Chapitre 6 : Entraînons le pitoyable prisonnier
Table des matières
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Chapitre 6 : Entraînons le pitoyable prisonnier
Partie 1
Quand Yunis s’était réveillée, elle était déjà dans une pièce sombre entourée de murs de pierre. Elle avait désespérément essayé de faire fonctionner sa tête et de comprendre la situation. Quand elle avait essayé de bouger son corps, les chaînes attachées à son bras droit avaient fait un bruit de cliquetis.
Ce n’était pas seulement son bras droit. Ses mains et ses pieds étaient attachés avec des chaînes et fixés au mur, et il était à peine possible pour elle de se déplacer de façon importante. De plus, son corps était retenu au lit par un mécanisme de verrouillage circulaire en acier.
Toutes les armes et l’équipement qu’elle avait en sa possession avaient disparu et il n’y avait rien dans la pièce. Elle était pour le dire franchement dans une pièce avec une faible lumière provenant d’une lampe, où elle était clouée au lit et retenue par des chaînes. C’était tout ce qu’il y avait dans la pièce en ce moment. Il n’y avait même pas de porte dans l’entrée, et tout ce qu’elle pouvait voir était un passage sombre qui menait quelque part dans l’obscurité.
« Tu t’es réveillée ? »
Du passage, un homme et une femme étaient apparus. Il portait une robe grise et avait les cheveux bruns dorés, il était de taille moyenne et semblait avoir environ 20 ans. Quant à la femme, elle avait des ailes de chauve-souris qui sortaient de son dos, avec des cheveux aile de corbeau elle portait des vêtements qui rendaient sa silhouette plus gênante (ou plutôt des sous-vêtements ?), c’était une très belle femme.
En les voyant s’approcher, Yunis avait commencé à sortir de son état d’esprit comateux. Le magicien maléfique Aur et son familier... C’était ces deux-là qui l’avaient vaincue. Bien qu’il semble qu’elle n’avait pas été tuée, était-ce vraiment quelque chose de chanceux ? Yunis se sentait trop suspicieuse quant à leurs motivations.
« Le fait de commencer me permettra de me présenter. Mon nom est Aur. Je suppose que vous avez entendu parler de moi, je suis celui qu’ils appellent le “Mage noir”. Cette démone est mon assistante, son nom est Lilu... Quel est votre nom ? »
Yunis avait réfléchi désespérément à des idées pour sortir de cette situation. Comment allait-elle surmonter cette situation désastreuse ? Elle n’avait pas d’armes, elle ne pouvait même pas bouger librement, et l’homme appelé Aur avait le plein contrôle de sa vie à portée de main.
« ... Yunis. Je suis aventurière. »
Elle n’avait pas donné son nom complet et n’avait déclaré que son surnom. « Quand un magicien puissant est capable de connaître votre vrai nom au complet, il serait capable de vous dominer et de vous ordonner de faire n’importe quoi », c’était quelque chose qu’elle avait déjà entendu d’un magicien qu’elle connaissait, donc elle avait choisi de ne pas révéler son nom complet.
« Je vois... Très bien, Yunis, il y a une chose que je voulais vous demander. Quel village vous a demandé de venir ici ? » demanda Aur.
« Personne ne m’a demandé de venir ici, » répondit-elle. « J’ai entendu des rumeurs d’un magicien malfaisant existant autour de cette zone, alors je suis simplement venue pour porter un jugement. »
Bien qu’elle avait compris qu’il s’agissait d’une mauvaise excuse, c’était tout ce qu’elle avait trouvé. Elle avait agi ainsi parce qu’elle ne voulait pas causer d’ennuis aux villageois innocents. De plus, la première partie n’était pas nécessairement un mensonge. Il était vrai qu’elle avait entendu l’histoire d’un magicien maléfique, mais elle avait aussi laissé de côté l’information concernant le village qui lui avait demandé de venir ici.
« Hmm... Dans ce cas, qui était celui qui vous a parlé de telles rumeurs ? » demanda-t-il.
Grr, Yunis était à court de mots. Elle s’était rendu compte qu’elle avait dit quelque chose qu’elle n’aurait pas dû.
« Ka... »
« Ka ? »
« C’était juste des ragots..., » déclara-t-elle.
Lilu avait une expression d’étonnement qui venait des profondeurs de son cœur. Yunis voulait vraiment porter le blâme sur elle-même.
« Donc c’est juste un commentaire passager, hein... ? Si c’est le cas, je n’ai pas d’autre choix, » annonça Aur en poussant un soupir.
Au contraire, Aur avait fait preuve d’une attitude consentante face à un mensonge aussi évident.
« T-Tout à fait ! Je ne suis pas très intelligente, donc je ne me souviens pas vraiment d’où je l’ai entendue ! » s’écria Yunis.
« I-Idiote ! » cria Lilu.
En entendant la réponse de Yunis, pour une raison inconnue, Lilu était devenue agitée. De plus, Lilu n’avait pas dit ce mot à Aur, mais elle avertissait Yunis.
« Si vous ne vous souvenez pas qui c’était, alors il n’y a pas d’autre choix... je me vois obligé de brûler tous les villages, » déclara Aur.
En entendant la réponse nonchalante d’Aur quant au massacre de tous les villageois, l’expression de Yunis s’était figée.
« Bien qu’il soit regrettable de brûler des villages qui n’ont rien à voir avec cela, on ne peut pas faire autrement, » déclara Aur. « En outre, toutes les menaces potentielles doivent être éliminées. »
« Arrêtez !! » Yunis avait crié, interrompant les paroles d’Aur. « Les villageois n’ont rien fait de mal ! C’était moi, je l’ai fait ! J’ai fait tout cela toute seule ! C’est pourquoi, je vous en supplie, ne faites pas de mal aux gens du village... »
Le cliquetis des chaînes résonnait dans la pièce alors que Yunis plaidait auprès d’Aur. Alors qu’elle était dans une telle situation, il ne lui était pas possible de baisser la tête et de s’incliner, ni de s’accrocher à ses jambes pour supplier.
« Alors, vous essayez de me dire que c’est de votre faute ? » demanda Aur.
« C’est exact ! Les villageois n’ont rien fait de mal. C’était mon propre plan que de venir vous arrêter ! » déclara Yunis.
« Alors, jurez-vous d’accepter tous les péchés et de recevoir tous les châtiments avec votre corps ? » demanda Aur.
« ... je le jure. Je le jure, s’il vous plaît, ne faites pas de mal aux villageois, » déclara Yunis.
« Vous dites des choses si épouvantables, » Aur avait commencé à parler d’une manière très facile à comprendre. « “Si vous ne voulez pas que les villageois meurent, alors vous devez écouter mes paroles” — je ne vous menacerai jamais à faire une telle chose. J’essaie simplement de trouver la vraie personne qui est coupable de ce crime. Bien que je me proclame maléfique et malfaisant, je ne m’abaisserai pas au point de tuer des innocents. Le village que j’ai détruit auparavant avait agi contre moi en dégainant leurs lames et en essayant de me tuer. Cependant, si vous me dites que vous êtes la seule coupable, alors il n’y a aucune raison de punir les autres. »
« ... Je comprends, » déclara Yunis. « Le péché n’appartient qu’à moi. C’est pourquoi toutes les punitions ne devraient être données qu’à moi ».
Yunis avait regardé Aur droit dans les yeux en disant cela. C’était les yeux de quelqu’un qui pouvait prévoir ce qui leur arriverait à partir de maintenant, mais qui était toujours déterminé à passer par là. Même en sachant ce qui l’attendait, elle ne voulait pas causer d’ennuis aux villageois. Elle avait un sens de la justice incroyablement fort, c’était vraiment l’entêtement de la fille qui était destinée à devenir un « héros ».
« Je comprends. Dans ce cas, je vous donnerai une punition appropriée, » déclara Aur.
Aur avait sorti un poignard de sa poche et l’avait pressé contre la poitrine de Yunis. Alors qu’elle fermait les yeux, elle était prête à ressentir la douleur aiguë d’une lame qui s’enfonçait en elle. Mais au contraire, le poignard ne lui avait pas fait une seule blessure, et au lieu de cela, il avait couru le long de sa poitrine jusqu’à sa taille. En cours de route, les vêtements qu’elle portait avaient été coupés en deux.
C’était l’une des possibilités qu’elle avait prévues, et il s’agissait de l’un des développements qu’elle espérait ne pas voir se produire. Cependant, contrairement à ses attentes, celui qui s’était approché de son corps exposé n’était pas Aur, mais Lilu. Même pour Yunis qui était une femme, le sourire envoûtant de Lilu était captivant à voir alors qu’elle avait placé le bout de ses doigts délicats sur la poitrine de Yunis.
« Fuaa ! »
Après avoir fait entendre cette voix, Yunis elle-même était étonnée que le doux souffle vienne de sa propre bouche.
« Fufu, tu es si mignonne. Et aussi très sensible, non... ? » déclara Lilu.
« Nn, uu... »
Tsuu, Lilu avait commencé à faire glisser d’une manière affectueuse le bout de ses doigts vers le bas de la poitrine, vers le nombril. Bien qu’elle se soit préparée mentalement pour ne pas faire entendre cette fois sa voix, les picotements qu’elle commençait à ressentir, combinés aux frissons indescriptibles qui traversent sa colonne vertébrale, avaient fait que Yunis avait à nouveau laissé sortir sa voix.
L’endroit que Lilu touchait commençait déjà à s’échauffer et l’intérieur du corps de Yunis s’était mis à palpiter et à lui provoquer d’étranges sensations. Yunis était amenée à vivre un plaisir qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant, alors que Lilu jouait sur son corps. Bien qu’elles soient du même sexe, la capacité d’une succube à séduire et à procurer du plaisir était énorme. Rien qu’en la touchant à peine, le corps de Yunis approchait progressivement de ses limites.
« Il est temps pour moi de toucher aussi à cet endroit spécial, non ? » déclara Lilu.
Tout à coup, Lilu avait fait bouger ses doigts vers l’entrejambe de Yunis.
« Fufu, n’es-tu pas déjà si mouillé ? » Lilu avait gloussé en lui murmurant ça en constatant l’état de Yunis.
Puis elle avait fait des bruits obscènes avec ses doigts sur la zone génitale de Yunis. *Kuchu Kuchu*. Des bruits de mouvements avaient été faits exprès et le visage de Yunis était devenu rouge de honte.
« Et si je fais ça, je me demande bien ce qui se passe ? » demanda Lilu d’une voix coquette.
« Hyaaaah !? »
Lilu avait placé son doigt et l’avait fait frotter contre la partie la plus sensible du corps de Yunis... et Yunis n’avait pas pu s’empêcher d’élever la voix avec force face à cette soudaine sensation.
« C’est une belle réaction que je vois là ! Bien que tu sois vierge, as-tu correctement appris à te toucher avant aujourd’hui ? » demanda Lilu.
« Ce genre de chose est... Fuaah ! » s’écria Yunis qui tenta de nier.
Avant que Yunis ne soit capable de répondre, Lilu avait pincé son clitoris, ce qui lui avait fait hausser à nouveau la voix.
« Qu’étais-tu en train〜 de dire ? Tu aimes le faire, j’en suis sûre. Bien sûr que si ! Regarde comme c’est devenu “gonflé” si rapidement, » déclara Lilu.
« Fuuu-Ahhhhhhhh ! N’y touchez pas comme ça ! A-Arrêtez, s’il vous plaît, je ne veux pas ! » cria Yunis.
L’un des côtés de son corps était chatouillé tandis que ses mamelons étaient léchés. Puis sa chatte avait été caressée alors que Lilu taquinait la zone. Lilu avait un contrôle complet du corps de Yunis, lisant les signes produits en réactions de ce qu’elle lui faisait alors qu’elle avait acculée Yunis en attaquant tous ses points faibles à la chaîne.
« Maintenant, il est temps, » déclara Lilu.
Conformément à ces paroles, Lilu étendit soudainement et avec force les jambes de Yunis tout en les écartant largement, ce qui lui donna un bon coup de fouet et lui rendit ses sens. Depuis un petit moment, il semblerait qu’elle avait perdu connaissance à cause du plaisir intense qu’elle ressentait.
Quand elle avait commencé à se souvenir de certaines bribes de ce qui s’était passé, elle avait réalisé que Lilu taquinait son corps depuis environ deux heures. Alors qu’elle avait été caressée si intensément, Yunis avait fait entendre sa voix encore et encore, tout en ayant supplié pour une libération de l’enfer infini du plaisir alors qu’elle pensait qu’elle était déjà sur le point de devenir folle.
Le lit était déjà trempé de sueur et de jus d’amour alors que des liquides tièdes coulaient et se rassemblaient en dessous d’elle telle une flaque d’eau. Le plus effrayant dans tout cela, c’était que la technique des doigts de Lilu n’avait pas permis à Yunis d’atteindre son apogée, même après avoir éprouvé des sensations tactiles aussi intenses.
Il était certain que si Lilu le voulait, elle aurait pu facilement faire jouir Yunis qui était très excitée d’un mouvement de doigt. Tout cela avait fortement influencé la condition physique actuelle de Yunis. Cependant, elle l’avait laissée à dessein sur le précipice de l’orgasme sans pouvoir encore expérimenter la libération alors qu’elle continuait à taquiner et tourmenter les points de plaisir de Yunis.
Dans tous les cas, n’étais-je pas enchaînée ? Comment a-t-elle pu écarter mes jambes ? Yunis avait eu de telles pensées et... comme elle était dans un état d’étourdissement, elle avait soudain senti quelque chose percé dans les profondeurs intérieures de son vagin. Elle avait senti la sensation aiguë de la douleur qui l’avait fait sortir de sa stupeur.
« Uu, Ahhhhhh !?? »
Quand elle tourna son regard vers le point douloureux, elle vit qu’Aur était déjà entre ses jambes, et sa zone la plus intime avait été percée avec férocité par la chose dure d’Aur.
La sensation de voir ses organes internes serrés à mains nues par quelqu’un s’était précipitée dans son cerveau alors qu’une douleur relativement intense avait inondé ses sens. Au même moment, elle avait ressenti un sentiment d’impuissance et de privation concernant le fait qu’elle venait de perdre sa pureté d’être une jeune fille vierge.
Bien qu’elle ne pensait pas que sa profession d’aventurière, qui l’obligeait à lutter contre les démons et les voleurs, lui permette de mener la vie amoureuse normale d’une jeune fille, elle rêvait souvent, comme toute autre fille, d’avoir sa première rencontre parfaite et au moins de partager son expérience initiale avec quelqu’un qu’elle considérait comme quelqu’un de spécial. Et en ce moment, ses rêves étaient piétinés par un homme qu’elle connaissait à peine. Sachant que c’était sa réalité, des larmes avaient commencé à couler sur ses joues.
Face aux pleurs de Yunis, Aur posa doucement sa main sur la tête d’Yunis. Alors qu’il avait fait cela, peu à peu, une sensation de chaleur avait commencé à se transmettre à travers sa main et la douleur avait rapidement disparu.
« C’est bon. Vous ne ressentez plus de douleur, n’est-ce pas ? » demanda Aur.
Yunis hocha la tête. En entendant une voix si douce murmurer à son oreille, le sentiment de perte dans son cœur commença à s’apaiser un peu à mesure qu’il diminuait. Dans son esprit, elle avait parfaitement compris que l’homme devant elle était celui qui l’avait privée de sa pureté et c’était celui qui l’avait salie. Cependant, cette partie de son raisonnement logique avait été perdue dans son cœur et elle commençait à sentir que l’homme devant elle apaisait ses blessures. Elle commençait à se sentir bien.
« Je vais commencer à bouger, » déclara Aur.
Lentement, Aur avait commencé à bouger ses hanches. Ses mouvements étaient en vérité très doux comme s’il s’inquiétait profondément pour Yunis. La douleur qu’elle ressentait continuait à s’adoucir chaque fois qu’Aur caressait la tête de Yunis, mais chaque fois que le pénis d’Aur perçait les parties les plus profondes de son ventre, son corps et son esprit commençaient à ressentir une certaine douleur.
« Gu,uuu... ! »
Yunis avait serré ses dents pendant qu’elle endurait désespérément tout cela. Il s’agissait d’une punition. C’était le châtiment naturel de quelqu’un qui avait commis un crime. Par conséquent, il était nécessaire que Yunis le supporte.
Cependant, cette punition avait été brusquement interrompue. Aur s’était arrêté de bouger et il regardait tranquillement le visage de Yunis. Yunis le surveillait aussi alors qu’une expression confuse était apparue sur son visage.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Aur.
Mais ce que Yunis voulait lui demander. « Pourquoi avez-vous soudainement arrêté vos mouvements ? »... Elle voulait lui demander, mais elle avait choisi de se taire. En pensant à demander une telle chose, je pense que j’ai dû devenir folle.
« S’il y a quelque chose que vous voulez me dire, vous vous sentirez beaucoup mieux si vous le laissez sortir, » cependant, Aur avait vu à travers elle alors qu’il lui chuchotait ça à l’oreille.
« Dire vos pensées à haute voix n’est pas un crime, » continua Aur. « Naturellement, le fait d’agir en fonction de vos désirs, pourquoi serait-ce un crime ? Il n’est pas nécessaire d’endurer quoi que ce soit, il suffit d’accepter les choses telles qu’elles sont. N’est-ce pas la “bonne chose à faire” ? »
Alors qu’elle était taquinée, tout en étant surprise par la tournure des événements, elle avait été constamment assaillie par des changements quant à la manière dont on la traitait ce qui la rendait délirante de fièvre, car sa capacité à raisonner était lentement volée par ses doux murmures, ce qui la faisait entrer dans un état de transe. L’intervalle de temps où elle pouvait rester saine d’esprit devenait de moins en moins long et les paroles d’Aur continuaient à gagner en présence à mesure que ses suggestions s’infiltraient dans les profondeurs de son esprit.
« ... Faites-le..., » murmura Yunis.
« Qu’est-ce que vous voulez ? »
Yunis avait inconsciemment murmuré quelque chose, Aur s’approcha d’elle et lui posa cette question à voix basse.
« Faites-le... Encore pluussss... ! » Enfin, Yunis avait demandé cela en quelque chose ressemblant à un cri sur la fin.
« Cela ? » demanda Aur.
« Ouais ! Ça ! C’est tellement bon ! » déclara Yunis.
Lorsqu’il l’avait après ça profondément transpercée, Yunis avait laissé sortir une voix séduisante en accueillant avec extase cette sensation. Son corps était toujours attaché et pouvait à peine bouger, mais elle avait commencé à bouger ses hanches autant qu’elle le pouvait pour qu’elle puisse ressentir plus de plaisir, même si cela n’était qu’une faible quantité en plus.
« Gentille fille. Yunis, vous êtes vraiment la meilleure..., » déclara Aur.
« Nnn, Haaaa, Ahn, ça fait du bien..., » Yunis avait gémi.
L’expression de Yunis était déjà fondue dans le plaisir, car la lumière de raison n’était plus discernable dans ses yeux. Il ne restait plus que son désir d’avoir plus de plaisir et d’accepter tout ce que lui faisait Aur. Tout en continuant à s’enfoncer profondément à l’intérieur d’elle, Aur avait desserré une partie des liens qui la retenaient.
Lorsque cela avait été fini, Yunis s’était instantanément accrochée au cou d’Aur avec ses bras, et elle avait commencé à bouger ses hanches avec intensité tout en s’accrochant fermement à lui.
« Ahhhh, incroyable, fantastique ! Plusss, s’il vous plaît ! Faites-le plus fort ! » demanda Yunis.
Pendant qu’il enlaçait Yunis, Aur bougeait sa taille en cercle. En même temps qu’il faisait ça, il avait pincé le clitoris qui était complètement trempé par le jus de l’amour et avait tiré dessus.
« Ahhhhhhhhhh ! Ça, ça fait du bien, c’est tellement bon ! Je... Je jou... jouisssss ! » à ce moment-là, la voix de Yunis avait grimpé d’une octave.
« C’est ça, lâchez-vous ! Jouissez autant que vous le voulez... ! », déclara Aur.
« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh !! » cria Yunis dans sa jouissance.
Le corps de Yunis se plia vers l’arrière alors que son corps tremblait et vibrait de plaisir. Peu de temps après ça, Aur avait libéré ses fluides laiteux au fond d’elle.
« “Héros, luisant comme une étoile brillante”, » murmura Aur.
Aur avait implanté une phase-clé dans son esprit et il l’avait chuchotée à ses oreilles pendant le pic de plaisir. À ce moment-là, instantanément l’expression sur son visage avait disparu et ses pupilles avaient également perdu leur foyer.
« ... D’accord ! Les suggestions post-hypnotiques semblent aussi être très efficaces, » déclara Aur.
Aur avait confirmé son état de transe en examinant ses pupilles et en touchant son corps.
« Tu fais cela depuis un petit moment, mais que fais-tu exactement ? Est-ce une sorte de système de lavage de cerveau utilisant la magie ? »
Aur était toujours bloqué avec Yunis qui l’étreignait alors que Lilu lui avait posé une question comme si elle avait beaucoup de temps libre.
« Non, ce n’est rien de complexe, c’est juste une suggestion hypnotique, » déclara Aur. « Elle fait l’expérience d’un conditionnement où son corps perd sa pensée consciente. C’est ce qu’on appelle l’état de transe hypnotique. Tu as également été capable de la placer dans cet état corporel en utilisant ta magie et tes talents pour les caresses. Ce que j’ai implanté en elle après était une suggestion hypnotique qui lui permettra de retomber dans cette transe comme elle est maintenant en un instant. »
« Bien qu’elle soit éveillée... Elle est dans une sorte d’état de rêverie, c’est ce que tu veux dire ? » demanda Lilu.
« Non, en fait, c’est tout le contraire, » répondit Aur. « Quand tu as un rêve, bien que tu dormes, tu es toujours conscient. Lorsque tu entres dans un état hypnotique, tu n’es pas du tout conscient. Par conséquent, la capacité de porter des jugements et de raisonnement logique devient presque nulle. Dans une telle condition, les idées que j’implante en elle seront acceptées avec beaucoup d’obéissance et s’enfonceront dans sa subconscience comme faisant partie d’une suggestion hypnotique. Il est également possible d’influencer certaines actions qu’elle prendra inconsciemment. Bien que ce soit la première fois qu’elle ait eu des rapports sexuels, ajoutant au fait qu’elle a été violée avec force, elle est tombée dans un état de confusion et de plaisir. Tout cela grâce à la suggestion que je lui ai implantée il y a quelques instants. »
Après avoir entendu l’explication d’Aur, Lilu regarda le visage de Yunis avec beaucoup d’intérêt. Bien que ses yeux soient ouverts et qu’il semblait qu’elle était éveillée, elle ne semblait pas consciente du fait que Lilu était juste devant elle.
« Es-tu en train de me dire que si tu lui disais de te “servir pour toujours”, elle deviendrait ton esclave ? » demanda Lilu.
Aur avait secoué la tête en désaccord avec les questions de Lilu. « Non, l’hypnotisme n’est pas quelque chose d’aussi polyvalent... Ou plutôt, les choses que tu peux faire avec elle sont assez limitées. Tu ne peux pas vraiment forcer quelqu’un à faire quelque chose qu’il déteste, et tu ne peux pas non plus lui faire une suggestion comme celle-là, car cela l’amènera à rejeter l’idée et à annuler les effets. C’est précisément la raison pour laquelle j’ai choisi d’utiliser l’hypnose contre elle qui est née sous l’Étoile du Héros. Si elle était forcée par magie de me servir, cela serait certainement rejeté par tout son être et cela ferait échouer ma magie. C’est parce que quiconque tente d’obstruer le chemin d’un héros sera voué à l’échec. »
« ... L’utilisation de cette méthode ne compte pas comme une obstruction ? » demanda Lilu.
Lilu avait désigné les dispositifs de retenue tels que les chaînes et c’est ce dont elle parlait à Aur.
« Bien sûr que ça compte comme une obstruction. Par conséquent, si nous continuons à employer la même méthode de restriction, tôt ou tard par une sorte de force de la nature, elle sera capable de se libérer, » répondit Aur.
Une petite flamme était apparue grâce à la magie d’Aur qui l’avait fait scintiller et clignoter devant les yeux de Yunis. Juste en répétant le clignotement d’une simple lumière, l’état hypnotique qui commençait à disparaître avait commencé à s’intensifier encore plus.
« Maintenant Yunis, il est temps pour vous d’étudier. Quel genre de personne pensez-vous que soit une personne gentille ? »
« Une personne gentille est... une bonne personne..., » Yunis avait répondu à sa question sans aucun changement dans l’intonation de sa voix.
« Qu’en est-il d’une personne qui guérit les blessures d’autres personnes ? » demanda Aur.
« Une personne qui guérit les blessures des autres... Est une bonne personne..., » répondit Yunis.
« N’oubliez pas ce fait dans votre esprit. Vous avez si bien répondu, » déclara Aur.
Avant d’avoir des rapports sexuels avec Yunis, c’était la suggestion hypnotique qu’il avait implantée en elle et elle était maintenant consolidée dans sa subconscience.
« J’y pense depuis un certain temps, mais la suggestion que tu as implantée n’est-elle pas quelque chose qui est clairement évident pour tout le monde ? » demanda Lilu.
Aur acquiesce face à la question de Lilu. « C’est exact. Parce que c’est une chose naturelle, elle y croira naturellement et facilement. Il est très difficile de lui faire accepter quelque chose qui n’est ni logique ni naturel. L’avantage de lui faire croire en quelque chose de simple est que quelque chose qu’elle a accepté dans les profondeurs de son cœur sera inscrit dans son esprit sans condition. Même si la personne devant toi est l’homme qui te viole, s’il agit en étant un peu “gentil”, son inconscient pensera que l’homme est une “bonne” personne. »
Il avait alors continué à parler. « Cette suggestion a été intégrée avec succès dans son subconscient, c’est la raison principale pour laquelle Yunis a pu se perdre dans le plaisir avec moi... »
« Puis chaque fois que tu lui feras cette allusion, l’instant où tu agissais “gentiment” avec elle pendant un seul instant, elle sera prête à tout pour être avec toi ? » demanda Lilu.
Une fois de plus, Aur avait secoué la tête. « Non. Ce n’est pas si simple. La raison pour laquelle ça a si bien marché cette fois-ci, c’est qu’elle a perdu sa capacité de raisonner à cause de tes caresses si intenses. Si elle était complètement calme et maître d’elle-même, elle se serait rendu compte avec le temps qu’elle agissait bizarrement. Bien que sa bonne impression de moi ne changerait pas, son esprit logique me considérerait comme son ennemi. Eh bien, il vaut mieux utiliser ce genre de méthode avec discrétion. »
Avant qu’Aur ne frappe des mains pour briser la transe, Aur avait murmuré à l’oreille de Yunis afin de la nourrir avec des suggestions supplémentaires.
***
Partie 2
La première fois que Yunis s’était réveillée depuis le châtiment, elle était comme prévu, dans la même chambre sombre entourée de pierre, et elle était toujours allongée sur le lit. Cependant, les draps de lit qui étaient censés être collants avec la sueur et les autres fluides corporels étaient actuellement lisses et soyeux. Pendant un moment, elle avait même pensé que tout ce qui se passait n’avait été qu’un rêve.
Cependant, elle se souvenait vaguement du fait que son lieu secret avait été percé et qu’elle avait même lâché un fort gémissement de plaisir et de satisfaction. Et après tout, il y avait toujours une petite sensation chaude et palpitante qui lui indiquait que tout cela n’avait pas été un rêve. En constatant ça, Yunis était troublée par des regrets et de la honte.
Elle s’était rendu compte qu’elle était proche de perdre le contrôle d’elle en ce moment.
Comme prévu, il n’y avait pas d’armes ou d’armure dans son champ de vision, et bien qu’elle semblait incapable de lancer de la magie, son corps n’était actuellement pas retenu par la moindre chaîne ou entrave. La porte de la pièce était grande ouverte et le couloir était clairement le chemin d’où elle était venue auparavant.
Dans une telle situation, puis-je m’enfuir... ?
Comme si les pensées de Yunis étaient lues, la silhouette d’Aur était apparue de l’intérieur du couloir. Yunis s’était placée instinctivement sur ses gardes et elle avait rapidement quitté le dessus du lit.
« Tu n’as pas à avoir si peur. Je ne vais nullement te causer de nouvelles blessures, » déclara Aur.
Aur avait alors fait claquer ses doigts, le sol au centre de la pièce s’était mis à déformer comme s’il avait une volonté propre. Cela avait commencé à prendre la forme d’une table et de deux chaises. Après ça, cette masse était vite redevenue une pierre à mesure qu’elle durcissait en place.
« Tu as dormi toute la journée. Tu devrais vraiment avoir faim maintenant, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.
Après avoir dit cela, Aur avait placé les assiettes qu’il tenait dans sa main sur la table.
« ... As-tu mis du poison dedans ? » demanda-t-elle.
« Si je voulais te faire quelque chose du genre alors que tu es déjà réveillée, j’aurais aussi bien pu te tuer quand tu dormais, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.
Yunis l’avait alors regardé d’un œil dubitatif, Aur avait rapidement pris place sur son siège devant son assiette. Il semblerait qu’Aur voulait aussi manger un repas, car il y avait deux assiettes sur lesquelles il y avait de la nourriture.
« Je suppose que c’est vrai, » déclara-t-elle finalement.
Yunis avait ainsi été convaincue alors qu’elle s’approchait d’Aur et elle s’était assise face à lui. Le plat qui était servi sur l’assiette était constitué de farine de blé malaxée qui ressemblait à des nouilles longues et minces qui étaient bouillies, et il y avait en plus de la viande hachée avec de la sauce qui recouvrait le tout.
« Est-ce des pâtes ? Comme c’est inhabituel, » déclara-t-elle.
« Connais-tu ce plat ? » demanda-t-il
Yunis acquiesça. Dans les provinces voisines, la farine était habituellement transformée en pain et elle avait donc mangé beaucoup de choses du genre, mais il était assez inhabituel qu’elle soit transformée en quelque chose comme des nouilles. Bien que cela soit également lié au fait qu’il n’était pas très populaire au sein de la culture de la région, c’était aussi un fait que le blé cultivé ici n’était pas vraiment approprié pour être mis en forme de nouilles. Si vous le faisiez selon les méthodes habituelles, la farine ne se formerait pas correctement et s’effriterait.
« Hmm, mais c’est vraiment délicieux, » déclara Yunis. « Est-ce que c’est peut-être une recette de Deingurado ? C’est aussi la première fois que je vois une sauce comme celle-ci, elle convient parfaitement au plat. Le blé est-il également commandé chez Deingurado ? »
« Non, le blé est moulu par ici, » répondit-il. « C’est juste que j’ai inventé un dispositif pour le transformer avec cette forme. La sauce fait également partie de ma recette originale. »
« Hmm... Quoi, Ehhhh !? » s’écria-t-elle.
« Ne hurle pas si soudainement. Tu m’as surpris, » Aur s’était plaint d’un visage qui ne semblait pas du tout surpris.
« Hein ? Ça, tu l’as fait toi-même !? » demanda-t-elle.
« C’est vrai, est-ce une mauvaise chose ? » Aur avait grogné comme s’il était déçu.
« Hein ? Eh bien ! Je veux dire qu’un magicien maléfique qui est capable de cuisiner est..., » commença-t-elle.
« Que quelqu’un soit maléfique ou mage, nous devons tous remplir notre estomac, » déclara Aur. « Parce que Lilu est une démone, elle n’a pas besoin de manger de la nourriture humaine. Et comme elle ne mange pas, elle ne sait pas vraiment comment cuisiner. En ce moment, nous manquons de personnes et il n’y a personne d’autre pour cuisiner, donc il n’y a pas d’autre choix que de le faire moi-même, n’est-ce pas... De plus, faire de la nourriture est un peu comme une expérience de magicien. Tu ne trouves pas que ça a bon goût ? »
Il fronça les sourcils comme s’il était malheureux de cette situation, puis il avait continué à manger.
« ... Oui, c’est bon, » répondit-elle.
Yunis se servait de sa fourchette pour enrouler les pâtes autour de celles-ci pendant qu’elle les portait dans sa bouche et appréciait sincèrement le plat. Tout au moins, lorsqu’elle le comparait aux rations de voyage qu’elle devait manger, ou aux animaux sauvages qu’elle devait chasser puis assécher au feu, ce repas était beaucoup plus appétissant.
« ... Eh bien ! alors, » commença Aur.
Aur avait fini son repas et s’était levé après ça. Yunis avait repris sa position indiquant qu’elle était sur ses gardes. La voyant sur la défensive, Aur avait soupiré d’étonnement.
« Tu n’as pas besoin d’être aux aguets, » déclara Aur. « Ne t’ai-je pas dit que je ne te ferai plus de mal ? La chose d’hier était une “punition” pour le fait que tu as essayé de me tuer. Je n’ai pas l’intention d’infliger d’autres punitions. »
« Ah... Est-ce que c’est le cas ? » demanda Yunis.
L’esprit de Yunis était rempli de perplexité. En entendant les paroles d’Aur, elle avait ressenti un énorme soulagement. Cependant, dans la plupart de ses pensées intérieures, elle se sentait un peu déçue qu’il ne fasse rien de plus. Yunis était toujours en conflit alors qu’Aur continuait à parler.
« Cependant, si tu essaies encore de pointer ta lame contre moi, ce sera une autre affaire, » déclara Aur.
Aur avait regardé fixement Yunis et Yunis n’avait pas été en mesure de répondre, car elle s’était contentée de garder le silence.
« Si tu me promets que tu n’essaieras plus d’obstruer mon chemin, alors je peux même te laisser sortir tout droit de ce donjon, » déclara Aur. « Je te rendrai même ton armure, et je retirerais le sceau pour que tu puisses à nouveau lancer de la magie. Néanmoins, si tu veux toujours m’opposer jusqu’à une fin amère, alors je n’aurais aucune pitié envers toi. »
« ... Pourquoi fais-tu ça ? » Le regard de Yunis vacillait en regardant vers Aur. « Tu es... supposé être un magicien maléfique, et pourtant je n’ai pas l’impression que tu es une mauvaise personne... Tu m’as fait une très mauvaise chose, mais après tout, c’est moi qui suis allée pour te couper la tête, alors c’est inévitable que tu veuilles me punir pour une telle chose... Mais alors, pourquoi menacer d’un côté les villageois innocents qui n’ont rien fait de mal ? »
Yunis avait posé cette question à Aur, et Aur posait sa main sur son menton puis il avait pris une pose indiquant qu’il réfléchissait avant de répondre. « Il semble que tu te trompes sur quelque chose ici ».
« Un malentendu... ? » demanda-t-elle.
L’esprit de Yunis était lentement influencé par les paroles d’Aur et commençait à croire en lui plus facilement. Il était malheureux qu’elle ne pouvait pas voir le sourire qu’il cachait derrière les mains qui couvraient sa bouche.
☆☆☆
« Seigneur Aur ! Je suis désolé, la préparation de l’offrande n’est pas encore terminée... Nous ne manquerons pas de vous le fournir d’ici demain soir, alors pardonnez-nous ! » Déclara le chef du village.
« C’est bon, ne vous inquiétez pas pour ça. En premier lieu, la date pour l’offrande ne devait être que le premier de chaque mois. Tant que vous restez fidèle à votre promesse, tout ira bien, » répondit Aur.
Le villageois devant lui se prosternait déjà sur leurs genoux, et Aur avait répondu d’une manière magnanime. Yunis l’accompagnait aussi, debout à côté de lui. Bien que son armure ne lui ait pas encore été rendue, il n’y avait pas non plus de liens qui entravaient son corps.
« Dans ce cas, avez-vous besoin de quelque chose aujourd’hui... ? » demanda le villageois.
« Hmm. Je suis venu voir l’état des champs. Et j’ai aussi quelque chose qui m’intrigue, » répondit Aur.
« Le champ ? » murmura Yunis.
En entendant une conversation aussi inattendue, Yunis avait cligné des yeux avec incrédulité.
« Est-ce que c’est vrai !? Dans ce cas, s’il vous plaît, venez par ici. Bien que nous ne soyons qu’un humble village, nous espérons que ce n’est pas trop grossier à votre goût, parce que le Seigneur Aur a béni les champs avec ses pouvoirs, les récoltes ont bien poussé, et même si l’hiver approche, c’est la première fois que notre récolte a été si abondante ! »
Le villageois le guidait vers les champs et ils passaient à travers diverses cultures qui étaient riches et abondantes de fruits. Les cultures étaient beaucoup plus grandes et plus vigoureuses que celles qui entouraient la population en général de ce pays.
« Si c’est comme ça, nous pourrons passer la saison d’hiver avec facilité, » continua le villageois. « Non seulement ça, mais grâce à la gargouille placée à l’entrée du village, les gobelins et autres n’osent pas s’approcher. Alors nous aimerions vraiment remercier Seigneur Aur du fond du cœur ».
« Hmm. C’est bon à savoir, » déclara Aur. « Plantez des navets pendant l’hiver. Si vous plantez des navets, ils devraient prospérer même pendant l’hiver, ils ont une bonne valeur nutritive, et ils peuvent aussi être utilisés pour nourrir les animaux domestiques. Parce que la nourriture peut être obtenue assez facilement même pendant l’hiver, il n’est pas nécessaire d’abattre les porcs pour le jambon et la viande. »
« Je comprends ! Je vais immédiatement en parler aux autres habitants du village ! » déclara le villageois.
« Hmm. Et une dernière chose, depuis un certain temps, j’ai remarqué que votre teint n’est pas si bon. Vous sentez-vous bien ? » demanda Aur.
« Ehh... ? Récemment, un rhume a circulé. Mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter, je devrais être complètement rétabli d’ici deux ou trois jours, » répondit le villageois.
Le villageois essayait d’afficher un front fort devant Aur. Aur avait étendu ses mains et une lumière dorée avait jailli de la paume de ses mains et cela avait fait briller le villageois.
« ... Hmm. Il s’agit d’une maladie vicieuse qui s’est répandue récemment, » déclara Aur. « Il y a eu une ombre de mort qui plane sur toute cette zone. Je pense que c’est ça qui devait en être la cause. »
Aur avait sorti une bouteille de sa robe et il l’avait remis au villageois.
« Pour l’instant, je vais vous remettre ceci, » déclara Aur. « Il s’agit d’un médicament qui augmentera votre résilience physique. Si votre état s’aggrave, prenez une cuillerée de ce liquide et mélangez-le avec de l’eau avant de le boire. Bien que cela ne suffira pas à vous guérir de la maladie, ce sera suffisant pour vous sauver de la mort. Dans un avenir proche, je concocterai le remède à cette maladie et je vous l’apporterai à tous les villageois. »
Les yeux du villageois s’ouvrirent en grand et le flacon de médicaments fut reçu avec des mains tremblantes, le villageois s’était ensuite mis à genoux et il se prosterna devant Aur.
« Mer-Merci beaucoup ! Le Seigneur Aur est le bienfaiteur de ce village ! » s’écria-t-il.
« Vous n’avez pas de tant de cérémonial, alors tout va bien. Tant que vous continuerez à me le rembourser avec vos offrandes, je continuerai aussi à vous protéger, » déclara Aur.
Après avoir entendu Aur dire une telle chose, le villageois ne pouvait que baisser la tête encore plus bas, après quoi Aur et Yunis retournèrent tous les deux au donjon.
« Je suis désolée, Aur, je me suis trompée sur toi ! » déclara Yunis.
De retour au donjon, Yunis avait incliné la tête vers Aur.
« Je pensais que tu abusais de ton pouvoir et menaçais les villageois en exploitant les innocents..., » continua Yunis. « Mais le regard que les villageois portaient sur toi était un regard de respect... Non. La plupart des seigneurs féodaux, aussi impartiaux soient-ils, prendraient quand même des impôts, et aucun d’entre eux ne protégerait un petit village comme celui-là. Et en aucun cas, ils n’aideraient à l’agriculture et à l’augmentation du nombre de cultures. Après avoir vu tout cela, je crois que je me suis trompée, Aur, tu n’es pas nullement maléfique ou malveillant. »
« ... Si tu m’évalues si bien, même moi, je commencerai à penser qu’il sera difficile de répondre à tes normes, » répondit Aur. « Je ne tuerais jamais des innocents sans raison. Cependant, si quelqu’un me résistait et essayait de me faire du mal, je les effacerais sans pitié, et cela ne change pas le fait que cela me place dans la catégorie des personnes maléfiques. »
Ce n’était que la moitié de mes vrais sentiments. Néanmoins, Yunis avait secoué la tête en rejetant sa déclaration.
« C’est-à-dire... S’ils essaient de faire quelque chose de mal, alors il est naturel de leur infliger une sorte de punition, » déclara Yunis. « En plus, le fait est que tu ne m’as pas tuée à la fin, n’est-ce pas ? »
« Si quelqu’un fait quelque chose de mal, il est naturel de donner une punition » les mots et les pensées qui sortaient de sa bouche avaient été implantés profondément dans sa conscience par le biais de mon hypnose. Tout d’abord, elle avait un sens aigu de la justice, alors il n’était pas difficile de faire accepter une telle idée par Yunis.
« C’est vrai aussi... Mais est-ce vraiment toi qui es responsable ? » demanda Aur.
« C’est... Bien sûr... Je te l’ai dit hier, n’est-ce pas ? » répondit Yunis.
« Mais tu ne savais pas que je m’occupais pacifiquement des villages, » déclara Aur. « Si tu pouvais me tuer, les villageois pourraient encore obtenir les bénéfices des champs bénis par ma magie et la protection contre les démons sans me donner d’offrandes. N’est-ce pas pour ça que les villageois t’ont envoyé me tuer ? »
« C’est probablement parce que j’ai sauté dans la mêlée qu’ils n’ont pas eu le temps de m’expliquer en détail…, » répondit Yunis.
Yunis essayait encore de défendre les villageois, mais son intention était loin d’être aussi forte qu’hier.
« ... Dans ce cas, confirmons ce fait, d’accord ? » demanda Aur.
La vraie affaire commence à partir d’ici. Aur marmonnait cela en secret.
Après cela, environ trois jours s’écoulèrent. Yunis tenait une épée dans sa main et Aur avait été amené au village qui avait demandé son assujettissement.
Au début, Yunis avait refusé de révéler quel village avait effectivement envoyé la demande, mais il lui avait promis qu’il ne ferait pas de mal aux villageois sans son approbation. De plus, s’il devait rompre sa promesse qu’elle pourrait faire ce qu’elle voulait avec lui. Après avoir dit ça, il lui avait donné son épée et elle avait accepté à contrecœur son plan.
« Eh bien. Je vais attendre ici, » déclara Aur. « Tu devrais y aller et confirmer avec tes propres yeux et oreilles. »
Ils étaient à la périphérie et Aur poussa un peu le dos de Yunis en l’encourageant à entrer dans le village.
Yunis avait réfréné son anxiété alors qu’elle se dirigeait vers la maison du chef du village. Elle ne voulait pas croire que les villageois l’avaient trompée et avaient seulement essayé de l’utiliser pour leur propre bénéfice. Cependant, en même temps, elle voulait aussi croire aux paroles d’Aur. Elle espérait que ce n’était qu’un malentendu...
Croyant dans son cœur que c’était vrai, elle s’était dirigée vers le village et ce qu’elle avait rencontré, c’était un nombre incalculable de personnes qui la regardent d’une manière menaçante.
« Cette salope... Comment ose-t-elle retourner dans notre village ! »
« Eh... ? » s’interrogea Yunis.
« Es-tu au moins au courant du mal que tu as fait !? »
Les villageois avaient commencé à la huer et à la railler et bientôt d’autres villageois s’étaient rassemblés autour d’elle.
« Parce que tu as essayé de tuer le Seigneur Aur, les champs se sont desséchés et les animaux domestiques ont été tués par les monstres ! »
« Le village est couvert d’une sorte de maladie, et même les enfants sont morts ! »
« C’est à cause de toi ! Parce que tu as fait semblant en prenant des airs de héros, tu as causé ce désordre inutile ! »
Les habitants du village s’étaient rassemblés autour de Yunis et lui avaient lancé leurs insultes et leurs railleries.
« Qu’est-ce que vous dites... ? »
Yunis pensait à l’origine que c’était juste un malentendu entre les villageois et Aur... Mais c’était vraiment comme Aur l’avait dit. Les villageois avaient seulement essayé d’utiliser Yunis. Rencontrant une telle situation inattendue, elle avait été choquée et avait instinctivement fait plusieurs pas en arrière.
« Essayes-tu de t’enfuir ? Ne te moque pas de nous ! »
L’un des villageois avait ramassé la pierre à ses pieds et l’avait jetée directement sur Yunis. Bien que cette pierre ne l’ait pas touchée, c’était comme si elle avait déclenché une réaction en chaîne, car tous les villageois avaient commencé à ramasser des pierres et à les jeter vers Yunis.
« Rends-nous nos champs ! Rends-moi ma vache ! »
« Ramène-moi mon pauvre enfant ! »
« Ramène-nous le Seigneur ! Espèce de vile meurtrière ! »
« Aur n’est pas encore mort, il était avec moi il y a un instant..., » Yunis essayait désespérément de s’expliquer, mais pour la foule des villageois en colère, ses mots ne leur étaient pas du tout parvenus.
« Prends... ça ! »
L’homme qui avait commencé à lui lancer des pierres, avait ramassé une pierre aussi grosse qu’un poing et l’avait lancée sur Yunis. Il serait facile pour elle d’éviter une telle chose, mais elle pensait que si elle l’évitait, cela ne ferait que les mettre en colère et aggraverait la situation. En pensant à une telle chose, Yunis avait grincé des dents et se préparait à l’arrivée de la douleur.
« Qu’est-ce que tu fais ? » Cependant, au lieu de ressentir une énorme vague de douleur, elle avait entendu la voix d’Aur.
« Seigneur Aur ! Vous étiez en vie et en bonne santé !? »
Voyant qu’Aur se tenait devant Yunis pour la protéger des pierres, les habitants du village avaient immédiatement cessé de jeter les pierres.
« Aur... Pourquoi ? » Yunis ne pouvait pas comprendre ce qui se passait en ce moment, alors elle avait posé des questions à Aur.
« Je n’ai même pas besoin de te demander pour voir que ces villageois sont déterminés à te faire du mal, » répondit Aur. « Bien que la gargouille que j’ai placée à l’entrée du village soit utilisée comme méthode pour protéger le village, c’est aussi l’un des moyens par lesquels je surveille leurs actions, c’est donner et prendre... Cependant, je parie que ces villageois ne t’ont même pas dit une telle chose... »
Yunis avait regardé avec surprise quand elle avait vu une ligne rouge de sang couler du bras d’Aur. Il s’agissait du bras qu’il avait utilisé pour protéger Yunis de la pierre jetée sur elle.
« Ils essayaient de te faire porter le chapeau pour qu’ils puissent sauver leurs propres peaux, » continua Aur. « Mais pour cela, je leur ai fait payer, j’ai cessé de fournir ma bénédiction magique aux champs et la gargouille pour les protéger a aussi été emportée. La médecine que j’ai concoctée pour lutter contre la maladie montante que j’ai donnée aux autres villageois n’a pas été donnée à ce village en particulier... Tout ceci est le châtiment qu’ils ont reçu pour avoir essayé de t’envoyer pour me tuer. »
« Sei… Seigneur Aur ! Nous n’avons jamais eu l’intention de vous faire du mal ! »
« Tout cela n’était que la décision arbitraire de cette femme ! »
« Seigneur Aur, s’il vous plaît, montrez-nous votre compassion ! Même après que nous l’ayons suppliée d’arrêter, cette femme est quand même partie toute seule pour vous tuer ! »
Les villageois avaient commencé à crier les uns après les autres. Quand elle était utile, les villageois l’utilisaient, quand elle n’était plus utile, elle était jetée comme une sorte d’ordure, et pas seulement cela, ils essayaient d’effacer tout le crime et le péché et de poser le blâme sur elle.
« ... Yunis. C’est le genre de personnes que tu as désespérément essayé de protéger, allant même jusqu’à parier ta pureté pour couvrir leurs péchés, » déclara Aur.
« Hahahaha... Hahahaha ! »
C’était insupportablement ridicule qu’elle ne pût s’en empêcher. Elle avait libéré un rire de dégoût sans aucune hésitation et avait dégainé son épée.
« Je suis désolée, et merci, Aur... c’est moi qui me suis trompée. Pour ce “Crime”, il est nécessaire pour moi de donner une “Punition” ! » déclara Yunis.
Yunis avait fait face aux villageois et avait couru vers eux comme un tourbillon. Si jamais elle en avait envie avec ses capacités, le nombre d’ennemis ou même les pierres qu’ils jetaient n’étaient rien pour elle. Pour des villageois comme eux qui n’avaient absolument aucune formation au combat, il ne lui faudrait que très peu de temps pour en finir.
... Cependant.
Avant que son épée tirée ne parvienne à « punir » les villageois, les villageois étaient déjà enveloppés d’une flamme intense et avec un cri de mort, tous avaient été annihilés en un instant.
« Eh... ? » s’exclama Yunis.
Voyant un tel spectacle devant ses yeux, alors que les flammes se dissipaient lentement, Yunis ne pouvait que se retourner pour faire face à Aur.
« Même si l’autre partie peut être coupable, les tuer comme ça, c’est quelque chose que seul quelqu’un de “maléfique” ferait, » expliqua Aur. « Yunis, tu devrais rester comme tu es. Si quelqu’un essaie de te faire du mal, je serai celui qui les éliminera tous. Par conséquent, tu devrais rester du côté de la droiture. »
« Aurr... »
Yunis avait alors versé une grande quantité de larmes alors qu’elle avait couru vers Aur puis elle l’avait étreint avec force.
« Et aussi, je serai celui qui ne te fera jamais de mal. Par conséquent, penses-tu que tu peux jurer de ton côté de ne jamais me faire de mal ? » demanda Aur.
En entendant les paroles d’Aur, Yunis avait continué à pleurer à profusion tandis qu’elle hochait la tête.
« ... Dans ce cas, par mon nom Ain Sof Aur, je jure de ne jamais te faire de mal ou de ne jamais te nuire, » déclara Aur.
« Par mon nom de Yunisfinia Meredith Ruera Grandera, je jure de ne jamais faire de mal à Aur, et de continuer à l’aimer aussi longtemps que je vivrai ! » répliqua Yunis.
« Qu’est-ce que tu as dit ? » demanda Aur.
La voix stupide d’Aur avait été émise instinctivement après qu’une lumière dorée avait déjà commencé à entourer les deux personnes, signifiant la formation de leur serment de lien l’un envers l’autre.
☆☆☆
« Merci pour le dur labeur. Avec cela, nous pouvons dire que la première étape est terminée, n’est-ce pas ? » demanda Lilu.
À l’intérieur du donjon. « La prochaine fois, je veux que tu me fasses l’amour comme preuve de notre serment, et non comme une punition, » répondit Yunis.
Après avoir dit une telle chose envers lui, Yunis avait dû recevoir son « énergie » trois fois de suite à l’intérieur d’elle, et elle agissait déjà comme si elle était sa femme et elle dormait vraiment paisiblement à côté de lui. C’est à ce moment que Lilu s’était approchée d’Aur.
« ... Ahh, bien pour l’instant... L’étoile de Yunis, l’“Étoile du Héros” a dégénéré en “Étoile du Héros Déchu”. Bien que son esprit n’ait pas été complètement corrompu, elle est devenue un héros qui préfère l’obscurité. Avec ce développement, il est peu probable qu’elle se lève un jour pour me frapper, n’est-ce pas ? » déclara Aur.
Il avait créé une condition avec le serment pour que l’héroïne qui avait une grande force et qui était gouvernée par « l’Étoile du Héros » ne puisse pas lui faire du mal. Non seulement cela, mais il avait été capable de faire d’elle son alliée et d’obtenir ainsi sa puissance. Néanmoins, l’expression faciale d’Aur n’était pas joyeuse.
« Le nombre de choses gênantes a considérablement augmenté, n’est-ce pas... ? » déclara-t-il.
Le fait que les Yunis lui promettent son amour était complètement hors de ses attentes. Bien que son but était de lui faire confiance dans une certaine mesure, Aur ne pensait pas que cela créerait une connexion aussi profonde au point où elle dépend si profondément de lui. Cependant, si c’était seulement cela s’arrêtait là, ce serait encore gérable.
« Comment aurais-je pu savoir qu’elle faisait également partie des membres de la royauté ? » demanda-t-il.
Le nom que Yunis avait prononcé était, sans aucun doute, un nom qui signifiait qu’elle était une membre de la royauté en ligne directe avec le pays de Grandera. Eh bien, le fait qu’elle errait en tant qu’aventurière signifiait probablement qu’elle n’avait pas vraiment de droit au trône, mais cela soulevait une cause légitime pour que le pays s’attaque à un moment donné à lui. Après tout, son donjon avait pu être nettoyé par Yunis seule. Si le peuple de son royaume envoyait une armée pour envahir son donjon, il lui était actuellement impossible de se défendre contre une telle attaque.
Pour toutes ces raisons, il voulait vraiment rompre sa connexion avec elle et se débarrasser de toutes ces questions gênantes, mais ce n’est plus possible. Yunis elle-même n’aimerait pas l’idée, et cela obligerait Aur à faire quelque chose que Yunis n’aimait pas par la force. Donc cela lui causerait techniquement un « mal » qui était empêché par leur serment.
« Pensons à tout cela un peu plus tard... Pour l’instant, ne penses-tu pas que j’ai fait du très bon travail ? » Lilu souriait alors qu’elle le demandait. Mais ses yeux ne souriaient pas.
Si Lilu n’avait pas accompagné Aur cette fois-ci, c’était parce qu’elle avait dû agir dans les coulisses. La succube était une existence différente des mages, elles avaient certaines capacités spéciales au moment de leur naissance.
Par exemple, le premier village dans lequel Aur était allé avec Yunis. La raison pour laquelle les villageois étaient si amicaux envers Aur était que Lilu s’était transformée en utilisant sa magie pour ressembler à Aur, puis leur rendait visite régulièrement et construisait une relation amicale avec les villageois.
Et la raison pour laquelle les habitants du village qui avaient demandé à Yunis de tuer Aur étaient si agressifs avec elle au point de lui jeter des pierres était due à la capacité de Lilu de manipuler leurs émotions et de réveiller leur mentalité de foule en colère. Il était impossible pour Lilu de manipuler quelqu’un qui était né sous l’Étoile du Héros, mais manipuler des villageois sans défense était pour Lilu comme prendre un bonbon à un bébé.
En fin de compte, si Yunis elle-même était d’accord avec la façon de penser d’Aur, il était possible de jeter une malédiction de « contrainte » pour lier ses actions. Si elle désirait elle-même l’issue de la malédiction, la malédiction en elle-même était considérée comme une bénédiction. Ce « serment » qu’Aur avait fait avec Yunis était exactement comme la façon dont un homme et une femme vont se jurer l’un à l’autre par un serment avant de se marier l’un à l’autre.
« Alors, je veux une récompense 〜 Maître, » déclara Lilu.
« Je sais, j’ai compris... Viens, » déclara Aur.
Yunis avait détruit un nombre incalculable de démons et de golems qu’il avait invoqués. En plus de cela, le processus de lavage de cerveau Yunis avait pris une énorme quantité de mana. Même la malédiction de contrainte qu’il avait lancée sur elle était quelque chose dans laquelle il avait mis autant de puissance magique que possible, de sorte que la consommation de magie requise était une quantité énorme.
Tout en regardant le noyau du donjon, dont la magie était très appauvrie par rapport à son ancienne gloire, Aur avait étreint Lilu. Pour l’instant, il n’y avait même plus de magie pour utiliser la récupération de la force physique. Donc, pour cette fois, il ne pouvait rien faire d’autre que de faire tout ça avec sa propre endurance physique.
« On doit le faire au moins quatre fois, d’accord ? Sinon, je me fâche 〜, » déclara Lilu.
« Pourquoi essaies-tu de rivaliser avec elle... ? », demanda Aur.
Pour une raison inconnue, Aur commença à avoir le sentiment que ses problèmes ne feraient qu’augmenter à partir de maintenant, et il avait poussé un soupir.
***
Statut du Donjon (Chapitre 6)
Statut
Le donjon après la fin du sixième Chapitre.
Nombre d’étages : 2 étages.
Miasme : 2
Notoriété : 1
Magie en stock : 15 (Unités : 10 000/jour)
Consommation magique : 3 Unités (10 000 par jour)
☆
Nouvelles installations
☆ Zone non gérée
Il s’agit d’une zone située au premier étage du donjon. Aur ne supervise pas directement cet endroit particulier, et les bêtes sauvages et les monstres se sont naturellement installés ici. Beaucoup de chemins sinueux ressemblent à la forme d’une pièce, et divers démons ont commencé à venir. En ce moment, les gobelins s’installent dans le donjon.
☆ Labyrinthe de niveaux 1
Le donjon a beaucoup d’impasses avec des bifurcations à travers le sentier. Si le chemin emprunté n’est pas soigneusement noté sur une carte, il n’y a aucun doute que ce serait mal si les gens se perdaient.
☆ Salle de bains
L’eau est obtenue à partir de la source d’eau souterraine et transformée en une sorte de bassin. Lorsqu’une roche brûlante y est jetée, le bassin se transforme en une baignoire de source chaude. Dans un donjon aussi froid, le fait d’avoir une telle installation peut fournir un bref moment de tranquillité et de paix.
☆
Nouveau potentiel de combat
☆ Gobelin
Potentiel de guerre : 1
Il s’agit essentiellement de petits larbins. Il s’agit d’une espèce qui a un petit corps et des traits laids. En tant que potentiel de guerre, on ne devrait rien attendre d’eux, mais en matière de dextérité et de ruse, ils seront capables de placer de simples pièges dans le donjon à leur convenance. De plus, leurs capacités de reproduction sont terrifiantes, s’ils ont une paire de gobelins mâles et femelles, en un mois, leur nombre peut atteindre jusqu’à dix fois ce nombre. Ils sont en vérité tout à fait essentiels comme nourriture pour les démons et les animaux les plus vicieux.
☆ Squelette
Potentiel de guerre : 3
La chair est soigneusement retirée de leurs corps de morts-vivants, et un symbole magique est gravé sur leurs os afin de les faire agir comme squelettes. Après avoir soigneusement enlevé leur chair inutile, leur potentiel de guerre a légèrement augmenté, passant d’environ 2,5 à 3.
Cependant, lorsque Yunis est arrivée au donjon, la plupart d’entre eux ont été totalement détruits.
☆ Chiens de l’enfer
Potentiel de guerre : 5, Consommation de magie : 0,2
Ce sont des chiens de l’enfer. Leurs actions, leurs regards et leurs comportements sont comme un chien, mais pour l’instant, ils seront classés comme des êtres démoniaques. Ce sont des serviteurs fidèles, rapides d’esprit et agiles. Ils possèdent des crocs et des griffes aiguisés, en plus, ils sont capables de cracher des flammes depuis leur bouche, ce qui leur confère une puissance offensive considérable.
Cependant, l’autre côté de la médaille est que leurs capacités défensives ne diffèrent pas vraiment d’un chien ordinaire. Donc quand il faut les envoyés, si les individus veulent les tuer, ce ne serait pas si difficile à accomplir.
Naturellement, Yunis pouvait facilement les vaincre sans transpirer.
☆ Golem d’Argile
Potentiel de guerre : 1
Il s’agit d’une créature qui est créée en imprégnant la terre avec de la magie. Ils se déplacent très lentement, et parce qu’ils sont faits de terre, ils sont naturellement fragiles et faciles à briser.
Ils ne sont guère considérés comme un potentiel de guerre. Cependant, leur corps possède une force physique immense en raison de leur poids. Quand il s’agit de faire un travail physique ou de se tenir devant quelqu’un comme blocus, ils sont très utiles.
Yunis n’a même pas pris la peine de le détruire quand elle a combattu et elle l’a simplement ignoré.
☆ Yunis (Héros)
Potentiel de guerre : 10, Quantité maximale de magie stockée : 5
Il s’agit d’une fille qui est née sous l’Étoile du Héros. Même après qu’elle soit devenue un Héros Déchu, son potentiel de guerre est resté très élevé.
Elle possède de la Magie de soins, magie offensive et magie défensive. Elle dispose donc d’un arsenal équilibré de capacités. Ses techniques d’épée sont également de première classe.
Plutôt que de mettre l’accent sur la force et l’élimination de l’ennemi en un seul coup, son style de combat tourne davantage autour de la vitesse et de l’agilité, ce qui ne veut pas dire que ses coups ne sont pas féroces, mais elle a aussi suffisamment de puissance dans ses rotations rapides contre beaucoup de cibles.
☆
Situation actuelle des donjons
En utilisant les Golems d’argile pour effectuer le travail manuel, j’ai transféré le noyau du donjon au deuxième étage. Mes principales défenses sont les pièges des gobelins et les chiens de l’enfer, c’est encore un donjon facile à conquérir.
Et bien Yunis a facilement percé mon donjon en y passant le moins de temps possible, c’est parce qu’elle était trop puissante et non pas parce que les pièges dans le donjon étaient mauvais.