Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 6 – Prologue

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Prologue

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Prologue

Partie 1

Les trahisons arrivent toujours soudainement.

Une trahison attendue n’est ni effrayante ni douloureuse.

Mais les traîtres cherchent généralement le meilleur moment pour vous trahir.

C’est ce qui se passe en ce moment !

« Léon, si tu n’expliques pas correctement, tu auras un “non”. »

Le coup d’Olivia était un peu penché, mais ses yeux étaient ouverts.

Ses yeux relâchaient une pression ne me permettant pas de mentir.

Devant ces yeux, moi, Léon Fou Baltfault, je tremblais.

J’avais ouvert la bouche pour donner une excuse, mais ma gorge était si sèche que je n’avais rien pu dire.

J’étais très nerveux.

« C-Calmez-vous, toutes les deux. Parlons-en. De cette façon, nous pourrons résoudre tout malentendu. »

De plus, il s’agissait d’un piège tendu par ce satané Luxon !

Inutile de dire que mes mots n’avaient aucun poids. Anjie, Anjelica Rafua Redgrave, regardait un lit de bébé qui se trouvait dans le coin de la pièce. Elle toucha le berceau avec ses mains et sourit. Mais ce sourire m’avait donné la chair de poule. Elle était en colère. Elle était furieuse.

Si je devais décrire les émotions d’Anjie en ce moment, l’analogie parfaite serait-elle celle d’un volcan avant son éruption ? Ou est-elle sur le point d’exploser en ce moment même ?

« Il vaudrait mieux que tu réfléchisses bien à tes prochains mots, afin de t’assurer que ton excuse soit fiable. Bien sûr, je veux parler de l’excuse que tu nous donneras sur la raison pour laquelle tu amènerais une autre femme dans cette maison préparée par la République pour tes études ici, et qui dispose même d’un lit pour bébé. »

« Laissez-moi vous expliquer ma situation actuelle. »

Comme je ne pouvais pas rester éternellement dans la maison de Marie, j’avais décidé de retourner dans la maison qu’ils avaient préparée pour moi.

En ce moment, nous avions la prêtresse choisie par le jeune arbre sacré, Noëlle Beltre, sous notre responsabilité. Son vrai nom est Noëlle Zel Lespinasse. En tant que gardien de la prêtresse, j’avais décidé de la ramener chez moi pour la protéger.

Je n’avais pas d’autres intentions, je le jure ! Je voulais juste la protéger des idiots de la République.

Noëlle, la nouvelle prêtresse, était maintenant quelqu’un de désiré — et pas pour de bonnes intentions — par tous les nobles de la République. C’est pourquoi, si je devais la garder en sécurité, le meilleur chemin à prendre était de la garder près de moi. Elle-même le comprenait et elle le désirait, donc jusqu’ici, il n’y avait pas de problème.

« Je ne cherche pas d’excuses. »

Noëlle avait baissé la tête.

Elle avait de beaux cheveux blonds, une coiffure avec une seule queue de côté avec des pointes roses. Elle avait un peu honte devant Livia et Anjie.

« Je m’excuse, tout est de ma faute. C’est ma faute pour avoir laissé cela se produire… »

Plus Noëlle devenait réservée, plus les regards de Livia et Anjie devenaient féroces. C’est pourquoi je devais arrêter Noëlle avant que les choses ne deviennent incontrôlables.

« C-Calmes-toi un peu Noëlle, OK ? Laisse-moi leur parler, je vais tout leur expliquer, » avais-je dit.

J’ai tellement peur de bégayer !

Je n’étais pas infidèle, j’avais été mis dans cette situation par accident ! Dans cette situation, il était vrai que c’était difficile de le nier !

Elles étaient venues chez moi au pire moment possible.

Les deux filles avaient vu le moment où je tenais Noëlle dans mes bras, et oui, en le regardant sans contexte, cela ressemblait sans aucun doute à de la triche. Sans parler du lit de bébé qui se trouve dans cette pièce.

Peu de temps après mon arrivée en République, j’avais rencontré un nouvel ami nommé Jean et, en raison de plusieurs circonstances, je m’étais retrouvé à m’occuper de son chien adoré pendant un certain temps.

Cependant, c’était un très vieux chien qui avait besoin de soins particuliers, alors j’avais acheté un lit de bébé pour qu’il puisse dormir. Le seul problème est… que le nom de ce chien était Noëlle.

Avoir le même nom que la fille à mes côtés rendait la situation encore plus compliquée. C’est pourquoi, aux yeux d’Anjie et de Livia, j’avais non seulement amené une fille dans ma maison de la République, mais je lui avais même préparé un berceau.

En supposant qu’il y ait 10 personnes qui regardent ça, le seul résultat possible serait que 10 de ces 10 personnes arrivent à la conclusion que je suis infidèle. En fait, si quelqu’un d’autre était à ma place, je penserais aussi la même chose.

Mais sérieusement, je n’étais pas un homme adultère.

La situation en était arrivée là à cause de la trahison de Luxon.

Normalement, dans ce genre de situation, ma fiancée ne devrait certainement pas être là pour assister à cette scène. Dans ce cas, pourquoi ça s’est terminé comme ça ?

Conclusion : C’est à cause de Luxon.

J’avais essayé d’utiliser 100 % de mon cerveau pour trouver la solution la plus optimale dans ce cas. OK, je n’avais pas à m’inquiéter pour ça. Je n’étais pas sûr de moi, mais si je parlais avec une expression sévère, j’étais sûr que les deux filles me comprendront.

« Les filles… réfléchissez bien à tout ça. Ce n’est pas vrai, mais en supposant que je sois vraiment infidèle, ne trouveriez-vous pas ce cadre vraiment bizarre ? » avais-je demandé.

Au moment où j’avais dit que « ce n’est pas vrai », j’avais eu l’impression que les yeux d’Anjie et de Livia dégageaient une aura encore plus froide qu’auparavant. Mon dos ne pouvait s’arrêter de transpirer et je ne pouvais m’empêcher de trembler.

« Bizarre ? Veux-tu bien arrêter d’essayer de changer de sujet ? »

La voix d’Anjie était cruellement froide. Je jure sur ma virilité qu’à partir de maintenant, quoi qu’il arrive, je ne la tromperai jamais. Je ne devais pas la mettre encore plus en colère. C’était ce que mon esprit, mon cœur… non, ce que mon âme elle-même avait compris en cette occasion.

« C’est certainement étrange. »

« Livia ? » Anjie avait cessé de me regarder et s’était tournée vers Livia. Il semblerait qu’elle ait réussi à comprendre ce que j’essayais de dire.

« Léon n’est même pas allé nous accueillir cette fois-ci lorsque nous sommes venues visiter à nouveau la République d’Alzer. La dernière fois, nous ne l’avons pas prévenu et il est quand même allé nous recevoir, non ? »

« Eh bien, c’est parce que Luxon aurait dû le prévenir, non ? … Ah, je comprends. » Apparemment, Anjie avait déjà compris. Finalement, elles avaient compris ce que je voulais dire.

« S’il avait quelque chose à cacher, il aurait eu le temps de cacher toutes les preuves, mais sinon, c’est parce que Luxon ne l’a pas prévenu, je vois. »

Luxon était habituellement précis et bruyant dans ses rapports, mais cette fois-ci, il n’avait rien dit. Au fond, il m’avait clairement trahi !

Livia avait hoché la tête et avait ensuite continué à parler de ce qui lui semblait étrange.

« De plus, Creare se comportait un peu bizarrement ces derniers temps. Si Léon avait quelque chose à cacher, il lui aurait dit de gagner du temps pour lui, tu ne crois pas ? S’il y a vraiment des preuves, je ne pense pas qu’il les aurait laissées en évidence. »

Oui, exactement ! Normalement, l’un de ces deux-là aurait dû m’en informer avant. Tous deux étaient extrêmement compétents, ils auraient donc dû m’aider à effacer les preuves de mon infidélité… évidemment, ce n’est pas comme si j’avais vraiment besoin de cacher quelque chose. Oui, je n’ai pas été infidèle !

« Vous ne voyez pas !? C’est clairement une trahison de ces deux foutues IA ! »

Il semblerait que le pire soit déjà passé après que les deux filles aient trouvé la réponse seule. C’est le pouvoir de l’amour !

Quand j’avais enfin eu le temps de respirer, la femme à lunettes qui voyait tout de dos sur la pièce avait murmuré. « … Mais cela ne change rien au fait que le Seigneur Léon jouait intimement dans cette pièce avec Lady Noëlle. »

« Cette femme est une… »

Elle s’appelait Cordélia Fou Easton. Une servante de confiance qu’Anjie avait envoyée pour m’aider dans mes tâches quotidiennes. En vérité, je croyais qu’elle était une femme de chambre raisonnable et cool, mais il semble qu’elle était une autre traîtresse.

Attends un peu. Est-ce juste moi, ou il y a beaucoup de traîtres autour de moi ? Anjie m’avait encore regardé fixement. Son regard, qui s’était un peu adouci auparavant, est redevenu froid.

« Dans ce cas, cela voudrait-il dire que Luxon a voulu donner une leçon à son maître condescendant ? »

Puis Livia avait soutenu la nouvelle théorie d’Anjie. « C’est possible. Je suppose qu’il voulait mettre Léon dans une situation de resserrement, pour que Léon cesse de s’amuser et de profiter de sa liberté. »

« Luxon est très filial. Léon, tu dois être heureux d’avoir un serviteur qui se soucie tant de redresser son maître dans le droit chemin… »

« C-Ce n’est pas tout à fait vrai… »

Cela ne se passait pas bien. J’avais pensé à plusieurs choses que je pourrais dire et qui pourraient changer le cours de ces événements, mais mon corps ne réagissait pas.

J’avais cherché partout quelqu’un qui serait prêt à m’aider, et finalement mes yeux avaient fini par tomber avec tous mes espoirs sur Yumeria.

Le remarquerait-elle ?

Peut-être que oui, car même au milieu de cette atmosphère lourde, Yumeria avait pris une respiration et s’était exclamée.

« Je… je pense que Sire Léon est aussi un homme, donc nous devrions lui pardonner, même s’il est tombé dans les tentations ! »

… et ses mots avaient jeté de l’huile sur le feu.

Si je devais décrire cette situation, elle serait représentée par une bombe sur le point de tomber dans le feu. Avec ça, il semblerait que j’avais vraiment été infidèle.

Yumeria l’avait remarqué et avait commencé à essayer de réparer son erreur.

« Ce n’est pas ce que je voulais dire ! Je veux dire qu’il a peut-être poussé ses plaisanteries un peu trop loin, mais… eh bien, je… Je veux dire que Sire Léon n’a d’yeux que pour vous deux ! Hmm ? … Ne devrait-il pas être réservé à une seule personne ?... »

Certes, si l’on parle de ce qui est normal et de ce qui ne l’est pas, avoir deux fiancées en même temps n’a rien de normal. Pendant que je pensais à cela, la situation avait empiré.

De plus, cette guerre était déjà une perte. Peu importe ce que moi ou Noëlle dirons, Livia et Anjie ne nous croiront pas.

De plus, Cordélia n’avait pas envie de se mêler de ce qui ne la regarde pas, manifestement elle n’avait pas pris la peine d’aider Yumeria à se clarifier. Sans compter que les intelligences artificielles qui devraient aider dans cette affaire, Luxon et Creare, avaient fui quelque part, il était très probable qu’ils m’aient piégé. Non, en fait, c’était déjà un fait qu’ils m’avaient trahi.

« Je le savais, les gens ne devraient pas faire confiance aux intelligences artificielles. »

Parmi toutes les choses que les êtres humains avaient construites, les intelligences artificielles étaient toujours les plus susceptibles de les trahir.

Apparemment, Luxon n’était pas l’exception. Il m’avait trahi ! Je ne te pardonnerai certainement pas, je ne pardonnerai à aucun des deux !

« Luxon, est-ce que tu m’écoutes ? Je sais que tu l’as fait. N’oublie pas que nous, les humains, finissons toujours par être au sommet ! Alors j’espère que tu es prêt ! »

Je l’avais dit à voix haute en riant à la fin de Luxon, qui regardait sûrement ça depuis un autre endroit.

Maintenant, la seule chose que je pouvais faire était de rire. Si je ne le faisais pas, je pourrais bien finir par pleurer. En me voyant rire pour rien, Noëlle avait été surprise tandis que Cordélia avait ressenti de la répulsion. Mais ce qui m’avait vraiment fait mal, c’était le visage de Yumeria qui était vraiment inquiète pour moi.

« Sire Léon, ne craquez pas, revenez à vous ! Tout ira bien, je suis sûre que tout sera résolu ! »

Qu’est-ce qui va bien se passer ? Ça n’a pas d’importance, merci quand même de t’en soucier. J’aime cette gentillesse que tu dégages. Après m’avoir vu rire sans contrôle, Livia et Anjie avaient pris chacune de mes bras et m’avaient agrippé.

Quiconque verrait cela sans contexte dirait que j’ai deux belles fleurs, une dans chaque main, mais en réalité, elles m’empêchaient de fuir. Les deux filles avaient des sourires vides sur leurs visages. Quant à mes bras, on pouvait entendre le bruit de mes fiancés qui les serraient.

« Léon, il est préférable de tout nous dire… sinon, tu seras traité comme un mauvais garçon. »

« Prêt à tout nous dire ? Il vaudrait mieux que tu t’accroches, nous avons tout le temps du monde alors je ne te laisserai pas dormir. »

Ce « je ne te laisserai pas dormir » m’aurait mis mal à l’aise et même excité si elle l’avait dit dans une autre situation.

Oui, si elle l’avait dit dans une situation normale !

Et donc, les deux filles m’avaient emmené hors de la pièce, en me tirant par les deux mains. Puis, Noëlle avait tendu la main vers moi. « Léon !? » J’avais tourné mon visage, oui, juste mon visage et j’avais essayé de sourire avec toutes les forces qui me restaient pour la rassurer.

« Ne t’inquiète pas, Noëlle, je suis sûr qu’elles vont me comprendre après avoir tout expliqué. »

Je suis innocent. Je n’ai pas été infidèle. C’est pourquoi Livia et Anjie me comprendront.

Oui, si elles me laissent juste parler…

« Léon, cette fois tu as été un mauvais garçon ! »

Elles vont sûrement…

« J’aurais dû te sermonner un peu plus sur les relations avec les filles avant de te laisser venir ici. Je ne te dirai pas de ne pas t’amuser, mais à partir de maintenant, tu devras le faire en sachant ce qui t’attendra. »

Est-ce que je vais revenir vivant ?

« Luxon, pourquoi m’as-tu trahi ? » Pendant que les deux me prenaient par le bras, je haussais les épaules et regardais le sol, comme si j’étais un criminel fraîchement arrêté. Mais je jure que je n’ai pas triché !

Je n’ai rien fait de mal !

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Partie 2

Dans l’Académie de la République d’Alzer, les vacances d’été avaient déjà commencé.

Il y avait une fille qui profitait de ces vacances pour entrer dans un donjon. Elle s’appelait Lelia Beltre.

Elle avait des cheveux roses avec une coiffure similaire à celle de Noëlle, une queue à un seul côté, mais du côté opposé.

Toutes deux étaient jumelles, elles se ressemblaient donc beaucoup, mais elles présentaient cependant de nettes différences. L’une d’elles, et c’était bien la plus importante de tout, était que la jeune sœur de Noëlle, Leila, est une réincarnée.

« Ici, c’est juste là. Je sais, je l’ai déjà vu auparavant. »

En ce moment, elle avait un sac à dos sur le dos et ses vêtements étaient sales en raison de la poussière. Dans sa main, elle tenait un pic.

D’après son apparence, il est évident qu’elle avait traversé beaucoup d’épreuves pour arriver à cet endroit. Il semblerait qu’elle ait dû endurer plus que ce à quoi elle s’attendait, vu la rudesse de sa respiration.

En la voyant comme ça, son compagnon, Serge Sara Rault, s’était un peu inquiété.

« Hé, vas-tu bien ? Tu n’es pas habituée à ça, alors ne te surmène pas. »

« Ne t’inquiète pas. Tout ira bien une fois que nous serons arrivés… »

« Ummm… cependant, je suis surpris que tu connaisses ce genre d’endroit. »

Serge était un garçon à la peau légèrement bronzée, aux cheveux noirs peignés en arrière. Il était grand et en forme avec des muscles bien définis. En bref, quelqu’un de totalement opposé au fiancé de Leila, Émile Laz Pleven. Mais il y a une raison pour laquelle Leila avait décidé de chercher dans ce donjon avec Serge.

Serge scruta son environnement, tout était recouvert par les racines de l’arbre sacré. Les racines étaient collées et se répandaient contre toutes les parois métalliques.

Après cela, ils étaient arrivés à ce qui semblait être un passage, mais la porte placée derrière ne s’était pas ouverte. Premièrement, parce que la porte elle-même était cassée, et deuxièmement, parce que les racines de l’arbre sacré remplissaient la zone.

Serge avait pris une lanterne et avait commencé à regarder autour de lui.

« Je n’ai jamais pensé qu’il y avait un tel donjon sous l’arbre sacré. Leila, n’est-ce pas une grande découverte ? »

Ils étaient dans un donjon qui se trouvait très en dessous de l’arbre sacré. En bref, ils étaient sous terre. Leila but de l’eau dans sa bouteille, puis se nettoya la bouche avec sa manche. En ce moment, elle n’avait même pas le loisir de se soucier de son apparence.

« Ne le dis à personne, ce serait gênant si quelqu’un d’autre décidait de venir explorer. Et puis… Serge, tu m’écoutes ? » Leila avait jeté un regard furieux à Serge qui la regardait avec un sourire. Mais Serge s’était contenté de rire.

« Ne sois pas comme ça. Je pensais juste que tu es une femme fantastique. »

« Quoi ? »

Qu’est-ce qu’il raconte dans cette situation ?

Leila ne savait pas comment réagir, mais Serge avait fait un pas de plus. Il avait marché jusqu’à ce qu’il soit en face de Leila.

« Je veux dire que tu es fantastique comme tu es maintenant. »

« Je sais que je n’ai pas de bonnes manières, » déclara Leila agacée, pensant que Serge se moquait d’elle. Cependant, dans ses pensées intérieures, elle pensait déjà à la prochaine chose qu’elle devait faire.

Léon a trouvé le Luxon dans le royaume de Hohlfahrt, donc il devrait aussi y en avoir un ici.

Tout comme Léon avait trouvé le Luxon dans le royaume de Hohlfahrt, il devrait y avoir un autre objet puissant dans le deuxième jeu. Un objet payant égal à Luxon.

Il doit y en avoir un. S’il n’y en a pas, je vais avoir des problèmes…

Je n’aurai rien à opposer à Léon.

Leila avait peur de Léon, qui avait une arme puissante dans ses mains. Si Luxon attaquait sérieusement, s’il s’agit d’un ordre de Léon, il détruirait la République ainsi que tout le continent sans ménagement. Quand Leila avait appris cela, elle n’avait pas pu rester sans rien faire en attendant d’être massacrée.

C’est pourquoi elle avait décidé d’entrer dans ce donjon afin de trouver sa propre arme puissante. Mais, comme prévu, elle ne pouvait pas le faire seule. Cependant, elle avait pu arriver à ce point grâce à l’aide de Serge, qui n’était pas un simple noble, mais un aventurier.

Leila avait continué à marcher dans un couloir sombre. Plusieurs fois, elle avait failli tomber à cause de branches d’arbres, mais chaque fois, Serge l’avait rattrapée avant qu’elle n’atteigne le sol.

« Veux-tu te reposer ? » lui demanda-t-il.

« Je vais bien. Il ne reste plus grand-chose, continuons un peu plus. »

L’objet était juste en face d’elle. Petit à petit, elle s’était rappelé toutes les informations du deuxième jeu qu’elle possédait.

Un peu plus. Oui, ça devrait être juste derrière cette porte.

Tous deux étaient arrivés devant une énorme porte.

Leila s’en était approchée et avait entré un mot de passe sur le panneau de contrôle.

Heureusement, j’ai le mot de passe.

Après avoir entré les chiffres dont elle s’était souvenue après s’être creusé le cerveau, la porte avait réagi. La porte automatique s’était ouverte, et de l’autre côté se trouvait une pièce immensément spacieuse.

Serge regarda Leila avec surprise. « Comment as-tu su comment ouvrir cette porte ? »

« J’ai des secrets. Oublie ça, maintenant, marche. »

Leila avait pointé la lanterne vers la pièce qui était pleine de racines d’arbres.

Il est plus large que celui qui était montré dans le jeu d’après mes souvenirs.

Après cela, Leila avait commencé à chercher un dirigeable… Non, un vaisseau spatial. Cette immense pièce était en fait un dock. Dans le passé, c’était ici que l’ancienne civilisation humaine gardait ses armes.

En ce moment, la zone de stockage était déjà abandonnée et remplie de vaisseaux futuristes brisés. Mais Serge était devenu très excité.

« Leila, c’est génial ! Si on dit qu’on a trouvé ça, nos noms entreront dans l’histoire ! »

En plus de découvrir une nouvelle ruine, ils avaient également découvert des objets anciens. Serge était excité et heureux d’être l’aventurier qui avait réalisé cela. Mais pas Leila.

« Tu n’as encore rien vu. Suis-moi. »

Serge obéit et marcha vers Leila qui avançait devant lui, et, arrivant presque au bout du passage, elle remarqua soudain quelque chose. Elle dirigea la lanterne vers un coin de la pièce, et là, elle se rendit compte qu’une arme avait fini par être enterrée ici.

C’était quelque chose avec une silhouette humanoïde, fortement liée par des racines d’arbres.

« Est-ce que c’est… une armure ? » Elle n’avait pas vu cela dans le jeu.

Mais il pouvait s’agir d’un autre objet payant qu’elle ne se souvient pas avoir vu auparavant.

Bien sûr, Leila ne s’était pas trop intéressée aux armes du deuxième jeu. En fait, elle considérait que les aventuriers et les armes n’avaient pour but que de faire avancer l’intrigue. Et alors qu’elle était plongée dans ses pensées, Serge s’était approché de l’armure.

« Elle n’a pas l’air mauvaise. Ce qui est mauvais, c’est qu’elle a été parfaitement coupée. Le gars qui a piloté ça a dû mourir ipso facto. »

Leila avait eu peur dès qu’elle avait entendu cela.

L’âme du pilote errait peut-être encore dans les parages. En suivant ce raisonnement, elle avait l’impression que cet endroit était un cimetière.

« Arrête de faire l’idiot ! »

« Ça a l’air bien, peut-on l’emmener avec nous ? Bien qu’elle soit complètement noire et large. Je crois que les armures des temps anciens étaient toujours comme ça, bien que celle-ci soit aussi énorme. »

Elle était plus grande que les armures traditionnelles de ce monde.

Face à cette armure, Leila s’était immédiatement souvenue d’une autre assez similaire.

« … Hmm ? Celui-là et cet “Arroganz” se ressemblent beaucoup. »

« “Arroganz” ? Je crois que j’ai déjà entendu ce mot. Ça veut dire… Arrogance, non ? » demanda-t-il.

« Hein ? Tu plaisantes ? » En entendant la signification de « Arroganz », Leila ne savait pas quoi ressentir envers Léon.

Ce type est un chuuni ? Qui diable appellerait sa propre armure arrogance ?

Elle avait pensé à cela en regardant l’armure piégée au milieu des branches de l’arbre. Puis, Leila avait eu la chair de poule.

C’est quoi ce bordel ?

… Cette armure l’effrayait vraiment.

Elle était sur le point de faire un pas en arrière par peur, mais Serge en était devenu encore plus intrigué.

« Leila, laisse-moi prendre ce garçon. Je l’aurai comme souvenir si je ne suis pas capable de le réparer. » Mais Leila avait immédiatement rejeté les suggestions de Serge. Ce n’est pas qu’elle avait une raison particulière, mais son instinct lui criait qu’elle ne rentrerait pas dans cette armure.

« Bien sûr qu’on ne le fera pas ! Allez, marchons. »

« Attends, ne sois pas comme ça ! » Elle avait pris Serge par un bras et avait avancé. Serge avait voulu résister un instant, mais s’était immédiatement calmé. Ils étaient sortis tous les deux en se tenant la main.

Puis, ils avaient trouvé un énorme vaisseau spatial avec une présence inquiétante. Il avait une forme simple et un design géométrique, bien qu’une partie soit coincée entre les racines. La couleur, apparemment, était vert foncé. Contrairement aux autres vaisseaux spatiaux qui se trouvaient là, celui-ci avait été laissé intact et ne semblait pas une ruine. Serge regarda ce vaisseau spatial avec un visage abasourdi.

« Je ne pensais pas qu’il était possible pour un dirigeable d’être aussi grand, même dans les temps anciens. »

Alors qu’il était sidéré, Leila se désintéressa de lui et se plongea à nouveau dans ses propres pensées.

Non, c’est un navire… ou plutôt, un vaisseau spatial. Elle avait essayé de se souvenir un peu plus de ce qu’il fallait faire à partir de maintenant dans le jeu, mais ses souvenirs étaient encore vagues. Les vaisseaux spatiaux des temps anciens… c’était des avions très performants pour le ravitaillement et aussi parfaits pour les batailles. Leurs capacités étaient bien supérieures à celles des vaisseaux de l’ère actuelle, et à en juger par les dimensions de celui qui se trouvait devant elle, on pouvait dire qu’il était aussi exceptionnel que le Luxon.

Avec ça, je ne perdrai pas contre Léon.

Leila avait commencé à marcher, laissant derrière elle Serge qui était encore dans les vapes. Comme il avait réalisé qu’elle le laissait derrière elle, Serge l’avait poursuivie. Mais soudain, Serge avait couru vers elle et avait tiré une de ses mains pour la mettre derrière lui.

« Il y a quelque chose qui approche par-derrière ! »

« Hein ? Q-Quoi ? »

Tout était si rapide que Leila n’avait pas pu le comprendre.

En moins d’un instant, Serge combattait déjà de ses propres mains les monstres qui étaient apparus.

Les monstres avaient été écrasés sur le sol et s’étaient transformés en fumée noire avant de disparaître.

Ce type ne les massacre-t-il pas trop simplement ? N’est-ce pas un peu trop unilatéral ?

Serge tuait certains monstres avec sa main droite nue. Tandis que l’autre main tenait une lance, qui se balançait dans une forme circulaire parfaite, tuant les monstres autour de lui. Il semblait être très confiant face aux monstres.

« Donc neuf, je vois. Leila, tu restes en arrière. »

« Peux-tu les vaincre tous ? » Serge tenait sa lance dans une pose fantaisiste, voulant montrer son côté fiable à Leila.

« C’est du gâteau ! »

Puis il avait commencé un combat unilatéral. Serge balançait sa lance, et à chaque coup, un monstre tombait, vaincu.

Serge avait toujours admiré les aventuriers, c’est pourquoi il s’était beaucoup entraîné et était devenu un guerrier qui pouvait même se mesurer aux personnes avec les meilleures spécifications qu’il pouvait obtenir dans le jeu.

C’est pourquoi il pouvait facilement vaincre tous les monstres qui se présentaient. Leila s’était sentie un peu dégoûtée après avoir vu les têtes coupées des monstres que Serge avait vaincus avec sa lance. Cependant, pour elle, c’était plus que suffisant d’avoir Serge pour s’occuper de ces monstres semblables à des requins volants. Après tout, elle ne pouvait pas le faire seule.

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Partie 3

C’était une bonne idée d’amener Serge ici. Il est plus fort que je ne le pensais. Il pourrait même être plus fort que Léon et ces idiots.

Le royaume d’Hohlfahrt était le chef-lieu des aventuriers, pour cette raison, Léon et son groupe avaient un certain degré de compétence. Mais pour Leila, Serge ne s’était pas laissé distancer. De plus, il semblait si fiable en face d’elle.

Qui aurait pensé que Serge soit un combattant si habile ?

« Et c’est le dernier ! » déclara Serge après avoir vu tous les monstres se faire décapiter. Et après avoir vérifié qu’il n’y avait plus de monstres, il avait abaissé sa lance.

Leila avait remercié Serge en le regardant avec une grande surprise et un peu d’intérêt.

« Tu es fort, maintenant je te vois sous un nouveau jour ! »

« Eh bien, personne ne survivrait dans ce genre d’endroit sans être capable de faire au moins ça. Es-tu déjà tombée amoureuse de moi ? »

« Non, pas le moins du monde, mais au moins je te considère comme une personne complètement différente maintenant. Merci de m’avoir protégée, Serge. »

Tous deux avaient plaisanté, et peu à peu, l’environnement inconfortable avait commencé à s’estomper. Puis, Serge avait regardé le navire de ravitaillement et avait commencé à réfléchir en silence, alors Leila lui avait demandé.

« Y a-t-il un problème ? » demanda Leila.

« Eh bien, je pense que cette relique ancienne est incroyable, mais j’ai l’impression que c’était un peu trop facile jusqu’à présent. »

« Et que dire des combats qu’on a eus jusqu’ici ? Tu ne peux même pas imaginer combien de fois j’ai cru que j’allais mourir en venant ici ! » Pour Leila, qui n’était pas habituée aux aventures, cela pouvait même être considéré comme un grand exploit d’atteindre sa destination sans mourir de peur ou sans mourir tout court.

Mais pour Serge, qui était déjà habitué à cela, cela semblait trop peu.

« En fait, j’ai été surpris que nous soyons arrivés ici après avoir marché en ligne droite. Savais-tu déjà qu’il y avait un trésor par ici ? »

Si je réponds oui, il sera sûrement curieux de savoir comment je l’ai su. Après être arrivée à cette conclusion, Leila avait décidé de trouver une excuse.

« Je ne pensais pas qu’il y aurait vraiment quelque chose ici… J’ai juste entendu des rumeurs dans le passé. » Elle avait fait comme si elle était sincèrement surprise, puis elle s’était concentrée sur le vaisseau pour éviter le regard de Serge. À ce moment-là, la porte s’était ouverte d’elle-même.

Contrairement à la porte précédente, celle-ci s’était ouverte lentement et silencieusement.

Puis, de l’autre côté, avait émergé une sphère flottante aussi grande qu’une balle de softball, avec un seul œil rouge. L’objet était resté immobile à la même hauteur que les yeux de Leila et Serge. Tout était si inattendu que Serge n’avait pas eu besoin de réfléchir à deux fois pour relever sa lance et faire reculer Leila en même temps.

Sa lance à la main, il avait crié à Leila de rester en arrière.

« Leila, reste en arrière ! »

 

 

Cependant, Leila était soulagée. C’est parce que la sphère devant eux n’était pas Luxon… c’était un autre drone bleu.

« Serge, calme-toi. On va s’en sortir. »

« V-Vraiment ? »

Serge baissa un peu sa lance, fixant les mouvements du robot bleu. Leila était convaincue que la chose en face d’eux n’avait pas de mauvaises intentions. En effet, s’il s’agissait d’un compagnon du vieux Luxon, alors il ne pouvait pas se battre sous cette forme.

« Je veux avoir une conversation avec toi. » Elle lui avait parlé et alors le robot bleu avait répondu avec une voix vive.

« Cela fait un moment que je n’ai pas reçu de visites. » C’était une voix robotique, mais avec un certain côté masculin.

La différence avec Luxon était que ce robot semblait beaucoup plus humain que le premier.

Serge avait été surpris, mais Leila avait continué à parler.

« Je veux ce navire. Donne-moi les droits de propriété. » Elle avait dit cela avec une attitude hautaine et le robot avait répondu avec une pointe d’interrogation.

« Veux-tu être mon maître ? … Hmm, il y a plusieurs choses que je trouve louches à propos de toi et de ta demande, mais la vérité est que je ne supporte pas d’être en attente dans cet endroit depuis si longtemps, mais je ne peux pas bouger sans permission. Donc l’apparition d’un maître est une situation très tentante ! »

Pourquoi ce nouvel humain serait-il au courant de son existence et des droits du maître ? Le robot semblait intrigué par cette question, mais plus que cela, il voulait quitter cet endroit au plus vite, aussi avait-il accepté avec joie.

Pendant ce temps, Serge s’était vraiment inquiété de cette conversation.

« Leila, es-tu sûre de toi ? Pour commencer, quelle est cette chose ? »

Mais celui qui avait répondu à la question de Serge n’était pas Leila.

« — Oups, j’ai oublié de me présenter, je m’excuse pour mon impolitesse ! Je m’appelle “Ideal”, un vaisseau chargé de l’approvisionnement. » Leila avait lâché un petit soupir. Un soupir de soulagement.

Bien, il a le même nom que celui que j’ai acheté sur le jeu.

Le nom du puissant objet pay2win du deuxième jeu vidéo otome était Ideal. C’est pourquoi elle était convaincue que cette arme puissante était le même drone que celui qu’elle avait rencontré auparavant. Ainsi, Leila avait fait un pas en avant avec confiance.

« Dans ce cas, faisons-le immédiatement. »

« Comment connais-tu les privilèges de propriété ? La vérité, c’est que je suis vraiment intrigué et que quelque chose semble louche, mais ce n’est pas grave. Passons au sujet suivant pour le moment. »

Le drone bleu, Ideal, avait fait briller son œil rouge et les avait scannés tous les deux. Puis Ideal avait commencé à errer autour de Leila en faisant des cercles assez intrigués.

« Que s’est-il passé ? » demanda-t-elle.

« J’ai reçu des informations très choquantes. Il semble qu’aujourd’hui sera un grand jour, » répondit Ideal.

« Tu le crois vraiment ? »

En comparaison de Luxon, elle pensait que cette autre IA répondrait avec un manque d’émotions beaucoup plus important, mais pour le moment, elle était plutôt amicale.

En outre, son attitude envers Leila, qui sera enregistrée comme son maître, était adéquate.

« Il semble que vous soyez tous deux très fatigués. Je vais préparer une chambre, alors, allez-y. Vous pouvez entrer, » dit Ideal en entrant devant pour les guider, les laissant tous les deux sous le choc une fois à l’intérieur du vaisseau.

Il était dans un état assez propre. Serge fut surpris en passant une main sur le mur à côté de lui.

« C’est la première fois que je vois une relique perdue gardée aussi propre et bien conservée. »

Les paroles de Serge ayant suscité son intérêt, Ideal se tourna vers Leila et lui demanda.

« “Relique perdue” ? Eh bien, dans l’ère actuelle, la technologie qui a été utilisée pour me construire devrait avoir été perdue. Il semble qu’il sera amusant de faire une promenade. »

« Amusant ? Est-ce que tu peux même ressentir ça en étant une intelligence artificielle ? »

Leila était sidérée par le fait qu’Ideal était vraiment impatient de sortir.

« … Oui, vous êtes vraiment des personnes intrigantes, » déclara Ideal devant les deux humains, avant de revenir les guider.

Puis Serge avait dit. « Hé Leila… C’est quoi cette intelligence artificielle dont tu as parlé avant ? »

Leila avait juré dans son esprit après avoir entendu cette question.

Merde, j’ai baissé ma garde.

« Ce n’est rien. Nous devrions accepter l’offre de cette chose et nous reposer un peu ici. »

« Tu as raison. Mais j’étais un peu excité à l’idée d’explorer l’intérieur de ce vaisseau. »

Serge avait l’air sérieusement excité, son regard scrutant l’ensemble de l’endroit.

Puis, Leila avait regardé la sphère flottante qui se trouvait devant elle.

Je l’ai, j’ai finalement obtenu mon propre objet de triche. Avec ça, je n’aurai plus à craindre Léon.

C’est ce qui avait apporté le plus de bonheur à Leila, bien plus que d’avoir récupéré ce genre d’objet perdu.

« Attendez un moment s’il vous plaît. »

Ideal les avait emmenés dans la pièce, qui ressemblait plus à l’aire de repos d’une entreprise. Il y avait quelques meubles, des distributeurs automatiques et même des plantes de décoration. Serge s’était assis directement sur le canapé sans enlever la saleté de ses vêtements.

« Ce canapé est incroyable. Leila, viens t’asseoir. »

« Franchement, tu es comme un barbare. Mais oui, tu as raison. » Leila s’était assise et avait détendu ses épaules pour atténuer la fatigue refoulée.

Après ça, Ideal était allé ailleurs, les laissant tous les deux seuls dans la pièce.

« Veuillez m’excuser, je vais prendre congé. »

« Où dois-tu aller ? »

« Je vais faire quelques préparatifs pour aller dehors. Aussi, je vais vous apporter de la nourriture dans un moment. » Ideal était parti et Serge avait souri.

« Quel gars attentionné ! »

Mais, y a-t-il quelque chose à manger dans un endroit comme celui-ci qui a été abandonné il y a tant d’années ? Alors que Leila se demandait cela, son regard avait été obstrué par Serge. Puis, il avait rapproché son visage du sien.

« A-a-attends ! » Elle avait rapidement essayé de couvrir son visage avec ses deux mains, mais Serge en avait attrapé une. Le regard de Serge était sérieux.

« … Leila, pourquoi t’es-tu fiancée avec le faible de la famille Émile ? » Leila s’était sentie un peu mal à l’aise en l’entendant demander cela. C’est parce qu’elle savait que Serge était follement amoureux d’elle.

« Ça n’a rien à voir avec toi, tu n’étais jamais à l’école, donc on ne pouvait pas trop traîner ensemble. Cela te pose-t-il un problème ? »

Leila savait déjà ce que Serge voulait dire.

« Tu sais ce que je ressens pour toi, n’est-ce pas ? Leila… Je t’aime, tu es la seule femme que j’aime. »

C’était des mots directs venant de son cœur.

Cependant, Leila avait détourné le regard.

Je t’aime ? Il n’y a pas de phrase plus vide que celle-là, pensa Leila, rejetant la confession après s’être souvenue d’un peu de son passé.

« … Tu m’as fait trop attendre. Je suis déjà avec Émile. »

Elle s’était levée et s’était éloignée de Serge, mais il n’avait pas renoncé. Serge avait attrapé les épaules de Leila et les avait rapprochées de lui.

« Je te jure que je vais te rendre heureuse. Je veux que tu restes avec moi. »

Quand elle avait vu Serge si sérieux, elle avait douté un instant… mais finalement, elle l’avait repoussé de ses mains.

« Serge, arrête de plaisanter. De plus, tu es un fils de la maison Rault, tu comprends ? Nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. »

« Et qu’est-ce que ça peut faire ? C’est la même chose avec Émile. Je suis seulement… »

Malheureusement, la porte s’ouvrit à nouveau et Ideal entra, interrompant leur discussion, et d’une voix enjouée, il déclara. « Cela fait un moment que je n’ai pas préparé de repas. Mais ne vous inquiétez pas, j’ai fait en sorte de bien conserver les ingrédients, donc tout est en parfait état. Bien qu’en fait, je puisse produire beaucoup de choses à l’intérieur de ce vaisseau, donc il y a plus qu’assez d’ingrédients ! … Mmh ? Est-ce que je suis arrivé au mauvais moment ? »

Ideal était revenu juste après que Leila ait rejeté la confession de Serge, mais grâce à cela, Leila avait pu changer de sujet.

Leila s’était éloignée de Serge, puis elle avait croisé les bras.

« Il ne s’est rien passé. »

Je ne comprends pas. Une intelligence artificielle peut-elle avoir des émotions ? pensa Leila, après avoir vu Ideal incapable de lire l’atmosphère.

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Claramiel

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