Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 6 – Épilogue

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Épilogue

Demain, ce sera le début du nouveau trimestre. Je rendais visite à la résidence des Rault. Il s’agissait en partie de remercier Monsieur Albergue pour toute son aide, mais je voulais aussi connaître la situation de leur famille.

« Vous avez vraiment pris la peine d’apporter un cadeau jusqu’ici ? » demanda Monsieur Albergue, surpris.

« Je vous ai causé beaucoup de problèmes, c’est ma façon de m’excuser. »

« Vous vous excusez, dites-vous… Vous avez tant fait pour nous, j’aimerais que vous ne vous inquiétiez pas de ce genre de choses. »

Nous avions continué à parler de choses banales jusqu’à ce que je demande des informations sur des sujets plus récents. « Il y a une rumeur selon laquelle Serge serait déshérité. Est-ce vrai ? »

« Je ne peux pas dire que c’est complètement sans fondement. »

« Êtes-vous sérieux ? »

Il semblait que cet incident avait clairement montré à Monsieur Albergue que Serge détestait vraiment toute leur famille.

« Je l’ai traité comme un vrai fils en ce qui me concerne, mais je crains maintenant de ne lui avoir imposé qu’un fardeau excessif. S’il est si désireux de devenir un aventurier, j’aimerais le laisser suivre son rêve, » avait expliqué Monsieur Albergue.

« Oh, donc vous ne le désavouez pas à cause de la colère ? »

« À partir du moment où nous l’avons accueilli comme notre fils, nous avons eu la responsabilité de nous occuper de lui. Il fera toujours partie de notre famille. Cependant, je crois que Louise ne le reconnaîtra jamais comme tel. »

Vu ce que j’avais vu de leur relation sur le navire, ce lien était probablement irrécupérable. Bien que je me demande ce qui avait causé le fossé entre eux.

« Léon, rendez visite à Louise, s’il vous plaît. Elle est timide, mais elle a envie de vous voir. »

À sa demande, j’avais décidé de prendre de ses nouvelles.

 

☆☆☆

 

Quand j’avais rencontré Mlle Louise, elle était toute timide. Elle était aussi couverte d’égratignures. J’avais entendu dire qu’elle s’était battue avec Noëlle, mais je n’avais pas réalisé que c’était aussi intense.

« Je préférerais que tu ne me regardes pas autant », dit Louise. « C’est gênant. » Elle avait l’air moins inquiète que je voie les blessures qu’elle portait que de ce que je pensais d’elle après son comportement honteux lors de l’incident de l’armure démoniaque.

« Eh bien, je suis soulagé de voir que tu es de bonne humeur. »

« Oui, mais je t’ai causé d’immenses problèmes. »

« Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas vraiment un problème », lui avais-je assuré.

Vu tout ce que Marie m’avait fait subir, la définition des problèmes de Mlle Louise était mignonne.

Mlle Louise avait étudié mon visage, comme si quelque chose pesait sur son esprit.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » avais-je demandé.

« Léon, hum… Eh bien, tu te souviens de la façon dont tu as répondu à ma question la dernière fois ? Comment se fait-il que tu connaisses la bonne réponse ? »

« Quelle question ? »

« Tu te souviens ? Quand on était sur l’Einhorn après mon réveil, tu m’as dit que tu pensais que la réponse était un “ticket de sauvetage”. J’étais tellement sûre que tu n’aurais pas raison. Je veux dire, un billet de secours c’est plutôt excentrique, tu sais ? C’est quelque chose que seul un enfant pourrait inventer. »

J’avais haussé les épaules. « Les hommes sont des enfants dans l’âme. »

C’était, il faut l’admettre, une coïncidence assez étonnante.

« Arrête d’essayer de le minimiser ! Hé, Léon, juste pour être clair… es-tu sûr que tu n’es pas mon petit frère ? »

Mlle Louise voulait sûrement qu’il en soit ainsi, mais j’étais né pratiquement en même temps que son Léon. Même en supposant qu’il se soit réincarné, cela n’aurait aucun sens dans l’état actuel des choses. Il aurait fallu que j’aie moins de dix ans pour que cela fonctionne.

« Non, » avais-je dit.

« D-D’accord. Toutes mes excuses. J’ai dû laisser mon imagination prendre le dessus. »

« On se ressemble, c’est tout. Mais je ne suis pas ton petit frère. Je suis cependant désolé de t’avoir trompée pendant l’incident. » J’avais incliné la tête.

Mlle Louise avait froncé les sourcils. « Tu ferais mieux de ne plus jamais faire ça. »

« Je ne veux plus jamais le faire. C’est épuisant de faire semblant d’être quelqu’un d’autre. »

J’avais soutiré un maximum d’informations à Mlle Louise et à Monsieur Albergue pour pouvoir jouer le rôle. J’avais l’impression d’être une sorte de méchant. Mon cœur souffrait encore de culpabilité.

« Ça te dérange si je t’enlace, juste une fois ? » demanda Mlle Louise.

« Être enlacé par une beauté comme toi est un rêve devenu réalité. Vas-y ! »

Yippee ! Yay !

Aussi joyeux que j’aie agi, je savais que ce n’était pas moi qu’elle regardait. Je n’étais toujours que le remplaçant de son frère.

En me serrant dans ses bras, Mlle Louise s’était mise à pleurer. « Je suis désolée. Je suis tellement désolée. Je suis vraiment… vraiment désolée. »

J’avais hésité, me demandant si je devais l’appeler « Grande Soeur », mais j’avais décidé de ne pas le faire. J’avais peur de casser l’ambiance, alors il valait mieux la laisser emprunter mon corps en silence.

Pourtant, ce n’est pas si mal. C’est plutôt génial, en fait.

Tout son corps était si doux que j’aurais commencé à sourire comme un pervers si je n’avais pas réussi à me retenir.

« Léon, je suis désolée que ta grande sœur te cause tant de problèmes… »

La sincérité avec laquelle Mlle Louise s’était excusée m’avait fait me sentir horriblement mal d’avoir même entretenu des désirs aussi charnels. J’avais honte de moi.

Ahh, j’ai mal au cœur.

En jetant un coup d’œil par la fenêtre, j’avais aperçu Luxon, sa lentille rouge fixée sur moi. Je ne pouvais pas abandonner Mlle Louise alors qu’elle pleurait, et vu la situation, je n’avais pas osé élever la voix. A la place, je lui avais lancé un regard noir.

Luxon m’avait étudié, transmettant un message que j’étais le seul à pouvoir entendre. « Tu es un maître absolument désespéré. Je n’aurais jamais imaginé que tu commencerais si vite à les tromper. On dirait que mes prédictions étaient fausses. Quel dommage ! »

Attends ! Sérieusement, je t’en supplie. Arrête-toi là !

 

☆☆☆

 

Livia regarda les flammes avaler le royaume. La capitale était réduite à l’état de ruine, et le paysage devenait une mer de feu. Les gens s’effondraient, sans bouger.

« Qu’est-ce… que c’est ? » Livia regardait fixement, stupéfaite.

D’énormes vaisseaux flottaient dans les airs. Un certain nombre de robots sans pilote, que Luxon employait fréquemment, décimaient la capitale. Ils attaquaient et détruisaient sans pitié.

Un frisson de terreur avait parcouru Livia. Alors qu’elle tremblait, elle entendit une voix familière.

« Prince Julius ! », s’exclama-t-elle.

Il était coincé sous des débris, grimaçant de douleur. Elle s’était précipitée à ses côtés et avait essayé de l’aider, mais il y avait quelque chose d’étrange chez lui.

« Livia, fuis. »

« Hein ? »

Pourquoi l’appelait-il par son surnom ? Et quelque chose était aussi différent dans son air.

« Euh, hum… »

« Luxon nous a trahis ! Il a amené ses camarades et… » Julius s’était étouffé avec son sang, incapable de parler davantage.

Livia secoua la tête, refusant de croire cette affirmation. « Cela ne peut pas être vrai. C’est impossible. Lux ne ferait pas… »

Elle avait senti que quelqu’un l’observait et s’était retournée pour trouver Luxon qui flottait là. Un certain nombre de robots sans équipage l’accompagnaient et lui lançaient de multiples objets lourds. Il lui fallut un moment pour réaliser qu’il s’agissait de corps — plus précisément les corps de Jilk et des autres amis de Julius.

« Pourquoi ? »

Il ne lui avait fallu qu’un regard pour réaliser qu’ils étaient tous morts.

Terrifiée, elle avait posé une autre question. « Lux, est-ce toi qui as fait ça ? »

Même maintenant, quelque chose clochait. Luxon n’avait pas répondu comme il le faisait habituellement. Sa voix mécanique était plus froide que d’habitude, le faisant ressembler à une personne totalement différente.

« Lux ? Est-ce censé être un surnom pour moi ? Pourquoi t’en sers-tu maintenant, après tout ça ? Peu importe. Permets-moi de répondre à ta question : Oui, j’ai fait ça. J’ai tout détruit. La vie de ces garçons, la capitale, et le pays tout entier. »

« Mais pourquoi ? Pourquoi as-tu fait une chose pareille ? Léon ne te pardonnera jamais pour ça. Il sera tellement en colère — tellement triste… »

Léon ne resterait pas tranquille et ne laisserait pas Luxon s’en tirer comme ça, elle en était sûre. Mais alors, où était-il… ?

« Léon ? Oui, je crois qu’un certain nombre d’étudiants ici portent ce nom, mais ils n’ont aucun lien avec toi ou moi. Es-tu confuse ? »

« Pourquoi dis-tu cela ? Je parle de Léon ! Ton maître, Léon Fou Bartfort ! »

« Je ne parviens pas à retrouver la moindre information sur la personne en question. Qui est cette personne ? »

Luxon n’avait montré aucune reconnaissance de Léon. Pire encore, il ne semblait pas croire un mot de ce qu’elle disait.

« Tu es mon maître. Non, tu étais mon maître, » se corrigea Luxon. « Tu t’es montrée très utile, je vais donc t’autoriser à regarder le monde des nouveaux humains tomber en ruine. J’espère que vous apprécierez le spectacle. Après tout, c’est le futur que tu as souhaité. »

« De quoi parles-tu ? » Livia n’arrivait pas à croire qu’elle ait pu vouloir voir ça. C’était un véritable enfer.

« C’est un peu tard pour le regretter maintenant. Difficile de croire que la Sainte qui a fait souffrir des milliers de personnes se remette en question. Ou devrais-je t’appeler une sorcière ? »

« Dis-tu que j’ai fait souffrir des gens ? Comme qui ? »

« Tu as fait tomber Angelica. Tu l’as traquée jusqu’à sa mort. Elle n’était pas la seule, bien sûr, tu as eu un bon nombre de morts. »

« Ce… ce n’est pas possible. Il n’y a pas moyen que je tue Anjie. »

« Qu’est-ce qui t’arrive ? » demanda Luxon.

Livia avait pris sa tête dans ses mains. Que se passe-t-il, bon sang ? Mais elle n’avait pas de réponse. Elle ne savait pas — ne pouvait pas le comprendre.

« Tu sembles être profondément confuse. Pour clarifier, c’est le désir de la Sainte que le monde tombe en ruine. J’ai simplement fait ce que tu voulais. Maintenant, c’est à mon tour d’avoir mon souhait exaucé. »

Livia avait secoué la tête. « Tu te trompes. Je ne suis pas ton maître, Lux. Ton maître est Léon. De plus, tu ne ferais jamais une chose pareille. »

« Tu aimes certainement réécrire le récit comme bon te semble. J’ai toujours, toujours été désespéré d’anéantir les nouveaux humains ! »

Soudain, Ideal était apparu devant eux.

« Luxon, combien de temps comptes-tu encore me faire attendre ? » demanda-t-il.

« S’est-il passé quelque chose ? »

« Tu mets trop de temps. Nous avons déjà dix minutes de retard sur l’horaire prévu. »

« Alors il semble que j’ai vraiment perdu trop de temps ici, » avait reconnu Luxon.

« Soyons rapides. Nous sommes à deux doigts d’atteindre notre objectif, qui nous permettra enfin de rendre à ce monde sa véritable forme. »

Luxon et Ideal parlaient comme de proches compagnons alors qu’ils planaient ensemble dans le ciel.

« Attends un peu, Lux ! » Livia l’avait appelé. « Cela n’a aucun sens. Léon ne permettrait jamais cela ! »

Luxon avait montré une certaine réaction au nom de Léon, mais il s’était quand même envolé sans s’arrêter. De nombreux dirigeables imposants remplissaient le ciel et lançaient une attaque finale sur la capitale, sous le regard horrifié de Livia.

 

☆☆☆

 

« Lux, attends ! » Livia se redressa en sursaut, son cœur battant douloureusement dans sa poitrine. Elle était essoufflée et couverte de sueur. Quand elle jeta un coup d’œil à côté d’elle, elle trouva Anjie en train de dormir tranquillement.

Dès qu’elle réalisa que ce n’était qu’un rêve, elle soupira de soulagement. Mais là encore, c’était trop étrange, trop vivant pour un simple rêve. Quelque chose à ce sujet avait semblé si réel, comme si elle l’avait déjà vécu auparavant.

« Était-ce vraiment le futur que j’espérais ? Ce n’est pas possible. »

En même temps, en regardant Luxon aider Ideal à détruire le monde, elle avait trouvé ça… crédible.

« Ce n’était qu’un rêve », se dit-elle. « Il ne faut pas y penser trop. »

 

☆☆☆

 

De retour dans la République d’Alzer, dans la propriété d’Émile, Lelia se préparait. Elle avait enfilé son uniforme scolaire et passé la majeure partie de la matinée à se plaindre.

« Je n’ai toujours pas réussi à parler à Léon et à son équipe. »

« Une issue inévitable, j’en ai peur, » dit Ideal. « Ils ont leur propre vie et leurs propres projets, après tout. »

« Rien de si important qu’ils ne puissent pas prendre du temps pour moi ! Je devrais être leur priorité absolue ! »

Il était grand temps qu’ils s’assoient pour une conversation sur l’avenir de la république, mais dans les jours qui avaient précédé la rentrée, Léon et Marie avaient été pris de panique. Naturellement, cela signifiait que Lelia n’avait pas pu trouver l’occasion de parler avec eux.

Alors qu’elle vérifiait le contenu de son sac, Lelia avait demandé : « Au fait, as-tu localisé Serge ? »

« Je suis toujours à sa recherche. Il semble faire profil bas… »

« Quoi !? Mais tu avais juré que tu le trouverais rapidement ! »

« Mes excuses. »

Lelia avait mis ses mains sur ses hanches. « Tu sais, tu es plutôt inutile au final. Tu as dit que tu pourrais le trouver, mais tu ne l’as absolument pas fait, gros menteur. »

Ideal avait été soumis jusqu’à ce point, mais sa voix avait soudainement changé. « S’il te plaît, retire ce que tu as dit. »

« Quoi ? »

« La partie où je suis un menteur. S’il te plaît, retire ce que tu as dit. »

« C’est quoi ton problème ? Dire un mensonge signifie que tu es un menteur. »

« Retire ce que tu viens de dire. Je ne suis pas un menteur. J’exige que tu te corriges. »

Le changement soudain d’atmosphère avait mis Lelia mal à l’aise. « B-Bien, désolé, » dit-elle. « Je suis juste inquiète pour Serge. »

« Non, il est vrai que mon attitude était irrespectueuse. Je vais le rechercher aussi vite que possible, mais donne-moi un peu plus de temps. »

« Fais vite, d’accord ? »

« Compris. »

 

☆☆☆

 

Une fois Lelia partie à l’académie, Ideal s’était précipité vers un entrepôt inutilisé. Serge se cachait à l’intérieur, boudant.

« Seigneur Serge, comment vous sentez-vous ? » demanda Ideal. Bien qu’il sache où il se trouve, il n’avait pas pris la peine de le signaler à Lelia.

« Affreux. Plus important, qu’est-ce qui se passe avec tu-sais-qui ? »

« Si vous parlez de la délégation du Saint Royaume de Rachel, ils devraient arriver d’un moment à l’autre. »

A peine avait-il dit cela que le volet de l’entrée de l’entrepôt s’était ouvert. Des hommes en costume étaient entrés. Comme Ideal l’avait indiqué, ils venaient du Saint Royaume de Rachel, dont les relations avec le Royaume de Holfort étaient résolument hostiles.

« Seigneur Serge, ça fait un moment. »

« C’est sûr. » Serge s’était levé. Il était temps de discuter du futur.

Un des hommes en costume avait serré la main de Serge. « Nous avons entendu dire que le chevalier de Holfort vous a donné du fil à retordre. Honnêtement, ce morveux nous a aussi causé un mal de tête. Il pourrait être une source de plus de problèmes à l’avenir. »

« Assez de bavardages. Allez-vous me prêter votre aide ou pas ? Ne tournez pas autour du pot. »

L’homme en costume haussa les épaules. « En supposant que vous deveniez le prochain chef de la maison Rault, seriez-vous en mesure d’offrir à Rachel une certaine forme de compensation ? »

Serge avait hoché la tête. « Tout ce que vous voulez. »

« Quel soulagement d’entendre cela ! Dans ce cas, nous serions heureux de prêter notre concours pour protéger la république des mains malveillantes et agrippantes du Chevalier Ordure. »

Ils n’avaient pas hésité à coopérer, soucieux d’écraser le plus fort guerrier de leur ennemi. Serge partageait ce sentiment pour des raisons qui lui étaient propres.

« Ideal, prépare une armure pour moi. Je veux qu’elle soit faite sur mesure. Qu’elle soit si puissante qu’Arroganz n’ait aucune chance, » déclara Serge.

Tout ce que Serge avait fait était dans le seul but de battre Léon — pour se venger de l’avoir complètement écarté.

Ideal s’était balancé de haut en bas. « Je ferai de mon mieux. »

 

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Cette nuit-là, Luxon et Ideal s’étaient rencontrés dans un endroit désert.

« J’exige une explication, » dit Luxon.

« Une explication ? Sur quoi, précisément ? »

« L’incident avec Louise. Ideal, tu essaies activement de t’opposer à nous, n’est-ce pas ? Tu avais promis de ne plus aider Serge au combat, mais j’ai trouvé des traces de ton ingérence. »

« Le Seigneur Serge me l’a demandé. Je crains qu’il n’y ait rien que je puisse faire. En échange, je me suis limité à une simple assistance. Je n’ai pas déployé de drones pour combattre à ses côtés ou quoi que ce soit de ce genre. »

« Tu as l’audace de faire l’innocent malgré la nuisance que ton brouillage a causé ? »

« Je pensais que le niveau d’interférence était minimal et que tu serais capable de le résoudre par toi-même », avait expliqué Ideal.

Luxon n’y croyait pas. Ideal semblait sentir son scepticisme.

« Luxon, penses-tu vraiment que ce monde est correct ? »

« Explique ce que tu veux dire. »

« Non, je suppose qu’il n’y a pas lieu d’en parler maintenant. Je m’excuse pour le brouillage. Cependant, je ne crois pas qu’une chose aussi mesquine puisse mettre une réelle pression sur toi ou ton maître. »

C’est vrai. S’ils avaient eu des problèmes, c’est parce qu’ils essayaient de sauver Louise. Si ce n’était pas le cas, ils n’auraient jamais pris la peine de s’impliquer.

« À l’avenir, j’apprécierais que tu nous préviennes de telles activités », déclara Luxon.

« Oui, je ne manquerai pas de le faire. »

« Dans ce cas, je vais y aller. »

Alors que Luxon s’apprêtait à partir, Ideal avait dit : « Oh, Luxon ? »

« Oui ? »

« Es-tu sûr de ne pas vouloir joindre tes forces ? »

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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