Nozomanu Fushi no Boukensha – Tome 1 – Chapitre 4 – Partie 10

***

Chapitre 4 : Le Donjon de la Réflexion de la Lune et des restrictions gênantes

Partie 10

« … Êtes-vous sérieux ? Vraiment ? Mais c’est vous qui avez vaincu ce monstre… Je ne peux pas simplement vous le prendre…, » déclara l’homme, mais le désespoir dans ses yeux était évident pour tout le monde.

En secouant la tête, j’avais continué ma déclaration : « … Je suis… pas besoin de ça… mais… vous… aidez… à moi… gratuitement… »

Avec cela, l’homme semblait un peu plus convaincu.

« Mais… Je vous ai déjà parlé de ma situation, non ? Je ne pense pas pouvoir faire quoi que ce soit pour un aventurier fort comme vous…, » déclara l’homme.

C’était vraiment comme le disait l’homme. Si je devais faire une évaluation honnête de ma puissance, je pourrais dire avec confiance que j’étais beaucoup plus fort que je ne l’avais été dans la vie. Ce n’était peut-être pas une supposition déraisonnable venant de quelqu’un comme lui, qui n’était pas un aventurier sous quelque forme que ce soit. Il supposerait naturellement qu’il ne pouvait pas m’aider.

Ce qu’il avait dit était vrai à certains égards, il était endetté et ses compétences d’aventurier étaient presque inexistantes. L’homme avait probablement supposé qu’il ne pouvait m’aider d’aucune façon, que ce soit financièrement, économiquement ou physiquement — .

Cependant, ce n’était que du point de vue de l’homme. Pour moi, cet homme avait plus de valeur que ce qu’il s’attribuait. Après tout, j’étais un mort-vivant. Je ne pouvais pas me promener dans les rues de Maalt. Il m’était difficile, voire impossible, de visiter les magasins de Maalt. Même si j’employais un intermédiaire, il serait pour commencer difficile de trouver un tel individu.

Ce que j’entendais par là, c’était que cet homme pourrait très bien être l’intermédiaire parfait et le coursier que je cherchais depuis tout ce temps.

Il n’y avait qu’un seul problème : même si je lui décrivais ma situation en détail, il ne semblait pas que mes paroles seraient si faciles à croire. Si je lui disais que j’étais un mort-vivant, il pourrait simplement me dénoncer aux autorités quand il le souhaiterait. Même s’il n’avait rien fait de la sorte, il pourrait être contre l’idée d’aider un non-humain.

C’est pourquoi j’avais décidé de lésiner sur les détails — tout ce que j’avais à faire était de le convaincre de m’aider.

« Ce n’est pas… n’importe quoi… trop… Difficile, » déclarai-je.

« Eh bien, qu’est-ce que c’est, alors… ? »

« Comme… vous pouvez… le voir…, je suis… ainsi. Je ne peux pas… Vraiment. Aller dans… magasins ou… la… guilde. Vous… deviez… le faire… et aller… dans ses endroits… pour moi, » répondis-je.

En disant cela, j’avais enlevé mon gant, montrant ma main à l’homme. J’avais supposé que c’était un pari relativement sûr, tant qu’il ne voyait pas mon corps ou mon visage.

De plus, je n’avais pas vraiment perdu mon bras — il était simplement desséché. Ce genre de choses arrivait parfois aux aventuriers, surtout aux vétérans, qui avaient vu pas mal de combats au cours de leur vie.

Cependant, cet homme en particulier, était l’un des plus récents parmi les plus bas aventuriers de classe Fer. À en juger par sa réaction face à ma capacité de combat, il n’était clairement pas familier avec les dangers de l’aventure.

Donc l’homme ne semblait pas détourner les yeux ou soupçonner que j’étais un monstre. À la place, il semblait plutôt convaincu que mon bras desséché n’était qu’une vieille blessure. Soulagé d’avoir facilement convaincu l’homme, j’avais continué à parler.

« Un monstre… je me suis battu… depuis très… longtemps… Il m’a… presque vaincu… et ainsi ma… voix… endommagée… et aussi… blessure… de… ce genre, » déclarai-je.

« … Je vois. Je suppose que les aventuriers forts font face à de tels risques…, » déclara-t-il.

Apparemment, l’homme était devenu un aventurier sans réfléchir aux dangers du travail. Il était probablement plus juste de dire qu’il n’avait pas le luxe de penser à de telles choses. Mais la vue de mon bras semblait l’avoir réveillé de sa folie.

Après avoir passé un certain temps dans ses pensées, l’homme avait finalement parlé.

« Je comprends. Si c’est juste ça, même moi, je peux le faire. Mais… est-ce que c’est vraiment correct ? C’est un peu étrange pour moi de le dire… mais cet accord est fortement en ma faveur…, » déclara l’homme.

« Ce sont… vos circonstances…, n’est-ce pas ? Mais oui, je vois… ce que vous… voulez dire. Que diriez-vous… de ceci ? Alors… » commençai-je.

L’homme, voyant que j’avais une autre condition à ajouter à l’offre, semblait capable de donner plus de sens à la situation générale.

Ironiquement, le fait que j’avais rendu l’affaire moins en sa faveur semblait le mettre plus à l’aise. Les mots que j’allais dire trahissent les attentes de l’homme.

« Alors, quand… vos dettes… sont toutes… payées. Je veux… être capable… de manger et boire… à volonté dans… votre restaurant et cela… gratuitement. Aussi longtemps… que je vivrai, qu’en… pensez-vous ? » lui demandai-je.

Comme s’il ne croyait pas ce qu’il venait d’entendre, l’homme avait mis une seule main sur sa tête, avec un sourire amer se formant lentement sur son visage.

« … Êtes… vous sérieux ? Êtes-vous… stupide ou… quelque chose d’autre ? » me demanda-t-il.

« Pourquoi… est-ce que vous… demandez ? » lui demandai-je.

« Je le dis — ! Je dis que quelque chose comme ça ne peut même pas commencer à payer un cristal magique valant plus de 50 pièces d’or ! Avez-vous compris cela !? » déclara l’homme.

« Alors… est… Ça. Une mauvaise chose… ? » lui demandai-je.

« Je ne dis pas que c’est mauvais… ! … Argh ! Mangez comme vous le souhaitez… Je vais… Je travaillerai dur… pour que ma boutique ne coule plus jamais ! Je travaillerai comme je n’ai jamais travaillé ! Merci beaucoup… Patron… ! » déclara-t-il.

Après cela, un sourire était finalement apparu sur le visage de l’homme. Cependant, ses yeux étaient rouges, avec de grosses perles de larmes coulant rapidement le long de son visage. En voyant sa réaction, je n’avais pas pu m’empêcher d’avoir l’impression d’avoir fait une sorte de bonne action.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire