Un nouveau jeu dans les profondeurs de la captivité! – Tome 1 – Chapitre 3 – Partie 1

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Chapitre 3 : Chef

Partie 1

Alors que le bruit des personnes qui s’amusaient pouvait encore être entendu de l’extérieur, toute la pièce était silencieuse.

Gaitsu avait fait reposer son corps massif sur le canapé et de l’autre côté se trouvaient Mirta et Takumi, avec Karin, Kunon et Jill derrière eux.

« Alors... de quoi voulez-vous parler ? » Il était évident que Mirta était anxieuse alors qu’elle demandait ça.

L’homme jeta un coup d’œil à Takumi et fit claquer sa langue avant de se mettre à parler. « Avant ça... pourquoi cet esclave est-il présent ? »

« Est-ce vraiment important ? Je fais également partie de la direction de Valeria, donc la direction de l’entreprise est aussi mon affaire, » déclara Takumi.

« Tsss... Même ta participation est un signe de notre déclin, » répliqua Gaitsu.

Mirta était dégoûtée par ces paroles. « Je ne suis pas d’accord, Gaitsu. Takumi a grandement contribué à notre entreprise au cours de ces sept dernières années. Mon père a toujours dit que les capacités et l’âge ne sont pas liés. »

« Hmm... Oh, bien. De toute façon, aujourd’hui sera la fin de ce petit con d’esclave impertinent, » répliqua Gaitsu.

« Qu’est-ce que c’était que cette affirmation ? » demanda un Takumi perplexe.

Les lèvres de l’homme massif se tordirent alors dans un sourire effrayant. « Je veux parler du fait de déplacer l’emplacement actuel de Valeria dans la partie supérieure de Listina. »

« La partie supérieure... ? Une grande organisation ne peut y déménager qu’avec l’approbation de l’Institut des Affaires Financières et la procédure sera gérée par la bureaucratie de la zone intermédiaire. De plus, le gouvernement n’autoriserait jamais une organisation illégale comme la nôtre, et cela, peu importe l’influence que nous avons dans la ville basse. »

Les fonctions de Valeria resteraient les mêmes même si elle changeait de lieu, mais le gouvernement ne pouvait pas considérer cela comme une entreprise légale.

Une organisation pouvait commercer légalement dès son enregistrement auprès de la guilde des marchands, qui pouvait être trouvée même dans la ville basse. L’inscription à la guilde des marchands et le paiement des taxes étaient bénéfiques pour les entreprises.

Premièrement, les affaires d’un commerçant légal étaient protégées. Le marchand était donc remboursé en cas d’accident ou de vol, et n’était pas lié par des limitations sur le type de produits ou de services à vendre.

Puisque les gens avaient besoin de faire des profits malgré les taxes fixes, ils devaient suivre un plan et avoir des membres compétents.

Valeria avait moins de membres par rapport à d’autres organisations, mais compte tenu de leur influence dans la ville basse, ils étaient sûrement compétents. Les résultats de Valeria avaient ainsi augmenté principalement grâce aux demandes reçues.

Parfois, leur revenu mensuel avait même dépassé leurs attentes. Mais quitter les bas quartiers était une affaire qui impliquait le gouvernement, et même s’ils répondaient aux conditions requises pour déménager, ils étaient toujours une organisation illégale, donc la proposition de Gaitsu était inutile.

Toutefois, l’homme avait gardé le sourire. « En effet ! C’est pourquoi ma suggestion est de rejoindre une grande entreprise. »

En entendant cela, Mirta se leva férocement. « Impossible ! Nous ne pouvons pas faire ça ! »

« Oh mon Dieu ! Pourquoi est-ce impossible ? Nous gagnerions beaucoup plus d’argent, » déclara-t-il.

« Vous avez travaillé aux côtés de Vatel... alors n’avez-vous toujours pas compris pourquoi mon père a fondé Valeria ? » demanda Mirta.

Vatel Famille voulait mettre de l’ordre dans la ville basse, donc il avait pris l’initiative de gérer une entreprise.

« Cela devrait être un endroit pour les sans-abri ! Un endroit qui les sauve de la famine ! » continua Mirta. « Un endroit qui vaut mieux que la ville basse de Listina ! C’est l’idéal de mon père et c’est ce que Valéria devrait être ! »

Les larmes coulaient depuis ses yeux alors que ses mots étaient emplis de fierté et de colère.

Mais Gaitsu n’était pas affecté par tout ça. « Les idéaux de Vatel sont splendides, mais il n’est plus là. Nous pouvons dire que continuer à faire des choses comme il le voulait est donc désormais impossible. »

« Non ! Car je vais lui succéder..., » répondit Mirta.

« Je voulais vous dire que c’est impossible pour vous de le faire, » répliqua Gaitsu. « Mirta Famille, vous êtes le chef actuel de Valeria, mais vous ne pouvez pas le gérer ou satisfaire ses besoins. Vous ne pouvez même pas faire votre travail correctement. Vous n’êtes que de nom un chef. Le problème qui s’est déroulé aujourd’hui avec ces esclaves est tout simplement une autre preuve de votre ineptie. »

« Si quelque chose devait être dit, alors ce sont vos subordonnés ineptes qui ont foiré ça, » murmura une Karin agacée. C’était assez fort pour être entendu même par Gaitsu, qui tourna son regard vers elle.

« On dirait que c’est vrai que les elfes ne sont bons que comme esclaves sexuels. Je ne vois pas de différence entre eux et des putes bruyantes, » répliqua Gaitsu.

« Quoi ? Qui est la pute, sale cochon. Je suis l’esclave de ce marchand d’esclaves, » déclara Karin.

« Alors, ton travail est de satisfaire ce minable insolent au lit en écartant les cuisses, n’est-ce pas ? Ça doit être dur d’être son jouet sexuel tous les soirs, mais je suppose qu’on ne peut pas y faire grand-chose. Une elfe sale, laide, aux cheveux noirs comme toi ne vaut pas plus que quelques piécettes... »

L’air siffla comme si elle était coupée par quelque chose.

« Essaie encore de l’insulter et ce seront tes dernières paroles, » Kunon avait parcouru la distance en une fraction de seconde et elle avait poussé sur la gorge de l’homme avec son poignard alors qu’elle lui disait ça. Elle n’avait vraiment aucune expression visible sur son visage, mais cela avait fait que tout cela était encore plus effrayant.

Gaitsu avait hésité un moment en voyant la lame brillante, mais avait bientôt affiché une expression menaçante. « Penses-tu que tu es une menace, stupide chienne ? Tu ne peux même pas tuer les humains. »

« Je peux les tuer, mais je ne suis pas autorisé à le faire, » déclara Kunon. « Je ferais ça si Takumi me l’ordonnait, mais maintenant je suis tellement énervée que ma main pourrait glisser. »

« Kunon, ça suffit. Si tu salis cette pièce, nous ne pourrons pas l’utiliser demain, » déclara Takumi.

Après que Kunon eut retiré son poignard, Takumi avait souri à Gaitsu. « Désolé si mes camarades ont interrompu vos paroles. S’il vous plaît, continuez. »

« Pff... Cela arrive quand tu ne peux même pas discipliner tes propres esclaves, » répliqua Gaitsu.

Takumi était sur le point de dire « Regarde donc qui parle », mais il l’avait gardé pour lui et avait repris la discussion.

« Donc, vous avez mentionné le fait de rejoindre une grande entreprise, non ? Laquelle est-ce ? » demanda Takumi.

« Tu n’as pas besoin de le savoir puisque tu vas être foutu dehors, » répliqua Gaitsu.

« Je vois... M’écouteriez-vous avant cela ? » demanda Takumi.

Takumi remarqua que le visage de Gaitsu s’était raidi pendant un instant.

« Si une grande entreprise permet à une organisation de la ville basse comme Valeria de les rejoindre, il y aura à coup sûr des conséquences, » déclara Takumi. « Après tout, les gros poissons mangent les petits poissons. Par exemple... ils pourraient apprendre le savoir-faire de notre commerce d’esclaves, s’ils ne l’effectuent pas déjà en ce moment. »

Takumi avait choisi ces mots avec précision pour voir les réactions de l’homme, et il semblerait que le jeune marchand avait touché un point sensible.

Gaitsu claqua sa langue, peut-être parce qu’il venait de remarquer que l’homme en face de lui avait vue à travers son plan. « Tu es vraiment un gamin effronté et étrange. »

« Ne me félicitez pas autant, » répondit Takumi. « Êtes-vous peut-être intéressé par la méthode de vente du Marchand d’Esclaves au Cœur Tendre ? »

« Je suis un marchand d’esclaves depuis toujours. Je n’ai donc pas besoin d’entendre quoi que ce soit de ta part, » répondit Gaitsu.

« C’est une honte. De toute façon, le fait de relocaliser nos activités est une décision que notre chef, Mirta, devrait prendre et non pas vous, » déclara Takumi. « Sortez d’ici si vous voulez rester le mandataire de notre chef. »

Gaitsu avait desserré son sourire tordu avec confiance. « Tu as raison. Je suis que son mandataire. La décision devrait être prise par notre chef officiel. »

« Je... je ne veux pas quitter la ville basse, » répondit Mirta. « Valeria n’est pas une organisation qui recherche le profit, mais est quelque chose qui aide les personnes dans le besoin. »

Mirta avait clairement exprimé sa dissidence, mais l’homme n’avait pas bougé.

« Pourtant, si nous laissons l’avenir de notre organisation au chef actuel, Valeria elle-même atteindra vraisemblablement sa destruction, » répliqua Gaitsu. « En vue du temps que j’ai travaillé avec Vatel, voir tous ses efforts gaspillés serait terrible pour moi. »

Alors qu’il avait continué à parler, son vrai caractère était apparu.

« C’est pourquoi je propose d’être le nouveau chef de Valeria, » continua-t-il. « Demain à midi, tous nos membres seront rassemblés sur la place centrale de la ville basse et nous commencerons un vote afin de déterminer qui sera le nouveau chef. »

« Êtes-vous en train de dire... que si je gagne, nous resterons, et si vous gagnez, nous devrons partir ? » demanda Mirta.

« Je suis content que vous compreniez si rapidement, » répondit Gaitsu. « Nous devrions laisser chaque membre s’exprimer sur la question. »

Mirta en avait perdu la parole.

S’ils déménageaient et rejoignaient une autre compagnie, ils gagneraient plus d’argent et les membres auraient une vie meilleure. Beaucoup d’entre eux avaient approuvé les idéaux de Vatel, mais il était naturel que d’autres préfèrent se remplir les poches.

« Je pense que nous avons fini de parler. Je vais aller parler à tout le monde à propos du vote de demain. Si vous voulez bien m’excuser..., » déclara Gaitsu.

Le regard de Mirta était dirigé vers le sol pendant que l’homme inclinait son corps vers l’avant afin de se lever sur ses pieds.

« Gaitsu, attendez une minute. Je dois mettre les points sur les i avec vous, » déclara Takumi.

« Je n’ai pas de temps à perdre..., » lui grogna un Gaitsu énervé. Mais alors qu’il était sur le point de se lever, Takumi attrapa la tête de Gaitsu et fracassa son visage sur la table se trouvant à proximité.

Après cela, le jeune marchand s’était assis sur la tête de l’homme, complètement inexpressif.

Les personnes présentes avaient regardé cette scène en étant effrayées.

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2 commentaires :

  1. Merci pour se chapitre hate de lire les 2 partie restante

  2. aaaaaaahhhhhhh vivement la suite!!!
    Merci pour le chapitre

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