Saikyou Mahoushi no Inton Keikaku – Tome 1 – Chapitre 2

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Chapitre 2 : Entraînement au combat

De la deuxième période jusqu’au déjeuner, il s’agissait d’un entraînement au combat. Chaque vestiaire était équipé d’un ensemble d’uniformes de pratique fournis par courtoisie par l’académie, et actuellement, les vestiaires masculins étaient pleins d’hostilité envers Arus.

« Pff, les gars comme toi qui n’ont aucune motivation devraient dès maintenant s’arrêter, » déclara l’un des étudiants.

Cependant, Arus ne semblait pas du tout se sentir mal à l’aise en raison de ce qui était dirigé contre lui.

Pour quelqu’un qui avait servi dans l’armée depuis qu’il était tout petit, pour lui, il s’agissait là d’un événement quotidien de ses débuts. Bien sûr, au fur et à mesure qu’il accumulait les réalisations et qu’il élevait son rang, ce genre d’intimidations s’était arrêté. Dans les cas précédents, ne pas réagir avait été la meilleure façon de procéder, de sorte qu’Arus n’avait pas réagi aux remarques qui lui avaient été lancées. Au contraire, il avait ressenti un sentiment de nostalgie alors qu’il se remémorait de vieux souvenirs, car avant de venir ici, plus personne n’aurait osé agir ainsi avec lui.

Il avait rapidement fini de se changer, et cette fois-ci, il avait quitté la pièce avec un petit livre.

L’arène d’entraînement en forme de dôme utilisait la magie pour transformer les dommages physiques en dommages mentaux, de sorte que même si une personne s’évanouissait, c’était qu’elle n’aurait subi aucun dommage à son corps physique. Tant qu’il se trouvait à l’intérieur de la zone désignée, tous les types de magie en étaient affectés, du moins, c’est ce que disait la théorie.

Quand il avait été dans l’armée, les militaires avaient aussi accès à des installations d’entraînement semblables à celle-ci.

Un entraînement au combat était simplement un combat qui permettait l’usage des arts martiaux, des armes et de la magie. Votre adversaire serait placé sur une plateforme au centre du dôme.

Les enseignants pouvaient également participer, mais ils jouaient surtout un rôle secondaire en tant qu’arbitre, observant les élèves diligents pendant leurs entraînements aux combats.

Lorsque l’un des enseignants appuya sur le bouton de tirages au sort, les noms commencèrent à s’afficher les uns après les autres.

Avec des classes de 40 étudiants, les dix classes allaient participer à la formation pratique en même temps.

Pour éviter d’éventuelles collisions, l’arène d’entraînement avait ainsi été divisée en plusieurs sections, avec des murs de protection qui avaient été érigés à l’aide de la magie.

Il était également permis d’utiliser des armes dans l’arène de pratique. Cependant, elle était limitée aux seuls dispositifs magiques, et ces armes allaient simplement augmenter l’efficacité magique des magiciens. Cela s’appelait des AAR (Arme d’Assistance à la Récupération) et c’était un type de Dispositif de Soutien qui aidait les mages à récupérer leur puissance plus rapidement ainsi qu’à utiliser leur magie plus efficacement.

Et vu que les épées ou les haches faites simplement d’acier seraient complètement inutiles contre la peau solide des mamonos, il n’y avait pas beaucoup de magiciens qui utilisaient de tels objets. Au contraire, souvent, les individus qui portaient de simples épées (non AAR) le faisaient pour une raison personnelle, car le port d’une telle arme était semblable à dire au monde entier que vous n’étiez pas un magicien.

L’académie avait mis en place divers types d’armes à utiliser dans l’arène de pratique. C’était surtout fait parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’étudiants de première année qui avaient leur propre appareil AAR. Si une personne possédait un dispositif AAR, il est fort probable qu’elle avait déjà suivi une formation avant d’entrer dans cette académie.

Naturellement, Arus était l’un de ses individus. Cependant, ce qu’il possédait actuellement n’avait aucune utilité pour un combat — car il s’agissait d’un livre tout à fait normal.

« Comme on peut s’y attendre d’une noble..., » quelqu’un dans la foule avait proclamé son admiration.

Au milieu d’un cercle d’étudiants se tenait Tesfia, avec un katana suspendu à sa taille.

Comme c’est vieux jeu..., pensa Arus.

Arus, qui avait vu différents types d’armes pendant son séjour dans l’armée, se souvenait qu’il n’y avait pas beaucoup de personnes qui choisissaient de placer un AAR dans un katana. Une lame à double tranchant était plus facile à utiliser qu’un katana à un seul tranchant, ce qui en faisait le choix le plus courant.

« Voici notre héritage familial qui se transmet de génération en génération. Je l’ai toujours utilisé, donc j’y suis déjà habituée, » déclara Tesfia.

Tesfia était la seule personne dans l’arène qui possédait son propre AAR. Elle était la seule personne dans cette classe, et peut-être même la seule personne dans cette année scolaire, du moins, c’est ce que tout le monde pensait. Désormais, les apprentis magiciens commenceraient à découvrir leurs propres forces et à trouver l’arme la mieux adaptée à leurs besoins. Au moment où ils obtiendraient leur diplôme, tout le monde aurait son AAR personnel.

Voilà à quel point il était important d’augmenter son efficacité magique et de tester tout.

Si vous vouliez invoquer des flammes ou de l’eau, le faire à l’aide d’une arme réduirait la quantité de magie gaspillée, et vous n’auriez pas à chanter continuellement pour déclencher la magie. En vérité, les AAR avaient été développés avant la formalisation de la magie dans ce qu’on connaît maintenant. Il n’y avait aucun doute que les fusils ou les lames étaient impuissants face à la magie. De telles armes pourraient à peine égratigner la peau des mamonos, et encore moins infliger une mort. Les individus avaient donc commencé à se demander si vous seriez capable de trancher ou de percer la peau des mamonos avec de la magie, ce qui avait déclenché le développement des AAR.

À cette époque, ils imprégnaient les épées de magie, augmentant leur puissance destructrice. Cependant, les lames dures et ayant une certaine surface étaient la limite pour la nouvelle technologie AAR. Actuellement, n’importe quelle lame pouvait passer par une technique magique appelée « Sort Perdu » et grâce à la gravure, il était possible pour l’arme d’agir en tant qu’intermédiaire pour la magie. En conséquence, les chants pouvaient être omis et il devenait également possible de subjuguer les mamonos jusqu’alors inattaquables en combat rapproché.

C’est pourquoi, même si on les appelait des magiciens, on ne les voyait pas vraiment se promener avec des bâtons ou des cannes. Il n’était pas pratique d’en faire des AAR parce que la technique de gravure très complexe était difficile à réaliser sur la forme d’un bâton.

Si vous affrontez un mamono avec une telle arme, vous le regretterez instantanément.

Au milieu de l’admiration de tous, Tesfia avait jeté un coup d’œil vers Arus, puis elle avait légèrement dégainé son katana de son fourreau avant de le diriger vers lui.

Elle voulait le provoquer, mais Arus avait prévu de passer cette leçon d’entraînement au combat de manière pacifique. En vérité, il voulait juste lire son livre.

Sur la partie de la lame que Tesfia avait dégainée, on pouvait voir le « Sort Perdu » gravé partout.

Le brassage des noms sur le panneau s’était terminé, et un par un, les noms de nombreux élèves inconnus avaient été affichés.

Le panneau d’affichage avait annoncé ceux de la première zone de pratique, puis la deuxième zone de pratique, et finalement, dans la troisième zone de pratique, le nom d’Arus était apparu.

Dans la huitième zone de pratique se trouvait le nom de Tesfia.

Bien qu’il ne soit pas son adversaire, leurs zones d’entraînement étaient proche l’une de l’autre, ce qui l’obligeait à le regarder d’un air irritable.

Arus, sans porter d’armes, s’était dirigé vers la troisième zone d’entraînement en feuilletant son livre.

Son adversaire était quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Ils étaient camarades de classe, mais il ne s’intéressait pas à lui. Son adversaire avait les cheveux bruns et courts, et avec ses yeux inclinés, il regardait Arus avec mépris. Il tenait dans sa main une épée empruntée dans le stock.

La vingtaine d’étudiants restants allait ainsi devenir des spectateurs, ce qui avait fait qu’Arus avait eu un mauvais pressentiment à ce sujet.

La moitié d’entre eux s’était précipitée vers la zone de Tesfia pour l’observer afin d’apprendre quelque chose, et l’autre moitié avait entouré la zone d’entraînement d’Arus. Plutôt que de vouloir voir qui allait gagner, c’était plutôt comme s’ils venaient à un match d’exhibition pour se moquer de lui.

C’est quoi le problème de toutes ces personnes-là ? pensa Arus, quand il remarqua un regard particulièrement aiguisé venant du milieu de tous ces spectateurs. Au milieu de cette masse, Alice était présente, mais son regard n’était pas celui qu’Arus avait senti avant ça. En ce moment, cela n’était pas comme s’il était contre l’idée de perdre. En vérité, il voulait perdre rapidement pour en finir avec tout cela.

Bien qu’il avait l’intention de perdre, il n’avait pas l’intention de subir de blessures. Il serait facile de tromper toute la foule, y compris l’enseignant. Et bien sûr, même si Alice ou Tesfia le regardaient, cela ne changerait rien au fait qu’il était trivial pour Arus de les tromper tous.

Mais Arus sentait un regard de mauvais augure observant attentivement toutes ses actions. D’après son regard, il avait déterminé que sa force se trouvait dans les trois chiffres. Il n’y avait aucune chance qu’il remarquerait ce qu’Arus avait l’intention de faire. La seule qui pourrait le faire serait sans doute la directrice, et ce n’était pas certain.

La sensation de prendre des dommages est la pire chose possible, pensa Arus en soupirant.

« J’ai de la chance aujourd’hui. Ce type est un sac de sable, » déclara son opposant.

D’un côté, il y avait une épée, et de l’autre côté, il n’y avait qu’un livre. Vous pourriez annoncer l’issue de la bataille en les regardant.

En même temps que la sonnerie qui signalait le début de la bataille avait retenti, son adversaire avait bondi vers l’avant. Ses mouvements amateurs étaient douloureux à regarder pour Arus.

Il est assez effronté devant une foule, pensa Arus. Il avait imprégné sa magie dans l’épée, mais l’aura magique qui la recouvrait était grossière et vraiment horrible. C’était une honte pour l’arme selon Arus.

Arus avait agi de concert avec l’épée lente, et il avait fait semblant d’esquiver l’attaque au dernier moment.

Pendant cet intervalle de temps, il avait déplacé sa vision vers la page, et avait progressé dans sa lecture.

Son adversaire s’était éloigné de lui après son attaque et une fois de plus, l’épée avait été recouverte avec son mana. En conséquence, les gravures sur l’épée avaient commencé à briller en rouge.

« Frappe de Feu ! » annonça son opposant.

L’épée s’était alors couverte de flammes.

Normalement, vous n’auriez pas besoin de chanter pour activer la magie, mais le fait qu’il l’ait fait ne pouvait que signifier que son pouvoir était dans les 5 chiffres, ou qu’il n’était qu’un idiot. Bien sûr, vous pourriez simplifier le chant, mais il n’y avait pas de mal à chanter le nom complet de la magie, car vous pouviez laisser la magie établir son phénomène par elle-même, ce qui n’était pas du tout inutile pour la plupart des magiciens.

Mais en voyant l’expression de satisfaction sur son visage, on pouvait deviner qu’il ne comprenait pas ce qu’il faisait. La seule raison pour laquelle il pouvait utiliser la magie était grâce à l’assistance de l’AAR. La capacité de laisser la magie se manifester par le simple fait de chanter son nom sans AAR serait au niveau de compétence attendue d’un mage ayant un rang à trois chiffres.

En premier lieu, il ne savait même pas que « Frappe de Feu » était une magie de bas niveau. C’était une version simplifiée d’une magie de haut niveau appelée « Enjin », et sa puissance était également inférieure de quelques niveaux. Le fait de le voir utiliser cette magie avec un visage si satisfait avait même rendu Arus un peu gêné pour son opposant.

Les spectateurs, tout en n’étant pas surpris par la magie, avaient anticipé la conclusion de cette bataille.

De l’autre côté où Tesfia se battait, les acclamations surgissaient. Du côté d’Arus, chaque fois qu’il évitait de peu une attaque, on entendait le chant de la foule « Presque ! » avec excitation, mais aucun d’eux n’était dirigé dans le bon sens pour Arus.

Alice était la seule à serrer nerveusement les mains. En voyant ses doigts rigides et de ses paumes serrées, Arus avait ressenti la même gentillesse qu’elle avait fait apparaître la première fois qu’ils s’étaient rencontrés.

Il ne serait pas bon de faire traîner cela trop longtemps, alors pour finir cela rapidement Arus avait fermé son livre.

Arus avait délibérément encaissé une frappe venant vers lui de plein fouet. Mais il avait réussi à placer le livre entre la lame et son corps afin de ne pas l’endommager.

L’explosion avait causé un nuage de poussière et au fur et à mesure qu’il s’était dissipé, il ne restait plus que la silhouette d’Arus couché sur le sol, alors son adversaire se tenait au-dessus de lui, épuisé.

Après ça, la sonnerie qui signalait la fin avait retenti.

« ― !! Arus... ! » cria Alice.

Les spectateurs qui avaient entendu sa voix inquiète ne pouvaient que passer à une expression de mépris alors qu’ils voulaient tous célébrer sa défaite avec les deux bras en l’air.

Mais alors qu’à l’opposé, Alice se souciait de ce qui était arrivé ―.

« « «  ― !! » » » la foule était restée sans voix quant à la suite des événements.

Arus se leva immédiatement comme si rien ne s’était passé. Et avait commencé à lire son livre tout en voulant partir de la zone de pratique. Si vous aviez simplement regardé la suite des événements, vous ne sauriez pas qui était le vainqueur et qui était le perdant. Bien que le gagnant semblait plus fatigué que le perdant qui avait l’air frais.

Quand Arus avait remarqué la foule abasourdie, il avait lui-même reconnu qu’il avait peut-être été un peu trop rapide à se relever. Pour être exacte, la foule avait été surprise par le fait qu’il était si calme, ce qu’Arus n’avait pas vraiment réalisé.

Tout le monde se demandait comment il avait pu prendre des dommages de ce niveau de magie et agir ainsi. Même si de son côté, il avait été touché exprès, il avait presque instinctivement esquivé en réponse à l’attaque, de sorte qu’il avait considéré que les résultats obtenus étaient le mieux qu’il aurait pu avoir, contenu tenu de la situation.

De façon inattendue, il s’était rendu compte qu’il était difficile, voire impossible, de s’abaisser suffisamment à leur niveau. La raison pour laquelle il voulait y mettre fin si rapidement était parce que son envie de lire son livre était beaucoup trop grande. Ce n’était pas quelque chose qu’il savait de lui-même. Et c’était certainement une perte de temps.

Alors que cela se terminait, les regards confus des spectateurs étaient présents alors qu’ils étaient tous silencieux.

« Ça va, Arus ? As-tu été blessé ? » demanda Alice.

Alice qui avait rapidement couru vers Arus avait examiné son corps de la tête aux pieds.

« As-tu oublié que tu ne peux pas être blessé physiquement dans cette arène ? » lui demanda Arus.

« ... Ah oui ! C’est vrai..., » déclara Alice.

Alice affichait encore une expression emplie de doute comme si elle se sentait mal à l’aise avec ce qui se passait encore devant ses yeux.

Arus avait jeté un coup d’œil sur son propre corps et avait remarqué le problème. Bien sûr, c’était Arus qui avait causé l’explosion. Il ne savait pas ce qui avait pu en être la cause, mais Arus qui, inconsciemment, ne voulait pas salir ses vêtements les avait recouverts de sa magie. Ce n’était pas quelque chose d’inhabituel pour lui. Chaque fois qu’il partait en mission, il recouvrait constamment son corps de son propre mana, alors il n’avait jamais eu le moindre grain de poussière, ou de morceau de chair ou goutte de sang qui restait sur son corps lorsqu’il tuait des mamonos.

Et parce que la magie avait la caractéristique de devenir familière aux substances organiques, elle était absorbée à l’intérieur du corps. Il n’y avait pas d’autre choix que d’émettre constamment du mana. Le simple fait d’émettre leur mana sur leur corps ne signifiait pas qu’il serait capable d’empêcher toute attaque. Dans la plupart des cas, la poussière et les liquides ne se colleraient pas à leur corps.

D’autre part, la magie n’avait pas une grande affinité avec les substances inorganiques, ce qui signifiait que son mana ne serait pas absorbé. Il était ainsi possible de renforcer les matériaux et de stocker le mana à l’intérieur des substances inorganiques. Le problème était de savoir combien de temps cela durerait.

Arus qui se tenait juste au milieu d’un énorme nuage de poussière n’était pas couvert du moindre grain de poussière.

Immédiatement — .

« Mais plus important, est-il correct de ne pas s’inquiéter pour ton amie ? » lui demanda Arus.

« Fia va s’en sortir. Elle est vraiment forte, » déclara Alice.

Fia ? Arus avait compris qu’elle parlait de Tesfia, mais cela ne l’intéressait toujours pas, car il faisait face à la huitième zone de pratique en regardant vers son livre. Il avait vérifié si le livre était en bon état après l’explosion et avait examiné la couverture du début du livre. Peu importe à quel point la magie le protégeait, le papier restait du papier. Mais il n’y avait pas du tout de saleté dessus, et encore moins de déchirures.

Soulagé qu’il n’y eût pas de marques, Arus avait retourné le livre pour vérifier l’autre côté.

« Tu t’appelles Alice, n’est-ce pas ? C’est presque ton tour, » déclara Arus.

« Hm, » murmura Alice.

Arus qui voulait s’évader dans son petit monde avait changé le sujet.

« Même si de mon côté j’ai perdu, vas-y à fond, » déclara Arus comme pour l’encourager.

« Naturellement, » répliqua Alice.

Il ne le pensait pas vraiment, mais il ne voulait pas que ça traîne en longueur.

Alice, avec un large sourire, avait retroussé ses manches.

Arus s’était séparé d’elle alors qu’il avait commencé à marcher vers le mur près de la sortie. Il se sentait un peu fatigué d’être un peu plus bavard que d’habitude.

Pour les enseignants, les leçons de combat simulé étaient l’une des leçons les plus excitantes. Comme l’utilisation de la magie était interdite en dehors des leçons de combat, c’était une bonne occasion pour les élèves de montrer les résultats de leur entraînement.

C’est pourquoi Arus n’avait pas pu être aperçu dans la foule des spectateurs, car il avait déjà perdu tout intérêt pour la suite.

Tesfia avait également terminé son match et avait triomphalement quitté la zone d’entraînement. Dès qu’elle avait commencé à parler à Alice, elle avait jeté un coup d’œil à Arus et avait souri.

La prochaine personne à se battre dans la huitième zone d’entraînement serait Alice. Son adversaire était un homme, car les batailles entre magiciens n’étaient pas séparées par sexe. En d’autres termes, au lieu de la force, c’était la capacité magique qui allait grandement influencer les batailles.

Contrairement à la foule méprisante qui avait regardé le match d’Arus, la foule regardant Alice était silencieuse et sérieuse. En guise de remerciement pour avoir assisté à son propre match et pour sa gentillesse, Arus avait pris un peu de son temps pour aller assister à son match.

Alice maniait une hallebarde.

Elle est aussi assez vieux jeu, pensa Arus.

Cependant, la façon dont Alice maniait sa hallebarde était quelque chose à surveiller. Ce n’était pas particulièrement rapide ou habile, mais ses mouvements étaient élégants. Bien que toujours maladroite et grossière, sa capacité à passer de l’offensive à la défense était vraiment tape-à-l’œil. C’était presque comme des acrobaties, mais il y avait encore beaucoup de la place pour polir tout ça. La hallebarde qu’Alice maniait était quelque chose qu’elle empruntait, mais sans pratique au préalable, on ne pouvait pas bouger comme ça.

Mais à la place d’une hallebarde, elle semblait être capable de manipuler des lances.

Sa maîtrise des arts martiaux avait certainement de la valeur, mais elle ne pouvait à elle seule décider du vainqueur dans une bataille de magiciens.

Le fait était que la magie déciderait du vainqueur. Face à un mamono, enchanter votre arme avec du mana serait certainement efficace, même si vous n’étiez pas en mesure de les battre avec juste cela. Et tout cela était ainsi parce que les mamonos avaient des capacités de régénération étonnantes qui leur permettaient de guérir les coupures et les égratignures presque instantanément.

Lorsque vous combattiez un mamono, vous deviez localiser son noyau et lui lancer une attaque destructrice. À cet égard, la magie avait certainement la puissance et la portée nécessaires pour être efficaces.

Le noyau d’un mamono était situé dans une zone différente pour chaque individu, ce qui rendait la localisation avec précision de cet emplacement très difficile.

L’adversaire d’Alice maniait des gantelets en acier. C’était une arme populaire que les magiciens qui préféraient le combat rapproché utilisaient.

Des projectiles pointus, des « flèches de glace » se formaient devant lui. Ces projectiles pleuvaient sans relâche sur Alice.

Pour quelqu’un qui n’avait reçu qu’une formation de base de magicien, il avait utilisé la magie de première classe avec une bonne compétence. Le feu, l’eau, la glace, le vent, le tonnerre et la terre, etc. formaient la base de la magie offensive, et c’était aussi la première chose que tout le monde apprenait en classe de magie de base.

Alice avait tourné rapidement sa hallebarde en cercle et la lame commença graduellement à briller.

« ... ! »

Lorsque les flèches de glace entrèrent en contact avec la lame, celles-ci se brisèrent en petits morceaux. Mais ce n’est pas tout, les débris des flèches de glace avaient en vérité été renvoyés en volant vers le lanceur de sorts avec une grande force.

En un instant, il s’était effondré et le match avait été décidé peu de temps après. De la même manière que Tesfia, les spectateurs avaient poussé un grand cri de joie lorsque la puissance des deux magiciennes à 4 chiffres avait été portée à la connaissance de tous.

Alors qu’elle se frayait un chemin agile hors de la zone de pratique, elle et Tesfia se mirent à frapper dans les mains de l’autre comme si tout avait été planifié.

Tout à l’heure, cette magie était Réflexion... Non, c’était Réduction, pensa Arus.

Réflexion, ou plus communément appelé Contre Magique était une magie de niveau intermédiaire. D’autre part, la Réduction était à un niveau plus élevé et n’était pas un sort qu’un étudiant devrait connaître. Tous deux étaient de la magie de l’attribut de Lumière. Cependant, le nombre de personnes qui pouvaient utiliser la magie de Lumière était peu nombreux. Les magiciens pouvaient normalement acquérir avec le temps une certaine compétence pour un attribut spécifique, mais dans le cas de la magie de Lumière, c’était quelque chose que seules les personnes nées avec le talent pouvaient utiliser, ce qui expliquait pourquoi il n’y avait pas beaucoup de magiciens qui pouvaient manipuler la magie de Lumière. Il y avait aussi un attribut Noir, et ils avaient tous été communément appelés les éléments ou attributs.

Cependant, il y a aussi un certain type de magie qui ne faisait partie d’aucun d’entre eux. Tout comme l’était Arus en lui-même...

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre ! Mais quel nonchalance! Je sens que je vais adorer ce novel.

  3. Merci pour le chap ^^

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