Chapitre 9 : Les mauvais élèves supérieurs
Arus avait fait déplacer l’attention de Tesfia et d’Alice sur la tige dans sa main en la fixant lui-même du regard. Pour elles, c’était la première fois qu’elles verront sa magie, aussi douteuse que soit la performance.
Il avait alors recouvert le bâton de mana en un instant. Pour lui, l’action était aussi simple que de respirer. La nostalgie l’avait frappé lorsqu’il se souvenait d’avoir répété cette action tous les matins pour l’entraînement.
Magnifique. Arus n’avait fait aucun commentaire, mais le flux de mana parlait de lui-même. Tesfia et Alice avaient écarquillé les yeux face à cette vision, mais c’est naturel.
Arus ne connaissait pas les limites de la magie d’Alice, mais la différence entre elle et Tesfia se révélait à travers l’incrédulité insupportable présente sur le visage de Tesfia. Les quelques millimètres de mana qui s’écoulaient sur la tige s’apparentaient à un ruisseau limpide et parfait. Elles en avaient même oublié de cligner des yeux lorsqu’elles se rapprochèrent de la tige.
Tesfia avait alors demandé. « Qu’est-ce que c’est ? »
Alice avait de son côté déclaré, « Si magnifique ! »
Arus leur avait parlé durement à ce moment-là en raison de l’erreur qu’elles faisaient. « Je n’ai probablement pas besoin de vous le dire, mais vous ne devriez pas vous approcher plus près de ça. C’est pour ainsi dire une épée sans forme qui peut tout découper. »
Tesfia s’était alors exclamée. « Euhh..., » alors qu’elle et Alice avaient retiré leur visage.
Je me demande si elle a senti une lame froide glisser contre sa joue quand elle s’est approchée, se demanda Arus.
Arus continua de libérer son mana. Il avait jailli et s’était propagé à travers tout son corps. Ce mana ne rentrerait jamais dans son corps, car le mana qui sortait du corps se détériorerait automatiquement et devenait donc impropre pour tout autre usage. Par conséquent, le magicien devait constamment puiser dans son mana afin de maintenir la couche de mana. Arus avait alors dit. « Je vais vous dire maintenant qu’il s’agit d’une formation pour débutants. Toutes personnes incapables de faire cela ne sera pas en mesure de vaincre le moindre mamono. On pourrait plutôt dire que la personne courtise la mort si elle y va sans être capable d’au moins réaliser ça. »
L’écho des gorges de Tesfia et d’Alice s’était fait entendre.
Alice remarqua alors qu’il n’y avait qu’un seul bâton. Pourtant, avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche pour commenter, Arus leur avait dit. « Alors, pourquoi ne pas commencer ? — clac, » il coupera la canne en deux avec sa main.
« « — ! ! » » Les deux filles avaient été totalement perdues à cause de ce qui venait de se passer. Bien qu’elles sachent que les individus pouvaient entraîner leur corps à avoir de telles capacités, elles savaient vaguement que cette tige n’était pas un bâton ordinaire. De plus, il n’y avait pas une seule fissure sur l’une ou l’autre moitié qui aurait indiqué un tranchant non parfait.
Son action leur avait fait se demander si ce qu’il avait fait pourrait encore être qualifié de magie. Le mana était à l’origine une source d’énergie utilisée pour rendre la magie possible. L’existence de la magie qui permettait la découpe et la séparation n’était en rien étrange. Cependant, la frappe d’Arus s’était manifestée sans qu’il prononce la moindre incantation. De plus, il n’avait nullement eu besoin d’utiliser un AAR.
Arus pourrait dissiper leurs doutes en un instant, mais le fait qu’elles puissent le comprendre est une autre affaire. C’est aussi trop gênant.
Alice avait alors déclaré. « ... Ah, c’est une autre méthode d’utilisation du mana. »
Tesfia avait refusé d’accepter l’événement qui s’était produit sous ses yeux. « Impossible, je n’ai pas vu de mana utilisé ! »
Alice ressent probablement la même chose. Ses cheveux voltigeaient tandis qu’elle acquiesçait à l’affirmation de Tesfia.
Arus leur avait alors annoncé un fait effarant. « Si vous pouviez voir à travers cette technique, vous pourriez vous faire appeler Magicien Solitaire. » Aucune des deux filles n’avait été capable de saisir avec précision le sens de ses paroles. Elles avaient penché la tête alors que la curiosité remplissait leurs yeux. Je suppose que j’ai besoin d’expliquer comment ça marche. Avec une telle motivation en tête, elles sont probablement trop anxieuses pour penser à autre chose.
Arus avait haussé les épaules en leur disant. « Peu importe. » Il avait roulé un bloc-notes pour qu’il ressemble à la baguette et il avait fait une démonstration au ralenti. Le tranchant de sa main avait été abaissé contre le papier comme s’il le frappait.
Tesfia et Alice avaient regardé aussi près que possible sans se mettre en danger. Aucune d’entre elles n’avait fait de bruit pour éviter de distraire Arus. Les deux magiciennes novices avaient vu le mana effectuer son chemin à travers sa main jusqu’au bout de ses doigts justes avant qu’il se connecte avec le papier. La couche de mana était si mince qu’elle ne serait pas perceptible si on ne la regardait pas de si près et si Arus ne la gardait pas si longtemps pour qu’elles puissent le voir.
Le couteau d’Arus produit par sa main avait fendu le rouleau de papier sans aucune résistance. Tesfia et Alice n’avaient même plus tenu compte de leur retenue face à cette vue.
Tesfia avait alors dit. « C’est vrai ! Sauf que... »
Alice demanda. « D’accord. Mais comment a-t-elle été coupée ? »
Les limites dans leurs connaissances sont ce qui leur fait ressentir cela, pensa-t-il.
L’acte de donner du mana à la matière organique, ou même d’augmenter la force du corps, était par nature une tâche inutile en raison de leurs affinités conflictuelles. Une couche de mana appliquée sur un poing se détériorerait immédiatement avec la diffusion de résidus sans rien produire d’intéressant.
La technique d’Arus ne se limitait pas au mana. Cette expertise laissait derrière elle une connaissance commune et il avait donc omis une explication pour éviter de confondre les deux filles dans une situation encore pire. C’était trop tôt pour elles.
Arus voulait en ce moment frapper la directrice. Elle avait recommandé les deux filles comme magiciens supérieurs, mais elles étaient déjà coincées par leur manque de connaissances et de talents. Cela ne sert à rien. Il avait étendu la main pour terminer l’explication de la manière la plus simple possible. Il avait alors désigné Tesfia et il lui avait demandé. « Toi, prête-moi ton AAR. »
Elle tenait son katana sur sa poitrine en disant. « J’ai un nom, tu sais ? »
Ce petit échange inutile donna à Arus l’impression qu’il utilisait les propres paroles de Tesfia. Il avait alors dit. « Qu’est-ce que c’est ? »
Tesfia avait sorti son épée de son étui en tissu en disant « — !! Ce type... »
Alice avait tenté de pacifier Tesfia avec un : « Fia, arrête ! »
Arus avait fait une expression méchante alors qu’il disait. « Je vois, c’est Kasfia [1]. Merci, Alice. »
« C’est fauuuuuuuuux ! » s’écria Tesfia.
Alors dans la grave impasse, Arus avait dit. « Tesfia, si tu ne me le prêtes pas, ça te dérange-t-il si je fais une petite pause afin de manger ? »
Tesfia avait été perdue face à la persévérance d’Arus — elle était incapable de suivre le rythme. Elle était furieuse et elle n’oublierait pas de sitôt son indignation, mais la pause lui avait permis de se calmer. Seule Alice était capable de discerner avec précision ses sentiments.
Arus avait fait disparaître les sentiments conflictuels de Tesfia alors qu’il dégaina l’épée qu’elle lui avait finalement prêté et lui fit ouvertement des louanges. « C’est vraiment une épée tranchante. L’inscription magique est également gravée avec précision. Si ce katana est ton AAR, tu ne peux pas ne pas le choisir. » Comme il s’y attendait, l’inscription était celle qui donnait une affinité à la magie de glace.
C’était à ce moment-là qu’il enveloppa de mana le katana de Tesfia. Les deux filles avaient été captivées par la vue en affichant des expressions ravies. Mais, avec lui tenant un objet physique, leurs réactions étaient vraiment dangereuses vu comment elles s’approchaient de lui petit à petit.
Arus leur avait dit, « Hey... »
Tesfia et Alice avaient retrouvé leurs sens et elles reculèrent un peu. Tesfia avait alors demandé. « Cela va évidemment couper à travers le papier de cette manière, mais comment ? »
Elles réalisèrent toutes les deux la vérité avec un « Ah — ! !! »
Alice avait alors déclaré. « C’est vrai ! Même si le mana recouvre la lame, cela accentue l’ampleur du tranchant. »
Elles avaient déplacé leurs regards sur l’épée, et cette fois en se rapprochant encore plus. Tesfia avait alors dit. « Comme ce que tu fais là ! »
La manipulation précise du mana par Arus lui permettait de créer une couche à peine visible. Il leur avait dit. « Quelque chose comme ça n’est pas si important dans le cas présent. Puisque la vraie arme est ici, je n’avais qu’à pousser mon mana pour qu’elle se déplace tout autour de l’épée, ce qui est plus enfantin. »
Ni Tesfia ni Alice n’étaient capables de réaliser cet exploit. Arus parlait comme s’il s’agissait d’un jeu d’enfant, mais cela n’avait fait que faire réaliser aux deux filles que tout cela était des prouesses inimaginables et que ce n’était pas pour rien le numéro un.
Arus avait alors déclaré. « Vous pourriez supposer que cela a été de la même manière appliqué à ma main-couteau plus tôt, mais ce n’était pas un coup de pouce offert par mon mana. Pour cela, j’ai simplement dû manipuler consciemment mon mana pour prendre la forme d’une épée magique. »
L’incrédulité était apparue sur le visage d’Alice alors qu’elle disait. « Quelque chose comme ça... » Les preuves devant ses yeux l’obligeaient à couper sa phrase à mi-chemin alors qu’elle voulait annoncer que c’était impossible.
Le mana avait une tendance naturelle à être absorbée par le corps. Bien qu’il puisse être moulé, le délai pour le faire était très faible. Aussi bien Tesfia que Alice étaient capables de remarquer l’apparition de cette contradiction naturelle et normalement absolue. Malgré cela, Arus continuait à faire ce qu’il voulait comme si c’était une chose anodine pour lui. Il rendait tout simplement l’impossible possible. Elles s’étaient alors demandé si elles seraient capables de l’imiter même après avoir appris comment le faire.
Arus leur avait alors dit. « Eh bien, si vous pouviez faire cela, vous entreriez dans les deux chiffres. » C’était comme s’il avait lu dans leurs pensées.
Tesfia et Alice avaient accepté sans rejet sa remarque, mais avec un grand déplaisir. La joie qu’elles ressentaient au départ avait finalement été prématurée. Elles se rendaient compte que leurs capacités faisaient largement défaut. Malgré leurs réserves de mana, elles auraient besoin d’un entraînement extraordinaire pour atteindre ce niveau. De plus, il n’y avait aucune garantie qu’elles réussiraient après tout cela.
Arus avait alors remis les deux moitiés de la baguette à Tesfia et Alice en leur disant. « Par conséquent... » Elles avaient examiné les tiges et lorsqu’elles avaient déterminé qu’il n’y avait rien d’étrange chez elles, elles les avaient saisis avec des mains plus fermes. Arus avait alors ajouté. « Je l’ai fait à partir du cadavre d’un mamono que j’ai tué il y a très longtemps... »
Deux sons secs de claquements avaient résonné sur le sol.
Arus leur avait dit en remontrance. « Hé ! C’est un objet de valeur. Il n’y en a pas d’autres comme lui dans le monde entier. Alors un peu de respect ! »
Tesfia lui avait répondu. « Euh, eh bien... » Il était difficile d’être enthousiaste à l’idée d’utiliser un tel objet pour vaincre des mamonos.
Arus leur avait dit. « Relax, je m’entraîne avec ça depuis des années sans aucun problème. »
Alice avait alors ramassé la canne en entendant ses paroles rassurantes. Tesfia, cependant, l’avait saisi en la pinçant entre ses doigts. Arus comprenait que lorsqu’il s’agissait d’enseigner aux autres, il n’y aurait pas de progrès à moins qu’il ne les intimide un peu. Par conséquent, il avait alors ajouté. « Non pas que j’en ai besoin. »
Puis Arus leur déclara. « Tout d’abord, essayez de canaliser votre mana. »
Un niveau d’enthousiasme était apparu dans les yeux d’Alice en entendant ses paroles. Elle lui avait alors dit. « J’ai compris ! »
Puis elle et Tesfia avaient canalisé leur mana, mais après ça, bashuu. Leur mana s’était dispersé sans autre effet.
« « — ! ! » »
Les coins de la bouche d’Arus s’étaient plissés vers le haut alors qu’il leur avait dit. « Les Mamonos ont la capacité naturelle de diffuser le mana qui entre en contact avec eux. »
« Alors, comment sommes-nous censées canaliser notre mana ? » demanda Tesfia.
Une question naturelle. Arus voulait leur dire : « Trouvez-le vous-même », mais une telle réponse serait une perte de temps, qui sait combien de jours il leur faudrait pour avoir une idée. Au lieu d’agir ainsi, il leur avait dit. « Réprimez le mana en le contrôlant. »
Tesfia et Alice étaient perdues face aux paroles d’Arus. Ni l’une ni l’autre n’avaient jamais manipulé consciemment leur mana avant ça. Le fait qu’elles ne suivaient pas ses conseils prouvait qu’elles ne savent pas comment le faire. Arus leur avait dit « N’êtes-vous pas souvent appelées d’excellentes magiciennes ? »
Tesfia avait répliqué. « Nous ne nous sommes jamais appelés ainsi ! »
Comme c’est trop gênant. Ce genre d’arrogance n’est qu’un appât pour les mamonos. C’est comme une malédiction qui couve en elle depuis longtemps. Ces pensées avaient surgi dans la tête d’Arus. Les gens qui ne renoncent pas à essayer d’enseigner méritent d’être appelés enseignants. Cette pensée l’avait conduit à adoucir quelque peu son attitude à l’égard de ses professeurs.
Arus leur avait alors dit. « Toutes les deux, montrez-moi un peu de votre peau. » Ses paroles avaient été considérées comme du harcèlement sexuel pendant un moment, mais il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même pour le malentendu. Avec n’importe quelle zone de peau servant son but, Alice avait mis son bras à nu pendant que Tesfia avait roulé une manche.
Il les avait pincés.
Tesfia avait alors crié. « Aïe !! »
Alice cria. « Mais... ! »
Tesfia demanda. « Qu’est-ce que tu fais ? »
Leur question est naturelle, mais cela serait plus simple de leur faire essayer plutôt que de l’expliquer, pensa-t-il.
Arus leur avait ordonné. « Concentrez votre mana vers vos pieds pendant que je vous pince les bras. »
« « ... » »
Le mana était généré à l’intérieur du corps et circulait à travers lui selon les besoins. Quand les magiciens utilisent des AAR, elles concentraient inconsciemment leur mana dans la main qui tenait l’AAR.
Bien que cet acte puisse être accompli inconsciemment, il pouvait aussi être fait volontairement. Cependant, comme les magiciens avaient l’habitude de diriger leur mana inconsciemment, une préférence écrasante était donnée à cette méthode.
L’instinct influençait profondément le flux de mana et la magie se matérialisait par réflexe. Cette relation entre le mana, le corps et l’esprit permettait des décharges involontaires et c’était aussi la raison qui faisait que les magiciens devaient toujours rester calmes quoiqu’il arrive, surtout face à un mamono.
En bref, la douleur du pincement d’Arus était le point focal d’un flux proportionnel de mana. Cela permettait à Tesfia et Alice de s’entraîner à la manipulation consciente du mana. Les militaires ne les laisseraient jamais s’en tirer avec quelque chose d’aussi simple qu’une pincée. Elles auraient reçu des marques très sérieuses d’un fouet pour cet entraînement comme je l’avais eu dans le passé.
Quoi qu’il en soit, si la douleur était trop faible, elle ne servirait pas à des fins d’entraînement. Il fallait donc un peu de patience pour obtenir un pincement constant.
Les visages de Tesfia et Alice étaient devenus rouges. Mais cela ne devrait pas être si douloureux que ça les empêcherait de penser.
Tesfia n’est pas capable de manipuler son mana, mais dois-je continuer à dire ça ? Son mana commence à se séparer. Alice est Alice. Le mana se rassemble à un rythme effrayant où elle se fait pincer.
Tesfia avait alors demandé. « ... Quoi ? »
Franchement, décidez-vous, pensa Arus.
Arus leur avait alors demandé. « Est-ce que vous êtes vraiment toutes les deux à quatre chiffres ? »
« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demanda Tesfia.
« Je commence à me demander si vous pouvez vraiment être à quatre chiffres si vous ne pouvez même pas faire quelque chose d’aussi simple, » annonça Arus.
Arus était un magicien — mais si on lui demandait s’il était un magicien inquiet au sujet de l’avenir de l’humanité comme tous les autres, alors il dirait qu’il ne l’était pas. En vérité, comme il était maintenant, ce qui arriverait à l’humanité ne le concernait déjà plus. Même si l’humanité s’éteignait, Arus était assuré de pouvoir survivre jusqu’à la fin de ses jours. Cependant, un fait le gênerait si cela arrivait. Les recherches qu’il faisait perdraient alors tout son sens et sa vie se détériorerait en une vie d’oisiveté. En termes simples, même si le destin de l’humanité n’avait pas d’importance, cela ne voulait pas dire qu’il voulait que tout disparaisse.
Tesfia déclara. « Non, ce n’est pas un problème. Je vais maîtriser quelque chose comme ça en un rien de temps. » Sa conscience, malgré son enthousiasme, était déjà en train de s’estomper.
Alice afficha son esprit combatif flamboyant avec un signe de tête vigoureux, mais elle faisait le contraire de ce qu’elle avait besoin de faire.
Arus les libéra en disant. « Super, j’ai du travail à faire. Vous devriez vous débrouiller seules. Appelez-moi quand vous aurez fini. »
Tesfia et Alice avaient été déconcertées alors qu’elles frottaient leurs bras tout rouges. Leur formation était différente de ce qu’elles avaient prévu, mais elles ne la rejetteraient pas maintenant qu’elles en comprenaient l’importance, même si elles ne pouvaient pas encore en discerner les subtilités. Quoi qu’il en soit, elles interprétaient ses paroles comme signifiant qu’elles étaient de mauvais élèves et qu’il les abandonnait. « « ... !! » » Et ainsi, l’anxiété s’était amplifiée en elles. Elles étaient devenues dubitatives quant à la réalisation de leur but.
Tesfia avait appelé Arus alors qu’il retournait à son bureau. Elle lui avait dit. « À ce propos, n’y a-t-il pas un indice... !? »
Arus s’arrêta de marcher puis il les regarda par-dessus son épaule. Il avait alors ouvert à peine la bouche et leur dit. « Ne vous retenez pas. » Il avait fait des gestes comme s’il attrapait quelque chose avec ses doigts et qu’il tournait.
L’action était vague et ne pouvait pas vraiment s’appeler un indice. Quoi qu’il en soit, Tesfia et Alice, en plus de protester, avaient raidi leur colonne vertébrale.
Notes
-
1 Un jeu de mots avec son nom. Le changement signifie quelque chose de proche des ordures sans valeur, mais pas tout à fait. Un peu comme une poubelle quelque peu utile.
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chap ^^ Kasfia… Ça lui va bien au final…