Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 4 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : Les jumelles

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Chapitre 3 : Les jumelles

Partie 1

À l’académie du Royaume de Hohlfahrt.

C’était le début d’un nouveau mandat et Anjie était alors submergée de travail.

Le nombre d’élèves de sa classe avait diminué après la guerre contre la principauté.

Il y avait beaucoup de nobles dont le titre leur avait été retiré. Les raisons en étaient diverses. Trahison, lâcheté, et ainsi de suite.

L’académie avait également aboli le système de serviteur exclusif pour les étudiants. Pour ces raisons, elle avait l’impression qu’il n’y avait pas beaucoup de monde à l’intérieur de l’académie.

Dans une telle situation, la position d’Anjie à l’académie était élevée.

Aujourd’hui aussi, elle était en conversation avec un camarade de classe supérieure au sujet d’une affaire à l’intérieur de l’académie.

Anjie parlait avec Clarisse dans une salle de classe que Léon utilisait souvent pour prendre le thé dans le passé.

« Le mécontentement des étudiantes ? » demanda Anjie.

« C’est exact. Jusqu’à présent, elles avaient un serviteur exclusif pour répondre à leurs besoins. Leur serviteur les réveillait le matin et les aidait à s’habiller. Mais maintenant, il leur est soudain interdit d’avoir un serviteur exclusif. Il y a beaucoup de filles qui ne peuvent pas arriver à l’heure maintenant. Non seulement cela, mais beaucoup d’entre elles sont aussi incapables de s’habiller elles-mêmes, » répondit Clarisse.

Anjie ferma les yeux avec exaspération quand elle entendit cela.

« Le palais a également l’intention d’éduquer sévèrement les filles en profitant de cette chance. Elles peuvent se retirer de l’académie si elles sont mécontentes, » déclara Anjie.

« Le problème, c’est que nous ne pouvons pas non plus le faire, » répondit Clarisse.

Clarisse avait tracé le bord de sa tasse avec son doigt.

« Néanmoins, le thé de Léon me manque, » déclara Clarisse.

« Qu’entends-tu par là ? » demanda Anjie.

Anjie avait regardé Clarisse en face. En réponse, Clarisse répondit de façon ambiguë pour taquiner Anjie. « Qui sait ? Je me demande ce que ces mots pourraient signifier. Et surtout, une lettre de Léon ? »

Anjie avait rougi légèrement quand Clarisse lui demanda si elle avait reçu une lettre de Léon.

« E-Euh, j’en ai reçu une. C’était il y a quelques jours. Il semble qu’il fasse de son mieux là-bas, » répondit Anjie.

« Il est vraiment diligent, n’est-ce pas ? » demanda Clarisse.

Clarisse avait trouvé inattendu que Léon n’ait pas oublié d’écrire. Elle avait ensuite changé de sujet à nouveau. « Anjelica, les filles sont problématiques, mais les problèmes des garçons sont aussi en augmentation. »

« Les garçons aussi ? » demanda Anjie.

« Il semble qu’ils n’arrivent pas vraiment à maîtriser la situation. Beaucoup d’entre eux sont déconcertés parce que les filles ont soudainement changé d’attitude, » répondit Clarisse.

Le traitement des garçons devrait être en amélioration, mais il y avait encore quelques mécontentements de leur part.

Anjie avait essayé de savoir quel genre de mécontentement ils avaient. « Mais je n’ai rien entendu à ce sujet. Comment est-ce possible ? »

« C’est parce que tu es la fiancée de Léon. Il est très populaire auprès de certains garçons. C’est pour ça qu’ils ne veulent pas t’attirer d’ennuis, » déclara Clarisse.

Léon était populaire parmi la population masculine de l’académie parce qu’ils avaient pu échapper à la situation absurde du mariage grâce à lui.

Il était particulièrement populaire parmi les nobles démunis de la campagne comme Daniel et Raymond.

Ils se plaignaient beaucoup de Léon, mais à l’intérieur ils se sentaient redevables envers lui.

Mais, cela n’était pas limité aux étudiants masculins de l’académie — apparemment Léon était également populaire parmi les hommes en dehors de l’académie.

« Ils sont comme ses fans. Je pense qu’il y en a même qui sont vraiment amoureux de lui, » déclara Clarisse.

Entendre cette information désagréable avait fait froncer les sourcils d’Anjie.

« Ça m’a donné un sentiment mitigé. Je suis contente que Léon soit accepté, mais il n’est pas le genre à s’intéresser à cette direction, » déclara Anjie.

Clarisse avait souri en entendant cela. « C’est une bonne chose. »

Anjie avait jeté un regard aiguisé quand elle avait entendu Clarisse dire ça.

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demanda Anjie.

« Hmm, je me le demande ? » demanda Clarisse.

Anjie se demandait combien de fois elle avait répété cette question. Elle n’avait pas pu s’empêcher de penser que Clarisse n’avait pas abandonné Léon.

Mettant de côté la plaisanterie, Anjie déplaça son regard vers l’intérieur de sa tasse.

Quoi qu’il en soit, les mécontentements s’accumulent tant chez les hommes que chez les femmes en raison du changement radical qui se produit actuellement. C’est un peu gênant.

Anjie apporta sa tasse sur ses lèvres. Comme Clarisse l’avait dit, le thé que Léon faisait lui manquait.

L’instant d’après, les yeux de Clarisse devinrent sérieux. « Ah, j’allais oublier. L’augmentation du nombre d’étudiants boursiers a également causé beaucoup de problèmes. Veux-tu bien rappeler à Olivia d’être très prudente à ce sujet également ? »

« Des problèmes avec les étudiants boursiers, hein ? » demanda Anjie.

Jusqu’à présent, l’académie avait été un lieu d’apprentissage pour les nobles. Et pourtant, aujourd’hui, des gens issus du milieu des marchands ou des aventuriers — des roturiers ayant des capacités exceptionnelles — pouvaient s’inscrire.

Naturellement, des problèmes étaient également survenus à cause de cela.

« Il y a beaucoup d’étudiants qui ont choisi de se battre avec les étudiants boursiers, » expliqua Clarisse.

L’environnement changea rapidement après la guerre contre la principauté. Pour diverses raisons, même l’académie avait des problèmes.

Quelle situation très pénible ! J’espère que cela pourra se calmer avant que Léon ne rentre à la maison, pensa Anjie.

***

Je passais mes journées à étudier à l’académie en tant qu’étudiant étranger.

Cet endroit était différent du royaume, même si je me sentais un peu nostalgique de voir ce qui se passait dans la salle de classe.

Cela m’avait rappelé mes années de lycée.

J’écoutais le cours du professeur dans la langue de la République tout en prêtant attention au rapport de Luxon dans mon oreille.

« Maître, j’ai enquêté sur tous les jeunes hommes de la catégorie des cibles de conquête, sauf deux d’entre eux, » déclara Luxon.

J’avais tapoté sur mon bloc-notes une fois en utilisant mon stylo pour signaler à Luxon de continuer son rapport.

Pour les personnes autour de moi, cela devrait sembler que je suivais le cours au sérieux.

« D’après les renseignements de Marie, il y a un personnage caché à l’extérieur de l’académie. Je suis toujours en train d’enquêter sur cette personne. Quant à la cible de conquête au sein de l’académie sur qui je ne peux toujours pas enquêter, c’est l’héritier de la Maison Rault, » continua Luxon.

Apparemment, le fils du dernier boss était aussi l’une des cibles de conquête.

La relation avec le personnage principal était très complexe.

Cependant, l’héritier de la Maison Rault était un enfant adoptif, alors ce n’était peut-être pas vraiment un problème.

La Maison Rault avait aussi une fille. Il semblait que cette personne était la méchante du deuxième jeu.

Mais quand même, de penser que l’héritier de la Maison Rault était l’une des cibles de conquête de l’héroïne.

Il était dans une position très compliquée, et cela m’avait fait de la pitié pour lui.

Après tout, son père adoptif et sa grande sœur se transformeraient automatiquement en ennemis s’il devenait l’amoureux de l’héroïne.

« Il y a aussi une information un peu gênante, » déclara Luxon.

Je ne voulais pas écouter de mauvaises nouvelles, mais je ne pouvais pas non plus les ignorer s’il y avait un problème.

Pendant que je réfléchissais, le professeur, Monsieur Clément, s’était tourné vers moi. « Comprenez-vous ce que j’ai expliqué jusqu’à présent ? »

C’était un bon professeur qui avait agi avec prévenance envers moi et Brad.

« — J’ai compris, » répondit Brad.

« Je n’ai pas de problème, Monsieur Clément, » répondis-je.

C’était un professeur doux et bienveillant, mais…

« Bien. Monsieur Léon et Monsieur Brad, n’hésitez pas à me demander s’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, » déclara Monsieur Clément.

— Monsieur Clément m’avait fait un clin d’œil. Je me sentais coupable d’agir ainsi envers lui, mais ce clin d’œil m’avait fait frissonner.

Il avait une grande silhouette qui était couverte d’une chemise si serrée qu’on aurait dit qu’elle allait éclater.

Comme sa poitrine remplissait sa chemise jusqu’à l’éclatement, sa forme pouvait clairement être vue. Son visage présentait un long menton avec une fente au milieu et une moustache épaisse.

Il s’était rasé les cheveux. Mon visage était devenu blanc.

Oui, Monsieur Clément était un homme musclé.

Et pourtant, il parlait d’une manière efféminée comme une femme.

La cloche avait sonné à ce moment-là. Monsieur Clément avait fermé son manuel.

« C’est tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas de revoir la leçon à la maison. N’oubliez pas de vous préparer pour la prochaine leçon. Sinon, je vais punir le mauvais enfant qui oublie, » déclara Monsieur Clément.

Monsieur Clément avait lâché un baiser à la classe. Les garçons avaient crié « Hih ! » en réponse.

C’était notre professeur principal. C’était un très bon professeur, à part son apparence.

— Si seulement il n’avait pas ce genre d’apparence.

 

***

Le cours était terminé. Quand la pause était arrivée, Noëlle qui était assise devant moi s’était retournée.

Elle s’était assise en serrant le dos de la chaise et avait regardé mon cahier.

 

 

Néanmoins, s’asseoir avec les jambes ouvertes comme ça — je ne pensais pas que c’était approprié pour une fille.

J’avais l’impression que sa culotte serait visible si elle bougeait un peu plus, mais à la fin, elle était à peine en sécurité.

« Tes notes sont plus faciles à comprendre que les miennes, » déclara Noëlle.

Je suppose qu’elle voulait me demander si j’avais réussi à suivre la leçon, mais malheureusement mes notes étaient assez complètes, grâce en partie à Luxon.

« J’apprécierais beaucoup si tu m’aidais déjà avec les parties que j’ai ratées, » déclarai-je.

Noëlle m’aidait quand il y avait des mots que je ne comprenais pas ou une phrase que j’entendais mal. Elle avait été très utile.

La confiance de Noëlle était revenue quand je lui avais dit ça. « Je suppose que c’est une bonne chose d’être en tant qu’accompagnatrice. »

J’avais jeté un coup d’œil en direction de Brad.

Il n’avait pas l’air d’avoir besoin de l’aide de Noëlle avec tant de filles autour de lui.

Ce type était un jeune homme de la noblesse pour de vrai, donc il était meilleur en langue étrangère que moi.

Il avait appris non seulement la langue de la République, mais aussi d’autres langues étrangères.

Un homme aussi compétent s’était fait avoir par Marie. Ça m’avait rendu triste quand j’avais pensé ça.

Puis Noëlle m’avait demandé mes projets pour aujourd’hui. « Je vais faire visiter l’académie à Marie et Cara aujourd’hui. Et si tu venais aussi avec nous, Léon ? »

Noëlle était essentiellement l’accompagnatrice des étudiantes étrangères.

Il vaudrait mieux que Marie et Cara soient également placées dans la même classe qu’elle. Mais parce que notre venue ici avait été décidée si soudainement, le personnel de l’académie n’avait pas pu tout préparer parfaitement.

Je suppose que le fait que nous avions été placés dans la classe de Noëlle était aussi l’effet de cette préparation précipitée.

« Je vais demander à Jean de me faire visiter aujourd’hui, donc on peut remettre ça, » déclarai-je.

« C’est vraiment dommage, » déclara Noëlle.

Noëlle parlait sans hésitation de ce qu’elle avait en tête. C’était une fille vivante avec une personnalité facile à vivre.

Certes, je l’avais trouvée facile à vivre après lui avoir parlé ainsi.

« Même si j’avais prévu de te demander de porter nos affaires sur le chemin du retour, » elle avait aussi parlé franchement de ses véritables intentions.

« Tu es vraiment honnête, » déclarai-je.

« Croyais-tu que je t’invitais à sortir ? Dommage. Même si je suis comme ça, je ne suis pas une femme facile, » déclara Noëlle.

La façon dont elle se comportait ne donnait pas l’impression aux gens qu’elle était une fille prudente.

Mais sa garde était-elle si solide ?

Mais je préférerais qu’elle baisse encore plus sa garde et qu’elle ait un petit ami. De cette façon, je me reposerais mieux.

« J’ai pensé que tu devais avoir un petit ami vu comme tu es mignonne. N’y a-t-il pas un garçon avec qui tu es proche ? » demandai-je.

L’expression de Noëlle était devenue troublée.

« Je pense que mon ami masculin proche pourrait être juste Jean ? Nos maisons sont proches l’une de l’autre, et récemment nous avons eu beaucoup plus d’occasions de parler, » déclara Noëlle.

— Notre autre accompagnateur Jean ? Mais il ne devrait pas être l’une des cibles de conquête.

Elle avait dit qu’ils étaient proches. Ça voulait dire qu’ils ne sortaient toujours pas, non ?

« Je veux un petit ami, mais le fait d’en avoir un me causera aussi un autre problème, » déclara Noëlle.

« Un autre problème ? Est-ce un problème différent de celui de la princesse de Maison Rault dont tu as parlé l’autre jour ? » demandai-je.

« Ouaip. Et les ennuis viennent cette fois d’un prince, » déclara Noëlle.

Un prince ?

J’avais appris une chose en arrivant à la République.

Chacun des six grands nobles était un roi qui régnait sur leur île flottante respective.

Ces six rois se rassemblaient sous l’arbre sacré et gouvernaient ensemble le pays appelé la République.

À cause de cela, le deuxième prénom de chacun des six grands nobles était différent.

Quel cadre gênant !

« C’est ce type qui s’appelle Loïc. Il s’échauffe tout seul et ne veut pas m’écouter. Je ne l’aime vraiment pas. Il dit à tout le monde qu’il est mon petit ami, mais je ne l’accepterai absolument pas. — Même si c’était un type bien avant ça, » déclara Noëlle.

Noëlle semblait déprimée. J’avais regardé son visage en transpirant de sueur froide.

— Par Loïc, voulait-elle dire celui qui a été traité comme la cible principale, même parmi les cibles de conquête ?

Noëlle le détestait-elle vraiment ?

« Dit-il à tout le monde qu’il est ton petit ami ? » demandai-je.

« Ne le prends pas au sérieux. C’est juste son mensonge, » déclara Noëlle.

Je voulais lui en demander un peu plus à ce sujet, mais l’enseignante était entrée dans la classe à ce moment-là.

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Partie 2

Quelque part caché à l’intérieur de l’académie — .

J’avais rencontré Marie et nous avions parlé de tout ce qui s’était passé jusqu’ici.

Il était midi, alors j’avais acheté du pain au magasin de l’académie avant de venir ici. Je le mangeais en parlant avec Marie.

Marie et moi étions actuellement dans la confusion à cause de cette situation.

« Noëlle aime Jean. D’un autre côté, Loïc l’aime bien et lui fait des avances, mais il ne l’intéresse pas. Est-ce bien ça ? » demanda Marie afin de le confirmer.

Marie se pencha vers l’avant et gémit pendant qu’elle tenait sa tête avec ses mains.

« C’est ce que j’ai dit. Elle a dit qu’elle était très proche de Jean. Leurs maisons sont proches l’une de l’autre et ils se parlent souvent. Ah, j’ai entendu dire qu’ils partageaient parfois aussi de la nourriture s’ils avaient des restes. Ils ont une telle relation en cours, » répondis-je.

Quels beaux développements ! Je suis jaloux.

La position de Jean était sûrement comme le personnage principal d’un Light Novel.

Un Mob qui avait eu l’héroïne d’un jeu vidéo otome en la faisant tomber amoureuse de lui. Mais là, cela ressemblait à la situation où un élève du lycée s’autoproclamait amoureux d’une super belle fille.

Noëlle aussi, elle ressemblait à une fille normale, mais c’était une fille avec une attitude saine.

Eh bien, si on la comparait aux filles du royaume, elle pouvait encore être classée comme gracieuse, même en comptant son comportement quelque peu délinquant.

Les élèves de l’académie de la République d’Alzer — surtout les filles — étaient trop normaux pour que cela me rappelle l’école dans ma vie passée.

Elles avaient toutes l’air de filles merveilleuses.

Ce serait parfait si seulement les plus hauts gradés de la République n’étaient pas des connards.

Marie était complètement perdue.

« La petite sœur Lelia est proche de la tuile de sécurité, tandis que Noëlle est poursuivie par Loïc — mais, la méchante vise Noëlle —, » déclara Marie.

Ses yeux semblaient tourbillonnants à cause de la confusion qu’elle ressentait. Marie s’était gratté la tête, et cela lui avait décoiffé ses cheveux.

« JE NE COMPRENDS PAS ! JE NE SAIS PAS QUI EST L’HÉROÏNE ! » s’écria Marie.

J’avais commencé à manger mon deuxième pain quand Luxon avait flotté à mes côtés.

Il venait tout juste de revenir après avoir recueilli des informations, alors j’avais écouté son rapport.

« À propos de la relation entre Lelia et Émile, même les gens autour d’eux les reconnaissent comme amoureux, » déclara Luxon.

« Le deuxième fils d’un grand noble a-t-il le droit d’avoir une roturière comme amoureuse ? » demandai-je.

Luxon avait déplacé l’anneau à l’intérieur de sa lentille rouge pour montrer son affirmation. « Ils pensaient que c’est lui qui joue alors qu’il est encore étudiant. Peut-être la considèrent-ils comme sa maîtresse dans le futur ? »

Marie avait ajouté à l’explication. « Mais il y avait une atmosphère sérieuse dans le jeu. Plus tard, la situation changera parce que l’héroïne sera choisie comme prêtresse de l’arbrisseau. Ils vont pouvoir être en relation l’un avec l’autre formellement et à la fin ce sera une fin heureuse avec un mariage entre eux. »

« Je vois, donc cette position de prêtresse, c’est comme être une “sainte” dans le royaume, » déclarai-je.

L’héroïne du premier jeu Livia serait reconnue comme la sainte à l’origine et elle serait donc autorisée à se marier avec le prince couronné Julian ou avec les autres héritiers de familles nobles.

Luxon m’avait fait une suggestion. « Maître, dans ce cas, je pense qu’il serait plus sûr que Noëlle devienne aussi l’amoureuse de l’une des cibles de conquête au cas où. »

« Mais on dirait que Noëlle n’est pas intéressée. Hmm, qui sont déjà les autres cibles de conquête ? » demandai-je.

Marie avait commencé à compter avec ses doigts. « Il y a la route royale Loïc, la tuile de sécurité Émile — . »

Elle avait mentionné les noms l’un après l’autre.

« “Le professeur inutile” Narcisse et “le brocon” Hugues. Il y a aussi le personnage caché “l’Onii-chan” Fernand. Le dernier est Serge, “l’ennemi amer”, » déclara Marie.

Ces quatre individus étaient aussi des six grands nobles.

Pourtant, ces surnoms sont-ils nécessaires ?

« C’est quoi ce surnom “Onii-chan” ? » demandai-je.

« C’est parce que c’est le grand frère d’Hugues. Il est l’actuel chef de la maison Druille à un si jeune âge et il participe également à la rencontre entre les six grands nobles, » déclara Marie.

Luxon hocha la tête. « C’est un gros bonnet. Pour l’instant, je manque de personnel pour recueillir plus d’informations sur Fernand. »

« Comment l’héroïne a-t-elle rencontré le personnage caché ? » demandai-je.

« L’héroïne peut le rencontrer si elle se rapproche d’Hugues. C’est un beau jeune homme avec un sens aigu de la justice ! — J’aimerais pouvoir le rejoindre tout de suite, » s’exclama Marie.

J’avais ainsi entendu les vrais sentiments de Marie. En même temps, je me demandais avec qui Noëlle devait avoir une relation amoureuse.

« Il vaudrait peut-être mieux que Narcisse ou Hugues deviennent l’amoureux de Noëlle. C’est aussi difficile d’écarter Fernand comme choix, mais nous n’avons tout simplement pas d’informations sur lui, » déclarai-je.

Pour l’instant, Serge qui n’était pas à l’académie et Loïc qui était détesté par Noëlle étaient hors de question.

Marie avait l’air dubitative face à ma suggestion. « Un enseignant et son élève ayant une relation dans la réalité, cela peut être problématique. Si nous voulons aider l’héroïne à avoir un petit ami, que dirais-tu de Hugues ? Mais, Hugues est en troisième année, donc ce sera aussi difficile. — Ah. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

Marie semblait remarquer quelque chose — peut-être se souvenait-elle soudainement du détail de ce jeu un peu.

« Non — que — dans le jeu, si tu ne déclenches pas le drapeau d’Hugues lors de la première année, son itinéraire serait fermé la deuxième année, » répondit Marie.

« Fermé ? » demandai-je.

« Si tu n’avais pas commencé à l’approcher dès la première année, tu ne serais pas en mesure d’avancer sur la route d’Hugues ! Ah, attends. Je pense que la route de Narcisse est aussi conditionnée. Si ma mémoire est bonne, tu dois choisir la classe où Narcisse enseigne, » déclara Marie.

La leçon spéciale facultative.

Apparemment, Narcisse était aussi un érudit qui entrait souvent dans les donjons pour enquêter sur les ruines anciennes.

J’avais tourné mon regard vers Luxon.

« Noëlle et Leila n’ont pas choisi la classe de Narcisse. La classe de Narcisse est impopulaire parce qu’il n’y a pratiquement aucun étudiant qui a choisi de suivre son cours, » déclara-t-il.

Apparemment, les étudiants avaient choisi les cours optionnels au début de l’année scolaire.

« La deuxième année ! Il y a encore la deuxième année. Le drapeau peut toujours être déclenché même si tu choisis sa classe à partir de la deuxième année ! » Marie avait dit que tout allait bien, mais Luxon avait tourné son œil d’un côté à l’autre.

« Malheureusement, Noëlle et Lelia ont choisi une autre classe spéciale, » déclara Luxon.

L’expression de Marie pâlit.

« Eh, attends une seconde. Si c’est le cas, la seule cible de conquête restante est Loïc, » déclara Marie.

Et Noëlle détestait ce Loïc.

« Échec et mat ? » demandai-je.

Juste au moment où je disais cela, Marie baissa les yeux et se couvrit le visage de ses deux mains.

« Pourquoi Noëlle détesterait-elle Loïc ? Il est un peu effrayant parfois, mais il est beau et riche ! Il sera à la tête d’une grande maison noble à l’avenir, c’est absolument une belle prise ! » s’écria Marie.

Non, en tant que joueur, bien sûr, il serait évident de le cibler en sachant qu’il était l’une des cibles de conquête. Mais en réalité, en temps normal, vous ne visez pas ce genre de personne qui se trouve si loin au-dessus de votre poste.

« Nous ne sommes toujours pas sûrs que Noëlle soit l’héroïne, mais, cette situation n’est pas vraiment bonne, » déclarai-je.

Le jeu et la réalité étaient différents.

Il y avait encore une chance de renverser la situation à partir de maintenant, mais nous ne savions pas si cela apporterait vraiment du bonheur à Noëlle en faisant cela.

Pendant que je m’inquiétais, j’avais remarqué que le regard de Marie était concentré sur ma main.

Elle essuya sa bave pendant que ses yeux étaient fixés sur mon pain à moitié mangé.

« Tu ne sautes pas de repas, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Marie essuya ses larmes. « Tout le monde est à cet âge où l’appétit est vif. De plus, nous nous en sortons à peine avec nos frais de subsistance. Je n’ai mangé qu’un seul petit pain au déjeuner pour économiser de l’argent. »

Même moi, je mangeais du pain sucré pour mon repas, et pourtant cette fille n’avait qu’un seul petit pain ?

« Et si tu faisais des boîtes à lunch de chez toi ? » demandai-je.

« Alors je devrais aussi cuisiner pour la part de Julian et des autres résidents de la maison ! Tout le monde me demandera sûrement de cuisiner pour eux aussi. Cuisiner pour la part de sept personnes va être une corvée énorme ! » s’écria Marie.

« O, ou. — Est-ce ce que tu le veux ? » lui demandai-je.

Quand j’avais offert à Marie mon pain à moitié mangé, elle l’avait accepté avec joie.

Dans ma vie antérieure, cette situation ressemblait à celle d’une lycéenne qui acceptait volontiers un pain à moitié mangé.

« Waaa ~ aaa ! Je t’aime grand frère ! » s’écria Marie.

Normalement, c’est là que je lui dirais « Arrête, c’est dégoûtant », mais cette fille était tellement pitoyable que je ne pouvais pas invoquer ce genre de réaction en ce moment.

Luxon regardait aussi Marie avec pitié quelque part dans son regard.

C’est donc le destin de quelqu’un qui voulait avoir un harem inversé.

Mon cœur ressentait la douleur en regardant Marie manger le pain dans la joie.

Cette vue m’avait fait douter que vous puissiez devenir heureux même si vous réussissiez à gagner le cœur d’une cible de conquête.

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Partie 3

« Suis-je proche de Noëlle ? » demanda Jean.

J’aidais Jean à transporter le matériel pédagogique. Je lui avais posé des questions sur sa relation avec Noëlle sous prétexte de faire une petite conversation.

On marchait dans un couloir. Il y avait beaucoup d’autres étudiants autour de nous.

« Ouais. J’ai entendu dire que tu avais même partagé de la nourriture avec elle, non ? » demandai-je.

Jean avait l’air un peu gêné. « Eh bien, ouais. »

« Je suis jaloux. Tu t’entends bien avec une belle fille du coin. C’est comme si tu étais un protagoniste dans une histoire, » déclarai-je.

« Ce n’était qu’une coïncidence, mais il s’est passé diverses choses la première fois que nous nous sommes rencontrés et cela nous a aidés à nous entendre l’un avec l’autre, » avoua Jean.

La première fois qu’ils se sont rencontrés ?

J’étais devenu curieux et j’avais essayé de le demander à Jean. Jean semblait avoir un chien.

Il avait amené son chien de sa ville natale jusqu’ici.

« En fait, je n’ai pas de famille, » déclara Jean.

« L’histoire est soudain devenue lourde, » murmurai-je.

« Ah, non, euh, le chien que je garde est une famille importante pour moi. Et ce chien s’appelle Noëlle. Elle est déjà si vieille que pour un chien, elle est comme une grand-mère, » déclara Jean.

Apparemment, Jean avait commencé à garder le chien depuis sa naissance. En ce moment, le chien avait dix-sept ans.

C’était un âge très avancé pour un chien.

« Je ne pourrai plus la revoir si je l’abandonnais. C’est pour ça que je l’ai amenée ici, mais j’ai découvert que Noëlle avait le même nom. On s’est rencontrés à partir de là, » déclara Jean.

Il semblait que son chien de compagnie était devenu le lien qui les avait amenés à parler entre eux.

« Elle est très bonne avec moi, » déclara Jean.

Jean avait l’air heureux. Je me sentais mal à l’aise d’avoir même envisagé de les séparer tous les deux.

Si possible, j’aurais aimé qu’ils continuent à bien s’entendre.

***

J’avais quitté l’académie et je rentrai chez moi.

Je m’étais dirigé vers le terminal pour le tramway et j’y avais trouvé Noëlle.

Le paysage environnant me rappelait l’époque Meiji et l’époque Taisho que je voyais sur la photo de ma vie passée, et pourtant l’accoutrement des élèves me donnait l’impression d’une tenue de l’époque Heisei ou Reiwa. (TN : Meiji=1816-1912, Taisho=1912-1926, Heisei=1989-2019, Reiwa=2019-présent)

Mais, je ne me sentais plus étrange ou mal à l’aise après m’être habitué à une telle divergence.

Outre les tramways et les calèches, il y avait aussi des voitures qui circulaient dans la rue. Ces voitures avaient l’apparence d’une très vieille voiture dans ma vie antérieure.

« Ah, Léon. Par ici, » déclara Noëlle.

Noëlle me fit signe, avec un sourire. J’avais marché vers elle et m’étais tenu à ses côtés pour attendre l’arrivée du tramway. Il y avait plus de dix autres étudiants autour de nous. Ils discutaient avec leurs amis respectifs.

Un tramway était arrivé de l’autre côté de la voie ferrée. Les étudiants y avaient embarqué.

« Ce tramway est très pratique, » déclarai-je.

De plus, vous n’aviez qu’à payer le même prix, peu importe où vous descendiez. C’était génial.

« Vraiment ? Je ne comprends pas vraiment ce que tu ressens. Mais j’ai l’impression que tu es plus habitué à ce genre de véhicule que les autres étudiants étrangers, » déclara Noëlle.

Noëlle avait un instinct aiguisé.

Elle était le genre de personne dont le corps bougeait en premier avant son cerveau. Elle avait senti que j’étais différent de Julian et des autres étudiants étrangers.

Eh bien, j’étais familier avec ce genre de véhicule et j’y avais même pris place depuis ma vie antérieure.

« C’est plus simple qu’un dirigeable, il est donc facile de s’y habituer, » déclarai-je comme excuse.

« As-tu ton propre dirigeable ? Comme je le pensais, un comte est différent, » déclara Noëlle.

« Incroyable, n’est-ce pas ? Veux-tu faire un tour prochainement ? » demandai-je.

J’avais essayé de l’inviter parce que je voulais demander à Noëlle beaucoup plus de choses.

Mais, il semblait qu’elle se méfiait de mon offre.

« Est-ce que tu me dragues ? » demanda Noëlle.

« Je te dis que ce n’est pas ça. Je veux juste m’entendre mieux avec toi, » répondis-je.

« Ee ~. Même si je serais plus heureuse si tu me draguais vraiment, » elle avait parlé avec un ton déçu, et pourtant elle avait quand même refusé doucement mon invitation. « Mais c’est dommage. Même si tu ne t’y attendais pas, je suis occupée. Peut-être une autre fois. »

De la façon dont elle se comportait, elle avait l’air d’une fille facile à vivre et facile d’accès, et pourtant, elle avait effectué de façon inattendue une garde solide.

J’avais l’impression d’essayer de franchir un mur.

Je n’arrivais pas à la connaître trop profondément, même si j’avais l’impression qu’elle était accessible.

Ou peut-être refusait-elle parce qu’elle avait déjà Jean ?

Après cela, nous avions continué notre conversation comme d’habitude, mais l’expression de Noëlle avait soudainement changé.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« C’est la fille gênante dont j’ai parlé tout à l’heure, » murmura Noëlle.

Une voix s’était fait entendre par-derrière.

« Oh, es-tu peut-être en train d’approcher un nouvel homme cette fois-ci ? Tu es vraiment une femme pécheresse, n’est-ce pas, Noëlle ? Avec combien d’hommes vas-tu être ? »

Noëlle s’était approchée de la fille qui venait de derrière comme pour me couvrir d’elle.

« Louise, pourquoi es-tu là ? Quelqu’un de riche comme toi devrait rentrer tout de suite avec sa voiture, » demanda Noëlle.

« Je leur ai dit de m’attendre alors tu n’as pas à t’inquiéter, » répliqua l’autre fille.

« Rentre chez toi ! » déclara Noëlle.

Quand je m’étais retourné, j’avais vu une étudiante là-bas.

Les gens autour de nous regardaient la scène d’un air gêné.

— C’est donc la méchante du deuxième jeu.

La méchante ouvrit la bouche pour s’adresser aussi à moi, mais — . « Vous devriez aussi faire attention. S’impliquer avec cette fille ne sera pas —, »

— Ses yeux s’étaient élargis quand elle m’avait aperçue et sa bouche s’était soudainement arrêtée de bouger.

Est-ce le visage que je fais qui est horrible ?

Je m’étais touché le visage pour vérifier, mais le tram était arrivé à ce moment, alors Noëlle m’avait attrapé le bras.

« Léon, on y va, » déclara Noëlle.

« D-D’accord, » balbutiai-je.

Quand la méchante avait entendu mon nom, elle avait murmuré quelque chose. « Léon — dit-elle. »

Nous avions pris le tramway. En dehors de la méchante — Louise avait gardé les yeux fixés sur nous.

Elle avait couru après le tramway qui s’était mis à bouger, mais elle s’était immédiatement arrêtée à cet endroit — même si elle n’avait pas détourné son regard de nous.

« — Quoi ? » demandai-je.

J’avais eu l’impression qu’elle me regardait plutôt que Noëlle.

Il semblerait que Noëlle l’ait aussi remarqué.

« Était-ce le coup de foudre ? C’est la première fois que je vois Louise comme ça, » déclara Noëlle.

« Je me demande si le type de garçon de Louise est quelqu’un comme moi, » demandai-je.

C’était une belle fille. Si je n’avais pas de fiancées, je pourrais certainement essayer de la draguer.

Eh bien, arrêtons la blague — la façon dont elle avait été choquée comme ça, ce n’était pas le regard de quelqu’un qui était tombé amoureux au premier regard.

Son visage avait l’air extrêmement surpris.

L’intérieur du tramway était bondé d’étudiants. Noëlle et moi, nous ne nous étions pas assis et nous avions attrapé la main courante avant de poursuivre notre conversation.

« Est-ce la personne qui se bat souvent avec toi ? » lui demandai-je.

« Ouais. Elle est en troisième année et s’appelle Louise. Elle est vraiment gênante parce qu’elle est aussi la fille du président du conseil, » répondit Noëlle.

« Dérange-t-elle aussi ta sœur, Lelia ? » demandai-je.

Noëlle avait secoué la tête en négatif à ma question. « Il n’y a que moi. Lelia a Émile avec elle, donc même Louise ne lui fera pas d’ennuis. »

« Émile, hein, » demandai-je.

« C’est après tout le deuxième fils de Maison Pleven. Même Louise ne voudra pas trop l’agiter, » déclara Noëlle.

Était-ce parce qu’ils étaient six grands nobles ?

Cependant, la méchante devrait se battre avec le personnage principal, peu importe à quel point elle était proche d’une cible de conquête. Se mettre en travers même si l’héroïne avait un amant influent, c’était la façon dont une méchante devrait être.

Marie avait aussi dit cela, donc cette situation était un peu étrange.

Mais, les connaissances de cette fille sur le deuxième jeu étaient aussi très incomplètes.

Peut-être y avait-il quelque chose que nous ignorions ?

Noëlle, irritée par les agissements de Louise, afficha soudain sur son visage une expression décontenancée.

L’expression de cette fille pouvait changer en un clin d’œil.

« Merde ! » s’écria Noëlle.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Aujourd’hui, c’est un jour de vente spéciale ! En fait, j’avais prévu de demander à Lelia de venir avec moi, j’ai foiré ~, » déclara Noëlle.

En voyant Noëlle déprimée à cause d’une journée de vente spéciale, cela m’avait rappelé que Marie l’avait aussi mentionné. « Aujourd’hui, c’est la journée de vente spéciale ! » de bonne humeur plus tôt dans la journée.

Elle avait parlé d’amener Cara et Kyle pour qu’ils achètent beaucoup de choses — ces gars aussi avaient eu du mal.

Il n’y avait rien de tel qu’un supermarché ici, mais j’avais vu une rue commerçante où l’on pouvait trouver divers magasins comme un marchand de légumes ou de viande à proximité les uns des autres.

Noëlle n’arrêtait pas de m’envoyer des regards.

« — J’ai compris. Je vais t’aider, » déclarai-je.

« Vraiment !? Haha ~, Léon, tu es vraiment gentil, » déclara Noëlle.

Le personnage principal du deuxième jeu — ou du moins sa candidate qui débordait de charme, Noëlle. Elle avait posé sa main sur mon épaule.

Ce sentiment de distance entre nous était calme et proche, ce qui pourrait me faire avoir un malentendu.

***

Le soir, j’écoutais le reportage de Luxon en dînant.

Les assiettes flottaient de la cuisine et glissaient jusqu’à la table devant moi.

Luxon était celui qui contrôlait les assiettes. Ce n’était plus de la science, mais de la magie.

« C’est un dîner extravagant pour un mec qui vit seul, » déclarai-je.

L’arôme du steak grillé m’avait donné envie de manger du riz.

« Le maître doit être content de m’avoir ici, » répondit Luxon.

« Peut-être, » répondis-je.

Ma réponse brusque avait aggravé l’humeur de Luxon. « — Il n’est pas nécessaire de se retenir avec les éloges. »

« C’est merveilleux, » déclarai-je.

Luxon murmura « Bon sang » en m’entendant dire cela d’un ton monotone avant de faire son rapport. « Maître, j’ai un rapport sur les cibles de conquête. »

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« En ce qui concerne Narcisse, bien qu’il soit responsable d’une classe spéciale, le manque d’élèves prenant part à son cours devient un problème. Cette année, le nombre d’étudiants qui suivent ses cours est de zéro. Il semble que le cours ne se tiendra plus à partir de l’année prochaine. »

« Nous avons donc complètement raté ce drapeau, » déclarai-je.

Mis à part Lelia, si seulement Noëlle pouvait déclencher ce drapeau — une telle chose était dans mon esprit, mais c’est alors que l’affaire de Jean avait fait surface dans ma tête.

« C’est la même chose avec Hugues. On parle de ses fiançailles. La femme en question est Louise, » déclara Luxon.

Cette cible de conquête nommée Hugues, il n’avait vraiment pas eu de chance d’avoir un engagement avec la méchante décidée comme ça.

Après tout, elle était différente de la méchante du premier jeu, Anjie. D’après ce que j’avais entendu dire, cette fille avait vraiment une personnalité méchante.

« À propos de Louise, n’a-t-elle pas été surprise quand elle m’a vue ? » demandai-je.

« Le maître est-il curieux ? » demanda Luxon.

« Son visage avait l’air vraiment surpris cette fois-là. N’est-il pas étrange qu’elle laisse Lelia sans lui causer du tort ? » demandai-je,

Si le personnage principal était la personne que la méchante harcelait, alors cela signifiait que Noëlle était le personnage principal.

Mais, c’était Lelia qui devenait intime avec une cible de conquête.

« Dois-je enquêter ? » demanda Luxon.

J’avais coupé le steak avec mon couteau en pensant à différentes choses. « — Luxon. N’y a-t-il pas quelque chose de mal avec le fait de décider qui devrait être l’amoureux de Noëlle comme ça ? »

« Cette question n’est-elle pas triviale par rapport à la sécurité du monde ? Bien qu’à mon avis, ce ne sera pas un problème du tout, même si le monde de la nouvelle humanité est détruit. C’est ce que je pense depuis le début, » déclara Luxon.

« Bien sûr que tu le penses, » déclarai-je.

Comme toujours, ce type détestait vraiment les nouveaux hommes.

Franchement, combien de temps traînerait-il sur la question de la guerre passée comme ça ?

C’était déjà fini maintenant.

J’avais piqué un morceau de viande avec ma fourchette et je l’avais regardé fixement avant de le porter à ma bouche.

« Si seulement Marie se souvenait davantage du jeu, cela nous serait d’une grande aide, » déclarai-je.

« Franchement, est-ce vraiment au maître de le dire ? » déclara Luxon.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. Merci pour la traduction )

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