Pensiez-vous qu’un autre monde motiverait un NEET? – Tome 1 – Prologue

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Prologue : Pas de travail, pas avant de perdre

Ce monde était vraiment le meilleur endroit possible.

Il était allongé sur un lit luxueux tout en dégustant des délices alignés sur la table d’appoint. Et pour agrémenter le tout, il recevait un massage venant d’une jolie fille à peine vêtue assise sur lui.

Reiji Houbami murmura tout en savourant ce confort. « Ahh... C’est vraiment la meilleure des choses... L’Autre Monde. »

Lui, qui ressemblait à la surface à un simple lycéen, avait été convoqué en tant que héros du Paradis Universel (Le Domaine d’Aquatera) il y a un mois.

Trois lunes blanches flottaient dans le ciel. D’énormes dragons y volaient en toute liberté.

L’existence des elfes, du peuple des bêtes, des esprits et de la magie, tout cela était réel. Il s’agissait bel et bien d’un monde fantastique comme dans un manga ou un jeu.

Il profitait pleinement de ce monde.

Sans amis ni famille, et pas même un smartphone ou Internet.

Le sens commun et la morale qu’il avait accumulés pendant de nombreuses années étaient tout simplement inutiles ici, il n’y avait même pas d’institution publique afin de garantir son identité.

En d’autres termes...

Toutes les restrictions gênantes (et ennuyeuses) n’étaient pas présentes.

Il s’agissait d’un environnement où il n’avait pas à étudier à l’école, ou tout était garanti quant à ses nécessités de la vie courant, et il pouvait même obtenir tout ce qu’il voulait.

Utopia… Elysium… Tír na nÓg...

Eh bien, le nom n’avait pas d’importance, ce n’était rien d’autre que le paradis.

« Tu ne le penses pas ? Maîtresse, » Reiji avait parlé à l’autre personne avec une voix décontractée.

Il avait parlé à la jolie fille à peine vêtue lui faisant actuellement le massage. Il s’agissait d’une fille aux longues oreilles, une « Elfe », dont les mains tremblaient déjà à cause de la honte. Il fit alors claquer le collier de mauvais goût présent autour de son cou.

Du fond de son cœur... elle avait crié de toutes ses forces. « Je ne pense pas que ce soit si vrai !! »

Elle avait la peau blanche comme neige et un visage aux traits parfaits.

En raison de sa tenue fine et si réduite, ses seins généreux malgré son corps mince étaient facilement révélés, et son visage était teinté du rouge de la honte. De frustration, elle se mordait les lèvres et avait les larmes aux yeux.

Même si elle était clairement de noble naissance, elle avait maintenant un collier et elle faisait à Reiji un massage avec dévouement.

C’était elle, l’invocatrice, qui avait invoquait Reiji dans ce monde en tant que maître. Même si Reiji était censé devenir son serviteur selon le contrat du maître-serviteur, mais cela ne s’était pas déroulé ainsi.

« Ah... De toute façon, peux-tu appuyer un peu plus fort ? » demanda Reiji.

« ... »

« Aah, un peu plus bas. C’est vrai, juste là. Ça fait du bien, » dit Reiji.

« ... »

Étant traitée comme une servante, elle avait continué à appuyer sur le corps de Reiji.

« Eh bien, on dirait que tu t’es un peu améliorée pour ça, Maîtresse, » déclara Reiji.

Comme Reiji avait souligné le « pour ça » dans ce qu’il venait de dire, la fille avait serré son poing, et elle avait marmonna. « Hmm... La prochaine fois... La prochaine fois, c’est sûr... que je gagnerais dans “L’Épreuve de Force” et je changerais cette relation pour qu’elle soit de la façon dont elle était censée être dès le départ. »

Sa maîtresse, la treizième héritière de Granlem (le Royaume des Elfes), Tifalycia Cleargreen, pensait en massant le corps du Héros, qui était censé être son collaborateur ainsi que son serviteur : comment cela a-t-il pu se terminer comme ça ?

« Ne viens-tu pas de penser à l’instant “Comment cela a-t-il pu se terminer comme ça” ? » demanda Reiji.

« Hein !? » s’exclama Tifalycia.

« “Pourquoi mes pensées... ?” et “C’est après tout bien de la télépathie... ?” et “Hein... alors ce que je pensais jusqu’à maintenant était bien vrai... !”. »

« ... Hii... a-a-ah ! » cria Tifalycia.

Voyant que Tifalycia bloquait ses longues oreilles, laissant échapper un son « ah ah », tout essayant qu’il ne puisse pas lire dans ses pensées en faisant le vide dans son esprit, Reiji sourit amèrement comme s’il avait renoncé à faire face à ça.

« Combien de temps vas-tu être dans l’erreur à propos de tout ça ? Je l’ai déjà dit plusieurs fois, je ne peux pas lire tes pensées, » déclara Reiji.

« Ce-Cette déclaration elle-même peut être un mensonge ! » cria Tifalycia.

... Ah, c’était certainement une possibilité.

Bien que personne ne déclarerait normalement un tel mensonge si stupide, mais Reiji pourrait le faire.

Voyant qu’elle n’acceptait plus aveuglément les paroles de Reiji comme auparavant, puis qu’elle finissait par se teindre le visage du rouge de honte, il lui semblait qu’elle avait un peu grandi.

Reiji en était légèrement satisfait et continua avec un sourire.

« À quel point ai-je l’air de mentir ? » demanda Reiji.

« Toi ! Tu ressembles exactement à ça !! Je peux même déclarer qu’il n’y a pas d’existence parmi toutes les races qui peuvent être plus sournoises que toi !! » cria Tifalycia.

« Hehe, tu vas un peu trop loin là, » il répondit à son insistance avec un sourire diabolique,

Voyant cela, le visage de Tifalycia avait pâli comme un lapin attrapé par un renard. « Qu-Qu’est-ce que c’est... ? Je parle seulement de fait. »

« C’est vrai. C’est certainement un fait, » déclara-t-il en acquiesçant...

« “Puisque l’adversaire utilise les méthodes les plus sournoises parmi toutes les races, je ne peux pas gagner. Il est déjà décidé que je vais perdre, peu importe combien de fois je le défie dans ‘Épreuve de Force’. On ne peut rien y faire et je vais à coup sûr ne pas gagner une seule fois.” N’est-ce pas ça ? » demanda Reiji.

« ... ! » L’expression docile de la fille avait immédiatement changé en entendant ces paroles.

Une force habitait maintenant dans ces beaux yeux de la couleur du jade. Son expression avait changé d’une expression docile qui ne pouvait même pas tuer une mouche à celle d’une guerrière.

Sa main droite avait basculé dans un geste élégant.

De la proie vers le chasseur.

« ... Très bien, » la fille avait annoncé ça avec son ton le plus bas. « Faisons une Épreuve de Force ! »

On y va, elle a mordu à l’appât. Alors que Reiji pensait ça dans son cœur, il avait parlé avec une attitude gênante à sa maîtresse si impulsive.

« Eh, l’“Épreuve de Force” d’aujourd’hui est déjà terminée. Nous devons recommencer en décidant de la méthode..., » déclara-t-il.

« Cela ne me dérange pas que tu décides de la méthode ! » répliqua-t-elle. « Si je gagne, tu devras correctement faire ton devoir de héros et cela sans te plaindre... ! »

« Et si tu perds ? » demanda Reiji.

« Je ferai tout ce que tu me diras jusqu’à ce que tu sois pleinement satisfait ! » répondit Tifalycia.

« Ah, vraiment ? » En entendant les mots tant attendus, l’attitude de Reiji avait changé et il avait donc déclaré ça avec un sourire maléfique.

« Je ne peux pas faire grand-chose si tu es prête à aller si loin. Je vais donc accepter ton défi, » répondit Reiji.

Après avoir vérifié que le contrat magique brillait légèrement avec ces paroles inscrites dessus, il continua comme s’il voulait ramener le sujet dans la discussion.

« Juste pour le confirmer avec toi, tu es d’accord avec quoi que ce soit, n’est-ce pas ? » demanda Reiji

« ... Que veux-tu dire par là ? » demanda Tifalycia.

« “Je ferai tout ce que tu me diras jusqu’à ce que tu sois pleinement satisfait” ? » répéta Reiji.

« Ça, c’est si je perds ! Au contraire, nos relations doivent revenir à ce que cela aurait dû être si je gagne..., » répliqua Tifalycia.

« Hm, oui, oui, je sais, » dit Reiji.

Après avoir obtenu sa confirmation verbale, Reiji s’était légèrement étiré.

« Maintenant, je me demande ce que je devrais te faire faire après ça, » se demanda Reiji. « Peut-être, prendre un repas sur une elfe nyotaimori [1]... Le fait d’ajouter un “nyaa” comme fin de phrase a déjà été fait avant, avec des oreilles de chat se chevauchant avec les oreilles d’elfe... Non, attends. Cela ne va-t-il pas si je choisis à l’improviste ? »

En disant de telles choses, il réfléchissait déjà de la demande après avoir remporté l’Épreuve de Force.

« Tu me traites comme une idiote..., » L’elfe lui lança un regard noir alors qu’elle tremblait de colère et que cela la colorait en rouge.

Ce regard de frustration ne fit que rendre plus heureux Reiji, il parla avec une expression lugubre. « Tu n’as qu’à gagner si tu te sens frustrée... Contre ce héros NEET, Reiji ! Fuhahahahaha, » après quoi, Reiji avait ri exprès face à elle.

Voyant cette apparence, Tifalycia fronça douloureusement le sourcil. « M-Même s’il est supposé être le héros... supposé être le Héros... de penser qu’il est qu’un NEET ! »

Sans précédent, absurde, incompréhensible...

Il n’y avait aucun mot qui pouvait décrire cette horrible situation.

Donc.

Par conséquent, Tifalycia avait pensé pour la énième fois. Comment cela s’est-il terminé comme ceci... ?

Et, elle s’était alors souvenue de ce moment en même temps.

Le jour où tout avait commencé...

Notes

  • 1 Nyotaimori : (女体盛り) (littéralement « présentation sur le corps d’une femme »), plus connu sous le nom de « corps sushi », consiste à manger des sashimis ou des sushis présentés sur le corps d’une femme nue.

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3 commentaires :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Encore une invocation qui a mal tourné ? Ah, ces filles devraient retourner à l’école de magie 🙂

  2. Merci pour se chapitre

  3. Merci pour le chapitre

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