bien sûr, les humains avaient aussi les moyens de tuer des démons. J’avais reçu la demande de soumission d’un démon de la part de Giren parce qu’il y avait une chance de succès.

L’un des objets utiles était le Tueur de Démons. Il était inoffensif pour les humains, mais les démons et les monstres reçoivent une importante quantité de dégâts.

Ils pouvaient être achetés dans une église, mais ils étaient étonnamment chers.

J’avais entendu dire que des « drogues qui fonctionnent sur les démons » pouvaient être achetées dans une église. Était-ce l’Eau Bénite ? C’était quelque chose que Giren m’avait dit.

Eh bien, pourquoi avais-je soudainement parlé de cette affaire ?

Le véritable Démon qui avait réagi au Détecteur de Démons était trop différent des informations qui m’avaient été fournies.

« Je suis désolée. Je vais aller me changer avant de commencer tout de suite à travailler, » dit-elle.

« Non, c’est correct Mademoiselle Latia. Vous, pourriez-vous juste arrêter de venir au magasin ? » demanda le propriétaire du magasin.

« P-Pas possible. J’avais finalement réussi à trouver un endroit où travailler et je suis à nouveau renvoyée, » déclara la démone, Latia.

« Je suis désolé, cependant, c’est déjà impossible de continuer avec vous, » déclara-t-il.

« Mais qu’est-ce que j’ai fait comme erreur ? J’ai toujours fait de mon mieux, » déclara Latia.

Le propriétaire poussa un profond soupir.

« Hier aussi, vous êtes arrivée bien trop tard au travail, » expliqua-t-il.

« M-Mais c’est parce qu’il y avait eu des problèmes pendant que j’allais travailler, » déclara-t-elle.

« Et il y a aussi les assiettes qui sont souvent brisées, » dit-il.

« Mais..., mais, ces assiettes se sont brisées sans même que je les touche ! » dit-elle.

« Et pour couronner le tout, il y a beaucoup de personnes que vous servez qui tombent inconsciente après vous avoir croisées, » rajouta-t-il.

« Je suis donc vraiment renvoyé ! » déclara-t-elle.

La dernière raison n’est-elle pas un peu excessive ? J’avais craché la boisson que je buvais en ce moment en entendant ça. Mais après tout, était-ce sans rapport avec ça ?

« C’est, Hmm, je suis désolée, » dit-elle finalement.

Ne venait-elle pas de l’admettre ? Quoi !? Cette... fille, est-elle vraiment un démon ? Bien qu’elle soit certainement telle une démone, car les humains qui l’entourent s’effondrent les uns après les autres.

Un tel individu peut-il intégrer sa vie dans la société humaine ? En premier lieu, les démons peuvent-ils vivre dans une société humaine ?

Je m’étais alors précipité pour avoir un visuel sur elle et j’avais immédiatement vérifié son statut.

Nom : Latia Evilis

Race : Demi-Démon

Malédiction du Demi-Démon

Applique l’état anormal « Coma » aux personnes se trouvant dans la zone. L’effet est proportionnel à la bonne volonté de la cible vis-à-vis du porteur.

La chute des personnes était probablement causée par cette malédiction. Parce que la proportion de bonne volonté était élevée envers cette fille, car il s’agissait d’une fille qui voulait être aimée par tout le monde, alors la malédiction provoquait en continu des comas.

Cependant, en étant une Demi-Démon, cela veut-il dire que l’un de ses parents était un démon ?

Cette fille était-elle vraiment la coupable qui avait directement donné des ordres au nécromancien ?

Quand j’avais interrogé le Grimoire de la Sagesse à propos des demi-démons, il avait dit qu’il n’en avait jamais entendu parler.

Alors, aviez-vous déjà entendu parler de quelqu’un qui résultait du croisement d’un démon avec un humain ? Des enfants peuvent-ils naître entre les démons et les humains ? Avant aujourd’hui, je pensais le contraire.

Quoi qu’il en soit, nous avions décidé de suivre cette fille qui avait été renvoyée et qui semblait perdue. J’avais demandé à Aria et aux autres filles de partir en avance et d’aller finir leurs achats.

Latia baissait les yeux emplis de tristesse alors qu’elle se déplaçait dans une ruelle étroite. Sa peine pouvait être visible même derrière elle.

Je l’avais observée pendant environ 30 minutes, mais je ne savais pas où elle se dirigeait. Peut-être qu’elle avait remarqué que je la suivais.

Bien que je l’avais observée une fois de plus, elle semblait simplement déprimée. Eh bien, elle pourrait faire la comédie.

« Quoi ? Êtes-vous un harceleur !? » demanda Latia.

La fille, que je suivais furtivement, était devenue dégoûtée. J’avais alors pris ma décision et j’avais décidé de parler.

« Eh bien...,» dis-je.

« Hein !? » Elle avait alors semblé surprise que quelqu’un lui parle et elle avait fait une réponse étrange en retour. « Je n’ai pas le moindre argent. Je viens tout juste d’être renvoyé de mon travail. »

Oui, je le sais déjà, pensai-je.

« Mes seins sont petits alors vous devriez juste arrêter de me poursuivre ! » s’exclama-t-elle.

Elle avait même été les *regarder* puis elle avait protégé sa poitrine en mettant ses deux mains dessus.

Quant à la forme et au volume, c’était quelque chose qui viendra bientôt, mais je n’allais certainement pas lui dire cela.

« En plus de ça, je n’ai pas de parents, je suis idiote, je suis une femme extrêmement laide, rien de bon ne sortira de moi, » continua-t-elle.

Sa négativité sortait à gros lot. Il semblerait qu’un certain interrupteur avait été poussé. Son tourment personnel avait ainsi continué pendant un certain temps.

« Vous êtes-vous calmée ? » demandai-je après un bon moment à rester sans voix devant elle.

« Heu, oui. Je suis désolée de m’être tant fourvoyée, » dit-elle.

Elle pensait que j’étais un voleur ou un violeur, alors elle avait dit qu’elle n’avait pas d’argent et que ça serait bien si je décidais de l’oublier. L’insatisfaction de sa vie quotidienne semblait avoir explosé à ce moment-là.

« Eh bien, je vous ai appelé si soudainement depuis derrière vous, alors c’est moi qui suis en tort, » dis-je.

« Hm, je m’appelle Latia. Je suis arrivée dans cette ville depuis environ un mois, » déclara-t-elle.

« Enchanté. Je m’appelle Hibiki. Eh bien, j’ai un travail d’aventurier, » dis-je afin de me présenter.

Pendant un moment, j’avais pensé qu’il serait peut-être mieux de cacher le fait que je sois un aventurier, mais cela serait facilement révélé si elle vérifiait.

« Alors vous êtes un aventurier. Merci d’avoir pris soin de la ville, » dit-elle avant de s’incliner devant moi pour une raison inconnue.

Après cela, nous avions longuement parlé de nous deux pendant environ deux heures. Bien que Latia était celle qui parlait le plus souvent.

Comme on pouvait s’y attendre, je ne pouvais pas lui demander en pleine face. « Êtes-vous un démon ? »

« Je n’ai pas le moindre ami dans cette ville. Monsieur Hibiki, pourriez-vous être mon ami ? » me demanda-t-elle.

Le ciel avait commencé à faire s’assombrir, donc nous étions progressivement retournés au centre-ville quand Latia avait dit une telle chose. « Cela fait depuis si longtemps que dès qu’une personne semble bien s’entendre avec moi, elle tombe sans raison sur le sol. Cependant, il semble que vous n’ayez aucun problème avec moi, du moins, en quelque sorte ? »

C’était parce qu’un état anormal n’était pas efficace sur moi.

Cependant, était-ce un piège ? Peut-être que son intention était de se faire des amis quand sa propre attaque n’était pas efficace.

Il pourrait être trop tard, mais nous ne devrions pas trop nous apprécier si elle était vraiment mon adversaire.

Alors que je pensais à ça, quand j’avais essayé de lui dire que je refusais, elle avait l’air de s’attendre déjà à une telle réponse.

Même si une expression emplie de joie était encore présente sur son visage souriant, les mains qui m’avaient saisi alors qu’elle me demandait ça s’étaient mises à trembler.

Cependant, si ce qu’elle avait dit était totalement vrai, alors cette fille qui avait perdu son travail dans cette ville où elle n’avait personne qui pouvait l’aider ne savait même pas ce qui pourrait lui arriver demain.

Mais, même dans cette situation, elle ne m’avait pas demandé de l’aide, mais pour que je sois son ami.

« O-oh, ça alors !! C’est d’accord, » dis-je. Avant que je le remarque vraiment, j’avais donné mon accord.

« Vraiment !? Je suis si heureuse !! S’il te plaît, soit gentil avec moi, » déclara Latia, emplie de joie.

Latia avait pris mes deux mains et les balançait à droite et à gauche tout en fredonnant. Il semblerait qu’elle était vraiment très heureuse.

Dans ce cas, je ne pourrais pas y faire grand-chose si elle jouait la comédie. Je me rends face à ça, pensai-je. Je serai là afin de prévenir des dommages afin que rien n’affecte Aria et le reste du groupe.

J’avais promis à Latia que je la reverrais bientôt et nous avions convenu d’un lieu et d’une heure. Dans ce monde où il n’y avait pas de téléphone cellulaire, il n’y avait pas de méthode pour communiquer directement entre nous, alors la seule méthode était de faire la promesse de se rencontrer à un endroit convenu à l’avance avant de se séparer.

« Et maintenant, comme je n’ai pas de logement, je te retrouverai là où nous avons convenu. Eh bien, au revoir !! »

Latia venait de laisser tomber une bombe juste avant de partir. Donc elle n’y avait même pas de logement où dormir ? J’avais essayé d’appeler et de l’arrêter, mais sa silhouette n’était déjà plus visible.

Cependant, si vous ne séjournez pas dans une auberge, où avez-vous l’intention d’aller dormir ?

Après avoir quitté Latia, j’avais été à la rencontre d’Aria et des autres filles. Tout le monde m’attendait déjà après avoir fini de faire leurs achats.

« Merci de m’avoir attendu, » dis-je.

« Nous venons nous-même juste d’arriver, Maître. » Emily qui se souvenait de notre discussion lors de notre rendez-vous avait répondu en plaisantant avec un rire taquin.

J’avais souri en entendant ça, puis Aria m’avait parlé. « Êtes-ce vraiment une démone ? »

« Hmm, cela pourrait ne pas être le cas. Bien qu’il semblerait qu’elle ait des liens avec les démons, » répondis-je.

Comme je parlais de manière ambiguë, Zir avait également une question à me poser. « Incidemment, vous parliez de cette demoiselle en tant que Demi-Démon avant que vous la suiviez. Qu’est-ce qui vous fait penser ça ? »

« Je ne le comprends pas encore clairement. Cependant, sa race semble être celle des Demi-Démon, » répondis-je.

« Alors, vous ne savez rien et même pas dans quelle auberge cette dame réside ? » demanda Zir.

« Heu, elle semble être une personne sans domicile fixe. Et aussi, nous sommes devenus des amis, » dis-je.

Les trois filles furent surprises en entendant ça.

« Si possible, je pense que je vais attendre que Latia révèle ses failles, » dis-je.

« N’est-ce pas dangereux ? » demanda Zir.

« Cela pourrait être le cas. Par conséquent, je vais la rencontrer seule. Voulez-vous attendre à proximité ? » demandai-je.

J’avais alors dit à tout le monde que la prochaine réunion avait lieu dans deux jours, et donc, nous avions mis au point des contre-mesures après que j’eus décidé de retourner à l’auberge.

De plus, j’avais décidé demain d’aller à la Guilde des Aventuriers.

La raison en était que j’avais dit à Latia que j’étais un aventurier, et donc, j’avais jugé que je devrais être dans la guilde autant que possible.

***

Comparé à hier, le nombre d’aventuriers était moins important, car beaucoup d’entre eux étaient déjà partis pour la subjugation.

« Bonjour, Monsieur l’Annihilateur. Nous nous rencontrons beaucoup ces derniers temps, » déclara le même aventurier qu’hier.

« Vieil homme, n’êtes-vous pas parti afin de tuer le Grizzli d’Argent ? » demandai-je.

Bien que j’étais motivé hier, il n’y avait pas de vigueur en moi aujourd’hui.

« Eh bien, à propos de ça ! Après que vous ayez quitté la guilde, il y a eu toute une scène quand quelqu’un est venu et a rapporté qu’un de nos camarades avait vaincu le Grizzli d’Argent, » dit-il.

C’était vraiment malchanceux que cela arrive ainsi. Cependant, il y avait certainement des aventuriers exceptionnels si le monstre avait été tué dès le premier jour après sa découverte.

Non, peut-être que cela avait été fait il y a quelques jours, puisque je n’avais appris ça qu’hier.

Cependant, j’avais entendu dire que tout le monde considérait le Grizzli d’Argent comme étant un ennemi considérablement puissant.

Puisqu’ils étaient capables de le vaincre, ils devaient sûrement avoir de considérables compétences.

« Qui l’a tué ? » demandai-je.

« Hmm, si je me rappelle bien, il s’appelle Evil ou Evin, » répondit-il.

« Hein, Evil ? » demandai-je.

« Eh bien, je ne suis pas trop au courant des détails. Apparemment, ce type n’est pas encore enregistré dans la guilde, » répondit-il.

« V-Vraiment ? » demandai-je.

Après avoir entendu l’histoire du vieil homme, j’étais devenu un peu mal à l’aise. Je devrais demander au Seigneur Giren afin d’obtenir toute l’histoire. Je me demandais s’il allait au moins me dire le nom de cet homme qui avait vaincu ce monstre.

J’avais alors quitté la guilde avec un léger trot avant de me diriger vers la résidence du Seigneur. Parce qu’il y avait pas mal de passage à emprunter avant d’y arriver, cela m’avait pris du temps.

Au moment où j’étais passé près de la cour où le duel avait été fait, je vis que Frey était visible dans le coin de la cour. J’avais l’intention de l’ignorer, mais son apparence était bien trop étrange pour que je puisse le faire.

Après avoir constaté ça, je m’étais soudainement avancé et j’avais commencé à errer dans la cour. Après avoir marché pendant un petit moment, je m’étais retrouvé dans un coin de la cour, avant de me placer assis en me tenant les jambes. Il s’agissait d’une des positions classiques pour l’éducation physique.

« Ha Merde ! Quoi ? » Frey semblait finalement m’avoir remarqué et donc, elle m’avait parlé.

J’avais été regardé avec des yeux comme ceux d’un chien abandonné.

Je m’étais alors approché de Frey en poussant un énorme soupir.

Pendant ce temps, Frey m’avait regardé m’approcher.

« Que se passe-t-il, Mademoiselle la Fière Chevalière ? » demandai-je.

Elle avait réagi à ma question en commençant à pleurer.

Apparemment, il semblerait qu’elle ait réagi au mot Chevalière, et c’était un peu fragmenté, mais j’avais quand même pu écouter son histoire.

« Alors, quel est le problème, Frey ? » demandai-je.

À contrecœur, je l’avais appelé par son nom parce que chaque fois que je l’appelais chevalier, elle se mettait à sangloter.

« Je *sniff* ne suis plus *sniff* une chevalière, » dit-elle.

« Que s’est-il produit ? » demandai-je.

« J’ai *sniff* été renvoyée de mon *sniff* poste de chevalière de mademoiselle, » dit-elle.

Apparemment, au lieu de ressembler aux yeux d’un chien abandonné, il semblerait qu’elle avait vraiment les yeux d’un chien abandonné.

***

Chapitre 50

Au moment où j’avais demandé toute l’histoire de Frey après qu’elle fut vaincue lors de notre confrontation, l’attitude de Flora semblait devenir froide envers moi.

Alors que Frey était pressée ce matin, elle était allée demander pardon pour sa défaite et aussi lui dire le fait qu’elle allait persévérer pour l’honneur de la jeune demoiselle...

« C’est correct Frey. J’ai trouvé un véritable chevalier qui pourra me servir, » c’est ce qu’elle semblait lui avoir dit.

Après ça, Frey semblait avoir commencé à avoir ce comportement déroutant dans la cour et elle y était restée pendant une longue période.

Honnêtement, le fait que Frey ait été renvoyée de son poste de chevalier de Flora était vraiment futile, mais le fait qu’un Véritable Chevalier soit apparu au même moment était intéressant.

D’une manière fort pratique pour moi, Giren, la jeune femme, et le nouveau chevalier étaient apparemment dans la salle de réception de Giren. Je voulais donc aller voir un peu leurs visages.

Quand j’avais demandé à la personne qui ressemblait à la réceptionniste de me prendre rendez-vous, on m’avait dit d’aller dans la salle de réception.

Va-t-il être sur la défensive ? pensai-je.

Devant moi, vers la salle de réception, deux gardes se tenaient devant la porte. En effet, la personne à la réception était vraiment la réceptionniste.

Pour ce qui était de la défense, ces deux personnes étaient responsables de ça.

« J’ai des affaires à voir avec Monsieur Giren, » dis-je.

« Actuellement, le Seigneur est à l’intérieur avec un visiteur, » répondit l’un des deux gardes.

« Ce visiteur est aussi familier avec moi. Est-ce Mademoiselle Flora ? Même si vous dites cela, je suis venu le rencontrer, alors faites-moi rentrer, » dis-je.

Les deux personnes discutèrent de quelque chose. Eh bien, je n’ai pas particulièrement l’intention d’entrer par la force.

« Attendez ici. Je vais aller demander une confirmation, » déclara le garde.

« Ha, c’est correct. Mais veuillez aussi lui rappeler la deuxième et troisième clause de notre contrat. Il comprendra, » dis-je.

L’un des gardes était alors entré à l’intérieur de la place et immédiatement, c’était devenu bruyant à l’intérieur. Alors que je pensais que les pas que j’avais entendus étaient très bruyants, la porte s’ouvrit une fois de plus.

« Franchement ! Salaud ! » cria Giren.

Apparemment, il s’en rappellerait.

La clause indiquait que j’avais le droit d’aller lui rendre visite une fois par semaine sans qu’il puisse me le refuser.

En fait, avec la formulation employer par la clause, quand je le demandais, Giren devait absolument me rencontrer à ce moment-là.

Qu’est-ce qu’une semaine ? Une semaine est divisée en 7 jours.

Alors, où commencez-vous la nouvelle semaine après le 7e jour ?

Lundi ?

Dimanche ?

Où dois-je attendre 7 jours après ma dernière rencontre avec Giren ?

Alors, pour commencer, avec quels critères l’article 2 doit-il être respecté ?

Si je me rendais volontairement chez Giren, à ce moment-là, est-ce que j’exerce mon droit ?

Et si je l’avais rencontré par hasard, est-ce que cela signifie que j’exerce mon droit ?

La réponse est. « Je ne sais pas ».

Et, lorsque cela n’était pas respecté, l’article 3 entrait en vigueur. En passant, quel genre d’effet il aurait n’était pas non plus très clair.

En d’autres termes, Giren, qui ne pouvait pas annuler le contrat, ne pouvait pas refuser ma visite.

Giren qui était alors sorti me regardait fixement. Il était probable qu’il avait essayé de résilier immédiatement le contrat et avait échoué.

« Quelque chose ne va pas ? Monseigneur ? J’ai entendu que Mademoiselle Flora était aussi là, je pensais lui dire bonjour, mais était-ce une perturbation ? » demandai-je.

« C’est quoi ce contrat !? Pour que cela deviennent ainsi..., » déclara Giren.

« Apparemment, vous semblez être occupé. Dois-je revenir plus tard ? » demandai-je.

Après que j’eus dit ça, Giren avait paniqué et m’avait arrêté. « Attendez, veuillez patienter. Écoutons la raison de votre venue à l’intérieur. Mademoiselle Flora est là, alors cela ne vous dérange-t-il pas de venir maintenant ? »

Bien sûr, c’était l’un de mes objectifs. Après que j’eus hoché la tête, Giren me guida à l’intérieur.

Quand j’étais entré, Flora était assise sur un canapé en buvant du thé et parlait joyeusement à l’épéiste qui se tenait à proximité.

« Oh ! Mon Dieu ! Monsieur Evin, vous savez même ce genre de choses ~, » déclara Flora.

« Non, c’était simplement que j’ai beaucoup d’expérience, » répondit Evin.

Apparemment, cet homme était celui qui avait pris la place de Chevalier de Flora à la place de Frey.

Giren s’était alors assis sur un canapé se trouvant proche du centre de la pièce et informa les deux personnes de la présence d’un visiteur.

Alors que Flora nous regardait, en faisant un « oh! » Elle semblait être surprise et elle avait même sa main sur sa bouche.

L’homme avait rapidement perdu tout intérêt pour ma venue et avait replacé son regard sur Flora.

« C’est une coïncidence de vous revoir. Hmm, Monsieur l’aventurier, » dit-elle.

À ce moment-là, je m’étais souvenu que je ne m’étais pas présenté à cette jeune femme.

« Je m’appelle Hibiki, » dis-je.

Alors, l’homme se trouvant à proximité avait réagi.

« Hibiki ? Par hasard, ne seriez-vous pas l’Annihilateur ? » demanda Evin.

« Hmm, oui, c’est l’un des surnoms que l’on m’a donné, » répondis-je.

L’épéiste murmura alors « Je vois » tout en continuant à m’observer. Je restais silencieux face à cette inspection.

Celui qui brisa le silence fut Giren. « Eh bien Monsieur Hibiki. Pourquoi êtes-vous venu aujourd’hui ? »

« Je voulais entendre ce qui s’est passé, » dis-je.

J’avais alors demandé le nom de la personne qui avait récemment tué le Grizzli d’Argent.

Puis, Giren regarda l’épéiste pour une raison inconnue.

« C’est moi qui ai soumis ce Grizzli d’Argent, » déclara Evin.

L’épéiste se présenta ensuite sous le nom d’Evin Kruger.

« Je vois, alors c’était vous, » dis-je.

« Ha, c’est bien le cas. Au fait..., » dit-il.

Evin avait regardé derrière moi afin de voir Frey qui était devenu minuscule.

Frey avait remarqué le regard et donc, elle s’était recroquevillée. Où était partie cette attitude hautaine présente lors de notre première rencontre ?

« Frey, c’était ça ? As-tu encore des affaires à traiter ici ? » demanda-t-il.

Frey avait en quelque sorte réussi à regarder Evin avant de déclarer. « Je-je n’ai pas encore confirmé si vous êtes vraiment apte à être le chevalier de Mademoiselle ! »

« Veux-tu un duel ? » demanda-t-il.

« C’est, haaa..., » répondit-elle.

Pendant qu’elle parlait, je l’avais fait se taire.

Cette personne, tout récemment, ne se souvient-elle pas qu’elle avait été vaincue d’une manière horrible dans un duel ?

J’avais alors murmuré à l’oreille de Frey. « Vous, si vous décidez de l’affronter, vous serez de nouveau vaincue. »

« Mu, mummu » déclara-t-elle.

« Restez silencieuse. Où voulez-vous que je commence le premier jeu de punition, ici et maintenant ? » demandai-je.

Frey avait commencé à trembler. La menace d’un jeu de punition était efficace.

« Quoi que ce soit, je n’essaie pas de vous poser de problème. Au contraire, j’essaie de coopérer avec vous, » dis-je.

Mon but n’était bien sûr pas d’aider Frey. Mais en augmentant le plus possible l’équipement et les tactiques de Frey et en l’opposant à Evin, mon intention était d’évaluer les capacités d’Evin.

Je l’avais déjà fait vérifié par Ruby, mais il n’y avait aucune réaction d’un démon présent à portée du détecteur. Cependant, le moment de l’apparition de ce type ne pouvait pas être sans rapport.

Si Frey devait être vaincue, ma seule perte serait le coût de l’équipement que j’avais acheté pour Frey.

De plus, si je récupérais l’équipement après la fin du duel, ce n’était peut-être pas trop grave.

« À l’instant, cette fille m’a dit qu’elle voulait avoir un duel contre vous en trois jours, » dis-je.

« Ha, j’ai compris, » répondit-il.

Ainsi, un duel entre Evin et Frey aura lieu dans la cour du château du Seigneur dans trois jours.

Nous avions alors quitté le château de Giren et étions immédiatement allés à la boutique de Thill.

Le but était d’acheter une nouvelle arme à Frey.

« Puisque votre construction est bonne, que pensez-vous de manier quelque chose de long ? » demandai-je.

« Mais je-je veux me battre avec une épée ~, » répondit-elle.

« Monsieur Thrill, avez-vous quelque chose de bien pour elle ? » demandai-je tout en ignorant Frey. J’avais alors commencé à choisir une arme.

« Oui. Que pensez-vous de celle-là ? » demanda-t-il.

Après que Thrill eut regardé Frey pendant un moment, il m’avait remis une arme semblable à une lance.

« C’est une hallebarde, elle a une lame assez tranchante, » dit-il.

Frey, qui avait hésité il y a quelques instants, avait maintenant un regard différent quand elle vit l’arme qui lui était tendue.

Sa longueur était de deux mètres, et elle avait une pointe pointue telle une lance, et attacher de chaque côté se trouvaient des lames qui avaient la forme d’une hache.

Il était rare que le travail de Thrill ait des ornements. Apparemment, la partie tranchante du fer de lance était entièrement faite de minerai de démon.

« Le fer de la lance est un peu lourd, mais il est possible de l’utiliser convenablement. Vous ne pouvez frapper avec cela que si vous avez une force suffisante, mais vous semblez en avoir bien assez, » dit-il.

« Je voudrais l’essayer un petit peu, » dit-elle.

Nous étions alors sortis de la boutique afin d’observer Frey. Frey avait vérifié que les environs étaient vides et avait lentement commencé à manier l’arme afin de la tester.

Frey avait pris une position de combat et avait frappé à l’aide de la hallebarde. Un son aigu avait alors atteint mes oreilles.

La hallebarde avait augmenté sa vitesse en produisant progressivement un hurlement telle une tornade.

Comme je l’avais imaginé, cette fille serait forte si elle combattait décemment.

« Ça a l’air bien. L’avez-vous déjà utilisée ? » demandai-je.

« Oui, mais seulement pour un usage basique, » déclara-t-elle.

Elle l’avait peut-être appris à un endroit tel que l’académie des chevaliers.

J’avais dit à Thill que j’achèterais la hallebarde.

Ensuite, j’avais aussi reçu des jouets que j’avais commandés à l’avance.

Après avoir terminé mes achats, nous étions allés au village des gobelins.

Récemment, j’avais l’impression d’être ici plus souvent qu’à l’auberge de la ville, eh bien, on ne pouvait pas y faire grand-chose.

« Lalu, s’il te plaît amène-moi plusieurs camarades forts du village, » dis-je.

Lalu avait alors choisi des adversaires pour Frey.

Quant à ce qui était apparu...

Deux gobelins d’élite vinrent avec chacun une épée longue.

Deux gobelins-lanciers d’élite avec une lance en fer.

Et enfin, un gobelin ordinaire avec une épée dans chaque main.

« Ce gobelin est-il fort ? » demandai-je.

Lalu hocha la tête à plusieurs reprises, il n’avait pas encore évolué, mais était certainement un combattant très fort.

Eh bien, je comprendrai quand je l’observerai combattre.

« Dans cette formation, si vous affichez de la force, je vais vous donner un nom et une arme tout comme ce que j’ai fait avec Lalu, » dis-je.

Le moral des gobelins sélectionnés s’était alors enflammé.

Le premier à combattre fut le gobelin d’élite A.

Un gobelin élite était légèrement plus gros qu’un gobelin normal, mais plus petit qu’un adulte humain.

Grossièrement, il devait être autour de la taille d’un humain de 12-14 ans.

Il ne sera pas capable de gérer la hallebarde s’il ne se rapprochait pas immédiatement.

Les deux commencèrent par se rapprocher l’un de l’autre.

Ils avaient ensuite tous deux cessé de se rapprocher, probablement parce qu’un pas de plus les conduirait à être dans la portée d’attaque de la hallebarde.

Cette idiote de Frey ne s’était pas précipitée pour attaquer, elle s’était consacrée à l’interception pour tirer le meilleur parti des capacités de la hallebarde.

Elle avait ensuite plié fermement son corps et avait tourné la pointe de la hallebarde sur le bord arrière afin de persévérer sa force. Son intention avait été transmise à son adversaire qu’elle pouvait attendre aussi longtemps qu’elle le voulait.

L’initiative d’attaquer avait donc été poussée sur le gobelin élite A. Quant à lui, il avait fait bouger son corps en essayant de faire que son intention d’attaquer ne soit pas détectée.

Cependant, Frey était totalement impassible. Et l’impatience du Gobelin Élite ne faisait qu’augmenter.

Prenant un bon élan, il commença à courir d’un coup. Il avait placé son épée dans une position basse en préparation de pouvoir parer l’attaque que Frey ferait sans aucun doute.

Cependant, peu importe combien il avait attendu l’attaque, elle n’était pas venue. Je doute que Frey ait bougé de cette position d’un pas.

Le gobelin élite A avait jugé qu’il pourrait ne pas être capable de réagir, et donc il avait encore accéléré pour essayer de se déplacer assez afin de pouvoir porter son attaque.

À ce moment-là, Frey changea la position de sa main et positionna ses deux mains sur la hallebarde, puis elle chargea vers le gobelin élite A.

Il s’agissait d’une technique de coup de poignard proche des arts de combat aux bâtons.

Elle avait arrêté le bout de la lance près de la base de la gorge du gobelin élite A.

Elle pouvait s’inquiéter de l’état de santé du gobelin élite A. Ce gobelin était-il vraiment très faible ?

Par la suite, elle s’était entraînée avec les autres gobelins, mais les seuls qui s’étaient battus décemment étaient Lalu et le gobelin à deux épées.

Comme promis, j’avais décidé du nom du gobelin avec le style double épées.

« Ton nom sera Musashi. Je vais m’arranger pour avoir une épée pour toi. Sera-t-il nécessaire d’en préparer deux ? » demandai-je.

Après avoir demandé ça à Musashi, il hocha la tête afin de montrer son accord. Bien qu’il y ait quelques armes qui peuvent être achetées au magasin de Thrill, il n’y en avait pas qui iraient bien ensemble.

Je devrais donc lui préparer une bonne paire d’épées la prochaine fois.

Eh bien ! Parce que Frey avait gagné contre les gobelins et qu’elle devenait de plus en plus arrogante, il sera nécessaire de l’intimider un peu.

Bon sang, je ne veux pas le faire, mais je suis bien obligé de le faire, donc je le ferais, pensai-je.

***

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