Chapitre 9 : Un piège méprisable
Table des matières
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Chapitre 9 : Un piège méprisable
Partie 1
Dans le donjon.
Après avoir trouvé la jeune pousse de l’arbre sacré, j’avais demandé à Monsieur Narcisse de l’évaluer.
« M-Magnifique. C’est comme la légende le disait. Le nombre excessif de monstres que nous avons rencontrés sur notre chemin et aussi l’existence d’un monstre qui protégeait le jeune arbre…, c’était exactement comme ce que j’ai lu dans le livre ! » s’écria Monsieur Narcisse.
« Alors, cette chose est sans aucun doute un jeune arbre sacré, n’est-ce pas ? » J’avais demandé juste au cas où.
Monsieur Narcisse avait acquiescé à ma question avec des yeux pétillants.
Ses yeux étaient fixés uniquement sur le jeune arbre. Il ne regardait pas vers moi.
« Il n’y a pas d’erreur. Le jeune arbre sacré a été découvert plusieurs fois avant cela, mais à la fin il se desséchait chaque fois, » déclara Monsieur Narcisse. « Selon une conférence académique, l’endroit où l’on découvre le jeune arbre doit avoir une certaine signification, donc quand on en trouve un, il est recommandé de sécuriser cet endroit. »
L’histoire m’avait semblé longue, alors j’avais posé mon sac à dos et j’avais sorti un étui en verre de là.
L’étui était comme un bol pour planter un jeune arbre recouvert d’acrylique.
Puis j’avais sorti grossièrement de terre le jeune arbre.
« Hisse-ho, » murmurai-je.
Monsieur Narcisse qui avait vu le jeune arbre déraciné juste devant ses yeux avait crié. « Qu’est-ce que vous faites, bon sang ! »
Monsieur Narcisse avait protesté contre moi avec un regard désespéré. J’avais simplement planté le jeune arbre dans le bol avec le sourire.
« Non, c’est mon objectif cette fois. Je pense que je serai capable d’attirer ainsi les six grands nobles si j’ai ça, donc c’est une chance qu’on l’ait trouvé, » déclarai-je.
Je pensais que cela prendrait plusieurs jours, mais j’avais eu de la chance d’en trouver un le premier jour.
« Votre objectif est-il le jeune arbre sacré ? Ne me dites pas que vous saviez qu’il y a un arbre sacré ici depuis le début ? » demanda Monsieur Narcisse.
« Ce n’est pas possible. J’ai juste pensé que ce serait génial si on en trouvait un. — Ce truc sera l’appât pour faire sortir ce bâtard de Pierre, » déclarai-je.
D’après mes recherches, le jeune arbre sacré était apparemment un objet que les six grands nobles désiraient ardemment.
Cela avait sûrement une signification importante pour eux.
« Attendez une seconde. Je vais contacter ma famille, la Maison Granze. Nous reprendrons aussi le dirigeable de Pierre, alors je veux que vous remettiez ce jeune arbre à Alzer. Ce n’est pas quelque chose à utiliser comme objet à mettre en jeu ! » déclara Monsieur Narcisse.
J’avais transplanté le jeune arbre, je l’avais recouvert de l’étui et je l’avais tenu d’une main. J’avais jeté un coup d’œil.
Avec ça, il ne se flétrirait pas avant un moment.
« Je ne veux pas le faire. Vous voyez, je veux frapper la sale gueule de Pierre avec cette main jusqu’à ce que je sois satisfait, » déclarai-je.
Monsieur Narcisse avait regardé mon désir avec incompréhension. Il secoua la tête d’un côté à l’autre.
Mais, il semblait se rendre compte de quelque chose et se releva la tête.
« C’est… c’est vrai. Si cette zone est un environnement optimal pour la croissance d’un jeune arbre, il peut être possible d’obtenir un autre jeune arbre simplement en sécurisant cet endroit, » déclara Monsieur Narcisse.
Monsieur Narcisse avait regardé autour de lui. Ce qu’il avait vu avait fait disparaître le sang sur son visage.
« Jilk, regarde ! J’ai trouvé une pierre magique de cette taille, » déclara Julian.
Julian se vantait de la pierre magique dans ses bras. Jilk le regardait avec envie.
« Votre Altesse, prête-moi aussi une pelle, » déclara Jilk.
« Je refuse. Je veux rassembler encore plus de pierres magiques, » déclara Julian.
Ils parlaient comme des enfants qui se battent pour des jouets. À côté d’eux, Chris travaillait dur, le haut du corps nu.
Il creusait le sol et empilait des métaux autour de lui.
Chris avait essuyé la sueur sur son front après avoir terminé sa tâche.
« C’est agréable d’obtenir une grosse prise comme celle-ci. Même ainsi, ce sera éreintant de ramener tout ça, » déclara Chris.
La zone était en train de s’effondrer.
Monsieur Narcisse avait crié vers le ciel. « QU’EST-CE QUE VOUS FOUTEZ, LES GARS ? »
Puis j’avais sorti mon appareil et je l’avais utilisé.
Ce faisant, le petit navire que nous avions utilisé avant descendit lentement du plafond.
« N’est-ce pas le dirigeable de Monsieur Léon ? Comment peut-il se déplacer tout seul alors qu’il n’y a personne dedans ? » demanda Monsieur Narcisse.
Monsieur Narcisse avait trouvé un nouvel objet d’intérêt et s’était calmé. Pendant ce temps, j’avais parlé à Julian qui portait une pierre magique dans ses bras.
« Chargez les trésors que vous trouvez sur le dirigeable. On les ramènera et on les vendra, » déclarai-je.
« Baltfault, même ce petit vaisseau peut bouger tout seul ? » demanda Julian.
« Ouais, c’est vrai. Ah, aussi, nous allons rapporter les pierres magiques et autres trésors que nous trouvons dans cette aventure au royaume et les vendre là-bas, alors soyez patient avec le paiement anticipé pour l’instant comme récompense, » déclarai-je.
« C’est bien, mais…, » commença Julian.
Apparemment, il était plus curieux avec le petit navire qu’à propos de la question de la récompense.
« Je ramènerai des outils, alors préparez-vous à charger tous les trésors, » déclarai-je.
Je n’avais pas vraiment envie d’en parler beaucoup, alors j’étais immédiatement monté sur le petit navire.
Puis j’avais trouvé une lettre dans le petit bateau qui n’était pas là avant notre départ.
Il y avait aussi un sac en papier placé avec la lettre. C’était rempli de nourriture pour chien pour Noëlle-chan.
J’avais ouvert la lettre et lu le contenu avant de la mettre dans ma poche.
***
À peu près à ce moment-là.
Einhorn qui était ancré au port avait été abordé par des hommes en costumes noirs.
Un homme vêtu d’un costume tape-à-l’œil les guidait. Il portait un foulard sur l’épaule et un chapeau sur la tête.
Pierre avait accueilli cet homme et lui avait parlé d’un ton amical. « Yo, tu as l’air en forme. »
« Seigneur Pierre, on dirait que vous avez encore joué votre jeu. Très fort cette fois, » le gros lard avait enlevé son chapeau et avait agi avec soumission envers Pierre.
Luxon regardait cette scène. « Et qui cela peut-il être ? »
« Ahn ? Ne pose pas de questions chaque fois. Ces types sont des marchands. Eh bien, ils manipulent des objets qui ne peuvent pas être montrés publiquement, » répondit Pierre.
« — Je vois, » répondit Luxon.
Le marchand avait commencé à fumer. Il ordonna à son subordonné de lui remettre plusieurs sacs en cuir.
Les acolytes de Pierre avaient accepté les sacs et vérifié l’intérieur. Il y avait des liasses d’argent à l’intérieur.
« Pierre, il n’y a pas de problème, » déclara l’un d’eux.
« Je vois. Alors, faites-le sortir, » déclara Pierre.
D’après le nombre de liasses d’argent à l’intérieur des sacs, il s’agissait d’une transaction d’une valeur de plusieurs milliards de yens.
Ce que les acolytes de Pierre avaient apporté en échange de l’argent, c’était une sphère verte brillante aussi grosse qu’une boule de bowling.
Quand le marchand l’avait pris, il avait levé le coin de ses lèvres en un sourire.
« Merci pour votre travail à chaque fois, » déclara le marchand.
« Je suis aussi reconnaissant, oui. Après tout, tu m’as payé cher pour t’avoir donné des orbes qui manquaient presque de jus, » déclara Pierre.
Luxon fixa du regard la sphère qu’on appelait un orbe et commença à recueillir des données.
C’est donc un orbe. Cela contient beaucoup d’énergie. J’ai entendu dire qu’il y a un objet appelé orbe parmi les fruits de l’arbre sacré. C’est donc l’article proprement dit — c’est très intéressant, mais c’est le pays qui devrait être celui qui gère l’utilisation de tous les orbes.
Pierre vendait un article important qui était géré par le pays dans un endroit hors des yeux du public. Ça n’avait pas l’air honnête du tout.
Il semblait que Pierre et ce marchand aient un lien obscur derrière les portes closes.
« Et quand le Seigneur Pierre obtiendra-t-il le siège du chef de famille ? » demanda le marchand.
Pierre avait souri sinistrement une fois de plus lorsque le marchand le lui demanda.
Il se rongea l’ongle et parla de diverses choses au marchand qu’il considérait comme son camarade. « Même le vieil homme s’intéresse à ce dirigeable. Il était plutôt heureux quand je lui ai parlé d’aller bientôt en guerre contre le royaume et de prendre leur technologie pour produire ce dirigeable en masse. Je pourrais devenir la prochaine tête sans même avoir besoin de faire disparaître mon frère. »
« C’est une bonne nouvelle ! Tous mes investissements envers le Seigneur Pierre jusqu’à présent valent le moindre centime, » déclara le marchand.
Luxon avait consolidé les informations qu’il avait en écourtant la conversation des deux.
Pierre qui vise le siège de chef de famille s’est joint à ce marchand en lui donnant des orbes. Peut-être qu’il agit pour devenir le chef de famille ?
Luxon évaluait qu’au moins Pierre avait assez de courage afin de même faire tomber son frère aîné pour se placer au sommet.
Après tout, un tel courage manquait à Léon.
Mais, il ne pouvait pas évaluer Pierre hautement en ce qui concerne son choix d’ami.
Les acolytes de Pierre comptaient l’argent.
L’intérieur d’Einhorn était rempli de ruffians qui ressemblaient à des pirates, peu importe comment on les regardait.
C’était les subordonnés de Pierre, mais tous étaient des voyous sans exception.
Pendant que Pierre discutait agréablement avec le marchand, l’un de ses acolytes s’était soudainement heurté au navire.
« Monsieur Pierre, il y a un problème ! » s’écria l’homme.
Pierre se tourna vers l’acolyte qui cria cela à haute voix et grima.
« Ne sois pas si fort, idiot. Et que s’est-il passé ? Le royaume attaque ? » demanda Pierre.
Pierre n’avait pas pris l’interruption avec trop de sérieux, mais son attitude avait changé radicalement lorsqu’il avait écouté les détails.
« Ce n’est pas ça. Un jeune arbre sacré a été découvert ! De plus, c’est un jeune arbre qui n’a pas encore flétri, » déclara l’acolyte.
« — Vraiment ? » demanda Pierre.
Il s’agissait d’une information qui avait même choqué Pierre. Il avait écouté son acolyte avec sérieux.
« Oui. Mais ce sont les étudiants étrangers qui l’ont obtenu. De plus, le type appelé Léon est entré à l’académie avec l’arbre sacré en main. Il semble qu’il fasse du vacarme en leur demandant de vous faire sortir, Monsieur Pierre, » déclara l’acolyte.
Luxon flottait tranquillement.
Pierre faisait une expression ennuyée. « Il m’appelle ? — Mais, je veux ce jeune arbre sacré. Je veux le prendre à ce Léon, mais comme prévu, je ne pourrai rien faire à l’académie. »
« À ce propos, on dirait que Lady Louise le soutient. Monsieur Narcisse est aussi avec lui, donc il ne semble pas qu’on puisse facilement s’en prendre à lui, » déclara l’acolyte.
« Louise est avec lui ? » demanda Pierre.
Pierre avait un peu réfléchi après avoir entendu le nom de Louise.
Il ne semblait pas intéressé par la mention de Narcisse.
« — Bien, très bien. Allons jeter un coup d’œil au jeune arbre sacré, » déclara Pierre.
Pierre et sa bande partirent en hâte vers l’académie. Luxon les avait attendus en réfléchissant.
Ils veulent obtenir l’arbrisseau de l’arbre sacré alors qu’il y a déjà l’arbre sacré adulte ici ? Je peux comprendre leur sentiment de vouloir l’obtenir, mais ils ont l’air plus anxieux que prévu.
La lentille rouge de Luxon brillait étrangement.
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Partie 2
J’avais été conduit dans une salle de réception quand j’étais arrivé à l’académie.
Je tenais d’une main l’étui qui était rempli du jeune arbre sacré tout en m’asseyant effrontément devant les professeurs.
J’avais mis mes jambes sur la table.
Les profs étaient devenus mal à l’aise en voyant mon comportement.
« Monsieur Baltfault, n’êtes-vous pas impoli ? »
« C’est pourquoi le peuple du royaume est sauvage. »
« Assez parlé de ça ! S’il vous plaît, posez le jeune arbre tout de suite. Que feriez-vous si vous le laissiez tomber !? »
Les enseignants avaient réagi de diverses manières.
Ils étaient complètement agités en présence du jeune arbre sacré.
De façon inattendue, c’était Monsieur Clément qui avait calmé la situation.
« Tout le monde se calme un peu. Mon petit Narcisse aussi, s’il te plaît, donne nous une bonne explication, » déclara Monsieur Clément.
« — Monsieur Clément, pourquoi m’enlacez-vous le bras ? » demanda Monsieur Narcisse.
« Oh mon Dieu. Ce moi maladroit, comment puis-je me comporter comme ça sans vergogne ? » demanda Monsieur Clément.
Juste au moment où je pensais qu’il prenait la situation au sérieux, il se blottissait contre Monsieur Narcisse. En plus, il y avait dit « Mon petit Narcisse » !? Il semblerait que le type de Monsieur Clément était quelqu’un comme Monsieur Narcisse. Il n’avait montré aucun signe de vouloir lâcher prise même après avoir dit ça.
Monsieur Narcisse semblait ignorer les sentiments de quelqu’un d’autre. Il n’avait pas l’air de remarquer les efforts de Monsieur Clément pour faire appel auprès de lui.
Cet homme insensible — bon sang, je m’en ficherais même si quelque chose d’irréversible arrivait parce que vous n’aviez pas remarqué le sentiment de l’autre personne, même après qu’elle ait fait appel à vous de façon aussi flagrante que ça.
Les autres professeurs avaient aussi détourné le regard en silence. Quand l’endroit était devenu calme, Louise qui se tenait près de moi m’avait donné un avertissement.
« Léon, tu es grossier, » déclara Louise.
« Oh, pardonne-moi pour ça. Après tout, selon vous tous, je ne suis qu’un arriviste qui est aussi un aventurier sauvage. Je n’y peux rien si je m’occupe mal de l’arbrisseau à cause de ça, » déclarai-je.
Les professeurs à l’intérieur de la salle avaient fait une expression amère quand j’avais parlé avec sarcasme.
J’avais posé mes jambes sur la table et j’avais posé sur la table l’étui qui était rempli du jeune arbre sacré — non, ma chance m’avait porté chance, monsieur l’arbrisseau.
Cependant, ma main ne l’avait pas lâché.
« Plus important encore, amenez immédiatement Pierre ici. Combien de temps allez-vous me faire attendre ? » demandai-je avec froideur.
L’un des professeurs m’avait mis en garde, paniqué, contre ma façon de parler. « Arrêtez de parler si grossièrement comme ça. Vous parlez de quelqu’un des six grands nobles. Lady Louise aussi, s’il vous plaît, arrêtez de prendre le parti de cette personne. »
J’avais tourné mon regard vers Louise, mais elle n’avait montré aucun signe de suivre les paroles des professeurs.
« Ce ne sont pas vos affaires quand au côté avec qui je suis. De plus, de quel droit pouvez-vous me dire ça ? » Les professeurs avaient cessé de parler quand la princesse de l’un des six grands nobles avait dit cela.
Malgré tout, pourquoi cette personne coopérerait-elle avec moi jusqu’à maintenant ?
Elle n’avait même pas montré le moindre signe d’essayer de me piéger.
Monsieur Narcisse soupira. « On dirait qu’il est venu. »
La porte s’ouvrit soudain brutalement et Pierre y apparut avec ses acolytes.
Il puait l’alcool même si le soleil était encore haut dans le ciel.
Il avait l’air irrité d’avoir été appelé ici, mais ses yeux s’étaient ouverts en grand quand il avait vu l’arbre que j’avais.
« C’est ça, le vrai ? » demanda Pierre.
Ses yeux ne me voyaient déjà plus. Sa main tendit la main pour arracher l’arbrisseau.
« Ne le touche pas, » déclarai-je.
Quand j’avais soulevé l’objet, il m’avait immédiatement regardé d’un air renfrogné.
« Fils de pute, à qui crois-tu parler ? » s’écria Pierre.
Quand le dos de la main droite de Pierre avait commencé à briller, Louise s’était tenue devant moi.
« Arrête. Pierre, cela sera un deux contre un si tu commences quelque chose ici, » déclara Louise.
« Pousse-toi, Louise ! Vas-tu t’opposer à moi ? Tu es du même peuple élu que moi ! » déclara Pierre.
Il devait être fier d’avoir été choisi par l’arbre sacré.
Mais Louise ne s’était pas écartée.
Monsieur Narcisse s’était également joint à l’exposé. « Pierre, assez d’actes inconvenants. »
« Même le prétendu érudit Narcisse est du côté de ce type ? Vous deux, n’êtes-vous pas mortifiés que l’arbre sacré soit tombé entre les mains de ce genre de gars ? » demanda Pierre.
Les autres professeurs se tenaient tranquilles devant le comportement de Pierre.
Ce serait gênant de garder ça, alors j’avais laissé sortir ma voix. « Arrête de crier comme une ordure. C’est irritant à entendre. — Maintenant, tu ferais mieux de tenir ta promesse d’avant. »
« Ahn ? »
Les sbires mal élevés de Pierre étaient aussi à l’intérieur de la pièce, mais ils n’avaient pas interrompu la conversation parce que Louise et Monsieur Narcisse étaient là.
Pierre avait rapproché son visage de moi avec une expression de voyou et ses mains dans les poches.
« Tu l’as déjà dit, non ? Je parle du fait que tu te battrais contre moi si je préparais quelque chose d’égale valeur. Ou peut-être que tu ne te souviens même plus de tes propres mots d’il n’y a pas si longtemps ? Excuse-moi, alors. Est-ce peut-être trop difficile pour toi ? » déclarai-je.
Son visage avait tout de suite rougi après que je l’avais provoqué pendant un moment.
« Ne fais pas l’imbécile. Je vais te tuer ici ! » cria Pierre.
« Essaie si tu le peux. Mais cette chose va aussi se flétrir à ce moment-là, » déclarai-je.
Même la bouche de Pierre s’était fermée quand je lui avais montré l’arbrisseau.
Cette chose n’était qu’un élément clé dans ce jeu, mais elle s’était avérée assez utile quand elle était dans le monde réel.
« Je me battrai si tu mets en jeu Einhorn que tu m’as volé. Pour ce qui est de la méthode, je me contenterai d’un simple duel où tu pourras aussi utiliser une armure. Cependant, ma restriction est que tu ne peux pas utiliser le pouvoir de l’arbre sacré, » déclarai-je.
Pierre avait montré une expression de surprise pendant juste un instant quand j’avais dit cela.
Il faisait preuve d’hésitation et refusait avec un regard agité.
« Pourquoi est-ce toi qui décides de la règle, enfoiré ? C’est injuste, » s’écria-t-il.
« Injuste ? Je suis étonné qu’un bâtard de tricheur comme toi puisse dire ça. Tu veux que je prépare un miroir ? » demandai-je.
« Kuh ! »
Il était furieux et avait immédiatement essayé de compter sur le pouvoir de l’arbre sacré, mais il s’était arrêté parce que Louise et Monsieur Narcisse étaient aussi là.
« On ne finira pas de parler comme ça, alors je vais continuer. Je ne suis pas comme toi, un lâche, je suggère simplement d’avoir un duel équitable en utilisant une armure. Je vais demander à Louise et à Monsieur Narcisse d’être nos témoins. — Ou quoi ? Pierre, tu ne veux pas d’un combat équitable parce que tu ne pourras pas gagner comme ça ? » demandai-je.
Peut-être que tu ne peux pas te battre sans handicap ~ ? Ce type amusant avait immédiatement réagi quand je l’avais provoqué comme ça.
« D’accord, allons-y, » déclara Pierre.
Pierre s’était finalement raidi tout seul. J’avais ensuite confirmé les conditions.
« Alors, jurons devant cet arbre sacré. Je parie cette pousse de l’arbre sacré. Je te donnerai ce truc si je perds, » déclarai-je.
« Alors je te rendrai ton vaisseau si je perds, » déclara Pierre.
J’avais poussé un soupir exagéré et j’avais dit à Pierre. « Tu ne comprends pas ~ ».
« Ce sera inutile si tu ne fais que rendre le dirigeable et vider tout ce qu’il contient. Je te demanderai de me rendre tout ce que tu m’as pris. Tu comprends ça, “TOUT”. Si tu perds contre moi, apporte devant moi tout ce que tu m’as volé sans oublier la moindre chose, » déclarai-je.
Je ne lui permettrais pas de dire quelque chose comme je lui ai rendu le vaisseau, mais je ne lui rendrai pas Arroganz !
Ce genre d’excuse ne marcherait pas !
Pierre avait corrigé sa formulation telle une personne lasse après que je lui ai dit cela.
« Ouais ~ ~, je vais les rendre. Si ce grand Seigneur Pierre perd, je te rendrai tout ce que j’ai pris. Es-tu satisfait ? » demanda Pierre.
Pierre ne s’occupait pas des détails. Il n’avait pas l’air d’envisager la moindre possibilité de perdre.
« Dis que tu les amèneras “devant moi” correctement. Tu comprends, tous, » déclarai-je.
« C’est seulement si tu gagnes contre moi, » déclara Pierre.
Monsieur Narcisse avait confirmé les conditions pour la dernière fois. « Ensuite, Louise et moi serons les témoins. Jurez-vous devant l’arbre sacré que vous suivrez les conditions mentionnées tout à l’heure ? La date et l’heure ne posent pas non plus de problème ? »
Je hochai la tête avec un large sourire. — Oui. C’était bien comme ça.
« Bien sûr que oui, » déclarai-je.
Mais Pierre avait l’air mécontent. « Attendez une seconde. Ce type a-t-il une armure ? »
C’est gentil à lui de s’inquiéter pour moi.
« Non, je n’en ai pas. J’ai l’intention d’en acheter une nouvelle à la République, » déclarai-je.
Puis Louise m’avait fait une suggestion. « Je vais t’en préparer un. C’est bien, n’est-ce pas ? »
Pierre s’était soudain fortement opposé à cette suggestion.
« Ce n’est pas permis ! Je ne permettrai pas aux témoins d’aider le participant. Je ne l’accepterai pas à moins que ce type ne prépare une armure tout seul, » déclara Pierre.
Louise avait l’air de vouloir se disputer, mais je l’avais arrêtée. « — C’est très bien. Et si je ne peux pas m’en procurer un ? »
« Alors, bats-toi sans. Ce sera un spectacle merveilleux. Une belle démonstration du héros du royaume incapable de faire quoi que ce soit contre ce grand Seigneur Pierre avant de pleurer et de s’excuser devant tout le monde ! »
Pierre avait l’air de bien s’amuser. J’avais souri avec lui.
« D’accord, d’accord. »
« Léon ! » s’écria Louise.
Louise avait été choquée, mais Pierre avait tourné son regard vers Monsieur Narcisse.
« La personne elle-même a dit qu’il était d’accord avec cela. As-tu un problème ? » demanda Pierre.
« Pierre, je ne permettrai aucun acte sournois, » déclara Monsieur Narcisse.
Monsieur Narcisse avait dit cela et avait levé la main droite. Un cercle magique s’était ensuite formé sur le sol de la pièce.
C’était la méthode du duel de la République qui utilisait le serment à l’arbre sacré. Cela semblait impliquer qu’à la fin du match, les participants seraient obligés de tenir leur promesse.
Monsieur Narcisse avait proclamé. « C’est un duel sacré sous le serment de l’arbre sacré. Vous ne devez pas oublier ce que cela signifie. »
Monsieur Narcisse devait dire cela pour laisser entendre que tout acte qui entacherait le duel sacré ne devait pas être commis.
J’avais porté le jeune arbre sous mon bras. « Bien sûr que oui. »
Après cela, Pierre conduisit ses sbires hors de la pièce.
« J’espère que tu pourras préparer une armure avant le jour du duel, » déclara Pierre.
Pierre lorgnait avec dégoût en disant cette remarque. Je lui avais répondu. « Oui, je vais en préparer un tout seul. »
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Partie 3
Pierre était retourné à Einhorn et avait bu de l’alcool en étant de bonne humeur.
Il était au hangar.
Pierre riait devant Arroganz qui avait été décorée pour avoir un look piquant.
« Ce type est vraiment idiot ! » déclara Pierre.
Les gens autour de Pierre étaient aussi d’accord avec lui.
Pierre avait porté la bouteille de vin à sa bouche et l’avait avalée d’un seul coup. Puis il avait jeté la bouteille vide par terre.
Personne n’y avait prêté attention, même quand la bouteille avait été brisée.
L’intérieur d’Einhorn était en très mauvais état.
Les robots ouvriers nettoyaient tous les dégâts en silence.
« Ce type veut obtenir une armure dans ce pays. C’est impossible qu’il le puisse, » déclara Pierre.
Un acolyte avait remis une nouvelle bouteille à Pierre.
« Monsieur Pierre est vraiment une personne horrible. Pousser quelqu’un dans un duel sans armure comme celle-là, » déclara l’acolyte.
« C’est sa faute pour s’être fait avoir, » déclara Pierre.
Pierre et ses acolytes s’échauffèrent et rirent. Ils parlaient avec enthousiasme comme s’ils avaient déjà gagné.
« Le vieil homme me nommera héritier quand j’aurai le jeune arbre. Alors je vais virer mon grand frère et ainsi, il pourra aller vivre dans la rue, » déclara Pierre.
Pierre pensait aussi à la suite de son arrivée à la tête de la Maison Faiviel.
« Si j’ai le jeune arbre sacré, la Maison Rault ne pourra pas continuer à agir comme un gros bonnet. Même cette insolente Louise devra faire que ce que je dis, » déclara Pierre.
L’un des acolytes s’était inquiété. « Est-ce que ça ira ? On dit qu’elle va se fiancer avec Monsieur Hughes. »
« Je n’en ai rien à foutre. D’ailleurs, tant que j’aurai le jeune arbre sacré, ce sera à eux de s’incliner devant moi pour me demander d’épouser leur fille. Comme je le pensais, Louise est la seule femme digne de moi, » déclara Pierre.
Pierre était excité à l’idée de l’avenir. Il avait ensuite eu une autre idée.
« C’est ça — juste pour être doublement sûr, » déclara Pierre.
Il parlait avec un large sourire. Il attendait avec impatience l’arrivée du duel.
***
Devant la maison de Léon.
Lelia y était allée.
Lelia était venue avec un mémo à la main. Elle avait sonné la cloche et avait attendu que quelqu’un sorte.
— Cependant, personne n’était sorti.
« Hé, pourquoi n’y a-t-il personne qui sort ? » demanda Lelia.
Elle avait sonné la cloche plusieurs fois, irritée.
Puis un passant lui avait parlé. « Vous, l’habitant de cette maison ne rentrera pas avant un moment. »
« Hein ? » s’exclama Lelia.
Cette personne semblait être quelqu’un qui vivait dans ce quartier. Lelia lui avait demandé des nouvelles de Léon.
« Il y a peu de temps, il est sorti en transportant beaucoup de bagages. C’était trop de bagages juste pour partir en voyage, mais il ne semblait pas non plus qu’il déménageait. Je m’en souvenais encore parce que cela me paraissait étrange, » déclara le passant.
« Où... Où est-il allé !? » demanda Lelia.
« Qui sait ? Il y avait aussi une fille du même âge avec lui, peut-être des amoureux qui s’enfuyaient la nuit ? »
Le passant était parti après avoir dit ça. La main de Lelia avait lâché le mémo avec un regard abasourdi sur son visage.
« Pas question. JE VAIS AVOIR DES ENNUIS COMME ÇA ! » s’écria Lelia.
Au bout d’un moment, elle avait crié en tenant sa tête.
***
« Et maintenant !?? Et maintenant grand frère !? » demanda Marie.
« Tu es bruyante Marie-san, » répliquai-je.
Je logeais dans le manoir de Marie alors que le jour du duel approchait.
La raison en était qu’il serait plus sûr pour tout le monde de rester au même endroit.
Marie était devenue en larmes après que je l’avais appelée avec « — san » ajouté à son nom.
« Parce que ! À ce rythme, le grand frère n’aura pas d’armure le jour du duel ! De toute façon, cela sera déjà difficile de gagner contre Arroganz même avec une autre armure. Grand frère deviendra de la viande hachée si tu y vas sans armure comme ça ! » déclara Marie.
Je n’avais pas pu obtenir une nouvelle armure.
« On n’y peut rien. Personne ne me vendra une armure. Les marchands d’Alzer sont vraiment radins, » déclarai-je.
« Ce n’est pas de la rigolade, » déclara Marie.
Il semblait que Marie pensait que j’étais toujours en colère contre elle. Elle était plus obéissante que d’habitude.
Même maintenant, elle me servait comme serveuse.
J’avais bu le thé que Marie avait infusé — c’était vraiment mauvais.
« C’est tiède. Refais-le, » déclarai-je.
« — Oui, » répondit Marie.
Marie avait quitté la pièce en portant la tasse et la théière alors qu’elle avait l’air de vouloir pleurer. Elle avait juré « Ce foutu maniaque du thé ! » après qu’elle ait quitté la pièce.
C’était vraiment bien comme agissait Marie en lâchant sa prudence à la toute fin comme ça.
À l’intérieur de la pièce, je m’étais penché sur la chaise et j’avais pensé à un moyen de passer le temps jusqu’au jour du duel.
« Maintenant, avec mon incapacité à acheter une nouvelle armure, je vais devoir combattre Arroganz avec mon corps de chair. H ~ m, comme c’est désespérant, » déclarai-je.
Mon partenaire fiable n’était pas là.
J’avais pris l’habitude d’envoyer des regards sur mon épaule droite.
« — Ce putain d’abruti, » m’exclamai-je.
Je l’avais maudit en attendant le retour de Marie. C’est alors que Noëlle entra dans la pièce.
« Hé, s’est-il passé quelque chose ? J’ai vu Marie mettre un thermomètre dans une théière et murmuré à elle-même en versant de l’eau. Fait-elle une sorte d’expérience ? » demanda Noëlle.
Que faisait cette fille ?
Peut-être qu’aux yeux de Noëlle, elle faisait une sorte d’expérience scientifique.
« Je me moque d’elle en ce moment. Après tout, cette fille n’est une travailleuse acharnée que lorsqu’elle est coincée, » déclarai-je.
Il y avait eu de nombreuses fois où j’avais voulu lui dire de prendre les choses au sérieux dès le début.
« C’est… c’est vrai ? Vous êtes très proches. Ah, j’oubliais, il y a un invité pour toi, Léon, » déclara Noëlle.
« Invité ? » demandai-je.
« — C’est Louise, » répondit Noëlle.
***
Louise était là quand j’étais allé à l’entrée.
Elle avait croisé ses bras sous ses gros seins quand elle avait vu Noëlle. Son visage avait l’air vraiment irrité.
« — Donc tu es vraiment là, » déclara Louise avec les yeux rétrécis. Noëlle avait évité son visage.
« Ne dis rien du tout, » murmura Noëlle.
« Je n’ai pas le temps de m’occuper de toi aujourd’hui. Léon, j’ai entendu une rumeur selon laquelle tu es incapable de te procurer une armure, est-ce vrai ? » demanda Louise.
Lorsque j’avais acquiescé de la tête, l’expression de Louise était devenue frustrée.
« Je ne peux pas t’aider pour l’instant, » déclara Louise.
« À cause de ce serment à l’arbre sacré ? » demandai-je.
« — C’est exact. Pierre n’y pense peut-être pas beaucoup, mais ce serment à l’arbre sacré est quelque chose d’important pour nous, » déclara Louise.
Noëlle était mécontente quand elle avait entendu ces mots.
« Cette chose n’est pas un arbre sacré, » déclara Noëlle.
En entendant cela, Louise avait jeté un regard furieux sur Noëlle.
J’avais frappé dans mes mains pour que la discussion reste sur la bonne voie.
« D’accord, ne vous battez pas. Et, Louise, est-ce que tu viens ici juste pour vérifier cette rumeur ? » demandai-je.
« Ce n’est pas ça. Je parlerai à mon père à ce sujet, alors Léon, s’il te plaît, rencontre-le avec le jeune arbre de l’arbre sacré. Le jeune arbre est très important pour nous. C’est pourquoi je vais demander à papa d’ouvrir une négociation avec la Maison Faiviel. Ça devrait être bien mieux que de faire ce genre de duel, » déclara Louise.
Avait-elle l’intention d’ouvrir une négociation pour échanger le jeune arbre avec Einhorn ?
Cela pourrait aussi être possible, mais je ne serais pas satisfait pour moi, alors j’avais refusé.
« Ce n’est pas bon, » déclarai-je.
« Pourquoi ça !?? Tu vas mourir si tu vas au duel comme ça ! » déclara Louise.
Une armure contre un humain en chair et en os ne serait même pas un combat.
Même moi, j’avais compris ça.
« Louise, je suis vraiment heureux que tu essaies de m’aider. Mais tu vois, je ne peux pas pardonner à Pierre pour ce qu’il a fait, » déclarai-je.
J’aurais dû l’écraser dès qu’il avait commencé à poser problème au lieu d’attendre.
Le moi qui était obsédé par des choses gênantes comme un événement ou autre était stupide.
Noëlle me regardait avec inquiétude.
« H-hey, tu ne devrais pas te forcer à faire des choses imprudentes. Tout d’abord, l’autre côté est celui qui a tort, alors il vaudrait mieux que tu te fies à Louise, » déclara Noëlle.
Noëlle et Louise s’inquiétaient pour moi. Je suppose que je me devais de leur dire quelque chose d’important.
« Savez-vous pourquoi je suis appelé en héros dans le royaume ? » demandai-je.
« Hein ? — Parce que tu es fort ? » Noëlle avait donné une réponse très simple, même si elle avait l’air perplexe.
En revanche, Louise avait donné une réponse légèrement différente. « C’est peut-être la chance ? Peu importe ta force, tu ne seras pas capable de devenir un héros sans la bonne chance de le faire. »
« Vous avez toutes les deux raison ! Cependant, ma réponse est différente. L’exigence pour devenir un héros est — de survivre. En outre, c’est de ne pas se lancer dans un combat que vous perdrez. Vous avez juste besoin de continuer à combattre des adversaires que vous êtes sûr de pouvoir battre. »
Noëlle avait immédiatement répondu quand je l’avais proclamé avec confiance.
« N’est-ce pas lâche ? » demanda Noëlle.
« — Être traité de lâche est le plus grand éloge sur le champ de bataille, » déclarai-je.
C’était ce que Luxon avait dit, donc cela devait être vrai.
+++
Partie 4
La veille du duel.
Pierre et ses acolytes étaient venus dans un bar pour la fête anticipée.
« C’est la célébration anticipée de ma victoire ! Buvez autant que vous le voulez ! » déclara Pierre.
Les voyous qui le suivaient avaient chassé les clients à l’intérieur du bar et avaient passé leur commande à la serveuse.
Le propriétaire du bar avait apporté l’alcool à Pierre. Il avait pris son courage à deux mains et avait fait une demande. « Seigneur Pierre, le montant de la facture s’accumule. Aussi, si je peux vous prier de ne pas trop déranger les autres clients. »
Entendant cette demande, Pierre versa l’alcool qu’il reçut sur la tête du propriétaire du bar.
« Quoi ? Tu veux protester contre ce grand Seigneur Pierre ? » demanda Pierre.
« N-non, en aucun cas je —, » commença le propriétaire.
« A qui dois-tu donner tes remerciements pour que des ordures comme toi puissent vivre à Alzer comme ça ? Dis-le ! » demanda Pierre.
Pierre avait frappé le propriétaire du bar, mais le propriétaire du bar ne semblait pas vraiment blessé par le poing de Pierre.
Cela avait offensé les sentiments de Pierre.
« Les gars, détruisez cet endroit ! » cria Pierre.
Le cri de colère de Pierre avait poussé les compagnons qui l’entouraient à se lever et à saccager le bar.
Le propriétaire du bar s’accrocha rapidement à un ami de Pierre. « S’il vous plaît, arrêtez ! Je vous en supplie ! »
« C’est ta faute pour avoir mis Monsieur Pierre en colère ! »
Le propriétaire du bar s’était fait pousser par terre. Sa femme et sa fille avaient couru vers lui.
« Chéri ! »
« Papa ! »
Pierre s’était mis à rire en souriant quand les deux filles avaient aidé le propriétaire du bar à se lever.
« C’est un peu insuffisant pour une célébration à l’avance, je suppose que je devrais faire en sorte que ta famille prenne ses responsabilités après que tu m’as mis en colère comme ça, » déclara Pierre.
Le propriétaire du bar avait deviné ce que Pierre pensait faire et s’était avancé pour défendre sa femme et sa fille.
« S-STOPPPPPPPP ! »
Pierre leva la main droite vers le propriétaire du bar résistant et les racines des arbres poussèrent à travers le sol.
Les sbires de Pierre s’étaient rassemblés autour du propriétaire du bar qui était retenu par les racines.
« Les gars, allons dehors. »
Le propriétaire du bar avait tendu la main à sa femme et à sa fille qui avaient été emmenées.
« Laissez-les partir ! » cria le propriétaire.
Pierre avait ri d’un large sourire. « Ouais, on les laissera partir après s’être amusés. Bien que, je pense que tu ferais mieux de t’inquiéter pour toi. »
Pierre et ses acolytes étaient sortis et avaient mis le feu au bar.
Ils l’avaient fait pendant que le propriétaire du bar était encore à l’intérieur.
La femme et la fille du propriétaire du bar pleurèrent et crièrent en voyant la flamme ardente.
« NOOOOOOO ! »
Pierre gloussa en les voyant pleurer. Il avait l’air de vraiment s’amuser.
« Ceux qui s’opposent à moi vont finir comme ça ! » s’écria Pierre.
Les gens qui s’étaient rassemblés autour de lui regardaient Pierre avec frustration.
Mais personne n’avait rien dit.
Même les officiers militaires de la République qui étaient venus ici après avoir entendu le vacarme n’avaient fait qu’éteindre l’incendie sans arrêter personne lorsqu’ils avaient appris que Pierre en était le coupable.
« Les petites ordures n’ont qu’à m’obéir ! » La voix de Pierre résonnait devant le bar en flammes.
***
Le jour du duel.
Finalement, je n’avais pas pu obtenir d’armure.
Je m’accroupissais pour voir Noëlle-chan manger sa nourriture dans le manoir tout en lui parlant.
« Mange beaucoup. Ton propriétaire reviendra aussi bientôt, » déclarai-je.
Je ne pensais pas qu’elle serait capable de comprendre mes paroles, mais Noëlle-chan avait regardé mon visage une fois avant de retourner à sa nourriture.
Kyle me regardait faire ça en plaçant ses mains derrière sa tête.
« Comte, tu es insouciant comme d’habitude. Sois plus sérieux dans cette situation, » déclara Kyle.
« Haha ~ Haha ~, je suis en train d’être guéri après avoir regardé Noëlle-chan, » déclarai-je.
« Le duel est aujourd’hui, tu sais ? Peux-tu gagner ? » demanda Kyle.
« H ~ m, je me le demande ? » répondis-je.
Kyle me regarda fixement. « Eh bien, je crois que tu as une sorte de plan. Plus important encore, récemment, ma maîtresse agit bizarrement. »
« Cette fille est toujours bizarre, alors ne t’inquiète pas, » répondis-je.
Quand je m’étais levé, Cara était venue avec un sac en papier brun.
« Comte Baltfault, un paquet est arrivé pour vous, » déclara Cara.
« Je vois, » répondis-je.
« Mais, l’expéditeur est inconnu, » déclara Cara.
« Ah, c’est bon, » répondis-je.
J’avais pris le sac et j’avais trouvé un gant à l’intérieur.
C’était un gant de cuir noir avec un protège-poing attaché.
Je l’avais mis dans ma poche pendant que Cara s’occupait de Noëlle-chan.
« Cara, s’il te plaît, peux-tu rester ici pour t’occuper de Noëlle-chan ? » demandai-je.
« Oui. S’il vous plaît, laissez-moi m’en occuper ! » déclara Cara.
Cara était une femme qui m’avait envoyé dans un piège avant, mais maintenant elle pouvait faire cette tête comme s’il n’y avait plus de fardeau qui la hantait.
« Alors, je te laisse faire, » déclarai-je.
Quant à Kyle, il semblait qu’il viendrait au duel pour m’encourager.
« J’acclamerai depuis le public avec tout le monde, » déclara Kyle.
« Je vois. Alors, parie sur moi. Je vais te faire gagner beaucoup d’argent, » déclarai-je.
« Apparemment, dans ce pays, on ne peut pas parier sur un duel qui se déroule sous le serment de l’arbre sacré. Ma maîtresse l’a mentionné, » déclara Kyle.
« Eh, c’est vrai ? » demandai-je.
Même si je voulais placer un pari s’il y avait des jeux de hasard, c’était malheureux, mais je n’y pouvais rien.
Eh bien, ça n’avait pas d’importance.
« Alors, je m’en vais. Ne sois pas en retard, » déclarai-je.
Après avoir dit cela, j’avais bougé pour quitter le manoir, Noëlle était sortie du manoir tout en tenant l’étui qui était rempli de jeunes arbres.
« Léon, tu oublies ça ! Tu ne dois pas laisser ça derrière toi ! » déclara Noëlle.
En voyant Noëlle tenir un jeune arbre dans ses bras, j’avais posé ma main sur mon menton et j’avais réfléchi.
— Et puis j’avais été frappé par une idée.
« Garde-le dans tes mains, Noëlle, » déclarai-je.
« Eh, est-ce d’accord ? Mais c’est une chose très importante, » déclara Noëlle.
Noëlle avait l’air perplexe. Je lui avais répondu en souriant.
« J’ai le sentiment qu’il vaudrait mieux que ce soit avec toi plutôt qu’avec moi, Noëlle. Il n’y aura pas de problème même si on me l’enlève. Je le reprendrai sans faute dans ce cas, alors tiens-le tout en te sentant à l’aise, » déclarai-je.
Noëlle avait serré dans ses bras le réceptacle qui contenait l’arbrisseau.
« Je ne veux pas qu’on me le vole, mais je comprends. Je m’y accrocherai, » déclara Noëlle.
J’étais un peu jaloux de Jean quand j’avais vu le sourire de Noëlle.
Bon sang, ça ne peut pas marcher. Même si j’avais deux fiancées qui m’attendent à la maison.
***
« Cara, occupe-toi de Brad et de Noëlle-chan ! » déclarai-je.
À l’entrée du manoir.
Cara voyait Marie et les autres résidents partir en tenant le chien dans ses bras.
Après leur départ, elle avait emmené Noëlle-chan à l’extérieur pour lui respirer de l’air frais.
« Noëlle-chan, allons marcher un peu dehors, » déclara Cara.
Mais quand elle s’apprêtait à fermer la porte, la main d’un homme s’était soudain tendue et il avait saisi la porte.
« Hein ? »
Plus vite que Cara ne pouvait réagir, la porte fut ouverte et des hommes en costume noir entrèrent.
« Qu’est-ce qui se passe !? » s’écria Cara.
Les hommes en costume noir avaient tout de suite attrapé Cara.
« Cette fille convient-elle ? » demanda l’un d’eux.
« Je suppose que oui. »
« Alors, emmenons-la tout de suite. »
Cara trembla de peur en voyant les hommes sortir une corde. Puis Brad qui avait remarqué le bruit de l’entrée avait jeté un coup d’œil depuis le manoir.
« J’ai pensé y jeter un coup d’œil parce que vous sortiriez, mais il y a un autre problème, » déclara Brad.
« Monsieur Brad ! » cria Cara.
« Je vais vous faire lâcher Lady Cara, » déclara Brad.
Brad était sorti même si ses blessures n’avaient pas encore complètement guéri. Les hommes se regardèrent.
« On va le tabasser. »
« Cherchez aussi la jeune pousse de l’arbre sacré tant qu’on y est. »
Brad avait eu des sueurs froides devant les hommes en costume noir.
« — Quelle douleur, alors même que je ne m’en suis pas encore complètement remis, » déclara Brad.