Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 6

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Chapitre 6 : La personne déterminée

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Chapitre 6 : La personne déterminée

Partie 1

Le manoir de Marie était calme.

C’est en partie parce que les cinq idiots habituellement bruyants étaient partis, mais c’était aussi à cause de l’atmosphère sombre et lugubre.

Il faisait déjà nuit. Marie avait prévu de dormir quand ce serait fini.

Cara avait parlé à Marie qui était dans un tel état. « Lady Marie, à propos de mademoiselle Noëlle. »

« Y a-t-il eu quelque chose ? » demanda Marie.

« Elle a vécu avec nous avant cela aussi, donc il n’y a rien de troublant. Mais, comment dire… c’est comme si elle faisait bonne figure. Parfois, elle a l’air très déprimée, » déclara Cara.

Le jour où Marie avait sauvé Noëlle.

En fait, Creare surveillait la situation de Noëlle. C’est pourquoi ils avaient réussi à remarquer l’approche de Loïc.

Marie était arrivée à temps pour protéger Noëlle, mais son état était étrange.

« — Je vois. Je vais m’en occuper, alors, Cara, va te reposer, » déclara Marie.

« O-oui, » répondit Cara.

Marie ordonna à Cara de se reposer et elle cessa d’écrire sur le livre de comptes de son ménage. Elle s’était tenu la tête en restant allongée sur la table.

« Grand frère stupide. Que vais-je faire maintenant ? » se demanda-t-elle.

— Le symbole de la prêtresse était apparu au dos de la main droite de Noëlle.

Léon était reparti pour le royaume avant de le savoir.

Le corps principal de Luxon était également revenu temporairement dans le royaume, de sorte que cette nouvelle n’était toujours pas parvenue à Léon.

Elle avait l’intention de le signaler plus tard, car Léon reviendrait bientôt.

Creare était avec elle en ce moment, donc elle était rassurée, mais le problème n’était pas le symbole, mais Noëlle elle-même.

Pourquoi doit-elle tomber amoureuse de mon grand frère ? Qu’est-ce qu’il a de bon ? Sa personnalité est mauvaise, sa bouche est mauvaise, son apparence est moyenne. Eh bien oui, il est bon pour gagner de l’argent. C’est en matière de débrouillardise que le grand frère est exceptionnel — oh non. Peut-être que le grand frère est en fait quelqu’un d’extraordinaire.

Par rapport à Julian et aux autres nobles qu’elle côtoyait normalement, l’image de Léon n’entrait même pas en ligne de compte — c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas dire.

Léon avait obtenu Luxon et son rang actuel était celui de comte.

En outre, il venait d’obtenir de la République une indemnité de réparation, il était donc également riche.

Si elle fermait les yeux sur sa mauvaise personnalité et sa bouche vénéneuse, alors il était vraiment une excellente trouvaille.

« Haha ! Ce n’est pas ça. Le problème est le grand frère ! J’ai remarqué il y a quelque temps que Noëlle avait des sentiments pour le grand frère, mais lui-même ne le remarque pas, » continua Marie.

Marie l’avait remarqué depuis l’arrivée de Léon et de Noëlle dans cette demeure.

Noëlle était consciente envers Léon.

Mais Léon ne s’en était pas rendu compte.

Juste avant l’arrivée des vacances d’été, Noëlle faisait un appel flagrant à Léon, et pourtant — il ne l’avait même pas remarqué.

Franchement, pourquoi détestes-tu autant les personnages obtus ? Tu es toi-même un personnage si idiot. De plus, tu es du type super aveugle !

Léon détestait les personnages obtus dans les histoires quand ils ne remarquaient pas les sentiments de ceux du sexe opposé, mais il ne remarquait pas du tout qu’il se tenait dans la même position.

Marie s’inquiétait de savoir si elle devait dire quelque chose.

Léon avait deux fiancées — elle devrait le dire dès le début, mais elle ne pouvait pas le dire quand elle avait vu combien Noëlle était heureuse.

Noëlle est une très bonne fille.

Elle aidait aux travaux ménagers tout en restant dans cette maison. Sa personnalité brillante et candide n’était pas désagréable, même entre filles.

Pour être honnête, elle voulait même encourager Noëlle.

À cause de cela, elle n’avait pas pu dire la vérité à Noëlle.

Elle s’était sentie coupable à cause de cela.

J’aurais dû lui dire plus vite.

Elle était irritée par Léon qui ne remarquait pas du tout les sentiments de Noëlle.

Grand Frère est aussi comme ça. Sait-il à quel point Noëlle lui plaît ? Cela m’a mise en colère rien que de le regarder.

C’était exaspérant, mais le problème ne serait pas résolu par la simple colère.

Marie avait abandonné et avait décidé de parler avec Noëlle.

Elle était allée dans la chambre de Noëlle.

 

☆☆☆

Marie était arrivée alors que Noëlle était dans sa chambre, distraite.

Noëlle avait fait un grand sourire à l’arrivée de Marie. Après l’entrée de Marie, elles s’étaient assises face à face.

Noëlle était assise sur le lit, tandis que Marie était assise sur une chaise.

« De quoi veux-tu parler à cette heure tardive ? » demanda Noëlle.

Noëlle n’avait pas compris pourquoi Marie était venue dans sa chambre.

C’est pourquoi elle avait demandé, mais Marie s’était excusée auprès d’elle. « Je suis désolée. Si seulement je te l’avais dit plus vite. »

Elle avait deviné ce que Marie voulait dire juste à partir de là.

Noëlle souhaitait également que Marie le lui dise plus tôt, mais elle avait regardé en bas et avait secoué la tête.

« C’est bien. Je m’excitais toute seule. Ce n’est pas étrange pour quelqu’un comme Léon d’avoir une fiancée. Comme je le pensais, les bons hommes sont vite pris, » déclara Noëlle.

Ahahaha, Noëlle avait ri gaiement, mais — cela lui avait donné envie de pleurer.

Marie regarda Noëlle avec tristesse. « Qu’est-ce qui est bon dans Léon ? » Elle le lui demanda.

« Me demandes-tu cela maintenant ? Mais c’est bien. C’était rassurant quand j’étais avec lui. C’est quelque chose de précieux pour moi de pouvoir rester aux côtés de quelqu’un sans avoir à me soucier de quoi que ce soit. Je me disais même qu’il ne serait pas mauvais de suivre Léon dans son pays comme ça, » répondit Noëlle.

L’affaire de la maison de Lespinasse.

L’affaire de la prêtresse.

Et puis l’affaire de la république d’Alzer.

Elle en était venue à penser qu’elle voulait aller avec lui même si elle devait jeter diverses choses.

Il est donc finalement impossible de s’éloigner de l’arbre sacré.

N’avait-on pas l’impression que l’arbre sacré ne laisserait personne s’enfuir une fois qu’il s’y serait impliqué ? C’est ce qu’elle avait ressenti.

Noëlle avait jeté un bref coup d’œil sur le bandage qui entourait sa main droite.

Et puis elle avait raconté à Marie une certaine histoire. « Marie-chan, tu sais ? Il y a une histoire célèbre à Alzer. »

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Marie.

« Il y a un gardien et une prêtresse à Alzer, mais il n’y en a pas pour l’instant. La prêtresse s’est retrouvée parmi les femmes d’une certaine famille pendant des générations, » continua Noëlle.

La maison de Lespinasse était une maison dont la femme était la chef.

C’est parce que seule une femme pouvait hériter de l’emblème de la prêtresse.

« Mais, seul l’emblème du gardien ne peut pas être hérité. La prêtresse choisira l’homme de cette génération qu’elle estime être le plus digne, » continua-t-elle.

L’emblème de la prêtresse et des six grands nobles avait toujours été transmis par le sang, mais seul le gardien était choisi en fonction de la force réelle de la personne.

Et puis c’était la prêtresse qui allait choisir le gardien.

Marie était calme.

« Je ne connais pas les détails, mais je pense en avoir entendu parler, » déclara Marie.

« Ah, alors, tu le sais. Je me contenterai ensuite de dire la conclusion : la prêtresse peut choisir quelqu’un qu’elle aime comme gardien. Et puis l’emblème du gardien apparaîtra pour la première fois lorsque le gardien aimera aussi la prêtresse. Cela semble vraiment romantique, n’est-ce pas ? » déclara Noëlle.

Marie avait reconnu que c’était romantique, mais il y avait quelque chose qui la dérangeait.

« Mais, le gardien est fondamentalement choisi parmi les six grands nobles, n’est-ce pas ? » demanda Marie.

« Oui. Eh bien, c’est parce que c’est quelqu’un de fort qui sera choisi comme gardien, alors que presque tous les individus puissants de la République sont ceux qui ont des emblèmes. À l’exception de cela — je pense qu’il n’y a qu’une seule personne de différente. »

C’était son propre père.

Son père n’était pas issu des six grands nobles, de plus il n’avait pas d’emblème.

Sa mère avait choisi son père qui était une telle personne.

« C’est pourquoi il y a une légende qui dit que si tu deviens prêtresse, alors toute sorte d’amour impossible se réalisera à tous les coups, » déclara Noëlle.

Mais, l’amour de Noëlle ne s’était pas réalisé.

Comme je le pensais, ce n’est qu’une légende.

Noëlle déclara. « Si, si — l’emblème de la prêtresse est apparu sur moi, penses-tu que l’emblème du gardien apparaîtra sur Léon ? »

Marie avait fait une expression sérieuse à l’égard de sa question.

Puis elle avait fermé les yeux et avait fait un signe de tête.

« Il serait sûrement choisi, » déclara Marie.

« Vraiment ? Alors — c’est génial. » Son cœur se contracta.

Elle avait voulu tout de suite parler à quelqu’un de l’emblème de la prêtresse et elle voulait demander à cette personne de l’aider.

Cette personne dans l’imagination de Noëlle était Léon, mais elle avait ensuite secoué la tête.

« Ahh ~, comme je le pensais, les peines de cœur sont vraiment douloureuses. Désolée. Veux-tu bien me donner un peu plus de temps ? Je pourrai oublier Léon au bout d’un certain temps, » déclara Noëlle.

Pour être honnête, Noëlle se disait à l’instant qu’elle était heureuse que Léon soit parti de son côté.

 

☆☆☆

Après avoir quitté la chambre de Noëlle, Marie avait tenu sa tête dans ses mains.

ELLE EST GRAVEMENT MALADE D’AMOUR ! Mais oublie-t-elle aussi que j’étais là quand l’emblème de la prêtresse est apparu sur sa main ? Mais il serait certainement étrange que je connaisse l’emblème de la prêtresse ! Mais tu devrais être plus sur tes gardes !

Ils avaient vécu ensemble jusqu’à présent, mais Noëlle n’avait jamais laissé entendre qu’elle était une survivante de la maison de Lespinasse.

Et pourtant, il était tout à fait évident qu’elle avait obtenu un emblème.

Elle regardait souvent le dos de sa main droite et soupirait.

GRAND FRÈRE, TU ES UN IDIOTTTTTT !! Comment as-tu pu te tromper aussi sérieusement comme ça ?

Marie avait maudit Léon qui n’était pas là.

La personne que Noëlle avait choisie parmi toutes les personnes était Léon.

Si Léon n’avait pas eu de fiancée, alors même Marie les soutiendrait pleinement.

Mais elle n’avait pas pu le faire parce qu’il y avait Anjie et Livia.

Et maintenant. Avec l’état de Noëlle en ce moment, il semble vraiment qu’elle ne pourra pas trouver son prochain amour.

S’ils n’avaient pas de chance, l’état de Noëlle pourrait s’éterniser pendant plusieurs années.

Ce ne serait pas bon.

Car à ce rythme, ils obtiendraient leur diplôme de l’académie.

S’ils n’avaient pas de chance, Noëlle pourrait même dire dans son état actuel quelque chose comme. « Peut-être serait-il mieux de rester célibataire comme ça ? »

Franchement… De toute façon, je dois présenter Noëlle à un homme — aa, pas bon. Je ne vois personne qui puisse jouer. Merde ! Qu’est-ce que je dois faire maintenant ?

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Partie 2

Le lieu, le manoir de la Maison Druille.

Loïc y avait été invité.

Il parlait avec Fernand qui faisait une expression raide.

« — Faire perdre à la Maison Rault le siège de président en exercice ? C’est vraiment extrême de ta part, Loïc. »

« Vraiment ? »

Loïc réfléchit calmement à la méthode pour obtenir Noëlle.

Il y avait quelqu’un qui serait un obstacle pour cela.

Ce n’était pas Albergue. C’était Louise.

Louise se disputait souvent avec Noëlle, mais à cause de cela, il était souvent incapable de faire quoi que ce soit.

En outre, il serait également difficile de convaincre son père si la Maison Rault restait président par intérim.

Fernand lui avait envoyé un regard aiguisé.

« La Maison Druille a une dette envers la Maison Rault. Albergue m’a soutenu lorsque j’ai réussi à être à la tête de la maison malgré mon jeune âge, » déclara Fernand.

« Je le sais. Si je me souviens bien, les deux maisons sont fortement liées depuis deux générations, n’est-ce pas ? »

« C’est bien que tu le comprennes. »

Le lien du sang entre les six grands nobles était également épais.

On disait que seul un membre de six grands nobles était digne d’un autre membre des six grands nobles.

Mais, à cause de cela, leur sang était devenu trop proche les uns des autres.

Si Louise n’était pas mariée à Fernand, c’était aussi et surtout pour cette raison.

Son petit frère Hughes était né d’une autre mère. Le sang de sa mère étant éloigné de la Maison Rault, c’était donc Hughes et Louise qui s’étaient fiancés.

Fernand avait été désigné pour être le chef de la maison depuis le début. Hughes ne s’en plaignait pas non plus, les relations entre les frères étaient donc bonnes.

Mais, même cette connexion changeait au fil du temps.

En fait, il y a eu aussi une période où la Maison Druille avait été en conflit avec la Maison Rault il y a longtemps. Il y avait également eu une période où le lien entre la Maison Barriere et la Maison Rault était fort.

Leur relation variait selon les époques.

Loïc savait aussi que Fernand avait une dette envers Albergue.

Mais il connaissait aussi très bien le caractère de Fernand.

Cette personne a l’air douce, mais c’est en fait celui qui a le plus fort patriotisme pour Alzer.

« Je t’ai apporté cette discussion même en sachant que tu avais une dette envers Albergue. Fernand, tu devrais également comprendre. Albergue n’est pas digne d’être le président par intérim. La preuve en est sa faible attitude envers le royaume. »

L’expression de Fernand était devenue sinistre.

« Il ne fait pas que montrer une attitude faible. Einhorn — ce dirigeable est déjà produit en série et il y avait même un navire du même type ancré dans le port avant cela. Que ferons-nous si nous ne continuons pas à faire preuve d’une attitude belliqueuse à l’égard de ce pays ? »

« Ce sera troublant s’il devient lâche à cause de cela. Cela posera un problème pour la négociation à l’avenir, » déclara Fernand.

Fernand possédait un fort sentiment de patriotisme.

En outre, il était fondé sur la conviction qu’Alzer était un pays puissant.

Cela devait être humiliant pour lui de reconnaître leur défaite contre le royaume.

Mais il était aussi quelqu’un de réaliste en tant que politicien.

Loïc en avait profité.

« — Le royaume est formidable. C’est exactement pour cela qu’il est nécessaire que nous adoptions une attitude adaptée. La position d’Albergue est une mauvaise décision pour la négociation à venir, » déclara Loïc.

Fernand avait détourné son visage de Loïc. Il pourrait avoir la même opinion.

Loïc avait montré sa carte pour cette négociation — c’était la meilleure carte possible.

« — J’ai trouvé la prêtresse, » déclara Loïc.

En entendant cela, Fernand se tourna vers Loïc avec les yeux grands ouverts.

Loïc poursuit.

« Il y a des survivants de la maison Lespinasse qui a été détruite par la maison Rault dans le passé — ce sont des sœurs jumelles qui portent le nom de Noëlle et Lelia. Actuellement, elles fréquentent l’académie avec leur nom de famille changé, » déclara Loïc.

Fernand avait été choqué une fois de plus d’entendre cela.

« Je ne peux pas croire qu’Albergue ait fait une telle gaffe, mais — en fait, elles ont survécu, » déclara Loïc.

La maison Rault avait détruit la maison Lespinasse.

C’était tout ce que la jeune génération savait, mais on ne leur avait pas raconté en détail les circonstances de cette période.

C’était parce que les personnes apparentées avaient gardé le silence.

Les chefs actuels des six grands nobles — ou leur prédécesseur — en savaient plus sur la situation à l’époque, mais personne ne voulait en parler.

Le précédent chef de la Maison Barrière était décédé. Il en avait été de même pour la Maison Druille.

Il n’y avait aucun moyen d’enquêter sur ce qui s’était passé.

Il était également difficile d’entrer dans une autre maison et de demander ce qui s’était passé.

Mais, la Maison Rault avait fini par être le président par intérim.

Beaucoup de jeunes générations étaient perplexes à ce sujet.

Loïc était également curieux à ce sujet.

Il est impensable qu’Albergue ignore Noëlle et Lelia, mais y a-t-il une raison à cela ?

Si l’on devait détruire une maison, l’héritier de cette maison était quelqu’un qu’il ne fallait absolument pas laisser s’échapper.

Les ignorer serait un échec.

Mais Loïc n’était pas vraiment intéressé par les circonstances entourant cette affaire.

Ce qui était important, c’est que Noëlle ait été choisie comme prêtresse.

« La prêtresse choisie est Noëlle. Fernand, je pense à faire entrer Noëlle dans la maison Barrière, » déclara Loïc.

Fernand l’avait regardé froidement quand il avait entendu cela.

« Si une personne de cette maison survit et est choisie comme prêtresse, elle devrait être placée sous la protection des six maisons. Il est hors de question qu’une seule maison la monopolise, » déclara Fernand.

Ces mots étaient également remplis du véritable motif de Fernand qui ne voulait pas donner une si grande influence à la maison Barriere.

Mais Loïc avait déjà préparé une compensation.

« À propos de Hughes, Fernand, prévois-tu de te faire assister après sa sortie de l’académie ? » demanda Loïc.

Fernand se méfiait, car Loïc changea soudainement de sujet, mais il acquiesça.

« C’est mon intention, » répondit Fernand.

« Hughes est un homme capable, même s’il a l’air frivole comme ça. Il n’y aura aucun problème même s’il devient le chef d’une grande maison de nobles, » déclara Loïc.

Fernand avait renforcé sa méfiance.

« As-tu l’intention de faire de Hughes le chef de la Maison Druille si je refuse ici ? » demanda Fernand.

« Pas du tout. Tu es une personne nécessaire pour construire un Alzer fort dans le futur. Le chef de la Maison Druille est sans doute Fernand. Mais, même Hughes est un talent capable qui peut agir comme un chef de maison correct, non ? Après tout, sa fiancée est Louise, » déclara Loïc.

Fernand avait immédiatement compris après avoir entendu cela.

« C’est inutile. Il y a encore Serge, » déclara Fernand.

Loïc s’était mis à rire quand le nom de Serge était sorti.

« Penses-tu vraiment qu’un homme qui vise à devenir quelque chose comme un aventurier sera vraiment digne de devenir le chef d’une grande maison de nobles ? En plus, ce type déteste les six grands nobles. Fernand, toi-même, tu veux continuer à avoir une relation amicale avec le prochain chef de la Maison Rault, n’est-ce pas ? » demanda Loïc.

Et si ce chef était un demi-frère dont Fernand était proche, alors ce ne serait pas une mauvaise chose pour lui.

Hughes était quelqu’un de capable, mais il avait un côté de lui qui était aveuglément dévoué à Fernand.

Fernand en était également conscient.

Loïc avait donné un coup de pouce supplémentaire.

« Hughes et Louise seront les successeurs de la maison Rault. Personne ne protestera si c’est son enfant qui succède à la Maison Rault. — À l’exception du président en exercice, » déclara Loïc.

Fernand avait un peu réfléchi, puis il avait pris sa décision.

« Très bien. J’accepte cet accord. Mais, je ferai en sorte que la prêtresse devienne présidente après avoir obtenu son diplôme de l’académie et qu’elle puisse se débrouiller seule. Promets-tu que le poste de président sera occupé par la Maison Lespinasse ? »

Loïc n’avait aucun intérêt à ce sujet.

Il doit être sur ses gardes que la maison Barriere se lève comme un tyran, mais si je deviens le gardien, alors ce sera la maison Barriere qui se tiendra derrière la maison Lespinasse quoiqu’on en dise. Eh bien, ce sera pour l’avenir.

« Bien sûr. Mais je serai dorénavant le soutien de Noëlle en tant que gardien, » déclara Loïc.

Dans la République, il n’était pas rare que la maison d’où venait le gardien soit le siège de l’autorité.

Fernand avait déclaré qu’il ne permettrait pas à la Maison Barrière de monopoliser la prêtresse de la Maison Lespinasse à l’avenir.

Fernand avait fait une expression douloureuse.

Sa conscience devait le piquer à cause de sa trahison envers Albergue.

Mais, Loïc n’y avait pas prêté attention.

Le fait d’être redevable à Albergue ne va donc pas plus loin. Il le trahit immédiatement lorsqu’il apprend qu’il pourra obtenir la force de la maison Rault. Mais je veux que tu me sois utile — Fernand.

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Partie 3

Dans la chambre de Louise qui lui avait été préparée dans le manoir de Maison Druille.

Louise y vivait pendant ses vacances d’été.

À la surface, elle était là pour approfondir sa relation avec Hughes. C’était comme s’ils étaient déjà pratiquement mariés.

Ce n’était rien d’autre qu’un spectacle pour les six autres grands nobles.

La raison en était que la Maison Rault voulait immédiatement établir un lien avec la Maison Druille.

Il serait troublant pour Albergue qui travaillait comme président intérimaire s’il n’y avait pas de maison qui deviendrait son alliée.

Mais, Hughes n’était jamais allé dans la chambre de Louise.

Les vacances d’été duraient également plus d’un mois à Alzer.

Et pourtant, il ne lui avait jamais rendu visite, pas même une fois.

Louise avait vu Hughes continuer dans sa calèche quand elle avait regardé par la fenêtre.

« Il va sortir pour se refaire une beauté. »

Louise ne lui en avait pas voulu pour cela.

Parce que tous deux étaient bien conscients qu’ils n’avaient aucun sentiment l’un pour l’autre.

Même si les choses se dérouleraient plus facilement si seulement il posait déjà sa main sur elle — elle ne pensait qu’à cela tout au plus.

Louise n’avait rien à faire, même si elle restait dans sa chambre, alors elle avait pensé à sortir pour faire des courses.

Puis elle avait trouvé plusieurs serviteurs devant sa chambre.

« Lady Louise, où allez-vous ? »

Ils avaient l’air un peu troublés.

« Je vais faire des courses. Puis-je vous demander de me préparer une voiture ? »

Les serviteurs se regardèrent.

Et puis ils avaient immédiatement répondu à Louise.

« Certainement. Veuillez attendre dans votre chambre jusqu’à ce que nous ayons terminé la préparation. »

« De toute façon, je vais prendre la voiture devant l’entrée. Je vais attendre là-bas. »

« Non, veuillez attendre dans votre chambre. »

On demanda à Louise de retourner dans sa chambre. Elle avait senti que quelque chose était étrange.

Que se passe-t-il ? L’atmosphère est différente de celle d’hier.

On avait l’impression qu’ils cachaient quelque chose à Louise.

 

☆☆☆

La nuit de ce jour-là.

Elle devrait dîner avec Hughes, mais il n’était pas apparu, peu importe combien de temps elle avait, attendu.

Les serviteurs qui la servaient avaient également l’air troublés.

« Hughes n’est toujours pas rentré ? »

L’un des domestiques avait répondu à la question de Louise. « Sire Hughes est revenu, mais il a été convoqué par le Seigneur Fernand. »

« Par Fernand ? »

Avait-il été appelé alors qu’il était l’heure de dîner ?

Pendant tout ce temps, Fernand était quelqu’un qui réprimandait plutôt Hughes pour ne pas s’être occupé de Louise.

Y a-t-il eu des affaires urgentes ?

Hughes était entré dans la pièce pendant qu’elle réfléchissait à cela.

Il s’était assis sur son siège et avait attrapé la bouteille de vin que tenait un domestique. Il l’avait versé dans son verre et s’était mis à boire.

Louise l’avait prévenu. « C’est une mauvaise manière. »

Hughes souriait.

Louise était curieuse de voir cela.

Normalement, il ne répondrait qu’avec insouciance par quelque chose comme « Bien, ouais. »

« Que se passe-t-il ? » demanda Louise.

« Louise, il va se passer quelque chose d’intéressant après cela, » Hughes avait dit cela et avait tendu la main vers le dîner que les domestiques avaient apporté.

Louise n’avait pas compris ce qu’il voulait dire.

Hughes avait levé son verre avec un regard amusé. « Demain sera une bonne journée pour Alzer. »

 

☆☆☆

Au manoir de Marie.

Beaucoup de voitures arrivaient devant la porte.

Il y avait des soldats en uniforme de cérémonie.

Il y avait aussi des soldats entièrement armés derrière eux. Un dirigeable flottait dans les airs.

Le manoir était entouré de l’air et du sol.

Kyle avait pointé du doigt l’extérieur de la fenêtre. « Milady, il y a aussi d’autres dirigeables qui viennent par ici ! »

Des dirigeables portant des armoiries familiales différentes se rassemblaient.

Ils se comportaient comme des observateurs.

Cara trembla. « Lady Marie, il y a même des armures qui volent ! »

Le manoir était encerclé.

Cette agitation se produisait le matin.

Marie, qui était encore en pyjama avec des cheveux en désordre, serrait un oreiller dans ses bras parce qu’elle venait de se réveiller en panique.

« Calmez-vous ! Dans ce genre de situation, il faut se pincer la joue pour savoir si c’est un rêve ou non ! » déclara Marie.

Les trois individus s’étaient pincé la joue.

– Ça fait mal. C’était la réalité.

Kyle avait tenu sa tête avec ses deux mains.

« Qu’allons-nous faire alors même que le comte n’est pas là en ce moment ? » s’écria Kyle.

Cara était aussi avec le même état d’esprit. « Uwaa ~ n, comte Baltfault, revenez vite ! »

Les deux individus n’avaient aucune attente vis-à-vis des cinq idiots.

Marie était aussi dans le même cas. « Creare, Léon n’est toujours pas revenu !? »

« H ~ m, il y a une communication selon laquelle ils reviendront bientôt, mais cela prendra encore du temps. Bon sang, amenons la Licorne ici et brûlons-les tous ! » répondit Creare.

Marie était aussi terrifiée par Creare.

Effrayant, ces gars, ils peuvent tuer des humains sans même sourciller ! Ou plutôt, est-ce que ça ira même si nous faisons quelque chose comme ça ? Cela ne deviendra-t-il pas un problème international ? Eh, mais n’est-ce pas déjà un problème ? Ou plutôt, pourquoi attaquent-ils en l’absence de Grand Frère ? — Attendez! N’attaquent-ils pas parce que le Grand Frère est absent ? GRAND FRÈRE, ESPÈCE D’IDIOT STUPIDE !!

Marie avait mal compris qu’ils avaient été attaqués parce que Léon était absent, mais un messager portant un costume de queue-de-pie était venu au manoir.

« Oh, vont-ils déclarer la guerre ? Peut-être pensent-ils que la Licorne n’est pas aussi puissante qu’Einhorn ? Alors je vais le tester sur toi ! Je vais prouver que ma Licorne est une enfant encore plus capable qu’Einhorn, » déclara Creare.

Je vais les arroser avec des canons principaux et des missiles ! Creare se mettait à exulter comme ça. Marie l’avait clouée au sol avec son oreiller.

« Cette idiote ! Ce sera la guerre si tu fais quelque chose comme ça ! Bref, laisse ce type entrer dans le manoir ! » ordonna Marie.

Le messager avait élevé la voix alors que Marie était en panique. « Je suis un serviteur de la maison Barriere. Lady Noëlle Zel Lespinasse — nous sommes venus vous accueillir respectueusement ! »

Les yeux de Marie s’étaient ouverts comme une soucoupe quand elle avait entendu cela.

« Comment ces gars ont-ils appris cela ! »

Marie ne connaissait aucun complot de ce genre dans le jeu.

 

☆☆☆

Lorsque Noëlle était sortie après l’appel de son nom, le messager s’était agenouillé et avait baissé la tête.

Cette personne devait être celle qui avait le plus haut statut parmi les serviteurs de la Maison Barriere. Il y avait un écusson au dos de sa main droite.

Et puis il avait parlé devant Noëlle. « Je suis heureux de vous voir saine et sauve. C’est un grand honneur pour moi de pouvoir vous recevoir en tant qu’héritière de la maison Lespinasse. »

Noëlle regarda les soldats de la Maison Barrière qui entouraient le manoir dans un état d’hébétude.

Il y avait aussi des spectateurs qui se rassemblaient autour.

Ils regardaient Noëlle.

« Lespinasse, dit-il ! »

« Il y a un survivant de là-bas ? »

« Eh, mais l’héritière veut dire — la prêtresse !? »

Les soldats avaient chassé ces spectateurs.

Mais, on savait déjà qu’elle était une survivante.

Ah ~, tout est sans espoir maintenant.

Noëlle avait regardé sa main droite. Elle avait ensuite demandé à l’homme qui se trouvait devant elle de venir la chercher.

« Vous venez vraiment en force ici. Que comptez-vous faire avec les gens d’ici ? » demanda Noëlle.

Le messager répondit sans lever la tête. « Nous risquons notre vie pour reprendre la prêtresse. Si c’est pour reprendre la prêtresse, alors notre seul recours est de nous battre même si nous devons affronter le chevalier du royaume. »

Noëlle avait baissé les yeux.

Même s’ils savent que Léon n’est pas là.

Un jeune homme était entré par la porte alors que Noëlle était enracinée sur place.

– C’était Loïc.

« Noëlle, je viens te chercher, » déclara Loïc.

« Loïc, vous —, » déclara Noëlle.

Loïc regardait l’armée de la Maison Barriere autour de lui.

Le dirigeable ne pointait pas ses canons ici, mais il était prêt à attaquer à tout moment.

Noëlle avait évacué sa colère contre Loïc.

« Avez-vous l’intention de vous battre avec ces gens après la Maison Faiviel ? Avez-vous oublié ce qui est arrivé à la Maison Faiviel ? Si vous faites une telle chose, Alzer sera toujours qualifié de pays barbare, quel que soit le temps écoulé, » déclara Noëlle.

Loïc avait souri en écoutant le discours de Noëlle.

Il avait l’air vraiment sinistre.

Noëlle avait eu peur de le voir. Puis Loïc avait ouvert les bras et avait parlé. « Tu n’as pas de prix ! »

« Hein ? »

Loïc avait ignoré une Noëlle désorientée et avait continué à parler avec un acte transparent de comédie.

« Même si nous devons perdre la vie, nous continuerons à nous battre pour te sauver. Ce n’est pas seulement la Maison Barriere. Les cinq autres maisons devront également se battre. Non — le pays tout entier se battra pour toi, » déclara-t-il.

La prêtresse avait une existence aussi importante que celle d’Alzer.

La prêtresse avait été absente pendant plus de dix ans — beaucoup de gens se sentaient mal à l’aise à cause de cela.

Il n’y avait pas que les nobles, les gens qui vivaient dans ce pays ressentaient la même chose.

L’existence qui reliait le peuple et l’arbre sacré.

La prêtresse était une existence très importante dans ce pays qui adorait l’arbre sacré.

Il est certain que beaucoup de gens se battraient pour reprendre Noëlle.

Ils continueraient à se battre, même s’ils devaient affronter Léon qui avait déjà conduit la République jusqu’à un pas de la défaite.

Ce type, il utilise la vie de nombreuses personnes comme bouclier.

C’était le but de Loïc.

Beaucoup de gens allaient mourir si la guerre éclatait.

De plus, Loïc avait fait cela en sachant que Noëlle ne pourrait pas le supporter.

Loïc avait coincé Noëlle en utilisant comme bouclier les nombreuses personnes rassemblées ici.

« Noëlle, nous nous battrons pour toi jusqu’au dernier homme. Que vas-tu faire ? Vas-tu ignorer notre sentiment — non, vas-tu encore me repousser la main ? » demanda Loïc.

Elle avait entendu des bruits de pas qui descendaient les escaliers à toute vitesse.

C’était Marie et les autres occupants de la maison.

Marie était apparue avec des cheveux ébouriffés. Il semblait qu’elle avait changé de vêtements en toute hâte.

Marie avait vu Loïc et avait hurlé. « Ce maudit salaud ! Il y a des choses qui peuvent être faites et qui ne doivent pas être faites ! Ne soyez pas arrogant juste parce que Grand Frè — Léon n’est pas là ! »

Loïc se moquait avec mépris de Marie.

« Oo ~, j’ai peur. Effrayant, effrayant. Il y a cet Einhorn blanc ancré au port, n’est-ce pas ? Il est certain qu’il se déplacera aussi tout seul et nous détruira les uns après les autres. Mais, même dans ce cas, nous nous battrons jusqu’au bout. Après tout, elle est la prêtresse d’Alzer, » déclara Loïc.

Le sang avait quitté le visage de Noëlle.

Ses jambes tremblaient quand elle imaginait que beaucoup de gens allaient mourir pour elle.

Loïc s’était approché de Noëlle et il lui avait murmuré à l’oreille. « Noëlle — deviens mienne. C’est ton destin. »

« Des… tin ? »

« C’est exact. Toi qui as choisi comme prêtresse, tu n’as plus que deux voies à choisir. Fuiras-tu et laisseras-tu tant de gens mourir, ou viendras-tu à moi et apporteras-tu la paix à Alzer — maintenant, tu peux choisir, » déclara Loïc.

Il avait dit qu’elle pouvait choisir, mais qu’il n’y avait qu’un seul choix pour Noëlle.

« Vous êtes vraiment le pire, » déclara Noëlle.

« Je t’aime. Si c’est pour toi, je ferai n’importe quoi. Vois-tu à quel point mon amour pour toi est grand ? » demanda Loïc.

Noëlle avait levé la main pour le gifler, mais elle avait immédiatement perdu ses forces et avait baissé la main.

Marie criait derrière elle.

« Noëlle, ne te laisse pas berner par les conneries de ce type ! Léon arrivera bientôt et résoudra ce problème ! » déclara Marie.

Loïc avait froncé les sourcils quand il avait entendu le nom de Léon.

« Léon — Le comte Baltfault, hein ? Ce type est certainement fort. Mais, je me demande jusqu’où il va sérieusement se battre pour toi. En fin de compte, il n’est qu’un étranger. Il ne donnera pas tout pour le bien de ce pays. Peu importe, même s’il donne le meilleur de lui-même… »

Léon risquerait-il sa vie pour se battre pour elle ?

— Cela n’arriverait pas.

Léon avait sa propre position. Il avait aussi des fiancées chez lui.

Il n’y avait aucun moyen pour lui de combattre Loïc afin de la sauver.

Et même s’il se battait — Noëlle ne voulait pas faire que Léon doive se battre.

Je ne peux pas le déranger plus que ça.

Noëlle s’était retournée.

« Désolé, Marie — je m’en vais, » déclara Noëlle.

Marie avait été abasourdie.

Noëlle s’était mise à marcher. Loïc se mit à côté d’elle et mit sa main autour de sa taille.

Il avait grossièrement attiré Noëlle vers lui.

« Je sais que tu répondras sûrement à mes sentiments, Noëlle ! Maintenant, faites connaître à tout le pays la naissance de notre prêtresse ! Alzer sera en paix avec cela ! » déclara Loïc.

L’entourage avait applaudi bruyamment en voyant Loïc et Noëlle marcher ensemble.

Noëlle était la seule à regarder en bas.

Il n’y aura aucun problème si je m’en sors seule. Lelia — désolée, je nous ai fait nous exposer à la vue de tous, Noëlle s’était excusée auprès de sa sœur jumelle en entrant dans la voiture que Loïc avait préparée.

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Claramiel

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