Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 6 – Chapitre 7 – Partie 1

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Chapitre 7 : Celui qui travaille dans les coulisses

Partie 1

« Nous allons sauver mademoiselle Louise, ce qui signifie que j’ai besoin de votre aide », avais-je annoncé alors que je me tenais dans le réfectoire où la brigade des idiots était rassemblée.

Julian, vêtu d’un tablier, avait porté une main à son front. « Bartfort, ce n’est pas comme la dernière fois où nous avons sauvé Noëlle. Est-ce que tu as au moins un plan ? »

« Mon plan est de faire tout ce qu’il faut pour la sauver. »

Il m’avait fixé, sidéré. « Dis-moi que tu as plus réfléchi à tout ça. »

« Comte Bartfort, » intervint Jilk, toujours aussi pompeux, en se moquant de moi. « Pardonne-moi de te le demander, mais penses-tu vraiment que le problème sera résolu par un simple sauvetage ? Son Altesse a des doutes parce qu’elle est préoccupée par ce qui se passera après le sauvetage de Mlle Louise. Les choses ne s’arrêteront pas si nous la mettons en détention. La dernière fois, tu t’es soucié du scandale international que tes actions allaient provoquer. As-tu l’intention d’ignorer ces répercussions maintenant ? »

Il faisait référence à l’incident au cours duquel Loïc avait essayé de forcer Noëlle à l’épouser et où j’étais intervenu pour la sauver. J’avais hésité à agir à ce moment-là en raison des crises diplomatiques qui s’ensuivraient, et c’est alors que j’avais réalisé à quel point la brigade des idiots pouvait être compétente. Oui, ils étaient absolument inutiles dans des circonstances normales, mais ils bénéficiaient de l’une des meilleures éducations qui soient, grâce à leur noblesse. Lorsqu’il s’agissait d’un conflit national, ils étaient plutôt utiles.

« Gérer les conséquences de ce genre de merde est une énorme douleur, c’est précisément pourquoi je compte sur vous, les gars », avais-je dit. « Allez. Vous vous souvenez de la dernière fois, n’est-ce pas ? C’est vous qui avez eu l’idée d’écraser la fierté de la République. »

Je m’étais rendu compte que je demandais l’impossible, encore plus que d’habitude, mais contrairement à moi, ces gars étaient nés et avaient grandi dans ce monde. Il y avait une possibilité non nulle qu’ils trouvent une idée que je n’aurais pas été capable d’imaginer tout seul.

« Si je me souviens bien, la partie où Bartfort a complètement écrasé leur fierté était entièrement de son cru, » dit Brad à Chris en tenant un pigeon et un lapin dans ses bras. « Le plan que nous avons proposé n’était-il pas un peu plus amical ? »

Chris avait acquiescé. « C’est vrai. Franchement, je me sentais mal pour Loïc d’avoir à affronter Bartfort. C’est un génie inégalé quand il s’agit de démolir quelqu’un et de le rendre malheureux. » Son expression sérieuse restait en désaccord avec son choix de garde-robe — il était toujours nu comme un ver à l’exception d’un pagne.

J’avais posé mes mains sur la table. « Allez, je vous aide à subvenir à vos besoins. Donnez-moi quelque chose pour travailler. »

Greg avait froncé les sourcils. À contrecœur, il déclara : « Je veux dire, nous allons t’aider si c’est ce que tu demandes. C’est vrai, nous te devons beaucoup. Le problème, c’est que si on ne sait pas comment aider, on ne peut pas faire grand-chose. Qui est Louise pour toi de toute façon ? »

C’était comme un défi. La question non exprimée : valait-elle la peine d’être sauvée ? Il y avait un doute évident à exprimer, mais j’avais été distrait par ses muscles. Il devait venir de s’entraîner, car ils étaient plus saillants que d’habitude. Il y avait aussi le fait qu’il portait un débardeur et un short. Je suppose qu’il faisait trop froid pour être complètement torse nu.

Je suis juste content qu’il porte quelque chose.

« Hm… Une grande sœur, je suppose ? » avais-je dit.

Les cinq s’étaient moqués de moi.

Julian inclina la tête. « Est-ce que c’est ce que les gens appellent le “complexe de la sœur” ? Quelqu’un qui est obsédé par sa sœur ? »

« Vous êtes les dernières personnes au monde que j’ai envie de voir juger les autres », avais-je lâché.

Pendant que la brigade des idiots était occupée à ne pas trouver d’idées décentes, Anjie et Livia étaient entrées dans la salle à manger. Elles avaient déjà entendu la conversation.

Anjie m’avait regardé et avait secoué la tête. « Tu devrais faire plus attention à tes mots. »

Livia, de son côté, avait les lèvres figées dans une moue grincheuse. « S’il te plaît, sois sérieux, Léon ! Tu veux vraiment sauver Mlle Louise, n’est-ce pas ? Alors, ne plaisante pas. »

Oh là là. On dirait que tout le monde a une mauvaise impression.

« Vous n’avez rien à craindre. Il n’y a pas de problème avec la partie sauvetage. Le problème, c’est ce qui vient après, » leur avais-je dit.

Anjie avait croisé ses bras sur sa poitrine. « Si tu es aussi confiant, il doit y avoir un moyen de la sauver. Mais comme tu l’as dit, le vrai problème sera les conséquences de ce sauvetage. Si tu ne fais pas attention, la diplomatie pour laquelle nous avons travaillé si dur s’évanouira en un instant. »

La république et le royaume avaient finalement trouvé un accord sur les réparations. Si je n’étais pas prudent, leur travail minutieux n’aurait servi à rien et le royaume m’en voudrait. Cela ne me dérangeait pas si cela signifiait voir Roland souffrir, mais puisque cela signifiait des problèmes pour des dizaines d’autres personnes également, je n’allais pas prendre le risque.

« Intervenir maintenant ne ferait qu’amadouer les Rault, » avais-je raisonné. « N’y a-t-il pas un moyen de s’arranger avec eux ? »

Avant qu’Anjie ne puisse répondre, Julian était intervenu. « La république est extrêmement sensible à tout ce qui concerne l’arbre sacré. C’est devenu de plus en plus évident depuis que nous sommes venus ici et que nous l’avons vu par nous-mêmes. Sauver Mlle Louise, c’est bien, mais la république ne restera pas les bras croisés. La situation est globalement trop défavorable, cela n’aurait finalement aucune importance que les Raults se rangent de notre côté. »

C’est vrai. Le royaume serait dans une situation désespérée si nous nous mettons à dos cinq des six grandes maisons.

Anjie fronça les sourcils. « Accepter Noëlle s’avérerait bénéfique pour nous, mais on ne peut pas en dire autant de Louise. Je comprends que tu veuilles l’aider, mais si tu mets ton nez là-dedans, on risque de se retrouver en guerre. »

L’Arbre Sacré avait déjà choisi son sacrifice, et mon plan revenait à le voler — ou plutôt à voler Mlle Louise. La république aurait sans doute piqué une crise. Comme Anjie l’avait indiqué, une guerre pourrait même s’ensuivre, et le royaume aurait plus que quelques os à ronger avec moi.

Je voulais sauver Mlle Louise, mais j’avais les mains liées. La situation était vexante. C’était exactement ce que je trouvais si étouffant dans la noblesse.

« L’autre problème est que Mlle Louise ne semble pas vouloir être sauvée, » dit Livia en fronçant les sourcils. « Est-ce que tu as l’intention d’aller jusqu’au bout malgré ça ? Elle a dit que l’âme de son petit frère était piégée dans l’Arbre Sacré, non ? »

J’étais sûr que Mlle Louise m’en voudrait de l’avoir sauvée, mais qu’importe ?

« Ce n’est pas juste qu’elle meure pour le bien de quelqu’un qui est déjà parti. Désolé, mais l’autre Léon va devoir rester tranquille. De plus, je suis vraiment sceptique quant à cette absurdité. » Malheureusement, blasé comme je l’étais, j’avais du mal à croire ce que les gens me disaient. C’est dommage que je ne puisse pas redevenir aussi innocent et crédule qu’un enfant, même si je le voulais.

Les yeux d’Anjie s’étaient remplis de tristesse en me regardant. « Même si tu la sauves, elle te détestera pour ça. »

« Eh bien, elle pourra faire la queue. Beaucoup de gens me détestent. Ça ne fera pas de différence d’en ajouter un de plus. En plus, j’y suis habitué maintenant. N’est-ce pas vrai, les gars ? » J’avais souri à la brigade des idiots, dont j’étais certain qu’elle me détesterait aussi.

Les lèvres de Julian s’étaient amincies. « Je suppose que oui. »

Jilk m’avait souri en retour, sans gaieté dans les yeux. « J’envie ta peau épaisse. »

« Je n’oublierai jamais le jour où tu nous as battus sans ménagement, » dit Brad, son sourcil s’agitant en signe d’agacement.

Chris secoua la tête en signe d’exaspération. « Bartfort, c’est exactement ce qui fait de toi une ordure. »

« Ouais, tu es un sacré numéro », avait convenu Greg, une veine se gonflant sur son front. « Quoi qu’il en soit, nous avons convenu que sauver cette fille ne résoudra pas le problème, alors qu’allons-nous faire ? »

J’avais soupiré. « C’est toujours la question, n’est-ce pas ? Je pensais que vous seriez utiles, mais je suppose que je me suis trompé. »

Cette insulte les avait tous fait me regarder fixement.

Julian avait pointé un doigt dans ma direction. « Tu as du culot ! Toi non plus, tu n’as pas d’idées ! »

« Je suis le genre de type qui fixe les yeux sur le prix et qui l’attrape. Vous êtes ceux qui pensent à des plans et m’aident à les réaliser. Donc naturellement, rien de tout cela n’est de ma faute. »

Ils avaient immédiatement commencé à essayer de se chamailler avec moi, mais Miss Cordélia avait soudainement interrompu. « Lord Léon, vous avez un invité. »

« Un invité ? Pour moi ? »

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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