Strike the Blood – Tome 1 – Chapitre 3 – Partie 5

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Chapitre 3 : Elle pleure

Partie 5

Nous nous trouvions maintenant justes avant la fin de la pause déjeuner. Kojou, avec une respiration difficile, était alors retourné en classe, se précipitant jusqu’au siège d’Asagi.

Depuis l’incident de ce matin-là, Asagi était clairement de mauvaise humeur pour une raison inconnue, mais en voyant que Kojou semblait sérieux pour une fois, elle avait levé le visage à contrecœur. Apparemment, ils étaient au moins en bons termes. Et puis...

« ... Des sociétés lothargiennes ? Pourquoi veux-tu le savoir ? » Quand Asagi avait fini d’écouter Kojou exposer l’essentiel, elle avait demandé d’un ton empli de doute.

« Euh, c’est... Ce n’est pas grand-chose, mais…, » Kojou avait balbutié un peu n’importe quoi, car il ne pouvait pas dire : je suis à la recherche d’un gars qui chasse les démons sans discernement. Asagi avait fusillé du regard un Kojou.

« Ce n’est pas... quelque chose que la fille Himeragi t’a demandé de faire, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle avec une certaine colère en elle.

« Qu’est-ce que c’est ? Non, ce serait ridicule. Non, non, » répondit Kojou.

« ... »

« Ce n’est vraiment pas ça ! Je fais des recherches personnelles sur Lotharingia pour les devoirs des vacances d’été, » répondit Kojou.

« Ah ? Des recherches personnelles ? » demanda Asagi.

Existe-t-il une telle chose ? Asagi se demandait ça, en penchant la tête, mais c’était un fait que Kojou avait manqué beaucoup de cours, et donc il avait reçu une énorme pile de devoirs supplémentaires que les autres n’avaient pas du faire. Comme si elle avait renoncé à appuyer davantage sur le point, Asagi avait attrapé son téléphone et elle l’avait mis en marche en poussant un soupir.

« Je suppose que je dois le faire. D’accord, je vais vérifier, » déclara Asagi.

« Oh, merci beaucoup, Asagi, » répondit Kojou.

« Tu vas devoir montrer ta gratitude. Des sociétés lothargiennes, hein ? ... Il n’y en a pas. Pas sur l’île. » En tapotant sur le clavier comme un pianiste de première classe, Asagi avait facilement extrait les informations confidentielles. Sa réponse avait déconcerté Kojou.

« Aucune ? Pas même une seule ? » demanda Kojou.

« Il y a un tas d’entreprises qui font affaire avec des sociétés lothargiennes dans le cadre d’accords de sous-traitance, mais tous les travailleurs sont japonais. En premier lieu, il n’y a aucune raison pour que les sociétés européennes aient des succursales sur l’Île d’Itogami. Il y a aussi des sanctuaires de démons là-bas. Comme la valeur du yen est élevée ces derniers temps, la plupart des personnes ne se seraient-elles pas retirées ici ? » déclara Asagi.

« ... retiré ? » demanda Kojou.

Une lumière s’était illuminée dans l’esprit de Kojou. Eustache était sûrement dans un tel lieu, car il n’avait pas besoin d’une société qui fut active. Le contraire était sans aucun doute d’autant mieux.

« Je vois... Asagi, peux-tu examiner ceux qui ont quitté l’île, mais avoir seulement ceux qui ont encore d’anciens bureaux non utilisés ? » demanda Kojou.

« Hmm, j’ai l’impression que si c’est dans les cinq ans dans le passé, il devrait toujours y avoir des dossiers sur ça, mais..., » déclara Asagi.

Asagi avait utilisé une fois de plus son clavier. Cette fois, il y avait eu une courte attente. C’était apparemment le temps qu’il fallait pour extraire les données. Finalement, l’écran avait changé et c’était des données détaillées qui le remplissent maintenant.

« Nous y voilà. Il n’y en a qu’un seul : le laboratoire pharmaceutique Sfelde. Le siège social se trouve à Lotharingia. Il s’agissait principalement de la recherche de nouveaux médicaments expérimentaux utilisés pour l’homoncule. Il y a deux ans, le laboratoire a été fermé, et c’est comme si l’immeuble a été saisi par les créanciers, mais qu’il est toujours inoccupé. »

« C’est ça, Asagi ! Où est-il ? » demanda Kojou.

Kojou s’était penché pour jeter un coup d’œil à l’écran du téléphone. Asagi avait un peu rougi devant l’innocence de Kojou qui s’approchait si près qu’ils pouvaient pratiquement se toucher.

« Euh, l’Île Nord, deuxième niveau, section B. C’est un quartier contenant uniquement des laboratoires d’entreprise, » répondit Asagi.

« J’ai compris. Merci, » pendant que Kojou parlait, il avait tourné le dos à Asagi tout à coup comme s’il allait partir.

« Attends un peu, Kojou. Où penses-tu aller ? » demanda Asagi.

« Quelque chose vient d’arriver. Je dois m’en aller ! » annonça Kojou.

« Euh !? Qu’est-ce que tu racontes ? Et les cours de l’après-midi ? » demanda Asagi.

« Trouve-moi une bonne excuse. S’il te plaît ! » Kojou avait fait une pose comme une demande de plaidoirie en penchant son buste, puis il laissa derrière lui que ces mots, car il avait vraiment quitté la salle de classe cette fois-ci.

En réalisant que Yukina attendait Kojou dans le couloir, Asagi avait donné un coup de pied dans la chaise de Kojou qui se trouvait devant elle.

« H-Hey vous deux... ! Qu’est-ce que c’est que ça !? Je vais vraiment te tuer ! Espèce d’abruti ! » cria Asagi.

Alors qu’Asagi criait en direction du couloir, ses camarades de classe craintifs s’étaient dépêchés de détourner les yeux. Alors c’est ainsi, le visage de Yaze semblait dire ça, après avoir tout regardé du début à la fin.

Et, sans que personne s’en aperçoive, Rin Tsukishima, la représentante de classe, avait poussé un doux soupir.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Merci pour le chap ^^

  2. Merci pour le chapitre !

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