Monster no Goshujin-sama – Tome 2 – Chapitre 9

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Chapitre 9 : Les liens avec le Maître

C’était seulement le lendemain que je m’étais finalement réveillé.

Heureusement, la diminution continue de ma puissance magique s’était stabilisée après une journée. Cela n’était pas certain puisque pour commencer la cause du phénomène n’était pas claire, mais il semblerait que je puisse être soulagé pour l’instant.

D’après ce que j’avais entendu, Gerbera était à mes côtés tout le temps en me donnant du pouvoir magique jusqu’à ce que mon état se stabilise.

Même avec l’obstination persistante de Gerbera, elle avait enduré la tâche de me fournir le pouvoir magique avec sa pure volonté. Après avoir assuré ma sécurité, elle s’était évanouie et était depuis endormie.

En parlant de cela, elle avait mentionné qu’elle était peu compétente quand il s’agissait du traitement de la puissance magique.

Je lui avais vraiment causé des problèmes.

« Bon travail que tu as fait hier, » dis-je en caressant la tête blanche. Les pattes d’araignées firent alors un son de cliquetis. *Kichikichi*

J’avais été charmé par le sourire qui était apparu sur le joli visage de la personne qui avait accompli cette tâche.

***

« Nous avons été sauvés cette fois, » j’avais appelé Lily qui était à l’arrière.

Nous nous étions tous deux déplacés dans une petite pièce installée dans le nid d’Arachne.

C’était une « salle de bains » construite par Rose pendant notre absence. Même si ce n’était qu’un espace cloisonné avec un bassin assez large pour qu’une personne puisse entrer, c’était mieux que rien.

Dans un endroit isolé avec personne d’autre à côté de moi.

Il y a longtemps que Lily et moi n’avions pas passé notre temps seuls tous les deux.

« Bien que cela soit lié à mon traitement, j’ai été sauvé malgré le problème avec Gerbera, » dis-je. « Si Lily, tu n’avais pas été là, que se serait-il passé... ? Désolé pour le problème que nous t’avons causé. »

« C’est bon, ce n’est pas nécessaire de dire de telle chose, » répondit Lily.

Lily avait répondu à mes excuses avec un sourire ironique et elle s’était assise devant moi et *SSssss* m’avait coupé les cheveux avec les ciseaux de Rose.

Après un mois de survie à l’état sauvage, mes cheveux étaient devenus plus longs. Cependant, une partie de mes cheveux étaient devenus inégaux en raison d’avoir été brûlés par les boules de feu des renards ballons.

J’avais demandé à Lily de couper uniformément mes cheveux. Après tout, cela me convenait même si je devrais les faire couper dans un salon de coiffure bon marché. Laisser un amateur les couper ne laissera aucune insatisfaction en moi. Tant que ce n’était pas moche, ça me convenait.

« Même si je l’avais déjà dit, je suis la grande sœur de tout le monde. Donc, c’est juste une chose naturelle pour moi de faire, » déclara Lily.

« Vraiment ? Cela me fait me rappeler que tu l’as déjà dit auparavant, » dis-je.

« À ce propos, je voudrais que vous complimentiez Rose. Car dans tous les cas, il était inattendu que Gerbera puisse être acceptée aussi facilement par elle, » déclara Lily.

« Ah, je pensais que cela prendrait plus de temps, » répondis-je. « J’étais peut-être inquiet que la relation entre les deux se brise parce que Gerbera n’avait pas réussi à me protéger. »

« J’ai aussi eu le même avis, » déclara Lily. « Je pensais que cet enfant serait plus têtu. Cependant, Rose a aussi pensé à Gerbera à sa façon, non ? »

« Oui, tu as tout à fait raison, » répondis-je.

« Certes, Gerbera a aussi travaillé durement, » déclara Lily. « Elle a certainement combattu courageusement jusqu’à maintenant. »

Tout en bavardant, les cheveux coupés par Lily étaient tombés à ma taille couverte de serviette.

De cette façon, comme j’étais semi-nu, je pouvais envisager de profiter de cette occasion pour laver toute la saleté et la sueur de mon corps tout en retirant les cheveux coupés.

Lily était celle qui m’aidait quand je prenais un bain. Parce que mon corps ne bougeait pas vraiment bien.

Ceci était simplement en raison d’un manque de force physique, plutôt que d’un effet secondaire de la magie reçue de Gerbera.

De toute façon, je me sentais lourd et mon corps ne bougeait pas correctement.

Heureusement, pour l’instant, il n’y avait pas d’autres symptômes. Il n’y avait pas de douleur particulière à part la marque de brûlure sur mon bras et la légère cicatrice qui était restée quand les projectiles avaient été retirés de mon corps.

Cependant, il se pouvait que je ne sois pas encore au courant du mauvais état de mon corps. Je devais tenir compte de la raison inconnue qui causait une perte de ma magie.

« C’est vrai. J’ai été sauvé par Gerbera. Et par Rose et par toi aussi. Il semble que tout le monde ait grandi sans que je le remarque..., » dis-je.

En écoutant les ciseaux faire les bruits de coupure, j’avais laissé sortir un soupir par réflexe.

« Je ne l’ai pas du tout remarqué... C’est la preuve que ma vision s’est rétrécie, » dis-je.

« On ne peut pas y faire grand-chose, » répondit Lily.

Après avoir coiffé mes cheveux, Lily avait commencé à * Skuic Skuic * couper les pointes de mes cheveux avec les ciseaux.

« Maître, je sais à quel point nous sommes importantes pour vous, » demanda Lily. « La discorde entre Rose et Gerbera est un gros problème pour le Maître. Comme c’est important, plus la discorde entre Rose et Gerbera est grande, plus il y a de problèmes pour le Maître. Mettre des efforts pour finalement voir que cela ne sert à rien, je pense que c’est normal pour les humains... »

Après ça, elle me demanda. « Oh, s’il vous plaît, fermez les yeux, Maître. »

Quand la coupe des cheveux fut finie, Lily commença à puiser de l’eau et commença à me laver les cheveux.

De minces doigts me serrèrent les cheveux et chatouillèrent mon cuir chevelu. De l’eau était versée sur ma tête et coulait le long de mon menton jusqu’au sol.

J’avais continué à parler en fermant les yeux. « C’est peut-être comme tu le dis Lily. »

« Oui !? » demanda-t-elle.

« Je parle du fait de me précipiter pour mettre en place des efforts qui ont fini par être infructueux, » dis-je.

En repensant à cela, je considère la situation où nous avions rencontré le renard pour la première fois. Le comportement insouciant que j’avais manifesté et qui nous avait amenés à faire face à un groupe si soudainement était probablement dû à mon attitude impatiente à ce moment-là.

« J’étais impatient et j’ai failli mourir, » dis-je. « Au contraire, parce que je n’étais pas capable de résoudre la discorde entre Gerbera et Rose, j’ai failli envenimer la relation entre Gerbera et Rose. »

Après que Lily ait nettoyé mon corps, je m’étais submergée dans l’eau de la baignoire.

Bien que cela serait mieux s’il y avait de l’eau chaude, être propre était une assez bonne chose.

Cependant, le plaisir de prendre un bain était réduit de moitié.

« C’est pathétique. Même si je suis ton Maître, » dis-je.

Était-ce parce que mes sentiments s’étaient un peu relâchés ? Le gémissement qui devrait être gardé au fond de ma poitrine s’était échappé hors de moi.

« À tout moment, il n’y a pas de place pour le doute et je suis poussé contre le mur à m’inquiéter pour tout le monde, » dis-je. « Le plan que j’ai fait avait plein de failles. Et finalement, je n’avais pas le pouvoir de résoudre vos problèmes. »

Au bord de la mort, à cause de ma perte rapide de pouvoir magique, le spectacle de tout ce qui avait failli se terminer s’était joué devant moi et j’avais alors pensé : « Pourquoi est-ce que ça s’est passé comme ça ? »

Si vous essayez de reconsidérer la chaîne des événements, la réponse était claire

C’était parce que j’étais incompétent.

Lily avait dit que mon impatience et mes efforts infructueux étaient « Ordinaires ».

Cependant, être la norme n’était pas une bonne chose, car j’étais le maître de ses monstres.

C’était parce que je n’avais pas la capacité suffisante que cela avait fini avec de telles erreurs et échecs. Grâce à Lily et à tous les autres membres de ma famille, nous avions pu surmonter ce danger.

Cela n’était rien d’autre qu’une réflexion après coup. Cela ne changeait rien au fait qu’il n’y avait rien que je puisse faire.

Elles étaient certainement en croissance en ce moment. Mais, j’étais encore inutile pour le moment.

« Être impatient, se déplacer sans but. Il n’y a rien que je puisse faire. Il n’y a rien que je puisse obtenir, » j’avais laissé échapper un lourd soupir et je m’étais senti déprimé. « Vraiment déplorable »

« Maître... » Lily m’avait enlacé et elle m’avait emmenée ailleurs dans la salle de bain. Incapable d’exercer une force dans mon corps, je l’avais regardée dans les yeux pendant ce temps.

Elle m’avait tranquillement regardé avec ses grands yeux.

Après que je l’avais observé d’un air interrogateur, elle avait baissé les yeux. Il semblerait qu’elle pensait à quelque chose, mais qu’elle ne voulait pas me le dire. Je me demandais à quoi elle pensait... J’étais incapable de lire dans son esprit en utilisant le lien entre les membres de ma famille.

Lily leva les yeux. Un sourire tel une fleur qui s’épanouissait était apparue sur son visage. « Pour ça, je suppose qu’on ne peut pas y faire grand-chose. »

C’était de gentils mots réconfortants... ou peut-être pas. Il y avait une aura étrange derrière son sourire, mais je ne savais pas vraiment ce que c’était.

« Li-Lily..., » balbutiai-je.

Je me sentais mal à l’aise et, inconsciemment, j’avais reculé face à elle. Mais l’endroit où j’étais en ce moment était pour ainsi dire un grand seau et il n’y avait pas d’échappatoires possibles pour moi.

Je voulais faire comme si je ne l’avais pas remarqué, mais malheureusement, il existait un lien entre les membres de la famille, alors j’étais obligé de le savoir, et elle le savait. Le sentiment très fort présent en Lily ne m’avait nullement échappé. En outre, elle n’avait pas l’intention de le cacher, elle voulait même que je le remarque.

« Maître, quant à moi... Eh bien ! Je suis en colère contre cet incident, » annonça-t-elle. Lily semblait protester vis-à-vis de la situation alors qu’elle se leva de sa posture agenouillée et qu’elle se rapprocha plus près de moi. Elle ne se souciait nullement de l’eau présente dans la baignoire alors qu’elle s’approchait de moi. Et ainsi, son pull avait été mouillé, mais cela ne semblait nullement la déranger.

Au moment où j’avais essayé de positionner le haut de mon corps vers l’arrière, elle me poussait vers le sol. Puis, avec ses bras élancés qui avaient une force largement supérieure à celle d’une fille normale, elle avait saisi mes deux bras afin de m’empêcher de m’enfuir, ou même de m’éloigner d’elle.

Puis, me regardant dans les yeux, elle se mit à m’interroger. « Pourquoi ne m’avez-vous pas consulté avant d’agir ? Pourquoi avez-vous gardé tout ça en vous sans en parler à personne ? Pourquoi n’avez-vous pas tenu compte de nous quant à ça ? »

« Penses-tu que je ne compte pas sur toi ? Qu’est-ce que tu racontes ? Il n’y a pas une telle chose dont tu me parles là, » déclarai-je afin de me défendre.

« Êtes-vous en train de dire que j’ai mal compris la situation ? » demanda Lily.

J’avais hoché la tête avant de protester verbalement. « Sans vous toutes, je serais déjà depuis longtemps dans l’estomac d’un monstre, ou six pieds sous terre. Comme prévu, même si je comprends bien ce que tu me dis avec tes questions. »

« Je n’y ai pas pensé ainsi. Hmm... c’est vrai, n’est-ce pas ? » Lily hocha la tête face à ce que je venais de lui mettre face à elle. Puis, un sourire doux-amer fit son apparition sur son visage.

« C’est comme vous venez de dire, Maître. Le Maître ne nous considérera pas comme non fiables, n’est-ce pas ? » tout en ayant un sourire qui avait l’air d’indiqué qu’elle était un peu triste, Lily m’avait dit cela. Puis elle avait repris la parole. « Cependant, vous ne comptez pas assez sur nous. »

« ... » Je ne savais pas trop quoi dire vis-à-vis de ce qu’elle venait de dire.

« Bien que le Maître ait pensé à nous en tant que “Compagnons fiables”, je préférerais être un “Compagnon sur lequel compter”. Voilà ce que je pense en ce moment, » déclara Lily.

« ... » Je n’arrivais pas à trouver le mot de déni pour contrer ça. C’était un fait indubitable que j’avais refusé l’aide de Lily de toutes mes forces.

Et pour le dire honnêtement, c’était pareil pour Rose et Gerbera. Et cela avait été la même chose pour le problème avec Kato. Bien que Gerbera m’ait chuchoté une fois d’agir, je n’avais d’une manière ou d’une autre pas répondu à leurs attentes en laissant tout cela devenir ainsi. Et il en était de même avec d’autres détails mineurs tels que mon problème visuel qui avait également été gardé sous silence. J’avais essayé de franchir ce problème seul sans compter sur mes amis que je savais être fiable. Et vu que là, cela m’était clairement signalé, c’était encore plus visible que c’était dû à mon caractère, mais même ça, c’était tout simplement une excuse que je me cherchais.

« Pour vous toutes, j’ai un rôle que je dois tenir, et selon moi, il s’agit là de l’une des responsabilités inhérentes à ce rôle, » dis-je.

J’étais après tout le Maître de ces trois monstres. Je considérais donc que s’il y avait des querelles entre les filles, je devais en tant que Maître, retrousser les manches et les résoudre.

Pour moi, ces problèmes qui surgissaient de moi devaient être résolus par moi et par personne d’autre. C’était, aussi imparfait soit-il, le devoir du chef qui dirigeait un groupe. Même si je déplorais mon manque de force, il n’y a rien de mal quant à ma position elle-même.

Cela aurait dû être ainsi.

« Vous n’avez pas raison, », mais Lily avait secoué sa tête aux cheveux de la couleur du lin. « Pourquoi ne comprenez-vous pas ? Prendre tout cela par vous même, et essayer de les résoudre seule avant d’échouer est une question de cheminement. »

« Comme je te l’ai dit, c’est dû à mon manque de force, » essayais-je de protester.

« Qu’est-ce qui ne va pas avec un manque de force ? Pour compenser cela, n’avez-vous pas une Famille pour vous soutenir ? » s’exprima-t-elle clairement.

J’avais été attiré par les yeux légèrement levés de Lily, et en les voyant, j’avais été surpris. Celle que je voyais était devenue incapable de retenir en elle les émotions présentes, et ses yeux vacillaient comme des rides sur la surface d’un lac. Mais en eux, il y avait assez de pouvoir destructeur pour faire trembler violemment la petite fierté que je détenais en moi-même.

« Vous savez, c’est bien sûr quelque chose que je sais très bien, » continua Lily. « La personnalité du maître contient un sens aigu de la responsabilité. Mais une personnalité qui se punit d’elle-même est également présente en vous. Je sais très bien. Mais... »

Les larmes débordèrent et tombèrent en de grosses gouttes depuis les yeux de Lily. « Prendre des choses sur vos épaules, c’est déjà quelque chose et on ne peut pas y faire grand-chose, mais..., il vous faut compter un peu plus sur nous. »

« Lily..., » murmurai-je juste avant que je me souvienne de quelque chose, ce qui me força à arrêter de parler.

Cela se passait au moment où j’étais rentré dans un état lamentable après avoir être tombé de plein fouet dans le piège du renard ballon. Si je me souviens bien, au départ, Lily avait affiché une expression contrariée, mais après ça, elle avait agi sur la base de son propre jugement jusqu’à la fin.

Quand je pense à la Lily que je connaissais jusqu’à maintenant, je n’aurais pas été surpris de la voir paniquer. Mais à ce moment-là, elle n’avait pas montré l’ombre d’une larme. Mais tout cela n’était pas du tout équivalent à dire « Lily est devenue capable de ne rien ressentir. »

Sous un masque de résolution, elle avait réprimé son moi agité. Pour emprunter ses propres mots, elle se conduisait comme une « fille aînée » envers les deux autres. Et ainsi, en raison de cette résolution, elle avait enduré tout sans jamais faiblir.

Mais maintenant, dans cette pièce, il n’y avait que nous deux dans la pièce. Il n’y a pas de raison pour Lily d’agir ainsi en tant que sœur aînée.

« J’étais effrayée juste en pensant que le Maître pourrait mourir ce jour-là..., » avoua Lily.

Lily qui avait réprimé son moi agité, et qui avait accompli ses responsabilités en tant que sœur aînée, n’était plus la fille de quand nous venions de nous rencontrer, de quand elle venait d’absorber le corps de Miho Mizushima et d’avoir ainsi obtenu la capacité de se transformer en une fille.

Un changement était à coup sûr apparu en elle. Mais dans quel but ? « Je ne sais pas » était quelque chose que je n’aurais dit sous aucun prétexte. Il était évident quant à la raison de ce changement. Elle avait fait tout ça pour ainsi pouvoir me dire : « Je vous soutiens. »

Cependant, même si elle était le point central du groupe, je ne comptais pas sur elle, et donc, son dévouement n’avait pas été récompensé à sa juste valeur.

Même Rose et Gerbera, afin de me soutenir, elles avaient travaillé dur chacune de leur côté afin de m’aider.

J’avais l’intention de faire de mon mieux, mais j’avais probablement fait une erreur quelque part. Les larmes qui coulaient devant moi en étaient la preuve. En tout cas, ce n’était pas une bonne situation pour moi de m’abandonner aux regrets.

J’avais d’autres choses à faire et cette fois, je ne pouvais pas me permettre de faire une erreur.

« Je suis désolé..., » j’avais déclaré ça avant de tendre mes mains afin d’entourer une Lily en pleurs et de l’enlacer. Elle ne résista pas, et elle se confia à moi en laissant son corps se rapprocher de moi jusqu’à être serré contre moi.

Comme elle était dans mes bras, ses sanglots avaient commencé à couler sur mes bras. Je m’étais alors mis à penser que je l’avais vraiment rendue anxieuse en ayant agi de cette manière jusqu’à maintenant.

***

Nous étions restés blottis ainsi pendant un moment. Il s’agissait d’une période étrangement apaisante. Si cela pouvait être aussi calme, je serais sans doute resté indifférent face à cet échec.

Après un petit moment, le bruit de renifler *sniff sniff* avait disparu.

« C’est quelque chose que je dis en consultant les souvenirs de Miho Mizushima, mais..., » après avoir semblé s’être calmé, Lily avait parlé. « Il existe plusieurs types de chefs. »

« Des types ? » demandai-je.

Lily acquiesça.

Avec ses franges qui frottaient contre ma poitrine, c’était légèrement chatouilleux.

« Il existe ceux qui sont de types puissants qui mènent les autres avec force, ou ceux qui sont charismatiques et qui charment les autres..., » commença Lily.

Ce à quoi je répondis. « Aucun des deux n’est approprié pour moi. » J’avais fait un sourire ironique.

« Oui, vous avez raison, » répondit simplement Lily. Elle n’avait même pas tenté de nier mes paroles. « Mais, Maître, je ne pense pas que nous voudrions suivre ce genre de personnes. »

« ... » J’étais resté sans voix face à sa déclaration.

« “N’être jamais calme, coincé par des soucis personnels. Les plans auxquels je pense sont pleins de trous. Je n’ai pas le pouvoir de résoudre les problèmes de tout le monde.” Voilà ce que vous m’avez plus ou moins dit avant ça. Mais vous savez..., » Lily m’avait regardé droit dans les yeux alors qu’elle me disait ça. « Rester toujours calme, ne jamais s’inquiéter de rien, être capable de résoudre tous les problèmes, un chef avec la puissance de sauver tout ce qui se reflète dans ses yeux. C’est juste une sorte d’idéal, rien de plus. »

En retournant ma propre plainte, en me montrant clairement l’image que j’avais déclarée avant comme étant « En tant que chef de famille de ses filles, que devrais-je ou pas faire », et Lily avaient exprimé cela comme un Idéal que je devrais atteindre.

« Si une telle personne existait vraiment, je pense que ce serait une personne merveilleuse, » continua Lily. « Mais ce n’est que le héros des contes de fées que tout le monde rêve de voir. Nier un tel fait est quelque chose qui est impossible à faire. »

Lily secoua lentement la tête avant de continuer à parler. « Mais vous voyez, même s’il y avait une telle personne, je ne pense pas qu’on voudrait la suivre. Car après tout, ce n’est pas “Vous”. »

Dans les yeux de Lily qui me disait cela, le moi qui était perdu dans ses paroles était reflété. À ce moment, elle me regardait fermement.

« Celui que j’aime n’est pas une personne idéale, » continua Lily. « Il n’est pas quelqu’un tiré de cette forme idéale. Après tout, je ne peux pas aimer quelque chose qui n’est qu’une illusion. J’aime le Maître qui essaye de faire quelque chose pour nous, même s’il manque de puissance, mais qui essaye désespérément pour nous de le faire. Qu’il ait un pouvoir suffisant ou non, cela n’a aucune importance. »

« ... mais, je suis ton Maître, en tant que chef, je ne peux pas être un fardeau, » dis-je. « En tant que tel, je ne peux pas être si impuissant, n’est-ce pas ? »

« En vérité, il n’y a pas une telle chose, » répondit Lily. Lily pressa et frotta sa tête de lin dans ma poitrine. « Inversement, si nous étions inutiles, le Maître nous abandonnerait-il ? »

« Impossible ! » j’avais annoncé clairement et immédiatement cela. « Dans tous les cas, c’est impossible que je fasse une telle chose ! »

« ... D’accord. Si c’était de vous, je pensais bien que cela serait comme ça. Fufu. En tant que membre de la famille, être heureux pour une telle chose n’est pas une bonne chose, mais..., » déclara Lily tout en me regardant dans les yeux. Un sourire amer flottait sur le visage de Lily qui avait levé son visage. « Mais je suis heureuse. »

Lily serra doucement mes joues avec mes deux mains. « Mais Maître, le fait que ce soit la même chose pour nous, c’est quelque chose que je veux que vous compreniez. » La paume de Lily caressait affectueusement mes joues. « Laissez-nous vous soutenir. Faites-nous confiance. Ne faites pas l’impossible seul. Ce n’est pas grave de manquer de pouvoir, car après tout, chaque membre de la famille est une créature inutile à moins que nous unissions nos forces, mais... Le Maître est véritablement la même chose que nous toutes... »

« Suis-je... comme vous ? » demandai-je.

« Tout à fait. N’est-ce pas ainsi que les membres de la famille et le Maître doivent agir ? » demanda Lily.

La façon dont nous étions censés être, pensai-je.

Ce que Lily venait de me dire, je n’y avais jamais pensé jusqu’à maintenant. C’était parce que, pour moi, c’était quelque chose que je n’avais pas essayé d’y penser.

Il n’y a pas besoin d’y penser, c’était parce que j’étais sous une telle impression que je ne l’avais jamais fait. Je pensais que je devais les conduire tout le long de notre voyage, en étant toujours en avant des autres. J’avais décidé dans mon cœur que c’était comme ça que ça devait être.

Cependant, à l’origine ce n’était pas quelque chose à décider sans équivoque.

Comme Lily l’avait dit plus tôt, il existe plusieurs façons d’être un chef. Compte tenu de la personnalité du chef et de la nature du groupe, il n’y avait pas d’autre choix que de chercher individuellement des moyens de s’améliorer. J’avais négligé quelque chose d’aussi évident.

Et en y pensant maintenant, ce n’était pas comme si Lily disait quelque chose d’étrange. Et dès le départ, elle n’avait rien fait de plus que de souligner une évidence flagrante.

Certes, si quelqu’un était aussi charismatique que Dieu, avait le pouvoir de conduire les autres et avait l’intelligence de résoudre tout et n’importe quoi, il n’y avait rien qui puisse le surpasser.

Mais je n’étais rien de tout cela, sauf un étudiant normal que vous pouviez trouver n’importe où. C’était vexant, mais c’était ce que j’étais en ce moment. J’étais simplement un humain de dix-sept ans connu sous le nom de Majima Takahiro. C’était quelque chose que je ne pouvais pas nier.

Ce jour-là, à la frontière de la vie et de la mort dans cette grotte, réveillant le pouvoir que je possédais, je devins tout à coup le maître dirigeant Lily et le reste de la famille.

Cependant, rien n’avait vraiment changé en moi.

Sans aucune préparation, j’étais encore un gosse qui pouvait être trouvé n’importe où, et il n’y avait aucune chance que je puisse montrer la moindre chose bonne trouvable chez l’un de ces chefs stéréotypés.

Même en essayant toujours d’agir comme un « chef splendide », cela ne pouvait conduire qu’à des choses comme ce qui s’était passé avant aujourd’hui.

... Je dois tout faire par moi-même.

... Je dois tout résoudre seul.

Le fait d’avoir pensé ces choses... était dans un certain sens quelque chose de très vaniteux.

Celles qui me regardaient étaient celles qui m’avaient aidé jusqu’à maintenant. C’était aussi celles qui avaient dit qu’elles veulent me soutenir. Celles qui s’étaient jointes à moi, qui s’étaient concentré sur le même objectif et qui avait coopéré pour le faire.

Et il était probable que c’était vraiment ce que je devais viser à partir de maintenant.

Si c’était les personnes comme nous étions ainsi, nous devrions maintenant être en mesure de le faire.

Et tout cela c’était parce que, après avoir pris conscience de ma propre inexpérience et de mes limites, puis de les avoir accepté, je pouvais maintenant prendre des mesures appropriées dans ce but. Mais du côté de Lily et des autres, elles n’étaient en aucun cas des existences faibles qui devaient être dirigées par moi.

« Nous allons tous combiner nos forces. Nous allons vivre en nous soutenant mutuellement, » annonçai-je ma nouvelle résolution. « Si c’était la façon dont nous étions censés être à l’origine... alors je me suis trompé tout ce temps... »

Pour cette raison, c’était le nouveau point de départ pour moi et les filles.

Étrangement, de même que la fois où je me trouvais dans cette grotte, seule avec Lily dans un petit espace, j’avais placé une nouvelle détermination dans ma poitrine.

Tout le monde doit s’entraider et ainsi, nous survivrons dans cet autre monde. Pensai-je. Le pouvoir qui habite dans mon corps est après tout pour cela.

« Merci Lily. Merci à toi de m’avoir fait voir tout ça, » pour cette précieuse Lily qui m’avait enseigné tout cela, je l’avais remerciée tout en le lui démontrant en plaçant ça dans mon flot d’émotions.

« À partir de maintenant je compterai sur toi. S’il te plaît, aide-moi, » dis-je.

« Oui... D’accord. Maître ! » Alors qu’elle semblait être submergée par l’émotion, Lily serra mon corps encore plus fort que précédemment.

Et une fois de plus, je l’avais étreinte avec plus de force.

Nos visages bougeaient naturellement, se rapprochant encore plus alors même que la distance était déjà proche, et nous nous étions souri mutuellement.

Nos corps étaient entrés en contact à travers la texture du maillot mouillé.

Pas assez. Pas du tout assez.

Alors qu’elle me serrait avec force afin de combler certains manques, le lien entre nous m’avait informé des désirs refoulés jusqu’à maintenant de Lily.

Il s’agissait exactement des mêmes désirs que j’avais en ce moment en moi.

« Maître..., » tout en sellant nos regards l’un dans l’autre, le bout de nos nez se touchèrent, puis nos lèvres se rencontrèrent comme si nous essayions de sucer les lèvres de notre partenaire.

J’avais soudainement pensé que ça faisait longtemps que nous n’avions pas été seuls tous les deux.

Eh bien, cela ne voulait rien dire en particulier, mais j’étais tellement satisfait de la situation que je ne pouvais de toute façon pas bouger.

J’enlaçais fermement une Lily qui avait enveloppé ses bras derrière ma tête, tout en échangeant un long baiser, sentant son abondant renflement à travers le tissu trempé du maillot, et alors que je pensais à la suite...

« Ahhh ! » criai-je.

Une douleur apparut au niveau du dos de ma main gauche, je n’avais ainsi pas pu m’empêcher de pousser un petit cri de douleur.

« Ah, désolée, » face au petit cri qui venait de sortir de ma bouche, Lily se sépara de moi et s’excusa, pensant qu’elle en était responsable. Ses sourcils fins s’étaient abaissés.

« Tu n’as rien fait de grave. Ce n’est nullement toi qui m’as causé cette douleur, » alors que je disais ça, j’avais redressé mon corps qui s’était automatiquement recroquevillé en raison de la douleur, et j’avais agité la main.

« Pour une raison inconnue, ma main m’a soudainement fait mal..., » alors que j’avais commencé à le dire, j’avais été surpris par quelque chose.

« Qu’est-ce qui ne va... ? » Les paroles de Lily avaient également été coupées au milieu de sa phrase.

Elle regardait sans voix la même chose que moi. À l’arrière de ma main gauche où j’avais ressenti la douleur juste avant ça...

Là, une protubérance vert-émeraude avait grandi.

Une petite quantité de sang rouge coulait du bord de cette croissance. C’était probablement la raison de ma douleur. Le sang tombait goutte à goutte dans l’eau du bain avant de se diluer totalement.

La protubérance vert-émeraude avait là, à grandir rapidement comme si elle avait acquis une grande énergie. Puis, finalement, je réalisai que c’était comme une plante qui était en train de pousser là.

Dans une telle situation anormale, il n’y avait aucun moyen que ce soit juste la pousse d’une plante tout à fait ordinaire. À la pointe de celle-ci, comme un serpent soulevant son cou, une tête sans yeux ou nez et avec seulement une bouche était apparue.

« M.. aît... re »... Il me parla.

Bien que la prononciation soit maladroite et grinçante, c’était certainement l’appel d’un monstre de ma Famille qui aspirait à m’avoir moi en tant que maître. J’étais à court de mots face à cela.

Pourquoi est-ce qu’un monstre sortirait ainsi de mon corps ? Je ne comprenais pas du tout la situation. Quel est donc ce présage... ?

« Ah... »

Que ma tête embrumée était arrivée à cette vérité pourrait être quelque chose de miraculeux. J’avais alors appelé Lily qui semblait être aussi abasourdie que moi. « Lily »

« Quoi !? Maître ? » demanda-t-elle.

« Je n’ai aucun souvenir que tu m’as extrait un projectile de Vigne Fusil dans ma main gauche, est-ce correct ? » demandai-je alors.

Le premier projectile que j’avais reçu avec Gerbera était justement ma main gauche, et je me rendais compte à l’instant qu’elle n’avait jamais été enlevée à cet endroit-là.

Comme il s’agissait d’une scène extrêmement violente, ces souvenirs qui m’avaient fait me sentir si mal étaient encore présents dans ma mémoire d’une manière vraiment vivante.

Et, pendant l’opération où les graines avaient été extraites de mon corps, il n’y avait pas de souvenirs d’une graine extraite de ma main gauche.

Comme ma conscience était brumeuse à ce moment-là, je pensais que c’était juste que je ne m’en souvenais pas, mais comme c’était Lily qui avait effectué cette opération et qu’elle avait alors secoué la tête de côté après que je lui avais demandé ça, cette possibilité avait disparu.

Ce qui signifiait... que probablement.

« Par hasard, mon pouvoir magique qui était épuisé, ce pourrait-il que cela soit à cause de lui ? » demandai-je.

J’avais failli mourir à cause du manque de pouvoir magique. La Vigne Fusil était clairement un monstre parasite. Le fait d’absorber les nutriments de son hôte pourrait être considéré comme son mode de vie à cette vigne.

« Quand on y pense, cette chose est quelque chose qui parasite les arbres. N’est-ce pas totalement insensé que cela puisse ainsi poussé dans le corps d’une personne... ? » demandai-je.

« Ah, attendez Maître. Je pense que c’est un peu faux ce que vous dites, » Lily avait interrompu ce que je disais. « La méthode d’attaque de cette vigne est similaire à comment les fleurs de lys font jaillir les graines depuis leurs fleurs. C’est quelque chose d’évident, mais les graines sont généralement une méthode de reproduction, et non pas une méthode d’attaque. »

« C’est vrai ce que tu me dis là, » dis-je.

« Et pourtant, pourquoi pensez-vous que la Vigne lance des graines comme des balles ? » demanda Lily.

Une fois interrogé par elle, je me rendis compte qu’il semblerait que ce soit un phénomène étrange. Si je me basais sur mes connaissances relatives aux choses vivantes, créer des graines ou des fruits devrait être un événement qui nécessite beaucoup d’énergie. Donc, le fait d’utiliser cela comme une méthode jetable d’attaque est-il vraiment possible ?

Alors que je réfléchissais à cela sans avoir de réponse, Lily me donna la réponse. « La raison pour laquelle les Vignes Fusils utilise des graines comme méthode d’attaque, c’est parce que cela fait partie de leur cycle de vie. Ce type de plantes va tuer la proie et il va utiliser le corps afin d’y absorber les nutriments pour pouvoir faire germer une nouvelle génération. J’ai déjà vu jusqu’à maintenant plusieurs fois cela se produire. »

« Mais, dans ce cas, le fait qu’il grandisse ainsi dans mon corps n’est-ce pas impossible ? » demandai-je.

J’avais frissonné alors que je pensais à de la végétation qui poussait dans mon cadavre comme certains champignons que j’avais déjà vu dans des émissions.

Si Gerbera ne m’avait pas donné de son pouvoir magique, j’aurais été asséché et je serais déjà mort. Cette situation n’était finalement que le résultat de sa capacité qui avait agi au hasard...

« D’ailleurs, pour commencer, est-ce vraiment une Vigne Fusil ? » demanda Lily.

« Pourquoi dis-tu cela ? » demandai-je.

« C’est que je trouve qu’il n’a pas la même forme, et il semble très différent, » déclara Lily.

Maintenant que cela avait été mentionné, il semble que c’était bien le cas. Elle avait une forme différente des Vignes Fusils que j’avais déjà vus précédemment.

La plus grande différence était probablement le manque de fleurs ressemblant à un lilas. Si c’était le cas, alors cela voulait dire qu’il serait incapable de remplir sa fonction en tant que Vigne Fusil. Mais si c’était bien cela, alors...

« ... Elle est comme toi, Lily. Elle est un Monstre Unique, » annonçai-je.

Il se trouvait que la montre logée en moi était justement une occurrence extrêmement rare d’une espèce mutée parmi les monstres. Une telle coïncidence pourrait-elle vraiment se produire ?

Mais si on pensait à ça, la façon de penser inverse conviendrait beaucoup mieux.

« Est-ce parce qu’il s’est logé en moi que ce monstre a germé comme un Monstre Unique... ? » demandai-je.

Mon corps était quand même celui d’une personne possédant une capacité unique. C’était comme de tuer un dragon avec un seul coup, le genre de chose qui bouleversait totalement la logique. Peu importe ce qui se passait vis-à-vis de ça, ce ne serait en final pas si étrange que ça.

« ... Eh bien, si nous incorporions encore une fois d’autres graines dans mon corps, nous serions en mesure de le comprendre clairement..., » murmurai-je.

« Ne dites pas des choses si stupides ! » s’exclama Lily. « La prochaine fois, c’est sûr que vous allez mourir. »

« Je le sais, » répondis-je.

Il n’y avait aucune garantie que je puisse survivre une deuxième fois si un tel événement arrivait. Il était sûr que Gerbera essayerait de le faire une deuxième fois, mais nous ne savions pas si cela fonctionnerait. Et il n’y avait aucun moyen que je puisse proposer quelque chose qui jetterait de la boue sur son dur travail, c’était évidemment qu’une blague que je disais là.

« Alors, Maître, que faisons-nous avec lui ? » Alors qu’elle me faisait un regard noir après que je lui avais dit une mauvaise blague, Lily m’avait demandé cela.

Avec la main droite où il n’y a pas de monstre parasite qui poussait, j’avais gratté mes cheveux qui étaient devenus un peu plus courts. « Que faire... l’arracher n’est probablement pas une option. »

Je pouvais clairement sentir le lien avec ce monstre parasitaire, et par là, il n’y avait aucune hostilité qui m’était transmise en ce moment.

« Maî... tre ! »

Peut-être parce qu’il venait de naître, il ne semblait pas très intelligent. Il ne semblait pas pouvoir faire autre chose que m’appeler pour le moment.

Mais, je pouvais le comprendre sans détour, il m’adorait. Et donc, le retirer et ainsi le tuer était un acte qui me causerait des sentiments de culpabilité.

D’ailleurs, en y pensant, celui qui avait envoyé des graines dans mon corps était la Vigne Fusil qui était la mère de ce dernier, et après ça, cette créature avait germé en moi.

Même si la mère avait essayé de me tuer, cela n’était pas la faute de l’enfant qui était né après ça. La situation pourrait être légèrement différente, mais cette façon de penser n’était pas impossible.

« D’après ce que l’on peut voir, sa condition semble stable, il n’y a pas non plus de raison d’essayer de la tuer... En premier lieu, ce monstre pourrait-il vraiment être arraché ? » demandai-je.

Ses racines semblaient se répandre dans mon corps, mais à quel point elle avait pris racine était inconnue. Si c’était mal fait, il pourrait être nécessaire de me couper le bras. Le risque pour cela était bien trop élevé.

Quand une telle pensée avait été transmise vers elle, un bruit craquant avait indiqué en signe de protestation.

« Goshuji, maître ! Goshu, Sama ! Sama! »

« Je comprends je comprends. Je ne t’enlèverais pas de là, » dis-je.

« Est-ce que cela va ? Goshujin-sama? » À la question de Lily, j’avais hoché la tête.

Le sentiment d’être parasité par quelque chose qui avait essayé de tuer était délicat, mais si vous y réfléchissez, l’histoire avec Gerbera était aussi à peu près la même.

... Et, parce que j’avais pensé à ça.

« Monseigneur! Monseigneur, où êtes-vous !? »

Quand on parle du loup.

En même temps que la voix de Gerbera, je pouvais entendre des mouvements.

« ... Qu’est-ce qu’il y a cette fois ? »

Il y avait la présence de Gerbera qui me cherchait de l’autre côté du mur.

« Ah, vous êtes là-bas, Monseigneur ! » s’exclama-t-elle.

Après avoir marché en long et en large, elle semblait avoir déduit ma position et son bruit de marche particulier avait commencé à se déplacer vers notre direction.

« Monseigneur ! »

*Ban* avec un énorme bruit, la porte fut ouverte.

Avec des cheveux blanc battant, Gerbera était entrée en trombe dans la salle de bain. Il semble d’une manière ou d’une autre qu’elle s’était réveillée et avait directement couru ici, car ses cheveux étaient dans le désordre.

Quand sa présence arriva sous nos yeux, Lily et moi nous étions toujours enlacés l’un contre l’autre.

En voyant ça, l’allure de Gerbera semblait maintenant indiquer qu’elle était en état de choc.

« Gerbera, » je lui avais alors parlé. « Il y a quelque chose qui monte sur ta tête, n’est-ce pas ? »

Se promenant sur ses cheveux blancs qui avaient fait croire aux personnes que c’était de la soie d’araignée, il y avait une bête sans force.

Sa queue était enflée et ses oreilles pointues étaient triangulaires.

Sa fourrure était touffue et pelucheuse et une douce lumière brun rougeâtre était mise depuis son corps. Peu importe comment vous le voyez, cela dégage une atmosphère comme s’il venait juste de naître il y a quelques mois.

Le corps qui s’était complètement dilaté comme un ballon avait rétréci et de minces filets de fumées avaient été expulsés hors de sa bouche et s’élevaient dans les airs.

Il n’y avait pas d’erreur possible.

« Un renard ballon, » murmurai-je.

« ... Un bébé. Gerbera. Où l’as-tu trouvé ? » Alors que Lili avait prononcé la question que j’allais faire sortir, le renard ballon avait vomi et avait perdu son équilibre. Ceci fit que Gerbera devint énervée, et elle s’arrêta immédiatement de bouger.

« Je ne l’ai pas ramassé. Un peu avant maintenant, il est tout simplement venu de lui-même..., » répondit Gerbera.

« Venu de lui-même ? » demandai-je.

« Tout à fait, » répondit Gerbera. « Il vient de l’endroit où Monseigneur a failli mourir et il a fait le trajet jusqu’à ici. Il s’agit quand même d’une distance considérable. Ce n’est probablement pas si étrange pour ce renard d’avoir voyagé ici en 1 jour. »

En regardant de plus près, la fourrure de ce renard était vraiment très sale.

Pendant le temps où ma vie était suspendue à un fil, ce bébé renard avait probablement aussi fait face à un grand danger.

« Alors, pourquoi cette chose chevauche-t-elle ta tête ? » demandai-je.

« Je ne le sais pas. Ne me demandez pas. Demandez à la place à ce gosse, » répondit Gerbera.

« Eh bien, c’est bon si tu l’enlèves de là, » dis-je.

« J’ai peur que si je le touche, il aille s’effondrer. Une telle possibilité pourrait exister, » répondit Gerbera.

C’était impensable ! Gerbera qui me regardait avec des yeux qui semblaient indiquer qu’elle n’avait pas confiance en moi. Pour le moment, on dirait qu’elle avait oublié que ce renard était un monstre.

Dans cette atmosphère où je ne pouvais rien dire, j’avais regardé Gerbera. Après ça, Rose et Kato étaient toutes les deux arrivées et elles regardèrent à l’intérieur de la pièce.

« Maître, est-ce que quelque chose s’est produit ? Oh !? » s’exclama Rose.

« Pour une raison inconnue, tout cela est devenu quelque chose de gênant n’est-ce pas ? » dis-je.

Avec un bébé renard monté sur la tête de Gerbera, regardant la plante parasite qui poussait sur le dos de ma main, les filles regardèrent ça avec leurs yeux écarquillés.

En un clin d’œil, la salle de bain devient vraiment très vivante.

« Maître, » à l’intérieur de mes bras, Lili commença à s’agiter.

J’avais compris son intention et donc, j’avais enlevé mes mains, ce qui l’amena à faire un sourire amer.

« D’une manière ou d’une autre, cela ne s’est pas transformé en “Ce genre d’humeur”, n’est-ce pas... » dis-je.

« ... C’est tout à fait ça, » me répondit-elle.

J’avais également fait un sourire amer face au sien. Le temps où nous n’étions que nous deux en ce lieu était bel et bien terminé. C’était finalement un peu décevant.

« Maître ? » demanda Lily.

« Oui ? ... Ha oui, merci beaucoup, » dis-je.

Lily qui s’était remise debout m’avait aidé à sortir du bain après m’avoir tendu la main.

Alors que je lui prenais la main, Lily avait fait d’un coup une expression heureuse qui était comme surgie de nulle part.

« Mais, n’est-ce pas bien ainsi ? » demanda-t-elle.

« De quoi parles-tu là ? » demandai-je.

« Vous disiez avant ça que vous ne pouviez rien faire, car vous étiez sans force et qu’à cause de ça, vous ne pouviez rien obtenir par vous-même, » Lili pencha la tête vers moi et elle m’accueillit avec un sourire sincère. « Vous savez, cela n’était pas inutile pour le Maître et Gerbera d’avoir fait de leur mieux. »

Car ainsi, nous avions fini par agrandir notre Famille en ajoutant les quatrième et cinquième membres.

***

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.
    PS:Je suis prêt à parier que la plante parasite va le renforcer !

  3. moi a la place du type j aurer grave les boules d avoir une plante qui pousse dans mon corp , sérieux l idée et juste terifiante.

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