Monster no Goshujin-sama – Tome 2 – Chapitre 17

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Chapitre 17 : Les circonstances des elfes

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Chapitre 17 : Les circonstances des elfes

Partie 1

Le lendemain matin, Lily et moi, nous nous étions dirigés vers l’endroit pour manger, guidés par un soldat qui était venu au moment où nous avions fini de nous habiller.

On nous avait conduits dans une pièce plus petite que celle vers laquelle on nous avait guidés hier. Après avoir échangé quelques salutations brèves avec quelques élèves qui avaient déjà commencé à manger, nous nous étions dirigés vers une femme plus âgée qui était responsable des serveurs.

Elle nous avait servi un plat avec une salade de légumes et nous avait donné du pain présentant encore de la chaleur, alors qu’il était fraîchement cuit au four. Elle nous avait également servi un bol de soupe à la viande sorti d’un chaudron et nous nous étions assis à une table.

Alors que j’avais commencé à prendre le petit-déjeuner face à face avec Lily, Mikihiko était venu nous voir.

« Bonjour, Takahiro. Mizushima-san, » déclara Mikihiko.

« Ah Mikihiko ? Bonjour, » déclarai-je.

« Bonjour, Shumoku-kun. Tu manges beaucoup, » déclara Lily.

Exactement comme Lily l’avait dit, la portion de petit-déjeuner qu’il avait apportée et placée sur son plateau en bois quand il s’était assis sur le siège à côté de moi était trois fois ce que nous mangions.

« On vous servira et vous en donnera plus si vous le demandez. Tout ce que tu as à faire, c’est le demander, Takahiro, » déclara Mikihiko.

« Tout va bien pour moi. Je ne peux pas manger autant si tôt le matin. Ou peut-être devrais-je dire que tu es un glouton ? » demandai-je.

« Mhm ~. Et bien, je suppose que c’est parce que j’y suis allé jusqu’à ce que je sois sur le point de mourir de faim une fois. Ma constitution semble avoir changé depuis, » déclara Mikihiko.

Après avoir déclaré ça avec audace avec un ton comme si c’était une conversation inoffensive, même si cette déclaration pouvait normalement surprendre l’entourage si elle était entendue, Mikihiko avait commencé à entasser son pain dans sa bouche avec un mogyu mogyu ~ ~.

« J’ai un peu peur de grossir. Je dois faire correctement de l’exercice, » déclara Mikihiko.

Bien que Mikihiko ait fait une telle affirmation, il était considérablement plus mince que ce dont je me souvenais de lui. Probablement, après sa « situation de famine », comme l’avait dit l’homme lui-même, il semblait qu’il ne s’en était pas encore complètement remis.

Comme si son corps essayait de surcompenser pour ce temps, Mikihiko dévorait avidement son repas.

« En parlant d’exercice, que ferez-vous aujourd’hui vous deux ? Prévoyez-vous participer à la formation ? » demanda Mikihiko.

« Formation...? » demandai-je.

« Ouaip. Après tout, tu peux t’attendre à ce que le personnel de la forteresse sollicite l’Unité Expéditionnaire. Ainsi, il semblerait qu’ils fournissent et proposent une formation de base aux personnes qui sont intéressées. Des personnes de fantaisie avec des épées et de la magie. Ils vont jusqu’à dire que “Le Groupe Resté à l’Arrière possède aussi des capacités de triche”. Ne s’agit-il pas simplement de “jeter des perles aux pourceaux” sans qu’ils soient capables de se rendre compte eux-mêmes de ce que c’est ? J’en fais un peu tous les jours, bien que j’essaie de faire diverses choses, » déclara Mikihiko.

« Je vois. J’ai compris la situation... cependant, nous prendrons un peu de notre temps pour Silane-san, » déclarai-je.

« Ah ~ ~, maintenant que j’y pense, je t’ai entendu parler d’une discussion ou quelque chose comme ça, » déclara Mikihiko.

Il s’était avéré qu’elle venait dans notre chambre au moment où nous aurions fini de prendre notre petit-déjeuner, car nous avions une rencontre de prévue.

« Mikihiko, est-ce que tu participes à l’entraînement ? » demandai-je.

« Eh ? Moi ? » demanda-t-il.

Comme je le lui avais demandé en regardant les deux poignards suspendus à sa taille, Mikihiko avait regardé autour de lui les autres élèves qui étaient dans la pièce avec un regard fugace, puis il avait plissé son nez avec un Hmph.

Face à son comportement facile à comprendre, j’avais souri un peu ironiquement.

Je ne pensais pas que l’attitude de Mikihiko était à blâmer. Pour être honnête, je n’aimais pas l’Unité Expéditionnaire et je n’avais pas une très bonne impression des autres étudiants.

C’était simplement de la jalousie insignifiante. Je m’en étais rendu compte. Néanmoins, il y avait aussi des choses face auxquelles on ne pouvait pas faire grand-chose, même quand on les savait. Les humains étaient détestables et pas qu’un peu d’après mon expérience.

« J’ai l’intention d’aller dans la chambre de la capitaine aujourd’hui, » déclara Mikihiko.

Mikihiko avait avalé la nourriture qui était dans sa bouche avec un glups et avait ouvert sa bouche.

« Ou peut-être devrais-je dire ces jours-ci, même si c’est aussi le cas aujourd’hui, » continua Mikihiko.

« ... Tu as été étonnamment charmé par elle, » déclarai-je.

Je me souvenais de la femme aux cheveux argentés que j’avais rencontrée hier soir, et, aussi, de la vision de l’attachement émotionnel de Mikihiko envers elle.

« C’est bien de tomber amoureux, hein. C’est pertinent à plusieurs égards, » déclara Mikihiko.

Mikihiko n’était même pas gêné. Il secouait les épaules avec joie.

Il semblait que c’était sérieux d’une façon ou d’une autre.

« ... Je suis surpris. Tu... tu n’as pas dit que tu n’avais aucun intérêt pour la romance à l’exception de la 2D ou quelque chose comme ça ? » lui demandai-je.

« C’était quelque chose d’assez grave pour changer ma religion. Eh bien, il y a cependant des difficultés considérables. Même le lieu de naissance, ou plutôt, comment dire, des choses comme la différence de mondes et la différence d’âge mis à part, je devrais dire que le plus grand défi est de surmonter la différence de statut social, » répondit Mikihiko.

« Statut social ? » demandai-je.

« Cette personne, il semble qu’elle soit la princesse d’un petit pays, » répondit Mikihiko.

« Pourquoi agit-elle comme le chef de l’Ordre des Chevaliers avec un tel statut social ? » lui demandai-je.

« Il y a plusieurs raisons. Bien des choses. Des choses comme des liens d’obligation, et cela forcent ce genre de personnes dans diverses situations, n’est-ce pas ? » déclara Mikihiko.

Si on le lui demandait, le pays lui-même, appelé « l’Alliance », qui l’avait nommée à la tête du Tiers Ordre de l’Alliance des Chevaliers, était à l’origine une collection de petits pays qui faisaient face à la mer des arbres.

Le Tiers Ordre des Chevaliers de l’Alliance était composé de chevaliers qui avaient été envoyés des différents pays parmi eux, c’est pourquoi les individus du statut royal agissaient comme les chefs qui les commandaient. Avec le sentiment que la situation du monde parallèle semblait vraiment gênante, j’avais pensé que je voulais autant que possible ne rien avoir à faire avec cela si les circonstances le permettaient.

Cependant, Mikihiko avait déclaré ça sans paraître particulièrement contrarié.

« Elle est aussi ce genre de personne, à cause de diverses difficultés, hein... Je pense que je veux lui apporter mon soutien, » déclara Mikihiko.

Mikihiko semblait prêt à s’attaquer aux circonstances compliquées des habitants de ce monde qui semblaient gênantes d’une façon ou d’une autre.

Mais je ne pensais pas être incapable de comprendre pourquoi il s’attirait des ennuis comme ça.

Personnellement, quelles que soient les circonstances futures qui deviendraient évidentes après cela, des choses comme être séparé de Lily étaient inimaginables. Sans aucun doute, c’était la même chose pour lui.

Par exemple, si j’avais rencontré une humaine de cet autre monde au lieu d’un monstre qui était Lily..., si c’était le contraire, notre situation pourrait être différente.

« ... Fais de ton mieux, » déclarai-je.

« Ah, » s’exclama Mikihiko.

Je pouvais au moins être ce genre d’ami, une personne qui envoie des paroles d’encouragement. Mikihiko avait souri comme s’il était un peu gêné, et hocha la tête en réponse.

« ... Hmm ? » demandai-je.

J’avais incliné la tête quand j’avais remarqué Lily, qui était face à moi, alternant ses regards vers nous.

Puisqu’elle améliorait sa sociabilité en souriant, son expression faciale semblait étrangement heureuse. C’est peut-être mon imagination.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » lui demandai-je.

« Non, ce n’est rien, » répondit Lily.

Lily secoua la tête et retourna à son repas.

Peut-être que c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas dire ici. Ou peut-être que ce n’était vraiment rien... eh bien, elle l’aurait dit autrement s’il y avait eu quelque chose d’important.

J’en avais conclu que c’était le cas et je m’étais résigné à bavarder oisivement avec Mikihiko pour le reste du repas.

La conversation de Mikihiko portait en partie sur l’histoire du chef et en partie sur ma relation avec Miho Mizushima. Le fait était que presque tout n’était qu’une plaisanterie et qu’il n’y avait pas d’information importante à obtenir.

Néanmoins, des choses comme bavarder avec des amis étaient normales.

Lily n’avait pas participé activement à la conversation bien qu’elle nous ait regardés pendant que nous discutions.

Étant devenue de bonne humeur pour une raison inconnue, elle nous observait attentivement.

***

Partie 2

Après avoir fini le petit-déjeuner, nous avions quitté la salle à manger.

Mikihiko avait dit qu’il nous emmènerait dans notre chambre, mais j’étais en train de comprendre lentement la structure interne, alors j’avais décliné l’offre en disant que ce n’était pas un problème tant que je retournais dans ma chambre.

Aligné épaule contre épaule avec Lily, j’étais retourné directement dans notre chambre.

Si vous exprimez grossièrement l’intérieur de cette forteresse où nous nous trouvions, elle avait une forme semblable à un pilier plat à plusieurs côtés avec 3 niveaux empilés sur le dessus. Nous étions dans la troisième plus basse division.

Nous avions remarqué que certains chevaliers vivaient aussi ici, et même lorsque nous revenions dans la chambre, nous avions croisé plusieurs fois des chevaliers d’apparence amicale. Ils s’étaient arrêtés et nous avaient chaque fois remerciés pour notre courtoisie, ce qui m’avait vraiment lassé. Il ne semblait pas y avoir de bâtiment où les soldats pouvaient rester et dormir, mais c’était un salut que nous n’avions pas eu l’occasion de rencontrer, sauf venant des soldats qui étaient de factions.

Un tumulte avait atteint mes oreilles alors que nous avions monté les escaliers et étions arrivés à l’étage où se trouvait notre chambre.

Il y avait des signes de dispute.

Même si nous étions désolés pour le contretemps, nous ne pouvions pas retourner dans notre chambre sans passer par cet endroit.

« Et maintenant ! ! Agaçant ! » cria Sakagami.

Alors que nous sortions du couloir, un étudiant aux cheveux blonds, Sakagami Gyouta qui avait fait une forte impression parmi les étudiants protégés, venait par ici avec les épaules bien relevées.

« Poussez-vous de là ! » déclara Sakagami.

Même si le différend était devenu dérangeant, nous avions obéi et nous nous étions retirés de son chemin.

Sakagami passa immédiatement devant nous. Il avait fait claquer sa langue et nous avait regardés en nous dévisageant, que ce soit parce qu’il s’en fichait ou parce que celle qui m’accompagnait était une femme.

C’était une atmosphère divertissante même si nous étions mêlés à cela, Sakagami avait continué à partir sans rien dire.

Les trois personnes de l’Unité Expéditionnaire étaient dans le couloir.

Et, un garçon était assis sur le dos avec une joue enflée.

Il était avec Sakagami en route vers cet endroit, et il semblait être un timide « enfant intimidé »...

« Franchement, les gars comme lui, » déclara Juumonji de l’Unité Expéditionnaire avec un regard de ressentiment et les bras croisés.

Pendant ce temps, Watanabe, un autre membre masculin de l’Unité Expéditionnaire, faisait se relever l’élève qui était tombé sur le dos pendant que son autre main tenait un bâton de combat.

« Est-ce que ça va ? » demanda Watanabe.

Ses actions avaient été étonnamment rassurantes. Bien qu’il soit proche d’un sorcier d’après ce que j’avais vu, la capacité physique de Watanabe en soi semblait être un « guerrier » qui excellait dans ses capacités magiques et physiques.

Watanabe avait alors guéri les blessures de l’élève de sexe masculin en appliquant la magie curative, puis il lui avait donné des conseils.

« Tu ferais mieux de ne pas trop t’approcher de ce type. De notre côté aussi nous le ferons, » déclara Watanabe.

« ... D’accord. Je te remercie, » déclara l’élève.

L’élève inclina la tête devant la remarque de Watanabe, puis se retourna.

Il portait une expression faciale vraiment sombre. Nous nous étions croisés.

Tout en regardant nonchalamment par-dessus son épaule et en les voyant partir, sa petite silhouette poursuivit Sakagami et disparut dans l’escalier. Les paroles de l’Unité Expéditionnaire ne semblaient pas lui être parvenues.

« C’est une chose gênante. Tu ne trouves pas ? » demanda Juumonji.

Regardant par-dessus mon épaule, Juumonji qui nous avait remarqués était venu me parler.

« Même si le moment est venu de coopérer, il est difficile d’obtenir leur coopération en raison du fait que leurs points de vue sont toujours fondés sur notre ancien monde, » déclara Juumonji.

Il semblerait que les gars de l’Unité Expéditionnaire aient semblé être troublés par tout ça. Bien qu’ils aient présenté un certain charisme et obtenu une force extraordinaire, ce n’était pas si simple d’« unifier les individus ».

« Au fait, où allez-vous à cette heure-ci ? » Juumonji nous l’avait demandé alors qu’il venait de le remarquer.

« N’avez-vous pas entendu l’information que tous les membres de l’Ordre des Chevaliers donnent et se répartissent pour effectuer une formation une fois le repas terminé ? » demanda Juumonji.

« Nous ne participons pas à la formation, » répondis-je.

Avec ma réponse, Juumonji, qui avait posé la question semblait surpris.

« Est-ce en raison de votre condition physique qui pourrait être mauvaise ? » demanda Juumonji.

« Ce n’est pas ce que je voulais dire, » répondis-je.

« Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? » demanda-t-il.

Le ton de la voix de Juumonji ressemblait à celui d’une critique.

Je vois. Je comprends parfaitement.

Puisqu’il l’avait dit sur un tel ton, je comprenais pourquoi quand Mikihiko parlait de cette affaire en agissant ainsi. C’était donc la raison pour laquelle il semblait faire la moue comme ça.

C’était troublant parce qu’il parlait en toute hâte avec un état d’esprit positif. Il semblerait qu’il n’avait aucune intention malveillante...

Dans cette situation, il semblait bon de mettre fin rapidement et complètement à la conversation.

« Désolé, mais j’ai déjà un arrangement. Comme c’est ainsi, nous allons y aller, » déclarai-je.

J’avais commencé à marcher avec Lily. Juumonji était grimaçant, mais j’avais fait semblant de ne pas le voir.

« Ah, attendez une minute, » demanda Yuna.

Néanmoins, elle m’attendait à l’endroit où j’essayais de passer, sur l’un des côtés où je trouvais les trois personnes de l’Unité Expéditionnaire.

« Désolé, Juumonji-kun, Watanabe-kun. C’est juste une petite affaire. Pouvez-vous y aller ? » demanda Yuna.

Ainsi, la seule femme des trois personnes de l’Unité Expéditionnaire, qui était la « Grande Coureuse » Eno Yuna, avait parlé.

Qu’il s’agisse ou non d’une surprise pour lui aussi, Juumonji hocha la tête avec un visage qui omettait la méchanceté.

« Ah, d’accord. Je comprends. Ne sois pas en retard, puisque tu n’auras pas le temps de manger ton repas, » déclara Juumonji.

« Il n’y a pas une phrase qui dit “Je vais être en retard”, Juumonji-kun, » déclara Yuna en plaisantant. Les deux hommes qui l’accompagnaient étaient déjà partis, et elle se tenait devant Lily.

Il semblerait qu’elle avait des choses à faire, vis-à-vis de Lily... il semblait qu’elle avait des liens envers Miho Mizushima, qui était imitée par elle.

« Ça fait un moment, Mizushima-san. Bien que nous n’ayons pas beaucoup parlé, tu te souviens de moi ? » demanda Yuna.

« Bien sûr que oui. Même si après mon arrivée ici, je ne t’ai jamais parlé, hein, » répondit Lily.

Eno était en deuxième année, alors que Miho Mizushima et moi étions dans la même année d’école.

Je n’avais pas échangé de mots avec Yuna, et même si je reconnaissais son visage comme celui d’une camarade de classe, je ne me souvenais pas particulièrement de son nom.

Cependant, Miho Mizushima et les autres filles, même si elles n’étaient pas des amies particulièrement intimes, il semblait qu’il y avait encore un certain rapprochement pour avoir l’occasion d’échanger des mots.

J’avais compris qu’elle nous avait demandé de nous arrêter pour saluer en particulier sa connaissance, Miho Mizushima, mais j’avais immédiatement remarqué quelque chose d’étrange dans cette situation.

Eno semblait plutôt accorder une attention excessive vers moi. Elle n’arrêtait pas de me jeter des coups d’œil.

« Ou... ais, c’est pitoyable, » murmura Yuna.

... C’était quelque chose qui avait été dit comme une salutation méprisable.

Je me demandais si elle cherchait la bagarre. Je n’avais pas l’intention de la provoquer.

Sur ce point, Sakagami d’il y a quelque temps était plus imposant. Je n’avais pas du tout envie de me battre contre ces gars de l’Unité Expéditionnaire, à moins que Lily et les autres ne soient dévoilés par eux.

« Ah, non non. Ce ne sont pas tes affaires, » murmura Yuna, puis elle se serra les mains. Elle retourna son regard vers Lily.

« Tu connais Takaya Jun-kun, non ? » demanda Yuna.

Lily avait ouvert les yeux face aux paroles de Yuna. J’étais aussi pareil.

C’était l’ami d’enfance de Miho Mizushima, c’était le nom complet du garçon qui était membre de l’Unité Expéditionnaire.

« Takaya-kun est vivant. Au cas où, j’ai pensé que je devais te le dire, » déclara Yuna.

« Comme je le pensais, c’est pourquoi il a rapporté l’information sur l’effondrement de la colonie à l’Unité Expéditionnaire..., » déclara Lily.

« Ouaip. Takaya-kun l’a fait, » déclara Yuna.

L’ami d’enfance de Miho Mizushima était parti vers l’est pour demander l’aide de l’Unité Expéditionnaire, je l’avais déjà entendu de Kato-san. Il semblait qu’il avait atteint son but.

... Non. Il n’avait pas atteint son but. Parce que Miho Mizushima n’était plus dans ce monde. Même s’il était finalement arrivé à la base de l’Unité Expéditionnaire, cela n’avait même pas de sens.

« Comme je te connaissais, Mizushima-san, Takaya m’a demandé en se lamentant que je te protège. En ce qui concerne le résultat, je n’ai même pas eu besoin d’aller te sauver, » déclara Yuna.

« ... Qu’est-ce qu’il fait maintenant ? » demanda Lily.

« Il a été laissé à Ebénus, la forteresse à l’Est. Aller dans la mer des arbres tout seul, c’est bien sûr bien trop déraisonnable. De plus, parce que son corps était usé par sa marche forcée, il devait se reposer. Bien qu’il ait grommelé magnifiquement, il ne semblait pas pouvoir venir avec nous. Je pense qu’il lui faudra du temps pour arriver ici, » déclara Yuna.

En disant cela, Yuna regarda à nouveau d’un regard éphémère vers ma direction.

« ... Bien que tout cela deviendra pitoyable quand il arrivera ici. Quant à moi qui connais l’endurance de cet enfant, j’ai voulu le soutenir, mais cela semble assez mauvais pour sa relation, hein, » déclara Yuna.

En voyant la silhouette de Miho Mizushima qui se tenait à côté de moi, elle semblait avoir deviné notre relation. La vérité était un peu différente, mais dans tous les cas, il n’y avait aucun doute que c’était un développement cruel pour Takaya Jun.

« Eh bien, c’est à peu près toute l’“histoire de mon côté”. C’était agréable d’avoir l’occasion de te parler avant mon départ, » déclara Yuna.

Yuna avait déclaré ça avec un visage comme si un fardeau lui avait été enlevé des épaules. Lily lui avait exprimé sa gratitude.

« Merci beaucoup, Eno-san. D’ailleurs, qu’est-ce que ce “départ” ? » demanda Lily.

« Hm ? Mizushima-san, tu ne le sais pas ? Parce qu’il a été dit que nous mettrons en place la deuxième équipe de récupération avant même la fin de la journée, il a été décidé que nous les accompagnerons. Nous allons vers les cabanes, et plus tard, nous avons l’intention de visiter la colonie si nous avons le temps, » déclara Yuna.

C’est l’histoire que j’avais aussi entendue de Mikihiko.

Le départ avait eu lieu peu après le retour de Silane, comme on pouvait s’y attendre de la part de la « Grande Coureuse ». Elle était rapide.

« Ah, mais ayez l’esprit tranquille. Parce que ce n’est pas bon de laisser tous ceux qui sont restés dans la forteresse dans l’anxiété, on s’est arrangé pour que Juumonji-kun et Watanabe-kun restent, » déclara Yuna.

« Ça ne veut pas dire que tout le monde dans l’Unité Expéditionnaire y va, hein ? » demanda Lily.

« Ce n’est pas comme si j’étais la seule à avoir un potentiel martial. Mais au contraire, je suis la seule du côté rapide, mais... cela a été totalement refusé par l’Ordre des Chevaliers parce que “je ne sais pas ce qu’il y a dans la mer des arbres”, alors je ne peux pas y aller en solo. Même quelqu’un comme Juumonji-kun, et aussi Watanabe-kun ont été rejetés parce qu’ils étaient trop bruyants. » (Yuna)

Avec l’attitude de Yuna qui haussait les épaules, je ne pouvais pas percevoir quelque chose de semblable à une prise de conscience de la crise qu’elle pourrait subir en se dirigeant vers un endroit dangereux.

Ce n’était pas nécessaire.

Je l’avais vu hier — ou peut-être devrais-je dire, je m’étais souvenu de la bataille avec la Chenille Verte que « Je n’ai pas pu voir »... Il n’y avait pas de mensonges dans son surnom de la « Grande Coureuse », la capacité de combat d’Eno Yuna était écrasante si elle était dite en un seul mot. C’était une beauté malgré tout ça. C’était certainement à un point tel qu’« ils doivent être des héros ».

Ils se reflétaient comme étant fiables aux yeux des gens du monde parallèle et du « Groupe de Ceux Restés Derrière », mais elle se reflétait comme un objectif qu’il était incapable de supporter et rien ne pouvait être fait aux yeux de Mikihiko.

« Ah. Ce n’est pas bon. Désolé, Mizushima-san. Je dois y aller bientôt, » déclara Yuna.

Qu’elle ait remarqué où non qu’elle s’était enfermée profondément dans la conversation, elle avait dit cela et avait fait demi-tour.

« Alors, à tout à l’heure, » déclara Yuna.

Yuna avait commencé à courir en agitant la main. Ce n’était pas une vitesse qui ne se reflétait pas dans mes yeux, mais c’était une façon de marcher qui permettait de dire qu’elle était néanmoins une bonne marcheuse.

Cette silhouette qui partait de là avait disparu de l’autre côté du couloir en un clin d’œil.

***

Partie 3

Silane était arrivée peu de temps après notre retour dans notre chambre.

« Bonjour. Takahiro-dono, Miho-dono, » déclara Silane.

Lily avait fait un signe pour faire entrer Silane qui inclinait la tête et avait serré les talons. Cette situation était la même qu’hier lorsque Mikihiko était l’autre personne.

« Je suis désolée d’être venue ce matin. Aujourd’hui, je ne suis pas une silhouette en armure, hein, » déclara Silane.

Silane était identique à ce qu’elle était à la fête d’hier. Elle ne portait pas son armure habituelle qui semblait être l’équipement standard des soldats. Elle n’avait que son épée. Pour une raison ou une autre, il y avait eu l’idée farfelue qu’ils étaient toujours complètement équipés parce qu’ils étaient chevaliers et soldats dans une forteresse, mais il semblait qu’il n’y avait pas une telle chose dans la réalité.

« Le devoir des chevaliers est de réprimer les monstres qui parcourent la forêt. La préservation de la forteresse, le contrôle et la défense sont les devoirs professionnels des soldats de l’armée, » expliqua Silane.

Il semble que le service militaire soit compartimenté au sein du Corps d’armée et de l’Ordre des Chevaliers. Mais ce n’était pas assez important pour exiger de devoir exiger des choses comme la bureaucratie trop compartimentée de notre monde. Le fait de décider des rôles différents en tant qu’organisation semblait être une évidence pour éviter des conflits inutiles.

« Comme il s’agissait d’une mission à long terme, surtout pour moi, le dépôt de mes armes a été approuvé, » continua Silane.

« N’étiez-vous pas en service ? Je suis désolé de vous avoir demandé ça dans ce cas, » déclarai-je.

« S’il vous plaît, ne vous en faites pas. Bien qu’on puisse dire que c’est un jour de congé, nous sommes dans une forêt où il n’y a rien d’autre à faire que de s’entraîner. De plus, c’est un grand honneur d’être utile aux héros de cette manière, » déclara Silane.

« ... Eh bien, s’il vous plaît, entrez puisque nous sommes là à parler, » déclarai-je.

« Excusez-moi, » nous déclara Silane.

Silane qui était entrée dans la pièce quand je le lui avais dit, et elle était suivie par une petite fille.

Elle avait les mêmes yeux bleus et cheveux blonds que Silane. Comme les espaces entre ses cheveux étaient plutôt courts, des oreilles pointues passaient à travers. Je me demandais si elle avait déjà 12 ou 13 ans. Il me semblait qu’elle allait devenir une belle femme semblable à Silane dans le futur, mais elle était encore vue comme une enfant maintenant.

Elle ne portait pas l’équipement de soldat, mais une simple tenue vestimentaire. Elle tenait un petit panier devant son corps.

« Elle s’appelle Kei. Elle m’aide avec mes nécessités quotidiennes, » expliqua Silane.

« K-Kei, c’est comme ça qu’on m’appelle. S-S-S’il vous plaît, traitez-moi bien, » déclara Kei.

Kei avait penché la tête pendant qu’elle semblait trembler de nervosité. Ses joues blanches rougissaient.

Il y avait des chaises et des bureaux dans la salle, mais malheureusement il n’y en avait que deux. Je m’étais assis côte à côte avec Lily qui était assise sur le lit, et j’avais offert les chaises pour les deux personnes qui étaient invitées.

« Silane-san et Kei, je vous en prie, asseyez-vous sur les chaises, » déclarai-je.

« Non. Nous resterons ainsi, » déclara Silane.

Se plaçant un peu à distance, Silane avait adopté une posture au garde à vous. Derrière elle, la petite fille nommée Kei s’était aussi raidie verticalement.

« ... Euh, Silane-san, » dis-je.

Par mégarde, j’avais eu une ride dans l’espace entre mes sourcils.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Silane.

« Ne pouvez-vous pas être un peu plus à votre aise ? » leur demandai-je.

Pendant que je parlais, je ne croyais pas que ma façon d’agir pouvait être calme pendant que l’autre partie se tenait continuellement debout.

Si je devais être précis, ce serait difficile de parler. Ma véritable intention était de savoir de quel genre de harcèlement il s’agissait.

« Asseyez-vous, s’il vous plaît. Et puis, ne pouvez-vous pas arrêter d’exagérer en parlant de la sorte ? Silane-san, votre ancienneté ici ne changera sûrement pas ainsi. S’il vous plaît, agissez d’une manière moins formelle, d’une manière ou d’une autre, » déclarai-je.

« Je ne peux pas faire ça, » déclara Silane.

La réponse avait été immédiate.

« Takahiro-dono, pour les membres de la classe inférieure comme nous, nous pensons que cela est nécessaire d’être ainsi poli, » déclara Silane.

Mais aussi, comme pour Silane, il semblerait qu’elle avait également réfléchi à mon comportement.

« Dans tous les cas, appelez-moi Silane. Ce n’est nullement nécessaire d’utiliser des distinctions honorifiques, » déclara Silane.

« ... Si je ne me trompe pas, je me souviens que Mikihiko utilisait des distinctions honorifiques avec votre chef, » déclarai-je.

« Parce que le chef est une séniore comme elle est plus âgée que vous. D’après les histoires de Mikihiko, il était utile, entre autres, de rendre hommage aux personnes plus âgées dans le monde de Takahiro-dono. Je pense que c’est merveilleux, » déclara Silane.

Il semblait que Mikihiko semblait avoir expliqué la situation au chef tout en disant des choses venant de notre monde.

Cette histoire était typique de lui, et c’était difficile pour moi de faire la même chose.

Contrairement à Mikihiko, j’étais conscient que je n’étais pas très doué pour parler habilement. J’avais eu du mal à le faire, même lorsque j’essayais de persuader quelqu’un. Je me demandais de quelle façon je pourrais réagir à une situation. D’habitude, cela ne m’était pas venu à l’esprit d’une manière efficace que par chance dans mon cas.

Bien que j’aie échangé des regards avec Lily, elle m’avait fait un sourire amer. Elle semblait avoir perdu espoir.

Que cela n’ait pas été possible ou non... alors que je me résignais à mon sort, j’avais remarqué que la belle apparence de Silane était lugubre.

Ses yeux bleus continuaient à fixer mes yeux. Ses lèvres minces faisaient tourner les mots.

« Votre visage est empli de déplaisir, Takahiro-dono, » déclara Silane.

« ... Est-ce apparu sur mon visage ? » demandai-je.

J’avais été étonné qu’on me l’ait signalé. Je n’avais pas l’intention de le révéler dans mon expression faciale.

« On ne le remarque pas normalement. C’est parce que nous, les elfes, sommes sensibles aux subtilités des émotions, » déclara Silane, ce qui se mêla à un rire amer.

En voyant que même la Kei enfantine avait semblé toute secouée derrière elle, j’avais compris que le désagrément que je ressentais leur était transmis.

« Au sein du groupe des héros, il y en avait qui nous disaient des choses semblables à ce que vous dites, Takahiro-dono, mais il n’y avait pas des gens qui pensaient si négativement et sérieusement comme vous le faites, Takahiro-dono, » déclara Silane.

Le ton de Silane était clair et déconcertant.

Alors pour eux, il était courant d’entrer en contact avec les héros avec une attitude respectueuse, et ils ne s’attendraient même pas à ce qu’ils la rejettent.

Même s’il n’y avait que moi, j’étais conscient que c’était un peu trop sensible.

Je me sentais mal à l’aise dans leur comportement respectueux, parce qu’il y avait des sentiments psychologiquement désagréables à l’idée d’être traités comme des héros. Si cela n’avait pas existé, cela n’aurait peut-être pas été aussi gênant pour en être dérangé.

Bien que Mikihiko semblait avoir ressenti la même chose à propos de l’attitude de Silane, ce type avait de meilleures capacités que moi. Il semblerait que Silane ne le détectait pas, mais pour cette raison, il était certain qu’il avait fait preuve d’une persuasion éloquente dans ses agissements avec la chef qui l’avait charmé.

« ... C’est compris, » déclara Silane.

Après que Silane ait montré des indications qu’elle réfléchissait, elle avait hoché la tête une fois.

« Même moi, je ne veux pas par aucun moyen vous causer des pensées désagréables, Takahiro-dono. Pensons-y comme si nous vous recevions et que nous vous prenions au mot, » déclara Silane.

Alors que Silane s’inclinait en le disant, elle traversa la pièce et s’assit sur la chaise.

Derrière elle, en jetant un coup d’œil à nos attitudes, la Kei enfantine l’avait suivie. Son visage était rouge vif maintenant parce qu’elle semblait avoir une nervosité écrasante qui circulait dans ses yeux. Peut-être que Silane pourrait suivre une partie de mes paroles en pensant à elle.

Silane s’était assise dans une posture correcte tout en redressant son dos bien droit, puis elle avait ouvert la bouche en attendant que son assistante, Kei, se soit assise.

« Agissons en accord avec les sentiments de Takahiro-dono autant que possible. Mais d’un autre côté, je veux que Takahiro-dono cesse d’utiliser des honorifiques, » déclara Silane.

« Compris. Silane, vous pouvez aussi me parler comme d’habitude, » déclarai-je.

« Je suis désolée, mais cette manière est naturelle, » répondit Silane.

Même si elle avait dit cela, les détails inutiles et exagérés dans la manière de me parler de Silane avaient disparu. C’était imprudent qu’elle ait vu ses pensées les plus intimes, mais en conséquence, tout s’était bien passé à la fin.

Après que cela soit devenu moins pesant dans la pièce, j’avais décidé d’accomplir le but pour lequel j’avais appelé Silane dans ma chambre.

« Eh bien, pourrais-je entendre dès maintenant toute l’histoire ? » demandai-je.

« Je comprends. L’histoire que vous vouliez entendre, si je ne me trompe pas, concernait la légende des héros ? » demanda Silane.

« Oui. Puis-je entendre l’histoire ? » demandai-je.

Pour le dire franchement, l’importance de la légende des héros apparaissant dans ce monde n’était pas très élevée pour moi.

Je n’avais pas dit que je n’avais aucun intérêt, mais si je devais le dire à ce moment-là, mon but était d’obtenir des indices sur l’affaire que je voulais vraiment entendre ici.

« Dans ce cas, je vais vous en parler. À l’origine, la première venue des héros —, » commença Silane.

***

Partie 4

Par rapport à l’histoire que Silane m’avait racontée, le cadre général n’avait pas changé par rapport à l’histoire que j’avais entendue de Mikihiko hier.

Le peuple du monde parallèle avait été poussé contre le mur par les monstres, et les héros venaient tous les cent ans dans ce lieu. C’était une cinquantaine d’années selon les situations, et il y avait aussi des périodes de temps de plus de cent ans, mais les héros continuaient d’arriver dans ce lieu sans interruption.

En nous excluant, les légendes sur les héros qui avaient été énumérées par des décennies de générations successives étaient toutes des histoires sur des combats contre les monstres.

Et, c’était aussi l’histoire du conflit de l’humanité contre la mer des arbres.

« S’ils ne sont pas des morts-vivants, on pense fondamentalement que les créatures sont originaires de la mer des arbres. La forêt que nous désignons comme la mer des arbres est connue pour être teintée d’un épais pouvoir magique. Puis quand le premier héros est apparu, la puissance dans la mer des arbres a augmenté parce qu’elle recouvrait principalement la terre dans laquelle nous vivons maintenant, et qui est en cours de récupération, » déclara Silane.

La mer d’arbres s’étendait. Les humains étaient assaillis par les monstres qui attaquaient continuellement.

Le premier héros était alors arrivé.

Parmi les légendes dont Silane parlait, des personnes étaient menées par les héros et ils déboisaient peu à peu la mer des arbres. Une colonie était née dans ce pays, et elle était vite devenue un pays.

« La mer des arbres est déboisée en divers endroits, et en parlant de la mer des arbres actuelle, surtout au milieu du continent, nous nous référons vis-à-vis de l’endroit où nous sommes comme à la Vaste Forêt, » déclara Silane.

Après avoir parlé de la légende, Silane avait également évoqué la mer des arbres actuelle.

« Plus la mer des arbres est profonde, plus il y a de pouvoirs magiques épais et débordants, et on sait que de puissants monstres y vivent. Par conséquent, il devient difficile pour les gens d’entrer simplement à pied plus loin à l’intérieur de ces zones. Ainsi, un surnom était assigné par zone selon une norme comme étant “dans quelle mesure les gens sont capables d’y aller”. C’est-à-dire la “Couche extérieure”, la “Partie profonde” et les “Profondeurs extrêmes”, » expliqua Silane.

Plusieurs forteresses avaient été construites dans la couche extérieure de la mer des arbres.

La forteresse d’Ebenus était à l’est et cet endroit était la forteresse de Tilia. Bien qu’il y ait eu de nombreux monstres endémiques, il semblait qu’on pouvait à peine dire qu’il s’agissait d’une zone humaine jusqu’ici.

En revanche, il n’y avait pas de forteresse dans la partie profonde de la mer des arbres. C’est parce qu’il y avait assez de monstres puissants qui se déchaînaient qu’ils n’étaient pas capables d’envoyer des ouvriers pour construire une forteresse.

Cet endroit était un enfer, car on ne savait pas si même les chevaliers d’élite pouvaient rentrer chez eux, mais en installant une barrière de protection tout en payant de lourds sacrifices, il était à peine parsemé de refuges comme bases de progression.

Enfin, les profondeurs extrêmes.

La partie extrême des profondeurs de la mer des arbres était constituée de plus de la moitié de la surface totale de la mer des arbres, et presque aucun humain n’y pénétrait encore aujourd’hui. Comme il n’existait pas de refuges préparés avec des pierres de protection, les zones collectives où l’on ne savait pas combien de monstres étaient désignées comme les profondeurs extrêmes.

Si j’essayais de me rappeler qu’après être devenus camarades avec Gerbera, nous avions voyagé vers le nord en cherchant une habitation humaine, la liste des monstres que nous avions rencontrés avait changé. En même temps, je m’étais souvenu que les batailles semblaient de plus en plus faciles.

Même si l’une des raisons en était l’amélioration de la coopération entre Lily et les autres, le grand changement venait peut-être aussi des monstres les plus faibles qui habitaient les endroits peu profonds de la forêt.

D’ailleurs, l’endroit où la colonie avait été construite, qui dérivait de notre transfert, se trouvait dans les plus grandes profondeurs, mais près de la couche extérieure de la mer des arbres du nord.

Quand Mikihiko avait entendu parler de ça, il était apparu qu’il avait crié. « Quel genre de connerie est-ce que tout ça !? »

Si vous considériez qu’il s’agissait d’une sorte de transfert dans les environs du château du Seigneur Démon immédiatement après le début d’une partie, vous seriez capable de comprendre ce qu’il voulait dire par là.

Quoi qu’il en soit, il semblait préférable à ça par rapport au fait que nous soyons transférés au centre des profondeurs extrêmes. Même si nous avions des tricheurs dans ce groupe de trois cents personnes, nous ne savions pas ce qui se passerait.

En réalité, parmi les récits héroïques des héros dont Silane avait parlé, il y avait plusieurs scènes où les héros qui défiaient les profondeurs extrêmes pour défendre l’humanité étaient morts au combat en échange de gains militaires importants.

La prise en compte des récits héroïques était presque égale à celle des légendes de ce monde, et en déduisant la partie où ils avaient été magnifiquement dramatisés, c’était une expédition ratée, quelle que soit la façon dont vous y pensiez, c’était la défaite écrasante des héros.

Pour preuve, il semblerait qu’une stratégie similaire à celle de l’armée utilisant les héros comme emblème pour réduire la mer des arbres sans faire de pause n’avait pas été menée depuis cinq cents ans.

Il y avait des démons qui ne s’approchaient pas des héros dans les profondeurs extrêmes de la mer des arbres.

L’humanité n’avait-elle pas un moyen de faire quelque chose contre les profondeurs extrêmes de la mer d’arbres dans cette situation ?

Bien sûr, ça existait, mais ce n’était pas si simple.

Le pouvoir magique de la mer d’arbres était proportionnel à la profondeur de la forêt. En d’autres termes, en coupant chaque arbre de la couche extérieure, si la mer d’arbres elle-même devenait plus petite, la surface des profondeurs extrêmes et la nature deviennent également plus petites.

À l’exception d’une ou deux expéditions dans les profondeurs extrêmes, les générations successives des héros avaient essentiellement exercé leurs puissantes capacités dans la partie profonde ou la couche extérieure de la mer des arbres, ou ils étaient allés subjuguer les monstres qui apparaissaient en dehors de la mer d’arbres.

Ce faisant, ils avaient aidé les habitants de ce monde en défrichant la forêt.

***

Partie 5

La fin de l’histoire des héros venus il y a cent ans et morts il y a une cinquantaine d’années était arrivée, et Silane avait ainsi fini de parler des légendes.

« Merci, Silane, cela me servira de référence, » déclarai-je.

Bien qu’il y ait eu aussi des parties avec des omissions détaillées, j’avais pu connaître à peu près que la partie relative à l’histoire des héros dans ce monde.

La signification de savoir si oui ou non depuis combien de temps l’existence des héros dans ce monde était grande était une chose précieuse.

« Cependant, Silane, vous connaissez très bien la légende des héros, » déclarai-je.

J’avais pensé qu’après avoir écouté l’histoire du début à la fin, ce n’était pas comme si elle était une érudite, mais elle connaissait bien l’histoire.

En d’autres termes, cela signifiait qu’elle avait reçu une certaine forme d’éducation.

« Même dans ce monde, y a-t-il aussi des écoles ? » demandai-je.

« Il y en a, mais je n’y ai jamais été. Cependant, dans la plupart des villages, il y a des églises construites par l’Église du Temple, et les enfants ont été élevés en apprenant les légendes des héros, » déclara Silane.

L’Église du Temple dont Silane parlait semblait être une « organisation religieuse qui vénérait les héros comme des substituts aux dieux miraculeux » d’après ce que je comprenais de son histoire.

L’impression que j’avais ressentie quand j’avais regardé les habitants du monde parallèle était devenue quelque chose qui était presque entièrement basé sur les héros.

Au moment où les héros étaient descendus, ils avaient le devoir de soutenir les actions des héros. C’est pour cette raison qu’ils avaient une unité ayant un potentiel de guerre appelé l’« Ordre chevaleresque du temple », car ce nom était également apparu à plusieurs reprises dans la légende.

Il semble que les héros se battaient habituellement à leurs côtés. Parce que l’Unité Expéditionnaire était dans la mer des arbres tout en donnant la priorité au sauvetage des survivants, ils ne s’étaient pas encore rapprochés de ceux qui se trouvaient dans la lointaine Capitale Impériale.

Un autre devoir de l’Église du Temple était d’enseigner à la postérité les exploits des héros.

Si ce que Silane disait était vrai, il avait été décidé que la foi religieuse des héros se répandrait considérablement dans ce monde.

« C’est même important. — Est-ce que Kei a aussi entendu l’histoire de l’Église ? » demandai-je.

Celle à qui j’avais demandé ça était la compagne de Silane qui avait sombré dans le silence depuis quelque temps déjà.

Son visage doux et mignon était rouge comme une pomme, et elle s’inquiétait de quelque chose depuis longtemps.

Elle semblait retenir son souffle depuis un certain temps, et j’avais pensé qu’elle avait l’air de vouloir s’effondrer à tout moment. J’avais fait cette conversation parce que je pensais que c’était correct si elle relâchait même un peu sa nervosité. Cependant, cela aurait pu être contre-productif.

« Fue!? » s’exclama Kei.

Qu’elle ait pensé ou non que je déplacerais la conversation sur elle, Kei s’était levée et s’était assise en un clin d’œil.

Le panier qu’elle avait posé sur ses genoux avait été envoyé haut, et elle l’avait rattrapé de justesse avant qu’elle ne le tienne à deux mains. Le son de son cœur qui jouait un « bakou-bakou » semblait se faire entendre.

« O-O-Ouiii —, oui. Hmm... ça..., » déclara Kei.

Comme j’avais seulement entendu une réponse qui n’avait aucune signification parce qu’elle était incohérente, il me semblait que je ne savais même pas si elle parlait ou non de quelque chose d’utile, malgré tous mes efforts. Elle était trop nerveuse, quelles que soient les circonstances.

« S’il te plaît, calme-toi, Kei, » demanda Silane.

Silane, qui voyant cela, poussa un soupir et lui tint la main sur le front.

« Je suis désolée, Takahiro-dono. Mon compagnon a fait preuve d’un comportement honteux..., » déclara Silane.

« Non. Ça ne me dérange pas particulièrement, » répondis-je.

Il peut être bénéfique de ne pas parler sans contact visuel direct. Kei semblait être comme si elle allait exploser quand elle me parlait. Comme elle allait aussi loin que ça, j’étais absolument désolé qu’elle soit mal à l’aise de la sorte, entre autres choses.

« ... Ahh, maintenant que j’y pense, Takahiro-dono, vous avez aussi dit que vous étiez intéressé par la technologie magique, » déclara Silane.

Qu’elle l’ait fait ou non pour balayer l’atmosphère lourde, Silane avait soudainement changé de sujet.

Silane échangea des regards avec Kei. Il semblait qu’elles n’étaient pas parvenues à une compréhension mutuelle pendant un moment, alors Silane avait insisté sur « les choses qu’elle apportait », et Kei avait ouvert le panier qu’elle tenait dans ses deux bras au-dessus de ses genoux, dans un état de panique.

Il y avait du tissu posé là, et il y avait des pierres précieuses de différentes tailles, formes et couleurs sur le dessus.

« Ce sont des pierres magiques, » déclara Silane.

« Me les avez-vous apportées expressément ? » demandai-je.

J’avais certainement dit que je voulais en apprendre plus sur ça, mais il semble qu’elle ait apporté la vraie affaire.

« Puis-je les tenir dans mes mains ? » lui demandai-je.

« Je vous en prie, » déclara Silane.

J’avais pris une pierre bleue de la taille d’une paume de main.

Un motif complexe avait été gravé sur sa surface lisse. Je me demandais si c’était quelque chose qui s’appliquait aux symboles magiques lors de l’utilisation de la magie.

Quand elle m’avait regardé l’ausculter attentivement, Silane m’avait donné une explication.

« Il existe différentes sortes de pierres magiques. Elle est activée par le passage de n’importe quel pouvoir magique en elle. Ce que Takahiro-dono regarde, c’est quelque chose qui possède l’attribut de l’eau gravé dessus. Ce pouvoir magique ne sert pas seulement pour la magie, mais il y a aussi des outils qui l’utilisent. Kei, montre-leur, » déclara Silane.

« D-D’accord, » déclara Kei.

Kei transféra le tissu qui était étendu sur la table avec les mains tremblantes. En dessous de cela, il y avait plusieurs objets stockés.

« Ce conteneur ? » demandai-je.

« C’est une bouteille à eau. Il y a des pierres magiques d’attribut d’eau stockée dans le fond. Il se remplira d’eau lorsque vous verserez du pouvoir magique, » expliqua Silane.

« Et le sac ici ? Celui qui semble avoir beaucoup de petites pierres de mana attachées à lui ? » demandai-je.

« C’est un sac à objets. Et son effet est de préserver les biens et sa taille est augmentée, » expliqua Silane.

« ... Et ce cylindre de la taille d’un doigt ? » demandai-je.

« C’est un briquet. Le feu s’en dégage, » expliqua Silane.

Il y avait divers objets pratiques qui me furent montrés. J’avais vraiment été surpris.

Il semblait que la technologie du pays était plus avancée que je ne le pensais.

***

Partie 6

Parce qu’ils utilisaient la magie, il y avait plusieurs choses impossibles à reproduire même avec la technologie actuelle que nous avions au Japon.

Bien qu’il y ait eu aussi quelque chose comme une machine à traduire si j’y pense, il était possible de dire que la technologie des deux mondes était inconditionnellement élevée.

« Ces biens qui utilisent des pierres magiques se sont-ils répandus ? » demandai-je.

« Selon les cas, ils sont également utilisés par les gens ordinaires. Bien sûr, il y a aussi des articles rares qui sont chers. Il y a aussi quelques lignes de production qui établissent une magie d’attribut simple, mais ils ne peuvent pas la sculpter sans être un artisan spécial si l’effet est spécial, et en premier lieu, il y a aussi des choses qui exigent des minerais de haute pureté, » expliqua Silane.

« À ce sujet, y a-t-il une histoire qui dit que la méthode de fabrication de choses comme les pierres anciennes est perdue ? » demandai-je.

« À ce propos, il y avait aussi des choses qui ne peuvent pas être utilisées dès le départ à moins de recevoir une formation spéciale, » répondit Silane.

« Tout le monde peut s’en servir ? » lui demandai-je.

Quand j’avais demandé ça en indiquant la pierre magique sur le tissu, Silane avait hoché la tête.

« N’importe qui peut utiliser l’attribut eau et lumière des pierres magiques. Parce qu’à l’origine, les pierres magiques ont été développées pour les gens qui ne pouvaient pas utiliser la magie, » répondit Silane.

« N’avez-vous pas dit qu’il y avait aussi des choses qui ne pouvaient pas être utilisées sans formation ? C’est-à-dire, par exemple, y a-t-il une pierre magique de traduction ou quelque chose comme ça ? » lui demandai-je.

« Le saviez-vous ? Aimeriez-vous le voir ? » demanda Silane.

En disant cela, Silane avait placé sa main à l’arrière de son cou. Et elle sortit de la zone de la poitrine de son uniforme militaire une fine chaîne avec une pierre de mana rouge de la taille d’un doigt attachée à l’extrémité. Cela semblait être une pierre magique de traduction.

« C’est étonnamment petit, » déclarai-je.

« Bien qu’il ne soit efficace que s’il se trouve à une certaine distance, il n’était pas prévu qu’il soit transporté comme une norme. D’ailleurs, cela coûte une fortune bien qu’elle soit minuscule. Ceci a été prêté au moment où nous avons commencé la mission de sauvetage des héros, » répondit Silane.

Si on le supposait, ça semblait difficile à obtenir. Non. Ce n’était pas significatif quand vous l’aviez obtenu s’il n’était pas utile.

« Il y avait une histoire qui disait que l’entraînement pour les utiliser était nécessaire, mais quelles autres pierres magiques sont différentes ? » demandai-je.

« Outre le fait de recréer la magie, la nuance des outils auxiliaires qui contrôlent une partie de la magie est forte. Par conséquent, ce n’est pas différent de l’apprentissage de la magie en général. Il faut du temps et du talent, » répondit Silane.

« Je vois. Voilà donc la raison, » déclarai-je.

« Puisqu’on pensait fondamentalement que nous deviendrions les serviteurs des héros, nous avons pensé qu’il ne serait pas nécessaire de le mettre en avant, » déclara Silane.

Si c’était normal, ce serait ainsi.

Cependant, en tant que personne qui voulait adopter une autre ligne de conduite, c’était extrêmement gênant.

C’était une partie qui provoquait des maux de tête, mais il se pouvait que ce soit suspect si je m’y accrochais trop.

Quand on saurait que j’envisageais de quitter cet endroit, je serais troublé quand on me demandait pourquoi je partais. Il vaudrait mieux le faire à ce moment-là.

« Eh bien. Merci. J’étais un peu intéressé, » déclarai-je.

Quand je l’avais remerciée, Silane avait remis la pierre magique de sa main vers sa poitrine.

Je ne voulais pas dire que j’avais vu quelque chose de mal à voir, mais ce serait aussi impoli de trop regarder. J’avais détourné mon regard.

Alors, quelque chose de jaune dans ma vision scintilla.

« Maintenant que j’y pense…, » déclarai-je.

Pendant que je saisissais l’occasion, j’avais essayé de demander autre chose.

« Même le truc flottant à côté de vous, Silane, était-il fait avec une technologie magique ? » demandai-je.

C’était quelque chose qui me préoccupait depuis le début.

Dans la zone au-dessus de l’épaule de Silane, il y avait un mystérieux objet en forme de sphère flottant qui était d’un jaune brillant. C’était semblable à de l’argile malaxée qui avait été roulée en boule, et elle tournait déjà toute seule maintenant.

Il n’existait pas dans notre monde, et parce que c’était quelque chose qui avait l’aura évidente de la magie, il était évidemment le produit de la technologie magique d’un monde parallèle. Comme il était éclairé dans le voisinage comme ça, j’avais essayé de demander parce que c’était une occasion opportune.

Toutefois, Kei qui était assise à côté de Silane avait fait entendre une voix similaire à de l’étonnement.

« Hein ? Takahiro-dono, vous voyez l’esprit ? Ah ! » cria Kei.

Après l’avoir dit jusqu’à la fin, il semble qu’elle ait elle-même réalisé qu’elle avait posé une question sans même y penser.

Son visage qui était rouge depuis le début avait rougi au point qu’il ne pouvait pas être plus rouge que ça. Regardant ses deux mains qui saisissaient le haut de ses genoux, Kei cacha son visage.

Silane avait fait un sourire ironique quand elle l’avait vue comme ça, et elle avait tourné les yeux vers moi, perplexe.

« Je constate que vous voyez cet enfant, Takahiro-dono, » déclara Silane.

« Ce que Kei a dit, qu’est-ce que ça veut dire ? » demandai-je.

« Cet enfant est une existence appelée “Esprit”, » répondit Silane.

Silane avait tendu la main en disant cela, et la boule jaune légèrement brillante — l’esprit s’approcha avec un bruit de fuyofuyo.

Le petit bras de l’esprit toucha le bout du doigt de la jeune femme.

Non. Elle ne l’a pas touché ? Devant mes yeux, leurs doigts semblaient s’enfoncer légèrement. Il semblait que l’esprit ne possédait pas de substance.

« Exactement, on l’appelle un “Petit Esprit”. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut voir sans avoir un sens particulier que l’on appelle les “Yeux de l’Esprit”. Nous, les elfes, nous avons ce sens dès la naissance, mais les humains capables de le voir ne sont qu’une petite fraction, même parmi les gens qui excellent dans la magie. Par hasard, Takahiro-dono, savez-vous manier les pouvoirs magiques ? » demanda Silane.

« C’est-à-dire…, » commençai-je.

Merde, j’y ai pensé trop tard.

Je n’avais en aucun cas considéré qu’il s’agissait de quelque chose qui n’était pas vu par les gens normaux. J’avais l’impression d’avoir demandé quelque chose avec insouciance.

« Je... euh, un peu, » répondis-je.

Comme j’étais sur le point de le nier immédiatement, j’avais changé d’avis juste avant, et j’avais admis que je pouvais utiliser des pouvoirs magiques.

Si la condition minimale était d’avoir ce que l’on appelle des yeux d’esprit ou de manipuler des pouvoirs magiques, la personne qui niait l’existence de ce pouvoir serait le problème ici.

Ma maîtrise des pouvoirs magiques n’était pas à un grand niveau. Cela ne deviendrait pas un problème à ce point, même si on le savait. Au contraire, si l’on savait que j’essayais de le cacher, ils pourraient remarquer que je cachais ma capacité de triche quand j’étais seul. J’avais décidé que c’était stupide.

« Je l’ai appris quand j’étais dans la colonie, et autodidacte par la suite, » répondis-je.

« Je vois. Compris. Takahiro-dono, vous avez pu survivre dans la mer des arbres, et il y avait une raison à cela, hein, » déclara Silane.

Bien que je n’aie rien dit, Silane s’était convaincue de ça. Je ne l’avais pas nié parce que c’était pratique.

« Bien que je le dise, ne vous méprenez pas parce que je ne veux pas dire que je suis capable de faire quelque chose de considérable. Je ne peux pas utiliser la magie. Je ne peux que renforcer les capacités de mon corps. Et ce niveau n’est pas grand-chose non plus, » déclarai-je.

Complétant le malentendu pour qu’il n’aille pas trop loin, je levai les yeux vers l’esprit qui flottait.

« Cependant, il y a des choses comme les esprits, » déclarai-je.

« On dit que les esprits sont des choses remplies de pouvoirs magiques qui ont pris une forme dans le monde, » expliqua Silane. « Un contrat avec les esprits est une magie spéciale qui ne peut être gérée que par nous, elfes. Lorsque vous formez un contrat avec un esprit spécifique, vous pouvez leur emprunter de la force. Les personnes qui ont une telle capacité sont désignées comme des utilisateurs d’esprit. D’ailleurs, alors que notre Ordre des Chevaliers se reposait, c’est cet enfant qui m’a informé que vous vous cachiez, Takahiro-dono. »

« Quoi ? Alors ce n’est pas vous, Silane, qui m’avez remarqué ? » demandai-je.

« Les sens des elfes sont plus supérieurs que ceux des autres, mais je n’ai pas pu le remarquer, car vous étiez caché dans les profondeurs de la forêt. Parce que la distance était trop grande pour sentir votre présence, il pourrait en être de même pour l’Unité Expéditionnaire, » répondit Silane.

Silane avait un sourire doux-amer avec sa bouche.

« C’est à ce moment-là que cet enfant m’a informé “Il y a quelqu’un qui nous regarde”, » expliqua Silane.

À bien y penser, avant que la chenille verte n’attaque juste avant d’arriver à la forteresse, Silane tourna un instant son regard vers l’esprit qui flottait dans le ciel.

À ce moment-là, cela signifiait qu’elle avait reçu un avertissement.

« Les esprits ne reconnaissent pas le monde avec leur sens de la vue, » expliqua Silane.

***

Partie 7

Silane retira sa main qui était tendue vers le petit esprit.

« Une théorie est qu’ils perçoivent le monde avec un pouvoir magique. Comme ils sont comme ça, il a pu vous trouver, Takahiro-dono et d’autres, qui étaient cachés même dans cette forêt. Bien sûr, je lui avais demandé à l’avance de “m’informer s’il y avait un être caché et nous surveillant” comme contre-mesure pour les monstres, » déclara Silane.

« ... Je vois, c’est incroyable, » avais-je dit.

« Bien que je l’aie dit ainsi, ils ne m’ont averti qu’en fonction de ma demande, donc la prudence est de mise quant à tout ça, » déclara-t-elle. « Bien que je puisse dire que nous sommes capables de nous comprendre mutuellement et de discuter librement avec l’esprit, d’un autre côté, je ne peux nier qu’il existe un point inflexible à long terme. Non. Bien sûr, il y a le problème d’être à côté de nous, les utilisateurs d’esprits, et non les esprits qui voyagent avec nous, mais il n’y a aucune erreur que les esprits sont de bons voisins pour nous, » déclara Silane.

Pendant que j’injectais des sons pour indiquer que je comprenais Silane qui parlait joyeusement de l’esprit à certains égards, j’avais retenu mes joues qui tremblaient.

C’est parce que je m’étais rendu compte que j’avais traversé un pont assez dangereux.

On disait que les esprits ne percevaient pas le monde avec leur sens de la vue.

Donc, quand j’avais rencontré Silane pour la première fois, et que Rose et d’autres s’étaient séparés de nous et étaient partis, ce petit esprit ne les aurait-il pas reconnus avec précision ?

Non. Au contraire, Asarina qui était à ma main gauche maintenant, et le fait qu’Ayame soit cachée dans le corps de Lily, ne s’en rendrait-elle pas compte ?

Puisqu’elle n’avait pas demandé, il ne l’avait pas transmis à Silane qui en était le maître.

Même maintenant, l’esprit vagabondait dans tous les sens.

De leurs visages qui avaient 2 points pour les yeux, il semblait que je ne tirais pas une réponse liée à mon doute.

« Pour avoir un tel contact avec les esprits, êtes-vous un utilisateur d’esprits ? » demanda-t-elle.

Bien que j’aie eu un peu peur, je n’y pouvais rien, même si je m’inquiétais un peu trop.

J’avais changé d’avis. C’est parce que c’était aussi un bon moment pour demander quelque chose que je voulais entendre.

« C’est exact, Silane. Il y a quelque chose qui me préoccupe un peu, » demandai-je.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Silane.

« Il semble qu’il y ait des utilisateurs d’esprits qui emploient des esprits, mais dans ce monde, n’y a-t-il pas d’existence semblable à un “Utilisateur de Monstres” qui asservisse les monstres ? » demandai-je.

C’est quelque chose que je n’avais pas pu m’empêcher de demander.

D’après ce que je savais, ma capacité de triche était de « diriger des monstres ».

Si, par exemple, il n’existait pas de système technique similaire à celui d’un « Utilisateur de Monstres » dans ce monde, il était possible qu’une situation comme celle d’être pris pour un monstre ordinaire au moment où j’entrais dans la ville pour y recevoir de la nourriture et être attaqué se produise.

Au contraire, s’il y avait l’existence d’utilisateurs de monstres dans ce monde, par exemple, il deviendrait inutile de cacher ma capacité. Quoi qu’il en soit, Lily était utile comme carte cachée, et selon la situation, même Gerbera et Rose pourraient être invitées à cette forteresse et elles pourraient être avec moi.

Au moins, les personnes capables d’asservir les monstres n’avaient pas fait leur apparition dans la légende des héros que j’avais entendue aujourd’hui. Bien sûr, les braves eux-mêmes étaient parmi les individus du monde parallèle qui s’étaient battus en tant que collègues.

Quoi qu’il en soit, la valeur de mes attentes était faible, mais il était possible qu’il y en ait aussi. Je ne pouvais pas y aller sans demander.

« Dans notre monde... bien qu’il s’agisse d’une histoire à l’intérieur de rien de plus qu’une création littéraire, quelque chose qu’on appelle une “personne qui a la capacité d’être accompagnée par des monstres” est apparu, » déclarai-je.

Tout en faisant semblant d’être obstinément curieux, j’avais demandé ça à Silane.

« Il y a la capacité de manipuler les esprits, et s’ils sont des utilisateurs d’esprits, n’y aurait-il pas aussi une technique pour asservir les monstres de la même façon..., » demandai-je.

« C’est différent ! » cria Kei.

Soudain, mes paroles furent interrompues, et mes yeux se tournèrent vers elle.

C’était Kei qui s’était mise en boule en raison de la nervosité jusqu’à présent.

Elle était debout. À ce moment-là, ses mains étaient entrées en collision avec la table, et quelques pierres de mana avaient roulé sur le sol. Cependant, elle avait plaidé avec véhémence sans s’en préoccuper.

« Les esprits sont différents des monstres ! Ils sont différents ! Alors, ne vous méprenez pas ! » cria Kei.

Son attitude menaçante était difficile à croire après son calme jusqu’à présent.

J’avais été complètement décontenancé. Je ne savais pas ce qui l’avait rendue folle de rage.

Le visage actuel de Kei était devenu rouge de nervosité et d’une émotion différente.

Ce n’était pas de la colère. Au contraire, cette expression faciale ressemblait à celle d’une enfant sur le point d’éclater en larmes.

« S’il vous plaît, Takahiro-dono ! Nous... nous ne sommes pas des traîtres ou quelque chose comme ça ! » cria Kei.

« Kei ! » déclara Silane.

D’une voix forte qui semblait tendre les joues, Silane cria le nom de Kei.

« ... ah, » déclara Kei.

Il semble que Kei ait aussi repris ses esprits à cause de ça.

Son expression rouge devint blanche comme du papier en un clin d’œil.

Il semblait qu’elle avait elle-même remarqué la réalité — elle avait vraiment crié sur l’un des héros.

« Je — ..., » commença Kei.

Kei s’était assise sur ses genoux sur le sol en pliant son corps.

« ... Je... Je suis vraiment désolée ! » déclara Kei.

Elle avait baissé la tête très amplement et s’était excusée.

Je ne connaissais pas son âge exact, mais d’après son apparence, une fillette d’une dizaine d’années se prosternait devant mes yeux.

C’était plutôt un jeu de punition pour moi.

« ... Ça ne me dérange pas particulièrement. Et comme je ne suis pas en colère, levez la tête, » déclarai-je.

Mais même en disant cela, Kei n’avait pas bougé la tête qui était pressée contre le sol. Ses petites épaules tremblaient.

« S’il vous plaît, dites quelque chose aussi, Silane, » dis-je.

J’avais tourné mes yeux vers Silane et lui avais demandé de l’aide.

« ... Takahiro-dono l’a dit ainsi. Kei. Assois-toi sur ton siège. Tu ne dois pas déranger Takahiro-dono, » déclara Silane.

Avec la remarque de Silane, Kei leva timidement la tête.

Elle était lentement retournée à la chaise. Elle semblait être comme un prisonnier condamné à mort.

La voyant ainsi, Silane baissa la tête très profondément de la même façon avec une mauvaise expression également.

« Je suis désolé, Takahiro-dono, » déclara Silane.

... Vous aussi ?

Non. Dans ce monde, cela semblait normal. Comme j’étais considéré comme l’un des héros.

« En ce qui concerne la punition, parce que j’accepterai n’importe quelle méthode, pardonnez s’il vous plaît la grossièreté de Kei, » déclara Silane.

« S... —, sœur aînée Silane-sama !? » cria Kei.

« ... Mais, ça ne me dérange pas, » avais-je dit.

J’avais poussé un soupir quand j’en avais eu assez.

Bien que j’avais l’intention de le comprendre hier, j’en avais marre de l’exagération lié au fait d’être traité comme un héros. N’avons-nous même pas été capables d’avoir une conversation franche ?

« S’il vous plaît, levez la tête comme je vous l’ai demandé, Silane. Et j’aimerais que vous m’expliquiez la situation, si c’est d’accord, » avais-je dit.

« D’accord, » déclara Silane.

Quand j’avais demandé une explication de la situation, Silane avait finalement levé la tête.

Me sentant soulagé, j’avais demandé une fois de plus.

« Et, qu’est-ce que ça veut dire, Silane ? Je n’arrive pas du tout à comprendre la situation, » déclarai-je.

« C’est-à-dire, euh..., » balbutia Silane.

Ne pas se faire comprendre n’était pas typique de Silane. Il semblait que c’était quelque chose dont elle ne voulait pas beaucoup parler.

Cependant, c’était une situation sans espoir si je ne l’avais laissée ici. C’est devenu comme ça quand j’avais parlé des utilisateurs de monstres. Il était impossible de vouloir arrêter d’entendre des explications détaillées de leur part.

« Elle a dit quelque chose comme “nous n’étions pas des traîtres ou quelque chose comme ça”, » déclarai-je.

Cela n’avait fait aucun progrès même quand j’avais attendu. J’avais donc décidé de couper court et d’emporter ça loin d’ici.

« Avez-vous déjà été traités comme des traîtres ? » demandai-je.

« Je ne veux pas dire que c’était nous deux, mais..., » répliqua Silane pendant qu’elle prenait la position de celle qui était très contractée sur elle-même, mais il n’y avait rien que je puisse faire.

J’avais parlé en me remémorant de ma mémoire. « Vous avez certainement dit “Les esprits étaient différents des monstres”. Par hasard, est-ce que la raison pour laquelle “les esprits semblaient être les mêmes que les monstres” parce que vous étiez traités comme des traîtres ? En d’autres termes, c’est la race des elfes elle-même qui est apparue comme ça et les utilisateurs d’esprits étaient vus comme des traîtres... ? » demandai-je.

Silane n’avait pas répondu. Silencieuse comme elle est, elle avait détourné ses yeux de moi.

C’était la bonne réponse.

***

Partie 8

« Cependant, pourquoi en est-il ainsi... ? » demandai-je.

« ... Takahiro-dono, vous pourriez ne pas comprendre parce qu’il venait d’un monde parallèle où il n’y avait pas l’existence de monstres, mais la menace des monstres est la plus grande menace dans notre monde, » expliqua Silane.

Qu’elle l’ait accepté ou non, Silane avait tourné son visage dans cette direction.

Qu’elle ait renforcé ou non sa détermination, dans tous les cas, elle avait retrouvé sa dignité habituelle.

« C’est l’histoire d’un passé lointain. L’esprit employé pour l’utilisateur d’esprit est une caractéristique spéciale de nous, et il y avait une période de temps où tout le monde considérait qu’ils étaient les mêmes que les monstres. Kei a dit que c’était différent il y a quelque temps, mais nous ne pouvons pas dire non plus que c’est différent. Cependant, nous savons juste que les esprits ne sont pas des choses qui nous font du mal..., » expliqua Silane.

En réalité, puisque les monstres étaient des êtres vivants qui possédaient un pouvoir magique, il semblait que les esprits ne seraient pas différents des créatures formées avec un pouvoir magique.

C’est peut-être la même chose.

« Une personne qui s’occupe des monstres. Ils sont un traître de l’humanité. Un adversaire intérieur qui s’est glissé dans le but de détruire l’humanité... Bien sûr, il n’y a plus personne qui dit de telles choses en public maintenant, » expliqua Silane. « Cependant, c’est un fait historique qu’il y a eu une période où nous, elfes, avons été persécutés de la sorte et, malheureusement, notre statut social ne peut pas être encore aujourd’hui décrit comme quelque chose de haut. »

Bref, pourrait-on appeler cela de la discrimination raciale ?

... non. Si nous supposons que l’histoire était au passé, il était étrange de voir comment Kei a réagi avec une telle hypersensibilité.

Bien qu’elle soit aussi bien tangible et intangible encore aujourd’hui, il serait approprié de penser que la discrimination persiste.

Si j’avais essayé de poser des questions sur les circonstances, il y avait aussi d’autres choses qui me venaient à l’esprit.

Par exemple, jusqu’à ce que je reçoive une explication de Silane, je ne connaissais pas l’existence des utilisateurs d’esprits. Et juste avant cela, j’avais entendu du début jusqu’à la fin la légende des héros des générations successives.

Parce que les elfes qui étaient des utilisateurs d’esprits n’étaient même pas apparus une seule fois dans les magnifiques contes héroïques, je ne connaissais pas cette existence.

« Je comprends tout cela, » déclarai-je.

Quand j’avais parlé, Kei avait tremblé.

Même aux yeux de Silane qui était à côté d’elle, il y avait un regard de panique comme si elle avait peur d’étouffer à mort.

Le sentiment d’en avoir assez à l’intérieur de moi augmentait encore plus en importance.

Peu importe à quel point j’essaierai, pour cela, elles ne comprendront pas à moins que je ne le dise fermement.

« Je le répète encore une fois, je ne suis pas vraiment en colère, » déclarai-je.

J’avais regardé Silane droit dans les yeux et j’avais parlé.

Silane avait aussi regardé dans les miens. Ses yeux bleus avaient fouillé l’intérieur de mes yeux.

Peu de temps après, la rigidité dans les épaules de Silane s’estompa.

Un regard de timidité était immédiatement apparu après ça sur les traits bien réguliers de Silane.

Il y a quelque temps, Silane disait : « Les elfes sont sensibles aux émotions d’autrui ». Silane avait observé mon attitude, et comme elle confirmait ce que je disais être mes vrais sentiments, j’étais enfin soulagé.

Son émotion de timidité après cela, ce serait sa honte d’avoir supposé quant à mes paroles. Une telle attitude droite d’elle était quelque chose de désirable pour moi.

J’allais donc répéter ce que j’avais dit.

« Je comprends aussi votre réaction d’il y a quelque temps. S’il y avait une raison comme ça, c’est aussi naturel de devenir désespéré comme vous avez été, avec moi disant quelque chose d’insensible sans savoir que c’était mal, » déclarai-je.

La dernière partie fut dite à Kei qui devenait de plus en plus repliée sur elle-même.

Quand Kei entendit ce que je disais, elle secoua vigoureusement la tête.

« Une —, une telle chose. C’est vraiment parce que j’ai dit quelque chose de grossier à Takahiro-sama..., » déclara Kei.

« Je vous ai dit de ne pas vous inquiéter pour ça. S’il est vrai que vous vous inquiétez, arrêtez à la place de m’appeler “Takahiro-sama”. C’est la partie qui me met mal à l’aise, » déclarai-je.

Le visage de Kei semblait troublé. J’avais réalisé qu’elle comprenait, mais qu’elle ne l’aimait pas vraiment.

« Alors, comment je vous appelle ? » demanda Kei.

« C’est bien d’attacher un “-san” comme d’habitude. Si vous voulez, ça ne me dérange pas même si vous vous adressez à moi sans un honorifique, » déclarai-je.

« Cela sera toujours... Ta —, Takahiro-san ? » déclara Kei.

« C’est très bien, » dis-je.

J’avais hoché la tête, et Kei avait enfin souri maladroitement. Après l’avoir rencontrée, c’était la première fois que je la voyais sourire.

Pour l’instant, Silane et les autres semblaient d’accord avec ça.

Le problème, c’était mon côté.

Mes sentiments étaient devenus très confus. Quand j’étais arrivé dans cette forteresse, c’était une histoire qui disait « combien de points de vue y a-t-il ? »

Il ne semblait pas y avoir d’autres utilisateurs de monstres dans ce monde.

Parce que les esprits étaient traités comme des monstres, et considérant que les elfes ayant la capacité d’être des utilisateurs d’esprits étaient victimes de discrimination raciale, mon existence qui menait les monstres serait complètement éliminée.

C’était le pire des cas, comme je l’avais supposé.

J’avais caché ma capacité juste pour être sûr et c’était le bon choix. Et encore plus maintenant, il était absolument impossible de faire connaître mes capacités.

Il y avait aussi la possibilité de recevoir un traitement différent de celui des elfes parce que j’étais un héros dans ce monde. Cependant, je n’irais pas non plus agir en me basant sur des vœux pieux.

« Majima-kun, » déclara Lily.

« Ooui ? » demandai-je.

Pendant que je réfléchissais, Lily m’avait appelé et j’avais repris mes esprits.

Si je regardais, Silane et les autres s’ennuyaient un peu.

« Aah. C’est de ma faute. Je n’ai rien fait pendant un petit moment, » avais-je dit.

« Si vous êtes fatigué, je pense qu’on devrait partir bientôt. Y a-t-il autre chose dont vous voudriez discuter ? » demanda Silane.

« Parce que je ne suis pas particulièrement fatigué, c’est correct de ne pas s’inquiéter pour ça. C’est vrai, à part ça..., » dis-je.

Je pensais que j’avais entendu ce que je voulais entendre. Y avait-il autre chose à part ça ?

Lily m’avait donné une bouée de sauvetage à moi qui étais enfermé dans ses pensées.

« N’oublie pas ces bagues. C’est le bon moment, remettons-les à Silane-san, » déclara Lily.

« Aah, ça ? C’est vrai ! Donnons les leurs maintenant, » déclarai-je.

Je m’étais levé du lit.

Quand je m’étais dirigé vers le sac à dos qui avait été placé dans le coin de la pièce, j’avais récupéré quelques anneaux qui étaient attachés avec une corde.

Ceux-ci avaient été prélevés sur les cadavres des chevaliers qui étaient devenus des zombies.

Parce que la nécessité de mon objectif initial de « faire naître l’impression favorable au moment du premier contact » avait disparu parce que nous étions acceptés par les individus du monde parallèle plus facilement que je ne le pensais, j’avais oublié de les utiliser.

Il avait été confirmé que Silane portait une bague similaire. Cependant, il était de couleur différente. Parce que son équipement était censé être le même, est-ce que ce serait une unité différente ou alors, quelque chose dans le genre ? Quoi qu’il en soit, on s’attendait à ce que le traitement approprié soit fait si c’était elle.

Quand je lui avais remis les anneaux, Silane avait ouvert les yeux en donnant l’impression d’être très étonnée.

« Ce sont des objets de notre Tiers Ordre de l’Alliance des Chevaliers. C’était où ? » demanda Silane.

« J’ai découvert des cadavres quand je me promenais dans la mer des arbres. Comme je ne pouvais pas apporter les cadavres comme on peut s’y attendre, j’ai pensé au moins à récupérer ces objets sur les morts, » déclarai-je.

« ... Donc c’était quelque chose comme ça. Je vous remercie beaucoup, » déclara Silane.

Silane fronça douloureusement les sourcils.

« Pour vous le dire franchement, quand nous avons reçu une demande de sauvetage de l’Unité Expéditionnaire dans la mer des arbres, une force détachée aurait été d’abord une avant-garde pour garantir la sécurité des héros, » déclara Silane. « Ils sont allés nettoyer les monstres sur la route. Ils ont malheureusement eu une mauvaise expérience en rencontrant un groupe de monstres, et j’ai entendu dire qu’ils avaient été annihilés. Parmi eux, j’ai entendu dire qu’il y avait des corps qui n’ont pas pu être retrouvés... »

Silane fixa l’anneau sur le dessus de sa main tout en pliant un peu la tête dans la honte, il semblait qu’elle réfléchissait à quelque chose.

« Takahiro-dono. J’ai une requête, » demanda Silane.

Quelques secondes passèrent, et Silane leva la tête.

« Puis-je vous faire participer à leurs funérailles ? » demanda Silane.

***

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