Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 6 – Chapitre 7 – Partie 8

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Chapitre 7 : Le Second Round du Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée — Début

Partie 8

Au moment de la détonation, des cris d’agonie avaient retenti partout dans le lieu.

« U-Un tir direct ! Quelle monstrueuse frappe d’un missile de croisière ! On dirait que le public était protégé par des Chevaliers-Mages, mais le ring est tellement couvert de flammes et de fumée qu’on ne voit rien ! Est-ce que le concurrent Kurashiki est en vie… !? » s’écria la commentatrice.

« Non, il doit être mort ! »

« Même si c’est vrai, il ne reste aucune trace de lui ! »

C’était tout à fait naturel, parce qu’un Tomahawk était un missile de croisière conçu pour détruire des cuirassés ou des fortifications. Il ne s’agissait pas d’une puissance de feu destinée à être utilisée contre un seul individu. Un coup direct de cela ne laisserait pas un seul morceau de viande derrière.

Et pourtant — .

« Hein ? »

Au fur et à mesure que la fumée noire s’était dissipée de la salle, il était devenu possible de voir lentement le ring, et l’auditoire et les présentateurs avaient tous dégluti. Sur le ring, Kuraudo n’était en effet pas là. Eh bien, c’était prévu. N’importe qui aurait pu prédire ça. Mais si oui, qu’est-ce que c’était ?

Là où se tenait Kuraudo, il y avait quelque chose qui ressemblait à un cocon blanc…

Et au moment où tout le monde réfléchissait à la question, ils avaient eu la réponse. Le cocon qui était apparu sur le ring commença à se désagréger lentement. Couche après couche, des rubans blancs se séparèrent en produisant des bruits de froissement. Si l’on regarde de très près, les rubans qui composaient le cocon… étaient des lames. Des lames blanches qui absorbaient la lumière. Et ce qui était sorti du cocon, c’était un Kuraudo Kurashiki indemne.

« Qu’est-ce que c’est que ça !? Le concurrent Kurashiki n’est pas blessé du tout après avoir été touché directement par un missile de croisière ! Comment est-ce possible !? » s’écria la présentatrice.

« Il semble que puisque le Dispositif Orochimaru peut être allongé ou contracté à volonté, il l’a enroulé autour de son corps, et cela lui a permis d’absorber l’explosion. Les Dispositifs ne sont pas des choses qui s’écaillent ou se brisent facilement, donc ils peuvent être utilisés comme boucliers pour recevoir des coups, » déclara Muroto.

En effet, ce que Muroto avait dit était sûrement vrai. Kuraudo avait compris qu’il ne pouvait pas utiliser une épée pour faire face à un missile. Alors, il avait allongé Orochimaru aussi long et aussi fin que possible pour s’en servir comme matériel pour créer un abri improvisé. Mais c’était aussi un exploit que seul Kuraudo avec sa contre-attaque marginale pouvait réaliser. En fait, le temps pour le faire était vraiment serré.

« … Quelle chose ridicule à faire ! » s’écria Kuraudo.

Kuraudo s’était renfrogné devant Sara qui devait se tenir dans la fumée à la dérive sur le ring. Il s’en prenait aussi à sa vie sans pitié, mais Sara ne se souciait pas des limites. Le fait d’utiliser une telle puissance de feu pour tuer une seule personne, c’était — .

Tandis que Kuraudo la maudissait, la fumée noire devant lui se déplaçait dans la brise, et il vit…

 

Des bouches de canon de mitrailleuses militaires avaient été pointées sur lui par un corps d’armée de plus d’une centaine de squelettes.

 

« Caricature Pourpre — Bataillon Nécro, » déclara Sara.

« Cette fille… c’est vraiment trop…, » déclara Kuraudo.

À cet instant, la centaine d’armes avait déclenché une tempête de plomb qui ne pouvait être comparée à la densité ou à la vitesse d’avant. Tout cela avait frappé Kuraudo, comme si son corps était agressé par un nid d’abeilles.

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