Rakudai Kishi no Cavalry – Tome Zero – Chapitre 1 – Partie 4

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Chapitre 1 : L’expérience de la culture étrangère d’une princesse

Partie 4

L’Académie Privée Princesse avait vu son histoire faite dans une école de garçons pour les fils riches de fonctionnaires du gouvernement qui venait à peine de devenir mixte. L’histoire présentait une situation dans laquelle la jeune fille protagoniste venait d’entrer. C’était l’histoire d’un harem qui profitait du printemps de la vie avec de jeunes hommes élégants, lucides et beaux, de bonne lignée. Avec peu d’éléments d’aventure, c’était un roman visuel classique avec des points de branchement basés sur les choix de l’utilisateur et le reste du contenu était entièrement textuel. Stella, qui n’était pas familière avec les jeux vidéo en dehors des jeux de tir à la première personne et des simulations de course, alors elle ne pouvait s’empêcher de trouver l’introduction ennuyeuse.

« Hé… Quand est-ce que ça va commencer ? » demanda Stella.

« Mais ça a déjà commencé, non ? » répondit Nagi.

« Hein ? Mais il n’y a pas d’ennemi, » déclara Stella.

« Ce n’est pas ce genre de jeu. Eh bien, selon la façon dont les choses se déroulent, le fait d’aller à des rendez-vous peut se transformer en un désordre géant où les bagarres ont lieu, mais… de toute façon, Issei-kun est sur le point d’apparaître, » déclara Nagi.

Et la scène s’était en effet déroulée comme il l’avait prétendu, avec Stella la protagoniste de l’école et le garçon représenté sur le paquet qui ressemblait beaucoup à Ikki — Issei Washimine se foncèrent l’un sur l’autre en tournant au même coin.

Avec une voix qui ressemblait beaucoup à celle d’Ikki, le nouveau venu avait déclaré…

 

« Regarde où tu vas, la moche. Que se passera-t-il si tu me fais une cicatrice, à moi, le prochain chef du Washimine Zaibatsu !? »

> Excusez-vous sincèrement.

> Regarder ailleurs et répliquer.

→ Ne dites rien et lui faire un suplex (prise de catch) allemand. Pas de pitié.

 

Stella avait choisi la troisième option presque par réflexe. L’écran affichait l’image d’art numérique du protagoniste exécutant un suplex masculin. C’était une belle attaque de lutteur.

« Hehe~♪ Bravo, mon autre moi. Une exécution sans faille ! » déclara Stella.

« … Wôw. Lui faire un suplex dans cette situation. Tu n’as pas l’intention de capturer son cœur, n’est-ce pas ? » demanda Nagi.

« Mais il était si irritant. Et tout d’abord, qu’est-ce que c’était !? Son visage et sa voix ressemblent à ceux d’Ikki, mais sa personnalité est complètement différente !? C’est une arnaque, une arnaque ! Les créateurs ne connaissent pas du tout Ikki ! » cria Stella.

« Euh, ce n’est pas comme s’ils avaient utilisé Ikki comme modèle. C’est juste une ressemblance… Mais, eh bien, faire le suplex est en fait le bon choix, » déclara Nagi.

« Hein !? » s’exclama Stella.

Stella cligna des yeux devant les paroles d’Arisuin, et en même temps sur l’écran, Issei se leva lentement.

« Je cherche depuis si longtemps… quelqu’un qui pourrait me corriger avec un suplex allemand… S’il te plaît… sors avec moi ! » déclara Issei.

Une confession d’amour au sang chaud avait été prononcée.

« P-Pervers !? » s’écria Stella.

« On pourrait croire que c’est une blague, mais c’est apparemment le chemin vers la route d’Issei. J’ai été complètement dupé au début, » déclara Nagi.

« C’est compliqué de tomber amoureux parce qu’on s’est fait faire un suplex allemand ! » s’écria Stella.

« Il semble que sa mère, décédée il y a longtemps, le grondait avec ça quand il s’était mal conduit, » déclara Nagi.

« N’est-ce pas juste de la maltraitance d’enfant ? » demanda Stella.

« Mais c’est incroyable, tu es entrée dans la route d’un seul coup. Je n’avais pas besoin d’être ici, » déclara Nagi.

« … Donc tu dis que je suis déjà dans l’histoire de ce type ? » demanda Stella.

« Oui. À partir de maintenant, tu suis un chemin déterminé, donc il n’y aura plus de difficultés, » en disant cela, Arisuin se leva et se tourna vers la porte. « Bon, je m’en vais. C’est mieux de jouer seul, après tout. »

Et il était parti ainsi. En le voyant partir, Stella soupira. Honnêtement, ce serait mieux s’il ramenait cette chose avec lui. Peu importe combien le visage et la voix pouvaient correspondre, une personnalité si différente avait rendu le personnage inintéressant. Ou plutôt, qu’il y ait ou non une ressemblance avec Ikki, qui voudrait d’un tel pervers ?

Je devrais aller rendre ça à Kagami, pensant ainsi, Stella avait tendu la main vers le bouton d’alimentation de la PlayStation…

« Je ne peux regarder que toi ! » La voix, si semblable, venait des haut-parleurs, allant vers les tympans de Stella.

Sa tête s’était levée et elle avait vu le visage triste d’Issei qui ressemblait à un chiot abandonné, avec une expression, tout à fait comme celle d’Ikki.

Stella avait placé un casque sans dire mot.

 

 

Au fur et à mesure que le jeu progressait, il était rapidement devenu évident pourquoi Issei avait son attitude. Il était l’enfant de la tête du Washimine Zaibatsu, qui s’était enfui avec une fille ordinaire. Après la mort de son père, son grand-père, qui voulait un héritier, l’avait enlevé à sa mère contre son gré. Sa mère était aussi morte de maladie sans lui à ses côtés, alors dans son ressentiment, il se pavanait avec arrogance, souillant le nom de Washimine.

« *Sanglots*… tu as aussi eu la vie dure, pas vraie… ? » déclara Stella.

Au début, elle avait été offensée par le comportement d’Issei, mais après en avoir découvert la cause, Stella ne pouvait pas lui en vouloir vu que cela ressemblait beaucoup aux circonstances propres à Ikki. Elle s’ennuyait insupportablement lors de l’intro, mais une fois qu’elle avait commencé à jouer, elle était devenue de plus en plus absorbée par le jeu. Même dans la lenteur de la narration, il y avait des points lumineux à trouver. Marcher ensemble sur le chemin de l’école. Aller dans un parc d’attractions lors d’un jour de congé. Se rendre secrètement à la plage le soir pendant le voyage scolaire. Ni les zombies ni les soldats soviétiques n’étaient apparus, mais l’ennui était loin, et au lieu de cela, chaque moment était palpitant. En effet, si le bonheur était d’avoir des journées remplies d’amour, alors passer du temps avec son bien-aimé était délicieux. Mais cet Ikki regardait Stella droit dans les yeux à chaque instant. Son attention n’avait jamais été détournée, peu importe qui d’autre pourrait être dans les parages. Son regard était toujours tourné vers la personne devant l’écran. (※ c’est la convention des romans visuels.) Ses chuchotements doux étaient toujours à ses oreilles. Il ne parlait jamais de sœur ceci, de sœur cela.

Il est toujours prêt pour moi…, pensa Stella.

Comme c’était merveilleux !

Trois ans passèrent et le jour de la remise des diplômes arriva. Dans une salle de classe déserte, « Ikki » proposa à Stella avec l’expression la plus sérieuse qu’elle ait jamais vue.

« Je t’aime, Stella. Je veux que tu sois avec moi après la remise des diplômes, en tenant mon cœur par le bout du nez. »

« Ah… ! » Entendre les mots romantiques d’une voix comme celle d’Ikki avait rendu ses joues chaudes.

Non, elle le savait. Stella savait que ce n’était qu’un jeu, et ce qu’elle voyait était juste un personnage qui ressemblait à Ikki. Mais… mais… si c’était juste un jeu, ne pourrait-elle pas être honnête maintenant ? Stella était franchement un peu insatisfaite de l’impasse actuelle où ils ne pouvaient même pas se tenir la main. Ils avaient tant souffert pour devenir un couple. Non, pas seulement en se tenant la main — elle voulait toucher Ikki beaucoup plus que ça, faire des choses avec Ikki que seuls les couples feraient.

… Mais elle ne pouvait pas le dire elle-même. Elle ne supportait pas la possibilité qu’il ne l’aime pas parce qu’elle était obscène. C’est pourquoi elle avait attendu qu’Ikki passe à l’étape suivante. Mais si Ikki avait pris cette mesure, pourrait-elle donner une réponse honnête ? Non. Stella était consciente de sa propre nature vaine et contraire. Il n’y avait aucun doute qu’elle trouverait une raison de s’échapper.

Oui, comme le fait qu’elle était une princesse.

C’est… vraiment ce que je lui dirais, pensa-t-elle.

C’était une femme si problématique. Pas mignonne du tout. Même Ikki désapprouverait.

Mais si je m’entraîne en utilisant ce jeu…, pensa-t-elle.

Alors ne pourrait-elle pas lui répondre honnêtement ? Ikki ne serait-il pas encore plus amoureux d’elle ?

De nombreuses secondes s’écoulèrent alors qu’elle hésitait. Stella avait pris sa résolution en main et avait parlé en appuyant sur le bouton.

« Je t’aime aussi, Ikki ! Épouse-moi, et reste avec moi pour toujours ! » déclara Stella.

*Claque*

Elle avait entendu un bruit fort hors de ses écouteurs, et ses yeux s’étaient écarquillés quand elle avait regardé derrière elle vers la porte et avait vu… Ikki s’était écroulé là.

« D-Désolé ! Euh, je n’essayais pas de jeter un œil. C’est juste… J’ai entendu des bruits ici, mais tu n’as pas répondu, même si j’ai frappé fortement… C’est un simulateur de romance pour fille ? Ha… Hahahaha, quelle surprise ! Quand j’ai entendu “épouse-moi”, mes jambes m’ont lâchée. Mais ce n’était qu’une réplique du scénario, non ? Quelle coïncidence incroyable qu’il y ait un personnage avec mon nom, » déclara Ikki.

L’explication troublée d’Ikki se poursuivit alors que Stella ne répondit pas.

« Mais que tu sois si passionnée que tu le dises à haute voix. C’est comme si je voyais une toute nouvelle facette de toi. Ah, ne fais pas attention à moi. Je vais juste sortir d’ici. Désolé de t’avoir interrompu dans le meilleur moment du jeu, » déclara Ikki.

« … N-NOOOOOOONNNNN !! » Le crépuscule tomba sur le dortoir de l’école, et le cri de Stella remplissait chaque recoin.

 

Cher lecteur : si vous jouez à une simulation d’amour coquine dans votre chambre avec un casque, alors vous devez toujours surveiller la porte. Ne l’oubliez jamais, oui, jamais.

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