Un nouveau jeu dans les profondeurs de la captivité! – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 3

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Chapitre 3 : La façon d’ouvrir la cage

Partie 3

Après avoir dit ça, Lise posa le papier qu’elle tenait encore sur la poitrine de Kunon, et les symboles écrits entrèrent directement dans son corps.

« ... Pourquoi n’ai-je plus mal aux fesses ? » demanda Kunon.

« Parce que j’ai utilisé ma sainte magie. Il s’agit d’une récupération instantanée, » déclara Lise.

Elsa, qui avait regardé toute la scène, avait fait entendre sa voix avec admiration. « C’était vraiment merveilleux à voir ! »

« ... C’est normal pour moi, » déclara Lise.

« C’est exactement pourquoi vous êtes devenue l’archevêque de Crest ! Analyser quelque chose de loin et préparer un contre est une chose, mais écrire une formule de loi de guérison sur place est quelque chose que le saint chevalier moyen ne serait jamais capable de faire ! » s’écria Elsa.

« Je, euh... Merci, » murmura Lise.

Lise s’était gratté la joue en raison de son embarras lorsque Elsa avait baissé la tête en signe de respect.

La guérison était le point fort d’un chevalier saint.

Ils devaient saisir la nature de chaque blessure et créer des formules de loi qui pourraient les guérir le plus rapidement possible.

Ce que l’archevêque venait de faire était quelque chose de difficile, même pour un chevalier saint compétent.

« Je vais retourner à ma leçon maintenant, alors s’il vous plaît, continuez votre entraînement, » déclara Lise.

« Hein ? Je-Je suppose qu’on peut s’arrêter là, et à ce propos..., » commença Kunon.

Kunon avait essayé de s’enfuir en secouant la tête, mais son action avait été vaine, car elle avait rapidement été de nouveau retenue.

« J’ai inventé ce sort de blocage. Il devrait être plus fort que celui d’Elsa, qui est un type polyvalent et qui se dissipera après un certain temps. Vous deux, faites de votre mieux, » déclara Lise.

« Comment le pourrais-je !? Je suis peut-être coriace, mais j’ai aussi une limite ! Ahhhh ~ ! Non, capitaine ! Pas ma queue ! Je ne peux pas faire face à ça ! » cria Kunon.

Lise avait ignoré les cris de Kunon et était retournée auprès des autres en portant une expression impassible.

« C’est donc ça la guérison de la magie sainte, » déclara Karin.

« Woah ! C’était fantastique ! Ma magie demande beaucoup plus que ça pour fonctionner ! » déclara Mirta.

Mirta avait saisi les mains de l’archevêque en raison de son excitation.

« Lise, pourrais-tu m’en apprendre plus sur la sainte magie ? » demanda Mirta.

« Ça ne me dérange pas, mais... ça t’intéresse vraiment ? » demanda Lise.

« Oui, mais comment le dire... ? J’ai étudié la magie avec Elsa quand nous étions petites, et j’ai utilisé mon pouvoir pour guérir les autres. Ça a très bien fonctionné jusqu’à présent, mais ce serait un vrai problème si ma magie perdait le contrôle et que je blessais quelqu’un, » déclara Mirta.

Puis, Mirta avait affiché un sourire ironique.

« Blesser quelqu’un avec un pouvoir qui pourrait l’aider est... vraiment une chose triste à faire, n’est-ce pas ? » déclara Mirta.

Mais à l’instant d’après, son sourire était redevenu brillant. Après l’avoir regardée pendant quelques instants, Lise s’était rapprochée de Mirta et l’avait serrée dans ses bras.

« L-Lise ? Est-ce que ça va ? » demanda Mirta.

« ... Tu es une personne gentille, Mirta. Presque comme Sa Majesté, » déclara Lise.

Après l’avoir un peu serrée, elle l’avait lâchée.

« Hmm, maintenant, je suis satisfaite. Tu es vraiment merveilleusement douce, » déclara Lise.

« M-Merveilleusement douce ? Est-ce que cela veut dire que j’ai pris plusieurs kilos ? » demanda Mirta.

« Pas vraiment ! En vue d’où elle t’a étreinte, elle faisait allusion à ta... Quoi de neuf, Lise ? Arrête de me regarder fixement, » déclara Takumi.

« ... Les esclavagistes lubriques comme toi devraient tout simplement mourir, » déclara Lise.

Le mécontentement était présent sur son jeune visage, mais dès qu’elle avait porté un biscuit à sa bouche, son expression s’était relâchée. Sa colère n’avait pas duré longtemps.

« Alors, comment peut-on gérer la magie ? » demanda Takumi.

« D’accord... si Kunon ne peut pas arrêter le lancement, nous serons dans un grand désavantage, » déclara Karin.

« Utilisez dans ce cas des objets magiques. Ils nécessitent très peu de pouvoirs magiques, et si vous en avez besoin, je peux les syntoniser pour vous, » déclara Lise.

Takumi baissa la tête.

« Non, ça ne marchera pas. Nous devons les vaincre sans utiliser la magie, » déclara Takumi.

Il avait une raison de se battre avec Kiad au banquet.

« Les nobles sont privilégiés aussi en raison de leur potentiel au combat. C’est pourquoi la magie de Richtert est connue comme la plus puissante, » continua Takumi.

Les nobles n’arrêtaient pas de faire des recherches pour que les autres puissent les admirer et compter sur leur pouvoir.

Afin de pouvoir détruire cette croyance, les individus devaient assister à la défaite de la magie.

« Si nous utilisons n’importe quel tour lié à la magie pour les vaincre, les gens penseront que la magie est imbattable, et tout sera ruiné. »

« ... Pourtant, combattre un chevalier-magicien sans magie ni objets magiques n’est qu’un suicide, » déclara Lise.

Le visage de Lise s’était obscurci.

« La famille Fortesea dirige l’ordre des chevaliers magiques de Richtert. Gagner contre eux est impossible, » déclara Lise.

Ses seules paroles suffisaient à faire perdre tout espoir.

Takumi l’avait observée avant de déplacer son regard vers Karin, puis avait souri.

« Si c’est impossible, pourquoi ne pas le rendre possible ? » demanda Takumi.

« Si mon maître le veut, je devrais respecter sa volonté... Je peux probablement faire taire tous ces paysans qui pensent que nous les elfes sommes impuissants, » déclara Karin.

« Alors, fais-le. Montre-leur que les elfes ne sont pas seulement belles, » déclara Takumi.

« ... Cependant, je ne pense pas que j’ai besoin de faire ce genre de choses, » répliqua Karin.

Karin s’était tournée pour regarder ailleurs alors qu’elle gonflait ses joues dans son embarras, et Mirta affichait encore son expression inquiète habituelle.

« ... Est-ce que ça va aller ? Tu auras un handicap, et Kunon est désavantagée contre la magie. De plus, Karin n’est pas très habituée quand il s’agit de se battre..., » déclara Mirta.

« Ouais, ne t’inquiète pas, » répondit Takumi.

« Tout à fait, tu n’as pas besoin de te faire des soucis, » déclara Karin.

« Comment pouvez-vous être aussi positifs tous les deux ? » demanda Mirta.

Takumi agita la main nonchalamment.

« Mirta, j’ai seulement demandé un handicap, » déclara Takumi.

« Et... qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demanda Mirta.

« Tu verras bien. Maintenant, le problème, c’est moi, » déclara Takumi.

« Hein ? Mais tu ne participeras pas au match, n’est-ce pas ? » demanda Mirta.

« Essaie de réfléchir à la personnalité de Kiad. Si l’un de mes serviteurs bat l’un des siens, ne penses-tu pas qu’il va me défier directement ? » demanda Takumi.

« Je... Je le vois venir, » déclara Mirta.

Takumi avait fait de son mieux pour que Kiad le déteste.

Dans des circonstances normales, être vaincu devant tout le monde montrerait à quel point la magie était imbattable.

Pourtant, gagner contre Kiad était possible... s’ils préparaient les bonnes mesures.

« Peu importe à quel point je lutte, je suis toujours un humain moyen. Je ne gagnerai pas un combat au poing contre lui, et encore moins un combat magique, » déclara Takumi.

« Oh, c’est vrai, tu es plus ou moins un humain normal..., » déclara Karin.

« J’oublie souvent ça aussi, Karin..., » déclara Mirta.

« ... Les filles, c’est vraiment la première chose que vous vouliez dire maintenant ? » demanda Takumi.

Il soupira profondément, puis il corrigea son expression.

« Mais aussi, je ne suis pas un humain normal, » continua-t-il.

Après avoir jeté un coup d’œil à l’elfe, il avait continué à parler. « Je n’ai pas la moindre once de magie en moi. »

« Cela ne peut pas être... Les formules magiques et la magie sont en nous au moment où nous prenons vie. Tu en as peut-être une très petite quantité, mais ne pas en avoir du tout, c’est..., » commença Lise.

« Je te dis la vérité. Si j’en avais le moindrement, je pourrais activer n’importe quel objet magique, mais ce sont tous les mêmes objets inutiles pour moi, » répondit Takumi.

Interrompue sur un ton sérieux, Lise s’était tue.

Après tout, Takumi n’était pas né dans ce monde.

Il s’y réincarna en demandant de préserver le corps de son ancien monde, ce qui signifie que, exactement comme dans son ancien monde, il n’avait pas de magie en lui.

La Déesse avait raison. Il était l’existence la plus faible au monde.

Ne pas avoir de magie dans un endroit où c’était une clé de voûte était pratiquement suicidaire.

Si les humains n’avaient pas eu la magie, ils auraient sûrement été inférieurs aux demi-hommes, vu l’écart entre leurs prouesses physiques.

« Ça ne me dérange pas vraiment. Il n’y a pas beaucoup de chances que les choses tournent mal, et je suis sûr que Kiad va se montrer à la hauteur, » déclara Takumi.

Il avait montré une expression radieuse, mais Lise avait baissé le regard en réfléchissant intensément.

Elle se serra la main et, après quelques secondes, leva de nouveau la tête.

« ... Marchand d’esclaves, tu devrais —, » commença Lise.

« Takumiiiiii ! Mes fesses me font malllllll ! » cria Kunon.

Kunon lui sauta dessus en pleurant, coupant les paroles de l’archevêque.

Elsa s’approchait d’eux par-derrière avec une expression satisfaite présente sur l’intégralité de son visage.

« Heheheheh... Je le savais, Fille Louve ! D’habitude, l’usage de la magie est interdit, mais les gardes sont tous des parents de sang de nobles ! N’oublie jamais qu’ils pourraient même utiliser des objets magiques pour te saisir ! » déclara Elsa.

« Uuuh... ! Te voir aussi imperturbable est déroutant... ! » s’écria Kunon.

« Je voulais seulement te le montrer, mais je suppose que tu ne l’as pas compris tout de suite... Essayons une autre fois, d’accord ? » déclara Elsa.

Le sourire de la garde avait fait hurler Kunon avant qu’elle ne se cache derrière son Maître.

« Takumi ! S’il te plaît, sauve-moi d’elle ! » cria Kunon.

« Quoi, Takumi ? Veux-tu également une fessée ? » demanda Elsa.

« Merci, mais je ne suis pas adepte de ce genre de choses, et je n’essaye pas de la protéger, » déclara Takumi.

« Tu me laisses tomber !? Maître, m’abandonnes-tu vraiment comme ça !? » s’écria Kunon.

« Ne le fais pas paraître si mal. C’est quelque chose de nécessaire, » déclara Takumi.

Il s’était mis à tapoter sur sa tempe en souriant avec audace.

« Va t’amuser avec Elsa pendant encore une petite période de temps, » déclara Takumi.

« Non, s’il te plaîtttttt... ! C-Capitaine, cesse de me traîner ! Et c’est quoi ce visage si enjoué ? » demanda Kunon.

Elsa avait saisi Kunon par la nuque et elles avaient repris leur entraînement en souriant joyeusement. Une fois que les cris de douleur de la louve commencèrent à résonner à nouveau dans la barrière, les autres se serrèrent les mains et firent une prière en silence.

« Désolé pour l’interruption. Essayais-tu de dire quelque chose avant, non ? » demanda Takumi.

Il avait essayé de pousser Lise à finir sa dernière phrase, mais elle était restée silencieuse, son corps bougeant à peine.

Il était sur le point de reparler, mais il avait remarqué que ses yeux étaient fermés alors que sa respiration était sereine et régulière.

« Elle... s’est endormie, hein ? » murmura Mirta.

« Laissons-la tranquille. C’est encore une enfant, mais elle doit penser à beaucoup de choses, ce qui n’est pas très facile pour son corps et son esprit... Je suppose qu’elle a atteint ses limites, » déclara Takumi.

Mirta et Takumi parlaient à voix basse, et elle déplaça doucement la tête de Lise sur ses genoux.

Voyant l’enfant dormir aussi profondément, Takumi hocha la tête.

« Karin, apporte-moi les papiers de mon bureau, » ordonna Takumi en un murmure.

Devinant probablement le sens de sa demande, elle avait souri.

« D’accord. Je vais aller dans la ville-basse et je reviens tout de suite, » déclara Karin.

« Hein ? Si tu le veux, tu peux aller le prendre auprès de Gaitsu..., » déclara Mirta.

Takumi interrompit Mirta en levant son index.

« Je suis parti depuis un moment, alors je ferais mieux de retourner à ma tâche principale, » déclara Takumi.

« ... Oh, c’est ce que tu voulais dire, » déclara Karin.

Mirta était probablement arrivée à la même conclusion que Karin alors qu’elle joignait ses mains avec bonheur.

« Puis-je t’être utile ? » demanda Mirta.

« Bien sûr... peux-tu faire des desserts ? Mets-les dans un panier et fais-en plus qu’il n’en faut pour deux personnes. Oh ! Et essaye de les maintenir à la bonne température, s’il te plaît, » déclara Takumi.

« Laisse-moi m’en occuper. T’occupes-tu de Lise ? »

« Ouais. Je vais juste lire un livre, alors fais-lui utiliser mes genoux pour l’instant, » déclara Takumi.

Après avoir déplacé et mise en place Lise à ses côtés, Mirta se dépêcha de retourner à la cuisine.

Puis, Takumi enleva son manteau. Alors qu’il s’apprêtait à le mettre sur l’enfant...

« Désolée... »

... elle murmura et continua à dormir profondément sans se réveiller.

Il ne pouvait pas comprendre si elle murmurait cela en rêvant, ou si cela venait directement de son subconscient, et il ne pouvait pas non plus comprendre à qui elle s’excusait.

C’est exactement la raison pour laquelle Takumi avait levé son livre et s’était mis à réfléchir profondément.

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3 commentaires :

  1. Petite erreur : La partie 2 devait être sortie la semaine passée, mais elle a été laissée en privé, donc elle n’a jamais été publiée. Elle le sera d’ici quelques jours, car elle n’a pas été éditée.

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