Rakudai Kishi no Cavalry – Tome Zero – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : Shizuku et son premier verre

Partie 2

Une heure plus tard…

« Et puis, Onii-sama plongea dans une rivière pendant l’hiver pour me sauver d’une quasi-noyade, nageant frénétiquement vers moi. Il serra mon corps gelé dans ses bras en disant : “Dieu merci”. On était tous les deux trempés, alors on aurait dû geler, mais Onii-sama était si chaud. C’est alors que j’ai réalisé qu’un garçon si merveilleux était avec moi et que je ne pourrais jamais aimer les garçons de la classe, puisque comparés à Onii-sama, ils étaient si vulgaires, et pas du tout des gentlemen. Comme des singes. Quoi qu’il en soit, les larmes douces d’Onii-sama furent le deuxième spectacle le plus merveilleux. Le plus merveilleux, c’est de le revoir après tant d’années, depuis qu’il est devenu si grand avec des bras si solides… mais j’aime toujours le mignon et jeune Onii-sama avec ses yeux si doux… bien que le robuste et cool Onii-sama soit le meilleur… hey, Alice, tu m’écoutes ? » demanda Shizuku.

« Je t’écoute, je t’écoute. Mais disons, c’est la troisième fois que tu me le dis, » déclara Arisuin.

Shizuku était complètement ivre. Sa pâleur d’origine était maintenant d’un rouge rosé jusqu’à ses oreilles, et depuis un certain temps déjà, elle ne cessait de faire l’éloge d’Ikki à maintes reprises. Comme on pouvait s’y attendre, même Arisuin en aurait assez.

 

 

« Euhhh ~ alors essaie de deviner quelle histoire je vais raconter, » déclara Shizuku.

« Celle d’Ikki qui t’a sauvée de la noyade dans une rivière, c’est ça ? » demanda Arisuin.

« Hmm ~… euh ? De quoi parlais-je déjà ? » demanda Shizuku.

Argh…

« Hé Shizuku. Combien en vois-tu ? » demanda Arisuin.

Arisuin leva trois doigts et Shizuku fit une grimace.

« Quoi, tu insinues que je suis ivre ? » demanda Shizuku.

« Peu importe comment je vois les choses, c’est exactement ce que tu es, » déclara Arisuin.

« Ce n’est pas possible. Ne te moque pas de moi… Il y en a six, n’est-ce pas ~ ? » demanda Shizuku.

Ah, elle est sans espoir, pensa Arisuin.

Le martini sec avait après tout été le coup fatal. Comme le gin n’était pas quelque chose qu’un novice de l’alcool pouvait boire directement, cela ne pouvait être appelé que le résultat naturel.

« Et puis il y a la fois où Onii-sama était un Jedi…, » déclara Shizuku.

« Est-on dans Star Wars maintenant ? » demanda Arisuin.

Elle mélangeait déjà réalité et fantaisie. Peut-être qu’ils devraient retourner au dortoir ? Arisuin avait amené Shizuku ici aujourd’hui pour lui faire oublier Stella et Ikki qui passent du temps seul ensemble. Bien que Shizuku ait été celle qui avait choisi de les laisser faire, cette décision avait dû la peiner. Arisuin, sachant que Shizuku aimait vraiment Ikki, l’avait bien compris. S’ils étaient restés dans le dortoir, la tristesse l’écraserait. Tout le monde avait des nuits qu’ils voulaient passer sans réfléchir, et en voyant Shizuku maintenant, il pouvait dire qu’il le lui avait fourni. Shizuku semblait avoir eu beaucoup de plaisir à raconter ses souvenirs d’Ikki. Son succès étant assuré, Arisuin décida de lui proposer de rentrer chez eux.

Mais à ce moment-là, il avait vu de la crème du mille-feuille qu’ils avaient aussi commandé collé sur sa joue.

Oh, mon Dieu, ça ne s’est pas déjà produit avant ? Se demanda Arisuin.

Quand ils étaient sortis avec Stella et Ikki, de la crème était aussi sur la joue de Shizuku, probablement parce que sa bouche était si petite.

« Hé, Shizuku, il y a quelque chose sur ton visage, tu sais, » déclara Arisuin.

Bien sûr, Arisuin n’avait pas léché cette crème comme Ikki l’avait fait. Arisuin n’était pas du genre à ne pas tenir compte de la distance personnelle. Prenant une serviette de table, il essuya doucement la crème de la douce joue de Shizuku.

« Nnn... »

« D’accord, c’est bon… Ton visage est doux comme celui d’un bébé, Shizuku. Je suis jalouse, » déclara Arisuin.

« … Tu es comme une grande sœur, Alice, » déclara Shizuku.

« Grande sœur ? Moi ? » demanda Arisuin.

« Ouais. Je pense que j’ai toujours voulu une grande sœur comme toi, » déclara Shizuku.

« Oh, mon Dieu, est-ce une demande pour que j’épouse Ikki et que je sois ta belle-sœur ? » demanda Arisuin.

« Hein ? » s’exclama Shizuku.

« Désolée. Je suis allé trop loin, » répliqua Arisuin.

Sachant qu’il avait marché sur une mine terrestre, Arisuin avait réfléchi sur la façon dont Shizuku ne prendrait aucune blague sur Ikki.

« Même si c’est toi, Alice, Onii-sama n’est pas accessible, » déclara Shizuku.

« C’est vrai, parce qu’Ikki t’appartient, » déclara Arisuin.

« … Pas vraiment. Je ne crois pas, » à cet instant, le visage de Shizuku s’était assombri, et des mots timides sortirent.

« Shizuku ? » Par inquiétude, Arisuin essaya de deviner ce qui s’était passé.

Face à son regard, Shizuku ferma les yeux. « Alice, j’ai quelque chose à te demander. »

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