Chapitre 1 : Maintenant, au beau milieu d’une tricherie !
Partie 2
J’étais allé au port d’Alzer.
Le dirigeable était entré dans le port un peu plus tard que prévu. Les habitants d’Alzer réclamaient à cor et à cri une solution.
Les officiers militaires étaient nerveux.
Il y avait trois navires qui venaient du royaume.
Cependant, les spectateurs qui s’étaient rassemblés ici ne s’étaient concentrés que sur un seul navire.
Bien que ce dirigeable blanc ait une couleur différente de celle de l’Einhorn, sa forme était exactement la même.
Si elle avait la même couleur, alors peut-être que personne ne pourrait faire la différence.
« Je pense qu’il y a une petite différence, non ? Qu’en penses-tu Luxon ? Luxon ? » demandai-je.
Lorsque la Licorne avait été ancrée à côté de l’Einhorn, Luxon trembla en voyant cela.
Était-ce là l’expression de sa colère ? Ce type était très attentif aux détails.
« Ainsi donc, tu l’as fait, Creare, » déclara Luxon.
« Hein, quoi ? N’est-ce pas toi qui as construit ce modèle blanc ? » demandai-je, surpris.
« Je ne l’ai pas fait ! Creare a utilisé les pièces de rechange que j’avais préparées pour Einhorn comme elle l’entendait et elle a construit le deuxième navire sans même demander la permission, » déclara Luxon.
Luxon était clairement en colère.
Mais, quand j’avais regardé le beau dirigeable blanc, j’avais tout pardonné à Creare.
Je réagissais ainsi, car de toute façon, ce n’était pas quelque chose qui me faisait le moindre mal.
« C’est bien, n’est-ce pas ? Je peux me sentir soulagé si ce navire possède les mêmes capacités que l’Einhorn. Anjie et Livia peuvent en faire usage en toute sécurité, » déclarai-je.
« Elle a modifié mon plan. Ses caractéristiques sont inconnues. Quelque chose comme cela est impardonnable. Je vais aller un peu interroger Creare, alors excuse-moi, » déclara Luxon.
Luxon s’était envolé après m’avoir dit ça.
Pendant que je le voyais partir, une rampe s’étendit en provenance du dirigeable blanc.
Après ça, j’avais vu les silhouettes qui descendaient le long de la rampe et j’avais agité les mains énergiquement vers elles.
« Oh ~ vous deux ! » criai-je.
J’avais couru vers elles pour les retrouvailles tant attendues. Les deux filles m’avaient accueilli avec des visages souriants — eh ?
Étrange.
Elles souriaient certainement toutes les deux, mais je me demande pourquoi — elles avaient l’air vraiment effrayantes.
Je m’étais demandé si j’avais peut-être fait quelque chose. Je m’étais recroquevillé peu à peu sur moi-même en pensant à cela.
« Est-ce que quelque chose s’est passé aujourd’hui ? Vous avez toutes les deux l’air un peu effrayantes avec ce sourire, » demandai-je.
J’avais essayé de me renseigner sur la raison. En réponse, Livia avait rapproché son visage.
C’était très proche.
Nos nez s’étaient même touchés.
« Ça fait longtemps, Léon, » déclara Livia.
Livia m’avait accueilli avec un sourire, mais son expression souriante avait immédiatement disparu.
« Au fait, est-ce que tu nous caches quelque chose ? » demanda Livia.
Elle m’avait demandé quelque chose comme ça. Mes yeux s’étaient ouvert en grand, surpris.
Je vous cache quelque chose ?
Il y en avait trop pour que je sache à quoi elle faisait référence.
« Que veux-tu dire ? » demandai-je.
Il serait dangereux que je commence à parler sans en savoir plus, alors j’avais tourné mon regard vers Anjie.
Anjie souriait.
« Je suis soulagée de te voir aussi vivant. Non, peut-être es-tu trop vif ? Maintenant, Léon — je vais te demander de tout nous dire, » déclara Anjie.
Luxon devrait m’aider dans ce genre de situation, mais il était entré dans le dirigeable blanc et ne montrait aucun signe de vouloir retourner auprès de moi.
Je demandais de l’aide dans mon cœur.
Viens
Viens ici !
Quand vas-tu m’aider, sinon je suis mort maintenant ?
Je t’en supplie, reviens, Luxon !
Je cherchais de l’aide avec mon sourire, mais malheureusement, nous étions un maître et un serviteur dont les cœurs n’étaient pas liés.
Il n’y avait aucune chance que ma voix du cœur lui parvienne.
Livia avait saisi mon bras.
Même si je pouvais lui serrer la main si je le voulais, j’avais l’impression qu’une très forte force mentale me saisissait le bras.
« Léon, nous allons d’abord vérifier ta résidence, » déclara Livia.
Anjie avait étreint mon autre bras avec ses propres bras et elle m’avait murmuré à l’oreille. « Pour cela, nous avons annulé tous nos plans pour les vacances d’été. Ne pense pas que tu pourras t’échapper. »
Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela?
Les raisons possibles étaient trop nombreuses pour que je puisse imaginer laquelle avait provoqué cette colère.
Est-ce cela ?
Est-ce par ce que je me suis déchaîné à Alzer comme il me plaisait ?
Ou était-ce parce que j’ai fait travailler Julian et les autres comme ouvrier ? — Mais je ne pensais pas qu’elles seraient fâchées par cela.
Ou peut-être était-ce à cause de ma lettre à Milaine qui pourrait être vue comme contenant des phrases dangereuses ?
En y repensant, j’avais également envoyé un souvenir et une lettre à Clarisse.
Peut-être était-ce une mauvaise chose à faire ?
Ou alors, est-ce, car je me suis amusé à faire du shopping avec Deirdre lorsqu’elle était venue en tant que diplomate il y a peu de temps ?
Ah, j’ai aussi pris le thé avec elle.
Nous nous étions amusés dans un restaurant très cher pour le dîner.
Autre que ceux-là — autres que ceux-là —, je vois ! Peut-être s’agissait-il de soutenir le gagne-pain de Marie ! Cela les mettrait sûrement en colère.
Cela les mettrait-il vraiment en colère ? Mais, si elles en connaissaient la raison à ce moment-là — je suppose qu’elles seraient encore en colère.
Marie avait volé le fiancé d’Anjie.
Il était impensable qu’Anjie et Livia sympathisent avec Marie après qu’une telle chose se soit produite.
Merde ! Je ne savais pas lequel d’entre eux avait déclenché leur colère.
« Léon, dis-nous la vérité, s’il te plaît, » déclara Livia.
« Prépare-toi. Parce qu’en fonction de la situation, il faudra que je sois aussi sérieuse, » déclara Anjie.
Elles m’avaient toutes les deux traîné hors du port.
Vraiment, qu’est-ce que j’avais fait pour les mettre en colère comme ça ?
Merci pour le chapitre.
C’est vrai qu’il en fait des chose répréhensible, ce petit Léon.