Pensiez-vous qu’un autre monde motiverait un NEET? – Tome 1 – Chapitre 1

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Chapitre 1 : NEET, Inversion du Maître – Serviteur

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Chapitre 1 : NEET, inversion du maître et du serviteur

Partie 1

Situé à l’est de l’un des trois continents principaux, le Continent Zestis, qui s’étendait le long de la direction est-ouest, avec des forêts occupant la majorité du pays, était le Pays des Elfes, Granlem.

La septième province, Tistel, située à l’extrémité nord-ouest, dont une grande partie était reliée à l’Union « Béastia » voisine, Entara, jouait le rôle de porte de Granlem.

Quatre-vingt-dix pour cent de la province déjà étroite était occupé par la forêt, donc il n’y avait pas de ville-château ou de large cité.

Il n’y avait qu’un petit château et un nombre minimum de serviteurs, ainsi qu’un candidat au trône de nom seulement.

C’est pourquoi ─ le rituel secret de la Convocation du Héros était littéralement la carte maîtresse de Tifalycia Cleargreen, Seigneur de Tistel, treizième héritier du trône de Granlem.

─ Il y a quelques années, le Royaume d’Aquatera s’était lancé dans une guerre magique qui impliquait toutes les races, la Septième.

Les six races possédaient des systèmes magiques individuels. Grâce à eux, qui détenaient l’hégémonie du monde, ils avaient lancé une puissante magie qui pouvait détruire le monde sept fois, ils avaient alors vu le danger d’extinction de toutes les races et avaient trouvé une solution.

C’est ainsi que fut construite la loi absolue, la Magie du Grand Contrat, qui possédait le pouvoir de faire appliquer par magie tous les contrats.

Toutes les races avaient promis sur Le Cube, qui avait été créé en assemblant les systèmes magiques complexes de chaque race, d’être non violentes. Ainsi, les conflits chaotiques et barbares avaient disparu du monde.

Ils s’étaient ainsi engagés à avoir une belle paix, pour vivre une harmonie éternelle.

Cependant, aussi idéal soit-il, les problèmes entre les pays continuaient de se poser.

Conscients de la limite de la non-violence, afin de résoudre les problèmes, les races avaient imaginé un système pour rendre la violence possible sous certaines exceptions.

Cette exception était une guerre autorisée lorsque les deux races opposées préparaient des règles détaillées et décidaient d’un champ de bataille, puis s’engageaient sous la Magie du Grand Contrat que leur race entière se conformerait strictement à ces règles ─ la Guerre des Gages.

Désormais, tous les conflits politiques entre pays interdisaient l’assassinat de l’opposition, puis permettaient un usage limité de la magie offensive. Tous avaient été désormais décidés à l’aide de la Guerre des Gages.

Lors d’une Guerre des Gages...

Une certaine race avait alors convoqué un héros d’un autre monde pour se battre en tant que commandant, et cela avait apporté à cette race une victoire écrasante.

Cette race avait remarqué que si le Héros avait le pouvoir d’affecter l’histoire de leurs mondes d’origine ─ appelée La Destiné, cela affecterait grandement la Guerre des Gages.

De cette façon, chaque race devenait enthousiaste dans la convocation d’un héros, ce qui avait donné à la Guerre des Gages le nom de Guerre Héroïque.

Bien sûr, la Convocation du Héros qui pouvait appeler un Héros d’un autre monde ne pourrait pas être faite par n’importe qui.

En parlant des « Elfes », il s’agissait d’une autorité spéciale actuellement accordée uniquement aux membres de la lignée royale ─.

Le sang royal coule aussi dans mes veines, pensa Clairlycia.

La reine des Elfes ─ Clairlycia Cleargreen, étant la sœur aînée du souverain, elle avait commis le « Tabou Absolu » et avait été appelée après ça la Pire Souillure de Granlem.

Cependant, pour Tifalycia, elle était plus douce et intelligente que quiconque, acceptant même de servir l’« Infirma » sans aucune discrimination, sa mère bien-aimée.

Elle ne pouvait pas tolérer les membres de la royauté pour avoir dit « Heureux qu’elle soit morte » à sa mère quoiqu’il arrive.

Elle devait en quelque sorte invoquer un excellent Héros à l’aide de la Convocation du Héros, rendant sa propre existence indispensable dans les Elfes, afin qu’elle puisse effacer le déshonneur de sa mère─.

Depuis le décès de sa mère, Tifalycia vivait avec cette seule pensée comme force motrice, c’est pourquoi on peut dire que la Convocation du Héros était le pari de toute une vie.

Le symbole magique luisant représentait le sort de Convocation du Héros, lui faisant ressentir dans tout son corps un tremblement à cause de l’excitation.

... Le sort a réussi..., pensa-t-elle.

La Convocation du Héros avait été considérée à un autre niveau, même parmi les différents rituels magiques difficiles.

Tifalycia avait investi de nombreuses années de préparation pour ce moment.

La lumière avait progressivement convergé, ramenant la chapelle de pierre construite à l’extérieur du château à sa dimension d’origine.

Les yeux de Tifalycia s’étaient plissés en raison de la lumière vive, alors qu’elle confirmait qu’il y avait une silhouette sur l’autel, sa poitrine se soulevait dans l’attente.

Un Héros devait avoir un vœu noble pour être convoqué dans un autre monde, afin qu’il soit plus facile d’établir un contrat par la suite. Un esprit pionnier, le désir d’explorer l’inconnu, le désir de domination du monde... les individus possédant de tels désirs devaient contenir une Destinée puissante qui pourrait changer l’histoire elle-même dans leurs mondes d’origine.

Quel genre de personne viendra ? pensa-t-elle.

Un peu d’anxiété et de nervosité étaient présentes.

Une attente importante était ce qui était le plus présent.

Avant que les yeux de Tifalycia s’adaptaient complètement, elle avait parlé à la silhouette. « Bienvenue dans le Royaume d’Aquatera ─ ! »

Grâce à la Convocation du Héros, le nom du Héros avait été automatiquement traduit et gravé dans le cerveau de l’invocateur.

Le nom qu’elle appellerait un nombre incalculable de fois à partir de ce moment-là.

« Héros ─ Houbami Reiji. »

La lumière s’était dissipée, et cette silhouette était devenue mieux visible.

Le Héros Reiji était ─

Un jeune homme. Son âge était à peu près le même que Tifalycia qui avait seize ans.

Un vêtement simple, mais bizarre qui donnait l’impression d’être en uniforme de haut en bas. Un sac d’école était accroché à son épaule. Les humains d’un autre monde ayant des vêtements ou des objets étranges dans leurs mains n’avaient rien de spécial à ce moment-là, mais son physique était plutôt mince, et il n’avait pas l’air d’avoir tenu une épée ou un bouclier une seule fois auparavant.

Bien que l’histoire du monde ait déjà changé, incapable d’abandonner l’esprit d’exploration de l’inconnu, ces gens vivraient plus ou moins une sorte de bataille.

Par exemple, Arthur Pendragon convoqué par le peuple de Dragonne, ou Napoléon Bonaparte convoqué par le pays de Béastia avaient en effet montré des résultats de combat remarquables.

Cependant, le jeune homme devant elle ne ressemblait en aucune façon à quelqu’un de leur calibre, aucune aspiration ou aucun désir ne pouvait être vu de cette expression sans ambition.

Normalement, ne devrait-il pas être plus agité après avoir été convoqué dans un autre monde, ou être choqué ou quelque chose du genre... ?

Non, c’est impoli, pensa-t-elle.

Juger une personne à son apparence était un acte insensé.

Au contraire, le fait qu’il n’ait pas été choqué pourrait être sa noblesse.

... Bien qu’il semblait seulement être dans un trouble intérieur, peu importe comment on le regardait.

Non non non non, pensa-t-elle.

Tifalycia se rétorqua une fois de plus dans son cœur.

Le pouvoir du héros est la Destinée !

La Destinée avait été traitée de la même façon que le mana dans le Royaume d’Aquatera.

Plus ce pouvoir est élevé, plus l’Autorité du Héros ─ La Realtà deviendrait grande.

En d’autres termes, la Destinée était exactement l’évaluation de la qualification pour le Héros d’un autre monde.

Se souvenant d’elle-même de ça, elle avait pris une grande respiration, Tifalycia avait essayé de regarder la Destinée de Reiji.

« ... Eh ? »

Le résultat l’a encore une fois choquée.

« La Destinée est... zéro... ? »

La Destinée pouvait être mesurée en envoyant une minuscule quantité de mana dans les iris.

Tant qu’il était le héros d’un autre monde, son corps relâcherait sans aucun doute de la Destinée.

Cependant, il n’y avait absolument rien en lui.

Sans précédent. Complètement hors de nos attentes.

Ne me dis pas... est-ce parce que c’est un échec ? pensa-t-elle.

En d’autres termes.

La Convocation du Héros avait échoué ─ ?

« Hé toi, tu ne peux pas me convoquer comme ça, » déclara le jeune homme.

Tifalycia avait levé le visage en entendant la voix du jeune.

Sa voix était plus posée qu’elle ne le pensait, mais aussi lente qu’elle s’y attendait.

Il avait croisé les bras, froncé les sourcils, montrant clairement son insatisfaction.

« Tu ne me donnes même pas ton propre nom, et tu m’appelles par mon propre prénom. Je me sentis soudainement déçu pour une raison inconnue en plus de cela... Un autre monde de nos jours est tout à fait horrible, » continua-t-il.

« Ah... Excusez-moi. Je suis Tifalycia Cleargreen. Je suis le Seigneur de Tistel, la septième province de Granlem. Granlem est ─, » commença-t-elle à parler.

« Tu peux sauter ça, » déclara-t-il.

Reiji agitait son bras comme si c’était trop gênant, puis il se grattait la tête et parlait avec des yeux comme ceux d’un poisson mort.

« À la place, qu’est-ce que c’est que de convoquer un NEET dans un autre monde ? Es-tu une idiote ? Veux-tu mourir ? » demanda Reiji.

« ... Nii... T ? » murmura-t-elle.

En même temps que ce murmure, le mécanisme du langage des idées s’était activé, permettant à Tifalycia de comprendre le sens du terme.

NEET : Ne pas aller à l’école, ne pas travailler, une sangsue de la société qui n’étudie pas ou ne contribue pas.

Tifalycia était devenue blanche en raison d’un tas de mots éloignés du sens du Héros qui s’y étaient réunis dans cette courte phrase.

« Ah ? Tu pensais que je ne suis pas un NEET parce que je suis encore étudiant ? » demanda-t-il.

Reiji semblait mal comprendre cette réaction, ce qui aggravait son humeur, puis il s’était mis à se pavaner plus près de Tifalycia et la regardait de près.

« ... Hii ! »

Il avait poussé un soupir et avait haussé exagérément l’épaule, ne pensant pas que Tifalycia ne reculerait pas par réflexe en raison d’avoir un mâle qui s’approchait soudainement d’elle.

« Tu ne comprends pas, tu ne comprends donc rien. Écoute-moi, d’accord ? NEET n’est pas un terme comme on les définissait à l’origine. Est-ce que tu comprends ? Ne pas aller à l’école, ne pas travailler, ce n’est qu’en surface, » continua-t-il.

Ses mots étaient devenus plus passionnés. Sa voix s’était faite plus fort.

« L’école ? N’y va pas si c’est trop ennuyeux. Travailler ? Ne le fais pas si c’est trop gênant. Ne fais pas ce que tu ne veux pas faire. Ne fais pas autre chose que ce que tu veux faire ! La détermination d’une personne qui réalise une chose aussi évidente ! Ce n’est pas quelque chose d’aussi superficiel que ce que ces gens étiquettent ! » continua-t-il.

« Eu-Euhhhh ─ » balbutia-t-elle.

« Fondamentalement, NEET, c’est une question d’état d’esprit ! » s’exclama-t-il.

« ... »

Le sens... ne pouvait pas être compris.

Non, ce qu’il avait dit pouvait être compris. Le langage des idées avait été créé pour résoudre les problèmes de langue entre les différentes races. En raison de cela, bien que cela soit regrettable, les paroles avaient bien été transmises.

Cependant.

« ... Euh... en d’autres termes, vous êtes... ce NEET ? » demanda-t-elle.

« C’est ce que je dis depuis tout à l’heure. C’est plutôt fatigant de rester debout, donc puis-je m’asseoir ? » En disant cela, il s’était immédiatement assis sur l’autel. « Haaa... Même si je suis fatigué d’aller à l’école après tant de temps aujourd’hui. Quel genre de jeu de punition est-ce pour m’avoir convoqué dans un autre monde sur le chemin du retour ? C’est vraiment ridicule. »

Il grognait avec les bras croisés, se sentant gêné de tout son cœur par cette situation.

 

 

Tifalycia était...

« Eu... Eu... Eu... Euh... »

La jeune fille qui, pour se débarrasser du déshonneur de sa mère, s’était accrochée avec une extraordinaire volonté, avait travaillé dur, avait déployé tous ses efforts et avait finalement réussi le rituel de convocation...

« Alors, euh ! Le fait de vous faire combattre dans la Guerre Héroïque en tant que héros est..., » commença-t-elle.

« Hahaha ? Je ne le ferai jamais, » il avait instantanément répondu.

Elle avait été rejetée comme une évidence.

Pah.

Le son de quelque chose qui claque était venu de l’intérieur de la tête de Tifalycia.

« A-A ─ arrêtez de faire l’imbécile !! » s’écria Tifalycia.

Pendant que Tifalycia haussa sa voix, un coin de son esprit chauffé pensait comme si c’était l’affaire d’une autre personne.

Aah, depuis combien de temps, depuis la dernière fois qu’elle avait ressenti autant d’émotion.

Ça fait beaucoup ─ ça, c’est de la colère !

« Vous ne comprenez pas votre propre position !? Le Héros est une existence choisie pour porter la responsabilité et les grandes attentes de toute la race, ou vous pourriez dire que le pays auquel appartient l’invocateur, vous savez ? Pour rejeter ce ─, » déclara-t-elle.

« Qui s’en soucie, » répliqua-t-il.

Qui ? S’en soucie ?

Avec seulement quelques mots en réponse, Tifalycia avait senti qu’elle pourrait s’effondrer dès maintenant.

Cependant, le héros, qui était déjà couché et non assis, regardait Tifalycia.

Il avait alors parlé. « Ooh ! Une belle elfe blonde à l’air si fragile, c’est merveilleux. Bien, montre-m’en plus. »

Elle voulait presque lui donner un coup de poing. C’était la première fois depuis sa naissance qu’elle voulait frapper quelqu’un.

Ne sachant pas à quoi Tifalycia pensait, Reiji continua sur un ton paresseux. « Mais à la place, même si je ne connais pas une seule chose sur ce monde, tu me dis de devenir un Héros et de porter la responsabilité d’un pays, ne peux-tu pas comprendre que j’ai du mal à donner une réponse appropriée ? »

« Cette façon irritante de parler..., » murmura-t-elle.

Non non non, calme-toi, pensa-t-elle.

Prenant une grande respiration, Tifalycia ruminait calmement sur ses paroles.

─ Ne connaissant pas le monde, une telle réaction pouvait être attendue.

C’était certainement le cas.

« ... je comprends. Tout d’abord, laissez-moi vous expliquer comment ce monde est établi et pourquoi vous avez été convoqué, » déclara-t-elle.

« Ah, d’accord. Mais pas de blabla, » répliqua-t-il.

***

Partie 2

Pas intéressé. Le visage du garçon l’avait clairement montré, mais Tifalycia avait délibérément ignoré son visage et avait parlé.

Dans le passé, ─ il n’existait aucune espèce intelligente dans ce monde.

Il n’y avait qu’un ciel et une mer magnifiques, une terre riche avec une grande variété de plantes et d’animaux.

Au cours de l’écoulement paisible du temps, « Ils » étaient tous apparus en même temps, et cela pourrait être en quelque sorte le destin.

Ainsi, sept mondes différents étaient devenus des ruines, et sept races avaient été transportées dans ce monde par la « Porte » en venant de ces sept mondes.

Il y avait ceux dotés d’une excellente capacité de combat, les « Dragons ».

Il y avait ceux qui vivaient dans l’eau avec la capacité de contrôler l’écoulement de l’eau, les « Sirenas ».

Il y avait ceux qui pouvaient éviter les autres races tout en ayant de belles apparences, les « Elfes ».

Il y avait ceux possédant différents types de capacités physiques, les « Beastias ».

Il y avait ceux qui étaient doux, mais qui avaient beaucoup d’idéalistes dans leurs rangs, les « Els Blancs ».

Il y avait ceux n’ayant aucun contact avec les autres races, les mystérieux « Stregas ».

Et pour finir, il y avait ceux ne possédant aucune conception magique, les « Infirmas ».

À l’exception des « Infirmas » qui n’avaient ni moyens de se battre ni territoire à défendre, les autres races s’étaient affrontées pour obtenir l’hégémonie du monde.

C’était à cette époque que la guerre avait été profondément ancrée jusqu’à devenir une menace d’extinction de toutes ces races.

Afin d’éviter le pire scénario, l’extinction totale de toutes les races, ils avaient créé ensemble une loi mondiale ─.

« ... C’est ce qu’on appelle la Magie du Grand Contrat, une loi pour faire respecter l’exécution des contrats. »

Le doigt de Tifalycia était dirigé à l’extérieur de la chapelle.

Là-bas, il y avait un cube flottant dans le ciel bleu, libérant une lumière mystérieuse.

Ce cube maintenait une rotation lente et constante. Il s’agissait vraiment de la manifestation de la magie absolue qui avait été mise en œuvre sur toutes les races vivant dans le royaume d’Aquatera sans aucune exception.

« En utilisant la grande magie, nous avons établi le contrat d’“Interdiction Fondamentale des Luttes” qui rendent impossible l’acte de nuire aux autres. Mais même ainsi, lorsque les conflits ont encore eu lieu entre les races, les Héros convoqués depuis d’autres mondes et agissants comme des exceptions sont devenus le rôle central pour combattre lors des Guerres Héroïques ─. »

« Attends un peu. À propos de ce que tu appelles la Magie du Grand Contrat..., » commença Reiji.

Reiji, qui écoutait tout cela nonchalamment, parlait sans changer de sa position allongée.

« Je comprends qu’il a un pouvoir de forcer quelque chose grâce à la magie pour s’assurer que le contrat soit exécuté, mais y a-t-il d’autres conditions pour l’utiliser ? Par exemple, est-il inefficace pour les “Infirmas” qui ne peuvent pas utiliser la magie ? » demanda Reiji.

« ... Pas du tout, puisque c’est une magie qui est jetée sur ce monde lui-même. Ainsi, le mana de l’individu n’a pas d’importance. En effet, lorsque les “Infirmas”, qui ne peuvent pas utiliser la magie, établissent un contrat avec l’employeur, ils l’utilisent également. Ce qu’il faut, c’est simplement la “Compréhension Mutuelle et l’Accord” entre les deux parties, » expliqua-t-elle.

« La “Compréhension Mutuelle et l’Accord”. Hmm... ne sera-t-il pas difficile à reconnaître pour l’ensemble de la race ? S’il y a ceux qui n’aiment pas la violence, la Guerre Héroïque ne peut même pas être menée, » demanda-t-il.

« Non, car les Guerres Héroïques sont établies par les représentants des races ─ entre les dirigeants, » expliqua-t-elle.

« Les dirigeants ? » demanda-t-il.

« Ce sont des individus reconnus par la Magie du Grand Contrat comme étant les représentants de leurs races, et ils établissent un contrat spécial pour décider pour leurs races. La Guerre Héroïque est établie sous cette autorisation ─, » répondit-elle.

« Aah, ça veut dire que c’est inutile même si d’autres se plaignent, hein. Si le souverain a décidé de le faire, cela représente la volonté de la race, » déclara-t-il.

« Vous pouvez le dire, mais... en premier lieu, bien que vous soyez libre d’utiliser de la magie offensive pendant la Guerre Héroïque, le principe ultime d’“Interdiction de Tuer” doit être maintenu. Il n’y a donc personne d’extrêmement opposé, » répondit-elle.

« Hmm... Vraiment simpliste, » déclara-t-il.

« Eh ? »

« Rien. D’ailleurs, cette “Compréhension Mutuelle et Accord” s’appliqua-t-elle aussi à cette Invocation de Héros utilisée pour m’invoquer ici ? » demanda-t-il.

« Bien sûr. Au moment où le héros a répondu au plaidoyer de l’invocation, les deux parties sont parvenues à une compréhension et à un accord mutuel, établissant ainsi automatiquement le contrat. Le Sceau de la Race sera quelque part sur le corps comme preuve, » déclara-t-elle.

« Hein !? Pas possible, sérieusement ? Où ? Où ça ? » demanda-t-il.

Reiji se leva et enleva ses vêtements, se mettant à moitié nu.

« K ─ Kyaaaaaa !?? Qu-Qu-Que faites-vous ─ ? » demanda-t-elle.

« Eh bien, je veux juste confirmer ce que tu viens de dire. Est-ce ça ? » demanda Reiji.

Un symbole de fleurs était apparu sur sa poitrine là où son doigt pointait, mais Tifalycia, embarrassée, ne regardait pas alors qu’elle détournait le regard.

« S-Si c’est Six Fleurs en Pleines Éclosions, alors il s’agit bien du sceau des elfes ! » répondit Tifalycia.

« Le sceau des elfes... Aah, il s’agit du sceau de la race qui a fait le contrat qui apparaît là, hein ? » demanda-t-il.

« C-C’est bien ça... S’il vous plaît, dépêchez-vous et remettez vos vêtements, » demanda-t-elle.

« Tu fais tant d’histoires pour la moitié supérieure d’un mec. N’en as-tu pas déjà vu avant ? » demanda-t-il.

« Jamais ! » cria Tifalycia.

« ... Haha, jamais, hein. Je vois. Eh bien, je ne sais pas si tu es tout simplement méchante avec les mecs, mais tu es vraiment égoïste d’en avoir convoqué un de ton propre chef, » répondit Reiji.

« Je ne peux pas préciser le sexe... ! », déclara-t-elle.

« Eh bien, je suppose que c’est bien le cas. Tu n’aurais jamais convoqué un NEET si tu avais pu spécifier ces détails, » déclara Reiji.

« ... Mais au contraire, car la personne venant d’un autre monde pour être convoquée en tant que Héros ne devrait être que quelqu’un qui a donné son accord pour cela, » répondit-elle.

Tandis qu’elle fixait Reiji avec réticence, il inclina sa tête.

« Si tu n’es pas satisfaite, alors tu peux me renvoyer dans mon monde d’origine, non ? Mais je ne sais pas si c’est possible, » déclara Reiji.

« Ce n’est évidemment pas possible !? Je l’aurais fait depuis longtemps si j’avais pu !! » déclara Tifalycia.

Elle ne pouvait plus inverser le sort. Ses yeux étaient devenus larmoyants.

Même si elle avait finalement convoqué le Héros, il s’agissait d’un échec total.

Il avait une Destiné à zéro, en outre, sa motivation était également à zéro et sa délicatesse était aussi à zéro.

Ce qu’il avait, c’était une étrange conviction de ne rien faire qu’il ne voulait pas faire, un Héros NEET qui ne pouvait pas vraiment être vu comme un Héros.

Il s’agissait bel et bien d’un Héros NEET qui soupirait à dessein et parlait sans vergogne.

« Et bien, on ne peut rien y faire si je ne peux pas revenir. Mais dans ce cas, je te demanderai d’en assumer la responsabilité, » déclara Reiji.

« ... Ha ? »

« Je te l’ai dit, non ? Je suis un NEET. Et contrairement à ces NEET impropres, je suis un NEET d’élite. Toi qui as convoqué ce NEET d’élite ici, tu vas prendre la responsabilité de me fournir l’environnement approprié pour que je puisse faire ce que je veux comme dans mon monde d’origine ! » déclara Reiji.

« Qu... Quels mots éhontés vous dites avec tant de fierté... » déclara-t-elle.

« Ou bien es-tu une racaille qui ne se soucie pas de la personne que tu as convoquée égoïstement !? » demanda Reiji.

« Qui est cette racaille ici !? » s’écria Tifalycia.

« Eh bien, franchement parlant, c’est déjà absolument impardonnable dès le moment où il n’y a pas d’Internet ici. Je t’ai à peine pardonné parce que tu es une belle fille, et par-dessus le marché une elfe, tu sais ? » déclara Reiji.

Une situation avec une intention meurtrière s’était développée. C’était la première fois qu’elle pensait tuer quelqu’un depuis sa naissance. Même en tant que blague, cela ne s’était jamais produit.

... Elle voulait déjà tout abandonner.

Lorsque Tifalycia était sur le point de tomber dans le désespoir qu’elle n’avait jamais ressenti depuis la mort de sa mère, Reiji lui avait parlé.

« Ne serait-ce pas à cause d’un problème pratique lors de ce qui s’est passé avant ? Quelque chose à propos de ce rituel d’invocation, » demanda Reiji.

« Il n’y a aucune chance que cela puisse arriver ! Non... ce n’est pas censé le faire, » répondit-elle.

Non... je ne suis pas censée..., alors que Tifalycia y pensait, elle avait levé le visage après avoir remarqué que Reiji la regardait avec un sourire maléfique.

« En-En premier lieu, seule une minorité de personnes chez les Elfes peut invoquer un Héros ─ seules les personnes ayant en eux le sang royal le peuvent ! » déclara Tifalycia.

« Eh, tu es une membre de la royauté, hein, » déclara Reiji.

« O-Oui... Je suis bien un membre de la royauté, » répondit-elle.

« Hmm, es-tu liée au dirigeant des Elfes, Hmm ? » murmura Reiji.

« As-As-tu un problème avec ça ? » demanda-t-elle.

« Eh bien, pas vraiment, » répondit-il.

Tout en se méfiant du fait que ces mots pouvaient avoir des implications, Tifalycia avait continué.

« Actuellement, nous, les Elfes, n’avons pas de Héros. Si d’autres races nous combattent, nous serons sérieusement désavantagés. J’ai donc convoqué le Héros pour le bien des Elfes, et j’ai établi un contrat ─, » commença-t-elle.

« C’est ça. Le problème, c’est la partie contractuelle. Cette Magie du Grand Contrat a dû mal fonctionner, » déclara Reiji tout en pointant du doigt le cube flottant dans le ciel.

« Mais c’est impossible, » Tifalycia parlait avec confiance.

« La Magie du Grand Contrat est l’éternelle loi absolue créée par la construction avec la “Magie Absolue Unique”, qui inclut le prestige de toutes les races. Personne ne peut échapper à son effet, » continua-t-elle.

« Heeh. »

« ... Vous n’y croyez vraiment pas, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.

« Et bien, c’est normal vu que je ne l’ai jamais vue. J’ai certainement été convoqué, mais je n’ai pas vraiment l’impression qu’un pouvoir lié à l’application de la loi s’active. Et c’est même comme si je n’avais toujours pas envie de travailler pour toi ! » déclara Reiji.

Lors du discours percutant du héros, Tifalycia soupira, puis elle gonfla sa poitrine alors qu’elle se décida à aller de l’avant.

« ─ Bien, bien. Je vais dans ce cas vous montrer un exemple pratique de ce pouvoir, » déclara-t-elle.

« Hmm ? Parles-tu de quelque chose de lié à l’établissement d’un contrat ? » demanda-t-il.

« Oui. Je vais vous donner une condition simple pour conclure un contrat dès maintenant. Dans ce cas, vous pouvez également voir ─, » commença-t-elle.

« Non, ça ne suffira pas, » répliqua-t-elle.

« Hein ? »

« Si tu utilises ce que tu as préparé, je ne pourrai pas dire si c’est la Magie du Grand Contrat ou ─ la magie utilisée par Elfe, » déclara Reiji.

« Ah, non ! Ce que les Elfes utilisent est principalement la Magie Analytique... Sans compter que, hum, je..., » commença-t-elle.

« Quoi que tu dises, en ce moment, je n’ai aucune preuve objective pour juger si c’est vrai. Donc, c’est à moi de donner la condition, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

« ─ »

Il avait réfléchi de façon inattendue.

Ignorant Tifalycia, qui avait de telles pensées impolies, Reiji avait fouillé dans son sac d’école et avait sorti un collier métallique de mauvais goût.

« Par exemple, je veux que tu portes ça. Voyons, “À moins que je ne le décide, tu dois continuer à porter ce collier selon le contrat,” qu’est-ce qui est nécessaire pour l’établir à part ça ? » demanda-t-il.

« ... Euh... pourquoi... ce contrat... ? C’est peut-être différent dans votre monde, mais un collier est porté par les animaux de compagnie dans notre monde, donc cela a une signification très humiliante..., » répondit-elle.

« C’est la même chose dans mon monde, » répondit-il.

« Alors, encore plus ─, » commença-t-elle.

« C’est d’autant plus utile. Tu ne le ferais jamais normalement, n’est-ce pas ? En d’autres termes, il s’agit de tester le pouvoir d’exécution de la Magie du Grand Contrat en te faisant faire quelque chose que tu ne ferais jamais sans établir un contrat, » déclara-t-il.

« ... Haaa ! » s’exclama-t-elle.

Il y avait quelque chose qui n’allait pas ici et là, mais c’était au moins logique.

Ce n’était pas comme si elle continuerait à le porter pour toujours, il ne fallait pas vraiment s’en inquiéter si c’était que pour tester l’effet du contrat.

Après avoir au moins confirmé la situation, Tifalycia avait pris le collier et avait fermé les yeux.

« Alors... Moi, Tifalycia Cleargreen, dans le cadre de la Magie du Grand Contrat, je porterai ce collier et m’engage à Houbami Reiji ─, » commença Tifalycia.

En un instant, en même temps que la déclaration se fit, quelque chose comme une lumière pâle s’était répandu, et Tifalycia avait naturellement placé le collier dans sa main sur son cou mince.

« Par la présente, tant que vous n’annulez pas ce contrat ─, » continua-t-elle.

Tout en disant cela, la main de Tifalycia avait été déviée par la lumière avec un son zappé alors qu’elle essayait d’enlever le collier. Un petit texte magique était apparu pendant un instant.

« Ainsi, la puissance de la Magie du Grand Contrat empêche le fait de retirer le collier, » déclara Tifalycia

« Hehe... Je n’ai pas vraiment à faire quoi que ce soit, mais une déclaration d’un seul côté peut faire en sorte que cela se produise, » constata-t-il.

« Eh bien. Il n’est pas nécessaire de le déclarer de votre côté. Puisque ce qui est nécessaire, c’est la compréhension mutuelle et l’accord, » déclara-t-elle.

« Aah, par la compréhension mutuelle “À moins que je ne le décide, tu dois continuer à porter ce collier selon le contrat”, et avec l’accord des deux parties, c’est juste assez, hein ? Une sorte de lumière en est la preuve, et les dirigeants le feraient ainsi dans le cas de la Guerre Héroïque, est-ce bien ça ? » demanda-t-il.

« Tout à fait. Quand c’est entre individus, cela n’affectera que les deux personnes impliquées, mais le contrat entre deux dirigeants affectera l’ensemble de la race, » répondit-elle.

« Je vois. Maintenant, j’ai bien compris, » déclara Reiji.

« ... Et ainsi, ce collier ─, » commença Tifalycia.

S’il vous plaît, enlevez-le.

Avant qu’elle n’ait pu finir.

« Aah, cela va exploser si on l’enlève, donc c’est impossible, » déclara Reiji.

Il avait honteusement annoncé ça...

J’ai dû dire de choses incompréhensibles.

« ... Ha ? » s’exclama Tifalycia.

« Tu t’y connais en bombe plastic ? Eh bien, tu peux simplement penser que c’est de la magie d’explosion. À ce propos, il est déjà fixé dans une forme alors le désamorcer est impossible. Il est donc impossible de l’enlever. Eh bien, c’est une autre histoire si tu es d’accord avec le fait que tout ce qui se trouve au-dessus de ton cou soit soufflé, » annonça Reiji.

« ─ Haaaaaaaaa !?? » s’écria Tifalycia.

Je ne sais pas comment cela fonctionnait, mais enlever le collier provoquerait un impact magique qui soufflerait tout ce qui se trouve au-dessus de son cou. Sachant cela, Tifalycia avait retiré ses mains du collier en toute hâte.

***

Partie 3

Puis, constatant que cela ne résoudrait rien, elle cria de nouveau. « E-Enlevez-le ! S’il vous plaît, enlevez-le ! Et faites-le d’une façon qui ne me fera pas sauter le cou !! »

« HAHAHAHAHA — Eh bien, n’ai-je pas dit que c’est impossible ? Je ne connais pas non plus de méthode pour l’enlever sans qu’il explose, » répondit Reiji.

« P-Pourquoi cette…, » balbutia-t-elle.

« Il n’y a pas de problème pour toi, même si tu ne l’enlèves pas, hein ? Ne t’inquiète pas pour ça, » déclara Reiji.

« Je vais m’inquiéter !! Il n’y a aucune chance que je ne m’inquiète pas pour ça !? S’il vous plaît, pensez à ça de mon point de vue ! » déclara-t-elle.

« Aah, c’est ça, » d’une façon inattendue, la voix de Reiji était devenue froide. « Ce que je veux te dire, c’est bien ça. »

« … Hein ? » demanda-t-elle.

« Eh bien, j’ai entendu parler de Héros, de contrat, et de diverses autres choses, et si je résume tout cela… Tu es devenue mon maître que par ta propre décision, n’est-ce pas ? » demanda Reiji.

Sans que l’autre ne le sache.

Reiji, qui était censé être allongé, s’était levé.

Face à elle, il avait parlé avec un sourire sarcastique. « Le fait de venir dans ce monde est considéré comme une reconnaissance automatique du contrat, non ? N’est-ce pas selon tes dires comme parvenir à une compréhension et à un accord mutuels au moment où l’autre répond à la convocation ? Sans choix, être convoqué unilatéralement et établir un contrat — peux-tu vraiment l’accepter ainsi ? Essaie donc maintenant d’y penser de mon point de vue. »

Il haussa les épaules et se retourna.

Lentement, il avait replacé sa tête comme avant.

« En plus, c’est dans la faction faible actuellement sans Héros, et elle est aussi une membre de la royauté ruinée bien qu’elle ait hérité de la lignée royale, » murmura Reiji, mais assez forte pour que l’autre puisse l’entendre.

« Pourquoi —, » balbutia-t-elle. Pourquoi… le fait-il ?

Avant qu’elle n’ait pu lui demander, Reiji avait plissé ses yeux d’un regard aiguisé.

« Regarder les yeux de la personne à qui tu parles, montrer des réactions légèrement visibles, et parler d’une voix forte et claire — voilà les traits qui indiquent que tu as une personnalité sérieuse et honnête, » continua Reiji. « Une personne honnête possède une forte tendance à éviter les mensonges par instinct. Si tu es un membre de la royauté qui possède une possibilité de causer un malentendu, tu dois inconsciemment changer tes paroles pour l’exprimer correctement. »

« — »

Tandis que Tifalycia ouvrait les yeux en état de choc, alors que des faits qu’elle ignorait elle-même étaient signalés un à un, il continuait calmement comme s’il observait toutes ses réactions.

« Le fait d’être forcé d’avoir une personne impuissante comme maître ainsi que le fait d’établir un contrat que d’un côté tout en gardant l’initiative — même si je souhaitais moi-même vivre dans un autre monde, je ne me sentirais pas bien dans une telle situation, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

Il ria bêtement après ça.

Seuls ses yeux la fixaient froidement.

Tifalycia pensa alors qu’elle devrait y réfléchir plus attentivement.

Et si…

Et si, depuis le moment où il avait été convoqué à la chapelle, et jusqu’à maintenant, s’il n’avait agi qu’en fonction de la situation actuelle…

Il avait démontré une attitude démotivée à la surface, tout en observant le monde calmement, sournoisement, en réfléchissant à l’individu connu sous le nom de Tifalycia, et si c’était le cas — .

— Non, pas de si.

La réalité était exactement comme ça.

Reiji avait clairement simulé la situation actuelle.

Quant à savoir pourquoi — Si Tifalycia avait été acculée par ces solides arguments jusque-là, elle n’aurait pu continuer qu’avec une seule phrase.

« … Alors, que dois-je faire… pour que vous l’acceptiez ? » demanda-t-elle.

Le contrat établi entre le Héros de l’Invocation du Héros et l’Invocateur n’était que vaguement en train de nommer l’Invocateur comme maître, et le Héros comme serviteur.

Selon le contrat, le Héros aurait le sceau gravé sur lui et ne pourrait pas changer de maître, ce qui signifiait qu’il ne pourrait pas partir chez une race en dehors de la race à laquelle il appartenait, mais — il n’y avait aucune restriction en dehors de cela.

C’était suffisant à l’origine.

Les Héros ne se souciaient pas du contrat, ils ne voulaient que le champ de bataille où ils pouvaient démontrer pleinement leurs propres capacités, profitant de l’action.

Cependant, il était différent.

Tifalycia elle-même n’avait pas pu s’empêcher de reconnaître l’injustice relevée par Reiji, d’où la nécessité d’une certaine révision comme si un compromis était nécessaire entre le héros et l’invocateur.

Quel genre d’exigence déraisonnable se manifesterait… ?

Alors que Tifalycia déglutissait et tendait son corps en étant sur ses gardes…

« Désolé de t’avoir fait peur, » Reiji agita la main avec désinvolture pour faire disparaître l’atmosphère tendue qui régnait jusque-là. « Je ne me plains pas vraiment d’avoir été convoqué, d’accord ? »

« … Ha ? » s’exclama-t-elle.

« La vérité est que ce qui m’inquiète le plus en ce moment, c’est celui qui va me financer dans cet autre monde. Tu n’as pas l’air fiable, peu importe comment je te regarde, pas vrai ? » demanda Reiji.

« Qu… »

« C’est la vérité, n’est-ce pas ? Je l’ai déjà dit avant ça, » déclara Reiji.

Certes, elle sentait aussi qu’elle avait un problème après s’être fait dire tout ça par un NEET.

« C’est pour ça que je te demande ce que je dois faire pour que vous l’acceptiez ! » déclara-t-elle.

« Hmm, voyons voir, quelque chose de trop ennuyeux serait un problème… Aah c’est vrai, » Reiji était passé d’un comportement de pensée profonde à un tapotement de la paume de la main.

« J’aurai une simple “épreuve de force” avec toi, » déclara-t-il.

« … une “Épreuve de force” ? » demanda Tifalycia.

« N’est-ce pas une bonne idée ? C’est une méthode claire et facile à comprendre, » répondit Reiji.

« … C’est quoi exactement ce genre de méthode ? » demanda Tifalycia.

Face à la question de Tifalycia, il sortit son portefeuille de sa poche et le tourna habilement pour faire tomber une pièce sur sa paume.

« Et si on devinait la face sur laquelle tombe la pièce ? » demanda Reiji.

« C’est vraiment… simple, mais… que pouvez-vous savoir le résultat ? » demanda Tifalycia.

Gagner ou perdre n’avait aucune pertinence.

Comme Tifalycia le demandait dubitativement.

« Tout et n’importe quoi, » Reiji avait souri avec une confiance mystérieuse en disant ça. « La raison pour laquelle un Héros est convoqué est pour la guerre héroïque. En d’autres termes, il n’y a rien de plus facile à comprendre qu’un affrontement. L’affrontement est évidemment aussi lié à la chance. Je m’inquiète de ta fiabilité sur ce point. C’est pourquoi je veux me sentir soulagé. Pour que je puisse paresser en étant sous tes ordres sans réserve. »

« … Non, s’il vous plaît, soyez réservé à ce sujet, » elle se mit à réfléchir, tout en répliquant à lui.

La guerre héroïque était certainement une guerre de « Épreuve de force », et le résultat pourrait être affecté par la chance.

Comme il était interdit de tuer, la victoire n’allait pas être décidée uniquement par la force au combat. Compatibilité, chance momentanée… En fait, la chance pouvait parfois aussi être considérée comme le facteur le plus important pour déterminer le résultat.

Vouloir vérifier la chance de l’invocateur qui le ferait combattre dans la guerre héroïque pourrait aussi être compréhensible.

Cependant, elle voulait aussi éviter de déterminer sa chance avec cette pièce.

« Aah, au fait, le résultat n’est pas pertinent, » déclara-t-il.

« Hein ? » demanda-t-elle.

« Bien sûr, ce serait génial de gagner. Mais l’objectif cette fois, c’est seulement de me soulager, n’est-ce pas ? Alors, ça ira si tu me laisses penser que je peux te suivre, » déclara Reiji.

« … Juste ça, n’est-ce pas ? » demanda Tifalycia.

« Bien sûr que oui, » répondit-il.

— Oh quoi. Elle s’était demandé quel genre de demande bizarre il allait faire.

Fondamentalement, il disait qu’il voulait tester si Tifalycia était un maître convenable pour lui.

Je suis contente…, pensa-t-elle.

Voyant Tifalycia se tapoter la poitrine avec soulagement, Reiji avait parlé avec un sourire éclatant. « Ohoh, tu me prenais pour qui ? Je ne suis qu’une personne démotivée, qui ne fait que ce que j’ai envie de faire, une personne normale, tu vois ? »

« Ah, ce n’est pas tout à fait normal, et c’est ça qui est le pire, » Tifalycia avait répliqué calmement en insistant sur ce point. « Cependant, même si je suis grossière, et j’ai un doute. En tant qu’invocateur, et en tant que maître. Avez-vous d’autres demandes bizarres ? »

« Non, non, je l’ai déjà dit, essaie d’y penser de mon point de vue. En tant que maître — la personne dont il faut écouter inconditionnellement les paroles, j’espère que la personne peut être supérieure à moi. N’est-il pas évident de le penser ? » demanda Reiji.

Cela ne pouvait être considéré que comme naturel.

« … Certainement, » déclara Tifalycia.

En voyant Tifalycia hocher la tête, il avait continué.

« Alors, contrat établi ! » Reiji frappa soudain des mains et tendit la main, ce qui avait surpris Tifalycia.

C’était une main plus mince que ce à quoi elle s’attendait. En le regardant jouer à pile ou face, Tifalycia avait parlé.

« … Ah, s’il vous plaît, attendez un moment. De quel côté est la face de cette pièce ? » demanda Tifalycia.

Si elle ne l’avait pas d’abord confirmé, il n’y aurait pas de confrontation à discuter.

« Désolé, je ne te l’ai pas dit. La tête est le côté avec ce dessin, le pile est le nombre… oh tu ne peux pas savoir que c’est le nombre hein. Quoi qu’il en soit, c’est de ce côté, » déclara Reiji.

Il pourrait y avoir une possibilité de faire une erreur en regardant simplement, alors elle l’avait prise avec sa main, avait retourné la pièce, et avait confirmé les dessins des deux côtés.

« Bien que les deux côtés ne ressemblent qu’à des dessins, mais… Je comprends la différence, » déclara Tifalycia alors qu’elle lui rendit la pièce.

Reiji parlait joyeusement. « Alors, sans plus attendre, “Est-ce que le haut de cette pièce est pile ou face ?” — devine-le. »

La pièce reposait au-dessus de sa paume.

Il avait tendu sa main comme ça et il avait demandé.

Tifalycia avait surveillé toutes ses actions et avait confirmé qu’il ne ferait rien d’autre. « … Ha ? »

« Est-ce que le haut de cette pièce est pile ou face ? »

Non, sans tenir compte du fait que c’était pile ou face…

La paume de Reiji…

Elle… était ouverte, peu importe son apparence.

« Euh.... Votre main… est encore ouverte, » déclara Tifalycia.

« Oui, c’est ouvert, » déclara Reiji.

« … Euh… Je peux la voir, vous savez ? » déclara Tifalycia.

« Tu peux bien la voir. — et alors ? » demanda Reiji.

Reiji inclina la tête comme s’il demandait s’il y avait un problème.

Cette expression calme avait vraiment énervé Tifalycia. « … Me traitez-vous comme une idiote ? »

« Idiote ? Pas vraiment, » répondit Reiji.

« Dans ce cas, posez une bonne question. Je n’accepterai pas la victoire d’un duel avec ce genre de résultat évident, » Tifalycia avait parlé sans cacher sa colère en montrant la pièce de monnaie posée sur sa paume.

« Hein ? » Reiji avait montré une réaction de gêne évidente et avait souri.

Sans bouger la paume de sa main, il parlait. « Alors “Est-ce que le bas de cette pièce est la face ou pile”. Qu’est-ce que tu penses de ça ? »

« — »

Il avait un ton peu motivé. C’était une façon de parler qui relayait clairement son attitude peu sérieuse.

Le sang de Tifalycia lui monta à la tête et elle commença à réfléchir sérieusement à la façon de répondre à Reiji pour l’impressionner.

« Je vais te donner un indice. Tu donneras certainement la mauvaise réponse, » déclara Reiji.

Il avait une voix calme et un regard perçant.

En regardant ce visage souriant, mais sans intention de sourire, Tifalycia ouvrit les yeux comme si de l’eau froide se déversait sur sa tête.

… Si elle y pensait mieux, Tifalycia avait convoqué le héros NEET Reiji.

Il était négligent et démotivé, et il n’était pas quelqu’un de bien.

Un tel individu, bien que le résultat ne soit pas pertinent, choisirait-il une confrontation aussi évidente ?

— Il n’y avait aucune chance que cela se produise.

En premier lieu, le fait de déterminer la qualité du maître avec un peu de chance à l’aide d’une pièce de monnaie n’était pas approprié.

Dans ce cas, la réponse idiote de l’« Épreuve de Force » devait avoir un piège.

« Le bas de cette pièce est-il pile ou face ? »

C’était une situation où le sommet montrait la « Face ». En d’autres termes, il s’agissait d’une situation où n’importe qui pouvait dire que l’arrière était « Pile », alors pour quelle raison avait-il posé la question sur l’arrière ?

Voyant Tifalycia réfléchir sérieusement, Reiji avait parlé. « Oups, tu sembles être en détresse tout d’un coup. Qu’est-ce qui aurait pu se passer ? »

En entendant ces paroles provocatrices, Tifalycia n’avait fait que déformer son expression sans parler.

C’était clairement pour perturber ses pensées. Une obstruction était apparue — en d’autres termes, c’était la même chose que d’admettre qu’il y avait un piège dans l’Épreuve de Force.

Comme prévu, il y avait quelque chose à propos de la pièce.

C’était très probablement le plan pour la victoire assurée de Reiji.

Et il était fort possible qu’il teste la capacité de Tifalycia à juger, à observer et à déduire dans la réalisation de ce plan.

S’il y a un tour… un plan de victoire assurée…, réfléchit…, pensa-t-elle.

Tifalycia avait même oublié de respirer.

***

Partie 4

« On n’y peut rien. Je vais te donner un autre gros indice, » déclara Reiji.

Les mots de Reiji lui semblaient être une bouée de sauvetage.

Voyant Tifalycia lever le visage et redresser ses longues oreilles, il avait parlé. « Le résultat de tous les événements — y compris l’affrontement entre tous les âges et tous les lieux — a été décidé avant même qu’il ne commence. »

Le résultat avait été décidé avant même qu’il ne commence… ?

— Avant que cela ne commence ?

À ce moment-là, une inspiration lui avait traversé l’esprit.

Et si la pièce était fausse depuis le début ?

Bien sûr, Tifalycia elle-même avait touché la pièce avec sa main et l’avait inspectée à plusieurs reprises.

Toutefois, ce n’était que pour se rappeler le motif du côté pile et face de la pièce, et non pas considérer la possibilité d’être une fausse.

Premièrement, qui était la personne qui l’avait incitée à confirmer cela ?

— C’était Reiji lui-même.

Un plan de victoire assurée, avec une fausse pièce de monnaie…, induire — il n’y avait aucun doute à ce sujet.

« Fu... fufufufu... fufufufufufufu... fufufufufufufu..., » Tifalycia avait ri inconsciemment et Reiji l’avait regardée sans changer d’expression.

« Oh, qu’est-ce qu’il y a ? Ta tête est devenue bizarre ? » demanda Reiji.

Ignorant ses mots irritants, Tifalycia expira. « Malheureusement. J’ai vu à travers le piège dans votre tour. »

« Ho ? Alors donne-moi ta réponse, » déclara Reiji.

Tifalycia montra du doigt le visage de Reiji et parla. « Je vais être franche, le bas de cette pièce est “Face” ! »

Le haut visible était « Face », le bas caché aurait dû être « Pile ».

Si c’était comme ça normalement, le faux bas serait « Face », comme le haut.

Très probablement, lorsque Tifalycia avait confirmé les motifs sur la pièce, ou après cela, il avait utilisé une autre pièce — une fausse pièce avec les deux côtés comme « Face » pour la remplacer.

Il n’y avait aucun doute qu’il pouvait facilement faire quelque chose comme ça avec ses doigts adroits.

« … Fu… tu l’as fait, » Reiji, les yeux fermés, parla comme s’il faisait l’éloge de sa rivale de longue date et déplaça la pièce de monnaie sur sa main.

Et puis… doucement, il lui parla.

« Eh bien, c’est le “Pile” normal, » déclara Reiji.

« — Hein, » s’exclama Tifalycia.

« Pile, » répéta-t-il.

En se penchant plus près de son corps, en touchant la pièce de monnaie sur sa main, en confirmant qu’il s’agissait d’un numéro dessus, Tifalycia était…

« Qu… Pourquoi... Pourquoi est-ce… ? » demanda Tifalycia.

De son cœur. Du fond du cœur.

Elle avait regardé la personne qui lui avait posé la question comme si elle ne pouvait pas y croire.

Face à ce regard curieux, Reiji avait parlé sans émotion. « Pourquoi ? Tu me poses une drôle de question. Évidemment, cette déduction de : “La détermination du maître avec un jeu de chance à l’aide d’une pièce de monnaie est absurde, il faut donc qu’il y ait un truc pour assurer la victoire dans cet affrontement, alors il sera bien de répondre à l’inverse de ce qui est évident, car il y a un truc” est ce que je t’ai encouragée à faire. »

« … Ha ? »

« Ce n’est qu’une simple incitation psychologique en utilisant la dissonance cognitive. Au moins, j’ai donné un vrai indice, tu sais ? Quand j’ai parlé de l’injustice du contrat, quelle partie de toi étais-je en train de regarder ? Pourquoi pensais-tu que je n’étais pas un type négligent, contrairement à mon apparence ? » demanda Reiji.

« C’est parce que vous…, » comme elle l’avait dit, elle l’avait remarqué.

Il fallait trouver la vérité en déduisant des mots prononcés par Tifalycia.

Tifalycia elle-même n’avait pas remarqué qu’elle mettait en avant sa personnalité à travers ses habitudes.

Reiji observait Tifalycia depuis le début de sa convocation.

Il observait calmement, l’examinant.

Il faisait ça pour avoir une idée de la personne connue sous le nom de Tifalycia Cleargreen.

Comme elle pensait que c’était le cas, elle pensait qu’il ne se comporterait pas comme il en avait l’air, et qu’il ne s’agissait que d’une simple supposition avec la pièce de monnaie.

« C’est vrai. C’est le vrai indice que j’ai donné, le vrai indice que je devais te donner. Si tu avais suivi l’allusion et pensé que je n’étais pas aussi simple que mon apparence, alors tu serais devenue vigilante et j’aurais été perçu comme une menace. Ainsi, tu aurais fait un pas de plus dans ta réponse. Bien sûr, tu es une personne sérieuse et intègre, mais tu ne me considères absolument pas comme une menace, » déclara Reiji.

« … Alors, les deux indices que vous avez mentionnés tout à l’heure sont…, » commença Tifalycia.

« Aah, bien sûr, ce sont des stratégies pour te guider vers la mauvaise réponse, » déclara Reiji.

« Qu… »

« Écoute-moi. Permets-moi de te poser la question suivante : pourquoi l’auteur de la question doit-il fournir inconditionnellement des avantages à l’autre ? » demanda Reiji.

« C’est… par gentillesse…, » déclara Tifalycia.

« Ok, stupide fille, » déclara Reiji.

« S-Stupide fille !? » s’écria Tifalycia.

« Combien de gens dans le monde ont ce genre de gentillesse ? Pourquoi les “elfes” ont-ils été forcés au point de ne pas avoir de héros ? » demanda Reiji.

« C’est… c’est… c’est…, » balbutia Tifalycia.

« Je ne dis pas vraiment que s’attendre à de la gentillesse est mauvais. Je dis que tu dois avoir la détermination correspondante si tu attends de la bonté. Dans ce cas, c’est la volonté d’être trompé. Si tu penses seulement que tu es trompé sans avoir cette résolution, alors c’est la responsabilité de la partie trompée, » déclara Reiji.

C’était comme énoncer des faits.

Reiji empilait indifféremment ses mots. « Si tu ne veux pas te tromper, alors tu dois douter. Si tu ne veux pas douter, alors tu dois avoir la résolution d’avoir tort. Sans détermination, sans doute, ceux qui ne se lamentent qu’après s’être trompés ne sont que des idiots. »

« — »

« Eh bien, tu ne peux pas faire la réponse du “je le sais déjà”. C’est comme regarder la réponse en résolvant la question, » déclara Reiji.

Je le sais déjà. Déjà connu — la personnalité, la préférence et l’inclination de Tifalycia.

Et s’il connaissait déjà sa personnalité, ses préférences et son inclination, alors il savait aussi comment elle penserait, parviendrait à quel genre de conclusion et comment agir.

Par conséquent.

« Ne l’ai-je pas dit ? Le résultat a été décidé avant qu’il ne commence, » déclara Reiji.

Il avait ri bêtement et il haussa légèrement les épaules.

Ce comportement, qui ne faisait que l’irriter auparavant, la rendait impuissante face à sa froideur.

Tifalycia murmura comme si quelque chose la poussait à le faire. « Vous êtes… vous, qui êtes-vous exactement ? »

Face à cette question de Tifalycia, Reiji avait un peu souri. « Je l’ai déjà dit plusieurs fois. Je suis un NEET. Je ne fais pas des choses que je ne veux pas faire, mais seulement des choses que je veux faire — pour le bien de ce que je veux faire, j’ai conservé mon identité d’étudiant du lycée, j’ai établi une relation sociale superficielle, je me suis complètement perfectionné dans le domaine de l’arnaque social, je suis un NEET. »

— Tifalycia ne le savait pas.

Dans un monde lointain, un certain nombre d’incidents inexplicables s’étaient produits.

Une fois, toutes les institutions publiques du pays avaient été piratées, perdant le contrôle pendant des dizaines d’heures.

Une fois, une tristement célèbre organisation criminelle internationale majeure avait été détruite de l’intérieur en raison d’un conflit interne soudain.

Une fois, un conflit territorial s’était terminé pour une raison totalement incompréhensible.

Tout cela avait été l’œuvre d’une seule personne… avec seulement une technique de conversation scrupuleuse, une observation humaine détaillée, le bon voisin avait complètement saisi la cible — l’escroc connu sous le nom de « 0/2 » avait causé tout cela.

Lui, qui portait l’identité de surface d’un élève du lycée, avait causé tous ces incidents majeurs parce que ce serait intéressant.

Une invocatrice d’un autre monde tel qu’elle ne le saurait jamais.

Cependant, ce que Tifalycia savait, c’était que le jeune connu sous le nom de Reiji était un Héros anormal sans Destinée, mais qu’il possédait le « Pouvoir » qu’elle cherchait dans le sens réel du terme.

Certainement, il n’avait peut-être pas la qualification pour être un héros dans le sens normal du terme.

Cependant, cette magnifique capacité d’observation, cette technique de conversation, était ce que Tifalycia voulait plus qu’un héros normal.

Si c’est cette personne — si je peux apprendre les techniques de cette personne… !! pensa Tifalycia.

Une fois que cette pensée avait fleuri, Tifalycia s’était soudain rapprochée, à la distance où leurs visages s’étaient presque touchés…

« Héros Reiji…, » déclara Tifalycia.

Elle tenait encore sa main sur la pièce de monnaie et parlait du fond de son cœur.

« Votre pouvoir — non, s’il vous plaît, apprenez-moi ces techniques ! » déclara Tifalycia.

Un instant…

Pendant un instant, Reiji avait écarquillé les yeux et il avait été vraiment surpris.

C’était une déclaration qui l’avait surpris, même si ce n’était pas le cas d’une déclaration comme celle d’être convoqué dans un autre monde.

Face à cette demande directe, Reiji avait montré un sourire féroce comme jamais auparavant.

« … Je vois, c’est un peu intéressant, » déclara Reiji.

« … ! Alors…, » demanda Tifalycia.

C’était qui n’avait jamais été aussi positif.

Quand Tifalycia avait inconsciemment montré son exaltation.

« Mais je ne veux pas le faire, » déclara Reiji.

« Euh… Hein ? » Tifalycia avait fait entendre une voix impensable pour une belle fille, avait cligné des yeux plusieurs fois sans comprendre ce qu’il disait. « Eh… Hein ? »

« Ne l’as-tu pas entendu ? J’ai dit que je ne le voulais pas, » déclara Reiji.

Il avait en ce moment un doigt enfoncé dans son oreille.

Le nonchalant Reiji regarda Tifalycia, qui était dans un état de cessation de pensée, et parla. « Plus important encore, pour l’instant, peux-tu me lâcher la main ? »

Et dès qu’il l’avait dit, un petit symbole magique s’était déployé sur la main de Reiji que Tifalycia tenait, et l’avait repoussée avec force avec un son de zap.

« — !? »

Tifalycia était la seule étonnée.

Elle s’était souvenue de cette réaction.

« À l’instant, c’était la Magie du Grand Contrat — . »

Quoi ? Comment ? Pourquoi — ?

Alors que Tifalycia était tombée dans une grande confusion, Reiji parla avec son expression négligée habituelle en souriant. « Ne l’as-tu toujours pas remarqué ? Je parle du véritable objectif que je visais avec cette “Épreuve de Force”. »

« Véritable… objectif ? » demanda Tifalycia.

Ce que Reiji voulait voir avec l’affaire de la pièce, c’était la qualification de Tifalycia en tant que maître.

« Vous… Vous avez dit que le résultat de cet affrontement n’était pas pertinent —, » déclara Tifalycia.

« Aah, oui j’ai dit ça. Le résultat réel de l’affrontement n’était pas pertinent, » répondit Reiji.

« Alors…, » commença Tifalycia.

« Mais j’ai aussi dit ceci : “Le maître doit être la personne supérieure”. Puis, tu as hoché la tête. Tu pensais aussi que c’était juste. Cela satisfaisait à la condition de “compréhension et accord mutuelle”, » déclara Reiji.

« … Hein ? »

« Avec la Magie du Grand Contrat, l’établissement d’un contrat ne nécessite pas de mots. Ce qu’il faut, c’est “une compréhension et un accord mutuels”. En d’autres termes, à ce moment-là, tu as établi le contrat “le maître doit être la personne supérieure” — maintenant vient la question, » déclara Reiji.

Il parlait comme si c’était fait vers un étudiant stupide. Doucement. Comme un sermon.

« Entre une personne qui demande à être enseignée et une personne qui l’enseigne, qui penses-tu être supérieur ? » demanda Reiji.

« Ne dis rien — moi, » déclara Reiji après quelques secondes.

La raison pour laquelle il avait suggéré le « Épreuve de Force » de la devinette de pièce de monnaie…

Il ne s’agissait pas de tester la qualification de Tifalycia en tant que maître.

C’était pour faire croire à Tifalycia qu’il était supérieur (le maître), et inverser la relation fondamentale maître-serviteur entre l’invocateur et le héros — ?

De plus, ce n’était pas seulement pour ne pas laisser le héros appartenir à une race autre que celle de l’invocateur, mais pour « écouter inconditionnellement tout ce que cette personne dit ». C’était ce genre contrat absolu de maître-serviteur.

« P-Pas possible… Parce que le contrat de l’Invocation des Héros est —, » balbutia Tifalycia.

« Sans rapport, semble-t-il ? C’est ainsi, » déclara Reiji.

Il parla alors avec désinvolture « Assis » et Tifalycia s’était assise sur le sol à la suite de l’ordre.

« Eh bien, j’ai l’impression que le contrat établi par l’Invocation du Héros n’est qu’un contrat superficiel en nom seulement d’après ton histoire. Il n’y a pas de conflit avec les contrats établis normalement par la suite, n’est-ce pas ? » déclara Reiji.

« — »

« Ne t’inquiète pas, détends-toi. Le sceau est toujours là, cela signifie qu’il n’y a pas de conflit et qu’il est toujours efficace. Le contrat établi tout à l’heure est aussi quelque chose comme “croire être supérieur” et “écouter inconditionnellement” une interprétation aussi vague, donc il n’y aura pas beaucoup de pouvoir d’exécution, » déclara Reiji.

Après avoir dit ça, il s’allongea de nouveau sur l’autel, et il replaça son menton sur sa main.

« Eh bien, c’est comme ça, » déclara-t-il.

Vers Tifalycia assise devant lui avec une expression humiliée, il parla avec un bon sourire. « S’il te plaît, prends soin de moi à partir de maintenant, Maître. »

***

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre j’attends la suite avec impatience

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