Murazukuri Game no NPC ga Namami no Ningen toshika Omoenai – Tome 2 – Section 5 – Chapitre 1

***

Chapitre 1 : Amie d’enfance et mes regrets

***

Chapitre 1 : Amie d’enfance et mes regrets

Partie 1

Au moment même où j’allais laisser échapper un soupir de soulagement en voyant Murus rejoindre mon village, je m’étais souvenu d’un truc super important.

« Merde ! J’ai du travail à midi ! »

J’avais enfilé ma salopette aussi vite que possible et je m’étais précipité en bas. Non seulement je m’étais levé plus tard que d’habitude, mais j’avais passé toute la matinée sur l’ordinateur ! Le covoiturage ne devait pas être encore arrivé, mais je n’avais pas pris de petit-déjeuner, et encore moins de déjeuner. Il fallait que je mange quelque chose maintenant, sinon je n’aurais pas d’autre occasion avant le dîner. Maman n’étant nulle part, j’avais décidé de faire frire un peu de cette viande de sanglier du village, que nous avions en abondance.

« Le fait de partager leur viande avec nous est très gentil de leurs parts, mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils envoient un cochon entier ! »

Mon village avait tué plus de dix monstres le jour de la Corruption, ils en avaient fumé la majorité pour la garder plus tard. Avec toute cette viande, ils étaient parés pour une grande partie de l’hiver. Ils en étaient manifestement certains, car ils avaient offert un porcnabie entier à l’autel, qui était arrivé en morceaux chez moi le même jour. Le pauvre livreur qui portait cette boîte était trempé de sueur.

J’avais repensé au moment où je l’avais ouverte pour la trouver remplie de viande à ras bord.

Maman tapa alors dans ses mains avec joie.

« Oh, nous n’aurons plus à acheter de viande pendant un mois ! »

Donc je suppose que je ne peux pas me plaindre.

J’avais terminé la cuisson et ajouté un peu de sauce. C’était un repas simple, mais comme prévu, délicieux. Le porcnabie était plus moelleux que le porc, mais étonnamment tendre à la cuisson. Et bien que le goût et la texture soient excellents, c’était la délicieuse graisse qui le distinguait vraiment. Elle avait une douceur subtile et était moins grasse que ce à quoi on pourrait s’attendre. Mon critique alimentaire interne satisfait, j’avais rapidement englouti toute la viande présente dans mon assiette.

« On dirait qu’ils peuvent envoyer ce qu’ils veulent comme offrande, mais seulement un type de cadeau à la fois. »

J’avais repensé à la fois où mes villageois avaient essayé de m’envoyer tout un tas de fruits différents. Seule la variété la plus abondante avait disparu et était arrivée chez moi, le reste étant resté sur l’autel. De plus, ils ne pouvaient pas m’envoyer une quantité infinie de quoi que ce soit. Une fois, ils avaient essayé de m’envoyer trois bûches entières à la fois, mais ils n’avaient réussi à m’en envoyer qu’une seule. Je m’étais dit qu’il y avait une limite de poids, même si je n’avais aucune idée du fonctionnement du système d’offrandes. Je m’étais dit que j’allais faire des expérimentations, mais je ne pouvais pas demander à mes villageois de m’envoyer un tas de choses par simple curiosité.

« Délicieux comme toujours. Je me demande si la voiture est déjà là… »

On sonna à la porte juste au moment où j’avais dit ça. J’avais posé ma vaisselle sale dans l’évier et j’étais sorti. Le fait que je puisse faire du covoiturage pour aller travailler me rendait particulièrement reconnaissant. Je savais que la plupart des gens détestaient faire la navette, et j’étais content de ne pas avoir à le faire.

« Désolé, je n’étais pas tout à fait prêt. »

« Ce n’est pas un problème du tout ! Pas vrai, Yama ? »

Mon collègue senior était assis à l’arrière du mini-van. Son nom était Yamamoto-san, et comme d’habitude, il jouait à un jeu sur son téléphone.

« Bonjour », avais-je dit.

« Salut. »

Il était habituellement souriant, mais aujourd’hui il semblait un peu déprimé. Enfin, je suppose qu’il était plus déprimé que grincheux.

Je l’avais laissé faire, portant mon attention sur la vue à travers la fenêtre, pour le surprendre en train de me fixer dans le reflet. Voulait-il que je demande ?

« Euh, quelque chose ne va pas ? », dis-je.

« Ça te dérange si j’ouvre la fenêtre ? »

« P-Pas du tout. »

J’avais été surpris par sa franchise. J’avais seulement fait la demande par politesse. Je ne m’attendais pas à ce qu’il veuille juste se décharger comme ça.

Je suppose que même les gens comme Yamamoto-san ne peuvent pas être heureux tout le temps.

« Tu te souviens du moment où je t’ai parlé de ce jeu auquel j’étais accro ? »

« Oui, je m’en souviens. Tu as dit qu’il était assez unique, non ? »

« Oui, celui-là. Le jeu où tu es censé envahir et prendre le territoire de l’ennemi. Enfin, c’est plus complexe que ça en fait, mais… bref, il y a eu un événement il y a peu de temps auquel j’ai consacré toute ma journée, et j’ai réussi à capturer une énorme partie du territoire. Mais hier, j’en ai perdu un paquet, comme ça, sans raison. »

Oh, c’est un jeu qui l’avait tant perturbé. Dieu merci. J’avais peur de ne pas pouvoir m’identifier à ses malheurs, mais je comprends parfaitement la douleur des joueurs. Et même si je ne pouvais pas lui donner de conseils, il avait toute ma sympathie.

« J’ai dépensé beaucoup d’argent pour améliorer mes monstres, mais ça n’a servi à rien. Je suppose que je devrais être content qu’il me reste des terres, mais j’ai utilisé la moitié de mon salaire du mois dernier pour ce jeu stupide. »

OK, maintenant je savais exactement comment il se sentait. Une assez grosse partie de mon salaire était aussi allé dans des microtransactions. On aurait dit qu’il jouait à une sorte de jeu de conquête en ligne. J’avais joué à des trucs similaires quand j’étais un NEET, mais j’avais vite abandonné quand j’avais réalisé que la plupart d’entre eux payaient pour gagner. Je passais une semaine à construire mon territoire, pour me faire dépasser par un type qui avait fait la même progression en un jour, juste parce qu’il avait dépensé une tonne d’argent. C’était moins drôle pour nous, les paysans du free-to-play.

« Je… sais exactement ce que tu ressens. Je joue aussi à un jeu avec des microtransactions en ce moment, et j’ai perdu des dizaines de milliers de yens dans un événement l’autre jour. »

J’avais gardé la voix basse durant cet échange. Je ne voulais pas que notre patron sache que c’était là où allait mon salaire.

« Vraiment ? ! Mec, je suis content de te l’avoir dit ! N’abandonnons pas, mais… essayons de ne pas y dépenser trop d’argent. »

« D’accord ! »

J’avais fermement serré sa main tendue.

Une amitié construite sur la souffrance partagée en raison des microtransactions. Ce n’était peut-être pas une base saine, mais c’était agréable d’avoir quelqu’un à qui s’identifier. Je voulais en savoir plus sur le jeu auquel il jouait, mais je n’avais pas insisté. Je ne voulais pas risquer de me lancer dans autre chose et d’être tenté d’abandonner mes villageois. Pour l’instant, la seule chose sur laquelle je voulais me concentrer était le Village du Destin.

Aujourd’hui, j’étais à nouveau responsable de l’aspiration. Je m’habituais de plus en plus à ce travail, mais ma fierté me gênait encore. J’avais du mal à trouver le courage de demander de l’aide à mes collègues ou à mon patron. J’avais lu des tonnes de messages en ligne se plaignant de patrons qui demandaient à leurs employés « d’utiliser leur cerveau » lorsqu’ils osaient poser une question. Mais mon lieu de travail n’était pas comme ça. Mes collègues étaient toujours prêts à laisser tomber ce qu’ils faisaient pour m’aider.

« Je suis content que Yamamoto-san ait retrouvé le moral. »

J’étais inquiet quand j’étais monté dans le mini-van, mais il semblerait être revenu à la normale maintenant. Il était aussi travailleur que d’habitude, sa morosité avait disparu. C’était une personne apathique, mais son travail était parfait. Même ces quelques jours d’absences inopinés n’avaient pas entamé la confiance du patron à son égard.

Le travail s’était déroulé sans problème. Notre patron m’avait ensuite déposé devant la supérette. Il était tard, mais pas aussi tard que lorsque je travaillais de nuit. Deux autres bus allaient passer avant le dernier. Je m’étais donc précipité dans le magasin pour échapper au froid de l’hiver.

« Rien de tel qu’un petit pain de viande quand il fait sombre et froid dehors… »

En parcourant le magasin, j’avais repéré des choses que j’avais envie d’acheter, mais comme maman avait préparé le dîner pour moi à la maison, j’avais juste pris un dessert. J’avais pris quatre puddings, ma famille les aimait tous.

Je m’étais souvenu d’avoir rencontré Sayuki ici, quand elle traînait autour de l’arrêt de bus. J’étais encore frustré du fait qu’elle m’ait arrêté et l’ait laissé s’enfuir. Depuis lors, si ma sœur rentrait tard, je venais la retrouver. Certains jours, elle avait toujours l’impression que quelqu’un l’observait. Si le coupable n’était pas attrapé, qui savait quand elle se sentirait à nouveau en sécurité ? Puddings en main, j’avais regardé par la façade vitrée du magasin, mais il n’y avait personne dehors.

***

Partie 2

J’avais payé et sorti mon téléphone avant de quitter le magasin. Je savais à peine comment l’utiliser, et j’oubliais toujours de le vérifier. Récemment, j’avais fait un effort conscient pour en prendre l’habitude. Je vérifiais néanmoins bien plus l’application Village du Destin que mes messages.

« Tout est calme dans le village. Pas non plus d’appels ou de messages manqués. »

Rien de surprenant. Les seules personnes qui me contactaient étaient ma famille et mon patron. J’avais bien un téléphone à l’école, mais je m’en étais débarrassé après avoir terminé l’université. Je n’avais jamais vraiment eu beaucoup d’amis, et j’avais complètement cessé de les contacter lorsque j’étais devenu grabataire. Depuis lors, je ne parlais vraiment qu’avec ma famille. Je ne parlais à mes amis que s’ils prenaient l’initiative du contact, jusqu’à ce que mon dernier ami, qui était resté avec moi pendant des années, finisse par arrêter d’essayer.

Mais je ne pouvais pas revenir en arrière. Je le savais mieux que quiconque. Une fois que j’avais fermé mon cœur, la vie était devenue trop difficile. J’avais vécu enfermé dans une cage que j’avais moi-même fabriquée.

J’avais quitté le magasin en frissonnant, l’air froid de l’hiver me frappant de plein fouet. Mon souffle sortait en petites bouffées de brume blanche.

« Je ne suis qu’un paquet de regrets ambulant. »

Quand avais-je vu mon amie pour la dernière fois ? Je la connaissais depuis l’enfance, nous avions grandi l’un à côté de l’autre. Elle était dans mes souvenirs les plus anciens. Nous étions pratiquement ensemble depuis notre naissance, nous fréquentions les mêmes écoles, et même la même université. Ma poitrine était lourde quand je pensais à elle.

« J’ai fui. Du travail, de mes amis, de ma famille. De mes souvenirs, et de la réalité. »

J’avais regardé le ciel nocturne en rentrant chez moi. Les maisons et les lampadaires étaient peu nombreux le long de cette route, laissant les étoiles et la lune bien visibles.

« Nous sommes allés voir des étoiles filantes quand nous étions à l’école… »

Pendant les meilleurs instants de ma vie, elle était toujours là avec moi.

Je me demande ce qu’elle fait maintenant ?

Comme je n’avais pas envie de rentrer directement à la maison, j’avais pris un chemin détourné. En arrivant chez moi, j’avais remarqué une femme en costume devant la maison de notre voisin. Son pied gauche était plâtré et elle avait des béquilles. Elle luttait pour sortir sa clé.

« Seika… »

Tsumabuki Seika, mon amie d’enfance. Ses longs cheveux bruns foncés étaient attachés en arrière, et elle portait une paire de lunettes sans monture. Pendant une seconde, je fus stupéfait de la voir. Elle se retourna alors au son de ma voix, ses yeux s’agrandirent.

Combien de temps cela faisait-il ?

Le visage de Seika était féminin, avec des yeux doux et arrondis. Comme moi, elle avait la trentaine, mais semblait avoir la vingtaine tout au plus.

« Yoshi… »

Je m’étais demandé de quoi j’avais l’air pour elle, debout dans ma salopette. Nous avions toujours dit que nous trouverions du travail au même endroit, mais je n’avais pas porté de costume depuis des années. Le seul que j’avais était actuellement dans mon placard, et il prenait la poussière.

« Ça fait un moment. Et, euh, s’il te plaît, ne m’appelle pas Yoshi. Je ne suis pas un dinosaure. »

J’étais moi-même surpris du fait que je puis lui parler si facilement. Tant de temps avait passé, mais quelques années sans contact n’étaient rien face à plus de deux décennies d’amitié. Même si nous ne nous parlions pas, j’avais vu Seika il y a quelques semaines à peine. Les jours où je me levais assez tôt, je la voyais parfois partir au travail depuis la fenêtre de ma chambre. Je n’étais cependant pas sûr du temps qui s’était écoulé depuis qu’elle m’avait vu. Probablement des années.

« Ton pied va bien ? »

« Oh, oui. J’ai eu un accident et je suis allée à l’hôpital, mais c’est juste une fracture. Un collègue m’emmène au travail, donc tout va bien. »

La nuance de soulagement dans sa voix et la façon dont elle porta sa main à sa joue avec gêne me rappelèrent des souvenirs. Je n’avais pas pu m’empêcher de sourire.

« Heureux que ce ne soit pas pire que ça. »

Maintenant qu’elle était là, je réalisais qu’il y avait une tonne de choses dont je voulais parler, mais on était en plein milieu de la nuit et il faisait froid. De plus, Seika était blessée. Je ne pouvais tout simplement pas la garder ici. Je ne lui avais parlé que sur un coup de tête, et je n’avais en fait rien d’important à lui dire.

« À plus tard. »

« Attends une seconde. Pourquoi n’entres-tu pas ? Je veux dire, il n’y a que moi et ma grand-mère ici. »

De la tristesse colorait sa voix. Les parents de Seika étaient décédés il y a quelques années, et depuis, elle vivait ici avec sa grand-mère.

« Je passerais plus tard. Je ne veux pas réveiller Okiku-baachan. »

De plus… nous serions tous les deux seuls, deux adultes ensemble au milieu de la nuit… même si je la connaissais depuis l’enfance.

« Oh, c’est vrai… »

Seika baissa les yeux vers le sol avec un petit signe de tête.

Je me souvenais de cette habitude qu’elle avait. Cela signifiait qu’elle avait renoncé à essayer de me convaincre. Elle avait toujours été comme ça. Dès que ses idées étaient rejetées, elle se retirait instantanément par respect pour les autres.

« Reparlons-en bientôt. Je suis sûre que maman aimerait aussi te parler. Pourquoi ne viendrais-tu pas avec Okiku-baachan un jour ? »

« Quoi ? Tu es sérieux ? »

Les yeux de Seika s’élargirent de surprise.

C’était la première fois depuis des années que je lui tendais la main.

« Bien sûr. Tu peux venir quand je ne suis pas au travail. »

Je savais que mon manque d’emploi était quelque chose qui l’inquiétait, je m’étais donc dit que je devais lui dire que j’avais trouvé quelque chose maintenant. Bien qu’elle l’ait probablement déjà deviné avec ma combinaison.

« Oh c’est vrai, j’ai entendu dire que tu avais trouvé un travail. Obaasan et Sayuki-chan me l’ont dit. Ils ont dit que tu travaillais vraiment dur. »

Seika m’avait regardé dans les yeux, un sourire tendre sur le visage.

Je ne savais pas qu’elle parlait encore à ma famille. Contrairement à moi, Seika avait trouvé un emploi dès la sortie de l’université et travaillait maintenant pour une grande entreprise. Elle gagnait sans doute beaucoup plus d’argent que moi, mais il n’y avait ni pitié ni mépris dans sa voix. Elle semblait sincèrement heureuse pour moi. Il y avait seulement quelques semaines, j’aurais été trop cynique pour prendre ses paroles pour argent comptant.

Seika était la même que d’habitude. Même si l’âge avait un peu changé ses traits, son cœur restait bon. Contrairement au mien.

« Oh, et les fruits et la viande que ta famille a partagés avec nous étaient délicieux. »

« Je suis content que tu aies aimé. »

J’avais un vague souvenir de ça, maman avait demandé si elle pouvait les partager avec les voisins. J’avais probablement juste haussé les épaules. J’étais sur le point de faire demi-tour et de rentrer chez moi, mais j’avais réalisé que je ne devais pas la laisser se débattre avec ses clés. Je m’étais approché et j’avais tenu ses épaules afin qu’elle ne tombe pas, je lui avais pris la clé et j’avais ouvert la porte.

« On se voit plus tard. »

« M-merci. Je viendrai te voir bientôt, ok ? »

« J’attends ça avec impatience. »

J’avais fermé la porte pour elle une fois qu’elle était à l’intérieur et j’avais pris le chemin de la maison.

Au moment où je franchissais la porte, je poussais un énorme soupir tout en m’effondrant contre elle. Je ne lui avais presque rien dit, mais j’étais épuisé. Seika et moi savions combien nous nous entendions bien. Même à l’époque, les gens avaient l’habitude de dire que nous étions pratiquement mariés. Nous étions plus que des amis, mais nous n’étions jamais devenus des amants. Mon plan était de lui faire savoir ça une fois que nous serions diplômés et que j’aurais trouvé un bon travail.

Mais ce n’était jamais arrivé. Seika avait immédiatement trouvé du travail, alors que je n’avais strictement rien obtenu, devenant de plus en plus désespéré chaque jour. Je ne pouvais pas lui avouer alors qu’elle avait un meilleur emploi que moi. J’avais donc continué à viser des emplois aussi bons que les siens, voire meilleurs, mais j’avais échoué à chaque fois. Elle était toujours là pour m’encourager, mais même ça commençait à m’irriter. Je m’étais alors éloigné d’elle. Le seul mot qui pouvait me décrire serait… pathétique.

« Elle a attendu et pensé à moi tout ce temps… Attends, de qui je me moque ? Elle a probablement arrêté de s’en soucier depuis longtemps. »

Mon monde s’était figé, mais la société continuait d’avancer sans moi. Et même si Seika était assez dévouée pour attendre que je reprenne mes esprits, elle restait une femme charmante. Le monde continuant donc à tourner, j’étais sûr qu’elle avait rencontré des hommes dix fois plus impressionnants que moi à présent. Il se pourrait même qu’elle soit aussi tombée amoureuse de l’un d’eux, et je n’avais pas le droit de me plaindre. Seika n’était pas encore mariée, mais elle sortait probablement avec quelqu’un. Peut-être était-ce la personne qui la conduisait au travail.

Je savais que nous ne pouvions pas revenir en arrière, mais peut-être qu’elle serait prête à être amie…

J’avais senti ma poitrine se gonfler douloureusement de regret. J’avais envie de me frapper en plein visage.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire