Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 5 – Chapitre 10

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Chapitre 10 : La méchante

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Chapitre 10 : La méchante

Partie 1

Marie était sortie dans le couloir avec Lelia.

Les deux femmes respiraient difficilement.

Lelia semblait perdre son calme à cause du choc que lui causait le fait que Louise la haïssait vraiment.

Elle avait appuyé sur sa poitrine et s’était plainte de ce qui venait de se passer.

« Qu’est-ce qu’elle a, cette femme ? Même si elle est la méchante — même si elle est la coupable qui nous a tourmentés jusqu’à présent, elle a osé agir comme la victime. »

Marie avait demandé à Lelia. « Laissons-la au grand frère. Plus important encore, à propos de Loïc. C’était vraiment une mauvaise nouvelle. As-tu bien inspecté Noëlle ? »

Lelia répondit en s’agitant. « Je l’ai fait ! J’ai aussi rencontré directement ma grande sœur ! Ma grande sœur elle-même a dit qu’elle allait bien, et Loïc a dit que le collier est pour sa sécurité ! »

Marie avait examiné le comportement de Lelia et avait jugé qu’elle était inutile.

Cette fille, elle a été complètement cajolée par les mots.

Lelia ne pouvait pas voir à travers la vraie nature de Loïc.

Loïc aussi se comportait comme quelqu’un d’inoffensif devant Lelia.

Ainsi, Loïc peut facilement tromper Lelia quand il devient sérieux. Hm ? Attends — un collier ? Je pense qu’il y a eu un événement où Loïc a apporté un collier — ah !!

Marie avait alors dit à Lelia que la situation actuelle était vraiment mauvaise. « Collier. C’est vrai, c’est le collier de l’une des mauvaises fins ! C’est dangereux si Loïc a sorti le collier. Tu le sais aussi, non ? Nous ne pouvons pas laisser les choses comme ça, alors travaille avec nous. »

Lelia avait jeté un regard furieux sur Marie qui disait cela.

« Mais Loïc n’aurait pas agi comme ça avec ma grande sœur si vous n’avez rien fait d’inutile. Il n’a pas eu d’autre choix que de mettre le collier à ma grande sœur pour la protéger de vous. »

« Haa !? Le collier est déjà sur elle quand mon Grand Frère est allé la sauver. — Attends. Toi, tu avais bien joué la deuxième partie, n’est-ce pas ? As-tu bien vu le mauvais côté de Loïc !? »

Marie avait eu une mauvaise prémonition à ce moment-là.

Peut-être que les connaissances de Lelia du second jeu étaient en fait très médiocres, tout comme elle ? Elle avait eu ce genre de sentiment.

Et ce sentiment était juste.

« Je n’ai pas regardé les mauvaises fins ! Le guide du jeu disait que le double échec est dangereux, alors j’ai évité de le faire dans le jeu. »

Dans la suite de ce jeu vidéo otome, la mauvaise fin l’attendrait si le joueur était négligeant à deux reprises.

Loïc ferait ressortir le collier s’il voyait un signe de danger dans sa relation avec Noëlle.

« I-idiote ! Si le collier que Loïc a sorti est un objet spécial, alors ce sera une ligne droite vers la mauvaise fin ! »

« — Hein ? »

Lelia avait l’air de ne rien savoir.

« Tu as dit que tu avais vu la vraie fin, n’est-ce pas ? »

Quant à la véritable fin que l’on pourrait considérer comme la vraie fin, Lelia avait dit qu’elle l’avait regardé.

Lelia détourna son regard de Marie.

« Je l’ai fait. J’ai progressé dans le jeu en suivant le guide du jeu, donc je n’ai pas vu les mauvaises fins. »

Marie se tenait la tête dans la frustration.

« Stuppiddddeeee !! À ce rythme, les choses vont aller tout droit vers l’une des mauvaises fins ! »

« E-Eh bien. Je ne veux pas voir quelque chose comme une mauvaise fin ! En outre, il semblerait que les choses vont bien ! »

« Oublie tout cela, tu dois travailler avec nous. Merde. Merde, merde. Je dois le dire à mon grand frère ! À ce rythme, Noëlle va — . »

Lelia était devenue mal à l’aise en voyant à quel point Marie était paniquée.

« Est-ce vraiment si grave ? »

« À ce rythme, Loïc va enfermer Noëlle ! Si les choses se passent comme dans le jeu, il n’y aura pas d’amour entre eux deux. C’est pourquoi le gardien ne naîtra pas et Alzer sera détruite. »

« Ce serait un problème pour moi ça ! »

Marie avait été irritée par la réaction de Lelia.

Cette fille, elle ne s’inquiète pas pour Noëlle !

« Quoi qu’il en soit ! — Travaille avec nous. En ce moment, Loïc est dangereux. »

Lelia avait déplacé ses yeux vers le bas.

 

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J’étais assis sur le canapé à l’intérieur de la pièce avec Louise.

Je la tenais dans mes bras en me tenant derrière elle.

Elle se débattait et pleurait à l’instant, mais — elle s’était calmé en ce moment.

Louise avait parlé du passé petit à petit.

 

 

« — Tu vois, il a été question de fiançailles entre mon petit frère Léon et Noëlle. C’est d’ailleurs la maison Lespinasse qui l’a suggéré. »

« Il y avait donc quelque chose comme ça. »

« C’était une histoire stupide. À l’origine, c’est Père qui devrait être choisi comme gardien. Et pourtant, ils ont fait comme s’ils n’avaient rien fait de mal et ont dit qu’ils avaient besoin de la force de la Maison Rault. »

Il semblerait que quelque chose se soit produit dans le passé. Luxon avait résumé l’histoire pour que je puisse la comprendre plus facilement.

« La prêtresse qui a rompu ses fiançailles avec Albergue dans le passé avait effrontément évoqué une discussion de fiançailles entre sa fille et le fils d’Albergue. Eh bien, cela pourrait être le résultat d’un effort de chaque partie pour laisser le passé être le passé de la prochaine génération. »

Si le Léon de la Maison Rault se mariait avec Noëlle et devenait le gardien, cela serait également bénéfique pour la Maison Rault.

Mais Louise avait l’air de ne pas pouvoir l’accepter.

« Et pourtant, à la mort de Léon, la prêtresse et le gardien précédents ne se sont même pas présentés à son enterrement. Ils ont envoyé un représentant et c’est tout. »

C’était certainement une attitude grossière.

Peut-être y avait-il une circonstance à Alzer à cette époque ?

« Est-il normal d’envoyer un représentant pour ce genre de choses ? »

« — Cela arrive parfois, s’il y a une raison, même si Léon était alors un fils légitime de la Maison Rault. Les autres maisons ont envoyé leur héritier au minimum pour participer à l’enterrement. Et pourtant, ils… »

D’après ce que j’avais entendu, la maison Lespinasse était aussi — vraiment horrible, n’est-ce pas ?

Leur attitude envers la Maison Rault était bien trop mauvaise.

Ils étaient aux côtés de la justice dans le deuxième épisode, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ont-ils agi ainsi ?

« — Je déteste ces deux-là qui ne savent rien. Je les déteste, je les déteste vraiment — mais, lorsque les fiançailles ont été décidées, Léon avait l’air heureux en voyant la photo de la fille. “Grande sœur, ma femme est une beauté — .” il était vraiment excité comme ça. Père souriait aussi avec ironie. »

N’était-ce pas trop insouciant ? Ne devrais-tu pas lire un peu plus l’ambiance ?

Mais, il avait cinq ans. Peut-être que le fait qu’il ne connaisse pas les circonstances n’avait pas aidé ?

« Il voulait rencontrer Noëlle. Il a même dit des choses précoces comme, je vais la rendre heureuse. — Si seulement il n’avait pas dit quelque chose comme ça, alors même moi… »

Louise avait-elle protégé Noëlle parce que son frère s’était pris d’affection pour Noëlle ?

Cette personne était aussi une fouineuse, hein.

« Malgré cela, tu protégeais Noëlle. Les autres personnes ne pouvaient rien lui faire pendant que tu te querellais avec elle. »

Cette personne protégeait donc Noëlle contre des types gênants comme Pierre.

La situation était trop compliquée pour que je m’y retrouve.

Il vaudrait mieux que la méchante soit plus malveillante.

Sinon, je me sentirais mal au moment de prendre la décision.

« — c’est aussi parce que Père me le demandait. Il a dit que ces deux-là sont innocentes. J’ai dit à Père qu’il serait dangereux que ces deux-là deviennent prêtresses. Mais, Père a dit que cela n’arrivera jamais. »

— Il pensait qu’elles ne deviendraient pas prêtresses ?

Qu’est-ce que cela signifie ?

Là, je m’étais souvenu de la chose que Luxon avait mentionnée.

Pourquoi la maison Lespinasse a-t-elle perdu contre la maison Rault qui était moins bien classée ?

« Mais, maintenant que cela se produit, il n’y a rien que nous puissions faire. Si Noëlle est choisie comme prêtresse, alors même Père ne pourra rien faire pour s’y opposer. »

« C’est-à-dire, même si elle est la prêtresse du jeune arbre ? »

« Il y a aussi cette possibilité… Mais, ce qui est important, c’est l’existence de la prêtresse. C’est dire l’importance de la prêtresse dans notre pays. Personne n’y verra d’inconvénient, même si elle est la prêtresse du jeune arbre au lieu de l’arbre sacré actuel. »

« Ah ~, comme je le pensais. »

J’avais pu confirmer que cela n’avait pas du tout changé la valeur de Noëlle.

Ainsi, il serait difficile de la sauver.

Louise avait saisi ma main.

« Hé — veux-tu sauver Noëlle ? »

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Partie 2

Dans une salle d’attente du lieu de la fête.

Noëlle y avait été poussée après avoir rencontré les membres des six grands nobles — les chefs des maisons.

Noëlle était assise devant un miroir et Loïc l’enlaçait par-derrière.

Noëlle en avait la chair de poule, mais elle l’avait supporté et n’avait pas réagi.

Elle se faisait frapper que si elle montrait son antipathie.

« Noëlle, Léon est venu à la fête, tu sais ? »

« Tsu! »

L’expression de Loïc avait disparu lorsque Noëlle avait réagi à cela.

Il avait saisi violemment la queue de cheval de Noëlle et il l’avait forcé à le regarder.

« Aimes-tu tant que ça cet homme ? Toi, qui es la prêtresse, tu choisis un étranger !? »

Loïc avait violemment jeté au sol Noëlle qui était jusqu’à maintenant comme assise. Sa respiration était devenue difficile.

Mais il avait immédiatement couru vers Noëlle et l’avait enlacée.

« Je suis désolé, Noëlle. Je ne veux pas te faire de mal. Mais, c’est de ta faute parce que tu penses à un autre homme. »

Loïc avait toujours agi ainsi après avoir infligé des violences à Noëlle. Son esprit était instable.

Il devenait soudainement gentil.

C’était devenu douloureux pour Noëlle de penser à ce genre de situation pendant des jours.

D’ailleurs,

Je ne pourrai pas fuir de toute façon.

Le collier ne permettrait pas à Noëlle de s’éloigner de Loïc.

Si elle ne pouvait pas s’échapper, elle n’avait pas d’autre choix que d’obéir.

Si elle tentait imprudemment de s’échapper, elle ne ferait que souffrir.

« Noëlle, notre cérémonie de mariage aura lieu bientôt. Après cela, personne ne pourra plus se mettre en travers de notre lien. Je te protégerai si je suis choisi comme gardien. »

Noëlle n’avait rien dit à Loïc.

Loïc, irrité par cette attitude, avait fait pression sur la tête de Noëlle.

Il avait appuyé sa tête sur le sol et lui avait écrasé la tête.

« Noëlle, pourquoi ne comprends-tu pas mon amour ? Tu es toujours, toujours ainsi ! »

Noëlle attendait que la violence de Loïc cesse.

Je veux rentrer chez moi. Que quelqu’un me sauve. — Léon.

Elle voulait s’échapper, mais elle ne pouvait pas le faire.

Noëlle supportait seule cette situation désespérée.

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Cordelia m’avait accueilli sans afficher d’expression lorsque j’étais retourné au manoir de Marie.

« Bienvenue au Seigneur Léon. — Vous êtes-vous amusés en allant à une fête avec Lady Marie ? »

« C’était amusant. J’ai réussi à surmonter beaucoup de choses là-bas. »

« — C’est bon à entendre. »

Son regard était devenu encore plus froid qu’auparavant.

Yumeria était également à ses côtés. Elle avait pris la veste que j’avais enlevée.

« Il doit être difficile pour des nobles avec autant de fêtes d’y assister de cette manière. »

Contrairement à Cordelia, cette bonne était chaleureuse et me guérissait le cœur.

Marie faisait un visage fatigué.

« J’ai l’impression que ma tête va éclater. Il n’y a que des problèmes. Je n’ai même pas pu manger de nourriture délicieuse. »

Après cela, nous avions discuté de ce que nous allions faire.

Le fait que nous ayons réussi à obtenir la coopération d’Albergue et de Louise avait été un grand succès.

Julian s’était montré quand nous étions rentrés chez nous.

« Vous êtes donc de retour. Et, quelle est la situation actuelle ? »

Je l’avais expliqué simplement. « C’est vraiment une lutte de pouvoir. J’ai l’impression que la Maison Barriere veut faire tomber la Maison Rault et elle forme des alliances avec les autres pour le faire. »

Ils étaient tout à fait motivés à utiliser l’existence de la prêtresse, qui ne pouvait être ignorée par personne, afin d’accéder à un statut plus élevé.

Loïc lui-même était obsédé par Noëlle, mais son chef de maison Bellange visait le siège de président en exercice.

Non, devrais-je dire qu’il voulait le poste pour contrôler la République ?

Julian avait fait un signe de tête.

« C’est donc bien ce que nous pensions. Tout le monde s’est déjà réuni. »

Nous étions entrés dans la pièce où les cinq idiots et — Kyle et Cara attendaient.

Mais ce n’était que la salle à manger.

Tout le monde avait l’air nerveux quand Marie et moi étions venus.

Après que Marie se soit assise sur sa chaise, Cara lui avait préparé de l’eau.

C’est Kyle qui m’avait apporté de l’eau, alors j’avais pris le verre et j’avais tout bu en une seule gorgée avant de m’essuyer la bouche.

« C’est vexant, mais la situation est exactement comme vous le pensiez. À l’exception de Loïc, les individus de la République entament une lutte de pouvoir en se servant de Noëlle. »

Jilk n’avait pas eu l’air particulièrement surpris.

« C’est comme ça. J’ai recueilli des informations à l’ambassade. J’ai découvert qu’à l’heure actuelle, la Maison Barriere utilisait différents moyens pour obtenir le jeune arbre. »

Brad avait eu l’air un peu troublé.

« Il y aura des fonctionnaires qui deviendront des traîtres si on leur offre beaucoup d’argent, et ce sera gênant si des fonctionnaires au niveau du cabinet ministériel sont soudoyés. Il sera préférable de régler cette question avant que cela n’arrive. »

Greg était — pourquoi ne portes-tu pas de chemise ? Habille-toi, idiot, habille-toi !

« Après tout, le bénéfice d’un pays et un bénéfice personnel ne sont pas la même chose. Même si nous sécurisons Noëlle rapidement, Alzer est un pays riche. Ce sera gênant s’ils utilisent beaucoup de fonds pour recourir à des ruses sournoises. »

Ensuite, il y avait eu Chris, mais pourquoi ce type ne portait-il pas de pantalon ?

« Nous devons décider de la bataille de manière décisive dans un court laps de temps. Après l’avoir sauvée, demandons à Sa Majesté la reine d’abriter Noëlle. Cette personne privilégiera l’intérêt du pays plutôt que ses propres intérêts. »

Le nom de Roland n’était pas apparu ici. Il était clair que le pilier central de notre pays n’était pas lui, mais Mylène.

Marie s’allongea sur la table.

« En fin de compte, cela restera problématique même après que nous l’aurons sauvée. Ah ~, il y a trop de problèmes. N’y a-t-il pas moyen de résoudre facilement ce problème ? »

J’avais ressenti la même chose.

C’est pourquoi j’allais régler ce problème méticuleusement.

Julian m’avait regardé.

« Baltfault, que vas-tu faire ? S’il est possible de la sauver, nous pouvons laisser le reste à ma mère dans le royaume. Comme Chris l’a dit, ma mère donnera la priorité à l’intérêt du pays. Elle protégera sûrement Noëlle. »

Ce n’était pas mauvais, mais ce n’était pas non plus bon.

J’étais un lâche, alors je voulais enlever autant de germes de futurs problèmes que possible.

En outre, il y avait aussi le diplomate du Saint Empire de Rachelle dans ce pays.

C’était un pays qui était en conflit avec le pays d’origine de Mylène.

Si la République devenait sérieuse, elle soutiendrait sûrement le Saint Empire de Rachelle.

Ils aideraient également les pays en conflit avec le royaume à nous harceler.

Nous ne savions pas non plus combien de temps il faudrait pour que le jeune arbre puisse montrer la même puissance que l’arbre sacré.

Mylène aiderait-elle Noëlle même si elle devait transformer tous ceux qui l’entourent en ennemis ?

En tant que lâche, je ne pouvais pas accepter une méthode qui laisserait autant d’anxiété.

« Pas bon. Si Alzer devient sérieux, même Mylène pourrait ne pas être capable de protéger complètement Noëlle. Ce sera vraiment gênant s’ils viennent nous voir avec des ruses sournoises. C’est pourquoi — je vais briser la fierté de ce pays. »

Julian avait fait une tête d’enterrement quand j’avais dit que j’allais briser leur fierté.

Mais, il n’avait pas rejeté mon opinion.

« As-tu une idée géniale ? Il n’est pas facile de briser la fierté d’un pays. Prévois-tu de te déchaîner à nouveau avec l’Einhorn ? »

« Me considères-tu comme une personne aussi prévisible ? Je ne suis pas un barbare qui va se tourner vers quelque chose comme la guerre quand je suis troublé. Je vais résoudre cela de manière plus pacifique. »

Jilk haussa les épaules et sourit.

« Est-ce que c’est pacifique ? Si seulement la paix dans le dictionnaire du comte avait la même signification que notre définition de la paix. »

Ces types avaient beaucoup de piquants.

« Ne vous inquiétez pas, je vais briser leur fierté, c’est sûr. Il faut donc d’abord sauver Noëlle avant cela. Je pense le faire le jour de la cérémonie du mariage, qu’en pensez-vous ? »

Si vous devez faire quelque chose, faites-le à fond.

Marie avait l’air excitée d’entendre ma proposition.

« Enfin, Léon devient sérieux ! Mais, l’ennemi renforcera aussi leur sécurité le jour de la cérémonie du mariage, n’est-ce pas ? »

Chris avait posé sa main sur son menton et avait ajouté son avis à celui de Marie.

« Ils le feront certainement. Ce sera un jour important pour la République. Ils vont sûrement rassembler beaucoup de soldats et de chevaliers. En outre, les six grands nobles se réuniront également ce jour-là. Si nous provoquons un vacarme dans un tel endroit, la Maison Barriere perdra la face — ne me dis pas que c’est ton but ? »

Faire perdre la face à la Maison Barriere.

C’était certainement tentant. C’était l’une des choses que je visais.

Mais l’ennemi ne se mettait pas en colère avec seulement ça.

« Pensez-vous que je vais en finir avec ça ? »

Greg avait secoué la tête.

« Pas du tout. Tu es un humain qui peut faire quelque chose d’encore plus horrible. »

Merci pour les éloges.

Je ne voudrais absolument pas oublier ces mots, alors vous feriez mieux de vous en souvenir.

J’avais étendu les mains devant les huit personnes.

« Maintenant, commençons — nous allons briser la fierté d’Alzer afin qu’ils ne puissent plus s’opposer à nous. »

Tout le monde, hésitant, avait applaudi « O-Oui » et avait levé le poing.

Soyez plus fort !

Ce sera la période la plus amusante après cela.

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Partie 3

Le manoir de Marie était enveloppé dans un sinistre silence en préparation de la cérémonie de mariage.

Cordelia était irritée.

« Franchement, qu’est-ce qu’il pense ? »

Yumeria, qui travaillait avec elle, regardait Cordelia avec inquiétude.

« Est-ce que le Seigneur Léon et les autres nobles vont-ils s’en sortir ? »

Creare les surveillait toutes les deux. « Ils iront bien. Ne vous inquiétez pas pour ça, pensez juste à acheter les ingrédients pour onze personnes quand vous allez vous deux faire des courses, OK ? »

Cordelia avait regardé le canapé. Sur le canapé se trouvait une poupée au visage dessiné de Léon.

Les poupées de Julian et des autres qui n’étaient pas chez eux avaient également été placées à d’autres endroits.

Parfois, les robots déplaçaient leur emplacement.

Cordelia ne comprenait pas ce qu’ils faisaient.

« Quel est le sens de cette démarche ? »

« Oh, c’est quelque chose de très important, vous savez ? Plus important encore, n’agissez-vous pas trop froidement envers le maître ? Si vous êtes une femme de ménage qui est envoyée d’une maison de duc, vous devez savoir qu’il n’est pas bon de mélanger le travail avec les affaires personnelles. »

« C’est parce que le Seigneur Léon ! — C’est parce qu’il est proche de Marie même s’il a déjà une fiancée merveilleuse comme Lady Anjelica. »

Yumeria avait incliné la tête quand elle avait entendu l’inquiétude de Cordelia.

« Hein ? Mais, c’est bien que Sire Léon et Lady Marie s’entendent bien, mais ce n’est pas du tout dans le sens romantique du terme. »

« Vraiment ? »

« Oui. Comment devrais-je le dire… on a l’impression qu’ils sont frère et sœur. »

Cordelia n’avait rien pu répondre après avoir entendu cela.

Cordelia n’avait aucune expérience quant à sortir avec un homme.

Il avait été décidé qu’elle servirait la maison ducale depuis qu’elle était petite. Elle avait également un sens aigu de la vertu à l’époque où elle était étudiante et s’abstenait de toute romance.

En d’autres termes, elle n’avait aucune expérience.

Creare n’avait pas non plus nié l’opinion de Yumeria. « C’est vrai. Ils sont comme frère et sœur, n’est-ce pas ? »

« Maintenant que vous en parlez, je le vois bien — mais c’est un fait qu’en ce moment même, le Seigneur Léon devient accro à une autre femme ! »

« Oh, n’est-ce pas bien ? Le maître risque sa vie pour sauver une pauvre femme qui a été forcée de se marier contre sa volonté. N’est-ce pas ce qu’on appelle la chevalerie ? » demanda Creare.

« Le mariage politique est un phénomène courant. S’il se met en travers et provoque un incident international, combien de personnes seront troublées par cela, à votre avis ? » demanda Cordelia.

« Oh, es-tu dans le camp des partisans du mariage politique ? Mais les romans d’amour dans ta chambre comprennent aussi des histoires avec un homme qui vient au secours de son amoureuse qui est contrainte à un mariage politique, n’est-ce pas ? »

« Comment le savez-vous ? En dehors de cela, la réalité et le fantasme sont différents. Les rêves sont beaux parce qu’ils sont des rêves ! »

Cordelia se comportait comme une adolescente rêveuse.

Yumeria s’inquiétait pour Noëlle.

« Mais, j’ai entendu dire que cette femme est traitée violemment. La personne elle-même ne souhaite pas non plus le mariage. Je ne comprends pas vraiment parce que les circonstances sont trop compliquées, mais j’espère qu’elle pourra être sauvée. »

Cordelia soupira.

« Je le souhaite aussi, mais il y a aussi la question plus importante du pays. Il y a des choses qu’un individu ne devrait pas faire à sa guise. »

Creare avait donné un conseil à Cordelia. « Je peux aussi comprendre tes sentiments, mais j’espère que tu évalueras le Maître de plus près, sans aucun préjugé. »

Un point de vue biaisé — certainement en ce qui concerne Léon, son évaluation serait un peu plus sévère.

Cordelia avait réfléchi à cela.

Cordelia était également une femme de chambre qui travaillait dans ce manoir.

Elle allait immédiatement découvrir si Léon et Marie étaient dans une relation amoureuse, mais elle n’avait jamais trouvé de preuve de cela jusqu’à présent.

« Compris. Il y a aussi des choses sur lesquelles je devrais réfléchir. Je vais croire davantage au Seigneur Léon. Mais, ces choses seront-elles vraiment utiles ? »

La poupée de Léon qui était assise sur le canapé s’était penchée sur le côté et était tombée.

 

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Des silhouettes à l’extérieur du manoir observaient la situation à l’intérieur.

Ils se cachaient derrière l’ombre d’autres bâtiments tout en surveillant constamment.

Une paire de surveillants avait vérifié leur montre.

« Il sera bientôt temps. Quelle est la situation à l’intérieur du manoir ? »

« Il y a peu de mouvement. Les onze personnes sont à l’intérieur du manoir. »

« Observez-les attentivement. Aujourd’hui est un jour important. »

« C’est très bien et tout, mais, qu’en est-il du port ? Il y a deux navires à une corne là-bas, n’est-ce pas ? »

« La flotte de sécurité est de garde là-bas. L’armée est également envoyée, mais il n’y a pas de mouvement. Il n’y a personne qui est monté à bord des navires, nous pouvons donc être rassurés. »

Les deux hommes avaient continué à surveiller le manoir.

« — Malgré cela, il y a trop peu de mouvement. »

« Il n’y a pas de problème tant qu’ils restent à l’intérieur du manoir. Si nous pouvons passer par cette étape aujourd’hui, Le Seigneur Loïc deviendra le gardien et nous serons également libérés de cette tâche. »

Les guetteurs qui avaient été dépêchés de la maison Barriere surveillaient le manoir.

Il en était de même au port.

Ils ne se souciaient plus des apparences et avaient même une flotte qui surveillait l’Einhorn et la Licorne.

Si Léon et d’autres personnes faisaient un quelconque mouvement, Loïc en serait immédiatement informé.

 

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Le temple de l’arbre sacré.

C’était un lieu de rencontre pour les six grands nobles, mais il était également utilisé lorsque la prêtresse organisait une cérémonie.

Son usage était autorisé aujourd’hui parce que la prêtresse se mariait.

Les membres des six grands nobles qui s’y étaient réunis chantaient des louanges auprès de Loïc.

Le chef de la Maison Faiviel Lambert et ses semblables lui passaient ouvertement de la pommade.

« Haha ~, c’est vraiment une occasion joyeuse. Avec cela, le Gardien sera réintégré à Alzer. Après tout, on ne peut pas laisser le morveux du royaume continuer à se pavaner avec arrogance pour toujours. J’attends beaucoup de toi, Loïc. »

Le Gardien serait en mesure de recevoir la plus grande bénédiction de l’arbre sacré.

Le pouvoir qui en découlerait serait immense.

Loïc accumulait des attentes sur lui-même.

« Noëlle est la prêtresse du jeune arbre, vous savez ? Nous ne savons toujours pas quel pouvoir le gardien sera en mesure de tirer. »

« C’est vrai ? Mais, c’est quand même très joyeux pour la prêtresse et le gardien de revenir. Avec cela, Alzer peut aussi être en paix. »

Ils avaient obtenu une nouvelle prêtresse de l’arbre sacré.

C’était déjà une bonne nouvelle pour la République.

Et là, la prêtresse allait choisir son gardien.

Les six grands nobles avaient également beaucoup d’attentes quant à ça.

Bellange jeta un coup d’œil à Albergue.

« Il y a longtemps qu’un gardien n’est pas apparu parmi les six grands nobles. L’ancien gardien était après tout un roturier. N’est-ce pas Albergue ? »

C’était un sarcasme envers Albergue.

Albergue avait fermé les yeux et n’avait pas répondu.

Albergue plia les bras sans rien dire. Fernand était à ses côtés.

« Président par intérim, il ne faut pas lui prêter attention. »

Albergue était revêche.

Après que Fernand l’ait apaisé, il donna ses bénédictions à Loïc.

« Je sais. — Loïc, permets-moi de t’adresser mes félicitations. »

« Merci beaucoup, Monsieur le Président en exercice. »

« C’est le conseil d’une personne qui n’a pas pu obtenir l’écusson du gardien dans le passé. Ne baisse pas ta garde jusqu’à la toute fin. »

Albergue avait seulement dit cela et avait quitté la salle. Bellange s’était moqué de lui.

Fernand avait également suivi Albergue et avait quitté la pièce, mais avant de sortir, il avait échangé un regard avec Loïc.

Après leur sortie, Bellange s’était mis à rire.

« C’était le hurlement du perdant. Ce type est un homme pathétique dont les fiançailles avec la prêtresse ont été annulées par la prêtresse elle-même. Loïc, ne fais pas attention à lui. »

« Je sais ça. Malgré cela, le président en exercice est également une personne pitoyable. Après tout, il n’a pas remarqué que Fernand a changé de camps. »

Les autres chefs s’étaient mis à parler.

« Ne se sont-ils pas un peu disputés hier ? »

« Il s’est fait rembarrer par ce morveux de Fernand. En fin de compte, Albergue n’est pas si important. »

« J’ai hâte de voir quel genre de visage il fera quand il apprendra la trahison de Fernand. »

Toutes les maisons autres que la Maison Rault faisaient preuve d’unité.

Une telle chose était extrêmement rare.

Loïc avait remercié Léon dans son cœur. Nous sommes unis grâce à toi. Mes remerciements, monsieur le héros.

Ironiquement, les six grands nobles faisaient preuve d’unité avec Bellange au centre face à la menace qui venait de Léon.

Ils étaient également anxieux, car l’attitude d’Albergue envers Léon leur paraissait servile.

Loïc était donc apparu comme une lumière d’espoir à ce moment-là.

Ton existence m’a donné de la force. Le flux de l’époque est complètement à mes côtés. Tu peux juste regarder de l’extérieur sans pouvoir faire quoi que ce soit.

Loïc était convaincu de sa victoire.

Puis un serviteur de la maison Barriere était entré dans la pièce.

« Tout le monde, il sera bientôt temps. »

La cérémonie de mariage de Noëlle et Loïc allait commencer.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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