Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 6 – Chapitre 6 – Partie 8

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Chapitre 6 : La fin de la première bataille

Partie 8

Plus tard, dans la chambre d’Ikki, lui et Stella étaient assis côte à côte sur le lit. Alors qu’il lui racontait ses véritables intentions, elle lui avait fait un sourire heureux.

« Alors tu essayais juste de me faire peur… Hahaha. Tu es étonnamment puéril, Ikki, » déclara Stella.

Sa contre-attaque inattendue avait fait regretter à Ikki de l’avoir fait et lui avait fait avoir des sueurs froides, mais il était tellement subjugué par elle et son sourire maternel que cela l’avait laissé sur une victoire, en vérité.

« J’ai mis pas mal de force derrière ce coup de pied. Est-ce que ça va ? » demanda Stella.

« Je vais bien… ça ne m’a pas frappé, après tout, » répondit Ikki.

« Cependant, je suis contente que ce soit juste toi derrière moi. Si c’était quelqu’un d’autre, il serait peut-être mort, » déclara Stella.

« Haha…, » Ikki se mit alors à rire. 

Mais en se souvenant de la forte frappe du vent qui était passé proche du sommet de sa tête, son sourire était plutôt forcé.

« Mais c’était des réflexes étonnants. J’avais totalement réduit mes pas pour être totalement silencieux et j’ai aussi étouffé mon aura, » déclara Ikki.

C’était pratiquement une réaction réflexe, et en plus c’était précis. Elle avait frappé une zone vitale sans voir l’autre partie. C’était quelque chose qui manquait à Stella avant.

« Est-ce quelque chose que tu as appris en t’entraînant avec Saikyou-sensei ? » demanda Ikki.

Stella acquiesça. « Eh bien, je suis devenue plutôt susceptible à ce sujet depuis qu’elle apparaissait toujours dans mes angles morts au fur et à mesure que — ah. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Ikki.

« Quelqu’un en bas a fait tomber une pièce de 10 yens, » déclara Stella.

Qu’est-ce que c’est… c’est incroyable, mais… Je ne peux pas savoir ça comme ça. Bizarre, pensa Ikki.

« Mais en parlant d’incroyable, tu l’as été aussi, Ikki. Je ne pensais pas que tu perdrais, mais je ne m’attendais pas à ce que tu gagnes de cette façon absurde. Cette technique était vraiment celle de l’incident avec Alice, n’est-ce pas ? C’est bien toi de vaincre l’autre en effectuant bien plus qu’une simple perte, » déclara Stella.

Elle avait souri, comme si elle parlait d’elle-même.

Ikki répondit un peu maladroitement. « Mais je ne peux pas dire que je l’utilise bien. »

« Vraiment ? » demanda Stella.

Ikki hocha la tête. « Quoi que je fasse, je fais trop de vague. L’Art de l’Épée de la vraie Aile jumelle est complètement silencieux, il n’y a pas de perte de puissance, et donc pas de son produit. Je ne peux pas le reproduire avec ma technique telle que je suis maintenant, » déclara Ikki.

En effet, il y avait un énorme fossé entre l’art de l’épée original d’Edelweiss et celui qu’Ikki avait montré contre Moroboshi. De plus, ce n’était pas parce qu’Ikki n’avait pas réussi à voler sa technique. Il avait tout volé. Il avait compris le raisonnement derrière tout ça. Mais malgré cela, il n’avait pas pu le reproduire. Il n’avait pas la capacité de contrôler l’écoulement de la puissance à travers son corps lorsqu’il avait exécuté son accélération instantanée.

« J’avais confiance en ma capacité à maîtriser mon corps, mais il semble que j’étais naïf, » déclara Ikki.

Ses mains, placées sur ses genoux, avaient serré avec force les poings.

« Plus je l’imite, plus je comprends qu’il me manque encore beaucoup de choses, » déclara Ikki avec amertume.

Être incapable d’exécuter ce qu’il avait volé — cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Stella lui fit un regard un peu ironique, alors que les yeux étaient joyeux avant de se mettre à rire.

« Haha. C’est bien toi, ça, » déclara Stella.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? » demanda Ikki.

« Le fait que tu détestes perdre. Je veux dire, c’est le meilleur épéiste du monde, tu sais ? » déclara Stella.

Les Ailes Jumelles n’étaient pas seulement admirées : pour beaucoup de Blazers, elle était un objet de peur et de culte, elle pouvait être considérée comme proche d’une déesse. Personne ne croyait qu’ils appartenaient au même monde, au même plan d’existence qu’elle. Ils n’y croyaient pas, et ainsi, dès le début, ils avaient laissé filer la victoire.

« Mais toi, tu as l’air mécontent de ne pas pouvoir l’égaler, Ikki, » déclara Stella.

Il la voyait comme une rivale. Lui, un simple étudiant japonais, qui détestait perdre à l’extrême. On pourrait le qualifier de délirant, celui qui ne connaissait pas sa place.

« Mais… Je t’aime bien quand tu es comme ça, » déclara Stella.

Elle lui avait dit alors qu’elle lui avait fait un sourire à fossettes. Le fait qu’elle lui montre ça était quelque chose qu’Ikki n’avait découvert qu’après qu’ils soient devenus des amoureux, car en vérité elle détestait montrer un tel sourire aux gens, et donc, elle ne le montrerait jamais aux autres, même si elle était très heureuse. Mais elle pouvait lui montrer un tel sourire — cette expression mignonne était quelque chose que lui seul pouvait voir. Sachant cela, ce sourire avait réchauffé le cœur d’Ikki d’un tourbillon de chaleur dans sa poitrine.

« Stella…, » murmura Ikki.

Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas vu ce sourire de prés. Il lui caressa tendrement la joue. Elle ne l’avait pas rejetée, comme on ne rejette pas le vent dans les cheveux. Il pouvait sentir sa température légèrement élevée à travers la paume de sa main. Ils étaient liés. En tout cas, pas par le sang, mais elle l’avait accepté comme s’il l’était. Ces sentiments avaient fait monter son envie. Ses cheveux roux flamboyant. Yeux pourpres étincelants. La chaleur de sa peau. Ses lèvres douces scintillaient dans la lumière — tout était magnifique chez la fille qui se tenait devant lui.

« Nnn... »

Sans s’en rendre compte, il avait pressé ses lèvres sur les siennes. Ce n’était pas un baiser ardent, juste un baiser doux, juste un pour être sûr qu’ils étaient vraiment tous les deux là. Mais c’était suffisant pour lui. Celle qu’il aimait était si près de lui, et la pensée qu’elle l’aimait aussi le rendait si heureux qu’il pouvait pleurer. Au début, il avait pris sa tête… et tandis que leurs lèvres se touchaient doucement, puis Stella avait pris la relève. Les lèvres se séparèrent, se rencontrèrent et se séparèrent… puis se retrouvèrent à nouveau, comme pour enterrer le temps qu’ils avaient perdu l’un avec l’autre.

Plusieurs minutes merveilleuses s’écoulèrent. Quand enfin ils se séparèrent, Stella, avec ses joues rougies, leva les yeux vers lui.

« Ikki. T’es-tu senti seul pendant mon absence ? » demanda Stella.

Sa voix était à peine au-dessus d’un murmure, comme un enfant confessant un péché à un parent. Il semblerait qu’elle craignait qu’il se soit senti seul parce qu’elle était partie de son plein gré. Il aurait dû la réconforter. Il aurait dû dire « non ».

« Oui. Je me sentais seul, » mais il avait tout de même dit le contraire. Il n’y avait aucune raison de le cacher. « Tu sais, avant de retourner dans ma chambre, j’ai fait un trajet jusqu’à la tienne. »

« Vraiment ? » demanda Stella.

« Oui. Je voulais passer plus de temps avec toi. Je sais que le tournoi est toujours en cours, et j’ai pensé que tu pourrais penser que je le prends trop à la légère, mais j’ai quand même décidé d’appuyer sur la sonnette de la porte. Il n’y avait personne, mais je suppose que c’était parce que tu étais ici…, » répondit Ikki.

Il semblait peu viril qu’il doive se sentir triste et seul parce qu’il n’avait pas réussi à rencontrer sa petite amie, mais cela ne le dérangeait pas qu’on le voie ainsi. Après tout, c’était ce qu’il avait ressenti parce qu’il avait pensé à elle avec tant d’intensité — et c’était là ses véritables sentiments.

« C’est pourquoi je me sens vraiment béni en ce moment, » en disant cela, il l’avait entourée d’un bras et l’avait tenue un peu plus serrée.

« Je vois, » répondit Stella en le regardant dans les yeux.

Stella se pencha, un petit sourire sur son visage. Le fait qu’ils n’aient pas pu passer du temps ensemble récemment avait rendu ces petits moments de contact d’autant plus merveilleux. Quand il y pensait comme ça, même les moments qu’ils passaient ensemble étaient charmants. Il le croyait du fond du cœur.

« Alors, tu devrais me punir, non ? » demanda Stella.

« … Hein ? » s’exclama Ikki.

Son cerveau s’était figé. Ça n’avait pas de sens. Ikki avait relâché un peu son étreinte.

« Qu’est-ce que tu as dit ? Je suis désolé si je t’ai mal entendu, mais as-tu dit “punir” ? » demanda Ikki.

Le visage de Stella resta rouge en hochant la tête. Ça ne faisait que l’embrouiller encore plus.

« Euh… donc tu veux dire que tu veux que je te punisse ? » demanda Ikki.

« Y a-t-il une autre signification ? » demanda Stella.

« C’est vrai, mais pourquoi dois-je faire ça ? » demanda Ikki.

« Parce que, Ikki, tu es censé être l’homme qui deviendra mon mari, non ? » demanda Stella en réponse.

Stella gesticulait avec une grande excitation tout en répondant « Te laisser seul à sa convenance, est-ce quelque chose qu’une femme devrait faire ? Alors, tu dois me punir, c’est ça ? »

D’après son expression sérieuse, elle n’avait pas l’air de plaisanter.

« Non… non, c’est bon… ça n’a pas à être comme ça…, » répondit Ikki.

Il ne pouvait pas accepter cela. Il avait été triste, oui, mais celle qu’il aimait était déjà de retour. Il n’y avait pas besoin de faire quelque chose d’aussi scandaleux pour elle.

« Cette semaine, c’était le temps qu’il te fallait ! Je comprends ça… et je ne veux vraiment pas jouer le rôle d’un abuseur étroit d’esprit qui ne peut même pas comprendre ça !? » s’exclama Ikki.

« Même si ça ne te dérange pas… moi, ce n’est pas le cas ! » répliqua Stella.

« … Ehhhh... !? » s’exclama Ikki.

Puis il s’était souvenu. C’était exactement comme quand elle était venue faire irruption dans son bain en maillot de bain pour faire respecter l’accord selon lequel celui qui perdrait son simulacre de bataille serait le serviteur du vainqueur. Aussi fière et honorable qu’elle fût, elle était très dure envers elle-même. Elle tiendrait certainement toutes ses promesses et rembourserait toutes les dettes liées aux actes répréhensibles. Et elle ne serait pas dissuadée de le faire, ce qui serait gênant.

Dans ce cas, il est interdit de la laisser prendre le contrôle de la situation, pensa Ikki.

Ikki l’avait décidé à partir de cette expérience antérieure. Stella était généralement assez timide, mais quand on lui donnait carte blanche, elle pouvait être très audacieuse. Qui savait quelle demande absurde elle pourrait faire.

Les choses deviendraient vraiment incontrôlables si elle disait quelque chose comme « donne-moi une fessée »…, pensa Ikki.

Il avait donc décidé d’agir en premier.

« Je comprends. Donc à partir de maintenant, je vais te punir. Ne résiste pas, » déclara Ikki.

Il l’avait saisi par les épaules, rapprochant son visage du sien, avec l’intention de l’embrasser sur la joue et de faire compter ça comme punition avant qu’elle ne puisse établir une idée concrète de ce que cela devrait être.

« D’accord. Mais pas de baiser. C’est trop doux pour être une punition, » déclara Stella.

Elle avait mis le doigt dans le mile juste avant qu’il ne puisse l’exécuter. Il semblait qu’elle aussi le connaissait bien. Il avait grimacé face à ça. Sa voie d’évasion avait été comprise et coupée en un instant.

« Je comprends, » déclara Ikki.

Il n’avait aucune idée de ce qui arriverait s’il se retirait maintenant. En changeant ses plans, il avait rapproché le visage de Stella du sien. L’embrasserait-il ? Non. Il ne le ferait pas. Enveloppant ses bras autour de son dos, il la serra contre lui et plaça son visage à côté du sien.

« C’est une punition, » il lui avait soufflé dans l’oreille. « Alors ça va faire un peu mal. »

« Hein… ? » s’exclama Stella.

Il avait placé ses dents jusqu’à l’oreille. Le lobe de l’oreille était très sensible au toucher, et la sensation de lèvres chaudes sur sa surface froide unique était très agréable. Il avait mis un peu de force dans sa mâchoire, mais ce n’était pas assez faible pour qu’on l’appelle du mordille, mais ce n’était pas assez fort pour que cela soit une véritable morsure. C’était juste assez pour laisser une marque, juste assez pour satisfaire sa demande de punitions.

Alors — .

« Hii ! A… ah… aaahh — !! »

« Uwa ! »

Il y avait un cri aigu, et Stella s’était tendue avec force dans ses bras, comme si elle était électrocutée.

« Ça fait-il si mal que ça ? » demanda Ikki, surpris par sa réaction intense. Elle secoua la tête, s’accrochant à lui.

Donc ce n’est pas que ça fait mal, hein, pensa Ikki, regardant Stella trembler, cramoisi jusqu’aux oreilles.

Alors, je me demande —, se demanda Ikki.

Il avait ensuite pressé ses dents contre son cou.

« Hnnnnnnnng !! » Elle gémit, le serrant encore plus fort.

Se pourrait-il qu’elle soit du genre pour qui un peu de douleur cède la place au plaisir ? Se demanda Ikki.

Ikki se sentait un peu gêné d’avoir découvert la disposition de son amoureuse. Il n’avait jamais eu l’intention de la punir pour une si petite affaire comme son absence. Il n’était pas non plus disposé à blesser la fille qui lui était chère — il ne pouvait donc pas être au mieux qu’elle en tire du plaisir.

Mais juste au moment où il commençait à penser comme ça.

« Haa... aha... Je suis heureuse…, » murmura Stella.

« Stella ? » demanda Ikki.

Sentant son souffle chaud sur son oreille, il se retira un peu vers l’arrière, la regarda attentivement — et cela commença.

 

 

Son visage était détendu, comme en transe, sa peau était rougie comme s’il y avait trop de sang, et la rationalité de ses yeux cramoisi sombre et étrangement éclairés fondait comme autant de gelée de fraise. En détachant son bras droit du dos d’Ikki, elle avait touché les marques de dents peu profondes sur son cou, les caressant avec tendresse et amour.

« … J’ai… été dévorée par Ikki…, » murmura Stella.

La chaleur de son ton et le parfum de son corps fraîchement baigné avaient frappé Ikki d’une sensation de vertige qui avait secoué tout son être.

C’est mauvais…, pensa Ikki.

Il était clair qu’il avait appuyé sur un bouton bizarre en elle. Il pensait qu’il pouvait à peu près contenir tout ça avec une morsure contrôlée, mais il avait plutôt marché sur une mine antipersonnel. C’était dangereux. Pour elle, et pour lui — c’était embarrassant à admettre, mais si les choses s’aggravaient à partir d’ici, il était sûr que leur détermination à ne pas franchir la ligne avant que ses parents l’aient approuvé se briserait. Alors, dépensant le dernier fragment de sa détermination, il l’avait saisi par les épaules et l’avait déplacé un peu plus loin.

« C-C’est bon ! Je suis satisfait ! On peut s’arrêter ici maintenant ! » déclara Ikki.

« Ah…, »

Mais dans sa hâte, il avait utilisé trop de force. Sa main avait glissé, faisant glisser son yukata vers le bas et l’ouvrant vers le haut d’un côté, au niveau de ses seins, exposant la moitié de sa poitrine ample. Il n’avait pas pu s’empêcher de constater que les seins de Stella se terminent par un bout décoloré.

« U… att…, »

Ikki avait été abasourdi. Sa gorge s’était desséchée, et son cœur battait douloureusement dans sa poitrine. Il voulait détourner les yeux. Il voulait s’excuser de ce qu’il avait fait. Mais il ne pouvait pas arracher ses yeux de cette scène. Il ne trouvait pas non plus dire les mots, comme si la forme immodeste de Stella court-circuitait sa raison. Pour empirer les choses…

« Ce n’est pas grave…, » déclara Stella d’une manière langoureuse.

Stella était déjà trop loin pour l’arrêter.

 

 

« Tu peux mordre si tu veux, » déclara Stella

Elle n’avait rien fait pour corriger ses habits en désordre, mais elle avait plutôt tendu la main vers le visage d’Ikki, avec un regard brûlant dans ces yeux qui ne reflétaient que lui. Ses lèvres se recourbèrent vers le haut, scintillant de l’humidité de sa salive, lui laissant le champ libre. Quelque chose s’était brisé dans la tête d’Ikki. Il n’arrivait plus à réfléchir. Il ne savait même pas ce qu’il pouvait faire maintenant — seulement que son visage était lentement attiré par les seins de Stella alors qu’elle le regardait avec amour, glissant ses mains derrière sa tête alors qu’elle le tirait pour qu’il soit contre elle.

*Ding-dong.*

La sonnette de la porte s’était soudainement heurtée à une paire de cris sans paroles.

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