Neechan wa Chuunibyou – Tome 3 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : Qu’y a-t-il de si amusant à aller à la plage ?

Partie 2

« Sakaki ? » demanda Aiko.

« Hein ? » dit Yuichi, effrayé. Aiko le regardait avec inquiétude. L’événement qui s’était déroulé avec Tomomi et auquel il était en train de penser le mettait un peu mal à l’aise.

« Nous sommes arrivés, » dit-elle.

Le bus s’était arrêté et tout le monde était descendu de là.

Il s’agissait du genre d’endroit qui rendrait nerveux un citoyen du 21e siècle. Devant eux s’étendait une route non pavée traversant la forêt et qui s’avançait profondément dedans. L’arrêt de bus était la seule structure construite par l’homme.

Aiko avait vérifié la carte sur son smartphone. « Apparemment, nous devons marcher un peu loin d’ici. Bien que je ne connaisse pas moi-même tous les détails… »

Au moins, on dirait qu’ils avaient toujours un signal sur leur téléphone portable depuis ici. Cela allait réduire les chances de se retrouver dans un cercle fermé et mystérieux. En pensant à cela, Yuichi se sentait soulagé.

Ils s’étaient alors avancés sur un chemin secondaire et, après une petite marche, ils étaient arrivés à un manoir de style occidental.

Bien sûr, ce n’était qu’une maison d’été, donc elle n’était pas aussi grande que la résidence principale des Noros. Mais elle était encore assez grande pour que l’étiquette « manoir » s’applique à elle. Elle avait apparemment été importée d’outre-mer, et par conséquent, elle semblait chargée d’histoires.

Alors qu’ils s’approchaient de la porte d’entrée, elle s’était d’elle-même ouverte. Yuichi ressentait un sentiment de déjà-vu ; les portes de la maison d’Aiko s’étaient aussi ouvertes d’elles-mêmes.

« Bienvenue, ma dame. » La personne qui était apparue à la porte avait produit un autre sentiment de déjà-vu.

« Euh ? Akiko ? » Aiko regarda avec incrédulité et stupeur.

La femme en tenue de bonne classique s’inclina devant elle.

Au-dessus de la tête de la femme se trouvait l’étiquette « Vampire III ». Quand il l’avait rencontrée chez Aiko pour la première fois, Aiko avait informé Yuichi que malgré son apparence jeune, elle était vraiment très vieille.

À ce propos, il ne savait pas exactement ce que signifiait le chiffre au-dessus de sa tête. Lorsqu’il rencontrait des personnes de la même classification, les chiffres semblaient correspondre à l’ordre dans lequel Yuichi les rencontrait. Mais même en pensant ainsi, tout le monde n’avait pas de chiffres malgré les doublons d’étiquette.

« Tu es en retard ! Qu’est-ce qui t’a pris si longtemps ? » Un garçon aux cheveux blonds était apparu de derrière Akiko et commença à s’adresser à Yuichi avec désinvolture. « Et hey, Yuichi, pourquoi es-tu parti en voyage de formations d’été sans me le dire ? Je devrais être invité à ce genre de choses, tu sais ? »

Il s’appelait Kyoshiro Ibaraki, et aujourd’hui il était habillé de façon décontractée en T-shirt et short. L’étiquette au-dessus de sa tête était « Ibaraki-doji », et comme l’étiquette le laissait entendre, il était un Oni honnête. Ils s’étaient déjà battus une fois et dès lors, il semblait constamment fourrer son nez dans les affaires de Yuichi.

« Hahaha ! Bienvenues, traîtres, et bienvenues dans la villa de la famille Noro ! Ce soir, nous organisons un banquet sanglant empli d’une folie frénétique ! » Une autre personne était apparue de derrière Ibaraki. Il s’agissait de Kyoya Noro. Il était en troisième année au Lycée de Seishin et le frère aîné d’Aiko Noro. Il s’agissait d’un vampire comme Aiko et Akiko, et l’étiquette au-dessus de sa tête disait « Vampire II ».

Il avait les cheveux longs et des traits bien marqués. Normalement, il serait considéré comme un homme très séduisant, mais sa tenue avait mis cela en doute. C’était une camisole de force blanche, parsemée ici et là de ceintures de cuir noir qui semblaient lui servir de reliure. En plus, il portait une cape noire avec une doublure rouge. Il s’agissait peut-être d’un thème « vampire scellé ».

Un trio de colocataires inattendus.

Yuichi hésita une minute, puis frappa Ibaraki.

Ibaraki s’était envolé en raison de la force du coup, mais il était immédiatement revenu avant de se placer de nouveau dans son espace personnel. « Arrête la violence, d’accord ? »

Yuichi savait qu’il s’était retenu, mais il était quand même surpris de la rapidité avec laquelle Ibaraki s’était rétabli. Il devait s’y attendre.

« Je ne t’ai pas invité, » rétorqua Yuichi. « Et donc, tu es un invité indésirable et ainsi qu’un ennemi. »

« C’est un grand saut dans ta logique ! » cria Ibaraki.

« N’est-ce pas toi qui as dit que tu n’allais pas rester dans le coin ? » riposta Yuichi. « Arrête de jouer les copains-copains chaque fois qu’on se rencontre. Tu ne vas pas me faire gagner à ta cause ! »

Ibaraki était un Oni qui mangeait les personnes. Yuichi ne pouvait pas vraiment être son ami. Bien sûr, Natsuki avait aussi tué des gens. Mais le fait qu’il y avait le cannibalisme en jeu avait fait que Yuichi ne pouvait pas passer outre.

« Je n’ai rien fait aux humains dernièrement, tu sais. J’ai mangé de la nourriture normale, comme les humains. J’expérimente, compris ? » déclara Ibaraki d’une manière théâtrale. « Si un Oni peut vivre sans tuer des humains, ça résout notre problème, n’est-ce pas ? »

« J’ai lu une phrase comme ça dans un manga appelé Parasyte, et ce type mentait, » déclara Yuichi.

Ibaraki détourna les yeux.

N’ayant plus rien à dire à Ibaraki, Yuichi regarda Kyoya. « Je suppose que… ton assignation à résidence est… terminée ? »

Il était sur le point de dire « … déjà… » puis il avait révisé son langage. Kyoya était son aîné, après tout, et le frère d’Aiko. Il méritait un minimum de respect.

Il avait entendu dire que Kyoya avait été envoyé dans le donjon familial pour y réfléchir.

Kyoya s’était éloigné alors que Yuichi s’adressait à lui. « Oui, oui. C’est, ah… »

Son comportement semblait plutôt timide, mais réapparaître devant Yuichi après tout ce qui s’était passé suggérait une personnalité plutôt audacieuse au fond de lui-même.

Cependant, il agit très différemment…, pensa Yuichi.

Mais encore une fois, c’était peut-être la dernière fois qu’ils s’étaient rencontrés qui avait été l’exception. Les histoires qu’Aiko avait racontées au sujet de son frère après ça avaient suggéré une personne plus frivole. Peut-être que c’était plus proche du vrai lui.

« Hé, ce n’est pas grave ! » proclama Mutsuko. « L’ennemi d’hier est l’allié d’aujourd’hui ! Oh, mais écoute, Yu. Même s’il ne se bat désormais que sous forme humaine, plus besoin de lui parler pour qu’il devienne un loup ou qu’il ait des ailes de chauve-souris comme avant. C’est comme rappeler à Hiei l’époque où il était couvert de globes oculaires. C’est cruel ! »

« Lady Mutsuko, une métaphore du grand singe ne serait-elle pas plus appropriée ? » avait suggéré Akiko. « Maître Kyoya est quelqu’un qui semblait apparaître dans l’histoire dans le seul but de se racheter et de perdre pour faire paraître les méchants plus forts, mais qui s’est avéré être une personne sensible et facilement blessée. »

Les paroles d’Akiko n’aidaient pas du tout.

« Tu n’es vraiment pas rancunière du tout, n’est-ce pas, sœurette ? » demanda Yuichi. Il regarda Kanako et Yoriko, se demandant s’il était correct de parler de ces choses bizarres devant elles. Elles n’avaient pas du tout participé à cet incident, et il semblait que cela pourrait leur causer des ennuis si elles l’apprenaient. Heureusement, elles ne semblaient pas du tout s’en soucier.

Elles pensent probablement qu’il s’agit plutôt des bavardages négligents habituels de Sœurette…, il était naturel qu’elles ne le prennent pas au sérieux.

« Maintenant, ne restons pas là à parler à l’entrée, » déclara Akiko. « Je vous montrerai vos chambres. » Peut-être, se rendant compte qu’ils pourraient rester là à bavarder pour toujours, Akiko les avait tous emmenés à l’intérieur puis dans leurs chambres.

♡♡♡

Ils avaient décidé d’aller jouer sur la plage après avoir déposé leurs bagages, alors ils s’étaient rapidement changés et s’étaient retrouvés derrière la maison. Ils avaient marché à travers la ligne d’arbres plantés pour prévenir l’érosion par le sable et étaient arrivés sur la plage.

« Euh ? Noro, je pensais que ta maison aurait une plage privée ! » s’exclama Mutsuko, agissant exagérément choquée par la vue de la plage pleine de monde.

Mutsuko portait un maillot de bain de compétition. Elle n’avait pas beaucoup de poitrine, mais ses proportions étaient parfaitement équilibrées, comme celles d’un mannequin. La silhouette du costume évoquait un héros tokusatsu, et apparemment Mutsuko l’avait fait fabriquer spécialement, bien que Yuichi ne connaissait pas tous les détails. Malheureusement, elle ne pouvait pas le mettre toute seule, alors il avait dû l’aider.

« Non, bien sûr que non, » répondit Aiko. « Apparemment, toutes les plages japonaises appartiennent à l’État, donc vous ne pouvez pas les garder pour vous. Beaucoup de gens avec des résidences d’été dans la région viennent ici pour jouer, donc je suppose qu’il y a beaucoup de passages. »

Aiko était vêtue d’un bikini à froufrous, marchant côte à côte avec Yuichi. Le groupe de Yuichi attirait l’attention pour un certain nombre de raisons, mais l’une d’entre elles était certainement Aiko.

Peut-être embarrassée d’être regardée si ouvertement, Aiko gardait ses propres yeux fixés sur le sol.

C’est difficile de ne pas la regarder…, pensa Yuichi. Aiko avait un visage rond et enfantin, mais quand elle portait un maillot de bain, il était devenu évident qu’elle avait des courbes vraiment féminines.

« C’est génial d’avoir tous les yeux sur toi, hein ? Tu aspires leur attention comme un trou noir ! » déclara Ibaraki. Il portait un paréo rouge et absolument rien d’autre. En raison peut-être de son apparence d’étranger, il recevait beaucoup d’attention de la part des femmes vers lui.

« Hahahaha ! Bien sûr qu’elle l’est ! » Kyoya avait laissé échapper un rire perçant. « Après tout, c’est ma petite sœur ! »

« En effet. Tous doivent s’incliner devant la vue de la maîtresse en maillot de bain, » carillonna Akiko.

Ni l’un ni l’autre ne portaient de maillot de bain ; ils portaient toujours leur camisole et leur tenue de femme de chambre.

Les yeux d’Aiko étaient restés sur le sol.

« Alors, euh, de toute façon, pourquoi êtes-vous ici ? Eh bien, avec Ibaraki, je peux probablement deviner…, » demanda Yuichi avec curiosité. Il ne comprenait pas ce que les deux autres feraient en participant à leur camp de formations.

« Je suis juste venu profiter de notre maison d’été ! Et pendant que j’y suis, je protégerai bien sûr ma charmante petite sœur des ruffians grossiers qui courent comme des sauvages sous le soleil d’été ! »

« Maître Yuichi, il est naturel que je sois ici. Qui d’autre s’occuperait de vous pendant votre séjour ? » Yuichi avait entendu dire que la maison avait un majordome, qui veillerait au strict minimum de leurs besoins. Alors, elle était probablement venue pour s’amuser.

« Est-ce que cela va, Grand Frère ? » demanda Yoriko, s’accrochant au bras droit de Yuichi. Elle portait un audacieux bikini en dentelle noire, qui lui allait si bien, qu’il était difficile de croire qu’elle était au collège. Toutes les filles présentes étaient belles, mais Yoriko était la seule d’entre elles à en être consciente. Elle savait comment être regardée et comment se montrer aux autres.

« Non, en fait, pourrais-tu arrêter de t’accrocher à moi ? » demanda Yuichi. Il portait de longs shorts de surfeur et un parka. Il avait aussi une étrange et longue tige montée sur son épaule. Il s’agissait apparemment d’un parasol de plage que Mutsuko avait préparé.

La vraie raison pour laquelle Ibaraki était venu à la maison de la plage avant eux était d’apporter les divers outils que Mutsuko avait préparés pour le voyage. Il semblait que le harceleur de Natsuki, Sakiyama, avait aidé en le conduisant ici, même si lui-même n’était nulle part de visible.

Le parasol était extrêmement lourd, et Yuichi marchait sur le sable, ce qui rendait son équilibre difficile. Le fait d’avoir quelqu’un qui s’accrochait à son bras avait rendu les choses encore plus difficiles, alors il avait vraiment souhaité qu’elle s’arrête.

« Ça me fait me rappeler que tu es vraiment un homme, Ibaraki ! » annonça Mutsuko alors qu’elle examinait Ibaraki en maillot de bain. C’était bizarre de dire ça.

« Hein ? Oui, je le suis. Pourquoi ? » Ibaraki avait répondu, de façon incertaine.

« Ne connais-tu pas la théorie de la femme Ibaraki-doji ? » demanda Mutsuko. « Il y en a même une qui est l’amante de Shuten-doji ! »

« Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est dingue ! Shuten est mon frère ! Dégoûtant ! » Ibaraki s’était précipité devant eux, apparemment offensé par la suggestion. Yuichi ne pouvait s’empêcher de sympathiser.

« Ça a l’air d’être un bon endroit ! » annonça Mutsuko, en pointant du doigt vers le bord de l’eau.

Yuichi posa le poteau qu’il avait apporté. On aurait dit un grand parapluie japonais. Il l’avait enfoncé dans le sable avant de le fixer en place.

C’était lourd, donc la charpente était naturellement en métal. Le poteau était d’une longueur totale de quatre mètres, dont un mètre avait été enfoncé dans le sol. Le diamètre total du parasol était de cinq mètres.

Le parasol tremblait périodiquement, comme s’il n’était pas tout à fait capable de supporter son propre poids. Yuichi ne savait pas de quoi il était fait, mais il semblait suffisamment souple pour qu’il ne se brise pas. Cependant, ce qui était spécial là, c’était à la fois le parasol et les personnes dessous.

Le grand océan bleu s’étendait devant leurs yeux, et le temps était parfait pour la plage. Yuichi jeta un coup d’œil à Mutsuko, en supposant qu’elle se sentait satisfaite.

Mutsuko avait l’air insatisfaite. « J’ai travaillé très dur pour que tout soit prêt, mais je n’ai pas d’attrait pour la plage ! »

« Hé ! » Yuichi n’arrivait pas à trouver en lui une objection plus rationnelle.

Cela avait été difficile de transporter cet énorme parasol jusqu’au bord de l’eau. Il était trop long et encombrant ; le soleil faisait chauffer le métal jusqu’à être brûlant au toucher, et il avait dû marcher tout le long des sables de la plage s’enfonçant sous ses pieds. Et avec une seule ligne, Mutsuko avait rendu tout cela inutile.

« Eh bien, c’est vrai ! Qu’est-ce qu’on est censés faire ici ? » se plaignait-elle.

Yuichi n’était pas certain de savoir contre quoi elle était en colère, mais le plus gros de sa colère semblait être dirigé contre Yuichi. Elle avait saisi le poteau du parasol vibrant dans une pose intimidante et l’avait regardé fixement.

Yuichi l’avait regardée, perdant le courage d’en dire plus.

« On pourrait nager ? » suggéra Aiko.

« Noro ! » s’exclama Mutsuko. « Qu’est-ce qu’il y a d’amusant à nager dans l’océan ? D’abord, tu dois faire tout cela jusqu’à arriver ici, et ensuite tu es coincé dans cette eau salée visqueuse ! Il n’y a rien de bon là-dedans ! Si tu veux nager, pourquoi ne pas le faire dans une piscine ? »

« Tu viens d’abattre tout l’intérêt d’aller à la plage ! » cria Yuichi, se demandant pourquoi ils étaient venus si c’était ce qu’elle ressentait.

« La définition du dictionnaire de la baignade semble inclure à la fois la natation et les bains de soleil, » avait déclaré Kanako avec nonchalance. Elle portait un paréo vert pour cacher son maillot de bain, et s’était placée à la base du parasol. Elle semblait sensible quant à la taille de sa poitrine, mais ses efforts pour la dissimuler l’avaient juste fait ressortir davantage.

Elle avait transporté un petit ordinateur portable même ici, peut-être au cas où elle voudrait écrire pour s’amuser. Elle s’en était servie pour trouver la définition de ce qu’était une plage.

« Bain de soleil !? Coup de chaleur, coups de soleil, cancer de la peau, taches de rousseur ! Quel est l’intérêt ? » s’exclama Mutsuko.

« Et le partage de la pastèque ? » demanda Yoriko.

« Yu ne manquerait jamais, alors c’est ennuyeux ! » se plaignait-elle.

Il était vrai que lui bander les yeux et le faire tourner n’aurait pas été suffisant pour que Yuichi perde la trace d’une pastèque.

« J’aime regarder les individus, » annonça Natsuki. « C’est à ça que ça se résume, n’est-ce pas ? La plage est le seul endroit légal où l’on peut scruter les gens qui se promènent la plupart du temps nus. C’est peut-être le vrai plaisir de la plage. »

« Tu parles comme un mec, Takeuchi ! » déclara Yuichi.

Natsuki portait un maillot en deux pièces indigo, leur maillot scolaire. Elle se fichait d’avoir des maillots de bain à la mode.

« Très bien. Qu’est-ce que tu voulais faire, sœurette ? » demanda Yuichi, abandonnant.

Mutsuko l’avait fusillé du regard. « J’ai juste associé le fait d’aller à la plage à l’amusement ! Mais maintenant que nous sommes ici, je ne peux m’empêcher d’être déçue ! Je me suis dit : “Ce sera comme l’épisode du maillot de bain dans un anime”, mais le simple fait de mettre un maillot de bain ne rend pas tout cela agréable ! »

« D’accord, » avait concédé Yuichi. Mais une autre partie de lui s’opposait encore fortement à l’idée de tout emballer tout de suite. « Mais on vient juste d’arriver. Peut-on trouver un moyen de rester dans le coin un moment ? »

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