Maou Gakuen no Hangyakusha – Tome 1 – Chapitre 5

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Chapitre 5 : Shopping pour la première fois

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Chapitre 5 : Shopping pour la première fois

Partie 1

Aujourd’hui, c’était dimanche.

Même l’académie du Roi-Démon, une école pour les démons était fermée aujourd’hui tout comme chez les humains. Donc, je ne pourrais pas rencontrer Lizel-senpai aujourd’hui ─, c’était ce que je pensais, mais…

« Reina vient d’appeler. Il semble qu’elle arrivera bientôt, » Lizel-senpai rangea son smartphone et pris une gorgée de son café.

Nous étions dans un café à l’atmosphère élégante et paisible, situé près de la rue principale.

Il y avait un centre commercial à proximité. Notre but aujourd’hui était de faire du shopping.

─ Nous allions à la mer pendant les vacances d’été pour un camp de formations, alors nous voulions acheter un maillot de bain.

J’avais été informé de ce plan avant-hier.

Quand un junior était invité par son aîné, la bonne façon était d’accepter sans hésitation. Grâce à cela, j’avais ainsi pu voir l’allure de Senpai en civil. Sa tenue vestimentaire présentait une coloration monotone comme tonalité de base et c’était coordonné pour avoir un look chic. Et pourtant, mystérieusement, il y avait cette aura brillante qui venait d’elle. Comme attendu de Lizel-senpai.

Yuugaoze Miyabi était assise à côté d’elle.

« Je vois. Comme je le pensais, il vaudrait peut-être mieux aller chercher Reina directement dans sa chambre, » déclara Miyabi.

Celle-ci portait un jean abîmé comme pantalon et une veste qui exposait son décolleté et son estomac. Même si nous allions acheter un maillot de bain, son apparence était déjà proche de si elle portait un maillot de bain.

Dans une telle tenue, Miyabi avait commandé un grand parfait sans hésitation, même si c’était bientôt l’heure du déjeuner. Elle était en train de déguster une masse de crème fraîche, de crème glacée et de fraises en ce moment.

« Miyabi… Ce n’est pas à moi de le dire, mais est-ce que tu peux manger autant ? » demandai-je.

« Hein ? Ah, c’est bonnnnn ! Les sucreries sont stockées dans un autre estomac, donc je mangerai aussi avec enthousiasme plus tard ! » répondit Miyabi.

Lizel-senpai fit alors une profonde grimace. « Tu vas avoir des problèmes, tu sais ? »

« Hmm… certainement, ça m’inquiète un peu, » déclarai-je.

« Écoute-moi bien. Avoir un excès de graisse est la même chose que perdre la confiance des autres. Gagner trop de graisse et perdre confiance sont des choses faciles à faire. Mais, gratter l’excès de graisse et la méfiance qui se sont accumulés sur toi est très difficile à faire, » Lizel-senpai était étrangement passionnée dans son discours.

« Ah, j’ai compris ça, » Miyabi posa sa cuillère et souleva ses seins par en dessous. « Ce sont seulement mes seins et mes fesses qui grossissent de plus en plus, mais même si je suis un régime, mon visage sera l’endroit où je commencerai à maigrir en premier. C’est vraiment difficile, n’est-ce pas ? »

*Gachan !* Lizel-senpai avait posé sa tasse de café bruyamment sur la soucoupe. « O-oh… pardonnez-moi. J’ai accidentellement replacé la tasse trop fortement. »

Lizel-senpai brossa ses cheveux pour cacher son agitation.

J’avais ressenti une aura irritée chez Lizel-senpai, mais Miyabi n’avait pas l’air de remarquer quoi que ce soit. Elle prit une fois de plus une cuillère et commença à la faire aller et venir entre son parfait et ses lèvres.

« Et Senpai ? Quelle partie de ton corps grossit le plus souvent en premier ? » demanda Miyabi.

*Grit* j’avais cru entendre le son du grincement de dents de Senpai.

« Déteste… Je déteste le haut de mes bras et mes mollets…, » murmura Lizel-senpai.

J’avais cru entendre une voix de ressentiment, mais faisons comme si je n’avais rien entendu.

« Yuuto ? Juste pour que ce soit clair, je ne suis pas au régime ou quoi que ce soit. Ce n’est pas comme si je me souciais particulièrement de ma silhouette, » déclara Lizel-senpai.

… Même si j’avais décidé de faire semblant de ne rien entendre.

« Bien sûr que ça l’est. Je pense que Senpai possède un style parfait. Senpai peut facilement devenir mannequin ou actrice ou n’importe quoi comme tu es, » déclarai-je.

« Mon Dieu… fufufufu ♪ , » Senpai prit une gorgée de son café de bonne humeur.

Ce serait impoli de ma part de dire cela, mais… Lizel-senpai était inopinément une personne facile à manipuler ─ pas cela, je voulais dire une personne honnête.

« Mais tu vois, Senpai a aussi un côté désespéré en elle, tu sais ? » déclara Miyabi.

Attends, Miyabi ! Même si l’ambiance était enfin revenue à la paix, pourquoi essaies-tu de la mettre en pièces à nouveau ?

« Je ne peux pas faire semblant de ne pas entendre ça. Qu’est-ce qui est sans espoir de ma part... es-tu en train de dire qu’il y a un problème avec moi ? » demanda Lizel-senpai.

« Parce que Senpai, tu n’es pas douée avec les choses effrayantes, hein ? Comme une maison hantée, par exemple. Tu as failli pleurer quand on a regardé un film d’horreur la dernière fois, » déclara Miyabi.

« ─ !? »

C’est un mensonge, non ?

Cependant, Lizel-senpai s’était raidie pendant que son visage tremblait.

Vraiment ?

« En plus, Senpai n’est pas bonne avec les endroits sombres. J’étais même inquiète à la présentation que Senpai n’éclate en pleurs, » déclara Miyabi.

« Il n’y a aucune chance que je fasse ça !! En plus, c’est une fausse accusation ! Quelque chose comme un endroit sombre n’est pas grand-chose pour moi ! » déclara Lizel-senpai.

« Mais quand Senpai s’endort, tu as dit que tu avais toujours une petite lumière allumée, » déclara Miyabi.

« C’est… pour que quand je me réveille la nuit, pour que je n’aie pas de soucis si je vais aux toilettes ! » déclara Lizel-senpai.

Euh… si ma mémoire est bien correcte, Senpai est une démone, n’est-ce pas ? Je ne comprends pas comment elle peut être effrayée par l’obscurité ou l’horreur…

« Yuuto !! » s’écria Lizel-senpai.

« O-oui !? »

« Il ne faut pas croire les paroles de cette viande inutile ! Elle va te gâter le cerveau ! » déclara Lizel-senpai.

« Qu’est-ce que c’est !? N’est-ce pas horrible !? Bon sang, si Senpai est comme ça, alors je vais aussi exposer d’autres choses !! Écoute-moi, Yuuto ! Dans le passé Senpai —, » commença Miyabi.

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !! Mensonges ! Elle dit n’importe quoi ! Fausses nouvelles !! TU NE DOIS ABSOLUMENT PAS LA CROIRE ! » s’écria Lizel-senpai.

Qu’est-ce que je dois faire ?

Là-bas, un ange du salut passa devant la fenêtre à l’extérieur.

Reina !!

Elle portait une robe adorable et un énorme katana en diagonale sur son dos ─ attend, hein ?

Reina ouvrit la porte du café et courut à l’intérieur.

« Reina est désolée d’être en retard sur ─ auh !? » s’exclama Reina.

Le katana sur son dos s’était complètement pris dans l’entrée. Le petit corps de Reina essaya de se précipiter vers l’avant avec ses membres étirés vers l’avant. Puis elle avait été tirée vers l’arrière et était tombée sur son dos.

Je m’étais levé de ma chaise et j’avais couru vers Reina.

« Re-Reina ? Est-ce que ça va ? » demandai-je.

« O-Oui…, » répondit Reina.

Reina se leva avec les yeux tournoyants. Je levai les yeux vers le katana qui se dressait sur le dos de Reina tout en libérant une présence étrange.

« As-tu porté ça de chez toi ? » demandai-je.

« Desu desu desu — ! » Elle avait répondu avec un sourire très vif.

« Ça doit être très dur pour toi, » déclarai-je.

Ou plutôt, j’avais été étonné qu’elle n’ait pas été interrogée par la police.

« Non non non, Reina va bien… mais, Reina s’est aussi retrouvée ainsi à l’entrée de la maison et à la billetterie comme à l’instant, » déclara Reina.

Elle avait ri d’un « tehehehe ». Son geste était celui d’une jeune fille dont il lui restait encore des traces d’enfances. Elle avait fait naître un désir protecteur à l’intérieur de ceux qui l’avaient vue, qu’ils le veuillent ou non. En fait, elle était absurdement forte.

Quoi qu’il en soit, j’avais guidé Reina jusqu’à nos sièges et elle s’était assise confortablement à côté de moi. Elle avait posé la chose dangereuse présente avant ça sur son dos contre le mur. Il n’y avait rien de plus désagréable avec cet élégant café que ceci.

« Dis, Reina. Pourquoi es-tu venue avec ça sur le dos ? Tu peux le porter secrètement, n’est-ce pas ? » demandai-je.

On m’avait déjà dit que chaque démon avait son propre espace dimensionnel. Ils pouvaient y garder leur arme et d’autres choses.

D’habitude, Reina était aussi les mains vides. Dans des moments comme ça, son long katana était stocké dans cet espace dimensionnel.

« Mais Reina sera plus lente à retirer son katana comme ça. Aujourd’hui, nous avons une sortie, l’environnement est différent de l’académie familière… il sera dangereux si la réaction de Reina est ralentie à cause de cela lorsque le danger s’approche de Yuuto-san ! » déclara Reina.

Reina était en pleine forme. Elle avait serré les deux poings devant sa poitrine en soufflant.

« C’est une grande disponibilité, mais tu es un peu trop voyante comme ça, tu sais ? » Lizel-senpai avait gentiment répliqué, mais l’expression de Reina n’avait pas l’air convaincue.

« … Mais, si quelque chose arrive à cause de la faute de Reina…, » déclara Reina.

« Merci, Reina, » déclarai-je.

J’avais caressé la tête de Reina.

« Fuwawaa ! » Le dos de Reina s’était redressé comme un ressort chargé qu’on avait lâché. Même ses cheveux attachés sur les côtés avaient l’air d’être dressés. « Funya… ça fait du bien, desu desuuu. »

Les cheveux argentés de Reina étaient doux au toucher. La caresser m’avait aussi fait du bien.

« Mumuuu… »

Miyabi grogna avec les lèvres serrées en faisant la moue. Elle avait l’air de vouloir dire quelque chose. Qu’est-ce qu’elle a ?

Lizel-senpai croisa les bras en plissant ses sourcils. « On devrait y aller bientôt. Aussi, Reina. Je comprends ce que tu ressens. Mais, fais bien attention en manipulant ton katana ? La prochaine fois qu’il s’écrasera à nouveau sur quelque chose, stocke-le dans ton espace dimensionnel avec obéissance. Tu comprends ? »

« Compris !! » déclara Reina.

C’était une très bonne réponse.

Et une minute plus tard. Alors que nous étions sortis du café,

« Auh !? » Son katana s’était fait prendre à l’entrée exactement comme quand elle était entrée dans le café.

***

Partie 2

Nous étions arrivés tous les quatre au centre commercial qui était notre destination. On se dirigeait vers un magasin spécialisé dans les maillots de bain.

Lizel-senpai se dirigeait droit vers la destination sans faire aucun détour. Reina regardait autour d’elle comme un petit animal tout en admirant « Waaaa » devant chaque magasin ou établissement.

Quant à Miyabi, elle nous parlait de tous les magasins qui se trouvaient à côté de nous.

« Ah, ce restaurant de pâtes a l’air délicieux ! »

« Hee, un dessert original qui fait la fierté de ce pâtissier ! »

Cependant, la proportion de ses commentaires penchait fortement vers la nourriture. Eh bien, elle n’avait fait que des commentaires sur le menu féminin.

« Oo, un magasin de tonkatsu. Le tonkatsu [1], ça a l’air bon… »

Laissez-moi me corriger. Peu importe qu’il s’agisse d’un restaurant féminin ou d’un restaurant de gros mangeurs, c’était la même chose pour elle. Finalement, même Lizel-senpai s’arrêta de marcher et se retourna.

« Maintenant, regarde Miyabi. Réfléchis bien, s’il te plaît. Qu’allons-nous faire après ça ? » demanda Lizel-senpai.

« Acheter un maillot de bain, » répondit Miyabi.

« Naturellement, nous allons les essayer, n’est-ce pas ? Je pense à demander l’avis de Yuuto, » déclara Lizel-senpai.

« ─ Ah !! » Miyabi avait immédiatement pressé son estomac. « Je-Je vois… Je n’y ai pas pensé. »

« Le courage d’exposer ton estomac gonflé d’avoir trop mangé… Je n’ai pas ce courage, mais Miyabi, si tu es d’accord avec ça, tu peux déjeuner d’abord. Mais n’oublie pas de ne pas t’arrêter avant d’être rassasiée, » déclara Lizel-senpai.

« Je le ferai plus tard ! Je vais l’endurer ! » déclara Miyabi.

Lizel-senpai acquiesça de satisfaction et recommença à marcher.

Soudain, je remarquais quelque chose. Les autres clients n’arrêtaient pas de nous jeter un coup d’œil. Il y en avait même certains qui nous fixaient sans honte.

Que se passait-il exactement ? Mais quand j’avais essayé d’y réfléchir attentivement, j’avais pris conscience que ces trois-là attiraient aussi l’attention dans l’académie. La raison était la même. Même si ces gens ne savaient pas que ces trois-là étaient de nobles démons, ils étaient toujours captivés par leur beauté.

Que ce soit Lizel-senpai, ou Miyabi, ou Reina, c’était de belles filles qui feraient que le regard de n’importe qui serait fixé sur elles si vous les rencontriez normalement dans la rue. Après l’avoir réalisée, ce n’était pas du tout étrange qu’une telle chose se produise.

Mais maintenant, j’avais perdu mon sang-froid. Ces gens devaient se demander qui était l’homme qui s’était mêlé à ce groupe de beautés…

J’avais fait disparaître ce sentiment et j’avais parlé à Lizel-senpai qui marchait en diagonale devant moi.

« Tout est prêt pour le camp d’entraînement ? » demandai-je.

« En général, nous ajusterons les détails plus tard. Après tout, notre destination changera en fonction de ta croissance, Yuuto, » répondit Lizel-senpai.

« Eh, vraiment ? » demandai-je.

« Hee, alors je veux aller à Hawaii ! Waiiha !! » Miyabi s’était approchée de moi avec des yeux pétillants en demandant ça.

« Même si tu me demandes cela… Je ne sais pas du tout quelle est la condition pour changer de destination, » déclarai-je.

« Ha, hawahawawa, Hawaii… Re-Reina… n’a pas d’argent pour cela, desu, desu…, » Reina tremblait de peur.

« C’est bon. Je paierai les frais de voyage où que nous allions, » annonça Lizel-senpai.

Reina soupira de soulagement en entendant les paroles de Lizel-senpai, mais elle fronça immédiatement les sourcils d’un regard troublé.

« Mais ce n’est pas bon, » déclara Reina.

« Ne fais pas attention à ça. Toi aussi, Yuuto, » déclara Lizel-senpai.

« Oui… je suis quand même désolé, » répondis-je.

Malgré tout, Reina aussi devrait être une noble, mais… sa famille n’avait-elle aucune marge de manœuvre financière ? J’étais un peu inquiet, mais c’était aussi impoli de poser des questions sur la situation financière de la famille d’autres personnes.

« Ah, on est arrivé, » déclara Lizel-senpai.

Quand nous étions arrivés à destination, j’avais suivi Lizel-senpai et j’étais entré dans l’échoppe.

« Uwa... »

L’intérieur du magasin débordait de maillots de bain pour femme. L’intérieur de la boutique était propre et peint en blanc avec des maillots de bain colorés en exposition. Ça m’avait fait penser à une confiserie pour une raison quelconque.

Cependant, je ne pouvais pas supporter de marcher à l’intérieur avec des maillots de bain féminins qui m’entouraient comme ça.

« Euh, alors j’irai dans la section des hommes…, » déclarai-je.

J’avais essayé de changer de direction, mais Lizel-senpai avait immédiatement saisi mon bras. Mon bras était enveloppé d’une douceur indescriptible. Les seins joliment formés qui étaient couverts par les vêtements ordinaires de Lizel-senpai changeaient doucement de forme à cause de la forme de mon bras. Cette vue était étrangement obscène.

« Ne pars pas. Viens avec nous, » déclara Lizel-senpai.

« Non, mais… un homme qui reste dans un endroit qui vend des maillots de bain féminins se sent en quelque sorte comme un criminel…, » déclarai-je.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Comment ça peut être un crime pour un roi de décider de la tenue de son serviteur ? » demanda Lizel-senpai.

« Mais je ne suis toujours pas devenu roi… attends, hein ? Décider ? » J’avais demandé cela en raison de la surprise.

Puis cette fois, Miyabi m’avait serré dans ses bras.

Le volume avait même dépassé celui de Lizel-senpai. Une pression écrasante avait été exercée sur mon bras. Mon bras était complètement pris en sandwich au milieu de son décolleté.

« J’ai même retardé mon déjeuner pour venir ici, alors Yuuto choisira le maillot de bain pour moi quoiqu’il arrive ! Décide-le avec un “wham” ! » déclara Miyabi.

« Depuis quand une telle responsabilité m’est-elle imposée !? » demandai-je.

Je sentais la sensation des deux paires de seins, à droite et à gauche pendant qu’on me forçait à marcher. Et puis cela avait commencé, le temps du shopping qui était comme le paradis ou comme une torture.

J’attendais devant trois loges qui se tenaient côte à côte.

Je ne pouvais m’empêcher de me sentir inquiété par les regards des autres clients et du personnel.

« Hé, Yuuto, » déclara Miyabi.

La porte d’une des loges s’était ouverte et Miyabi m’avait fait signe.

« Hm ? Qu’est-ce que c’est ─ !? » m’écriai-je.

Mon poignet avait été saisi et j’avais été entraîné dans la loge en un clin d’œil. Et puis la porte s’était fermée.

« O-oi ─. »

Qu’est-ce que tu fais ? Je voulais demander, mais Miyabi avait posé son index sur ma bouche pour me dire de me taire.

La loge était étonnamment spacieuse. Il y avait de la place pour près de quatre tatamis et demi ici. Cette pièce n’était pas une pièce de fortune avec seulement un rideau qui la séparait de l’extérieur, mais une vraie pièce.

« Senpai et Reina sont dans les pièces à côté de la nôtre, donc “shhhhh”, OK ♪, » déclara Miyabi.

« Pourquoi m’entraînes-tu ─ ? » commençai-je.

Inconsciemment, j’avais dégluti en voyant l’apparence de Miyabi.

« Hehe... Qu’en penses-tu ? » demanda Miyabi.

C’était un bikini rose voyant. Plus de la moitié de ses seins avaient été exposés. La plus grande partie de son abdomen était également visible.

« Mais l’argument décisif, c’est le dos, » déclara Miyabi.

Miyabi avait tournoyé et m’avait montré ses fesses.

« Oh !? » Le taux d’exposition était si incroyable que j’avais fait un bruit étrange par réflexes. Les fesses de Miyabi qui possédaient à la fois douceur et volupté étaient pratiquement nues.

« Ils appellent ça le bikini brésilien. Mes jambes ont l’air longues et serrées, et mes fesses aussi. Les miennes sont longues et lisses, donc elles sont vraiment jolies comme ça, tu sais, » elle avait dit ça en pliant légèrement le haut de son corps et en poussant ses fesses vers moi.

Certes, sa peau était belle sans une seule tache. Et puis cette volupté écrasante… malgré tout, ce bikini n’était-il pas trop exposé ? C’était presque la même chose que d’être nu.

Quand il s’agissait de son haut du corps, le micro bikini d’avant c’était encore mieux. Cependant, la partie inférieure de son corps était encore plus stimulante et dangereuse.

Tout d’abord, ce ne serait pas comme entrer dans la salle de bains du palais.

« Je vais demander au cas où, mais, tu vas porter ça pour aller à la plage… dans un endroit où d’autres personnes peuvent voir ? » demandai-je.

« Ouaip. C’est vrai, » répondit Miyabi.

« Hmmmmmm…, » inconsciemment, j’avais croisé les bras et gémi.

« Hein ? Ce maillot de bain n’est-il pas si bon que ça ? » demanda Miyabi.

« Non… c’est bien, mais je suis un peu réticent à l’idée que beaucoup d’autres personnes puissent voir ça aussi, » répondis-je.

« Tu veux dire… que tu ne veux pas que je montre ça à d’autres personnes que toi, Yuuto ? » demanda Miyabi.

Miyabi s’était tournée vers moi et s’était approchée près de moi.

« Eh bien, oui… Je pense. Ce n’est pas cool de ma part, c’est comme si j’exposais mon désir de te monopoliser. Genre, mon opinion ne devrait pas vraiment compter pour toi, n’est-ce pas ? Si tu as été offensée par mon opinion ─ , » déclarai-je.

Miyabi s’approcha de moi en silence. Le bout de ses seins enveloppés dans le maillot de bain avait touché ma poitrine.

« Non. Tu ne m’offenses pas… Je pense que… Ou plutôt —, » déclara Miyabi.

Les joues de Miyabi rougissaient intensément.

« … Je suis contente de t’entendre dire ça, tu sais ? » déclara Miyabi.

Miyabi s’était rapprochée encore plus de mon visage. J’avais reculé comme si j’avais été envoyé voler par ses seins. Mon dos avait heurté le mur, mais Miyabi n’arrêtait pas de presser ses seins sur moi.

« C’est pourquoi, si Yuuto veut le voir, alors je porterai tout ce que tu veux… si tu ne l’aimes pas, je ne montrerai rien aux autres, » déclara Miyabi.

« Mi-Miyyabi…, » déclarai-je.

« Mon maillot de bain… tu en penses quoi ? » demanda Miyabi.

« Ouais… Je pense que c’est très bien, » répondis-je.

« Comme je le pensais. Est-ce à cause des fesses ? » demanda Miyabi.

« Je-Je suppose, » répondis-je.

Miyabi sourit joyeusement et se sépara de moi. J’avais soupiré de soulagement. Mais cela n’avait duré que peu de temps, puis elle s’était tournée vers moi et elle s’était approchée une fois de plus. Et puis elle avait appuyé ses fesses sur mon entrejambe.

« A-Attends ! Cet endroit, cet endroit n’est pas bon ! » déclarai-je.

« Eee ~, pourquoi ? Tu aimes mes fesses, hein ? Hé, je réapprovisionne ton mana secrètement ici, d’accord ♥ , » déclara Miyabi.

« Ici !? » demandai-je.

Le sourire de Miyabi devint encore plus espiègle en me voyant paniquer. Son visage ressemblait exactement à celui d’une diablesse. C’était vraiment une expression obscène.

« Alors… me voilà, » déclara Miyabi.

Elle s’était penchée vers l’avant et avait poussé ses fesses vers l’arrière. Son cul était mou quand il m’avait frappé, mais la pression était intense. Elle tournait ses grosses fesses pour dessiner un cercle. Ce mouvement de taille que je regardais d’en haut était incroyablement obscène.

Non, le plus important, c’est que cette situation serait tout un problème si on la voyait de l’extérieur !! Comment le dire, on aurait dit qu’on le faisait !

« J’ai compris, Miyabi ! Alors, arrête de faire ça ! Si quelqu’un d’autre nous voyait faire ça ─ , » déclarai-je.

*Clic* la porte s’était ouverte.

« … !? »

Lizel-senpai portant un bikini noir nous fusillait du regard stoïquement de cette façon.

Le maillot de bain de Lizel-senpai était aussi très sexy, et cela m’avait donné des frissons dans le dos. Le maillot de bain noir donnait un très bon contraste avec sa peau d’un blanc pur. Il avait une sexualité envoûtante qui était étrangement captivante ─ non ! Ce n’était pas le moment !!

« Li — !? Lizel-senpai… C’est… ? » m’écriai-je.

« Bon sang… Je ne dois pas du tout baisser ma garde, » déclara Lizel-senpai.

Elle était entrée dans la loge en émettant une aura très mécontente. Comme je m’y attendais, même Miyabi m’avait lâché et avait ri vers moi comme pour oublier ce qui venait de se passer.

« Miyabi, arrête de t’exciter sans te soucier de l’endroit où tu es, » déclara Lizel-senpai.

Excitée !? Un mot incroyable était soudain sorti…

« L’acte de guérison des amoureux est quelque chose qui est une préoccupation que nous, les cartes des amoureux, avons. Mais il ne faut pas oublier que c’est un rite basé sur une relation de confiance. Tu recevras un malentendu inutile si tu n’agis pas avec un peu plus de sens et de dignité, » déclara Lizel-senpai.

Le visage de Miyabi s’était légèrement renfrogné et elle m’avait serré dans ses bras.

« Ce n’est pas comme si j’avais ce genre d’intention. Je deviens juste honnête avec mes propres sentiments. Senpai, ne veux-tu pas faire ce genre de choses correctement ? Alors c’est bon même si tu ne le fais pas. Mais je veux le faire pour qu’il n’y ait pas de problème, » déclara Miyabi.

« Quoi… !? » s’écria Lizel-senpai.

Lizel-senpai se raidit avec une expression de surprise et sa bouche s’ouvrit en grand. Cependant, elle s’était immédiatement approchée de moi et avait serré mon autre bras dans ses bras.

« Quand ai-je dit que je ne voulais pas le faire ? Miyabi, comprends-tu à quel point je me suis retenue ? » demanda Lizel-senpai.

« Il n’y a aucune chance que je sache quoi que ce soit à ce sujet ! » déclara Miyabi.

« Toutes les deux… calmez-vous ─ , » déclarai-je.

Cependant, les deux filles n’avaient pas voulu écouter mes paroles. Moi-même, j’étais étreint des deux côtés par deux corps extrêmement étonnants, donc ma tête ne fonctionnait pas vraiment bien.

« Je donne la priorité à la victoire de Yuuto dans la guerre du Roi-Démon. Pour cela, je me retiens de faire diverses choses ! Et pourtant, pourquoi Miyabi fait-elle ce qu’elle veut comme ça !? » demanda Lizel-senpai.

« Même moi, je pense sérieusement comment faire gagner Yuuto ! Mais il m’est aussi impossible de mentir quant à mes propres sentiments ! » déclara Miyabi.

« Yuuto se bat pour le bien de notre avenir et pour le bien du monde, tu sais ? Et si tu apprenais à te retenir un peu ? » demanda Lizel-senpai.

« De toute façon, Senpai n’est pas intéressée par les choses obscènes, donc ce n’est pas vraiment un problème !! » déclara Miyabi.

Lizel-senpai s’était mordu les lèvres. Et puis c’était comme si les choses qu’elle retenait s’étaient transformées en cris.

« Les choses obscènes ! … Bien sûr que je veux aussi les faire ! » Lizel-senpai haleta et devint raide.

Il semblait que Senpai elle-même était surprise par les mots qui, par inadvertance, sortaient de sa bouche. Elle baissa lentement le regard dans l’embarras. Ses oreilles, qui sortaient de ses longs cheveux noirs, étaient d’un rouge vif.

Le bout de ses doigts bougeait frénétiquement, peut-être pour cacher son embarras ou parce qu’elle perdait son sang-froid. De toute façon, ils me frottaient le bras alors c’était chatouilleux.

Miyabi avait aussi l’air choquée et elle regardait les cheveux de Senpai qui descendait de sa tête.

Que faire face à cette gêne qui remplissait la loge ?

« E-Euh… »

J’avais eu des sueurs froides et je n’avais trouvé aucun moyen de résoudre ce problème. C’est alors que la porte s’ouvrit vigoureusement.

« Se battre, c’est, se battre, c’est non non ! » s’écria Reina.

Reina qui portait un maillot de bain de course blanc s’était précipitée dans la salle.

« Tout le monde, tout le monde, entendez-vous bien !! » déclara Reina.

Elle suppliait avec des larmes qui se rassemblait dans ses yeux pendant que son corps tremblait.

« Ah… »

« … »

Lizel-senpai et Miyabi avaient détourné leur regard maladroitement avant de lâcher mes bras.

« Alors… au moins, décide ce qui est mieux, mon maillot de bain ou celui de Senpai, » déclara Miyabi.

Et maintenant, que fais-tu avec ça !? Merde, bon sang, Miyabi. Faire une demande déraisonnable comme celle-ci.

Après avoir hésité un peu, j’avais marché droit devant et attrapé le poignet mince de Reina. Puis j’avais levé son bras comme si c’était une victorieuse de boxe.

« C’est la victoire de Reina, » déclarai-je.

« Hein ? » Reina inclina la tête avec un visage étonné.

 

 

« Eh bien… je suppose qu’on ne peut pas l’en empêcher, » déclara Lizel-senpai.

« C’est inévitable…, » répondit Miyabi.

La championne était tout agitée devant le duo au regard renfrogné.

« Le maillot de bain de Reina est-il si bon que ça ? » demanda Reina.

Elle n’avait pas compris la situation.

Cependant. Le maillot de bain de course mince faisait que les détails du corps immature de Reina se démarquaient clairement. C’était aussi un fait… pour parler franchement, le maillot de bain semblait transparent. Il dégageait une séduction très immorale.

Pour parler franchement, cela avait une odeur criminelle.

Comme la forme de la pointe des petits bourrelets de ses seins, ou la dépression de son nombril, ou la zone en dessous…

J’avais juré dans mon cœur de lui apprendre plus tard l’existence de certains objets.

Notes

  • 1 Tonkatsu = escalope de porc en pain

***

Partie 3

C’était une bonne occasion, donc après cela, nous étions aussi allés faire du shopping pour d’autres choses, bien que nous ne faisions que regarder des vitrines l’une après l’autre. J’avais pensé à porter les affaires des filles pour elles, mais je n’avais aucune chance d’être particulièrement utile ─, mais c’était amusant.

Nous avions arrêté quand le soleil allait se coucher. Lizel-senpai m’avait dit. « Je te reconduis chez toi », alors j’avais accepté avec reconnaissance l’offre aimable de Senpai d’être transporté dans sa voiture.

« Hm ? » Lizel-senpai avait regardé l’écran de son smartphone avant de s’excuser. « Je suis désolée. Il y a un appel pour moi, alors peux-tu m’attendre ici un moment ? »

Bien sûr, cela ne m’avait pas dérangé ─ après que je lui ai dit cela, j’étais allé dans une librairie à proximité pour tuer le temps.

« Oh… ! »

Il y avait un visage familier aligné devant le magasin.

─ Hoshigaoka, Stella.

Il semble qu’un nouvel album de ses photos venait de paraître. C’était une publicité grandiose.

J’avais un peu suivi sa carrière d’idole populaire, et bien sûr, je la trouvais mignonne. Cependant, maintenant que j’avais appris qu’elle était en fait une démone, l’impression que j’avais eue d’elle était complètement différente.

Quand j’avais tendu la main au hasard vers l’un des albums ─ .

« Tu es là, puis-je un peu te déranger ? »

« Hein ? »

Quand je m’étais tourné vers la voix, j’y avais trouvé une personne manifestement suspecte.

La personne portait un chapeau, des lunettes de soleil et un masque sur la bouche. Elle pourrait être confondue avec une dégénérée comme ça.

« C’est moi. » La personne avait déplacé son masque et avait baissé ses lunettes de soleil. Ce visage était…

« Ho — !?? Hoshigaoka Stella !? » m’écriai-je.

« Chut ! Tu fais du bruit ! » déclara Stella.

J’avais regardé autour de moi, paniqué, mais heureusement, personne ne semblait m’entendre. Je n’aurais jamais pensé que la personne en question ferait son entrée pendant que je regardais son album photo. J’avais couvert ma bouche de mes mains puis j’avais demandé en chuchotant.

« Je croyais que vous vous étiez échappée de l’album photo… qu’est-ce qu’une grande star fait dans ce genre d’endroit ? » demandai-je.

Stella sourit de satisfaction. « Grande star, ça sonne bien. Tu peux m’appeler comme ça, tu sais ? »

J’avais souri involontairement face à l’ironie. Puis Stella avait replacé ses lunettes de soleil et son masque avant de saisir mon poignet.

« Viens par ici un moment, » déclara Stella.

« Hein ? Non, en ce moment je suis…, » commençai-je.

« Au coin de la rue, là-bas. Je veux juste parler là où il n’y a personne d’autre, » déclara Stella.

On m’avait tiré de force vers l’entrée d’un débarras. Certes, c’était un endroit où il n’y aurait personne d’autre. Stella enleva son chapeau et ses longs cheveux descendirent en douceur. Quand elle enleva ses lunettes de soleil et son masque, la grande vedette nationale Hohigaoka Stella apparut devant moi.

« Pourquoi êtes-vous dans ce genre d’endroit… êtes-vous en plein milieu d’une pause ? » demandai-je.

« Je suis venue te rencontrer, » déclara Stella.

« Vous voulez me rencontrer ? » demandai-je.

« Oui. En tant que candidat Roi-Démon, » déclara Stella.

Ses yeux verts brillaient.

Se pourrait-il que Stella ait voulu… ?

« ─ Ah, je ne viens pas ici pour te tuer. J’ai quelque chose à te demander, » déclara Stella.

Je ne savais pas si c’était bien de lui faire confiance inconditionnellement, mais maintenant je n’avais pas le choix.

« Je ne pense pas pouvoir vous dire quoi que ce soit, Stella, » déclarai-je.

« Ne dis pas cela. N’est-ce pas un avantage pour toi si tu considères cela comme la possibilité d’avoir une conversation avec une idole à succès ? » demanda Stella.

« C’est si je parle à l’idole à succès Hoshigaoka Stella. Mais… vous me parlez en tant que candidate Roi-Démon, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Stella gloussa « fufuh » avec un regard condescendant. Puis elle m’avait regardé en m’évaluant.

« La plupart des candidats n’étaient pas présents à l’inauguration. L’information que tu es un humain avait déjà circulé auparavant, alors ils ont pensé que ça ne valait pas la peine d’aller te voir. Mais tu vois, tu m’intéresses, » déclara Stella.

« Je suis honoré, mais… pourquoi ? » demandai-je.

« Parce que tu es un homme sur qui compte Himekami Lizel, » déclara Stella.

Alors… c’est à cause de Lizel-senpai.

« Est-ce que ça veut dire que Stella… vous appréciez Lizel-senpai ? » demandai-je.

« Bien sûr que oui. Tu ne le sais peut-être pas, mais il ne faut pas sous-estimer la force de Lizel, tu sais ? On disait qu’elle pourrait elle-même être choisie comme candidate Roi-Démon, et même moi aussi je le pensais, » déclara Stella.

« Vraiment… ? » demandai-je.

Bien sûr, j’avais aussi trouvé que Senpai était incroyable. Cependant, c’était la première fois que je me rendais compte que même les autres candidats Roi-Démon la tenaient en haute estime.

« Et pourtant, c’est en fait un humain qui devient un candidat. Puis quand j’ai pensé qu’elle changerait de côté pour un autre candidat, elle est devenue la carte de l’humain. C’était vraiment choquant, » déclara Stella.

« Changer de côté… ? » demandai-je.

« Oui, tu sais que la maison de Lizel sert l’Arcana des Amoureux depuis des générations, mais ce n’est pas comme si elle n’avait pas le droit de changer de côté, » déclara Stella.

Eh ?

« Est… est-ce que c’est vrai ? » demandai-je.

Stella me regarda d’un air empli de doutes. « Désolée si cela t’a blessé, mais, honnêtement, je pense que le risque que sa pairie lui soit dépouillée diminuerait si elle changeait de camp pour un autre candidat. »

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Donc, tout le monde avait en fait un moyen avec une meilleure probabilité d’être sauvé.

Et pourtant,

Elles n’en ont jamais parlé,

Et elles ont cru en moi ─ .

Le coin de mes yeux me semblait chaud.

« Hm ? Quoi ? Est-ce que tu pleures ? » demanda Stella.

J’avais vite fermé les yeux et j’avais baissé les yeux.

« N-Non. On dirait qu’il y a un peu de poussière dans mes yeux, » déclarai-je.

Je m’étais frotté les yeux en toute hâte.

Merde, c’est embarrassant d’être vu comme ça ─, mais heureusement Stella n’avait pas l’air vraiment préoccupée par mon épisode tout à l’heure et avait continué son discours.

« Hé, pour commencer, comment as-tu mis la main sur un Arcana ? » demanda Stella.

« Je ne sais pas vraiment comment, mais c’était soudain à côté de mon oreiller quand je me suis réveillé le matin, » déclarai-je.

Stella avait soudain éclaté de rire quand j’avais répondu comme ça. « Hahahaha, qu’est-ce que c’est !? Tu veux dire que le Père Noël l’a laissé là pour ton cadeau ? »

Stella riait joyeusement, mais c’était effrayant que ses yeux ne rient pas.

« Je-Je dis la vérité. Pour être honnête, c’est moi qui veux savoir pourquoi c’était à côté de mon oreiller, » déclarai-je.

« … Bien, très bien. Mais pour un humain, tu apprends la magie rapidement, et ton mana est aussi important, » déclara Stella.

« C’est grâce à l’Arcana des Amoureux et mes cartes… Je suis moi-même un être humain normal, » déclarai-je.

Stella avait rapproché son visage du mien et son nez avait reniflé comme pour sentir mon odeur.

« Certainement, tu sens comme un être humain…, » déclara Stella.

As-tu compris ça de mon odeur ? Pourtant, elle est vraiment belle de la voir de si près…

Stella ne m’avait pas donné le temps d’apprécier tranquillement sa beauté et s’était éloignée de moi.

« Tu as dit que c’était grâce à Lizel. Est-ce elle qui t’apprend la magie ? » demanda Stella.

« Oui, elle me donne un entraînement intensif… mais, la magie elle-même m’est enseignée par l’Arcana directement, » déclarai-je.

Les jolis yeux de Stella s’ouvrirent grand alors qu’elle était en état de choc.

« … Qu’est-ce que tu veux dire ? » demanda Stella.

« Ce que je veux dire… il n’y a pas d’autre sens. L’Arcana me parle et elle m’apprend tout ça, » répondis-je.

« Parlé… ? » demanda Stella.

Les yeux largement ouverts de Stella se rétrécirent brusquement.

« Tu t’attends à ce que je te croie ? » demanda Stella.

Maintenant que j’y pense.

Lizel-senpai l’avait déjà dit. Même un candidat Roi-Démon n’entendait pas la voix de son Arcana. C’était donc vrai.

« … Hé, j’ai aussi quelque chose à vous demander. Est-ce que je peux ? » demandai-je.

« Si c’est un amant, je n’en ai pas, » déclara Stella.

« Ce n’est pas quelque chose comme ça… Stella, vous êtes une démone et de plus, c’est une noble ? Vous êtes aussi un candidat Roi-Démon. Et pourtant, pourquoi faites-vous semblant d’être un humain et que vous êtes devenue une idole ? » demandai-je.

Stella avait ri et elle avait tournoyé sur place. J’avais l’impression que mon cœur allait être attiré par ça.

« J’absorbe l’énergie des gens en déplaçant leurs émotions par la chanson, la danse et le théâtre. Je le fais à beaucoup d’humains, » déclara Stella.

« Je vois… c’est donc ça, » déclarai-je.

Stella sourit et posa. « Je veux devenir la plus grande star qui ait jamais existé. Je veux que toutes les créatures vivantes s’agenouillent devant mon charme. Je vais conquérir le cœur de tous les démons et de tous les humains. Ne penses-tu pas que c’est la même chose que d’être le chef de tout ? »

« Je vois… ça sonne très proche d’un Roi-Démon, » déclarai-je.

« N’est-ce pas ? C’est pourquoi je ─ , » commença Stella.

« Oh ! Regardez, c’est Hoshigaoka Stella !! »

Plusieurs clients nous montraient du doigt devant le passage.

« C’est la vérité ! »

« Merde ! J’ai besoin de prendre une photo vite fait ! Je vais aussi demander une photo !! »

Stella avait claqué la langue et s’était précipitée par la porte du débarras.

« Ah ! Elle s’est enfuie ! »

« Poursuivons-la !! »

Cinq ou six hommes l’avaient suivie dans la salle de stockage. Les autres clients avaient également entendu l’agitation et avaient commencé à faire du grabuge. L’environnement était devenu bruyant.

C’était donc l’influence de Hoshigaoka Stella.

Elle obtenait de l’énergie chaleureuse de ses fans par le biais de spectacles en direct ou par le jeu d’acteur. Il y avait aussi un candidat Roi-Démon comme celui-ci. J’avais l’impression qu’un voile s’était levé de mes yeux.

Je me demandais quel genre de personnalité et de particularité les autres candidats avaient.

Maintenant que j’y pense, la fille aux cheveux blonds et à la peau brune que j’avais rencontrée lors du dévoilement, Neith Carnac… elle avait l’air très timide et réservée. C’était un peu intéressant de voir qu’elle ne ressemblait pas du tout à un candidat Roi-Démon.

Mais ce n’était rien d’autre qu’un seul côté d’elle. Si leur couche superficielle était épluchée, ils étaient tous des monstres. Les démons les plus forts qui voulaient devenir le prochain Roi-Démon.

Je devais gagner contre de tels monstres. Je n’avais aucune confiance en moi. Mais, pour le bien de Lizel-senpai et des autres filles qui avaient cru en moi et avaient intentionnellement choisi le chemin épineux… Je devais le faire quoiqu’il arrive.

J’attendais Lizel-senpai en pensant ainsi.

─ Cependant,

après ça, Senpai n’était pas revenue, peu importe combien de temps j’avais attendu.

***

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