Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 8 – Partie 2

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Chapitre 8 : Le retour des cinq idiots

Partie 2

« Qu’est-ce que cela signifie ? » demanda Marie.

Lelia avait l’air de ne pas savoir.

« Je ne sais rien ! C’est peut-être parce que la grande sœur a essayé de s’enfuir ? Ce ne sera pas étrange pour elle de se battre si c’est la grande sœur. »

Marie avait de plus en plus le sentiment que son instinct était juste.

Lelia déclara. « Quoi qu’il en soit ! Battons-nous rapidement contre la Maison Rault. Si nous faisons cela, ce sera une fin heureuse. Vous êtes aussi venus dans ce pays pour cela, n’est-ce pas ? »

C’était certainement une bonne proposition pour eux.

Mais — .

Mais, est-ce que ce sera une fin heureuse pour Noëlle ?

— Marie ne pouvait honnêtement pas se sentir heureuse.

« Mais le blason du gardien est sur la main du grand frère ? Loïc sera-t-il vraiment choisi avec cela ? »

Lelia avait également eu l’air perplexe lorsque Marie lui avait posé des questions sur ce problème.

« C’est-à-dire — pouvez-vous l’effacer d’une manière ou d’une autre ? »

Le regard de Lelia s’était tourné vers Luxon.

« — Si le maître l’ordonnait, je découvrirais une méthode pour l’effacer. Cependant, ce n’est que si le maître l’a ordonné, » répliqua Luxon.

Lelia avait regardé Léon après que Luxon ait indirectement dit qu’il n’écouterait pas son ordre.

Léon bâilla.

Lelia avait parlé à Marie avec une petite voix. « Mais il n’a pas l’air motivé du tout, non ? »

« Le grand frère est gênant quand il boude comme ça. Son niveau de trouble est trois fois plus élevé que d’habitude. Tu sais, il est allé sauver Noëlle parce qu’elle a été capturée, mais il a été rejeté et maintenant il est déprimé. »

« Attends ! Je n’ai jamais entendu parler de ça. Ne faites rien d’inutile ! »

« Tu nous as toi-même caché beaucoup de choses ! Ce ne serait pas comme ça si nous avions eu l’information avant. Plus important encore, qu’en est-il de cette histoire de collier ? Peux-tu vraiment dire que Loïc a changé ? »

« C’est… je ne sais pas. Je vais aller vérifier la situation. »

Elles avaient regardé Léon en silence, mais elles ne savaient pas à quoi il pensait — non, il avait l’air de ne rien penser.

Elles avaient toutes les deux baissé les épaules.

Ce type est inutile.

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J’avais regardé par la fenêtre Lelia monter dans la voiture de luxe de la Maison Pleven.

Je ne pensais pas que la raison pour laquelle elle était venue demander le retour du jeune arbre était simplement parce qu’il serait pratique que la prêtresse et le jeune arbre soient tous deux présents à la cérémonie de mariage.

Ce devait être quelque chose d’important pour la République.

Plus important encore.

« On n’aurait pas dû venir ici, hein ? C’était une erreur de notre part de nous impliquer, » demandai-je à Luxon.

« Le maître croit-il vraiment que ce que Noëlle a dit était ses vrais sentiments ? » me demanda-t-il en retour.

« Penses-tu que je puisse comprendre le cœur d’une femme ? — Je m’entendais bien avec elle, alors c’était un peu choquant d’être rejeté comme ça. »

Je voulais sauver Noëlle.

Mais, Noëlle s’était résolue.

Peut-être n’étais-je pas nécessaire ?

J’en étais venu à penser ainsi.

« Le maître est vraiment gênant, » déclara Luxon.

« As-tu dit quelque chose ? » lui demandai-je.

« — Pas vraiment, » répliqua-t-il.

Luxon avait détourné son regard de moi. Puis Marie était entrée dans ma chambre.

« Grand frère. »

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Yumeria parlait au jeune arbre à l’intérieur de la caisse.

« Oui, oui, donc vous dites qu’un endroit avec beaucoup de soleil est mieux. Bon, alors je vous place à côté de la fenêtre. »

C’était comme si elle parlait avec le jeune arbre.

Kyle regardait cela avec exaspération.

« Maman, arrête de parler avec une plante. »

« Kyle ? Mais, tu vois. Cet enfant dit qu’il veut être déplacé dans un endroit ensoleillé. »

Kyle était exaspéré.

« Une plante ne peut pas parler. Plus important encore, as-tu terminé le nettoyage ? »

« Pas encore. »

Kyle avait grondé une Yumeria déprimée.

C’était l’inverse de la position entre la mère et l’enfant.

« Maman, nous sommes des employés. Le comte est certainement aimable. Il ne le remarquera pas, même si nous nous relâchons un peu, il est aussi généreux, donc le salaire est important. Mais vois-tu, seule une personne désespérée peut en profiter. Ce ne sera pas bon si nous ne travaillons pas correctement autant que nous sommes payés. »

« O-oui. Mais —, » Yumeria s’était occupée du cas du jeune arbre avec soin.

« Non, mais ! C’est bon, va vite nettoyer. Nous devrons aussi préparer le dîner après cela. »

Yumeria avait été découragée après le départ de Kyle.

Elle regarda le jeune arbre et sourit avec ironie.

« J’ai été grondée. Peut-être — qu’il me déteste ? »

Yumeria avait commencé à marcher, mais elle avait entendu une dispute en se dirigeant vers l’endroit qu’elle devait nettoyer.

Elle pouvait entendre les voix de Léon et de Marie.

Marie réprimandait Léon. « Arrête de bouder ! Je le pense depuis longtemps, tu dois faire quelque chose pour ta personnalité gênante. »

Léon était également en colère. Sa voix était rude.

« Qui appelles-tu gênant ! C’est toi qui as une personnalité terrible ! Depuis longtemps tu es toujours —, » répliqua Léon.

« Maintenant, tu l’as dit, “grand frère” de merde ! » répliqua Marie.

Les yeux de Yumeria s’étaient ouvert comme une soucoupe quand elle avait entendu Marie crier « grand frère ».

Elle avait failli faire tomber le jeune arbre.

Sa bouche s’ouvrait et se fermait comme un poisson.

Eh ? Eh !? Eh !! Marie-sama a dit grand frère — elle a appelé Léon-sama grand frère ? Eh, mais, les deux sont complètement étrangers — EeeeEeeeeeee !!

Yumeria ne comprenait pas comment Léon pouvait être le grand frère de Marie. Elle était totalement bouleversée.

Qu’est-ce que je fais ? Cela pourrait-il signifier — Barkas-sama a triché et cela a donné Marie-sama !

S’ils étaient frères et sœurs, elle avait pensé qu’il était possible que leurs parents les trompent.

Yumeria n’avait pu penser à aucune autre possibilité.

M-madame. Je dois le dire à madame !

C’est ainsi qu’un autre malentendu avait été créé.

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Marie avait fait irruption dans ma chambre et avait parlé bruyamment depuis tout à l’heure.

Elle avait qualifié ma personnalité de gênante. Avait-elle regardé le miroir en disant cela ?

C’est Marie qui était gênante depuis notre vie précédente.

« Tu es toi-même une femme pénible ! »

« Je t’ai dit que je suis toujours meilleure que le grand frère ! D’ailleurs, qu’est-ce qui te prend de bouder comme ça juste parce que Noëlle a refusé d’être sauvée ? Le grand frère pense-t-il vraiment que cette fille disait cela sérieusement ? Pourquoi ne l’as-tu pas ramenée de force, hein ? »

« On n’y peut rien ! — C’est ce que Noëlle a décidé. »

Ce n’était pas un territoire que des étrangers comme nous pouvaient occuper.

Si c’est ce que Noëlle avait décidé toute seule, alors je ne pouvais rien faire.

« Stupide grand frère ! »

« Qu’est-ce que tu as à agir ainsi ? » répliquai-je.

« Je t’ai traité de stupide parce que tu es stupide. Tu es aussi obtus ! »

« Haa !? Comment puis-je être obtus, hein !? »

Qu’est-ce qu’elle avait à me traiter de stupide ou d’obtus ?

Pourquoi me harcelait-elle à ce point ?

Même quand j’avais regardé Luxon, il n’avait montré aucun signe de soutien.

Qu’est-ce que j’avais fait ?

Marie avait manqué de patience envers moi qui ne comprenait pas et avait parlé en regardant en bas.

« Celui dont Noëlle est tombée amoureuse est le grand frère. »

« Hein ? »

Pourquoi Noëlle ? Eh, moi ? Des questions me revenaient sans cesse en tête, mais Marie m’ignora et continua à parler.

« Cette fille, elle aime le grand frère. Elle a toujours l’air de s’amuser quand elle est avec toi, grand frère. Et pourtant, le grand frère ne le remarque pas du tout. »

« C’est — pourquoi ne me l’as-tu pas dit quand tu t’en es rendu compte… »

Marie avait haussé la voix quand j’avais dit cela d’une voix faible.

« Je ne peux pas te le dire ! Me dis-tu de lui dire que le grand frère a déjà deux fiancées, alors qu’elle doit laisser tomber ? Noëlle, elle avait l’air de bien s’amuser — et pourtant, le grand frère était complètement fou d’amour quand ces deux-là sont venues ici. »

Luxon s’était approché de moi alors que je me couvrais le visage de ma main droite.

« Je n’ai rien dit parce que le maître avait l’air de ne pas avoir remarqué. La raison en est que j’ai jugé que le maître agirait de manière imprudente si tu réalisais ses sentiments. »

« — Noëlle, est-elle restée à la maison Barriere parce qu’elle était inutilement prévenante pour moi ? »

J’ai entendu quelque chose comme ça de la part de Creare.

Et puis quoi encore ?

J’aurais dû la ramener à ce moment-là.

« Actuellement, Noëlle est sous une sécurité stricte en raison de l’infiltration précédente. Il sera possible de la reprendre, mais les dommages causés à l’ennemi seront importants, » déclara Luxon.

Marie me l’avait demandé alors que j’étais de mauvaise humeur. « Grand frère — je veux que Noëlle soit heureuse. Cette fille, c’est une bonne fille. »

« Je le sais. »

Je me demande pourquoi les personnages principaux étaient tous de bonnes filles comme ça.

Si elle était un peu plus comme une fille normale que je pourrais détester, je n’aurais pas besoin de m’inquiéter autant comme ça.

Luxon ajouta. « Loïc nous suspecte d’être ceux qui se sont infiltrés. Il y a des surveillants placés autour du manoir. Einhorn est également sous surveillance dans le port. »

« — J’ai fait une bévue. Je devrais la reprendre avec force. »

« Ce serait aussi un problème. Ils ont déclaré en grande pompe que la prêtresse a été retrouvée. Alzer fera tout son possible pour la ramener au cas où nous l’emmènerions avec nous. Bref, ce sera un problème international qui conduira à la haine. »

Loïc me soupçonnait.

Ce type aussi était inutilement capable.

Mais plus important encore, je n’aurais aucun contrôle si cela devenait un problème international.

« Il n’y a pas si longtemps, j’ai déjà fait des ravages. Je me demande si le royaume va se fâcher contre moi si je fais quelque chose cette fois-ci, » déclarai-je.

« Mais les gens d’Alzer peuvent être détruits à tout moment, non ? » déclara Luxon.

« Tu recommandes toujours la destruction chaque fois qu’un problème survient, hein. »

La solution de Luxon était extrême.

Mais, au cas où je sauverais Noëlle, Alzer penserait sûrement d’abord que cela vient du royaume.

C’était le pire.

Je n’avais aucun sens politique.

Même si je l’hébergeais au royaume, que se passerait-il si Alzer exigeait son retour ?

Dois-je l’emmener avant de m’enfuir dans un autre pays ? Non, en premier lieu, Noëlle accepterait-elle cette proposition ?

Et puis, quel genre de visage devrais-je faire en rencontrant Noëlle ?

« C’est devenu encore plus compliqué qu’auparavant. »

J’avais tenu ma main à deux mains. Puis Luxon m’avait dit.

« En mettant cela de côté — il semble qu’ils soient retournés au manoir. L’un d’entre eux est pourtant absent. »

« Hein ? »

Quand j’avais levé le visage, Marie avait regardé par la fenêtre.

Et puis elle avait crié.

« Qu’est-ce que c’est ? Hé, qu’est-ce que c’est ! Attends, quelle est la signification de ça ! »

J’avais également regardé avec hésitation par la fenêtre. Là, une scène inattendue se déroulait.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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