Rakudai Kishi no Cavalry – Tome 1 – Chapitre 1 – Partie 8

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Chapitre 1 : Chevalier Prodige et Chevalier Raté

Partie 8

« Ceci devrait le faire, » déclara Ikki avec douceur après avoir fini ses premiers soins.

Ikki avait traité Stella avec le kit d’urgence se trouvant dans son tiroir.

« Merci. Vous êtes assez bon sur ça, » répliqua Stella.

« J’ai vécu seul depuis le collège, donc je sais au moins faire cela, » déclara Ikki.

Eh bien, ce n’est pas comme si quelqu’un m’avait aidé quand je vivais dans cette maison, pensa-t-il.

Alors qu’Ikki soupira, Stella avait déclaré quelque chose de bizarre. « ... J’ai entendu beaucoup de choses à propos de vous. De Madame la Directrice. »

« À propos de moi !? » demanda Ikki.

« Oui, à propos de la façon dont vous avez été traité à l’école et par votre famille, » répondit-elle.

« Q-Quoi... !? Pourquoi cette personne a-t-elle divulgué des informations à propos de questions sensibles à quelqu’un d’autre que sa famille ? Désolé, mais ceci n’a probablement pas été une histoire agréable à entendre, » déclara Ikki.

« Cela ne l’est vraiment pas. Mais au contraire, je voudrais que vous m’en disiez plus à ce propos, » demanda Stella.

« Vous dire quoi ? » Ikki avait demandé ça en réponse.

« Comment pouvez-vous espérer devenir un chevalier quand tout le monde vous traite si mal ? » demanda Stella.

« ... Pourquoi voulez-vous savoir ça ? » demanda Ikki.

« C-Ce n’est pas comme... Ce n’est certainement pas, car je voudrais en savoir plus sur vous ! » répondit Stella. « Ne soyez pas prétentieux ! Je veux juste savoir pourquoi un novice avec une puissance magique tellement ridicule peut encore avoir l’envie d’être un chevalier ! Je suis tout simplement curieuse. »

« Dire quelque chose de si terrible, directement face à moi... je sens en quelque sorte un certain rafraîchissement, » répliqua Ikki.

Eh bien, son histoire ne valait pas vraiment la peine d’être cachée. Ikki était un peu gêné de le dire, mais si Stella voulait vraiment la connaître, alors il ne pouvait pas lui refuser cela.

« Il y a une personne que j’essaye d’atteindre, » commença-t-il.

« Une personne ? Voulez-vous parler du Samouraï Ryouma ? » demanda Stella.

Un héros bien connu, dont n’importe qui dans la famille Kurogane aurait pu vouloir imiter. Ikki pensait donc qu’il était naturel que ce nom lui vienne à l’esprit.

« Oui, exactement lui, » répondit Ikki. « Je n’ai jamais eu le talent, donc mes parents et ma famille en général m’ont rejeté depuis que je suis très jeune. Ma famille est une lignée de héros remontant à de nombreuses générations, où les enfants sans talent sont un fardeau. Je ne fus pas autorisé à participer aux leçons de magie de ma famille. Au lieu d’avoir un siège lors des fêtes, je fus chaque fois enfermé hors de leur vue lors de toute réunion comme j’étais une honte pour eux. »

{Ceux qui ne peuvent rien faire ne devraient rien faire.} (Père d’Ikki)

À son cinquième anniversaire, il s’agissait des dernières paroles que le père d’Ikki lui avait prononcées et après cela, il ne lui avait plus jamais adressé la parole et n’avait même plus jamais tourné son regard vers lui. Comme le chef de famille avait déterminé la position d’Ikki dans la famille, Ikki Kurogane avait été traité comme « quelqu’un qui n’existe pas » par tous les autres.

C’était si pénible que je voulais véritablement disparaître.

« Mais à cette époque, Ryouma-san m’a parlé, » continua Ikki.

Même maintenant, Ikki Kurogane pouvait se souvenir clairement de ce jour enneigé. Il s’agissait du Nouvel An et toute la famille était réunie, mais cette fête ne signifiait rien pour Ikki vu qu’il n’avait pas le droit d’être là. Il entendait les rires joyeux en dépit d’être enfermé, ce qui rendait sa présence encore plus douloureuse. Alors il était parti dans les montagnes se trouvant derrière la demeure familiale.

Et... il s’était perdu en chemin. Le soleil s’était soudainement caché et l’air s’était subitement refroidi. Les douces chutes de neige s’étaient transformées en une tempête de neige sans qu’il s’en rende compte.

Personne ne vint le trouver. La raison en était évidente : de toute façon, qui aurait aidé un enfant qui n’existait même pas ? Même si Ikki était mort de froid, ni ses parents ni ses familles n’auraient été affligés.

Dans sa famille, seulement sa sœur cadette se serait attristée par sa mort... mais elle aurait bien été la seule.

Quand il avait pensé à cela, il n’avait pas pu s’empêcher de pleurer. Non pas parce qu’il n’avait pas de talent, mais parce que personne n’avait cru en lui.

... Et c’est alors que Ryouma Kurogane, un homme âgé arborant une longue moustache blanche de style impériale, apparut devant Ikki. Il déclara à Ikki qu’il devrait chérir ces larmes.

Ces larmes étaient la preuve qu’Ikki n’avait pas encore abandonné.

{Écoute, gamin. Tu es encore maintenant un enfant. Quand tu grandiras, ne deviens pas un adulte ennuyeux comme beaucoup qui glorifie quelque chose d’aussi inutile que le talent. Ne deviens pas un adulte faible qui abandonne sans essayer et qui appelle le fait d’agir ainsi de la maturité. Deviens un adulte qui marche si loin que les autres ne peuvent même pas suivre tes traces. Un homme peut atteindre un but aussi longtemps qu’il ne renonce pas. Après tout, l’humanité a une fois volé jusqu’à la lune en dépit de ne pas avoir d’ailes.} (Ryouma Kurogane)

Le vieil homme lui avait dit ces mots avec un sourire enfantin et avait brossé la neige qui s’était installée sur la tête d’Ikki.

« Je fus... fou de joie. C’était la première fois que quelqu’un me disait que je ne devais pas abandonner, » continua Ikki. « Bien que je n’étais qu’un enfant, je savais quand même que c’était simplement des mots et qu’ils ne garantissaient en rien mon avenir. »

Mais malgré ceci, j’étais si heureux. Même si c’était juste quelques mots, je me sentais vraiment sauvé par eux, pensa-t-il.

« Alors je l’ai décidé à cet instant, » continua Ikki. « Si je dois grandir, alors je grandirai pour être comme lui. Et si jamais je rencontre quelqu’un dans la même situation que moi, contrairement à mes parents, je lui dirais : “Vous ne devez pas abandonner,” et je soulignerais le fait que les gens ne doivent pas seulement compter sur leurs talents. Je serai un adulte qui portera les mots de cet homme à d’autres. Cependant, je ne suis pas encore assez fort pour le faire dès maintenant. Je dois devenir plus fort, aussi fort qu’il l’était, où mes paroles seront que des excuses de faiblesse. Voilà pourquoi je ne peux pas simplement abandonner dans un endroit comme celui-ci. Si je veux être aussi fort que Ryouma Kurogane, je dois gagner dans le Festival des Sept Étoiles de l’Art de l’Épée. Ceci est le moins que je puisse faire. »

« ... Je vois. C’est donc ça votre rêve, » déclara Stella.

« Pensez-vous que cela est sans espoir ? » demanda Ikki.

Boudeuse. L’expression de Stella s’était maladroitement assombrie. Elle pensait vraiment que le rêve d’Ikki était merveilleux, mais... pour l’atteindre ―.

« Vous n’êtes pas obligée de le dire, ou de faire un tel visage, » déclara Ikki. « Je sais que ce n’est pas quelque chose que je peux facilement réaliser. Mais même ainsi, Stella-san, si vous aviez un rêve que vous ne vouliez pas abandonner et si quelqu’un vous disait qu’il est impossible pour vous de le réaliser, allez-vous quand même essayer ou... allez-vous docilement obéir à cela ? »

« Ah ―, » s’exclama Stella.

Les yeux de Stella s’écarquillèrent en entendant ces paroles. Ses pupilles brillaient d’un éclat lumineux, comme si elle avait enfin compris quelque chose, comme si elle avait accepté quelque chose.

« Hehe ! Hahaha ! » Le regard désolé de Stella avait disparu et elle éclata de rire. « Oui, tout à fait. Je ne voudrais pas abandonner. Même si je suis brûlée, pourquoi devrais-je abandonner ? »

Après avoir entendu les paroles d’Ikki, Stella se souvint qu’elle aussi avait été ainsi depuis des années.

« Voilà donc la raison, » déclara Stella. « Il est vrai que nous ne devons pas nous inquiéter de la réalisation de nos rêves. Si mes efforts sont vains, même après avoir tout donné de moi, alors c’est correct. Mais nous ne pouvons pas décider si nous allons réussir avant d’avoir essayé. »

« Exactement. Peu importe combien je manque de talent et combien de personnes me disent que je suis inutile, je ne vais pas abandonner pour ces raisons. Et c’est d’autant plus vrai que je déteste perdre, » déclara Ikki.

« Alors là, je ne pense pas qu’il n’y a pas quelqu’un qui déteste autant perdre que moi, » après avoir dit cela, Stella avait commencé à rire. Ce fut un rire qui semblait très surpris, mais aussi très joyeux.

Elle s’était détendue et elle avait levé les mains.

« ... Ahh, j’ai perdu. Je vous ai mis sur ma propre échelle ridicule de prodige et de médiocrité et je n’ai pas pu voir le vrai vous, » continua-t-elle. « Il était donc impossible pour moi de gagner avec ces sentiments présomptueux que j’avais. Ceci est ma défaite totale, Ikki. »

En disant ces mots, Stella se sentait un peu libérée. Elle n’avait plus de doute au sujet de l’avis de Kurono. Ikki était une personne qui partageait le même esprit et il était plus fort qu’elle. C’était exactement la raison pour laquelle elle pouvait apprendre de lui. Si elle le suivait, alors elle pourrait sûrement devenir elle-même plus forte. Avec cette sincère conviction au fond de son cœur, Stella était reconnaissante d’avoir rencontré Ikki. Comment pouvait-elle ne pas l’être quand on a traversé le monde pour cela ?

Et Ikki, après avoir vu son expression radieuse, estima que Stella était parvenue à le comprendre. Elle semblait satisfaite de ses réponses. Dans ce cas ―.

« Alors, puisque nous avons atteint un accord maintenant, ― allons-nous discuter de cette autre question importante ? » demanda Ikki.

« Hein ? Laquelle ? » demanda Stella.

« Eh bien, je veux dire... J’ai gagné le duel, non ? » demanda Ikki.

« Bien sûr. Même si je déteste perdre, je ne suis pas assez déraisonnable têtue pour nier ceci quand cela arrive, » répondit Stella.

« Alors ceci signifie que Stella-san, vous êtes mon esclave à partir de maintenant, non ? » demanda Ikki.

« ... Hein ? » s’exclama Stella.

Les yeux de Stella s’agrandirent soudainement, comme une colombe abattue par des plombs.

« Ne vous souvenez-vous plus que nous avions fait un pari ? Le perdant devait se soumettre au vainqueur toute sa vie et obéir à tous ces ordres, » Ikki lui avait alors rafraîchi la mémoire.

Instantanément, le teint de Stella devint rouge, puis elle pâlit pour devenir d’un blanc bleuté. Il semblerait qu’elle avait complètement oublié l’affaire, car tant de choses étaient arrivées depuis.

« Donc, comme j’ai gagné, nous allons commencer dès maintenant ―, » commença Ikki.

« Qu.., c-c’ét... ait cela ! Un fi-figure de st-st-styles et je l’ai dit, car j’étais trop énervée et... ! » balbutia Stella.

« Hmm, je me demande ce que je vais exiger en premier. Vous avez bien dit n’importe quoi, non ? » demanda un Ikki pensif.

« TT-Tout !? N-Non, c-c-c-c’est, c-c-c-c’est, j’ai vraiment dit que je ferai n’importe quoi, mais rien de tout cela n’est bien ! Totalement pas bien, non !? » s’écria Stella.

Stella avait alors plongé dans le coin de son lit avant de se recouvrir de ses couvertures, comme si elle essayait de se cacher d’Ikki.

Qui est-ce celui qui lui avait dit de ne pas être déraisonnablement obstinée ?

« Hein ? Alors Stella-san, allez-vous revenir sur votre parole ? » demanda Ikki.

« Pouah... ! »

« Eh bien ! Si vous êtes réticentes avec cette promesse, alors ceci me va ainsi. Ahh, je suppose que la Famille Impériale du Vermillion ne peut même pas tenir ses promesses !? » déclara Ikki comme s’il se posait la question.

« Ahh, agh..., » grogna Stella.

« C’est un peu décevant, » déclara Ikki avant de pousser un soupir.

« AA-Attendez un peu ! » balbutia Stella.

Comme prévu, Stella avait réagi à la moquerie éhontée d’Ikki. Tirant lentement sur les couvertures, elle dévisagea Ikki avec les yeux au bord des larmes.

« Qui a dit que nous ne pouvions pas le faire !? » s’écria Stella. « C’est bon !! Je vais devenir votre esclave ou votre chien ! Je ferai tout ce que vous voulez ! Je ferais aussi des choses indécentes ! Pervers ! Idiot ! Je vous déteste ! »

« Vous avez voulu ce pari et maintenant vous êtes furieuse à ce sujet !? » s’écria Ikki.

... Eh bien, peut-être que je suis allé trop loin, pensa-t-il.

Ikki voulait châtier Stella pour avoir parié négligemment et si facilement, mais il semblerait qu’il avait un peu exagéré. Dès le début, il n’avait jamais voulu faire de Stella son esclave. Sa vraie demande était ―.

« Alors voici un ordre. Stella-san, soyez ma camarade de chambre, » déclara Ikki.

― Pour eux, ceci reviendrait à vivre ensemble dans la même pièce.

« Eh... est-ce que... que, c’est tout ? » demanda Stella.

« Oui. Je pensais pendant que nous nous battions que nous serions en mesure d’avoir une relation pacifique et que je voudrais aussi devenir votre ami, Stella-san, » répondit Ikki. « Plutôt qu’un ordre, considérez plutôt cela comme un souhait. »

Ikki voulait en savoir plus sur cette jeune fille dont l’esprit ressemblait tant au sien. À ses mots ―.

« Fuah..., » la jeune fille qui pensait exactement la même chose sentit son cerveau déborder.

« V-vous, ju-juste... juste après m’avoir dit que... que j’étais belle... et là vous voulez être mon ami... dire ceci à une princesse célibataire comme si de rien n’était. Vraiment, vous n’avez réellement aucune délicatesse..., » déclara Stella.

Elle ne pouvait plus regarder directement Ikki. Même ses oreilles étaient teintées en rouge quand elle détourna son regard. Voyant cela, Ikki avait pris cette réaction comme une forme de colère.

« Ah ! Vo-Vous ne voulez pas ? Pour vous faire vivre avec un garçon..., désolé pour avoir dit quelque chose de si choquant, » déclara Ikki. « Allons trouver Madame la Directrice. Avec un peu de chance, je pense qu’elle pourra vous trouver une autre chambre pour vous ―. »

« Attendez ! » déclara Stella.

Stella avait arrêté Ikki au moment où il était sur le point de partir.

« ... C’est d’accord, » déclara Stella.

« Hein !? » s’exclama-t-il.

« J’ai dit... que ça ne me dérange pas ! » déclara Stella.

« Hein ? Êtes-vous sûre ? » demanda Ikki.

« Je-je viens de vous le dire, mais c’est seulement parce qu’il s’agit d’un ordre ! » répondit Stella. « Je vais être troublée si vous pensez que les membres de la Famille Vermillion sont des menteurs. C’est tout ! C-Ce n’est pas comme si... Je-je ne le fais par parce que je veux être amie avec vous ! »

Stella se leva après avoir jeté des regards autour d’elle. Elle s’était exprimée d’une manière détournée... mais Ikki avait compris qu’elle était consentante. Ceci le rendit très heureux.

« Alors, laissez-y ensemble à partir de maintenant, Stella-san, » déclara Ikki.

« ... On ne peut rien y faire, alors prenez soin de moi... Hmph ! » répliqua Stella.

Stella lui serra la main tout en regardant de l’autre côté. Sa main était beaucoup plus petite qu’il ne l’avait imaginé et beaucoup plus chaude.

Juste au moment où ils avaient finalement réglé la question de la colocation, la cloche du dortoir sonna. Il s’agissait du signal pour les huit heures.

« Arg, il semble que j’ai dormi pendant un moment. Je suppose qu’il est maintenant trop tard, » déclara Ikki.

« Y a-t-il quelque chose de gênant à huit heures ? » demanda Stella.

« Les cafétérias ferment ici à huit heures. Que vais-je faire pour le souper ? » se demanda Ikki à voix haute.

Le couvre-feu est à neuf heures. Je suppose que je devrais aller au supermarché et acheter quelque chose. Mais mon corps me fait trop mal après avoir utilisé Ittou Shura, donc je ne veux pas vraiment cuisiner..., pensa-t-il.

Ikki se trouvait dans une situation embarrassante. Il était effrayant de penser ce qui se passerait s’il se coupait un doigt.

Ikki croisa les bras dans l’inquiétude, mais alors Stella, à ce moment-là, proposa une solution avec une voix étrangement excitée.

« S-Si c’est juste cela, alors je vais nous préparer quelque chose, » déclara-t-elle.

« Hein ? Est-ce que cela vous convient ? » demanda Ikki.

« Je veux dire, Ikki est... mon maître même si je suis très réticente à ce sujet... et il est du devoir d’une servante de cuisiner quand le maître veut un repas, » déclara Stella.

« ... Euh, ne pourriez-vous pas oublier cette histoire à propos du maître et de l’esclave ? » demanda Ikki.

« C-Ce n’est pas acceptable ! Les membres de la royauté ne brisent jamais une promesse ! A-Alors, cessez d’être réticents et laissez-moi vous servir ! » déclara Stella.

Quelle exaltante femme de chambre qu’elle était ! Et pour être honnête, Ikki était à l’âge où la cuisine maison faite par une jeune fille était plutôt attrayante.

« Je comprends. Alors, allons au supermarché le plus proche ensemble. Je vais au moins faire l’achat, Stella-san, » déclara Ikki.

« Hmm ―, » Stella semblait boudée face à ses mots.

... Hein ? Pourquoi boude-t-elle cette fois ? se demanda Ikki.

« ... Ce n’est pas permis, » déclara Stella.

« Quoi donc ? » demanda Ikki, qui était perdu face à ces réactions.

« Cette chose “Stella-san”. Ikki est le maître ici et en plus de cela vous êtes plus vieux, donc il serait bizarre pour vous d’ajouter un honorifique. Dites-le sans le “-san”, » demanda Stella.

« Euh... je ne devrais pas le faire. Je veux dire que vous êtes réellement une princesse..., » répliqua Ikki.

« Et qui est-ce qui veut être ami avec cette princesse ? » demanda Stella.

« Euh..., » balbutia Ikki.

« N’est-il pas bizarre pour des amis d’être aussi formel ? » demanda Stella.

Eh bien, c’est effectivement le cas, mais ―

« N’est-il pas plus étrange pour des amis d’être également maître et esclave ? » demanda Ikki.

« Cela est un autre problème, » déclara Stella.

« Eeeeehhh !? » Ikki était abasourdi par la tournure des événements.

« Dans tous les cas ! » déclara-t-elle. Puis Stella pointa un doigt vers le bout du nez d’Ikki.

« Je ne répondrai pas si vous ne m’appelez pas Stella, » déclara-t-elle.

Elle déclara ceci d’une manière adorablement en colère, mais en même temps, elle semblait très embarrassée. Ikki ne pouvait pas parler à une princesse avec tant de désinvolture... mais il est vrai que s’ils devaient devenir des amis, alors un refus maintenant ne serait pas très bien.

« ... Heh. Je comprends, Stella, » déclara Ikki.

En fin de compte, Ikki avait cédé. Ou plutôt, Stella l’avait guidé à travers la conversation pendant un certain temps jusqu’à en arriver là. Quelle outrageuse grande fille qu’elle était !

« Oui. Alors, allons-y, Ikki ! Je ne sais pas grand-chose sur le Japon, alors assurez-vous de m’escorter correctement, » déclara Stella.

« Oui, oui, » déclara Ikki.

Mais bien qu’il avait dit son prénom sans aucune formalité, si cela la rendait si heureuse, alors il devrait à partir de maintenant l’appeler ainsi. Captivé par le sourire de Stella, Ikki était arrivé à cette conclusion et avait lui aussi souri.

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