Chapitre 38-5 : Habitant de Fort — Honneur et vigilance
Le soir, dans le bureau de la capitale royale. Dianeia y accueillait la délégation de Fort.
« Ravi de vous rencontrer. Je suis la directrice adjointe du siège de la ville de Fort, Anne Taidra. » (Anne)
Cependant, si on l’appelait un groupe…, la délégation de Fort, était composé que d’une jeune femme.
De plus, comme il s’agissait d’une femme de haut rang, Dianeia avait reçu un autre coup dur.
« Hmmm, la délégation… n’est composée que de vous ? » (Dianeia)
« Oui. C’est beaucoup plus facile de cette façon. Je vous prie de recevoir mes meilleures salutations. » (Anne)
Elle s’avança alors que ses longs cheveux noirs et ses gros seins tremblaient pendant qu’elle tendait la main.
« Ha… oui, je vous souhaite la bienvenue depuis la ville de Fort. Je suis Dianeia Medisun. Je représente cette ville. Bienvenue à vous, Lady Anne. » (Dianeia)
Après avoir serré la main de Dianeia, Anne avait souri et avait ri.
« Fufu, comme on pouvait s’y attendre de Lady Dianeia, la grande magicienne et la seconde princesse. Votre poignée de main est assez douce. » (Anne)
« O-Oh. Vos mains sont assez fermes. C’est quelque peu rassurant. » (Dianeia)
« C’est parce que je viens de la ville de Fort. Mon corps est mon capital commercial. » (Anne)
Anne avait fait un rire sexy.
… Je ne m’attendais pas à ce que la personne au sommet de cette ville soit une si belle femme.
L’autre jour, lorsque les résidents du quartier général de Fort ont changé, j’avais entendu une rumeur, mais cela dépasse mes attentes.
Cela avait toutefois incité Dianeia à être encore plus prudente.
Cela incluait sa venue dans la capitale à ce moment précis…
« C’est vraie Lady Anne, pourquoi êtes-vous venue dans la capitale royale ? » (Dianeia)
Quand Anne entendit la question, il sembla presque que la couleur de ses yeux changea.
« En effet, j’ai entendu dire que le dragon blanc a été vaincu ou apprivoisé… ce genre de rumeur circulait autour. » (Anne)
« Oh, il y avait bien une telle rumeur. » (Dianeia)
« Quand j’ai entendu cela, je ne pouvais absolument pas ne pas le remarquer. Je suis venu confirmer la véracité de la chose. » (Anne)
Son expression était complètement sérieuse.
Je pensais répondre avec ma position officielle, mais… de toute façon ma réponse était décidée.
« Ce n’est qu’une rumeur sans fondement. » (Dianeia)
« Est-ce le cas… quel dommage ! » (Anne)
Anne était devenue visiblement déçue.
« Dommage ? Voulez-vous vraiment combattre le roi-dragon ? » (Dianeia)
La ville de Fort avait également été exposée au danger du roi-dragon.
C’est pourquoi Dianeia pensait qu’elle voudrait savoir si le roi-dragon a été repoussé ou non.
« … Non, je voulais rencontrer le roi-dragon blanc. » (Anne)
« Le roi-dragon ? C’est un passe-temps assez inhabituel. » (Dianeia)
« Fufu, on me le dit souvent. Mais c’est vrai. Il n’y a aucune chance qu’elle soit ici. » (Anne)
Son visage était un mélange de déception et de soulagement.
Je me demande à quoi elle pensait.
« Eh bien de toute façon… c’est vrai. La capitale a repoussé les dragons plusieurs fois, nous pourrons donc vous aider avec nos connaissances. » (Dianeia)
« Hmm, c’est comme ça… » (Anne)
L’autre jour, ils nous avaient envoyé de l’aide, nous devons donc leur rendre la pareille.
C’était une bonne conduite, Dianeia l’avait compris.
Honnêtement, cela ne nous faisait aucun mal à leur donner des informations sur la lutte contre les dragons, mais.
« Lady Dianeia, j’ai entendu dire que le dragon avait été vaincu au-dessus de la forêt magique. Je voudrais savoir où cela s’est passé. Cela me ferait économiser beaucoup d’efforts. » (Anne)
… Ah, elle a vraiment demandé quelque chose de gênant.
Il est fort possible qu’elle ait plus d’un objectif.
Ont-ils remarqué la magie émise ? Je ne comprends pas comment… mais que devrais-je répondre ?
« Hmm… Hmmm… Hmmmmm... » (Dianeia)
« Hm, est-il possible que j’aie demandé quelque chose d’impossible ? » (Anne)
Anne avait demandé cela tout en regardant Dianeia troublée.
« Non… ce n’est pas ça, mais je ne peux pas le recommander. Savez-vous que la forêt est extrêmement dangereuse ? » (Dianeia)
« En effet. Je sais de quoi je devrais me méfier. Même si je ressemble à ceci, je suis forte et n’ai pas besoin de m’inquiéter. Mon métier principal consiste à vendre des objets, mais je peux utiliser des techniques offensives. » (Anne)
Anne releva sa manche et me montra son bras.
Certainement, quand je lui ai serré la main, j’avais pu sentir sa force, elle semblait tout à fait capable.
Mais ce n’est pas ce qui m’inquiète.
… je pense que le problème est principalement Daichi-dono.
Quels que soient les objectifs de cette femme, si je l’emmenais à cet endroit, il n’y aurait pas le choix.
C’est effrayant de penser que si je l’emmène là-bas et qu’elle cause des ennuis, nous pourrions subir sa colère, et même plus que cela, je ne veux tout simplement pas le déranger.
Dans ce cas, le nombre d’options que j’ai est limité.
Si cette femme veut entrer seule dans la forêt magique, alors…
« Très bien, je comprends. Je vous guiderai moi-même à travers la forêt. Nous pouvons parler de mesure contre les dragons sur le chemin. » (Dianeia)
« Vraiment ?! Merci beaucoup ! » (Anne)
« Cependant, il est déjà assez tard aujourd’hui, je vous y emmène demain matin. » (Dianeia)
« D’accord, traitez-moi bien ! » (Anne)
Anne avait souri avec bonheur. Cela devrait aller.
Je vais lui montrer un endroit sans danger et inoffensif, vaincre des monstres inoffensifs et lui apprendre comment lutter contre les dragons, et ce sera la fin de l’histoire.
Ainsi, le plan de Dianeia avait été décidé.
Tout ce qui restait à faire était d’agir, pour que tout se passe bien.
***
La nuit, dans un pub de la capitale occupé par l’homme chauve et ses hommes.
« Hyahha ! À votre santé ! Ce n’est pas assez pour moi ! »
« J’ai apporté plus d’alcool ! »
« Hyahha ! Bon travail ! Ahhh, j’ai l’impression de revenir à la vie... »
Les hommes crièrent et vidèrent leurs chopes puis les remplirent à nouveau.
Le chef buvait à un rythme particulièrement rapide.
« Tu finis ton alcool rapidement, chef. »
« Oui, je me suis souvenu de la peur de ces derniers jours… alors ça pourrait être une réaction. »
« Hyahha. Ce n’est pas de la peur. J’en tremble d’admiration. »
Alors que sa bière était bue, le chef avait dit cela, le reste des aventuriers avait répondu « oui » et avait fait des sourires narquois.
« Hyahha… mais je pense toujours qu’il est incroyable. Nous avions déjà sorti nos armes, mais il ne nous a même pas laissé une chance de victoire. Nous pouvons aussi être provisoirement appelés des aventuriers de haut rang. Même ainsi, qu’il nous ait laissé partir, il doit être très ouvert d’esprit. »
« Ouais… c’est… certain... »
Plusieurs autres aventuriers avaient acquiescé.
« Nous étions hostiles, mais il ne nous a rien fait. C'était vraiment différent de ces chevaliers pourris. »
« Si je devais le dire… c’est un gars fort et de bonne humeur. C’est le gars le plus fort que j’ai rencontré. Un qui est si fort que je ne peux même pas penser à me battre contre lui. »
« Hyahha. C’est même sans parler de son vrai pouvoir. En fait, si on me disait d’agir pour lui, je le ferais probablement, tu sais ? »
Les aventuriers savouraient le sentiment de ce combat alors qu’ils buvaient.
Et le sujet s’était tourné vers la cause de ce combat.
« Mais sérieusement, je me demande qui était cette grande sœur aux gros seins. Pour le moment, nous avons signalé et obtenu la récompense... »
C’était de là que venait l’argent qu’ils utilisaient pour boire.
« J’ai vécu longtemps comme aventurier dans la ville de Fort, mais je n’ai jamais vu de femme aussi sexy. Même si elle est devenue directrice adjointe avant que je m’en rende compte. »
« Je l’ai vue aux alentours de la ville, mais tu sais ? Elle vendait une armure robuste ayant une forme étrange et des objets suspects. »
« Hein, alors elle a été repérée à partir de là ? Elle pourrait ne pas être réellement de la ville de Fort à l’origine. »
Les aventuriers étaient confus, mais dès qu’ils avaient eu la tournée suivante d’alcool, la confusion avait été balayée.
« Hyahha ! Oubliez ces choses compliquées ! Nous resterons dans la capitale pendant un moment. Tant que l’argent durera, nous boirons ! »
« Ouais ! Je te suivrai, chef !! »
Et donc, la nuit passa.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre!
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre