Pensiez-vous qu’un autre monde motiverait un NEET? – Tome 1 – Chapitre 5 – Partie 3

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Chapitre 5 : Le plan du NEET

Partie 3

L’intérieur du château était étrangement calme.

Bien sûr, il serait impossible qu’il n’y ait personne de déployé là-bas comme ce qui s’était passé sur le chemin d’où ils venaient, et donc, les gens Infirma cachaient probablement leur présence.

Un silence aussi inquiétant n’était cependant pas un problème pour la Beastia qui, après avoir brisé les nombreux pièges, possédait un moral élevé.

Cependant, comme il n’y avait pas de problème, il pouvait y avoir une ouverture dont on pouvait profiter.

« Uooo ! » « C’est déjà notre victoire maintenant que nous sommes arrivés jusqu’ici ! » « Ignorez les petits avortons, et avancez, avancez, avancez ! »

Comme la Beastia avait déjà ouvert la porte et s’était engouffrée dans le château dans la situation actuelle, il serait trop tard, quelles que soient les contre-mesures qui auraient pu être prises.

En les regardant ouvrir les chemins avec une vigueur écrasante et envahir l’intérieur, Paulette avait aussi lentement pénétré dans le château.

Il n’y avait plus vraiment beaucoup de gens dans le château.

Même pour les serviteurs restés en arrière, ils ne pouvaient que regarder avec crainte les soldats de Beastia avancer de loin, incapables d’entreprendre une action d’obstruction.

Bien sûr, comme la violence directe était interdite, la force ne pouvait être utilisée, mais il en allait de même pour l’adversaire. Faire un mur humain, construire une barricade, il y avait encore tant de façons.

Tout comme le nom « Infirma (Serf) », ils étaient utilisés pour servir sous d’autres, et ne pouvaient pas du tout résister.

En jetant un regard froid sur ces gens, Paulette avança dans le passage qu’elle avait traversé il y a un jour — et était finalement arrivée.

« … Mon Dieu, oh mon Dieu. »

Il n’y avait aucun signe d’ennemi, même dans la « Chambre du Seigneur ».

Il n’y avait que quelques personnes qui semblaient être les aides proches qui restaient dans la pièce, et ils avaient aussi permis l’invasion.

Avec ça.

Victoire de Beastia, Napoléon Bonaparte.

« “‘Uooo !’” »

Comme la condition de victoire était atteinte, les soldats se prélassèrent dans la victoire.

Mais dans son cœur, cela n’était pas un sentiment d’accomplissement, mais d’insatisfaction.

« Juste ça… c’est étrange. »

Certainement.

Paulette elle-même n’avait pas non plus considéré une telle situation.

En premier lieu, Beastia avait obtenu Tistel de la nation Elfe.

Ils l’occupaient illégalement, il était donc évident qu’ils s’effondreraient tôt ou tard.

Ils n’y avaient donc fait que le discours fondateur de la nation de Liberator.

S’ils faisaient la déclaration, cela signifierait que Liberator — Infirma existerait dans le monde. S’ils pouvaient rassembler qu’un certain pourcentage de cette race, alors ils pourraient organiser une faction de résistance.

Comme ils avaient atteint cet objectif aujourd’hui, le territoire connu sous le nom de Tistel n’était plus nécessaire.

En d’autres termes, l’endroit où ils étaient allés était — .

« Je gagne du temps pour m’évader. » Le chef et héros du Liberator avait sans doute fait ça.

Les gens qui y étaient restés étaient probablement là pour leur donner le temps de s’évader.

Mais ce n’était pas une mauvaise stratégie en soi.

« … C’est… ennuyeux. »

Franchement, c’était décevant.

Paulette le surestimait-elle ?

Même si elle croyait qu’il ferait quelque chose de plus merveilleux, de plus imprévisible, rien ne s’était produit.

Alors qu’elle le pensait, à ce moment-là…

{Lady Napoléon !} Une voix soudaine se fit entendre.

Ce que la fille paniquée de Miko lui avait dit… était exactement l’imprévisible.

{Beastia vient de perdre son autorité face à Liberator.}

♥♥♥◆♥♥♥

Dans une situation absolument impossible, l’être humain cesserait de penser.

C’était donc la même chose pour Paulette qui s’attendait à ce qu’une telle situation impossible se produise.

« … Quand… quelle méthode ? » demanda Paulette.

Il lui avait fallu tout son esprit pour les prononcer.

Ce n’était pas quelque chose de si compliqué.

La voix soudaine qu’elle avait entendue n’était pas celle de la fille Miko qu’elle avait l’habitude d’entendre.

Ce ton frivole.

Plus important encore, la seule personne capable de créer une telle situation.

« Houbami Reiji… ! »

Le héros du Liberator.

Pendant que Paulette murmurait son nom, elle faisait courir ses pensées à travers des doutes sans fin.

Tous les conflits entre les races dans ce monde avaient été résolus par la guerre héroïque.

À la différence d’un contrat personnel, il n’y avait pas d’autre méthode possible dans le cas d’un contrat avec l’ensemble de la race.

C’est pourquoi Beastia ne pouvait passer que par la guerre héroïque pour faire capituler Liberator.

Et le début d’une guerre héroïque serait certainement informé dans le ciel.

Il n’y avait aucun signe de ce qui s’est passé, pour autant que Paulette puisse le confirmer.

Malgré cela, la fille Miko avait dit que Beastia s’était rendue à Liberator.

Juste… comment —

La guerre héroïque n’était pas seulement une guerre armée contre armée, race contre race.

Ces phrases avaient fait en sorte que les pensées de Paulette avaient fait le lien entre les pièces du puzzle.

Ce n’était pas l’armée qui avait fait la guerre héroïque. Ce n’était pas non plus un concept au pluriel comme celui de race.

Celui qui avait fait la guerre héroïque était — Individuel.

À l’instant où elle avait compris ça.

Ses yeux… s’étaient ouverts en grand.

« — Ne me dites pas… »

Il n’y avait pas de règle interdisant de faire une Épreuve de Force directement contre le souverain pendant la guerre héroïque, n’est-ce pas ?

Reiji s’était faufilé dans la salle du trône de Beastia, et avait défié Edolas directement à une Épreuve de Force, non ?

Avec l’autorité du Dirigeant de Beastia comme pari.

« Cet idiot… ! » Tandis que Paulette parlait sans réfléchir, Reiji riait.

{Et si vous envoyiez ce mot à votre dirigeant ?}

Beastia avait un nombre d’individus et un pouvoir écrasants contre Liberator.

Il suffisait donc à Beastia d’impliquer Liberator dans une guerre héroïque.

En ce sens, Edolas, qui méprisait complètement Liberator, ne transigeait pas et ne se laissait ébranler par aucune menace, voulant l’écraser quoiqu’il arrive, était le plus approprié pour un souverain, mais — .

{Non, eh bien, ça a vraiment aidé quand je lui ai dit : « Tu peux avoir autorité sur ma vie si je perds, alors peux-tu me donner l’autorité de souverain de Beastia si tu perds ? », il a accepté une Épreuve de Force sans écouter les détails.}

Reiji parlait en plaisantant, tandis que Paulette murmurait.

« … Vous l’avez convaincu d’accepter, n’est-ce pas ? »

{Qui sait ? — Eh bien, mais, pour un gars qui pense que la guerre héroïque déclarée par Liberator est une humiliation en soi, si le héros de ce Liberator le défie à une Épreuve de Force devant ses yeux – c’est évident qu’il accepterait.}

Elle s’était mordu la lèvre.

L’autorité que détenait le souverain — l’autorité de la guerre héroïque.

Quand cette autorité fut arrachée par l’ennemi, cela signifiait que, même si la guerre héroïque pouvait être désavantageuse, Beastia serait incapable de la rejeter.

Dans un exemple extrême, avec la magie interdite, même si l’un des côtés était avec une seule personne, alors qu’il faisait face à mille personnes, même si la guerre héroïque avait une telle condition impossible à gagner, ils devaient l’accepter.

En d’autres termes — Reiji avait ignoré la guerre héroïque actuelle, faisait capituler le souverain lui-même, qui possédait l’autorité de la guerre héroïque, donc même s’il perdait la guerre héroïque actuelle, il pouvait contrôler toutes les guerres héroïques futures de Beastia.

« … Vous… m’avez eue. » Paulette avait volontairement ignoré le dirigeant impulsif et agressif Edolas.

Cette faille avait été brillamment utilisée contre elle.

Éliminer le bon sens selon lequel « la guerre héroïque est un combat avec toute la race, le combat est aussi la volonté amalgamée de la race », et viser à battre le souverain qui possédait l’autorité de la guerre héroïque était un geste inattendu.

Cependant, même ainsi, il restait une question.

« … Je me demande si vous pouvez me le dire à titre de référence. Comment avez-vous envahi cet endroit ? » demanda-t-elle.

Une invasion directe dans Ledra.

Elle ne pouvait pas comprendre la méthode.

Sans tourner autour du pot, Paulette avait demandé cela directement.

Quand quelqu’un essaie de se cacher, on le découvrait à sa place.

« … Ha ? »

{Vous pouvez l’appeler effet Caligula ou effet Streisand. Essayer de se cacher vous ferait plutôt vous remarquer des autres. Alors, exposez ce que vous voulez vraiment cacher.}

« Qu’est-ce que vous racontez ? » demanda Paulette.

{Essayez de vous rappeler d’une chose. Ce que Tifa a déclaré n’était pas un pays infirma, mais un pays Liberator, vous savez ?}

Avec… ces mots.

Paulette avait finalement remarqué une possibilité qu’elle avait inconsciemment éliminée jusqu’à ce jour.

Comment je me suis faufilé ?

Et si… la prémisse qu’Infirma ne pouvait utiliser aucune sorte de magie devait être renversée — .

{C’est évident. J’ai bougé dans l’ombre.}

La fille Strega, Clanleu Shimishika.

Paulette savait naturellement qu’elle était aux côtés de Reiji.

La mystérieuse Strega.

Elle avait entendu dire par d’autres que la jeune fille avait cédé à un héros sans destin, et avait établi un contrat de maître-serviteur qui limitait toutes ses capacités.

La Strega qui pouvait utiliser une magie puissante avait perdu face à un Héros qui n’avait même pas de Realtà.

Paulette s’était intéressée au Héros qu’était Reiji de ce fait, mais elle n’avait jamais douté de la restriction de toutes les capacités.

En effet, elle pensait qu’il serait impossible pour la Strega, qui pourrait égaler un Héros en tête-à-tête, d’établir un contrat de maître-serviteur avec le Héros d’une autre race sans restreindre leurs capacités.

En fait, même lorsque Paulette avait envahi le pays, Leu semblait incapable d’utiliser ses capacités.

Toutefois, si elle n’avait pas été incapable d’utiliser, mais plutôt qu’elle ne voulait pas les utiliser.

Si, même si elle ne pouvait pas l’utiliser elle-même, les choses qu’elle possédait n’étaient en fait pas restreintes.

Afin de ne pas laisser les gens penser de cette façon, Reiji l’avait volontairement révélée aux yeux du public.

Parce que c’était un atout, il l’avait révélé pour que les autres ne pensent pas que c’en était un.

« Tout… Tout… pour le bien de ceci. »

Avec cela, pendant que Paulette conquiert le château vide de Tistel, il s’infiltra facilement dans Ledra, et vainquit le souverain de Beastia — Beastia lui-même.

… Est-ce pour éviter une bagarre ?

Tu t’enfuis ? Totalement faux.

Il… depuis le début.

Il visait la victoire absolue qui allait tout renverser.

{Je ne vous l’ai pas dit, hein ? Le résultat… est décidé avant le début du combat.}

Un frisson.

Elle sentit sur son dos une exaltation tremblante.

Paulette ne pouvait pas supprimer le sourire qui se formait sur sa bouche.

« Vraiment… Vous êtes vraiment — le meilleur… ! »

Dépasser toutes les attentes de sa part. La surpassant.

Ce fait l’avait rendue irrésistiblement exaltée. Enchantée. — Sur les nerfs.

{Eh bien, merci. Mais vous n’êtes pas satisfaite de ce niveau, n’est-ce pas ?}

Un ton stimulant.

Il avait dit qu’il était sûr qu’elle mordrait à l’hameçon.

« Oui — rien n’a encore été décidé. »

Avec Beastia remportant la victoire dans la guerre héroïque, Liberator perdait son territoire.

En réponse, avec le Dirigeant de Beastia qui perdait lors d’une Épreuve de Force, Liberator gagnait l’autorité de faire des Guerres Héroïque de la part de Beastia.

Si l’autorité de la guerre héroïque devait être vendue à d’autres races, le noyau de Beastia serait ébranlé.

En d’autres termes, les deux parties avaient subi une perte fatale, mais ils n’avaient pas reçu un coup décisif.

Par conséquent.

{Pourquoi ne pas faire une autre Épreuve de Force ?}

Beastia et Liberator — entre Paulette et Reiji, pariant sur le territoire et l’autorité qu’ils avaient tous deux arrachée, une Épreuve de Force où le vainqueur prendrait tout (Tout ou Rien).

« … C’est une bataille à laquelle je ne peux absolument pas renoncer. »

Une telle invitation était ce qu’elle ne pouvait pas demander de plus.

L’émotion puissante qui jaillissait du fond de son cœur avait fait que les lèvres de Paulette s’étaient pliées en un croissant.

« Alors, comment allez-vous faire exactement ? Puisqu’il ne s’agit pas d’une guerre héroïque, vous n’envisagez pas une guerre à grande échelle, n’est-ce pas ? Non, quoi qu’il arrive, vous devez au moins venir ici — . »

{Attendez un instant, vous semblez mal comprendre quelque chose.}

L’instant d’après, Reiji interrompit avec frivolité les paroles de Paulette.

{Ce n’est pas moi qui me bats, vous savez ?} Et il avait continué sans hésiter.

« — Hein ? »

{Plutôt, depuis quand suis-je votre ennemi ?} En même temps, ses paroles s’achevaient.

Celle qui apparaissait sous les yeux de Paulette était…

{Je n’ai combattu personne depuis le début. Votre adversaire, héros de Beastia, est — celle-là.}

De beaux cheveux blonds. Des habits sans goût. De longues… oreilles.

« — Tifalycia Cleargreen. » Alors que Paulette murmurait ainsi, le souverain du Liberator traversa la zone en ligne droite.

Anxiété… et détermination.

Elle fixait la fille dont l’émotion était si facile à lire.

« … Fu — Fu — Fu… fufufufufufufufufufufufu. » Paulette avait laissé échapper un rire sec pendant qu’elle parlait à la personne lointaine. « Mon adversaire, c’est elle ? Vous aimez toujours plaisanter comme d’habitude. »

{Non ? Je n’aime pas plaisanter autant que vous le dites ?}

« … Alors, dites-vous qu’elle va vraiment se battre contre moi, dans une Épreuve de Force avec le destin de Beastia et de Liberator en jeu ? » demanda Paulette.

{Je ne vous force pas vraiment. Si vous êtes d’accord avec la confiscation, nous sommes plus qu’heureux d’accepter.}

« … Êtes-vous conscient de la raison pour laquelle vous êtes appelé dans ce monde en tant que héros ? »

{Bien sûr, c’est évidemment pour le bien de l’ultime vie du NEET !}

« … Ha ? »

Les yeux de Paulette étaient arrondis, car elle ne pouvait vraiment pas le comprendre.

« Um… »

D’une manière ou d’une autre, Tifalycia s’était excusée. « Désolée… Je pense que c’est mieux que vous ne preniez pas vraiment… les mots de ce type au sérieux. »

{Tifa, de quel côté es-tu ?} demanda-t-il.

« Je vous ai dit de ne pas m’appeler Tifa, » s’écria Tifalycia.

Voir le duo commencer à badiner…

« Pouvez-vous s’il vous plaît ne pas trop m’énerver ? »

Un symbole flottait sur son front.

La fille s’était figée sur place.

Celle qui possédait une Realtà qui était « Impossibile n’existe pas (Impossible n’est pas français) », fille dont le corps était gelé…

On ne peut pas s’y tenir.

Montrant immédiatement une expression de soulagement, elle détendit son corps alors qu’il continuait sur un ton frivole.

— On aurait dit qu’ils avaient préparé une sorte de contre-mesures.

La Realtà de Paulette pouvait accomplir tout ce qu’elle disait avec son destin écrasant.

Pour se défendre contre un pouvoir aussi déraisonnable qui affectait le cœur, il fallait avoir un sentiment de sécurité avec du soutien.

Quant à la clé pour activer ce sentiment de sécurité, Reiji s’était probablement servi de son existence en tant que héros. Il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter tant qu’il le dirait, ou on pourrait dire qu’il s’agissait d’une suggestion.

Ce n’était pas simple, mais aussi pas très difficile. Parce que les humains craignaient l’inconnu, mais qu’ils pouvaient vaincre le connu.

« … Vous avez donc fait le minimum de préparation. »

{Bien sûr.}

Cependant, bien que cela soit dit, si on le comparait à Reiji, Tifalycia était probablement une ennemie beaucoup plus faible à plusieurs niveaux.

Elle ne pouvait pas s’attendre à ce que le sang bouillonna lors de ces échanges de tromperie.

Face à Paulette qui en fut déçue et soupira sans réfléchir…

{Vous avez raté un facteur décisif.} Reiji parlait avec joie. {Et à cause de ça, vous ne pouvez absolument pas gagner contre elle.}

Une… provocation bon marché. Elle pensait ça.

« En fin de compte, vous insistez pour ne pas vous battre. »

{Oui, c’est vrai. Avez-vous compris ?} demanda Reiji.

« Oui — à 100 %. »

Ces mots et ce… sourire.

Ils n’étaient pas dirigés vers Reiji, mais vers Tifalycia.

Depuis que tout avait été examiné, considéré et réfléchi…

Il ne restait plus qu’à avancer, à exterminer et à conquérir.

« Très bien. J’accepterai l’Épreuve de Force, » déclara Paulette.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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