Chapitre 15 : Travail à Temps Partiel
Dans le but de voir comment se débrouillait la Renarde mythologique, j’étais allé voir les réactions des aventuriers et bien qu’il y ait eu des plaintes au début, j’ai été soulagé de voir qu’ils avaient aimé nos produits.
Cependant, la conversation qu’ils avaient eue juste après m’avait amené à croire qu’ils avaient besoin d’une auberge et de quelques équipements. J’avais donc décidé d’aller leur parler.
« Si vous le souhaitez. Je peux vous montrer ma ville, il y a un forgeron qui vend et répare des armes. Nous avons également une auberge. » (Procell)
Bien qu’ils fussent déconcertés par ma soudaine apparition, ils retrouvèrent leur sang-froid.
« Que voulez-vous dire par père des Demi-Humains ? Et vous êtes un grand sage ? Et qui êtes-vous ? »
« Il s’agit d’une ville que j’ai construite pour les Demi-Humains qui sont persécutés par la société et je suis leur gardien. » (Procell)
J’avais un peu trop encensé mes paroles et était peut-être allé trop loin avec mon bluff. Ils me regardaient avec des yeux suspicieux. J’avais fait une erreur, du moins, c’est ce que je croyais. C’était un peu embarrassant.
D’accord, changeons de sujet.
« ... Et en ce qui concerne cette visite ? » (Procell)
« Oh, oh, oui. Pouvez-vous nous montrer l’auberge ? »
« Oui, avec plaisir. » (Procell)
Je hochai la tête avant d’amener le groupe d’aventuriers jusqu’à l’auberge.
*
Celui qui dirigeait actuellement l’auberge était Wight.
Je pensais que je n’aurais pas à m’inquiéter si c’était lui.
« Bienvenue, chers invités » (Wight)
Wight nous avait salués une fois la porte ouverte.
Son corps entier était enveloppé dans sa robe de haute classe et sur son visage, il avait le masque.
Le masque était enchanté avec [Tromperie] et il devrait le faire apparaître comme un élégant gentleman.
« Est-ce l’auberge ? »
« Oui, elle l’est. Ou alors, je voudrais le dire, mais en ce moment, il s’agit juste un endroit où dormir. Permettez-moi de vous expliquer nos systèmes. » (Procell)
Je me suis alors raclé la gorge avant de continuer.
« Nous avons deux options possibles. La première option est de louer des chambres particulières. Indépendamment du nombre de personnes à rester dans la salle, cela vous coûtera 2 pièces d’argent par nuit. Eh bien, deux personnes peuvent dormir confortablement dans celles-ci, mais elles devraient quand même pouvoir accueillir quatre personnes. Ces chambres ont des verrous installés à l’intérieur, donc si vous voulez une certaine discrétion, c’est l’option à choisir. Et ne vous inquiétez pas, peu importe ce que vous choisissez, des couvertures vous seront fournies. » (Procell)
Soit dit en passant, c’était un prix vraiment bon marché. Dans la ville d’Eclaba, le travail manuel destiné aux aventuriers leur permettrait de gagner 6 pièces d’argent par jour.
« C’est tellement bon marché. »
« Après tout, un endroit où dormir est tout ce que nous offrons. Les clients peuvent profiter du bain pendant leur séjour. En ce qui concerne les repas, vous devrez les acheter au magasin où vous êtes allés plus tôt. Vous êtes libre d’utiliser l’eau du puits dans la cour de l’auberge, donc si vous avez de la lessive, vous pouvez vous en occuper. En outre, notre ville a également une source chaude et vous êtes également libre d’y aller. » (Procell)
« Vous avez une source chaude !? »
Les yeux de la voleuse, la seule en bonne santé, brillaient.
« Lecca, tu t’y connais ? »
Le guerrier avait demandé cela à la voleuse.
« Ouais, je connais. C’est un bain chaud où vous pouvez aller vous détendre. Ça fait vraiment, vraiment du bien. De plus, cela aide à soulager le stress. » (Voleuse)
Avec un visage extatique, la voleuse imaginait la source chaude.
« Vous avez des connaissances. Comme vous l’avez dit, les sources chaudes soulagent le stress. Mais la source chaude de ma ville est spéciale. Mis à part le fait de soulager le stress, ma source chaude rend également la peau douce et belle, accélère la récupération des blessures et maladies, augmente la récupération du Pouvoir Magique et beaucoup d’autre chose. » (Procell)
« Tout cela juste en se baignant dans la source chaude ? »
« Oui. Outre les pouvoirs mystérieux de la source chaude, c’est à cause de la magie des elfes qui bénissent cette ville. » (Procell)
Ce que j’avais dit était vrai. Bien que les effets puissent être mineurs, ils étaient néanmoins présents.
Chaque fois que l’Elfe Antique entre dans le bain, les effets deviennent plus forts, elle en était probablement la cause, pensai-je.
« Hé, Solt, restons ici ! j’aimerais entrer dans la source chaude, c’est vraiment génial ! Ceci accélérerait la guérison de nos blessures ! De plus, Mira récupérera aussi son Pouvoir Magique plus rapidement ! »
« ... Je ne peux toujours pas le croire. Oh et bien ! Nous prévoyons de rester ici de toute façon, on pourrait aussi bien essayer la source chaude. »
« Oh oui ! Je suis maintenant impatiente d’y aller. »
Il semblait que la source chaude fonctionnait correctement et qu’elle soit à leur goût.
« Plus tôt vous aviez dit qu’il y avait deux possibilités, mais quel est l’autre ? »
« Je l’ai fait, et la deuxième option vous permet de rester dans une salle commune. Bien sûr, la salle n’aura pas de serrure, alors nous conseillons aux invités de se souvenir de faire attention au vol. Pour celle-ci, cela ne coûtera qu’une pièce d’argent par personne. Dans votre cas, chers invités, plutôt que la salle commune, il serait moins coûteux de rester dans une chambre particulière et donc c’est pourquoi j’ai d’abord mentionné l’autre solution. » (Procell)
Les salles communes étaient fondamentalement une chose destinée aux aventuriers voyageant seuls.
Pour un groupe, les chambres particulières étaient toujours moins cher et bien mieux.
« Bien, nous louerons deux chambres. Quatre pièces d’argent seront assez, n’est-ce pas ? »
« Oui, parfaitement. » (Procell)
Au moment où j’avais dit cela, Wight sortit deux clés et leur expliquait les détails.
« Chers invités, ce sont les clés de vos chambres. Veuillez consulter le plan sur le mur qui permet de voir le numéro des pièces pour trouver l’emplacement de vos chambres. » (Wight)
Le guerrier prit une clé tandis que l’autre fut prise par la voleuse. Il semblait qu’ils allaient se séparer par sexe : une rare considération pour des aventuriers.
« Procell, pouvez-vous attendre jusqu’à ce que nous ayons déposé nos bagages avant de nous guider jusqu’au magasin d’équipement ? »
« Oui, pas de problème. » (Procell)
Répondis-je en souriant.
Pour des aventuriers, ce groupe était fort et expérimenté. S’ils étaient impressionnés, les nouvelles de notre ville se répandraient par le bouche-à-oreille. Un peu d’effort était tolérable.
*
Un peu plus tard, les aventuriers étaient revenus. Il semblait avoir enfilé des vêtements décontractés. Cependant, j’avais également remarqué qu’ils portaient un gros sac sur leurs épaules, j’avais alors supposé qu’il s’agissait de leur équipement cassé.
Je les avais donc amenés vers le magasin.
*
Quand nous étions revenus au magasin, Kuina et les deux Renardes mythologiques étaient toutes là. Je pensai alors que la Renarde mythologique envoyée à l’extérieur avait attiré trop de visiteurs au point de devoir lui demander de l’aide.
Quand je remarquai que le golem qui agissait comme son gardien n’était pas là, j’avais supposé qu’il devait continuer à tenir la pancarte. Le golem allait lui aussi attirer des visiteurs, pour l’instant, je n’avais rien à redire à cette décision.
Les denrées alimentaires se vendaient bien.
Il y avait une trentaine de clients dans le magasin. Il pouvait ne pas y avoir beaucoup de clients, mais à trois pour tenir la boutique, le travail était difficile.
Kuina me regardait avec des yeux quémandant de l’aide, mais j’avais prétendu ne pas la voir. C’était bien, j’avais confiance en le fait qu’elles puissent gérer quelque chose comme ça, elles devaient le faire, pour pouvoir gérer les futures ventes. Et donc, j’avais espéré du fond de mon cœur qu’elles réussissent.
Je me suis alors éclairci la gorge avant de faire face au groupe d’aventuriers.
« Eh bien, c’est ici que les transactions pour l’achat et la réparation ont lieu. Cependant, pour le moment, seules des épées sont en ventes. »
J’avais dit cela avant de les conduire dans le magasin. Nous avons ensuite été dans la zone opposée d’où se trouvaient les denrées alimentaires. Là-bas, beaucoup d’épées étaient placées de manières désinvoltes. La seule accrochée au mur était celle que l’Ancienne Naine avait sérieusement réalisée.
En y repensant, les épées ne ressortaient pas vraiment. En entrant dans le magasin, on devait chercher pour les voir. En fait, les aventuriers venant d’arriver dans le magasin les cherchaient encore.
J’avais alors noté qu’il fallait les placer à un meilleur endroit le plus rapidement possible.
Mais comme je le pensais... ...
« Où se trouvent les épées ? J’ai entendu dire qu’il y avait de merveilleuses épées vendues ici, mais où sont-elles ? »
Un nouveau groupe de visiteurs était arrivé et demandait cela aux filles. Ils étaient une vingtaine. Dès le début, ils cherchaient des épées. J’imaginais qu’ils avaient entendu parler de la forgeronne experte de cette ville.
Avec l’arrivée du nouveau groupe, les filles avaient alors commencé à paniquer. En voyant ça, j’avais décidé de m’occuper des nouveaux arrivants.
« Les épées sont par là. Ces clients sont sur le point d’aller essayer les épées alors pourquoi ne pas vous joindre à nous ? » (Procell)
« Oh ! de ce côté, hein. Je n’avais pas remarqué. »
J’avais alors rassemblé les clients intéressés par les épées. L’intérieur du magasin était vaste, donc il n’y avait pas de problèmes avec le fait d’avoir beaucoup de personnes à l’intérieur.
J’avais ramassé une des épées produites en masse avant de la remettre à un homme qui semblait être un guerrier.
« Cette épée que vous venez de me passer, il s’agit là d’une bonne arme. »
Au moment où le guerrier avait pris l’épée, son regard avait changé d’une personne relaxée à celui d’un épéiste.
Il regardait intensément l’épée, puis toucha sa lame. Ensuite, il se prépara et frappa avec pour la juger. Le son de l’épée coupant l’air put être entendu. Il avait vraiment de bonnes compétences.
« C’est une magnifique épée. Vous ne verrez pas beaucoup d’épées de ce niveau dans Eclaba. »
« Pourquoi ne pas l’essayer contre quelque chose ? » (Procell)
« Est-ce correct !? »
Il était plus intéressé que prévu.
J’avais placé une bûche verticalement afin qu’il puisse tester la lame sur celui-ci. Il y avait des accessoires métalliques attachés sur celle-ci afin de ne pas tomber.
Le guerrier se lança de nouveau et balança l’épée pour frapper la bûche. En se faisant, la bûche fut coupée net.
« Elle a vraiment un tranchant absurde. Et c’est aussi léger que tranchant. Je ressens aussi à l’intérieur un Pouvoir Magique. C’est bien mieux que mon épée. Combien coûte-t-elle ? »
« Deux pièces d’or. » (Procell)
Au moment où j’annonçai le prix, la mâchoire du guerrier, lui était tombé. Il devait être surpris.
« Attendez, quoi !? Cette épée ne coûte que deux pièces d’or !? Même mon épée actuelle m’a coûté quatre pièces d’or ! Normalement, une telle épée devrait coûter au moins six pièces d’or... non, huit ! »
Il parlait en s’approchant de moi.
Au fait, j’avais basé le prix de nos épées sur celui des épées avec un peu de mithrils vendus à Eclaba.
En comparant les deux épées, la nôtre utilisait un meilleur alliage avec de bons ratios et une bonne pureté des matériaux. Les compétences utilisées étaient elles aussi supérieures. Les Naines-forgeronnes ne faisaient des épées que de manière à atteindre leurs quotas de production, mais les humains pouvant recopier ces épées seraient extrêmement rares.
En outre, bien que les épées faites par les Naines forgeronnes ne pouvaient pas être enchantées comme celle fabriquée par l’Ancienne Naine, ces épées étaient capables d’absorber un peu de Pouvoir Magique pour devenir encore plus puissantes. Il s’agissait d’une sorte d’Épée Magique.
Nos épées n’étaient tout simplement pas au même niveau aussi bien le prix que la qualité.
« Nos forgerons sont très compétents, donc faire une chose de ce niveau leur est très simple. » (Procell)
« Y a-t-il un grand maître forgeron ici !? »
« Seulement de belles naines. Cette ville est une ville où la discrimination contre les Demi-Humains est abolie. Nous avons des gens très talentueux ici capables de faire ce qu’aucun humain ne serait capable de faire. » (Procell)
« Une bénédiction elfique et des naines-forgeronnes, quelle ville vraiment incroyable. Vendez-moi cette épée dès maintenant ! Pour ce prix, je dois l’acheter maintenant ou risquer de ne pas l’avoir ! »
L’homme, les yeux injectés de sang, s’écria cela en me remettant une pièce d’or et 30 d’argents.
Une pièce d’or valait 30 pièces d’argent, alors ce qu’il m’a remis valait exactement deux pièces d’or.
Étant donné qu’un travailleur manuel gagnerait six pièces d’argent par jour, il faudrait à ce travailleur environ 15 jours de travail continu pour gagner ce montant.
En aucun cas, ce n’était cher, mais en considérant sa qualité, il s’agissait d’une très bonne affaire.
« Pour le moment, nous ne vendons que des épées, mais le forgeron qui a fabriqué ces épées peut également réparer les équipements. Voilà comment l’atelier fonctionne. Fondamentalement en plus des matériaux nécessaires à la réparation, le prix d’une réparation sera de 6 pièces d’argent. Veuillez payer ce montant au comptoir. Aussi, autres que les épées, nous acceptons également les demandes d’armes sur mesures qui seront fabriquées par la même personne qui a fait ces épées. Bien que cela soit un peu plus cher, trois pièces d’or. » (Procell)
« Je n’ai aucun doute sur l’habilité d’un forgeron capable de créer cela. Je vais la laisser réparer mon armure. »
L’homme s’émerveilla devant sa nouvelle épée.
Mais alors, je ressentis quelque chose d’étrange. Des regards sur ma personne provenant de toutes les personnes derrière ce guerrier.
Ceux qui me regardaient le plus fixement étaient ceux du groupe cherchant les épées. Les aventuriers qui cherchaient des denrées alimentaires commençaient aussi à regarder vers moi.
Juste après, ils étaient tous venus vers moi d’un coup.
« Montrez-moi aussi l’épée ! »
« Il s’agit là d’une épée avec du mithril, n’est-ce pas ? »
« Quel tranchant ! »
« Elles sont pour seulement deux pièces d’or, c’est sérieux ? »
Les épées étaient légèrement loin de l’entrée, de sorte que les clients ne les avaient pas remarquées avant ça, mais avec le tumulte actuel, ils les avaient maintenant vues.
L’un après l’autre, ils examinaient les épées. Et après les avoir brièvement examinés...
« D’accord, j’achète ! »
« Hey miss, je voudrais commander une lance faite avec les mêmes matériaux et technique que ces épées, alors, négocions ! »
« Il n’y en a déjà plus ? Quand allez-vous en refaire ? »
Les clients se rassemblaient vers le comptoir où se trouvaient les filles-renardes qui géraient les ventes. Outre la vente d’arme, elles géraient également d’autres ventes. Le comptoir était ainsi devenu chaotique.
« Père, idiot ! C’est bien trop ! » (Kuina)
J’entendis alors la plainte de Kuina. C’était vraiment ma faute que les choses sont devenues ainsi. Même si elle se plaignait, comme on pouvait s’y attendre de Kuina, elle faisait correctement son travail.
« Désolé pour ça. »
Le guerrier semblait désolé pour ça.
« Ceci devait se produire, la question était quand ? » (Procell)
Il s’agissait juste du temps avant que les clients remarquent les épées.
Cependant, les filles étaient capables de gérer cela.
« Hmm, quelle est cette épée ! »
Le guerrier éleva soudainement la voix.
Il regardait l’épée se trouvant sur le mur.
Il avait l’air tendu, comme si son âme avait été aspirée. Il avait ensuite enveloppé ses deux mains autour de son corps et s’était mis à trembler.
« Procell, cette épée, terrifiante. Est-ce qu’elle est aussi à vendre !? Vendez-la-moi, vendez-là moi ! »
Il me posait cette question en secouant mes épaules.
Même sa façon de parler était devenue bizarre.
« Elle est très spéciale et est donc très chère. Elle coûte 10’000 pièces d’or. »
C’était aussi cher qu’un château, mais ça valait vraiment la peine.
« C’est trop... mais... »
Ses yeux s’étaient remplis d’avidité. Je craignais qu’il n’essaie de la voler.
Eh bien, ce magasin avait toujours deux golems de mithril comme protection alors, ce n’était pas un trop grand problème. Les articles coûteux étaient marqués magiquement et, à moins de payer au comptoir ils seraient considérés comme voleurs et seraient attaqués.
Alors que je pensais cela, le reste du groupe de ce guerrier, la magicienne et la voleuse, qui avait des expressions sombres s’approchait du guerrier.
« Dis, tu as payé deux pièces d’or pour cette épée, alors nous reste-t-il beaucoup d’argent ? »
« Si je me rappelle bien, je pense que payer cette épée a déjà vidé toutes nos économies. Ai-je tort ? »
Les deux pressaient le guerrier et il était trempé de sueur froide.
« Lecca, Mira, Désolé ! C’était la seule chance pour moi d’acheter une telle épée. Au lieu de payer pour réparer mon ancienne épée, j’ai pensé qu’en acheté une nouvelle plus forte serait mieux. Je veux dire, regardez, tout est déjà vendu. Si je ne l’avais pas acheté maintenant, je n’aurais pas pu l’acheter du tout. C’est vraiment une épée géniale. »
Comme il l’a dit, toutes les épées qui étaient sur les étagères étaient maintenant dans les mains d’aventuriers se trouvant devant le comptoir.
« Je comprends ce que tu ressens, je sais que c’est une épée incroyable, mais... mais maintenant, nous n’avons plus d’argent et nous devons rapidement retourner à Eclaba. »
Leur séjour à l’auberge avait déjà été payé, mais ils n’étaient probablement pas en mesure de payer pour le lendemain. Sans oublier, leur repas quotidien leur coûterait aussi de l’argent.
Et puis, j’eus alors une bonne idée.
« Si cela ne vous dérange pas, est-ce que les deux filles veulent travailler à temps partiel ici ? Les hommes sont blessés, mais les filles ne devraient pas avoir de difficulté à travailler. Elle avait l’air d’avoir épuisé son pouvoir, mais une pomme l’a un peu aidé à se remettre. Je suis prêt à payer 12 pièces d’argent par jour. » (Procell)
C’était le double d’un salaire de travailleur manuel. D’ailleurs, leur groupe était incapable de retourner au donjon tant les blessures d’hommes n’auraient pas disparu.
Il était logique de gagner de l’argent en travaillant à temps partiel en attendant de récupérer de leurs blessures.
« « J’accepte » »
Elles avaient toutes les deux accepté.
Les filles travaillant pour nourrir les hommes, il y avait quelque chose de noble à ce sujet.
« Merci beaucoup. Alors, j’aimerais vous demander de commencer tout de suite et d’aider les filles. Le magasin reste ouvert jusqu’à ce qu’il fasse sombre et vous serez payées en fin de journée. » (Procell)
En disant cela, les deux filles s’étaient dirigées vers le comptoir qui était déjà devenu une zone de guerre.
Comme prévu d’aventurières, elles étaient courageuses.
C’était leur premier jour de travail, mais elles avaient rapidement compris comment faire. Cela avait aidé qu’elles soient aussi vives.
D’une certaine manière, nous avions pu obtenir de nouvelles mains-d’œuvre.
Avec cela, Kuina et les autres avaient eu un peu moins de travail.
Et avec l’ajout de deux nouvelles vendeuses, les choses avaient commencé à mieux se dérouler. Nous aurions eu de grosses difficultés sans elles.
Quoi qu’il en soit, les clients d’aujourd’hui amèneraient ceux de demain et ainsi de suite. Ce qui signifiait également que les choses allaient devenir encore plus intéressantes.
Oh bien, j’attends avec impatience de voir cela.
« En disant cela, les deux filles s’étaient dirigées vers le comptoir qui était déjà devenu une zone de guerre. »
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