Monster no Goshujin-sama – Tome 2 – Chapitre 17 – Partie 8

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Chapitre 17 : Les circonstances des elfes

Partie 8

« Cependant, pourquoi en est-il ainsi... ? » demandai-je.

« ... Takahiro-dono, vous pourriez ne pas comprendre parce qu’il venait d’un monde parallèle où il n’y avait pas l’existence de monstres, mais la menace des monstres est la plus grande menace dans notre monde, » expliqua Silane.

Qu’elle l’ait accepté ou non, Silane avait tourné son visage dans cette direction.

Qu’elle ait renforcé ou non sa détermination, dans tous les cas, elle avait retrouvé sa dignité habituelle.

« C’est l’histoire d’un passé lointain. L’esprit employé pour l’utilisateur d’esprit est une caractéristique spéciale de nous, et il y avait une période de temps où tout le monde considérait qu’ils étaient les mêmes que les monstres. Kei a dit que c’était différent il y a quelque temps, mais nous ne pouvons pas dire non plus que c’est différent. Cependant, nous savons juste que les esprits ne sont pas des choses qui nous font du mal..., » expliqua Silane.

En réalité, puisque les monstres étaient des êtres vivants qui possédaient un pouvoir magique, il semblait que les esprits ne seraient pas différents des créatures formées avec un pouvoir magique.

C’est peut-être la même chose.

« Une personne qui s’occupe des monstres. Ils sont un traître de l’humanité. Un adversaire intérieur qui s’est glissé dans le but de détruire l’humanité... Bien sûr, il n’y a plus personne qui dit de telles choses en public maintenant, » expliqua Silane. « Cependant, c’est un fait historique qu’il y a eu une période où nous, elfes, avons été persécutés de la sorte et, malheureusement, notre statut social ne peut pas être encore aujourd’hui décrit comme quelque chose de haut. »

Bref, pourrait-on appeler cela de la discrimination raciale ?

... non. Si nous supposons que l’histoire était au passé, il était étrange de voir comment Kei a réagi avec une telle hypersensibilité.

Bien qu’elle soit aussi bien tangible et intangible encore aujourd’hui, il serait approprié de penser que la discrimination persiste.

Si j’avais essayé de poser des questions sur les circonstances, il y avait aussi d’autres choses qui me venaient à l’esprit.

Par exemple, jusqu’à ce que je reçoive une explication de Silane, je ne connaissais pas l’existence des utilisateurs d’esprits. Et juste avant cela, j’avais entendu du début jusqu’à la fin la légende des héros des générations successives.

Parce que les elfes qui étaient des utilisateurs d’esprits n’étaient même pas apparus une seule fois dans les magnifiques contes héroïques, je ne connaissais pas cette existence.

« Je comprends tout cela, » déclarai-je.

Quand j’avais parlé, Kei avait tremblé.

Même aux yeux de Silane qui était à côté d’elle, il y avait un regard de panique comme si elle avait peur d’étouffer à mort.

Le sentiment d’en avoir assez à l’intérieur de moi augmentait encore plus en importance.

Peu importe à quel point j’essaierai, pour cela, elles ne comprendront pas à moins que je ne le dise fermement.

« Je le répète encore une fois, je ne suis pas vraiment en colère, » déclarai-je.

J’avais regardé Silane droit dans les yeux et j’avais parlé.

Silane avait aussi regardé dans les miens. Ses yeux bleus avaient fouillé l’intérieur de mes yeux.

Peu de temps après, la rigidité dans les épaules de Silane s’estompa.

Un regard de timidité était immédiatement apparu après ça sur les traits bien réguliers de Silane.

Il y a quelque temps, Silane disait : « Les elfes sont sensibles aux émotions d’autrui ». Silane avait observé mon attitude, et comme elle confirmait ce que je disais être mes vrais sentiments, j’étais enfin soulagé.

Son émotion de timidité après cela, ce serait sa honte d’avoir supposé quant à mes paroles. Une telle attitude droite d’elle était quelque chose de désirable pour moi.

J’allais donc répéter ce que j’avais dit.

« Je comprends aussi votre réaction d’il y a quelque temps. S’il y avait une raison comme ça, c’est aussi naturel de devenir désespéré comme vous avez été, avec moi disant quelque chose d’insensible sans savoir que c’était mal, » déclarai-je.

La dernière partie fut dite à Kei qui devenait de plus en plus repliée sur elle-même.

Quand Kei entendit ce que je disais, elle secoua vigoureusement la tête.

« Une —, une telle chose. C’est vraiment parce que j’ai dit quelque chose de grossier à Takahiro-sama..., » déclara Kei.

« Je vous ai dit de ne pas vous inquiéter pour ça. S’il est vrai que vous vous inquiétez, arrêtez à la place de m’appeler “Takahiro-sama”. C’est la partie qui me met mal à l’aise, » déclarai-je.

Le visage de Kei semblait troublé. J’avais réalisé qu’elle comprenait, mais qu’elle ne l’aimait pas vraiment.

« Alors, comment je vous appelle ? » demanda Kei.

« C’est bien d’attacher un “-san” comme d’habitude. Si vous voulez, ça ne me dérange pas même si vous vous adressez à moi sans un honorifique, » déclarai-je.

« Cela sera toujours... Ta —, Takahiro-san ? » déclara Kei.

« C’est très bien, » dis-je.

J’avais hoché la tête, et Kei avait enfin souri maladroitement. Après l’avoir rencontrée, c’était la première fois que je la voyais sourire.

Pour l’instant, Silane et les autres semblaient d’accord avec ça.

Le problème, c’était mon côté.

Mes sentiments étaient devenus très confus. Quand j’étais arrivé dans cette forteresse, c’était une histoire qui disait « combien de points de vue y a-t-il ? »

Il ne semblait pas y avoir d’autres utilisateurs de monstres dans ce monde.

Parce que les esprits étaient traités comme des monstres, et considérant que les elfes ayant la capacité d’être des utilisateurs d’esprits étaient victimes de discrimination raciale, mon existence qui menait les monstres serait complètement éliminée.

C’était le pire des cas, comme je l’avais supposé.

J’avais caché ma capacité juste pour être sûr et c’était le bon choix. Et encore plus maintenant, il était absolument impossible de faire connaître mes capacités.

Il y avait aussi la possibilité de recevoir un traitement différent de celui des elfes parce que j’étais un héros dans ce monde. Cependant, je n’irais pas non plus agir en me basant sur des vœux pieux.

« Majima-kun, » déclara Lily.

« Ooui ? » demandai-je.

Pendant que je réfléchissais, Lily m’avait appelé et j’avais repris mes esprits.

Si je regardais, Silane et les autres s’ennuyaient un peu.

« Aah. C’est de ma faute. Je n’ai rien fait pendant un petit moment, » avais-je dit.

« Si vous êtes fatigué, je pense qu’on devrait partir bientôt. Y a-t-il autre chose dont vous voudriez discuter ? » demanda Silane.

« Parce que je ne suis pas particulièrement fatigué, c’est correct de ne pas s’inquiéter pour ça. C’est vrai, à part ça..., » dis-je.

Je pensais que j’avais entendu ce que je voulais entendre. Y avait-il autre chose à part ça ?

Lily m’avait donné une bouée de sauvetage à moi qui étais enfermé dans ses pensées.

« N’oublie pas ces bagues. C’est le bon moment, remettons-les à Silane-san, » déclara Lily.

« Aah, ça ? C’est vrai ! Donnons les leurs maintenant, » déclarai-je.

Je m’étais levé du lit.

Quand je m’étais dirigé vers le sac à dos qui avait été placé dans le coin de la pièce, j’avais récupéré quelques anneaux qui étaient attachés avec une corde.

Ceux-ci avaient été prélevés sur les cadavres des chevaliers qui étaient devenus des zombies.

Parce que la nécessité de mon objectif initial de « faire naître l’impression favorable au moment du premier contact » avait disparu parce que nous étions acceptés par les individus du monde parallèle plus facilement que je ne le pensais, j’avais oublié de les utiliser.

Il avait été confirmé que Silane portait une bague similaire. Cependant, il était de couleur différente. Parce que son équipement était censé être le même, est-ce que ce serait une unité différente ou alors, quelque chose dans le genre ? Quoi qu’il en soit, on s’attendait à ce que le traitement approprié soit fait si c’était elle.

Quand je lui avais remis les anneaux, Silane avait ouvert les yeux en donnant l’impression d’être très étonnée.

« Ce sont des objets de notre Tiers Ordre de l’Alliance des Chevaliers. C’était où ? » demanda Silane.

« J’ai découvert des cadavres quand je me promenais dans la mer des arbres. Comme je ne pouvais pas apporter les cadavres comme on peut s’y attendre, j’ai pensé au moins à récupérer ces objets sur les morts, » déclarai-je.

« ... Donc c’était quelque chose comme ça. Je vous remercie beaucoup, » déclara Silane.

Silane fronça douloureusement les sourcils.

« Pour vous le dire franchement, quand nous avons reçu une demande de sauvetage de l’Unité Expéditionnaire dans la mer des arbres, une force détachée aurait été d’abord une avant-garde pour garantir la sécurité des héros, » déclara Silane. « Ils sont allés nettoyer les monstres sur la route. Ils ont malheureusement eu une mauvaise expérience en rencontrant un groupe de monstres, et j’ai entendu dire qu’ils avaient été annihilés. Parmi eux, j’ai entendu dire qu’il y avait des corps qui n’ont pas pu être retrouvés... »

Silane fixa l’anneau sur le dessus de sa main tout en pliant un peu la tête dans la honte, il semblait qu’elle réfléchissait à quelque chose.

« Takahiro-dono. J’ai une requête, » demanda Silane.

Quelques secondes passèrent, et Silane leva la tête.

« Puis-je vous faire participer à leurs funérailles ? » demanda Silane.

***

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.
    Ps: Je comprends pas la requête de Silane, Pourquoi il devrait aller au funérailles de ces soldats ?

  3. Merci pour le chap ^^

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