Saikyou Mahoushi no Inton Keikaku – Tome 1 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : Présage du Destin

Au fur et à mesure que la leçon de combat d’entraînement approchait de sa deuxième moitié, la leçon s’était transformée en un entraînement personnel. Il s’agissait d’une période de temps consacrée au perfectionnement d’une magie existante ou à l’apprentissage de nouvelle magie.

Le fait de pratiquer la magie ne serait jamais inutile. Même si cela différait d’une personne à l’autre, au fur et à mesure que vous dépensiez de votre mana, cela aurait pour effet d’augmenter votre quantité totale de mana qui serait présente en vous. Le mana se générait continuellement à l’intérieur de votre corps jusqu’à ce que votre réserve soit pleine. De plus, cette quantité n’augmenterait pas si vous étiez déjà à votre maximum. Cependant, grâce à la pratique continue et aux actions vous faisant dépenser du mana, il serait possible d’augmenter graduellement la quantité maximum de mana que vous pourriez stocker. Bien que le talent inné affecterait la taille initiale de votre réserve de mana, c’était en fin de compte votre propre travail acharné qui définissait jusqu’où vous pouviez aller.

Les nouveaux étudiants dans l’arène de pratique n’avaient aucune idée claire de ce qu’ils devaient entraîner pendant cette période d’étude personnelle. En conséquence, ils étaient devenus enthousiastes à propos des batailles d’entraînement qui était plus simple à concevoir.

Arus était au milieu d’eux en train de lire son livre sans vergogne. L’arène d’entraînement était essentiellement partout identique, car le sol était en grande partie fait de terre. Il s’agissait d’une considération envers les magiciens qui se spécialisaient dans la magie de terre pour qu’ils puissent interagir avec cet élément plus facilement.

Le résultat de cet aménagement était qu’il y avait un peu de poussière en stagnation dans la zone lorsqu’il y avait tant de monde présent, mais ce n’était rien qui ne pouvait pas être résolu par la magie.

À bien y penser, personne n’aurait dû s’intéresser à Arus pendant cette période. À la différence de ceux qui participaient à des batailles et à leurs spectateurs, il se trouvait au bord de l’arène en train de lire son livre en pleine transe.

« Arrête ! » cria Alice.

« Ce sera une bonne leçon pour lui. Toi, viens avec moi, » déclara Tesfia.

Alice avait essayé d’arrêter Tesfia qui s’approchait d’Arus avant de se placer au-dessus de lui.

Sans même essayer de dissimuler le désagrément occasionné, il avait poussé un soupir en insérant ses doigts dans un espace entre les pages.

Tesfia gênait vraiment la lecture d’Arus.

« Tu es vraiment tenace, n’est-ce pas ? » demanda Arus.

« Ne pense pas que tu t’en tiras à la légère avec ce que tu as fait, » déclara Tesfia.

« De quoi pourrais-tu bien parler là ? » demanda Arus.

« Toi —, » cria Tesfia.

Tesfia avait saisi Arus au niveau de la poitrine et elle le souleva sauvagement. Cependant, comme Tesfia n’atteignait que le menton d’Arus, elle ne pouvait le soulever qu’à mi-chemin, ce qui avait provoqué une déformation plus importante de son visage vers la colère comme elle n’arrivait pas à faire ce qu’elle voulait.

« Je ne permettrai pas que soit oubliée ton insulte envers la maison des Favers, » déclara Tesfia.

Est-ce que quelque chose comme ça s’est produit ? Se demanda Arus. Même si c’était quelque chose qui s’était passé il y a 2 ou 3 heures, c’était une affaire si insignifiante pour Arus qu’il aurait eu du mal à se rappeler que c’était arrivé sans le rappel de Tesfia.

« Et alors ? » demanda Arus.

« ― ! ! “Et alors” !? » s’exclama Tesfia.

Il s’agissait de ses véritables sentiments qui étaient automatiquement sort de la bouche d’Arus. En vérité, il était plus qu’assez d’être gêné de ne pas pouvoir lire son livre en paix.

Alors, faire autre chose serait plus ennuyeux selon lui.

« C’était de ma faute, alors s’il te plaît, laisse tomber, » déclara Arus.

Ses yeux étaient collés vers le livre ouvert alors qu’il s’excusait sans enthousiasme.

« Ne te moque pas de moi ! » cria Tesfia.

Alors que sa colère resurgissait, Tesfia avait arraché le livre des mains d’Arus.

Les camarades de classe qui assistaient aux matchs avaient déplacé leur regard vers Tesfia en entendant ses paroles emplies de colère. En un instant, tout le monde s’était arrêté en se demandant ce qui s’était passé.

Alors qu’ils étaient distraits par l’agitation, les étudiants qui se trouvaient en plein milieu de leurs matchs s’étaient également arrêtés. Le fait qu’ils pensaient que, comme il s’agissait seulement d’un match d’entraînement, il était acceptable d’être distrait, était simplement la preuve de leur inexpérience.

Le livre avait volé dans l’air alors que ses pages tournaient, puis il avait atterri sur le sol et avait provoqué un petit nuage de poussière.

« Fia !! » cria Alice, avertissant Tesfia qu’elle avait franchi la ligne.

Tesfia encore pleine de colère avait reculé d’un pas, et avait lâché la main d’Arus. Cependant, on pouvait encore voir la colère dans les yeux d’Alice.

L’étudiante aux cheveux roux, Tesfia devait vraiment être très fière pour s’être sentie aussi provoquée. En ce qui concerne Arus, ses actions n’étaient pas si importantes. Mais pour Tesfia, c’était différent... elle n’était encore qu’une enfant dans tous les sens du terme.

Pour le dire plus simplement, elle n’était qu’une enfant qui n’avait jamais vu un mamono, mais elle représentait la majorité du monde. Et tant qu’enfant qui avait vécu paisiblement depuis le jour de sa naissance alors qu’elle s’était toujours tenue derrière les murs qui la protégeaient des mamonos, elle possédait automatiquement les valeurs de quelqu’un qui n’avait aucune expérience de la dure réalité de la vie.

Face à cela, Arus était totalement différent. Au cours de son temps dans l’armée, il avait été ballotté au cours d’une terrible vie par des hommes beaucoup plus grands que lui, et il avait enduré un entraînement extrêmement drastique et difficile. Jusqu’à présent, le plus gros de sa vie n’avait pas été facile pour lui, risquant sa vie presque tous les jours.

Mais pour lui, les actions en eux-mêmes de Tesfia étaient un ennui qui l’importunait au plus haut point.

« Je te défie au cours d’un match ! » cria Tesfia.

Arus avait senti qu’il n’y avait pas de recul possible puisque la situation avait dégénéré si loin.

Alors qu’elle lui criait dessus, il avait lentement marché vers le livre sur le sol, puis il s’était abaissé et il l’avait ramassé. Il avait ensuite soigneusement nettoyé la terre et la poussière qui était sur le livre.

Cette situation ne se terminerait pas si Arus la laissait gagner le match. Dans tous les cas, il n’avait plus l’intention de perdre. Pour s’assurer qu’il n’y aurait pas d’ennuis occasionnés par la suite, il avait prévu de clarifier les choses une fois pour toutes d’une manière classique.

Dans l’armée, il existait une manière d’agir qui faisait que beaucoup de soldats régnaient par la peur sur les autres. Mais il était si facile de générer de l’animosité dans un tel environnement que cette méthode était une nécessité en soi. Comme les magiciens pouvaient facilement utiliser la magie, les magiciens de rang supérieur avaient tendance à mépriser les autres et ce genre de conflit était monnaie courante au sein de l’armée.

Néanmoins, pour qu’il n’y ait pas d’influence sur le leadership et la chaîne de commandement, ils devaient enfoncer cette peur à même leur corps. Arus lui-même pensait que cette méthode n’était pas entièrement fausse, même si ce n’était pas une chose qu’il usait si souvent. Bien qu’il n’y avait rien de louable dans une telle méthode, elle avait tout de même été capable de produire des résultats concrets quand c’était réalisé à pleine puissance.

Arus pensait en ce moment à tout cela. Sans un peu de peur, voire de terreur, Arus avait senti que ses trois prochaines années seraient gaspillées et sans signification, alors il allait faire ce qui serait nécessaire, il n’était nullement là pour être aimé.

De plus, une chose l’avait encore plus gêné, et ce simple fait avait empiré ce qu’il ressentait en ce moment. Il n’avait pas été capable d’enlever complètement la terre présente sur le livre. Ainsi, il pensait qu’il serait nécessaire de donner une leçon à celle qui avait traité si grossièrement ce précieux document sur la sagesse provenant de la recherche en magie même s’il fallait le graver de force dans sa tête.

Il caressait minutieusement la couverture afin d’en retirer le maximum, puis il leva la tête vers son adversaire qui générait une grande animosité.

« Alors, cela se fera après les cours. On utilisera l’arène d’entraînement, pas de plaintes face à cela ? » demanda Arus.

« Aucun, » répondit Tesfia.

« Fia, et même toi, Arus..., » murmura Alice.

« Et comme le veut le règlement, il n’y aura que toi et moi. N’amène personne sans lien avec tout ça. Désolé Alice, mais, s’il te plaît, j’aimerais que tu sois spectatrice de ce qui va se produire à ce moment-là, » déclara Arus.

« C’est très bien pour moi, mais..., » commença Alice.

Alice affichait une expression comme si elle voulait arrêter ce combat, mais elle n’avait prononcé qu’une seule phrase avant de s’arrêter. Elle avait agi ainsi, car elle savait que c’était quelque chose que les deux voulaient. Cependant, tout cela avait résulté par l’acceptation par Arus de la demande unilatérale de Tesfia et plus rien ne pouvait être dit. Alice ne pouvait que veiller sur ce qui se passerait par la suite.

Alice n’avait pas d’autre choix. Peu importe ce qu’elle aurait dit en tant que spectatrice, cela ne changerait rien. C’était la même chose pour Arus...

C’était une bonne leçon sur la façon dont les dilemmes peuvent parfois dégénérer en conflits.

« Après les cours dans l’arène d’entraînement, on va régler ça. Entre nous trois, » déclara Arus.

 

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Il restait encore une heure environ jusqu’à la pause déjeuner, mais Arus s’était rapidement changé et il avait quitté l’arène de pratique.

Puis il s’était dirigé vers la salle de la directrice.

Normalement, vous devriez demander l’utilisation de l’arène d’entraînement par l’intermédiaire de la réceptionniste, mais dans le cas d’Arus, puisqu’il cachait son rang, il pouvait simplement faire sa demande directement à la directrice afin de réserver l’arène en entier avec interdiction pour les autres de l’utiliser et même d’y assister.

« Ça ne me dérange pas, mais ne le dites à personne, » demanda Cisty.

« Bien sûr, » répondit Arus.

« Et maintenant, je me demande qui était l’idiot qui vous a mis en colère, » demanda Cisty.

La question était mélangée à un soupir et semblait être une question rhétorique.

« Tesfia ou quelque chose comme ça, » répondit Arus.

« ― ! ! N’est-elle pas l’honorable fille de la Maison des Favers ? » demanda Cisty.

Ses yeux étaient remplis d’inquiétude plus que de surprise.

« Ne pouvez-vous pas... annuler le match ? » demanda Cisty.

« Impossible. C’est elle qui est venue chercher les ennuis auprès de moi, alors faites-lui part de vos préoccupations au lieu de me parler. Mais, les matchs entre camarades de classe sont également autorisés, de sorte que l’intervention de la directrice et l’arrêt de l’un d’eux causeraient des problèmes non désirés, » répliqua Arus.

Comme s’il avertissait la directrice, Arus lui avait dit la vérité.

Puis il avait détourné le regard de la directrice et avait fermé les yeux tout en soupirant.

Tandis qu’Arus ouvrait lentement ses yeux, ils étaient pleins d’ennui à ce qu’il devrait encore parcourir pour revoir venir sa paix.

« Il ne reste pas beaucoup de temps, alors je veux en rester là, » déclara Arus.

La directrice avait légèrement ouvert les lèvres comme si elle était sur le point de dire quelque chose, mais elle avait décidé de ne pas le faire, car elle avait renoncé à cette affaire. Cependant, à la fin — .

« L’arène de pratique de l’académie a été construite en étant moins solide que celle de l’armée, alors veuillez en tenir compte, » déclara Cisty.

C’était un avertissement que même si l’arène de pratique allait effectivement changer tous les dommages physiques en stress mental. Dans les cas des magiciens de grande puissance et encore plus pour les Solitaires, leur puissance pourrait causer de tels dommages que même une fois convertit, ils laisseraient des séquelles permanentes sur leur cible. Et cela pourrait même saturer et causer de véritables blessures, voir la mort.

« Je comprends, » déclara Arus.

Comme s’il avait conclu avec tout cela et alors qu’il était sur le point de faire demi-tour, il avait découvert l’arme qu’il utiliserait dans son match après les cours.

« Puis-je prendre ça ? » demanda Arus.

« Ce n’est pas un problème, mais à quoi pensez-vous en l’utilisant ? » lui demanda Cisty.

« Je trouve que c’est parfait pour le match d’entraînement. Le livre que j’ai avec moi en ce moment est un objet trop précieux pour un tel usage, » déclara Arus.

En disant cela, il avait pris une simple brochure d’école se trouvant sur la table. Elle avait moins d’un centimètre d’épaisseur et était peu solide, mais ce n’était pas un problème.

« Quelles que soient les circonstances, c’est un peu..., » commença Cisty, en imaginant ce qu’il comptait en faire.

« C’est déjà beaucoup trop pour elle. Et je connais parfaitement sa force, » déclara Arus.

Il avait montré le fascicule qui traitait de la magie à la directrice. La brochure était un peu tordue comme tout ce qui était fait de papier, et en un instant — le papier s’était redressé pour devenir quelque chose de solide et immuable.

La directrice avait été surprise par une telle scène et, pour apaiser sa surprise, elle avait poussé un soupir de soulagement.

« Je n’ai pas l’air de devoir m’inquiéter pour vous. C’était la première fois que je vois une si belle effusion de mana, » déclara Cisty, véritablement émerveillée par ce qu’elle avait vu.

« Merci pour vos aimables paroles. Sur ce point, c’est à peu près la bonne quantité, » déclara Arus.

« C’est ce qu’on dirait, » déclara Cisty.

Lors qu’il s’agissait de contrôler des flux du mana, la fluidité dans la transmission du mana affectait sa puissance et sa durabilité. Peu importe à quel point quelque chose était grossièrement fabriqué, avec un traitement magique parfait, il deviendrait une arme mortelle.

C’est pourquoi, en ce qui concerne le fascicule qu’Arus avait désigné comme arme, avec le mana qui avait été imprégné à l’intérieur, il pourrait être comparé à de célèbres épées. En vérité, le simple fait de classer ces épées largement en dessous de cette brochure pourrait être considéré comme le véritable équilibre entre eux.

Cependant, le processus de pensée d’Arus était un peu différent. La véritable force d’une arme ne brillait que lorsqu’elles se croisaient au combat et nulle part ailleurs. Telle était la différence de pensée entre cette existence unique et les autres.

Dans un tel cas de figure, Arus avait donc affaibli à l’extrême son pouvoir destructeur.

Comme on pouvait s’y attendre, peu importe combien de mana vous imbibiez dans le papier, c’était encore du papier et c’était une pensée que la directrice ne pouvait pas faire sortir de son esprit. Cependant, ce serait une autre affaire si vous faisiez de la magie sans l’utilisation du tel objet en papier, et c’était là où le résonnement de la directrice était faux.

Il avait réussi à arrêter son salut militaire qui était devenu une habitude pendant son temps dans l’armée, s’inclinant profondément et quittant la pièce après ça.

« Alors, on se reverra une prochaine fois, » déclara Arus.

« ... » Cisty n’avait rien dit à son étudiant sur le départ.

Le fait de retourner dans la salle de classe serait gênant selon Arus.

Mais ce n’était pas parce qu’il serait dérangé par les regards de ses camarades de classe. C’était simplement parce que les leçons après le déjeuner étaient ennuyeuses au possible.

S’il n’était pas préoccupé par l’obtention de crédits d’assiduité, il n’y avait aucun doute qu’il n’irait jamais en classe.

Arus avait alors quitté les bâtiments des cours puis il s’était dirigé vers le laboratoire sans même réfléchir.

 

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Arus se trouvait dans sa propre chambre avec un onigiri [1] assez sommaire dans une main alors qu’il le mangeait seul — bien que la personne elle-même ne ressentait pas du tout ce genre de sentiment, ayant toujours été obligée d’agir ainsi —. Il prenait dans le calme son repas sommaire, comme il l’avait toujours fait dans le passé.

S’il allait à la cafétéria de l’école, il pourrait certainement profiter d’un repas de première classe, mais Arus n’y était jamais allé depuis le début des cours. De plus, pendant le repas, il avait lu des livres à la recherche de nouvelles données.

Arus avait également changé d’avis sur le regard mystérieux qu’il avait ressenti au cours du match d’entraînement.

Ce serait une erreur de pensée que la directrice n’était pas au courant qu’une personne dans les cours d’école avait observée Arus à cette occasion, alors ce n’était sûrement pas une grosse affaire. Ses suppositions quant à des assassins ou des terroristes semblaient fausses. Quoi qu’il en soit, tant qu’elle n’avait pas l’intention de causer du tort, il n’était pas nécessaire de la chercher. Tôt ou tard, il le découvrirait si l’observateur en avait après lui. Et puisqu’il s’agissait d’Arus dont on parlait, et donc cela serait certainement le cas. Bien sûr, il avait déjà une idée de l’identité de la personne, ou du moins sa fonction.

Dans la zone de logement attribué à Arus (dans son laboratoire, ne vivant pas dans le dortoir même s’il a une chambre là-bas), il avait ouvert la porte de sa chambre à coucher et il jeta un coup d’œil à l’intérieur. Son regard s’était immédiatement fixé sur un attaché-case noir.

Devant lui se trouvait le seul partenaire qui s’était battu à ses côtés au cours de sa carrière de Magicien Solitaire alors qu’il était désormais connu sous le nom du Magicien Autonome car il n’avait jamais permis au moindre magicien de se tenir à ses côtés.

Il s’agissait de l’AAR d’Arus qu’il avait été spécialement conçu pour lui. On pourrait dire que c’était le résultat de ses propres recherches. Il avait été configuré d’une façon unique et il était sans pareil dans le monde.

Mais alors qu’Arus avait déplacé son regard loin de lui, il avait souhaité que dans sa vie, il ne soit plus obligé de l’utiliser. Il l’avait apporté comme un rappel qu’il ne pouvait pas s’échapper de l’armée. Mais cela pouvait aussi être comme souvenir du summum de ses résultats de recherches. C’était peut-être l’indulgence d’Arus, qui cherchait de lui-même quelque part dans le monde extérieur qu’il ne connaissait pas.

Plus de 50 ans s’étaient écoulés depuis que la tour blanche de Babel avait commencé à tenir les mamonos à distance, et si l’on regardait vers le haut, on verrait un ciel généré par elle.

Le faux paysage de ciel bleu clair que vous verriez tous les jours n’était que le résultat d’un filtre. C’est pourquoi la génération qui ne savait rien du monde extérieur ne savait rien de la pluie ou de la neige. Ils ne connaissent pas les nombreux nuages qui parsemaient le ciel. Sans connaître l’odeur de la terre provoquée par le vent, ils ne connaissaient que le ciel avec des nuages identiques se déplaçant tous dans la même direction. Il ne voyait pas que le monde réel était le monde extérieur dominé par les mamonos difformes et sanguinaires.

Pendant qu’il était dans l’armée — même s’il en faisait encore partie aujourd’hui —, ses missions qui consistaient à tuer des mamonos l’avaient amené à s’aventurer dans le monde extérieur — Dieu sait combien de fois, il avait dû le faire depuis ses six ans. Cependant, chaque fois qu’Arus sortait dans le monde extérieur, il ne savait jamais ce qui allait l’étonner ce jour-là.

Notes

  • 1 L’onigiri (おにぎり /御握り) est une préparation culinaire japonaise consistant en une boulette de riz, généralement enveloppée d’une algue nori. On l’appelle aussi omusubi (おむすび) en fonction de la région au Japon, mais les deux termes désignent plus ou moins la même chose.

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chap ^^ J’accroche vraiment à ce novel

  2. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

  3. Merci pour le chapitre.

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