Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 9 – Partie 2

+++

Chapitre 9 : L’ancien prince héritier

Partie 2

Les cinq idiots avaient formé un cercle et avaient parlé en chuchotant.

« Qu’en pensez-vous ? »

« C’est pire que je le pensais. »

« Comment dire — c’est horrible ? »

« Je suis du même avis. »

« Baltfault ne s’en aperçoit-il vraiment pas ? »

Julian et les autres idiotes se chuchotaient entre eux, alors je les avais poussés à me parler.

« Les gars ! Dites-le clairement si vous avez quelque chose à dire ! »

Puis les cinq idiots s’étaient regardés et Julian s’était mis devant moi en tant que représentant.

« Alors, laisse-moi te le dire, Baltfault — n’as-tu pas remarqué les sentiments de Noëlle ? Vraiment ? »

J’avais perdu ma vigueur à partir de maintenant.

« Oui. »

C’est le fait que je n’avais pas remarqué avant qu’on me le dise qui m’avait vidé de mes forces. Je n’avais rien pu dire en réponse.

« Je vois. Ce n’est pas grave. Peut-être que ce problème aurait pu être évité si tu l’avais remarqué, mais ce n’est pas grave. »

Ce type était vraiment persistant.

Il avait osé dire que le problème ne serait pas aussi grave si seulement je l’avais remarqué.

« Au fait, Baltfault, te souviens-tu de la première fois où tu nous as fait un duel ? »

« Évidemment. Cette fois-là, c’était vraiment rafraîchissant. »

Les cinq idiots avaient montré des expressions irritées quand j’avais dit cela honnêtement.

J’étais une personne honnête, donc je répondais honnêtement si on me posait une question.

« Je vois. Te souviens-tu de tes paroles à l’époque ? Si ma mémoire est bonne, c’était à propos du fait que même si nous avons de belles fiancées, nous avions continué à jouer et ainsi de suite, n’est-ce pas ? Tu me critiquais pour avoir triché. »

J’avais aussi dit quelque chose comme ça, hein.

« Qu’en est-il ? »

« Je pense simplement que ces mots peuvent être parfaitement appliqués sur toi en ce moment. »

« Je ne triche pas comme vous. »

« Mais de l’extérieur, c’est la même chose. — Mais, je pense que tu seras pardonné si c’est Anjelica. »

« Ha ? »

« Je dis que si tu dis que tu veux mettre Noëlle à tes côtés, Anjelica te le permettra. Anjelica est aussi la fille d’un noble. De plus, il était une candidate pour être une reine qui a reçu une bonne éducation. Elle acceptera de s’occuper de Noëlle si elle estime que l’intérêt national est pris en considération. »

« Je ne peux pas faire ça ! Les gars, vous me dites de tricher ? »

Jilk s’était moqué de mes paroles.

« — Tu n’as aucune force de persuasion même si tu dis ça vu que tu as déjà deux fiancées. »

Que faire — Je ne pouvais rien dire en réponse.

Julian avait conclu la discussion.

« Eh bien, mis à part tes sentiments, le royaume ne s’y opposera pas si tu sauves Noëlle. D’ailleurs, ma mère t’a donné un poste pour que tu puisses te déplacer librement en République, non ? »

Il est vrai que lorsque j’étais rentré temporairement chez moi, on m’avait confié la responsabilité de prendre des mesures au cas où quelque chose se produirait ici.

« Je pense qu’on m’a donné ce genre de poste. »

« Bon sang, alors il n’y a pas de problème. Va sauver Noëlle. »

« — Eh ? »

Chris, qui ne s’était pas joint à la discussion jusqu’à présent, m’avait donné un conseil.

« Ne t’inquiète pas. La République s’est enfermée dans son propre pays pendant ces douze dernières années. Si l’histoire de l’arbre sacré est vraie, ces types ne peuvent pas envahir un autre pays. En premier lieu, il semble que toutes leurs forces armées ne servent qu’à la défense. »

Les armes de la République qui se déplaçaient en utilisant l’énergie de l’arbre sacré étaient redoutables sur le plan défensif.

Mais, leurs armes étaient plus faibles que celles du royaume lorsqu’ils sortaient de leur territoire.

« Ils vont beaucoup se plaindre, mais ils ne pourront rien faire. »

J’avais réfléchi à ça — et j’avais soulevé un problème.

« Est-il possible qu’Alzer exerce un droit de pression diplomatique ? »

Brad avait répondu à cette question. « Ils peuvent le faire, mais tu oublies une chose. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Si ton histoire est vraie, il s’agit d’une lutte de pouvoir au sein d’Alzer. La Maison Barriere se déplace uniquement pour obtenir le pouvoir. Dans ce cas, il y a une maison qui a des problèmes en ce moment, n’est-ce pas ? »

« Veux-tu parler de la Maison Rault ? »

« C’est exact. Nous pouvons simplement nous joindre à la Maison Rault pour nous opposer à la Maison Barriere. »

Les épaules de Marie avaient sursauté quand elle avait entendu cela.

« Ce-Cela dit ~, à ce sujet. La réputation de la Maison Rault est mauvaise, n’est-ce pas ? Je me demande si nous pouvons nous joindre à ce genre de groupe sans demander la permission au préalable ~. »

Eh bien, ils étaient le dernier boss de la suite de ce jeu vidéo otome.

Pour ainsi dire, ils étaient les méchants du jeu.

Greg s’était opposé à l’opinion de Marie.

« Tu ne comprends pas, hein, Marie. — C’est seulement du point de vue d’Alzer, n’est-ce pas ? Du point de vue du royaume, il sera plus pratique d’avoir la Maison Rault aux commandes d’Alzer. Si on leur dit qu’on va retirer Noëlle pour eux de leur situation, j’ai l’impression qu’ils vont nous accepter avec joie ! »

Certainement — du point de vue de la Maison de Rault qui considérait l’existence de Noëlle comme une épine dans le pied, cela ne leur ferait aucun mal même si le royaume l’enlevait.

Si cela se produisait, la Maison Barriere se verrait empêcher de prendre de l’importance.

Jilk avait souri en pensant à quelque chose de mauvais.

« Le royaume sera également reconnaissant si nous pouvions établir un lien avec la Maison Rault, qui en est le président par intérim. »

Julian avait mis sa main sur sa taille et m’avait regardé.

« Maintenant, Baltfault — les problèmes sont tous réglés. »

« Ils ne sont pas du tout réglés. Nous ne pourrons pas obtenir facilement la coopération de la Maison Rault. »

« Pour cela, il suffit de — . »

Ces gars, ils étaient plus capables que je ne le pensais.

En y repensant, c’était de jeunes gens nobles qui avaient reçu une éducation correcte.

Je l’avais oublié parce qu’ils étaient généralement trop stupides, mais c’était des étudiants d’honneur avec d’excellentes notes.

— Ne soyez pas sérieux seulement dans ce genre de situation !

Cordelia avait disparu de la pièce sans que je m’en aperçoive alors que je discutais avec Julian et les autres nobles.

Et puis elle était réapparue.

« Monsieur Léon, il y a un invité. Il se présente comme un messager de Lady Louise de la Maison Rault. »

« De Louise ? »

Julian m’avait regardé.

« Baltfault, c’est une chance ! Tu dois obtenir leur coopération quoiqu’il arrive. »

« Te moques-tu de moi ? »

« Mais non, je suis sérieux ? »

Ne fais pas comme si c’était si facile !

+++

J’étais entré avec Marie dans le lieu de la fête des six grands nobles.

Je portais un costume alors que Marie portait une robe.

Normalement, je ne serais pas invité ici, mais Louise avait préparé une lettre d’invitation pour moi.

Elle avait désigné ce lieu de fête comme le lieu de notre rencontre.

Il semblerait qu’elle ne pouvait pas quitter facilement le manoir de la Maison Druille. De plus, j’avais entendu dire qu’elle avait toujours quelqu’un qui la surveillait.

Elle nous avait convoqués dans ce lieu de fête pour pouvoir nous rencontrer, car les mouvements de la Maison Druille étaient suspects.

Les yeux de Marie avaient été captivés par la cuisine extravagante.

« Ah ~, ce porc rôti en entier a l’air délicieux. Je veux essayer de le manger toute seule. »

J’étais exaspéré par Marie qui avait dit une telle chose.

« Je te donnerai ça plus tard, alors attends maintenant. Nous devons d’abord rencontrer Louise. »

Lorsque nous étions entrés dans le lieu de la fête, les nobles d’Alzer qui me connaissaient avaient été surpris.

Ils s’étaient murmurés l’un à l’autre.

« Cet homme est le chevalier du royaume, non ? »

« J’ai entendu dire que son surnom est le Chevalier diabolique. Un marchand du royaume me l’a dit. »

« Comme c’est effrayant. »

Je cherchais Louise alors que mon cœur était blessé par les commérages des nobles épouses.

Marie avait tiré sur ma manche et m’avait parlé d’une petite voix.

« Grand frère, c’est Loïc. »

C’était la Maison Barriere qui gérait le lieu de la fête.

Peut-être que le réceptionniste avait signalé mon arrivée, car Loïc était arrivé avec le chef de la Maison Barrière.

Il s’appelait — Bellange, je crois.

« Regardez qui nous avons là, bienvenue à cette fête, monsieur le héros du royaume. »

L’homme étendit les bras, faisant tout un spectacle. Il avait une grande carrure et un air intimidant.

Loïc souriait sans crainte à ses côtés.

« Je ne me souviens pas de vous avoir invité, mais amusez-vous bien ici pour aujourd’hui. Après tout, il y aura une annonce importante pour Alzer après cela dans cet endroit. »

Il m’avait offert sa main, alors je l’avais serrée. L’autre côté avait saisi ma main avec force.

Je l’avais aussi saisi avec force.

« Je sais. Quelque chose de bien à propos de mariage ? Félicitations. »

L’expression de Loïc n’avait pas changé.

« Le héros a l’oreille fine. Eh bien, même si ce n’est qu’un compliment, je vais le prendre. »

Nous nous étions tous les deux libérés de la main de l’autre.

Bellange m’avait alors parlé.

« Au fait, j’ai une requête à vous adresser, Monsieur le héros. À propos du jeune arbre sacré, c’est quelque chose de très important pour Alzer. Non, c’est quelque chose de sacré. Pouvez-vous peut-être nous le concéder ? Bien entendu, nous préparerons une récompense appropriée pour montrer notre gratitude. »

Je souriais à Bellange qui se comportait modestement avec moi.

L’entourage s’était également penché vers nous lorsque le sujet de « arbriceaux » avait été abordé.

Grâce à cela, les environs s’étaient aussitôt calmés.

Cela avait montré très clairement l’importance de ce sujet pour la République.

« Je l’aime beaucoup, alors je refuse. Si vous le voulez, vous pouvez me l’enlever par la force. — Mais c’est seulement si vous le pouvez. »

Bellange avait ri.

« Quelle dureté ! Mais nous n’abandonnerons pas si facilement. Poursuivons les négociations à l’avenir. »

L’entourage nous regarda avec hostilité.

« Un chevalier du royaume barbare ose… »

« Ne jouez pas les gros bras après avoir gagné contre la seule Maison Faiviel. »

« Il devient arrogant parce qu’il est encore jeune. »

Ils disaient ce qu’ils voulaient.

Bellange et Loïc m’avaient quitté parce qu’il semblerait que le moment attendu était venu.

Loïc avait prononcé ses mots d’adieu en partant. « Alors, excuse-nous. S’il te plaît, amuse-toi. Ah, aussi — tu ferais mieux d’abandonner si tu as l’intention de reprendre Noëlle. Elle est à moi. »

Il soignait les apparences pour que personne d’autre ne puisse le voir, mais il dirigeait vers moi une sombre intention meurtrière.

Son expression m’avait donné envie de lui demander s’il essayait de faire des grimaces.

Voyant cela, Marie avait dit « Ce type » et avait lancé un regard furieux sur Loïc, mais je lui avais répondu avec un sourire rafraîchissant.

« Il y a déjà eu quelque chose de similaire avant. Un idiot s’est battu contre moi. »

« Hou — et ensuite ? » demanda Loïc.

« Veux-tu savoir ce que ce type fait en ce moment ? En ce moment, il fait griller de la viande dans un stand de restauration. L’ancien prince héritier gagne de l’argent dans un stand de brochettes de viande. C’est vraiment une histoire touchante, n’est-ce pas ? »

Je ne mentais pas.

C’était vrai.

Ce Julian, il se dirigeait vers ce stand s’il avait du temps libre et y travaillait.

« Mais la personne elle-même est très heureuse, c’est comme si elle a trouvé sa vocation ! »

Eh bien, quelque chose comme ça n’était qu’une menace.

Cela n’avait eu aucun effet sur Loïc.

« J’attends cela avec impatience. Vas-tu détruire Alzer comme tu as brûlé la Maison Faiviel ? Tu es certainement fort, mais ne penses pas que tu peux survivre avec cela. »

Loïc avait détourné son regard de nous, vers une autre destination. Là-bas, il y avait les diplomates d’autres pays.

Les diplomates du Saint-Royaume de Rachelle me regardaient.

« Tu comprends maintenant ? Le monde n’est pas si facile. Tu as beau être fort, mais ne penses pas que tout ira comme tu le veux avec ça. »

« Je n’ai jamais pensé à une telle chose. Mais n’oublie pas ceci. Je vais écraser ceux qui s’opposent à moi. Tu es aussi dans le même cas. Continue donc à t’inquiéter pour toujours en espérant que Noëlle ne te sera pas enlevée. »

Loïc m’avait regardé fixement avant d’effacer son expression et de me faire son plus beau visage.

« J’attends cela avec impatience, monsieur le héros du royaume. Non, n’est-ce pas le chevalier diabolique ? »

Ce surnom désagréable se répandait jusqu’à cet endroit.

+++

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Laisser un commentaire