Maou-sama no Machizukuri! – Tome 7 – Chapitre 7

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Chapitre 7 : La foi du Saint Graal

Quatre jours s’étaient écoulés depuis que j’avais fondé ma religion.

Le simple fait de déclarer avoir fondé une religion et de ne rien faire d’autre était dénué de sens. L’oracle divin avait sûrement eu un effet merveilleux, mais cela ne suffisait pas.

Et ainsi, depuis quatre jours, les Naines-forgeronnes construisaient une église. Même si elle était officiellement connue sous le nom d’église, j’avais également l’intention de l’utiliser comme salle de réunion pour des événements de grande envergure.

Par ailleurs, cela n’avait pas été assez dit parce que j’avais Rorono, mais les Naines-forgeronnes étaient vraiment formidables.

En tant que démons de Rang B, elles étaient assez rares pour que la plupart des Seigneurs-Démons ne soient pas capables de les créer sans dépenser de médailles d’origines.

Pour couronner le tout, leur artisanat était l’un des meilleurs parmi tous les démons. Utilisant les golems pour de la machinerie lourde, elles pouvaient faire des travaux de construction plus rapidement qu’un groupe d’humains pourrait espérer le faire.

Cela étant dit, pour lancer ma nouvelle religion, j’avais demandé l’aide non seulement de mes démons, mais aussi à des humains.

« Procell-sama, j’ai fini ce que vous m’aviez demandé de faire. Oh, c’était dur. J’ose dire que personne d’autre que nous, la société Curtrude, n’aurait pu terminer cette tâche à temps. Quoi qu’il en soit, comme vous l’avez demandé, nos travailleurs, après avoir travaillé jour et nuit, ont produit 500 exemplaires de votre second projet. » (Conanna)

« Merci, Conanna. » (Procell)

J’avais demandé à la société Curtrude pour avoir leur coopération dans cette opération.

Considérant le fait que c’était la principale société de commerce d’Avalon et que son leader Conanna avait répondu à toutes les attentes que j’avais pour lui, j’étais confiant en leur demandant de l’aide.

« Je dois avouer que j’ai été surpris lorsque vous avez dit vouloir créer autant de livres de haute qualité et les distribuer gratuitement. Mais là encore, c’est vous, Procell-sama. » (Conanna)

« Après tout, ces textes sont essentiels. Le bouche-à-oreille ne suffit pas pour cela. » (Procell)

Ce que j’avais demandé à la société Curtrude de faire était les livres sacrés pour ma religion.

L’enseignement principal de ma religion pourrait se résumer à l’entente entre humains et demi humains, mais n’avoir que ça était trop peu. Pour cette raison, j’avais demandé l’aide d’un poète pour mettre de l’ordre dans les choses… ou plutôt, réécrire mon projet initial pour attirer davantage les gens.

Et maintenant, nous avions produit un grand nombre de ce livre d’environ 20 pages.

Le plan était de le distribuer gratuitement aux croyants potentiels.

Le papier étant cher, il était naturel de supposer que les livres le seraient encore plus.

Mais même ainsi, j’avais décidé de distribuer gratuitement les livres sacrés afin de garantir, même si c’était faible, que ma doctrine soit diffusée plus largement et correctement.

Un peu d’investissement pour une telle cause n’était pas un problème, en particulier compte tenu de nos réserves d’or.

« Ouais, c’est un bon livre. » (Procell)

Je l’avais dit en tenant une copie du livre sacré.

Le cuir qui était utilisé comme couverture avait un léger éclat. Il avait également l’air robuste et le talent de l’artisan était vraiment bon.

En outre, la production du livre avait commencé il y a trois jours seulement, lorsque le manuscrit avait été terminé. Même si la société Curtrude avait sous ses ordres plusieurs ateliers, être en mesure de produire 500 exemplaires en si peu de temps était quelque chose de formidable.

« L’ample budget a certainement aidé. Tôt demain matin, les 500 exemplaires devraient être livrés. » (Conanna)

Dieu merci, ils l’ont fait juste à temps.

Il était prévu que nous tenions le tout premier événement de culte demain. Nous pourrions ne pas en avoir assez pour chaque personne qui assisterait à la réunion, mais nous pourrions en avoir assez pour chaque famille.

« Si vous pouvez garder cette qualité, j’aimerais commander un millier de copies supplémentaires. Ne vous inquiétez pas, je ne dirai pas quelque chose comme les livrer tout de suite et en une fois. Il suffit de les livrer ce que vous avez terminé chaque semaine. Je paierai d’avance et le coût n’a pas d’importance. De plus, je fournirai un bonus à vos travailleurs. » (Procell)

Le travail acharné doit être compensé équitablement.

C’était ma politique.

« Très apprécié, mais cela ne me dérange pas d’être payé plus tard. » (Conanna)

« Un paiement en avance ne serait-il pas plus utile ? » (Procell)

« Fufu. Ce serait certainement utile, mais je préfère le recevoir après être officiellement entré dans la religion que vous fondez. » (Conanna)

« Je suppose que je ne devrais pas être surpris que vous en ayez entendu parler. » (Procell)

J’avais l’intention d’offrir à toute personne qui deviendrait un croyant de ma religion des réductions fiscales.

De plus, j’avais également prévu de donner aux personnes qui travaillaient dans l’agriculture une priorité sur l’utilisation de notre système d’eau. Il y aurait aussi l’engrais gratuit et d’autres choses aussi.

J’avais quelques réserves sur cet appât flagrant, mais c’était nécessaire.

Je savais que je ne gagnerais pas beaucoup de vrai croyant de cette façon, mais j’avais un plan pour transformer tous ceux étant attirés par ce plan pour en devenir de vrais plus tard.

« Bien. À partir de demain, ma religion va accepter les croyants. Continuons nos affaires après cela. » (Procell)

« Oui, faisons ça. » (Conanna)

« En êtes-vous sûr ? Me vénérer signifierait que vous et votre société rompriez vos liens avec la foi de Rigdold. » (Procell)

La foi de Rigdold était la plus grande religion au monde avec le Seigneur-Démon Noir qui était le dieu.

Selon toute vraisemblance, ses croyants n’accepteraient personne croyant à un autre dieu que le leur.

En m’entendant, Conanna se mit à sourire.

« Oh, j’en suis sûr. Même avant, je vous respectai grandement, Procell-sama. De plus, vos enseignements s’alignent sur ce que nous avons cru, nous les commerçants. Qu’ils soient humains ou demi-humains, tant qu’ils peuvent nous apporter du bénéfice, ils sont les bienvenus. Vos enseignements nous conviennent beaucoup mieux que cette idéologie de la suprématie humaine de la foi de Rigdold. » (Conanna)

Comme on pouvait s’y attendre d’un marchand de premier ordre, il y avait déjà réfléchi. Bien que calculé comme tel, cette décision était encore un pari.

D’autre part, à mesure que le commerce d’Avalon se développe, ses profits augmenteront.

« Je suis tellement content que vous soyez venu à Avalon. Conanna, merci pour votre décision de rester, j’approuve votre proposition d’établir un orphelinat. Je veillerai à ce qu’il soit rapidement construit. J’ai été surpris. Vous m’avez toujours semblé être un marchand qui ne pensait qu’au profit, et pourtant, vous faites quelque chose d’altruiste. » (Procell)

Conanna était étonnamment une personne prévenante.

Le lendemain de l’annonce de ma religion, il avait proposé de créer un orphelinat dans l’église.

Il y avait beaucoup d’aventuriers ici à Avalon. Ils gagnaient leur vie en se rendant dans le donjon du Seigneur-Démon du Temps qui était très proche. Malheureusement, les risques de décès accompagnaient leur occupation.

Quand de telles choses se produisaient, ce n’était pas quelque chose de rare pour eux de laisser leur famille derrière.

L’existence d’orphelins avait toujours été une préoccupation.

Pour survivre, ils avaient recours à la fouille des ordures et même au vol à la tire. Cela avait provoqué une détérioration de l’ordre public. La capture de ces orphelins, par contre, n’était pas vraiment une solution.

Les associations d’aventuriers existaient, mais elles n’offraient pas beaucoup d’aide.

Et donc, pour protéger l’ordre public tout en attirant plus d’aventuriers à Avalon, créer un orphelinat semblait être une bonne initiative.

Si ces orphelins grandissaient correctement et fondaient une famille, cela profiterait grandement à Avalon.

« Vous me donnez trop de crédit. Cela aussi ne fait qu’un avec le commerce. Si ces enfants recevaient une éducation appropriée et devenaient des adultes qui occupent d’honnêtes emplois. Ils deviendront des clients précieux pour mon entreprise. C’est juste que je cède la responsabilité à Avalon. » (Conanna)

Donc, la personne elle-même l’avait dit, mais je le savais mieux que quiconque. J’avais découvert qu’il employait autant d’enfants orphelins que possible dans son entreprise et les traitait de manières équitables.

Il avait également fait d’autres bonnes actions dans les coulisses. Ça suffisait pour me faire me demander s’il était un orphelin quand il était enfant.

Je suppose qu’une personne n’est pas ce qu’elle semble apparaître en surface.

« Je voudrais aussi vous demander de vous occuper de la décoration intérieure de l’église. S’il vous plaît, préparez-le avant demain. » (Procell)

« Oui, les arrangements pour cela ont déjà été pris en compte. Rien d’autre qu’un mobilier de grande qualité qui contribuerait à créer une atmosphère de sainteté. Ma compagnie a réuni les plus grands artisans pour réaliser cet événement, alors s’il vous plaît, attendez-le avec impatience. » (Conanna)

Même si les Naines-forgeronnes pouvaient être capables de faire mieux, elles étaient surpassées en ce qui concernait les thèmes et autres choses.

Et aussi, cela servirait d’activité de groupe précieuse entre mes démons et les humains.

Après avoir parlé de deux ou trois autres points, Conanna et moi nous étions alors séparés.

*

J’étais ensuite retourné à mon carrosse placé près du premier arbre.

Dans la cuisine, Aura était en train de fabriquer une sorte de médicaments douteux en fredonnant.

Pendant ce temps, dans une grande pièce, Ruru écoutait et critiquait les chanteurs des profondeurs encore et encore. Les citoyens d’Avalon n’étaient pas encore censés entendre leur chanson, alors ils pratiquaient ici.

« Non, ça ne va pas, il faut y mettre plus d’émotions. Il n’y a pas assez d’amour, de l’amour, je vous dis ! Vous devez leur faire aimer tout le monde et chérir la paix et l’harmonie. Écoutez les sentiments que j’y mets. » (Ruru)

Ruru montra ensuite un exemple.

Il suffisait d’écouter sa chanson pour devenir plus calme.

« OK, maintenant, à partir du troisième couplet ! Nous avons seulement jusqu’à demain ! Tout le monde, faites de votre mieux ! » (Ruru)

Avec ça, les chanteurs des profondeurs ont recommencé à chanter.

Bien que Ruru critiquait encore, les chanteurs des profondeurs chantaient vraiment mieux qu’avant.

En attendant que les chanteurs des profondeurs aient fini de chanter, je m’étais approché de Ruru et je lui avais parlé.

« Ruru, tout va bien ? » (Procell)

« Oui. À ce rythme, nous serons prêts pour demain. J’ai fait un excellent cantique pour vous, patron. Avec les Chanteurs des profondeurs, nous parions notre rôle de chanteurs de l’autre monde dans cette prestation. » (Ruru)

Je pensais qu’une chanson mémorable était bien plus efficace que mille mots. Considérant que Ruru et les Chanteurs des profondeurs pourraient influencer le cœur de leurs publics, les effets devraient être encore plus importants.

Et donc, j’avais demandé à Ruru de proposer à la fois un rythme et des paroles. Le sujet devait être sur le fait que les demi-humains et les humains étaient les mêmes, ainsi que sur la manière dont chacun devrait vivre paisiblement et heureux ensemble, et sur la façon dont j’étais un grand dieu bienveillant, alors je devais être adoré.

La chanson était aussi censée être facile à chanter avec une mélodie simple à retenir.

Le plan consistait à inciter les gens à venir se réunir pour le culte en offrant des réductions d’impôts et des avantages en matière d’agriculture, et à faire en sorte que ces personnes écoutent la chanson. Même si les appâts ne les rendaient pas fidèles, j’avais confiance en la chanson.

Ils inviteraient alors avec enthousiasme d’autres personnes qui inviteraient à leur tour un groupe de personnes à venir. Ainsi, la quantité de mes croyants allait augmenter à un rythme soutenu.

Cette méthode ressemblait beaucoup au lavage de cerveau, mais contrairement à ce dernier, cela n’était pas du tout malveillant. Nous allions juste inculquer des valeurs, donc nous ne ferions rien de mal.

Dans tous les cas, la toute première réunion du culte était prévue pour le lendemain. Après cela, il allait devenir un événement hebdomadaire. Espérons que chaque semaine amènerait plus de croyants alors que le courant religieux grandirait.

« Patron, êtes-vous sûr pour l’équipement sonore ? Il n’est pas conçu par Rorono, donc j’ai quelques inquiétudes. » (Ruru)

« Bien que les Naines-forgeronnes soient celles les ayant conçues, Rorono l’a bien vérifié. Ça devrait aller. Tu vas avoir la plus grande scène du monde. » (Procell)

« Alors, je suis soulagée. En fait, dans ce cas, je suppose que nous devrions améliorer notre performance ! » (Ruru)

Comme ça, Ruru et les chanteurs de profondeurs avaient recommencé à pratiquer.

Après avoir vérifié et les avoir rassurés, je m’étais dirigé vers Aura.

« Tout va bien ici aussi ? » (Procell)

« Oui, j’ai juste créé un produit d’essai pour les humains. Regardez. J’appelle cette potion spéciale “Sourire de Dieu” ! Tout être humain qui boit un verre de vin avec ne serait-ce qu’une goutte de cela dans le tonneau sera en état d’ivresse et incapable de réfléchir pleinement. Dans un tel état, ils accepteront docilement toutes sortes de choses. » (Aura)

Aura avait souri malicieusement.

En dépit d’être une elfe, pourquoi une telle expression lui convient-elle tant ?

« Je suis heureux d’entendre que l’eau bénite est prête. » (Procell)

Les réductions de taxes et les avantages agricoles n’étaient pas les seules choses que nous utiliserons pour attirer les croyants potentiels. Une autre chose que nous allions faire était de la publicité pour quiconque venant à la réunion de culte aurait la possibilité de boire gratuitement notre vin de grande qualité, appelé eau bénite.

Bien sûr, ce vin serait mélangé avec le « sourire de dieu ».

Si les gens écoutant l’hymne de Ruru étaient sous l’influence de l’eau bénite, les effets étaient exacerbés.

Il ne serait pas exagéré de dire que grâce à ces deux choses, les citoyens d’Avalon s’uniraient.

J’étais tellement excité pour demain.

*

Le premier jour de culte pour ma religion était finalement arrivé.

L’inscription pour ceux souhaitant en faire partie avait commencé aux nombreux comptoirs que nous avions installés devant l’église.

Après avoir écrit leur nom ou, pour ceux ne savant pas l’écrire, les avoir donnés, les croyants désormais enregistrés recevaient la preuve de leur foi sous la forme d’un collier et d’un livre sacré. Les Renardes mythologiques les guidaient ensuite vers l’église.

Alors que les croyants se déversaient dans l’église, je m’étais senti heureux d’avoir rendu la salle aussi grande que possible. Si je ne l’avais pas fait, la salle aurait été rapidement remplie.

Après avoir vérifié la foule, j’étais entré dans l’église par la porte arrière.

Maintenant, il est temps de faire mon discours en tant que Dieu.

*

Nous avions conçu l’église pour être un lieu de rituels magiques. Nous avions estimé qu’elle était capable de contenir un millier de personnes. Actuellement, c’était complet.

Heureusement, les Renardes mythologiques avaient judicieusement estimé le point de coupure dans les entrées puis fermé les portes.

À chaque citoyen à l’intérieur, du vin de qualité ou du jus de qualité pour ceux ne pouvant boire d’alcool avaient été donnés. De plus, les boulangeries les plus célèbres de la ville avaient également préparé des sandwichs au jambon avec de généreuses quantités de jambon de qualité supérieure.

Naturellement, les citoyens en étaient ravis d’avoir de si délicieuses choses gratuitement. En vérité, le coût était leur capacité à penser correctement.

Les citoyens avaient commencé à céder à leur état euphorique. Il semblerait que le « Sourire de Dieu » dans le vin fasse un grand effet.

Lorsque certains rideaux avaient été ouverts, le corps de renseignements, y compris Ruru, était apparu sur la scène de l’église.

Après avoir vu de si belles filles sur scènes, les citoyens étaient devenus excités.

Ruru avait souri à la foule. Cependant, ce n’était pas juste un sourire ordinaire, cela faisait déjà partie de sa performance.

Une mélodie apaisante avait alors commencé à se faire entendre. Grâce à l’équipement audio, toute la salle pouvait l’entendre.

La mélodie était tellement captivante qu’aucun autre son ne pouvait être entendu ailleurs.

Au bout d’un moment, Ruru commença à chanter.

Comme prévu, le pouvoir magique inséré dans sa chanson avait gravé le sentiment d’amour et de paix dans le cœur des citoyens. Des louanges pour le Dieu Procell avaient été également ajoutées.

 

 

Je dirai qu’environ 90 % des personnes présentes ne partageaient pas les valeurs de l’hymne et étaient probablement des croyants de la foi de Rigdold. La seule raison pour leur présence était de ruiner cet événement.

Cependant, grâce au « Sourire de Dieu » d’Aura et l’hymne de Ruru, ils étaient devenus de vrais croyants.

L’hymne était terminé.

En entendant le chant en état de transe, tout le monde avait l’air perplexe. En d’autres termes, ils avaient reçu un plaisir au-delà de la mesure.

Quand Ruru s’inclina, tout le monde l’avait applaudi. Peu après, Ruru et les Chanteurs des profondeurs avaient quitté la scène.

Cela a bien fonctionné, mieux que prévu même. Leurs émotions coulaient en moi. Je vois. Donc, il s’agit de la raison pour laquelle le Seigneur-Démon Noir est si obsédé par sa religion.

Les Seigneurs-Démons étaient des créatures qui se nourrissaient d’émotions humaines dans leur donjon.

À l’occasion de l’événement, j’avais pu me nourrir d’énormes quantités d’émotions de grande qualité. C’était important, car cela prouvait que les tracas en valaient la peine, même si nous le faisions chaque semaine.

Eh bien, c’est bientôt mon tour.

Alors que je le pensais, j’avais commencé à monter sur scène.

Juste par cet acte seul, les citoyens s’étaient déchaînés. C’était un autre avantage du chant de Ruru.

« Bienvenue à tout le monde. Je suis Procell, un Dieu. Je vous remercie tous d’avoir approuvé mes enseignements. À partir d’aujourd’hui, chérissons la paix et l’égalité… dans le cadre de la foi du Saint Graal. » (Procell)

J’avais décidé que ma religion allait s’appeler la foi du Saint Graal. C’était nommé d’après le Saint Graal accordant les souhaits.

« La foi du Saint Graal sera centrée sur le fait d’être heureux et de s’aimer mutuellement, indépendamment de la race. Nous sommes tous de la même famille. » (Procell)

Submergés d’émotions, les citoyens avaient rugi tandis que les larmes coulaient de leurs yeux. Ils avaient vraiment l’air d’être dedans.

« Je veux aussi que les autres soient heureux, alors j’ai une demande pour vous tous. Nous tiendrons une réunion du culte chaque semaine, et pour la prochaine fois, je veux que chacun de vous amène l’une de ses connaissances. Dites-leur qu’il y aura de la nourriture délicieuse et de la bonne musique. Il suffit de les faire venir. Une fois qu’ils auront écouté nos enseignements, je suis sûr qu’ils comprendront. » (Procell)

Par la suite, j’avais parlé comme un dieu et j’avais conclu cette réunion.

Les citoyens, maintenant des croyants zélés, semblaient satisfaits en partant. Cette réaction était plus que suffisante. Et ainsi, le nombre de croyants augmenterait régulièrement.

Les résultats de l’événement étaient favorables. Je pouvais facilement acquérir des émotions fortes et délicieuses tout en facilitant la gestion d’Avalon.

Pour le moment, nous n’avions qu’une église ici à Avalon, mais à l’avenir, je prévoyais de les construire également dans d’autres villes. De cette façon en utilisant les mêmes techniques que nous avions utilisés, la foi du Saint Graal se répandrait même en dehors d’Avalon.

Plus ma religion devenait forte, moins les autres religions auront d’influence à Avalon.

*

Plus tard, une notification officielle était arrivée indiquant que la famille royale arriverait à Avalon trois jours plus tard.

Je prévoyais de leur vendre l’idée de passer d’un état monoconfessionnel à un état pluriconfessionnel. Je dirais que le fait d’avoir plusieurs religions diminuerait le poids de cette religion dans leur politique.

Bien sûr, les mots seuls ne suffiraient pas. J’avais préparé deux appâts.

L’un d’eux nécessitait la coopération du Seigneur-Démon Dragon, mais il avait déjà donné son accord.

Je me demande quelle sera la réaction de la famille royale une fois qu’ils auront appris que j’avais fondé ma propre religion et que j’ai recueilli beaucoup de croyants zélés. J’ai hâte de la voir. En tout cas, préparons la bataille n’impliquant pas de conflits armés.

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8 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. un grand merci pour ce chapitre !! 😉
    perso je suis choqué : derrière le message « aimer vous les un et les autres » Procel fait un lavage de cerveau…

    merci au tracteur, 😉
    entre un de ces passages, l’autre maou, the devil’s origine, ou les autres romans…
    quel est le plus difficile moralement a traduire ? 🙂

    • Pour moi, les plus dur à traduire ne sont pas du tout lié à ce qui est sous entendu, mais + à des romans très dur psychologiquement car très sombre et non pas à cause du coté sexuel du roman. Le passage par exemple la situation de siège d’Ikki (tome 3) dans Rakudai ou après (dans le tome 4), sont à mon gout bien pire.

      The Devil Origin a un coté amusant qui fait que sa traduction n’est en rien problématique.

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre et bonne continuation!

  5. merci pour le chapitre

  6. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  7. Merci pour le chapitre.

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