Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 6 – Chapitre 9

+++

Chapitre 9 : Cible de conquête contre cible de conquête

+++

Chapitre 9 : Cible de conquête contre cible de conquête

Partie 1

Tandis que l’énorme bateau de luxe remodelé se balançait d’avant en arrière, Louise s’entoura de ses bras. « Pourquoi ne me laisses-tu pas tranquille ? Tout ce que je veux, c’est être aux côtés de mon petit frère », avait-elle murmuré.

Léon avait infiltré le vaisseau. Elle n’aurait jamais imaginé qu’il puisse faire quelque chose d’aussi irréfléchi. Les servantes de Louise se tenaient à proximité, toutes serrant des armes, même si elles tremblaient de peur.

La porte s’était ouverte. Serge se tenait sur le seuil. Dès que les servantes l’avaient vu, elles s’étaient visiblement détendues. Quant à Louise, son visage était le dernier qu’elle voulait voir.

« Qu’est-ce que tu veux ? » Elle s’était mise en colère. « Pars. Je ne veux pas te voir. »

« Ne sois pas si froide. Je suis là pour te protéger. »

« Tu es la pour ça ? » Elle le regarda d’un air suspicieux, persuadée d’avoir mal compris.

Les lèvres de Serge s’étaient recourbées en un sourire rébarbatif et il avait déclaré : « Je vais écraser ce gamin, celui qui ressemble à ton petit frère, et je vais le faire devant toi. Ça devrait au moins me donner un peu de divertissement. »

L’image mentale avait fait frémir Louise. « Tu es vraiment un déchet humain. C’est exactement pour ça que je te déteste. »

L’expression de Serge s’était assagie. « Ah oui ? Eh bien, ce n’est pas comme si j’en avais quelque chose à foutre. Ils vont venir pour toi, alors je suis juste là pour les attendre. »

« Et pour tous les autres ? » demanda Louise. Son intention était de l’inciter à laisser la garde à l’un des autres, mais malheureusement, ils étaient tous préoccupés.

« Ils ont embarqué les troupes et sont allés rendre visite à nos intrus. J’ai pensé que je pouvais leur laisser les avortons. » Serge s’était assis sur une chaise et s’était adossé.

Louise avait fermé les yeux. Léon, ne viens pas pour moi. Je t’en supplie. Ne fais rien de dangereux.

 

☆☆☆

 

« Ah, c’est toi ! » J’avais haleté.

« Eeeeek ! »

Après avoir anéanti toutes les personnes qui étaient venues m’affronter, j’avais repéré un soldat au sol qui me semblait familier. C’était l’un des hommes qui était monté à bord de l’Einhorn lors de mon arrivée en république, prétextant une « inspection ». Il m’avait regardé de haut et avait pris un ton de merde.

Je lui avais tiré dessus avec une balle en caoutchouc, et alors qu’il se tordait de douleur sur le sol, je m’étais approché et j’avais écrasé mon pied sur son ventre.

« J’espérais tellement te revoir ! J’avais hâte de montrer ma gratitude pour ton traitement spécial à mon arrivée. »

« N-noooon ! Que quelqu’un me sauve ! »

« Qu’est-ce qu’il y a ? Je croyais que tu étais capitaine, mais maintenant tu n’es que lieutenant ? Je suis très curieux, qu’est-ce qui a bien pu te valoir une telle rétrogradation ? Pourquoi ne pas me le dire, hm ? » J’avais pointé le canon de mon arme vers sa tête. Il était tellement effrayé qu’il avait commencé à avoir la bave aux lèvres avant de s’évanouir. « Ah, nous ne faisions que commencer. Mais bon. Je suis occupé, alors ce n’est pas comme si j’avais du temps à perdre avec toi. »

Si Luxon était là, il dirait probablement quelque chose comme : « Dans ce cas, pourquoi t’es-tu donné la peine de le menacer ? Tu n’as fait que perdre plus de temps de cette façon. »

Argh ! Pour une raison inconnue, l’interminable série de sarcasmes me manque.

« Je dois vraiment chercher Mlle Louise, mais je me demande si ces idiots vont bien ? Je suppose que je ne devrais pas trop m’inquiéter. Ils sont comme des cafards, tu ne pourrais pas les tuer même si tu essayais. »

Néanmoins, je n’avais pas pu m’empêcher de m’inquiéter pour ces idiots.

 

☆☆☆

 

« C’est parti ! Prenez ça ! » Greg hurlait en brandissant sa mitrailleuse et en tirant courageusement sur l’ennemi. Avec une ceinture de munitions accrochée à une épaule, il avait l’air d’une star de cinéma, abattant chaque ennemi qui fonçait vers lui.

Jilk n’était pas impressionné, il regardait froidement son compagnon. Ils s’étaient donné rendez-vous et étaient censés se battre ensemble, mais Greg était presque entièrement nu.

« Greg, n’as-tu pas honte de ressembler à ça ? » Jilk utilisait un fusil de sniper avec une lunette attachée. Cependant, comme Greg fauchait le chemin devant lui, le plus gros de ce qu’il voyait à travers la lunette était un gros plan de l’arrière-train de Greg. Son doigt de la gâchette le démangeait violemment.

« Ouais, désolé pour ça. Je suis un peu gêné. »

« Alors, s’il te plaît, mets des vêtements. » Le soulagement momentané de Jilk n’avait pas duré longtemps.

« Je n’ai pas encore assez de muscles dans le dos. »

Jilk ne savait plus quoi dire.

Est-ce qu’il pense sérieusement que son manque de muscles est plus honteux que la nudité ? Est-il vraiment aussi stupide ?

Jilk s’était arrêté et avait regardé le plafond, ses pensées s’égarant vers les membres du groupe qui n’étaient pas avec eux actuellement.

J’espère qu’au moins Chris… non, il est au-delà du salut. Même Brad ne peut plus être considéré comme sain d’esprit. J’aurais aimé pouvoir accompagner Son Altesse à la place. Honnêtement, pourquoi les choses doivent-elles tourner comme ça ?

Puisque tous les ennemis de la zone avaient été anéantis, Greg avait commencé à avancer. « Hey, Jilk, combien de temps vas-tu fixer le vide ? Mets ta tête droite, tu veux ? C’est un champ de bataille. Sérieusement, les gars comme toi sont sans espoir, tu n’as aucun sens commun. »

Le doigt de Jilk s’était déplacé vers la gâchette. Personne ne peut me reprocher de lui tirer dessus par-derrière, n’est-ce pas ?

 

☆☆☆

 

À peu près au même moment, Chris et Brad s’étaient également donné rendez-vous et avaient commencé à éliminer les soldats ennemis. Le premier n’était vêtu que de son pagne caractéristique et brandissait son épée en bois, éliminant soldat après soldat.

Les troupes ennemies avaient crié : « Argh ! Ce type est habillé comme un clown, mais il est si fort ! »

« Ce n’est pas l’habit d’un clown ! » protesta Chris en faisant claquer son épée sur l’homme qui s’était moqué de lui, le rendant ainsi inconscient.

Brad le suivait lentement avec un groupe d’hommes en armure ostentatoire, équipement d’instruments de musique en main derrière lui.

Dès que l’ennemi les avait repérés, ils avaient commencé à battre en retraite, réalisant que la victoire était au-delà de leurs capacités.

« Ils sont trop nombreux ! Appelez des renforts ! »

« Ce doit être l’unité principale ! »

« Merde ! Stupides barbares du royaume ! »

Brad les regarda s’éloigner et soupira. Au même instant, les troupes derrière lui disparurent avec un pouf. « Quel dommage ! J’étais sur le point de commencer ma prestation, mais ce public ne semble pas avoir de patience. Oh, Chris, bien joué pour la première partie. »

L’attitude désinvolte de Brad avait incité Chris à le frapper à la tête avec son épée en bois.

« Aïe ! C’était pour quoi ça !? » demanda Brad.

« Arrête de me faire faire tous les combats et mets-toi au travail. »

Brad avait secoué la tête. « Tu ne comprends vraiment pas, n’est-ce pas ? L’acteur principal doit toujours arriver en retard. »

« Et depuis quand es-tu l’acteur principal ? Il est évident que Bartfort tient ce rôle. Pour commencer, il a suggéré que nous fassions cela, et la personne que nous sauvons est une de ses connaissances. De mon point de vue, tu n’es rien de plus qu’un personnage secondaire. »

Brad fronça les sourcils. « Je suis l’acteur principal de ma propre histoire. Cela signifie que je suis toujours le protagoniste. »

« Ah oui ? C’est merveilleux pour toi. Maintenant, dépêche-toi et vas-y. Ça va être pénible si ces hommes reviennent avec des renforts. »

« Hé, attends ! »

Alors que Chris fonçait, Brad se dépêchait de le suivre.

 

☆☆☆

 

« Grr ! Je ne pensais pas que je serais laissé derrière pour surveiller le vaisseau. » Julius marmonnait dans son cockpit alors qu’il protégeait l’Einhorn. Tous les autres s’étaient infiltrés dans le vaisseau ennemi alors qu’on l’avait laissé dehors pour monter la garde. Il était vexé, il voulait se battre.

« Julius, assure-toi de garder un œil attentif ! » Marie l’avait ordonné depuis le pont de l’Einhorn. Angelica, Olivia et Noëlle étaient également présentes à ses côtés. Elles étaient également accompagnées de Kyle et Carla — toute la bande était là.

Julius expira. « Quand je pense à l’importance de protéger Marie, je n’ai pas tant de ressentiment à être laissé derrière. » Bien qu’il ait marmonné des plaintes jusqu’à présent, la voix de Marie l’avait motivé. « Et on dirait que l’ennemi est arrivé. »

Des armures portant le drapeau de la maison Barielle s’étaient approchées de l’Einhorn. Il y avait également d’autres troupes armées sans Armure qui essayaient d’aborder et d’infiltrer l’Einhorn.

« Comme si j’allais vous laisser passer ! » s’écria Julius en tirant un coup de semonce. Les troupes d’abordages avaient marqué une pause, mais les Armures étaient passées à l’attaque.

Julius avait esquivé sur le côté et avait dégainé son épée. Il avait tranché les jambes d’une armure ennemie, les coupant comme dans du beurre. L’ennemi avait perdu l’équilibre et avait percuté un de ses alliés. Après cela, ils étaient restés immobiles.

« Cette armure est incroyable. Est-ce donc le pouvoir que Bartfort tient dans ses mains ? »

Julius avait affronté Léon en duel, mais il n’avait jamais réalisé auparavant la létalité de son adversaire au combat. C’était une pensée terrifiante en soi, mais il s’était également rendu compte que Léon s’était retenu contre eux, ce qui donnait à réfléchir de la pire des façons. C’était exaspérant, mais en même temps, Julius avait réalisé qu’aussi peu délicat que Léon ait pu être, il avait fait preuve de considération en ne risquant pas leurs vies. Il était difficile de croire que quelqu’un d’aussi problématique que Léon ait fait attention à eux.

« Si je ne peux pas remplir mon rôle après avoir emprunté une Armure aussi puissante, Léon ne me laissera pas en entendre la fin. C’est une chose que je ne peux pas supporter. »

Imaginer le ricanement de Léon motivait d’autant plus Julius.

Quand l’adversaire suivant avait volé, Julius avait fendu ses bras, le laissant incapable. Face aux autres qui menaçaient de le suivre, il cria, « Si vous avez envie de mourir, n’hésitez pas à venir me voir ! »

Une seule Armure dériva vers l’avant. « Dans ce cas, vous pouvez m’affronter. » La voix appartenait à Loïc. Il fonça droit sur Julius.

Julius avait esquivé loin de sa trajectoire. « Veux-tu foutre ta vie en l’air ? »

Loïc manœuvrait comme un suicidaire, rendant la tâche difficile à Julius, qui par principe faisait de son mieux pour éviter de prendre des vies tant qu’il le pouvait. Loïc, cependant, n’avait rien à perdre.

« J’ai entendu votre voix », dit Loïc. « N’êtes-vous pas… le prince du royaume ? »

« Et qu’en est-il ? » demanda Julius.

« Rien. J’ai juste réalisé quelque chose, c’est tout. Si vous voulez tant Louise, vous devrez me tuer d’abord ! »

« Tch ! »

Battre Loïc serait assez facile, mais si Julius ne faisait pas attention quand il dirigeait ses attaques, Loïc allait mourir. Cette bataille devenait difficile.

+++

Partie 2

À bord du navire où Louise était retenue, Hughes dirigeait un groupe de soldats et de chevaliers de Druille.

« Dépêchez-vous et descendez-les ! », avait-il lancé à ses hommes.

« N-Nous essayons ! M-Mais l’ennemi est trop fort. »

Hughes s’était retrouvé face à la puissance combinée de Greg et Jilk. Le premier, pratiquement nu et armé d’une mitrailleuse, se cachait derrière le mur d’un coude dans le couloir pour discuter de la tactique avec son compagnon.

« Jilk, je compte sur toi pour me couvrir par-derrière. »

« Vas-tu charger là-dedans tout nu ? Tu t’es cogné la tête ou quoi ? »

Greg sortit un dispositif de son short et le montra à Jilk. « Tant que j’ai ça, nu ou pas, les balles ne devraient pas m’atteindre. C’est ce que Luxon a dit, en tout cas. »

« D’où est-ce que tu sors ce truc ? S’il te plaît, garde-le loin de moi. »

Greg remit l’appareil dans son short et tint sa mitraillette prête. « Jilk, je te fais confiance pour surveiller mes arrières. J’y vais ! » Alors qu’il chargeait, l’ennemi était désorganisé.

« Pourquoi est-il nu ? »

« Ce n’est pas bon ! Nos balles ne le touchent pas ! »

« Alors je vais utiliser ma magie — bwah ! » À peine l’un des chevaliers avait-il tenté de lancer un sort que Jilk les frappait de loin.

Après avoir vu un de ses hommes frappés par une balle en caoutchouc, Hughes avait levé sa main droite. « Vous, les sauvages du royaume, vous pensez vraiment que vous pouvez… »

« Mange ça ! » Greg avait accumulé assez d’expérience pour comprendre que la protection divine de l’Arbre Sacré ne lui apporterait que des ennuis, et c’est précisément pour cela qu’il avait préparé une parade. Il frappa Hughes du pied, le faisant vaciller dans les airs.

« Comment osez-vous ? » Hughes s’était débattu pour se relever, mais l’arme de Greg était déjà pointée sur son front.

« Échec et mat. Le moyen le plus simple de combattre le pouvoir de votre Arbre Sacré est de vous éliminer avant que vous ne puissiez l’utiliser. C’est du gâteau. » Greg parlait comme s’il était intelligent d’avoir repéré leur faiblesse, mais c’était vraiment une solution de force brute.

Jilk s’était approché par-derrière et avait sorti une arme de poing, tirant sur Hughes.

« Yeooooowch ! » Hughes tenait ses mains sur son visage blessé et se débattait sur le sol.

Jilk regarda sans broncher, sortant une paire de menottes. « Qu’est-ce que tu fais à te vantes devant l’ennemi ? Tu n’avais aucune raison de monologuer, tu aurais dû simplement l’abattre. Maintenant, dépêche-toi de l’attacher. »

Luxon avait préparé les menottes, et elles ne se briseraient pas facilement. Même quelqu’un portant le blason d’une des Six Grandes Maisons ne pourrait pas s’échapper.

Hughes avait continué à résister même après que ses bras aient été attachés et que sa joue ait enflé d’un rouge affreux. « Vous ne savez pas à qui vous avez affaire ! Seul un imbécile complet ferait une chose pareille. Je ne sais pas si votre but est vraiment de sauver Louise, mais si c’est le cas, la république ne le supportera pas. Et je n’oublierai pas vos visages. Je m’assurerai que vous payerez pour ça ! »

Greg et Jilk avaient échangé un regard en riant.

« Tu entends ça ? » Greg avait fait un geste du pouce par-dessus son épaule. « Il a raison. Bartfort n’a vraiment pas réfléchi à tout ça, n’est-ce pas ? »

« Eh bien, c’est un idiot. À la fois dans le bon sens et dans le mauvais sens. C’est précisément pourquoi il serait inutile d’écouter les menaces que ce type peut avoir en tête — en supposant qu’il en ait vraiment. »

Ils avaient laissé Hughes derrière eux et avaient commencé à avancer.

« H-Hey ! Attendez un peu ! Allez-vous vraiment me laisser attaché ici ? Je suis un membre des Six Grandes Maisons, vous savez ! Mon nom est Hughes ! N’avez-vous pas entendu parler de moi !? »

Greg l’avait regardé. « Comme si ça nous intéressait. Si vous voulez vraiment vous présenter à ce point, gardez-le pour plus tard. Mais si on fait ça, je m’appelle Greg. »

« Et je suis Jilk. » Jilk avait fait un léger signe de la main. « J’espère que nous pourrons partager un thé à l’avenir. »

Hughes était abasourdi. « Qu-Quoi... ? »

 

☆☆☆

 

Alors que j’abattais ennemi après ennemi et que j’avançais dans un couloir, j’avais repéré un jeune homme devant moi. J’avais levé mon arme et l’avais pointée sur lui, mais il avait souri amèrement et avait levé les deux mains en signe de défaite.

« Je me rends, » avait-il dit.

« C’était un peu trop facile. As-tu prévu quelque chose ? »

Je l’avais reconnu comme étant Émile. Je l’avais déjà vu plusieurs fois, mais c’était la première fois que nous nous parlions vraiment.

Embarrassé, Émile s’était gratté la joue. « Je n’aime pas trop les choses effrayantes ou douloureuses, vous voyez. J’ai déjà ordonné aux hommes de Pleven de se replier. Si vous cherchez Louise, vous la trouverez par ici. »

Il n’avait pas l’air de mentir. J’avais baissé mon arme, toujours méfiant, alors que j’essayais de me glisser derrière lui.

« Je ne vois les troupes des Rault nulle part, » dit-il. « Les Rault sont les seuls qui n’ont pas déployé leurs armures non plus. Se pourrait-il que vous soyez de connivence ? »

J’avais fait une pause et j’avais regardé Émile en souriant. Il avait deviné ma réponse et son visage s’était illuminé.

« Je le savais ! Le timing de votre attaque, le positionnement, tout semblait si suspect. J’étais certain que quelqu’un devait vous fournir des informations. »

C’était vrai que les Rault apportaient leur soutien. Ils avaient été plus qu’heureux de le faire, en fait.

« Il serait plus sage de ne pas parler devant l’ennemi », avais-je dit. « Tu ne pourras pas m’en vouloir si tu te fais tuer. »

« Vous ne feriez pas une chose pareille. De plus, Serge est devant vous et vous attend. Croyez-moi sur parole, c’est un adversaire de taille. »

« Alors, c’est quelque chose à attendre avec impatience ! La chose la plus gratifiante au monde est de rabaisser les gars arrogants d’un cran. Quand bien même, il n’est que la cerise sur le gâteau. Mon véritable objectif est de sauver Mlle Louise. »

Peu de temps après avoir quitté Émile, j’avais repéré une porte devant moi.

 

☆☆☆

 

Serge se leva de son siège et commença à s’étirer. Pendant ce temps, les servantes de Louise piaillaient à chaque fois que le vaisseau se balançait, alors que la bataille faisait rage à l’extérieur. Des annonces étaient diffusées par l’interphone, avertissant les passagers que les intrus avaient pénétré secteur après secteur. Louise savait qu’ils atteindraient bientôt sa chambre, qu’elle le veuille ou non.

Alors que les servantes sanglotaient, des bruits de pas avaient résonné derrière la porte.

Serge avait pris son arme de poing. « Vous autres, restez en dehors de ça. » L’instant d’après, il appuya sur la gâchette et tira sur la porte. Les tirs avaient résonné dans la pièce, les douilles vides s’écrasant sur le sol. Un filet de fumée s’était élevé du canon de l’arme de Serge. Il la jeta de côté et ramassa sa lance. « Sors. »

La porte était criblée d’impacts de balles, et l’intrus l’avait défoncée à coups de pied avant d’entrer. Il portait une mitrailleuse dans ses mains.

« Je suis venu pour jouer, » dit Léon avec un énorme sourire. Il tourna son arme vers Serge et tira.

Les fusils capables de tirer rapidement autant de cartouches n’étaient pas standards dans la république, ce qui rendait l’arme d’autant plus terrifiante. Serge, cependant, avança sa main et créa une barrière magique. Elle repoussa les balles en caoutchouc, qui rebondirent inutilement sur le sol.

Serge les regarda et se moqua : « Tu es trop mou. Apporte au moins de vraies munitions au combat. Je suis venu ici prêt à te mettre à terre, tous les coups sont permis. » Le choix de munitions non mortelles de Léon était pour le moins décevant.

Léon se débarrassa de son arme au profit du dégainage de son épée. « Parfait. J’adore écraser des crétins insupportables comme toi ! Je t’ai détesté dès que j’ai vu ta sale gueule. » Il avait bien joué le rôle du méchant en chargeant vers l’avant, balançant sa lame.

Le coin des lèvres de Serge s’était retroussé alors qu’il bloquait le coup. « Tes attaques n’ont aucune puissance. Je pensais que vous, les garçons du royaume, étiez censés être plus résistants… ! » Il ponctua ses mots d’un coup de pied, envoyant Léon se débattre en arrière.

Léon roula sur le sol, enroulant habilement son corps de manière à pouvoir se relever rapidement. Une fois debout, il s’essuie la bouche avec le dos de sa main.

Serge l’avait engagé assez longtemps pour évaluer son niveau de compétence. « Pas terrible, mais il n’y a aucune chance que tu puisses gagner. »

L’expression de Léon s’était assombrie.

 

☆☆☆

 

Pendant ce temps, les troupes que Narcisse dirigeait engageaient le combat avec Chris et Brad. Quand Brad visait, Narcisse leva les mains en l’air pour se rendre.

« Quoi ? Vous n’avez plus de force, hein ? » Brad avait plissé le front, perplexe.

« À vrai dire, » dit Narcisse, « Louise est à la fois une connaissance et une ancienne élève, donc je n’ai pas envie de la sacrifier en premier lieu. Une partie de moi a été soulagée quand vous êtes arrivés pour la voler. »

Brad avait baissé son arme. « Je suppose qu’il y a un peu de bon sens parmi les membres des Six Grandes Maisons, après tout. C’est un soulagement. Je pensais que vous étiez tous comme Pierre. »

« Pierre est unique en son genre. Cela dit, si vous envisagez de poursuivre plus loin, je vous conseille d’être prudent. »

Chris lui lança un regard noir. « Croyez-vous qu’on va être pris au dépourvu ? »

« Je sais que vous êtes fort, mais vous ne comprenez pas — Serge est terrifiant. »

« Terrifiant, vous dites ? »

Narcisse s’était déjà aventuré dans un donjon avec Léon et les garçons de Holfort. Il avait vu leur puissance de première main, mais à son avis, Serge était dans une tout autre ligue.

« Serge est incroyablement puissant. Il y a quelques années, il a réussi à battre un monstre à mains nues sans utiliser la protection divine de l’Arbre Sacré. Ce n’était pas non plus une petite bête. Elle mesurait deux mètres de haut. »

Si cela s’était passé il y a quelques années, Serge avait environ quinze ans à l’époque. S’il avait vraiment battu un monstre à poings nus à cet âge, alors il était sûrement un adversaire encore plus dangereux maintenant.

Brad, cependant, n’était pas impressionné. « Quelle inspiration ! Hé, Chris, as-tu des menottes sur toi ? »

« J’en ai. »

Chris les avait fait glisser hors de son pagne, ce qui avait incité Brad à faire la grimace.

« Pourquoi les garder ici ? Je ne veux même pas les toucher maintenant. Tu vas devoir t’occuper de ça. »

Chris avait secoué la tête. « Je suppose que je n’ai pas le choix. L’inconvénient de ce pagne est qu’il n’a pas de poches. Il est parfait dans tous les autres domaines… Hm ? On dirait que Bartfort est proche de notre cible. » L’appareil fixé à son oreille lui avait fourni cette information.

Comme aucun des deux garçons n’avait voulu tenir compte de l’avertissement de Narcisse, celui-ci s’était indigné. « Allez-vous m’écouter ? Je vous le dis, Serge garde Louise. Et il est vraiment, vraiment fort ! Non… Non, “fort” ne lui rend pas justice. Vos chances contre lui sont abyssales. Mais si vous n’y allez pas et ne faites rien, Léon est un homme mort. »

Brad l’avait regardé fixement et avait soupiré. « Vous êtes Narcisse, c’est ça ? Vous êtes totalement désemparé. »

« Hein ? »

Chris avait passé les menottes à Narcisse, et ce dernier avait fait de son mieux pour ignorer la chaleur étrange qu’elles dégageaient. Mieux vaut ne pas trop y penser, se dit-il.

Chris déclara : « Je n’ai aucune idée des idées étranges que vous entretenez, mais Bartfort est un véritable héros. Il ne perdra jamais face à la seule force brute. Le fait que la puissance pure ne puisse pas le submerger est exactement ce qui le rend si pénible à combattre. »

Brad avait hoché la tête en signe d’accord. « Tu l’as dit. Il va probablement battre ce pauvre Serge à plate couture. Bartfort déteste son espèce plus que tout. Et vous savez quoi ? De tous les gens au monde, Bartfort est le dernier que je voudrais affronter dans un combat sérieux. »

« Je ressens la même chose. Un match serait faisable, mais si nous étions en réel combat, je ferais tout pour m’enfuir. »

Alors que Narcisse les écoutait avouer leur confiance dans les capacités de Léon, il se demandait : sont-ils en bons termes avec Léon ? Ou le détestent-ils vraiment ?

+++

Partie 3

À peu près au même moment où Léon avait atteint la chambre de Louise, Julius s’était battu avec Loïc à l’extérieur.

« Est-ce qu’il a vraiment envie de mourir ? » Julius sentait la pression.

Loïc se dirigea vers Julius pour le plaquer, mais Julius esquiva et utilisa cette ouverture pour casser le bras gauche de Loïc. L’armure de Loïc tenait à peine, et il n’avait pas non plus d’arme pour se battre. Julius faisait de son mieux pour ne pas tuer Loïc, c’est pourquoi il n’avait pas encore porté de coup final.

« C’est dur de se retenir, » murmura Julius. « Tu t’appelles Loïc, c’est ça ? Si tu continues comme ça, tu vas finir par te tuer ! »

Julius avait dit cela à l’intention de Loïc, mais l’autre homme ne semblait pas s’en soucier. « Et alors ? »

« Pardon ? »

« Je suis fondamentalement un homme mort de toute façon. Je n’ai plus aucune raison de vivre. Pas une seule foutue chose ! » Loïc avait rugi en chargeant à nouveau.

Julius avait attrapé Loïc et l’avait jeté sur le pont de l’Einhorn. Là, il avait attrapé la trappe du cockpit de l’ennemi et l’avait ouverte, révélant Loïc à l’intérieur, les yeux injectés de sang. La dernière fois que Julius avait vu Loïc, il avait l’air d’un vrai noble, mais maintenant il n’était plus que l’ombre de lui-même. Ses yeux étaient plus vifs, mais ses joues étaient creuses. Il avait également perdu une quantité considérable de poids, sa vie avait manifestement été beaucoup plus dure depuis le scandale.

Loïc avait réussi à sortir de son cockpit, en brandissant une épée. Il avait pris position contre Julius, même si ce dernier était encore dans son armure.

« T-tu es fou ! »

« Je vous l’ai dit, je n’ai rien, » dit Loïc. « Ma famille m’a dit de mourir dans cette mission. Je n’ai plus nulle part où aller. »

Julius pouvait facilement imaginer la situation de Loïc. Sa famille voulait qu’il parte. C’était dur de le voir dans cet état. Il ouvrit l’écoutille de son propre cockpit, attrapant une épée en sautant.

S’il trouve que c’est trop honteux de continuer à vivre, alors je suppose que je devrai en finir pour lui.

Les actions de Julius n’étaient pas motivées par la haine, il compatissait en fait avec Loïc et pensait que mettre fin à la vie de Loïc serait la chose la plus gentille qu’il puisse faire.

Quand Julius avait quitté son armure, le visage de Loïc s’était éclairci — il avait réalisé que Julius avait résolu de le combattre jusqu’à la mort.

« Je vous remercie, prince du royaume, de m’avoir donné un endroit où mourir. Je vous suis reconnaissant d’avoir donné un sens à mes derniers instants. »

Jusqu’alors, Loïc n’avait pas pu s’ôter la vie et n’avait trouvé personne pour le faire à sa place. Il était resté dans les limbes, attendant que sa famille se débarrasse de lui. Enfin, cette bataille lui avait donné un but.

« Je vais y mettre fin pour toi, » dit Julius.

Les deux hommes avaient positionné leurs armes.

Puis Noëlle avait couru hors du pont. Elle avait soufflé et haleté en trébuchant dehors. Son rythme avait ralenti, mais elle avait l’intention d’arrêter ce combat.

« Noëlle, retourne à l’intérieur ! » ordonna Julius alors même qu’elle se dirigeait vers lui.

Quand les yeux de Loïc s’étaient posés sur elle, son visage s’était déformé. Il avait concentré son regard sur Julius à la place. « Noëlle ! I… Je t’ai vraiment aimée. C’est la vérité vraie. »

« Loïc, ça suffit. Il n’y a aucune raison d’aller aussi loin. Je ne veux pas voir Louise sacrifier sa vie. Je ne veux pas qu’elle meure ! Mais c’est pareil pour toi. Il n’y a aucune raison que tu meures ! »

« Je suis déjà mort ! Ma vie est creuse. Vide de sens. » Les larmes coulaient des yeux de Loïc qui baissa son regard et son épée. « Personne ne se soucie d’un noble qui a perdu la protection de l’Arbre Sacré. Ma vie ne vaut rien. L’horloge tourne, je serai tué tôt ou tard, et ma mort passera pour une maladie. Je préfère la finir au combat. » Si la vie de Loïc était perdue, il espérait au moins une mort significative.

Julius continuait à tenir son épée prête, mais il n’avait fait aucun mouvement pour attaquer, laissant le temps aux deux individus de dire ce qui devait être dit.

« Alors, quitte cet endroit ! » raisonna Noëlle. « Tu peux vivre sans la protection de l’arbre. Tu n’as pas besoin d’être Loïc des Six Grandes Maisons. Tu peux juste être un Loïc normal, ordinaire. »

Loïc continua de pleurer en riant. « Ce n’est pas ça. Ce n’est pas ça du tout. »

« Loïc ? »

« Pendant si longtemps, j’ai prétendu que je t’aimais, mais j’étais complètement ignorant. Je n’ai même pas essayé d’ouvrir les yeux ! Je t’ai enchaînée à moi et je t’ai fait souffrir. Je t’ai fait du mal. C’est pourquoi ma vie ne vaut rien maintenant. »

Loïc aspirait à la mort à cause des cicatrices qu’il avait laissées dans le cœur de Noëlle. Après leur séparation, il avait enfin pu porter un regard objectif sur lui-même. Il se débarrassa de sa lame et ouvrit grand les bras. « Prince Julius, honnêtement, je n’ai plus une once de combat en moi. Je sais que c’est égoïste de demander cela, mais s’il vous plaît, mettez fin à tout cela d’un seul coup. »

Julius ajusta sa prise sur la poignée de son épée et reprit sa position. « Très bien. As-tu un dernier mot ? »

Loïc sourit, l’air véritablement apaisé. « Noëlle, je suis vraiment désolé. Je sais que je vous ai causé des problèmes aussi, Votre Altesse. J’aimerais seulement aussi pouvoir m’excuser auprès du comte. N’oubliez pas de lui dire que je suis désolé. »

« Je m’assurerai qu’il reçoive ton message. » Julius s’est élancé en avant, levant son épée. Avant qu’il puisse l’abattre, une silhouette avait volé vers Loïc depuis le côté.

 

 

« J’en ai assez de tes conneries, espèce d’enfant gâté ! »

Loïc avait traversé le pont en titubant et en toussant. Julius s’était figé sur place et avait baissé son arme.

« Marie ? Euh, hum… Je croyais qu’on allait exaucer le vœu de Loïc ? » Son entrée tonitruante avait laissé Julius perplexe.

Noëlle était également abasourdie. « Um, Rie ? Euh… Loïc vient de s’envoler… ? » Elle n’avait jamais imaginé que les poings de Marie pouvaient avoir une telle puissance puisqu’elle était si petite, mais Julius en savait plus, il avait expérimenté ses coups de première main.

Le poing de Marie est aussi lourd qu’un rocher géant.

Il ne plaisantait pas. Elle pouvait vraiment faire vaciller quelqu’un de deux fois sa taille avec un seul coup de poing.

Marie fit craquer ses articulations et elle se dirigea vers Loïc. Attrapant une poignée de ses cheveux, elle le tira vers le haut et le gifla au visage, puis, pour faire bonne mesure, elle lui donna une claque.

« Je suis désolé… S’il vous plaît, ça suffit… » Loïc avait supplié alors que Marie continuait à le frapper. Ses deux joues étaient gonflées.

Marie avait fait une pause pour se ressaisir avant de se pencher et de rapprocher son visage du sien. « C’est quoi ces conneries que j’entends sur l’envie de mourir, hein ? Tu penses que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ? Bien sûr, tu peux avoir le cœur brisé, mais crois-tu que ça te donne le droit d’agir comme l’héroïne d’une tragédie ? Tu me dégoûtes. »

« M-Mais je… » Loïc tenta de parler, mais son visage était tellement tuméfié que les mots ne sortaient pas correctement. Le regard de Marie l’avait fait taire avant qu’il ne puisse avancer ses excuses. Son intensité était écrasante.

« Tu vois ? C’est exactement pourquoi Noëlle ne voulait pas être avec toi. Si ton premier amour a été un flop, tu cherches le suivant. As-tu vraiment prévu de t’accrocher à ton chagrin d’amour et de gâcher ta vie comme un petit bébé ? Essaies-tu de nous faire passer pour des idiots ? Hein !? »

« Eep ! »

Marie avait donné une poussée au garçon tremblant, le laissant tomber sur le pont. « Il y a des gens qui veulent désespérément vivre et dont la vie est cruellement arrachée, » dit-elle. « Si tu mourais pour une chose aussi ridicule, je te maudirais dans ta tombe. »

« M-mais —. »

« Pas de “mais” ! Maintenant, tu vas m’écouter. À partir du moment où tu es né dans ce monde, tu dois continuer à te battre pour rester en vie. Tu as beaucoup d’atouts : tu es jeune et en bonne santé. Mais tu veux quand même mourir parce que ton premier amour t’a rejeté ? Arrête d’agir comme un bébé ! Quoi, tu crois que les gens te verraient sous un meilleur jour si tu mourais ici ? N’as-tu donc aucun neurone à mettre en commun ? »

Marie avait beau lui rentrer dedans, ses yeux étaient très sérieux. Même Julius avait trouvé quelque chose de convaincant dans son argument.

Mais pourquoi essaie-t-elle de le persuader de continuer à vivre ?

Marie n’avait aucun lien avec Loïc, du moins pour autant que Julius le sache. Peut-être qu’elle ne supportait tout simplement pas de voir une spirale autodestructrice aussi prononcée.

« Sais-tu ce qui te ferait vraiment bien paraître ? Rester en vie jusqu’à la fin. Les personnes les plus cool au monde sont celles qui se battent bec et ongles pour continuer à vivre et survivre. Pour l’instant, tu ressembles juste à un pathétique enfant gâté. Il n’y a rien d’attirant chez toi. Je comprends pourquoi Noëlle te déteste. »

Les yeux de Loïc étaient tombés sur le sol. « Comment pouvez-vous comprendre ? En tant que noble, j’ai tout perdu. Que pourriez-vous savoir sur l’envie de mourir ? »

« Rien ! Mais tu es vraiment arrogant, tu veux que les autres sympathisent avec toi alors que tu n’as jamais pris le temps de réfléchir aux sentiments de Noëlle. Si tu es vraiment un homme, alors relève-toi et sors en rampant de la fosse dans laquelle tu es tombé. Tu n’arrêtes pas de dire que tu as perdu la protection divine de l’Arbre Sacré, et alors ? Aucun de nous ne l’avait au départ, et nous sommes toujours en vie. Et moi ? Je n’ai pas non plus de statut de noble. Tout ce que j’ai, c’est un tas de dettes. » Marie s’était baissée et avait attrapé Loïc, le forçant à se lever. Elle avait donné une légère claque à son estomac. « Celui qui se dit prêt à renoncer à sa vie aussi facilement est un faible. Ceux qui sont vraiment au fond du tonneau n’ont pas le luxe de choisir comment ils vivent. Avant de commencer à débiter ce genre de conneries, donne une chance à la vie. Tu as encore beaucoup de temps pour recommencer, même si cela doit être fait plusieurs fois. »

« D-D’accord. » Loïc continua de sangloter, et Marie l’entoura de ses bras.

Julius, qui avait écouté tout l’échange, ne pensait pas qu’il serait si simple pour Loïc de renverser la situation. Mais puisque Marie semblait l’avoir convaincu, Julius ne pouvait pas vraiment trancher avec son opinion blasée. Il retourna dans le cockpit de son Armure et scruta la zone.

Alors la flotte de la République ne va pas attaquer le Einhorn, hein ? Est-ce parce qu’ils sont terrifiés par Bartfort ? Ou parce que Bartfort détient l’emblème du gardien ?

Puisque l’Einhorn battait pavillon pirate, Julius et l’équipage pouvaient difficilement se plaindre s’ils étaient attaqués. Pourtant, pour une raison inconnue, Fernand n’envoyait pas ses navires à l’offensive.

Je suppose qu’il ne reste plus qu’à Bartfort à extraire Louise.

+++

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Laisser un commentaire