Chapitre 1 : Déchets inutilisables
Table des matières
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Chapitre 1 : Déchets inutilisables
Partie 1
« C’est comme ça. Il est vrai que le Maître s’occupait d’une chienne nommée Noëlle et a ensuite sauvé Noëlle Beltre. Ne vous inquiétez pas, il n’a pas le courage de vous tromper. »
Nous étions chez moi.
Luxon était venu pour m’aider, moi qui étais interrogé par Anjie et Livia alors que je n’avais plus de lumière dans les yeux.
Elles m’avaient interrogé pendant plus d’une heure.
C’était la faute de Luxon.
Anjie avait posé sa main sur sa taille et avait soupiré. « On s’est précipitée vers une mauvaise conclusion. Léon, s’il te plaît, pardonne-nous. Nous avions tort. »
Livia m’avait serré dans ses bras. « Je suis désolée, Léon. Tu ne nous trompais pas. Je me sens mal d’avoir douté de toi. »
J’avais décidé d’accepter leurs excuses avec un grand cœur.
« C’est bon. C’est aussi de ma faute si j’ai éveillé les soupçons. Mais vous deux, je ne vous pardonnerai jamais. »
Luxon et Creare étaient dans ma ligne de mire.
Ils m’évitaient tous les deux.
Luxon était insouciant. « C’est très méchant de ta part, maître, de ne pas pardonner à tes disciples. »
Creare avait l’air plutôt heureuse. « C’est vrai ! C’est ta faute si tu as agi de façon si suspecte ! Si nous n’avions pas donné suite, le malentendu n’aurait pas pu être résolu. Malgré tout, c’est rancunier de ta part de ne jamais nous pardonner. »
Est-ce tout ce que ces putains de traîtres ont à dire ?
« Ne jouez pas avec moi. Si dès le début vous ne m’aviez pas trahi, Anjie et Livia n’auraient pas douté de moi en premier lieu ! »
« En te regardant de côté, je pense qu’il est inévitable que tes actions soient suspectes, Maître, » déclara Luxon.
Anjie était convaincue de l’opinion de Luxon. « C’est vrai. Si tu entends parler du fait que tu as volé une mariée à un mariage, on ne peut pas s’empêcher d’hésiter. »
« Non. Ce n’était pas du vol. J’ai juste arrêté un mariage malheureux, » répliquai-je.
En entendant mon excuse, Anjie avait essayé de dire quelque chose, mais elle n’avait pas son habituelle envie de répondre puisqu’elle ressentait une certaine faute pour m’avoir soupçonné.
« Je compatis au cas de Noëlle, donc je ne t’en veux pas de l’avoir sauvée… Mais qu’est-ce que tu vas faire ? Léon, est-ce que tu penses à l’avenir ? » me demanda Anjie.
Lorsque nous parlions du traitement de Noëlle, j’avais mis mon doigt sur ma joue.
Je n’y ai pas trop pensé et ce n’est pas quelque chose que je dois décider.
« C’est Noëlle qui doit décider, » répondis-je.
Il semblerait qu’Anjie n’ait pas été satisfaite de ma réponse.
« Si l’histoire de la prêtresse de l’arbre sacré est vraie, nous devrions la ramener chez nous, » déclara Anjie.
L’arbre sacré… c’était une existence qui fournissait de l’énergie à la population.
Est-il bon de dire que c’est une énergie propre et gratuite ?
Une grande plante qui résout les problèmes d’énergie.
Et dans ma main, il y avait un jeune arbre qui allait pousser pour devenir cet arbre sacré.
Heureusement, le jeune arbre avait choisi sa prêtresse.
Si nous retournions dans notre ville natale et que nous plantions le jeune arbre sacré, le royaume de Hohlfahrt ne souffrira plus de problèmes d’énergie à l’avenir.
Compte tenu de la position d’Anjie, il était inévitable de choisir de ramener Noëlle à la maison.
Cependant, Livia n’en était pas convaincue. « Attends ! Qu’est-ce qu’on va faire quant à la volonté de Noëlle ? Noëlle n’a pas encore donné de réponse, non ? Il y a des doutes, non ? »
Elle avait dit que la volonté de Noëlle devait être respectée.
Les opinions d’Anjie et de Livia étaient en conflit direct.
Anjie avait essayé de raisonner Livia. « Je suis désolée pour Noëlle, mais le problème d’énergie sera résolu à l’avenir. Ce n’est plus un problème individuel. Je sais que c’est malheureux pour Noëlle, mais à l’avenir, elle résoudra l’un des problèmes clés du royaume… Je suis désolée, mais je ne veux pas laisser le choix à Noëlle. »
Je pouvais comprendre le sentiment d’Anjie de vouloir la ramener chez elle.
Ne plus avoir de problèmes d’énergie est une bonne chose.
Cependant, Livia n’était pas convaincue.
Même quand on lui avait présenté les avantages, elle s’y était opposée émotionnellement.
« Ce n’est pas bon. Noëlle ne sera pas heureuse. Et est-ce que Noëlle a même le choix de rester ici ou de venir dans le royaume ? La faire venir de force est impardonnable, » déclara Livia.
« Je suis désolée si je l’ai mal dit. Alors nous traiterons Noëlle avec la plus grande considération. Si Noëlle le veut, nous la laisserons avoir une vie luxueuse. »
« Ce n’est pas ça ! Qu’est-ce qui t’arrive, Anjie ? Tu n’agis pas comme tu le fais habituellement. L’Anjie que je connais n’aurait jamais choisi d’utiliser Noëlle comme un sacrifice. »
Elles avaient toutes deux commencé à s’énerver progressivement.
Anjie était aussi émotive.
« Si un sacrifice permet d’en sauver beaucoup dans le futur… mon choix sera pour la majorité. Je n’ai jamais dit que nous ne rendrions pas Noëlle heureuse. »
Face à la plus haute considération qu’Anjie pouvait donner, Livia n’était toujours pas convaincue.
« Noëlle n’est pas un outil ! »
Livia ne pouvait sûrement pas se pardonner de voir Noëlle comme un outil.
Anjie était un peu choquée.
Il semblerait qu’elle était consciente de ce qu’elle disait elle-même.
« Il est vrai que je la voyais comme un outil. Si ce n’était pas Léon qui avait apporté cette incroyable histoire alors même moi j’aurais douté… mais maintenant que je sais, je suis prête à ramener Noëlle au royaume. Léon, aide-moi aussi. »
Quand Anjie avait demandé mon consentement, Livia avait attrapé mon bras.
Elle m’avait fait un regard triste.
Ne me regarde pas comme ça.
« Léon, s’il te plaît, arrête Anjie. Ce n’est pas bon. Cela te rendra-t-il heureux si tu traites Noëlle comme un outil ? »
« E-Euh… »
Alors que je me déplaçais légèrement, Anjie avait attrapé mon autre bras.
« Léon, tu es un comte du royaume de Hohlfahrt. Tu as l’obligation de protéger ces citoyens. Je sais que tu ne veux pas en prendre la responsabilité, mais je ne te laisserai pas fuir. »
Livia se plaçait du point de vue de l’individu.
Et Anjie regardait l’ensemble.
Livia voulait le bonheur de Noëlle et Anjie voulait la sacrifier pour que beaucoup d’autres soient heureux.
… Attends, je dois choisir ? Je dois décider quelque chose d’aussi important ?
C’est Luxon qui était venu à mon secours alors que j’étais en difficulté.
« Si le Maître accepte Noëlle, tout le problème sera résolu. »
Cette intelligence artificielle aime jeter de l’huile sur le feu.
« Je déteste cette partie de toi où tu ignores les sentiments, » répliquai-je.
« Oh ? Je ne veux pas entendre ça de mon Maître, qui a ignoré les sentiments de Noëlle. Si tu acceptes Noëlle, elle sera heureuse, Maître. De plus, le royaume de Hohlfahrt aura aussi l’arbre sacré et ils seront heureux. Tout s’accorde parfaitement. »
Où ? Où est mon bonheur dans tout ça !?
« Si je l’accepte, tout s’adaptera parfaitement, quoi… h-hein ? Anjie, qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.
Anjie s’était arrêtée de tirer sur mon bras et elle se mit à réfléchir.
Elle avait lentement relevé son visage et m’avait regardé dans les yeux.
« Ce que Luxon a dit n’est pas une mauvaise suggestion. Léon… accepte Noëlle. »
Face à ce qu’Anjie avait dit, Livia avait secoué la tête. « Anjie, pourquoi ? Pourquoi dis-tu ça alors que tu étais contre le fait que Léon nous trompe. »
Voyant Livia afficher un regard disant qu’elle ne pouvait pas croire ce qu’elle entendait, Anjie avait détourné le regard.
« … C’est parce que ça en vaut la peine. Léon, tu peux rompre avec moi. Alors accepte Noëlle. »
En voyant Anjie marmonner ça pour me convaincre, je…
j’avais décidé de m’enfuir de cet endroit.
« Je ne veux pas. »
« Léon ? »
« Je ne veux absolument pas ! Je ne veux pas rompre avec toi, Anjie ! »
Quand j’avais crié cela et sauté hors de la pièce, j’avais entendu la voix de Livia.
« Léon !? »
♥♥♥
« N’était-ce pas terrible de les laisser toutes les deux dans la pièce ? »
J’avais quitté la maison et m’étais dirigé vers le manoir de Marie avec Luxon.
« Comme c’est ennuyeux. Et ça ne changera pas le fait que tu m’as trahi. Ah ~ ah, comme je le pensais, l’intelligence artificielle est une existence dangereuse qui va trahir l’humanité. »
« Je ne trahirai pas l’humanité. Cependant, la nouvelle humanité est une autre affaire. »
N’est-ce pas la même chose que de dire que tu vas nous trahir ?
« Foutu traître. »
« Si tu es inquiet pour Noëlle, tu devrais la mettre de ton côté. »
« Qu’est-ce que ça a à voir avec ta trahison ? »
Je ne veux pas faire l’expérience de leur méfiance à nouveau.
Quand même, le fait que ce type change de sujet cette fois-ci était trop suspect.
A-t-il vraiment pensé à me trahir ?
« Soyons sérieux… Luxon, pourquoi as-tu créé cette situation, y compris en dérangeant Creare ? »
« Tu as compris ça ? Tu es très perspicace, Maître. »
Comme toujours, tu es un type qui aime dire des choses ennuyeuses.
En écoutant cette fois, donne la priorité au thème principal.
« Ne détourne pas le sujet. »
« Malheureusement, Noëlle n’aura pas un avenir paisible. Nous devons donc choisir une voie qui nous est bénéfique tout en respectant tes souhaits. »
« On devrait, hein. »
« Si tu acceptes Noëlle, le royaume obtiendra l’Arbre sacré. Pour le moment, il n’est peut-être pas aussi puissant que l’Arbre sacré de la République, mais il résoudra le problème d’énergie dans le futur. C’est un énorme avantage ! »
« Pour ce qui est de l’avenir, les humains s’en occuperont. Dis-moi la vérité. »
« C’est vrai. En d’autres termes… Noëlle n’a aucune liberté. Si sa valeur est connue, non seulement le royaume va bouger, mais aussi les autres pays. Maître, tu ne seras pas en mesure de protéger Noëlle si elle n’est pas à tes côtés. »
Luxon listait les raisons, mais chacune sonnait comme un mensonge.
« Était-ce là tes véritables intentions ? »
« Doutes-tu encore de moi ? Alors, je voudrais le dire clairement. Si les autres pays poursuivent Noëlle, ils prendront toutes les mesures possibles. C’est la fin que tu regretteras, Maître. Ce serait encore heureux si c’est juste un mariage non désiré. Dans le pire des cas, ils lui feront subir un lavage de cerveau et la traiteront comme un outil. »
La jeune pousse de l’arbre sacré et la prêtresse Noëlle, d’autres pays souhaiteraient sûrement l’avoir entre leurs mains.
Je le comprends, mais as-tu besoin de le souligner ?
« N’est-il pas possible de protéger Noëlle dans la République ? Elle est leur prêtresse. »
« Oh ? Crois-tu toujours à la République, même si tu les as harcelés ? »
Depuis mon arrivée dans la République, j’avais harcelé les six grands nobles.
Pierre, qui avait utilisé le pouvoir des six principaux nobles et l’avait utilisé pour lui-même.
Loïc qui avait forcé Noëlle à l’épouser pour l’obtenir.
Ils étaient certainement des gens problématiques.
Ils s’étaient tous moqués de moi de bien des façons, mais comment feraient-ils si je n’étais pas là ?
« Elle a été sélectionnée comme prêtresse, mais c’est terrible qu’elle ne puisse pas être heureuse. Je croyais que le jeu avait une fin heureuse. »
Je m’étais plaint.
Dans ce jeu vidéo otome, Noëlle, qui avait été sélectionnée comme prêtresse, aurait dû être heureuse.
S’unir à un garçon qui aime et faire revivre sa maison qui était en ruine…
Et pourtant, qu’en est-il de Noëlle maintenant ?
Elle n’appartient à personne et elle n’est pas non plus heureuse.
« Luxon, qu’est-ce qui a mal tourné ? »
« Noëlle n’est-elle pas aussi heureuse que le dit l’histoire ? »
« … C’est nous. Non, est-ce ma faute ? »
Est-il possible qu’elle ne puisse pas être heureuse parce que nous sommes venus dans la République d’Alzer ? J’avais eu cette inquiétude.
« Comme toujours, tu es imbu de toi-même. N’es-tu pas en train de dire que tu as beaucoup d’influence sur le monde, Maître ? Penses-tu que le monde tourne autour de toi ? »
« Est-ce que tu me détestes ? Ne lâches-tu pas ces mots justes pour blesser mon cœur ? Je suis ton Maître, n’est-ce pas ? »
« C’est bon parce que ton cœur est aussi dur que l’acier. »
« C’est un cœur de cristal ! Il est délicat ! Fais plus attention ! »
« Tu devrais chercher le mot “délicat” dans un dictionnaire. Apparemment, tu te souviens du mot délicat dans un sens différent, Maître. »
Quel homme exaspérant !
Tu me parles mal et tu me trahis.
L’intelligence artificielle du monde de ce jeu vidéo otome est trop cruelle !
Quand j’étais arrivé au manoir de Marie en parlant à Luxon, l’entrée était bruyante.
« Que s’est-il passé ? »
J’avais regardé à l’intérieur et j’avais vu Marie se tenir la tête.
Je pouvais aussi voir Jilk en difficulté.
Lorsque Luxon avait confirmé la conversation, un fait surprenant avait été révélé.
« Oh, on dirait que Jilk a commencé à escroquer les gens. À en juger par le contenu de la conversation, il s’agit d’un événement datant du moment où ils ont été renvoyés par Marie. »
« Hé ! »
J’avais été surpris d’apprendre que Jilk était un escroc et qu’il gagnait de l’argent ainsi.
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Partie 2
Puis Marie, qui se tenait la tête à la porte d’entrée, avait couru vers nous.
« Onii-channnn ! »
En essayant de rattraper Marie, qui pleurait et me sautait dessus, j’avais ressenti un fort choc dans l’abdomen dû à l’impact.
« Argh !? »
Recevant un tacle de Marie, elle avait heurté mon ventre et m’avait fait tomber à genoux.
Marie, me serrant ainsi dans ses bras et pleurant, m’avait expliqué la situation.
H-Hey, tu devrais d’abord t’excuser auprès de moi pour tout à l’heure.
« Jilk… Jilk ! »
« Qu’est-il arrivé à ce bâtard d’escroc ? »
Quand j’avais réussi à me lever, Jilk était venu.
« Marie, s’il te plaît, écoute ! »
À ce moment-là, le visage de Marie s’était transformé en celui d’un démon.
« Tu veux que je t’écoute ? Sais-tu ce que tu as fait ? Qui a dit que tu pouvais gagner de l’argent en trompant les autres ! »
Pendant que je me frottais le ventre, j’avais entendu dire que Jilk avait arnaqué plusieurs personnes alors qu’il gagnait de l’argent en tant qu’antiquaire.
« Non, je ne l’ai pas fait ! Au début, j’ai essayé de faire mes affaires sérieusement, mais personne n’a essayé d’acheter les articles que j’essayais de vendre. Mais ensuite, j’ai commencé à préparer des articles pour qu’ils aient l’air plus attrayants, mais ensuite, l’article a été vendu instantanément. »
« Putain d’enfoiré ! Ça s’appelle tricher ! »
Marie avait attrapé la poitrine de Jilk et l’avait poussé violemment d’un côté à l’autre.
Je voudrais bien croire que je me trompe en voyant qu’un Jilk tremblant avait l’air un peu heureux.
Cependant, le problème actuel concernait la fraude qu’il avait commise.
Je pensais que ce type était une ordure dont je ne pouvais pas rire, mais était-il vraiment une ordure ?
Il semblait que Luxon considérait Jilk comme le pire parmi les idiots.
« Dans le passé, lors d’un duel contre toi, il a mis une bombe sur l’armure. Ce type a le plus grand grade de déchet par rapport aux autres, » annonça Luxon.
Les cinq idiots sont toujours des merdes, mais les quatre autres sont de meilleures merdes que toi.
J’avais eu envie de rire.
Cependant, Jilk seul ne pouvait pas me faire rire.
Marie avait expiré et avait relâché Jilk.
Marie était tombée à genoux, pleurant, les mains sur le sol.
Puis elle avait crié. « Auprès de combien de personnes dois-je excuser en m’agenouillant ? »
Les cris déchirants de Marie avaient résonné autour d’elle.
Quand j’avais vu Marie pleurer comme ça, j’avais, comme prévu, ressenti un peu de sympathie.
« Pourquoi n’attire-t-elle que des types inutiles ? »
Quand j’avais demandé ça à Luxon, la réponse que j’avais obtenue avait été épicée.
« Au lieu d’attirer des gars inutiles, n’est-ce pas à la place que tu rends les hommes inutiles ? Eh bien, les cinq idiots ils étaient inutiles à l’origine, donc je suppose que les deux sont vrais. »
« Tu n’as aucune pitié. »
« Est-ce ainsi ? »
Puis, en raison de l’agitation, les résidents du manoir étaient apparus.
C’était Julian qui arriva en premier, mais il portait un bandeau torsadé avec un tablier.
« Marie, que s’est-il passé ? »
Il avait bondi par ici après avoir entendu les pleurs de Marie, mais il était anormal pour l’ancien héritier, le prince, de porter un bandeau torsadé et un tablier.
Quand Julian avait pris Marie dans ses bras, celle-ci pleurait et riait en même temps.
Donc, Brad était sorti après.
Il s’était approché de nous en embrassant son ami colombe et son ami lapin.
« Que se passe-t-il ? Hey ? Pourquoi Baltfault est-il ici ? Oh, je vois. Il a dû se sentir seul sans moi. »
« Bien sûr que non. »
J’avais immédiatement rejeté les commentaires de ce narcissique. Le prochain à sortir était Chris avec un pagne tout en tenant une brosse.
« J’ai entendu Marie pleurer, mais que s’est-il passé ? Hmm ? Baltfault, pourquoi es-tu ici ? »
L’expliquer avait été difficile.
De plus, ces gars-là étaient devenus plus intenses récemment.
Ils avaient l’air de s’amuser, mais je doute qu’ils aillent vraiment bien.
Puis Greg, qui avait enlevé sa veste, était arrivé en sautillant.
« J’ai entendu la voix de Marie… Baltfault, pourquoi es-tu là ? »
Il semblerait que tout le monde s’intéresse à la raison de ma venue.
Cependant, cela n’était pas important maintenant, alors j’avais donc brièvement expliqué la situation actuelle.
« Il semble que Jilk ait commis une fraude. Marie a été mise dans cet état quand elle l’a découvert. »
Tous les quatre avaient vu Marie rire en pleurant, puis leurs yeux avaient dérivé vers Jilk.
Les yeux de Julian sur Jilk étaient méprisants. « Un homme comme toi qui a toujours dit qu’il voulait rivaliser avec moi travaille-t-il comme un escroc ? »
Les trois autres avaient agi de même.
Brad étreignait la colombe et le lapin avec des yeux froids sur Jilk. « C’est impossible. Un peu, non, normalement c’est mal. »
Les lunettes de Chris brillaient de façon suspecte.
« Cet homme, j’y ai déjà pensé, mais il y a des endroits où l’on peut choisir n’importe quelle méthode. »
Greg faisait de l’exercice, et ses muscles étaient gonflés. « — il est fragile et en ne faisant pas travailler ses muscles, sa personnalité a été déformée. »
Je ne pense pas que ça ait vraiment quelque chose à voir avec ça.
Julian m’avait confié Marie.
« Baltfault, je te confie Marie. »
« Hé ? Qu’est-ce que tu vas faire ? »
« Jilk est mon demi-frère. Nous avons grandi en prenant soin l’un de l’autre comme des frères et sœurs… C’est pourquoi je vais le soigner. »
L’attitude de Jilk !
Marie avait repris ses esprits quand elle avait vu Jilk être emporté par les quatre autres.
« Ha !? Jilk !? »
« Il a été pris par Julian et les autres. Ils vont sûrement lui faire un sermon ? »
Marie avait énormément baissé ses épaules.
Elle avait tenu son visage avec ses deux mains.
« Pourquoi as-tu fait de l’arnaque ? Il aurait été préférable que tu reviennes sans gagner d’argent comme avant. »
« Toi aussi, tu as traversé une période difficile. »
Marie rêvait d’un harem inversé et d’être cajolé par cinq nobles… pourquoi ? Elle n’avait pas l’air heureuse.
♥♥♥
La destination que je visais était la boulangerie d’un marchand qui avait acheté les œuvres d’art de Jilk.
C’était un grand marchand avec un manoir.
Jilk, qui avait escroqué cette personne, devait être un homme né avec un talent désagréable.
Une Marie tendue tremblait.
« C-C-C’est un bon jour. »
J’étais venu voir comment elle s’excuserait, mais Marie était nerveuse et inutile.
Comme c’était rendu ainsi… je l’avais accompagnée.
Au lieu de Marie, j’avais parlé au propriétaire de l’entreprise.
« Je suis vraiment désolé pour cette visite soudaine. »
« … Je pensais que vous viendriez un jour. »
Avez-vous réalisé que le produit que vous avez acheté était faux ?
Cependant, le propriétaire, mince et grand, semblait être nerveux en se tenant devant nous.
« Hum, en fait… »
« Je sais. »
« … Eh ? »
Lorsque le propriétaire avait donné des instructions à celui qui semblait être un majordome, celui-ci avait sorti le produit que Jilk avait vendu, peut-être parce qu’il l’avait préparé.
Cependant, ils étaient très polis.
J’avais volontairement mis des gants et j’avais délicatement posé la tasse de thé sur la table.
Ça semblait être un produit très cher, si on ne savait pas qu’il était en fait faux.
Dans ce cas, j’aurais pu moi aussi me faire avoir.
Cependant, l’histoire avait pris une direction inattendue.
« Est-ce le produit que vous avez acheté chez Jilk ? »
« … Oui. »
Les yeux du propriétaire regardant la tasse de thé semblaient indiquer qu’il était très triste.
Les majordomes et les serviteurs qui m’entourent nous regardent avec une certaine tension.
… Il y a un problème.
Bien qu’il ait été trompé, il ne semblait pas être en colère.
Non, peut-être que vous n’avez pas réalisé que vous avez été trompé ?
Alors que j’avais remarqué une telle chose, il semblerait que Marie l’ait aussi devinée dans l’atmosphère ambiante.
Elle était un peu inquiète. Mais probablement, car elle n’était pas un aussi gros déchet que Jilk, Marie avait ouvert la bouche pour dire que c’était faux.
« E-Excusez-moi ! »
« Je sais ! vous… vous êtes venu chercher cet article ? C’est juste pour ça. Je ne pensais pas que vous pourriez l’obtenir à un tel prix. »
« O-Oui… Hein ? »
La réaction du propriétaire était étrange.
J’avais décidé d’enquêter.
« Non, je n’ai pas l’intention d’essayer de le récupérer. En fait, j’ai entendu dire qu’une connaissance est antiquaire, je n’en revenais pas et je suis venu le voir. »
« O-Oh ! Alors c’était donc ça ? »
Le propriétaire avait été visiblement libéré de la tension.
« Je ne suis pas familier avec l’art, mais cette tasse de thé est-elle un objet coûteux ? »
Quand j’avais regardé la tasse de thé, le propriétaire avait ouvert les yeux et m’avait expliqué.
« Bien sûr ! C’est un produit dont la tradition de fabrication s’est effondrée il y a quelques années. Cinq cents ans. J’en ai eu, mais aucun n’est resté en parfait état. C’est un chef-d’œuvre de l’époque et il n’y a que peu d’objets en parfait état ! J’en ai demandé à des personnes qui s’y connaissent, mais il était difficile pour quiconque de vouloir m’en vendre ! »
J’avais vu le propriétaire, qui était très heureux et fier de sa collection, et j’avais hoché la tête en souriant.
Marie m’avait regardé d’un air inquiet.
J’avais donc confirmé avec Luxon à voix basse.
« Est-ce le vrai ? »
« Oui. »
La courte réponse de Luxon m’avait désorienté en ne sachant pas ce qui se passait.
Je ne l’avais pas montré aux autres.
« Ahahaha, j’ai été surpris qu’il soit un bon antiquaire. D’ailleurs, connaissez-vous d’autres personnes avec qui Jilk a fait des affaires ? »
Est-ce une coïncidence ?
En écoutant le prochain client, nous parlions aussi de Jilk.
« Jilk est un grand connaisseur, même s’il est jeune. Non, je ne peux pas dire que c’est un connaisseur. Est-il préférable de dire qu’il a le talent de trouver l’authentique ? C’est un génie ! »
Vous faites l’éloge de Jilk, qui n’a pas un bon œil !?
A-t-il vraiment du talent ?
Le propriétaire avait apprécié la tasse de thé.
Puis il avait affiché un sourire devant moi.
« Pourtant, quand j’ai entendu que le comte de Hohlfahrt arrivait, je me suis demandé ce qui allait se passer. »
« Moi ? »
« Oui. Il y a tellement de rumeurs qui circulent, et certaines sont scandaleuses. J’étais vraiment anxieux intérieurement en pensant que vous allez reprendre le produit que j’ai acheté. »
Non, on dirait plutôt qu’il était impatient.
Plus important encore, quelles sont ces rumeurs à mon sujet ?
« Je suis intriguée par ces rumeurs. »
« Ça ne veut rien dire pour moi, car je vois bien que le comte est un véritable gentleman. »
Moi, un gentleman ? Bien que j’essaie d’être comme le Maître, je suis conscient que je suis immature.
Est-ce que j’ai l’air d’un gentleman ? Eh bien, quelle flatterie !
Cependant, j’étais content et j’étais heureux.
« Vous êtes douée pour la flatterie. »
« Ce n’est pas vrai. »
Le visage du propriétaire était devenu sérieux.
« … J’envie le royaume. »
Il n’avait rien dit de plus, mais j’avais eu l’impression qu’il semblait avoir des problèmes avec les nobles de la République.
♥♥♥
Après cela, des enquêtes de suivi avaient été menées, mais il n’avait pas été nécessaire de présenter des excuses.
Ils avaient tous dit ce qui suit.
« Jilk est un génie ! Non, il est aimé par le dieu de l’art ! »
« Quelle grande habileté, pour sauver un vrai trésor d’un tas d’ordures, il est le sauveur de l’art ! »
« J’aurais soutenu généreusement Jilk s’il était né dans la République. J’envie le royaume. »
Vous comprenez ?
Jilk était la seule personne qui croyait qu’il avait agi comme un escroc.
Nous, qui étions retournés au manoir, nous nous étions retenus.
« Mais qu’est-ce qui se passe ? Je ne pensais pas que tout le monde allait nous féliciter pour le sens esthétique de Jilk. »
Par conséquent, je n’avais pas eu à faire face à la fraude et Marie avait pu se sentir soulagée.
« Est-ce que ce type a vraiment un bon œil ? »
Inquiet pour le manoir, Jilk était arrivé avec le visage battu.
Malgré son apparence douloureuse, il avait souri fièrement.
« Oh, n’est-ce pas le comte, qui n’a pas un bon œil pour les choses, Baltfault ? »
« Tu es un sale type. »
« Vraiment ? Quand même, c’est troublant de voir que tout le monde tire des conclusions hâtives. J’ai trouvé les objets qu’ils voulaient et je les ai vendus à un prix raisonnable. Ce serait embarrassant qu’ils appellent ça un péché. »
Il a dit ça, mais ce qu’il a vendu… Je ne peux pas le considérer comme de l’art.
Cependant, tous les clients qui avaient acheté des produits avaient été satisfaits.
Je l’avais aussi confirmé avec Luxon, mais tout était vrai.
Je ne peux pas dire que c’est une coïncidence.
Jilk m’avait regardé.
« Oh ? Tu ne veux pas t’excuser ? »
« C’est Julian et les autres gars qui t’ont battu. Et aussi, je te pardonne d’avoir utilisé une bombe lors du duel, tu devrais être reconnaissant. »
« Eh bien, restons-en là. »
J’avais secoué la tête sur le côté et montré un état de déception.
C’est un sacré bâtard qui m’irrite.
Cependant, il semblerait que Marie ait remarqué quelque chose ici.
« Attends un peu… en d’autres termes, si Jilk prépare ce que les autres veulent, peut-il rassembler de l’argent ? »
En voyant les yeux de Marie pétiller, Jilk avait affiché un regard compliqué.
« Non… Marie ? D’habitude, je vois des choses réelles. Cependant, cette fois, je n’ai préparé que des articles adaptés aux personnes aveugles. »
« C’est bien ! Jilk, pourquoi n’as-tu pas fait ça jusqu’à maintenant ? »
« E-Eh bien… »
« Ce n’est pas une arnaque si tu vends quelque chose de réel ! En d’autres termes, en se fiant à ton sens esthétique, Jilk, tout ira bien à l’avenir ! »
Il est certain que si vous réussissez, vous pouvez gagner beaucoup d’argent.
En fait, Jilk avait gagné beaucoup d’argent en peu de temps.
Jilk avait l’air gêné, mais il n’avait pas pu refuser lorsque Marie lui avait fait part de sa demande.
Il avait accepté la suggestion de Marie.
« Je te comprends. Si c’est le cas, je vais choisir le produit approprié pour toi, Marie. »
« J’ai hâte d’y être, Jilk ! »
« Laisse-moi faire. Je vais te montrer à quel point je suis différent des quatre autres. »
Il avait progressé légèrement plus que les quatre autres.
Après tout, ce type a une mauvaise personnalité.