Maou Gakuen no Hangyakusha – Tome 1 – Chapitre 5 – Partie 1

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Chapitre 5 : Shopping pour la première fois

Partie 1

Aujourd’hui, c’était dimanche.

Même l’académie du Roi-Démon, une école pour les démons était fermée aujourd’hui tout comme chez les humains. Donc, je ne pourrais pas rencontrer Lizel-senpai aujourd’hui ─, c’était ce que je pensais, mais…

« Reina vient d’appeler. Il semble qu’elle arrivera bientôt, » Lizel-senpai rangea son smartphone et pris une gorgée de son café.

Nous étions dans un café à l’atmosphère élégante et paisible, situé près de la rue principale.

Il y avait un centre commercial à proximité. Notre but aujourd’hui était de faire du shopping.

─ Nous allions à la mer pendant les vacances d’été pour un camp de formations, alors nous voulions acheter un maillot de bain.

J’avais été informé de ce plan avant-hier.

Quand un junior était invité par son aîné, la bonne façon était d’accepter sans hésitation. Grâce à cela, j’avais ainsi pu voir l’allure de Senpai en civil. Sa tenue vestimentaire présentait une coloration monotone comme tonalité de base et c’était coordonné pour avoir un look chic. Et pourtant, mystérieusement, il y avait cette aura brillante qui venait d’elle. Comme attendu de Lizel-senpai.

Yuugaoze Miyabi était assise à côté d’elle.

« Je vois. Comme je le pensais, il vaudrait peut-être mieux aller chercher Reina directement dans sa chambre, » déclara Miyabi.

Celle-ci portait un jean abîmé comme pantalon et une veste qui exposait son décolleté et son estomac. Même si nous allions acheter un maillot de bain, son apparence était déjà proche de si elle portait un maillot de bain.

Dans une telle tenue, Miyabi avait commandé un grand parfait sans hésitation, même si c’était bientôt l’heure du déjeuner. Elle était en train de déguster une masse de crème fraîche, de crème glacée et de fraises en ce moment.

« Miyabi… Ce n’est pas à moi de le dire, mais est-ce que tu peux manger autant ? » demandai-je.

« Hein ? Ah, c’est bonnnnn ! Les sucreries sont stockées dans un autre estomac, donc je mangerai aussi avec enthousiasme plus tard ! » répondit Miyabi.

Lizel-senpai fit alors une profonde grimace. « Tu vas avoir des problèmes, tu sais ? »

« Hmm… certainement, ça m’inquiète un peu, » déclarai-je.

« Écoute-moi bien. Avoir un excès de graisse est la même chose que perdre la confiance des autres. Gagner trop de graisse et perdre confiance sont des choses faciles à faire. Mais, gratter l’excès de graisse et la méfiance qui se sont accumulés sur toi est très difficile à faire, » Lizel-senpai était étrangement passionnée dans son discours.

« Ah, j’ai compris ça, » Miyabi posa sa cuillère et souleva ses seins par en dessous. « Ce sont seulement mes seins et mes fesses qui grossissent de plus en plus, mais même si je suis un régime, mon visage sera l’endroit où je commencerai à maigrir en premier. C’est vraiment difficile, n’est-ce pas ? »

*Gachan !* Lizel-senpai avait posé sa tasse de café bruyamment sur la soucoupe. « O-oh… pardonnez-moi. J’ai accidentellement replacé la tasse trop fortement. »

Lizel-senpai brossa ses cheveux pour cacher son agitation.

J’avais ressenti une aura irritée chez Lizel-senpai, mais Miyabi n’avait pas l’air de remarquer quoi que ce soit. Elle prit une fois de plus une cuillère et commença à la faire aller et venir entre son parfait et ses lèvres.

« Et Senpai ? Quelle partie de ton corps grossit le plus souvent en premier ? » demanda Miyabi.

*Grit* j’avais cru entendre le son du grincement de dents de Senpai.

« Déteste… Je déteste le haut de mes bras et mes mollets…, » murmura Lizel-senpai.

J’avais cru entendre une voix de ressentiment, mais faisons comme si je n’avais rien entendu.

« Yuuto ? Juste pour que ce soit clair, je ne suis pas au régime ou quoi que ce soit. Ce n’est pas comme si je me souciais particulièrement de ma silhouette, » déclara Lizel-senpai.

… Même si j’avais décidé de faire semblant de ne rien entendre.

« Bien sûr que ça l’est. Je pense que Senpai possède un style parfait. Senpai peut facilement devenir mannequin ou actrice ou n’importe quoi comme tu es, » déclarai-je.

« Mon Dieu… fufufufu ♪ , » Senpai prit une gorgée de son café de bonne humeur.

Ce serait impoli de ma part de dire cela, mais… Lizel-senpai était inopinément une personne facile à manipuler ─ pas cela, je voulais dire une personne honnête.

« Mais tu vois, Senpai a aussi un côté désespéré en elle, tu sais ? » déclara Miyabi.

Attends, Miyabi ! Même si l’ambiance était enfin revenue à la paix, pourquoi essaies-tu de la mettre en pièces à nouveau ?

« Je ne peux pas faire semblant de ne pas entendre ça. Qu’est-ce qui est sans espoir de ma part... es-tu en train de dire qu’il y a un problème avec moi ? » demanda Lizel-senpai.

« Parce que Senpai, tu n’es pas douée avec les choses effrayantes, hein ? Comme une maison hantée, par exemple. Tu as failli pleurer quand on a regardé un film d’horreur la dernière fois, » déclara Miyabi.

« ─ !? »

C’est un mensonge, non ?

Cependant, Lizel-senpai s’était raidie pendant que son visage tremblait.

Vraiment ?

« En plus, Senpai n’est pas bonne avec les endroits sombres. J’étais même inquiète à la présentation que Senpai n’éclate en pleurs, » déclara Miyabi.

« Il n’y a aucune chance que je fasse ça !! En plus, c’est une fausse accusation ! Quelque chose comme un endroit sombre n’est pas grand-chose pour moi ! » déclara Lizel-senpai.

« Mais quand Senpai s’endort, tu as dit que tu avais toujours une petite lumière allumée, » déclara Miyabi.

« C’est… pour que quand je me réveille la nuit, pour que je n’aie pas de soucis si je vais aux toilettes ! » déclara Lizel-senpai.

Euh… si ma mémoire est bien correcte, Senpai est une démone, n’est-ce pas ? Je ne comprends pas comment elle peut être effrayée par l’obscurité ou l’horreur…

« Yuuto !! » s’écria Lizel-senpai.

« O-oui !? »

« Il ne faut pas croire les paroles de cette viande inutile ! Elle va te gâter le cerveau ! » déclara Lizel-senpai.

« Qu’est-ce que c’est !? N’est-ce pas horrible !? Bon sang, si Senpai est comme ça, alors je vais aussi exposer d’autres choses !! Écoute-moi, Yuuto ! Dans le passé Senpai —, » commença Miyabi.

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !! Mensonges ! Elle dit n’importe quoi ! Fausses nouvelles !! TU NE DOIS ABSOLUMENT PAS LA CROIRE ! » s’écria Lizel-senpai.

Qu’est-ce que je dois faire ?

Là-bas, un ange du salut passa devant la fenêtre à l’extérieur.

Reina !!

Elle portait une robe adorable et un énorme katana en diagonale sur son dos ─ attend, hein ?

Reina ouvrit la porte du café et courut à l’intérieur.

« Reina est désolée d’être en retard sur ─ auh !? » s’exclama Reina.

Le katana sur son dos s’était complètement pris dans l’entrée. Le petit corps de Reina essaya de se précipiter vers l’avant avec ses membres étirés vers l’avant. Puis elle avait été tirée vers l’arrière et était tombée sur son dos.

Je m’étais levé de ma chaise et j’avais couru vers Reina.

« Re-Reina ? Est-ce que ça va ? » demandai-je.

« O-Oui…, » répondit Reina.

Reina se leva avec les yeux tournoyants. Je levai les yeux vers le katana qui se dressait sur le dos de Reina tout en libérant une présence étrange.

« As-tu porté ça de chez toi ? » demandai-je.

« Desu desu desu — ! » Elle avait répondu avec un sourire très vif.

« Ça doit être très dur pour toi, » déclarai-je.

Ou plutôt, j’avais été étonné qu’elle n’ait pas été interrogée par la police.

« Non non non, Reina va bien… mais, Reina s’est aussi retrouvée ainsi à l’entrée de la maison et à la billetterie comme à l’instant, » déclara Reina.

Elle avait ri d’un « tehehehe ». Son geste était celui d’une jeune fille dont il lui restait encore des traces d’enfances. Elle avait fait naître un désir protecteur à l’intérieur de ceux qui l’avaient vue, qu’ils le veuillent ou non. En fait, elle était absurdement forte.

Quoi qu’il en soit, j’avais guidé Reina jusqu’à nos sièges et elle s’était assise confortablement à côté de moi. Elle avait posé la chose dangereuse présente avant ça sur son dos contre le mur. Il n’y avait rien de plus désagréable avec cet élégant café que ceci.

« Dis, Reina. Pourquoi es-tu venue avec ça sur le dos ? Tu peux le porter secrètement, n’est-ce pas ? » demandai-je.

On m’avait déjà dit que chaque démon avait son propre espace dimensionnel. Ils pouvaient y garder leur arme et d’autres choses.

D’habitude, Reina était aussi les mains vides. Dans des moments comme ça, son long katana était stocké dans cet espace dimensionnel.

« Mais Reina sera plus lente à retirer son katana comme ça. Aujourd’hui, nous avons une sortie, l’environnement est différent de l’académie familière… il sera dangereux si la réaction de Reina est ralentie à cause de cela lorsque le danger s’approche de Yuuto-san ! » déclara Reina.

Reina était en pleine forme. Elle avait serré les deux poings devant sa poitrine en soufflant.

« C’est une grande disponibilité, mais tu es un peu trop voyante comme ça, tu sais ? » Lizel-senpai avait gentiment répliqué, mais l’expression de Reina n’avait pas l’air convaincue.

« … Mais, si quelque chose arrive à cause de la faute de Reina…, » déclara Reina.

« Merci, Reina, » déclarai-je.

J’avais caressé la tête de Reina.

« Fuwawaa ! » Le dos de Reina s’était redressé comme un ressort chargé qu’on avait lâché. Même ses cheveux attachés sur les côtés avaient l’air d’être dressés. « Funya… ça fait du bien, desu desuuu. »

Les cheveux argentés de Reina étaient doux au toucher. La caresser m’avait aussi fait du bien.

« Mumuuu… »

Miyabi grogna avec les lèvres serrées en faisant la moue. Elle avait l’air de vouloir dire quelque chose. Qu’est-ce qu’elle a ?

Lizel-senpai croisa les bras en plissant ses sourcils. « On devrait y aller bientôt. Aussi, Reina. Je comprends ce que tu ressens. Mais, fais bien attention en manipulant ton katana ? La prochaine fois qu’il s’écrasera à nouveau sur quelque chose, stocke-le dans ton espace dimensionnel avec obéissance. Tu comprends ? »

« Compris !! » déclara Reina.

C’était une très bonne réponse.

Et une minute plus tard. Alors que nous étions sortis du café,

« Auh !? » Son katana s’était fait prendre à l’entrée exactement comme quand elle était entrée dans le café.

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