Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 12

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Chapitre 4 : Chapitre 4 : Bataille précoce et décisive

Partie 12

« Shizuku… Shizuku…, » cria Arisuin.

Arisuin tenait le corps de Shizuku près de lui. Un gargouillement sortait de sa blessure, tandis que le sang et les viscères se répandaient rapidement. Son poids. Sa vie. Sentant qu’elle s’estompait, le visage d’Arisuin s’était assombri. Une fois de plus, il sentait la perte d’une petite sœur qu’il avait chérie et qu’il voulait protéger, et toutes ses émotions s’estompèrent. Il était empli de rage face à sa propre impuissance. Il ressentait de la colère contre l’homme qui avait volé la vie de Shizuku. Il ne sentait plus rien d’autre que cela. Il n’avait même pas la volonté de crier.

« C’est la réalité dont tu as essayé de détourner les yeux, » derrière lui, la voix de Wallenstein était venue. « Seul le pouvoir est vrai. Même si je t’ai enseigné ça, et que je t’ai amené du côté des forts… Si tu ne peux même pas comprendre ça, tu es au-delà de ce que je peux sauver. »

C’était une voix abasourdie. Il ressentait de la déception devant un disciple personnel qui enlaçait le corps de Shizuku, alors qu’elle n’était déjà devenue qu’un cadavre.

« Je n’ai pas besoin d’un assassin qui développe des sentiments pour sa cible. Meurs, » déclara Wallenstein.

Le bruit du vent se faisant couper et venant derrière lui avait frappé les oreilles d’Arisuin. C’était probablement le bruit de Wallenstein levant son épée. Arisuin n’avait pas pensé à se protéger. Au lieu de cela, il avait pensé que la paix arriverait bientôt. À ce moment-là, le poids de Shizuku dans ses bras disparaissait progressivement. Mais parce qu’il savait qu’il ne s’en remettrait pas, il n’avait aucun sentiment à propos de la défaite.

Petit à petit, le petit corps devenait plus léger.

Le poids qu’il sentait dans ses bras s’évanouissait.

Eh… !?

Là, Arisuin avait enfin remarqué quelque chose d’insondable.

Le poids disparaissait-il au point qu’il ne pouvait plus le sentir ? C’était impossible. Même si tout le sang et les viscères tombaient, les muscles et les os du corps humain resteraient encore. Ce sentiment étrange avait fait briller une lumière dans l’obscurité du regard d’Arisuin. Il regardait de haut ce qu’il avait dans les mains. Là-bas, les restes du corps de Shizuku avaient — .

 

— disparu. Ne laissant que ses vêtements.

 

Et l’instant d’après.

« C’est bon, Alice, » la voix de Shizuku résonna avec dignité dans l’arène d’entraînement souterraine.

« … Eh !? » s’exclama Arisuin.

« Quoi !? » s’écria Wallenstein.

Avec étonnement, Arisuin et Wallenstein avaient cherché Shizuku dans les environs. Cependant, Shizuku n’avait été trouvée nulle part. Non, au contraire, même le sang et les entrailles qui avaient été dispersés il y a quelque temps avaient également disparu.

« Qu’est-ce que c’est que ça !? Qu’est-ce que tu as fait ? » fait à la situation qui allait trop loin au-delà de la compréhension, Wallenstein avait crié dans la confusion. Et pendant la confusion de Wallenstein et Arisuin, Shizuku Kurogane apparut.

 

 

Elle était apparue comme un statut formé d’une brume rassemblée, nue et sans une tâche sur son corps.

Et elle avait ouvert la bouche pour parler. « C’est bon, parce que je vais gagner. »

« Shizuku, tu es… vivante ? » demanda Arisuin.

Arisuin fixa Shizuku comme si elle était un fantôme. Il n’avait pas encore compris la situation face à lui. Mais à côté de lui, Wallenstein.

« Comment est-ce possible… !? » demanda Wallenstein.

De ses instincts nés de nombreuses batailles, il s’était rendu compte qu’il n’y avait qu’une seule façon pour que cette situation soit possible. Et pour s’en assurer, il lança son épée sur Shizuku qui se tenait devant ses yeux.

Shizuku, sans bouger pour se défendre, avait reçu l’attaque sur son corps. Le Dispositif de Wallenstein avait une fois de plus coupé Shizuku en deux.

Mais cette fois, il n’y avait pas eu d’effusion de sang. Il n’y eut pas de réponse, si ce n’est un jet de brouillard, et bien que la forme de Shizuku ait été scindée, elle revint immédiatement à la normale — en voyant cela, Wallenstein était convaincu.

 

« Petit rat… ! Tu as changé ton propre corps en vapeur !? » s’écria Wallenstein.

 

En réponse, la bouche de la forme vacillante de Shizuku s’était légèrement courbée. « Ha ha ha ha ha. Comme je le pensais, vous n’êtes pas si vieux que pour le spectacle, n’est-ce pas monsieur ? »

Shizuku l’avait confirmé avec un ricanement sadique. En effet. C’était la vraie nature de la façon dont Shizuku avait survécu.

« J’ai été vaincue dans les batailles de sélection par Raikiri, donc j’ai toujours pensé à une méthode pour y faire face, » répondit Shizuku.

— En dépit de son talent, elle ne manquait pas de détermination. Face à l’opposition, si elle ne pouvait rien faire d’autre que subir une blessure mortelle, alors comment devrait-elle y faire face ?

« J’ai réfléchi encore et encore… et soudain, j’ai trouvé une réponse. Ahh, c’est vrai. Je prends des dommages parce que j’ai un corps de chair, » déclara Shizuku.

Dans ce cas, elle enlèverait cette prémisse. C’est ainsi que cette technique avait été créée. C’était un aspect de la magie de l’eau, une application de techniques de guérison pour le corps humain, un Art Noble qui désintégrera son propre corps en brouillard et en poussière au point où les entailles et les coups ne l’affecteront plus, puis la reconstruira volontairement.

 

« Aoiro Rinne [1] – J’ai mis au point une technique étonnante, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.

 

Shizuku avait parlé avec un visage légèrement vantard. Face à l’explication de Shizuku, Wallenstein devint de plus en plus pâle.

« Franchement… qu’as-tu fait !? Tu sais ce que tu t’es fait ? Le comprends-tu ? » demanda Wallenstein.

L’étonnement de Wallenstein était naturel. Parce que même si Aoiro Rinne était temporaire, c’était une technique qui mettait fin à sa propre vie.

« Avec un contrôle magique de première classe, tu peux reconstruire quelque chose, mais c’est impossible de le faire après la mort… ! Non, même si tu peux le faire, si tu fais la moindre erreur en reconstituant les billions de cellules du corps humain, je ne sais même pas combien ce serait difficile… ! Pour utiliser ce genre de pouvoir sur son propre corps… ! Es-tu saine d’esprit, petite… !? » s’écria Wallenstein.

Certes, il y avait un grand mérite à outrepasser la physique d’une attaque. Mais pour ce faire, une technique trop puissante était nécessaire. Le risque était trop lourd. C’est pourquoi, dans sa consternation, Wallenstein avait dit ça à Shizuku. Mais de son côté — .

« Je suis tout à fait saine d’esprit. Si c’est moi, c’est possible, et j’y croyais, » répondit Shizuku.

-... Elle l’avait déclaré ainsi, comme si ce n’était rien.

Face à ces mots, Wallenstein était convaincu. Il avait obtenu des informations sur Hagun à l’avance, mais il n’avait jugé que Stella Vermillion comme un adversaire digne d’attention. Mais il avait oublié quelqu’un. La Lorelei, qui était juste sous son nez, était comme Stella quelqu’un de très différent des masses. C’était un prodige au-delà de la masse.

Quel oubli embarrassant… ! Mais je n’ai pas encore perdu…, pensa-t-il.

Wallenstein l’avait dit et avait repris sa position. Mais —

« Oh ? Serait-ce que tu penses encore à te battre contre moi, non ? » demanda Wallenstein.

— Avec un rire, Shizuku lui sourit comme s’il se moquait de lui. « Qu’est-ce que vous avez dit… ? »

À cet instant, Wallenstein, qui s’était remis de son attaque contre Aoiro Rinne, remarqua quelque chose sur lui.

« *Toux Toux*… gah… !? »

L’air qu’il expirait ne revenait pas par inhalation. Ses poumons ne pouvaient pas être remplis d’air. C’était comme s’il se noyait — oui, il était sur le point de se noyer.

« Si les poumons sont transformés en ballons d’eau, les humains deviendraient comme ça, non ? Comme je m’y attendais de cette technique, ce n’est pas quelque chose que d’autres personnes à l’école peuvent faire, alors c’est la première fois que tu la vois, » déclara Shizuku.

Shizuku qui utilisait Aoiro Rinne comme ça avait transformé toute l’atmosphère de l’endroit de la même manière. Par conséquent, elle pouvait établir le contrôle de tout cela, y compris de l’air que Wallenstein respirait.

La capacité de Wallenstein à contrôler le frottement était certainement un pouvoir inégalé en ce qui concerne les coups et les coups extérieurs. Cependant — .

« Si c’est à l’intérieur du corps, il n’y a rien que la friction puisse faire, n’est-ce pas ? » demanda Shizuku.

« Gah... ukkk... ! » Wallenstein, noyé dans une mer invisible, n’avait finalement pas pu tenir debout et était tombé par terre avec les yeux grands ouverts et la bouche qui s’ouvrait et se fermait comme un poisson échoué sur le rivage en quête désespérée d’oxygène.

« Hmm ? Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que vous avez dit ? » demanda Shizuku.

« E... Épargne… moi ! » demanda Wallenstein.

« Oh, voulez-vous que je vous laisse partir ? » demanda Shizuku.

C’était en fait une déclaration de reddition. Wallenstein avait décidé qu’il était impossible de gagner le combat à ce moment-là et agitait le drapeau blanc à Shizuku.

« Mais je ne le ferai pas, » déclara Shizuku.

Shizuku avait souri impitoyablement et claqua des doigts. À ce moment-là, le sang s’était écoulé de tout le corps de Wallenstein.

« — GAAAAHHHHH ! » cria Wallenstein.

La chair s’était déchirée de l’intérieur de son corps, et des douzaines de lances de glace avaient jailli de son corps. Cette attaque avait complètement coupé la conscience de l’épéiste manchot. Wallenstein, tout en laissant sortir du sang mélangé à de l’eau de sa bouche. Il s’était évanoui.

Et Shizuku baissa son regard froid sur son adversaire comme s’il était une ordure.

« Je ne suis pas aussi gentille qu’Onii-sama, ou aussi douce que Stella-san, donc je ne peux m’empêcher de réduire en lambeaux un ennemi qui m’a attaquée. — Vous avez choisi le mauvais ennemi, » déclara Shizuku.

Elle avait arraché le manteau de Wallenstein. Elle se couvrit la peau avec ça et détourna le regard. Elle s’était déjà désintéressée de lui.

De cette façon, le combat entre l’épéiste à une main et la Lorelei avait pris fin.

Notes

  • 1 La réincarnation bleue

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