Prologue
Partie 1
Cette chose appelée lien était quelque chose de mystérieux.
Cela ne se connectera pas même si vous voulez que cela se connecte et cela se cassera facilement.
Et pourtant, il y avait aussi un type de lien non désiré que vous ne serez pas en mesure de briser, peu importe à quel point vous essayez.
Moi, Léon Fou Baltfault, j’étais sous un soleil éblouissant avec mes manches retroussées.
J’étais debout sur le pont de mon nouveau dirigeable, Einhorn, la brosse à la main.
Le dirigeable en forme de navire présentait une corne caractéristique à sa proue comme son nom l’indique.
La coque du dirigeable qui était teintée en rouge était décorée d’un plaqué or et argent.
Sa taille était d’environ 200 mètres.
Si vous ne regardiez que de l’extérieur, ce navire ressemblait à quelque chose que tout noble typique aimerait beaucoup.
Mais, cette chose était un dirigeable qui avait été construit par mon partenaire Luxon.
Le niveau de son intérieur était différent par rapport au dirigeable de ce monde.
À cause d’une sorte de mauvais sort, j’avais — nous avions fini par étudier à l’étranger, dans la république d’Alzer.
Parce que j’avais obtenu la pairie de comte, un poste qui était bien trop pour un étudiant comme moi, il était nécessaire pour moi de me diriger vers ma destination d’études à l’étranger avec un dirigeable adapté à mon rang.
Cet Einhorn avait été construit à cause de ça.
J’avais haussé la voix au-dessus du pont de ce dirigeable. « Maintenant. Écoutez bien, bande d’idiots ! »
Devant moi se trouvait la vilaine femme extraordinairement méchante qui avait été identifiée comme ma petite sœur de ma vie précédente, Marie Fou Lafuan et ses amis bien heureux.
Ma petite sœur d’une vie antérieure semblait anormalement petite et fragile pour son âge. Mais contrairement à son apparence, c’était une femme forte et déterminée.
Sa main appuyait sur ses longs cheveux blonds parce qu’un vent fort soufflait.
Nous étions à la gorge l’un de l’autre jusqu’à il y a peu de temps encore, mais, quand je pense que c’était en vérité ma petite sœur de ma vie précédente, c’était tout à fait normal. Je ne l’avais jamais imaginé, même dans mes rêves les plus fous.
Ou plutôt, c’était étrange que je ne puisse pas rompre mon lien avec cette fille même après ma réincarnation.
« Parce que c’est inévitable. On n’y peut vraiment rien ! J’ai fini par devoir m’occuper de vous à partir d’aujourd’hui. Mais je n’ai aucun intérêt à nourrir une bande de paresseux comme vous tous ! » m’écriai-je.
Julian et les quatre autres nobles étaient alignés devant moi avec l’outil de nettoyage dans les mains.
Après la guerre contre la maison Fanoss, Julian Rafa Hohlfahrt avait fini en prince de nom. Il avait protesté alors que ses cheveux bleu marine voltigent sous l’effet du vent. « Nous n’avons pas non plus l’intention de te laisser t’occuper de nous. »
Julian avait montré son mécontentement avec le dos tourné vers moi. Ce type est vraiment irritant.
Il n’y avait pas que lui.
Le peloton devant moi — surtout les cibles de conquête qui étaient apparues dans « ce jeu-là » — exprimait aussi leur mécontentement à mon égard.
Le frère adoptif de Julian, Jilk Fia Marmoreal, avait attaché ses longs cheveux verts derrière lui. « Je suis d’accord avec l’opinion de Son Altesse. Nous n’avons pas l’intention de te laisser prendre soin de nous. Nous obéissons uniquement parce que c’est un ordre de Sa Majesté la reine. »
Ce Jilk était un salaud intrigant avec une mauvaise personnalité.
Je lui avais répondu. « Si ce n’est pas un ordre de la reine Milaine, cela serait ici que je vous ferais descendre du pont pour que vous puissiez devenir la nourriture des poissons. Soyez reconnaissants, vous, les ordures. »
J’allais leur apprendre leur place. Puis Greg Fou Seberg avait tourné un regard rebelle vers moi.
Ses caractéristiques étaient ses cheveux roux, courts et hérissés, et son corps entraîné et grand. « Baltfault, même nous, nous n’allons pas étudier à l’étranger parce que nous le voulons. »
Je te rendrai ces mots exacts.
« Quelle coïncidence ! Je ne veux pas non plus étudier à l’étranger. Et puis je dois m’occuper de vous en même temps, quel genre de jeu de punition est-ce ? » m’écriai-je.
Quand je m’étais moqué d’eux, Chris Fia Arclight avait poussé ses lunettes du bout du doigt et s’était plaint.
Ce type était un prodige de l’épée qu’on voyait même comme le candidat pour être le prochain saint de l’épée. Ses cheveux bleus étaient écartés d’un côté.
Contrairement à l’étouffant Greg, ce type était un cerveau de muscles.
« Alors, n’y va pas si tu ne veux pas, » déclara Chris.
— Même moi, je veux le faire.
Mais — mais !
Je serais mal à l’aise comme ça, c’est pour ça que je pars à l’étranger comme ça, même si je ne veux même pas étudier à l’étranger !
« Ne vous plaignez pas. Écoutez bien, je suis le propriétaire de ce vaisseau, donc vous avez le devoir de m’obéir. Comprenez cela. Comprendrez-vous bien ça ? » demandai-je.
Même si à l’origine, je devais partir seul à l’étranger, j’avais aussi été contraint de m’occuper de ces types.
C’est plus ou moins un ordre du roi, ce salaud de Roland.
Je n’obéis qu’en partie parce que c’était aussi une demande de la charmante Milaine.
L’un d’eux haussa les épaules et secoua la tête. C’est le narcissique aux longs cheveux violets qui était attaché et posé sur son épaule, Brad Fou Field.
C’était un jeune maître gâté qui était bon avec la magie. Ses notes pour les cours théoriques étaient excellentes.
Et puis, c’était aussi un homme dont les notes étaient horribles dans les cours d’habileté pratiques.
« Je n’aurais jamais imaginé étudier à l’étranger avec toi comme ça. Est-ce que c’est ce qu’on appelle une relation indésirable, mais inséparable ? » demanda Brad.
« C’est ma réplique ! Pourquoi dois-je m’occuper de vous ! Je suis très occupé, donc je n’aurai pas le temps de m’occuper de vous ! » m’écriai-je.
J’avais crié d’irritation. Les autres membres se regardèrent et conversèrent.
L’esclave de Marie, un bel elfe dont l’âge était encore à la première moitié de son adolescence, Kyle soupira.
Il regardait froidement le groupe obstiné de cinq personnes tout en parlant avec Marie de l’avenir. « Je suis jaloux de tous ceux qui ne pensent à rien. Plus important encore, mademoiselle. On dirait qu’on n’aura plus à s’inquiéter de notre repas à partir de maintenant. »
Marie — ma petite sœur qui non seulement m’avait troublé dans ma vie antérieure, mais même jusqu’à cette vie, elle avait hoché la tête profondément face à ce commentaire.
« Oui, c’est exact. Avec Grand frè… Léon ici présent, on pourra manger tous les jours, » déclara Marie.
Élève de la même classe qui avait accompagné Marie, Cara Fou Wein avait une silhouette élancée et des cheveux longs et bleus profonds.
Elle se sentait redevable envers Marie parce qu’elle l’avait aidée un jour et l’avait donc accompagnée jusqu’à maintenant.
« C’est merveilleux de ne pas avoir à se soucier de notre repas, Lady Marie ! » déclara Cara.
J’avais caché mes yeux de la main gauche en voyant les trois se réjouir.
— Les gars, comment viviez-vous jusqu’à maintenant ?
J’avais essuyé mes larmes en parlant sans ménagement aux cinq idiots.
« Je vous ferai tous nettoyer l’intérieur du vaisseau jusqu’à ce que nous arrivions à notre destination dans la république d’Alzer. Votre salaire sera de 300 Dea par jour. J’échangerai votre paie avec la monnaie de la République à notre arrivée avant de vous la remettre. »
Julian ouvrit en grand les yeux en apprenant avec consternation que sa solde était de 300 Dea.
« — Juste 300 Dea, tu dis ? » demanda Julian.
300 Dea — si cette somme était convertie en une valeur de ma vie antérieure, cela serait environ 30 000 yens.
C’était donc un salaire journalier de 30 000 yens rien que pour le nettoyage (250 euros).
Il semblerait que ce montant soit stupéfiant pour Julian et d’autres.
« Comme c’est tyrannique ! » Jilk avait aussi fait un pas en arrière alors qu’il était clairement en état de choc.
Brad et les autres faisaient une tête incrédule.
« Voulez-vous nous faire nettoyer juste pour ça ? C’est de la folie ! »
Mes épaules s’étaient baissées en raison de l’exaspération.
« Ce qui est étrange ici, c’est que vous êtes de jeunes maîtres gâtés. Écoutez bien, vous allez être payé 300 Dea pour le nettoyage. C’est déjà une somme astronomique, » déclarai-je.
Einhorn sous le contrôle de Luxon n’avait pas besoin d’équipage.
C’est pourquoi le seul travail qu’ils peuvent faire était le nettoyage.
C’était offensant de s’occuper de ces types qui ne faisaient rien, alors j’avais pensé leur faire faire un peu de ménage.
J’avais même préparé la paie de 300 Dea pour eux, et pourtant ils me regardaient comme si j’étais un méchant.
« Bats-toi, Baltfault ! Si je gagne, tu devras changer ce genre de traitement ! » Greg souleva sa brosse de pont et laissa sortir une phrase folle.
Je me sentais malheureux.
« Si tu veux faire une blague, fais-le après avoir fini de nettoyer. Et puis, je t’en supplie, si tu veux faire une blague alors il faut que ce soit plus facile à comprendre. J’ai presque cru que tu disais ça sérieusement, » déclarai-je.
« Je suis sérieux maintenant ! » s’écria Greg.
Je m’étais encore une fois caché le visage de la main gauche et j’avais levé les yeux vers le ciel.
Chris serra la main de frustration. « Nous dis-tu d’accepter ce genre de traitement ? Merde ! Bon sang ! »
Il avait l’air vraiment frustré, mais l’ordre que je leur donnais était de travailler de neuf heures à dix-sept heures.
Je leur avais même donné deux heures pour faire une pause.
Dois-je vraiment me faire reprocher comme ça ?
« Vous êtes vraiment inutiles, » avais-je grommelé.
Les cinq idiots m’avaient envoyé des regards remplis de colère en entendant cela.
En revanche, Marie et les autres personnes entrèrent dans l’intérieur du navire en portant leur matériel de nettoyage.
« Kyle, Cara, finissons-en vite, » déclara Marie.
« Oui. De toute façon, la plus grande partie du navire est déjà propre, je pense que nous n’aurons besoin de nettoyer les toilettes qu’après avoir nettoyé le couloir, » déclara Kyle.
« Ah, je vais nettoyer les toilettes des femmes, Lady Marie ! » déclara Cara.
Marie et les autres semblaient s’amuser.
« 300 Dea juste pour le nettoyage, comme prévu grand frè — Léon est vraiment doux, » murmura Marie.
Marie avait laissé ces mots derrière elle avant de s’en aller. Comme d’habitude, cette fille n’était pas minutieuse quand elle faisait quelque chose.
Mais, j’avais peur parce que même quelqu’un comme elle serait mignon après avoir regardé ces cinq-là.
« Baltfault, bats-toi contre moi ! » Greg avait crié. Je lui avais envoyé un regard froid en tournant mes yeux vers le ciel bleu.
— Pourquoi dois-je étudier à l’étranger avec ce genre d’idiots ?
Et puis, dois-je vraiment aller à la République ce qui fait que je dois même me séparer de mes deux fiancées alors qu’on a enfin pu se fiancer ?
Tout — avait été causé par nul autre que « ce terrible Jeu Vidéo Otome » qui avait eu une suite.
« Je me demande si elles vont bien toutes les deux en ce moment, » murmurai-je.
« Hé, ne m’ignore pas ! » s’écria Greg.
J’avais ignoré ces idiots bruyants et j’avais commencé à nettoyer le pont.
« BALTTTTFAAAAULLLTTTT ! »
« Tu es agaçant ! Tais-toi et nettoie, imbécile de 5 ans ! » déclarai-je.
J’avais lancé ma brosse sur Greg.
— Pourquoi dois-je me rendre à la république d’Alzer avec l’impression qu’être un employé qui a été muté loin de chez lui, laissant Anjie et Livia derrière, même si nous venions de nous fiancer ?
Merci pour le chapitre.
Petite voix dans le tête de Léon: Pousse ces 5 là par dessus bord, et envoie une lettre à leur famille pour leur apprendre que un « terrible » accident est arrivé.
250 euros par jour !! Je veux ce job ! *pleur*
Mais ce faux tsundere, je le veux comme patron moi.
Merci pour ce chapitre.