Maou No Hajimekata – Tome 1 – Chapitre 8 – Partie 2

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Chapitre 8 : Rassemblons tous les sbires maléfiques

Partie 2

« Mon Maître ! Un Kobold a fait sa tanière au rez-de-chaussée, » déclara Lilu.

« Ohh, enfin ! » En écoutant le rapport de Lilu, Aur laissait instinctivement sortir un sourire.

Il était inhabituel de le voir si ravi, si bien que Lilu inclina son cou.

« Je pensais que les kobolds n’étaient pas si forts comme créature ? Ne sont-ils pas qu’un peu plus forts que les gobelins ? » demanda Lilu.

« Oui, c’est exactement le cas. » Répondit Aur. « … Cependant, ce sont des individus qui ont vécu à l’origine dans les mines, ils sont aussi connus sous le nom d’esprits de la terre. Ils sont affectés par le fer et ils sont tombés dans l’obscurité à cause de cela. Néanmoins, ils ont développé un talent extraordinaire dans le maniement de la pierre et, plus important encore, ils sont l’un des meilleurs creuseurs de tunnels. Jusqu’à présent, j’avais réussi à former le donjon avec mes talents d’amateur en conjonction avec les réserves magiques et les diablotins afin d’agrandir le donjon, mais avec l’aide des Kobolds, nous pourrons nous agrandir à un rythme accéléré. »

Si je ne me trompe pas, cet endroit dans le donjon a à peine changé, et il s’agit de la zone où les diablotins sont arrivés. Je n’ai presque pas vu de réparations dans cette partie du donjon, c’était alors qu’il s’était soudain souvenu d’avertir Lilu.

« Écoute-moi bien ! Ne laisse pas les Kobolds partir, » déclara Aur. « Par rapport à la quantité de nourriture que nous avons mis de côté, tu peux leur distribuer environ 10 pour cent. Divertis-les et fais tout ce que tu dois pour les convaincre d’être nos alliés. Je me fiche si tu as besoin d’utiliser ta magie de charme sur eux. Ils sont aussi des ennemis naturels des orcs, alors assure-toi que leurs domiciles sont séparés. Tu ne dois pas laisser ces deux-là se rencontrer réciproquement. Si un combat éclate, les orcs vont gagner. Si le besoin s’en fait sentir, donne la priorité aux kobolds sur les orcs, même si tu dois exterminer tous les orcs, fais-le. Protège les kobolds. Tu me comprends ? »

Aur expliqua avec tant de zèle et d’enthousiasme alors que Lilu était un peu trop étourdie par tout ça, elle avait vacillé et avait hoché la tête de haut en bas.

« Il y a aussi un groupe d’Aluvus qui dit qu’ils veulent te rencontrer, qu’est-ce que tu veux faire ? Devrions-nous appeler Yunis pour le moment ? » demanda Aur.

« Tu as bien dit des Aluvus ? » demanda Aur.

Hmm, Aur avait réfléchi pendant un moment, alors qu’il secouait la tête.

« Non, ne te tracasse pas à envoyer Yunis. Toi et moi, nous allons nous occuper de ça, » déclara Aur.

Les Aluvus étaient une espèce de fées qui peuplaient la forêt. Selon la région dans laquelle vous aviez vécu, ils étaient aussi appelés des elfes.

En général, les hommes et les femmes étaient très beaux, ils savaient manier les arcs et utiliser la magie noire, en plus ils vivent de très longues vies et savaient à peine ce que signifiait le fait de vieillir.

Aur les avait reçus dans la salle de réception qui existait dans le deuxième étage du donjon. Cinq belles femmes à la peau brun foncé étaient apparues devant lui.

Elles avaient toutes des cheveux foncés et des pupilles en forme d’amande de la couleur du jade.

Ces femmes qui avaient la peau brun foncé étaient très probablement une race des Aluvu Noir, ou Aluvu Sombre. Comparés aux Aluvu Ryosu qui ont la peau blanche, les Aluvus à peau foncée étaient connus pour être près de l’obscurité et étaient plus en accord avec leur côté sauvage.

« Pour nous avoir donné la chance de réaliser cette entrevue, nous vous remercions. Je suis la dirigeante de ce clan noir, je m’appelle Ellen, » la femme qui se tenait devant les autres avait commencé à parler.

« Je suis Aur. Énoncez vos objectifs, » Aur était assis profondément dans son fauteuil et il avait répondu avec une attitude emplie d’arrogance.

« Alors, permettez-moi d’aller droit au but, j’aimerais que vous protégiez mon clan, » déclara Ellen. « Ces haineux Aluvus blancs ont réussi à nous anéantir et il ne reste presque plus aucun clan noir dans le monde. Ceux d’entre nous qui ont survécu se sont dispersés. Le seul groupe qui reste ici, c’est celui que j’ai pu rassembler. Ce groupe comprend seulement cinq individus, moi y compris. Nous ne savons même pas ce qui est arrivé aux autres. »

« ... Est-ce que les Aluvus blancs ont joint leurs forces avec les humains ? » demanda Aur.

Quand Aur en avait parlé, le corps d’Ellen avait commencé à trembler.

« Comme on pourrait s’y attendre, d’un si grand être, Roi de ce donjon, Seigneur Aur. Avez-vous été capable de voir jusque-là... ? » demanda Ellen.

Comparés aux Aluvus noirs belligérants, les Aluvus blancs étaient censés être une race qui aimait le calme et la stagnation.

Si un combat devait éclater, les Aluvus blancs n’auraient pas eu la moindre chance.

En d’autres termes, il était probable que les Aluvus noirs avaient provoqué la guerre, et les Aluvus blancs qui avaient été acculés dans une telle situation avaient décidé de coopérer avec les humains afin de venger leurs morts.

On ne peut pas vraiment dire que les Aluvus blancs étaient en bons termes avec les humains, mais par rapport aux Aluvus noirs qui étaient clairement hostiles avec les humains, les Aluvus blancs étaient dans une situation favorable. Les humains considèrent aussi les Aluvus noirs comme une sorte de progéniture du diable.

« Votre race a été tuée par des humains, et pourtant vous venez à moi qui suis un humain pour obtenir de l’aide ? » demanda Aur.

Aur avait peur que si Ellen avait une rancune contre les humains, cette rancune s’étende aussi à Aur qui était aussi un humain ?

« Seigneur Aur, vous êtes un être qui avez dépassé les limites humaines. Si vous permettez que votre protection nous soit accordée, nous ne penserions même pas à lever les mains contre vous, » déclara Ellen.

Les deux personnes se regardaient tranquillement l’une et l’autre, à la recherche de mensonges dans leur regard.

« ... Très bien. Que me donnerez-vous en guise de compensation ? Vous n’allez pas me dire que vous ne ferez que de ne pas vous opposer à moi, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Pour l’instant, il avait compris qu’elles ne lui mentaient pas, c’est pourquoi Aur les avait davantage questionnées.

« Naturellement. Bien que nous ne soyons que cinq, chacune d’entre nous ici est une guerrière qui pourrait égaler un millier d’hommes. Jusqu’au jour où nous serons capables de soumettre ces haineux Aluvus blancs, nous nous consacrerons entièrement au Seigneur Aur, » déclara Ellen.

Si elles étaient vraiment les forces d’élite des Aluvus noirs, même si elles ne sont que cinq, elles seraient un potentiel de guerre avec lequel il faudra compter. Si elles avaient de la chance, elles pourraient peut-être même retrouver certains de leurs camarades perdus et augmenter le nombre de membres dans leurs clans. Elles n’avaient pas vraiment spécifié de limite de temps, cependant, compte tenu de la durée de vie réelle des Aluvus, une période de 100 ans ne signifiait probablement rien pour eux.

« Très bien, je suis sûr que cela ne vous dérangerait pas si je plaçais une malédiction de soumission sur vos corps ? » demanda Aur.

« Bien sûr, » répondit Ellen.

« Permettez-moi également de modifier un peu le contenu du contrat. Ne tuez pas les Aluvus blancs, mais essayez plutôt de les capturer vivant si c’est possible. Vous pouvez tuer tous les hommes, mais les femmes ne doivent pas être touchées, » demanda Aur.

« Les capturer... vivants ? » demanda Ellen.

Ellen avait clairement montré qu’elle désapprouvait ma proposition. Il était certainement plus difficile de les capturer vivants que de les tuer.

Cela augmenterait probablement la quantité des dommages qu’elles devraient subir. Surtout, Ellen commença à douter qu’Aur eût en vérité l’intention de protéger les Aluvus blancs.

« Plutôt que de les tuer, n’aimeriez-vous pas voir les Aluvus blanches devenir souillées et humiliées à la place ? Elles seront violées jusqu’à ce qu’elles deviennent folles, elles seront humiliées, et je leur ferai goûter une torture si douloureuse qu’elles préféreraient mourir, sauf qu’elles n’auront pas droit à une telle liberté. Ne voudriez-vous pas voir cela arriver ? » demanda Aur.

Aur avait fait flotter un sourire totalement machiavélique, Ellen était devenue un peu plus soulagée et elle avait ri en réponse.

« Bien entendu, la contrepartie du montant doit être payée en totalité. On vous donnera des arcs et des flèches enchantées, et cela se transformera en votre potentiel de guerre. Je vous prêterai aussi mes créatures et mes démons. Vous avez déclaré que vous cinq étiez des guerriers valant mille hommes, dans ce cas, je vous conférerai une force de 5000 hommes. Défier à la fois les Aluvus blancs et les Humains qui se sont joints à eux ne sera certainement pas une chose facile à accomplir, » déclara Aur.

« ... Par votre volonté. Nous acceptons ces conditions, et nous obéirons au Seigneur Aur, » déclara Ellen.

Les cinq personnes, y compris Ellen, s’étaient agenouillées devant lui. Aur acquiesça d’un signe de tête et il tourna son regard vers Lilu qui était juste à côté de lui.

« Lilu, prépare la pièce. Y a-t-il de bonnes chambres vacantes dans lesquelles elles peuvent rester ? » demanda Aur.

« Voyons voir, est-ce que c’est correct si je les place dans l’aile sud-est du deuxième étage ? À côté du Dverugu —, » commença Lilu.

« Pas là ! » Aur interrompit brusquement les paroles de Lilu. « ... Nous les placerons dans le côté nord-est du troisième étage. »

« Eh... Mais il ne sera pas facile pour elles de sortir du troisième étage. D’ailleurs, cela les placera trop près des quartiers résidentiels, et le fait qu’il ne reste pas beaucoup de bonnes chambres au troisième étage, » déclara Aur.

Une expression d’étonnement flottait sur le visage de Lilu. Ellen avait entendu les mots de Lilu. Les oreilles d’Ellen avaient tremblé et ses sourcils s’étaient plissés. Ses yeux semblaient répondre à sa question. « Seigneur Aur, allez-vous peut-être nous traiter si froidement ? »

« Ne vous inquiétez pas pour votre hébergement. Des dispositions ont été prises pour qu’une voie d’eau souterraine soit construite juste à côté de la pièce à laquelle vous serez affectée. Profitant de la chaleur terrestre, j’ai installé une salle de bain qui fait s’écouler en continu de l’eau chaude. Ainsi, vous pourrez prendre quand vous voudrez un bain chaud, » déclara Aur.

« Ooh ! Une salle de bains ! » Ellen semblait avoir laissé échapper une expression de surprise agréable.

« Je ne peux pas traiter une belle jeune fille aluvu de la même manière que les autres bêtes en dessous de moi. Vous êtes comme une pierre précieuse froide et sombre dans une boîte, je ne laisserai pas une telle beauté être ruinée ou blessée. De plus, vous recevrez les mêmes repas de haute qualité que ceux que nous mangeons, » déclara Aur.

« En effet, nous ne sommes pas les mêmes que les Dverugus, ce sont de sales bêtes de terre, qui se rouleront toute la journée et avec plaisir dans un sol recouvert de boue. Nous vous sommes très reconnaissantes, pour votre considération spéciale, » Ellen s’inclina profondément.

***

« ... Aur, tu es vraiment faible face aux belles femmes, n’est-ce pas ? » Lilu gonflait ses joues pendant qu’elle se plaint. Récemment, elle l’appelait par « Mon Maître », mais elle avait recommencé à l’appeler « Aur ».

« Comme c’est stupide. C’était de ta faute. Ne jamais mentionner le mot Dverugu devant les Aluvus, » déclara Aur.

Lilu allait proposer à l’Aluvu de rester dans la chambre libre, juste à côté des Dverugus. Ellen avait senti qu’un tel choix était déplorable que c’est pourquoi elle avait soudainement froncé ses sourcils.

« Qu’il s’agisse des Alulus blancs ou noirs, ils ont traditionnellement de mauvaises relations avec les Dverugus, » déclara Aur. « Si tu commences à dire des choses comme ça, comme quoi tu leur prépares une pièce à côté de l’autre, dans le pire des cas, ils quitteront tous les deux ce donjon. Cela montre à quel point leur relation est mauvaise entre eux. Souviens-toi de ceci. »

« Euh... Je-je suis désolée, » déclara Lilu.

Aur soupira et s’agrippa à la taille de Lilu en la tirant de plus près.

« Est-ce qu’on va le faire ici ? » Bien qu’elle soit perplexe, Lilu ajusta automatiquement sa posture pour s’adapter à Aur.

« Pour toi, succube, tu es capable de te concentrer le plus pendant le sexe, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Aur avait baissé son pantalon, puis il enleva aussi les vêtements de Lilu qui dès le départ étaient à peine constitués de sous-vêtements, et la pénétra immédiatement après ça.

« Je te transmettrai toutes les informations concernant les démons et leurs rapports les uns avec les autres, pour que cela rentre directement dans ta tête. Et jusqu’à ce que tu te souviennes de chaque détail important, je continuerai à plonger mon pénis en toi, » annonça Aur.

« Eh, At-Attends... Si tu veux faire... une telle chose... alors... au moins... coupe les signaux de plaisir vers mon cerveau !! » supplia Lilu.

« C’est impossible... La première et la plus importante information dont tu dois te souvenir. Hmm. Tu te souviens, qui est l’ennemi naturel des kobolds ? » demanda Aur.

Tout en répétant sans cesse ses mouvements intenses, Aur chuchota à l’oreille de Lilu.

« Orh... Orc, Uu ! Ah, bon sang, c’est iyaaaa Ah ! » cria Lilu.

En raison de ses entrailles qui étaient remuées et creusées, Lilu plia son corps vers l’arrière, laissant échapper un gémissement aigu. S’il devait traiter une autre jeune fille humaine aussi rudement qu’il l’avait fait en ce moment, elle pourrait ressentir de la douleur, cependant, avec une succube comme Lilu, la seule chose qu’elle pourrait ressentir en ce moment, c’était du plaisir.

« Alors la question suivante. Quel est l’être qui ne peut pas s’entendre avec les araignées géantes ? » demanda Aur.

« Nnn, Eh, Eh, euh, oo... Ah, iyaaa, Ahhnn ! Ah, c’est M-Mouche !? La Mouche Géante ! » répondit Lilu.

« Bonne réponse ! » annonça Aur.

L’araignée géante était une espèce assez énorme pour manger la tête d’un homme en une seule bouchée. Mais pour une araignée géante, la mouche géante était son aliment préféré. Même si la mouche géante ne faisait que passer, l’araignée géante la poursuivrait sans relâche et s’assurerait de la manger.

« D’accord, et à propos de ça, qui ne s’entend pas avec les vampires ? » demanda Aur.

« Ehhhh !?? Naa, Aahnn, je ne sais pas, je ne sais pas, Ohh ! Ont-ils même eu un ennemi naturel ? » demanda Lilu en retour.

« La bonne réponse est une personne ayant une profession liée aux sacrées. L’énergie sacrée est leur point faible, » répondit Aur.

Il n’avait cessé de s’enfoncer dans ses entrailles, et il avait poussé avec force en frayant un chemin au plus profond d’elle.

« Aahhhhhhhh ! Ahhhh ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Ce n’est vraiment pas juste... Ahhhhhhh ! Bon sang, bon sang ! Si tu continues comme ça, je vais devenir toute brisée à cause de toi, Ahhhhh ! » cria Lilu.

« C’est troublant. Il y a encore énormément de choses que je dois t’apprendre, alors concentre-toi. Qu’est-ce qui est incompatible avec les drakes de feu ? » demanda Aur.

« Dra... ke, Dra, Ahhhh, drakes, Ahhhhnn, bon sanggggg... Comment pourraient-ils avoir un ennemi naturel ? Ahh ! Je ne sais pas..., » déclara Lilu.

« La bonne réponse est une grande quantité de géants de givre. C’est parce que les drakes de feu détestent le froid et ils hivernent pendant l’hiver, » répondit Aur.

« Mais euh, ce n’est pas juste ! Tu n’es vraiment qu’un tyran, espèce de gros pervers sadique ! » s’écria Lilu.

Ce jour-là, dans un coin du deuxième étage du donjon d’Aur, des cris de plaintes et de plaisir, ainsi qu’une Lilu criant des mots abusifs avaient résonné dans les couloirs.

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3 commentaires :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

  2. amateur_d_aeroplanes

    Comment ces elfes ont-elles eu connaissance de l’existence de ce donjon ? Le village humain qui a osez signalé qu’il été sous le joug du  »sorcier maléfique » a été rasé.

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