Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 4 – Chapitre 12 – Partie 3

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Chapitre 12 : Le monstre à une corne

Partie 3

Quand j’étais entré sur le pont d’Einhorn, Luxon m’attendait avec des drones alignés des deux côtés.

Son objectif rouge me regardait.

« Si seulement j’avais eu cinq minutes de plus, j’aurais pu détruire le château de la maison Faiviel, » déclara Luxon.

J’avais ri de Luxon qui disait une telle chose.

« Tu es toujours le même comme d’habitude. Mis à part cela, tu es maintenant capable de comprendre ma grandeur après avoir servi sous les ordres de Pierre, n’est-ce pas ? Sois heureux d’avoir un maître merveilleux comme moi, » déclarai-je.

« C’est certain que Pierre n’était pas bon. Dois-je dire que c’était une expérience nauséabonde ? Mais, n’est-ce pas le maître qui m’a fait vivre une chose aussi horrible ? » demanda Luxon.

« C’est toi qui as pris le parti de Pierre sans me le demander. Ce n’était pas ma faute, » déclarai-je.

J’avais fait un pas en avant et Luxon avait flotté à côté de mon épaule droite.

« C’était parce que ce serait plus efficace de cette façon. Bien que je ne pense pas que le maître sera capable de comprendre une telle chose. Grâce à cela, j’ai pu apprendre beaucoup de choses, » déclara Luxon.

J’étais entré dans le vaisseau et j’avais trouvé l’endroit très sale.

Il semblait que les robots faisaient de leur mieux pour nettoyer l’intérieur, mais de nombreux ornements avaient été volés.

« Ils sont vraiment comme des pirates, » déclarai-je.

« C’est parce que plus de la moitié d’entre eux sont de vrais pirates des airs, » déclara Luxon.

« Comme c’est épouvantable ! » m’exclamai-je.

Un drone m’avait tendu un fusil de chasse chargé de balles non létales alors que je me sentais surpris par le cercle d’amis de Pierre.

« Et, as-tu pu entendre quelque chose d’intéressant ? » demandai-je.

« Oui. J’ai pu enquêter en détail sur la situation intérieure de la République, » déclara Luxon.

« C’est une bonne chose, » déclarai-je.

« Et, quel est le plan du maître maintenant ? » demanda Luxon.

J’avais tabassé Pierre, mais ce n’était qu’un petit spectacle.

La vraie cible était la République elle-même.

« J’apprendrai à Alzer à quel point le monde est vaste. Peut-être que je vais aussi leur faire payer les frais de scolarité, » déclarai-je.

« Le maître qui enseigne le monde à la République en utilisant une super technologie comme moi n’est pas différent d’eux, » répliqua Luxon.

« Je leur apprends juste qu’il y aura toujours quelqu’un au-dessus de toi. Avec cela, ils connaîtront leur place et deviendront un peu humble, » répondis-je.

« Est-ce amusant de leur faire la leçon en utilisant ma force comme ça ? » demanda Luxon.

« Ouais, c’est marrant. Rien ne vaut ce sentiment, » répondis-je.

Nous étions arrivés au hangar d’Einhorn pendant que nous faisions de si petites discussions.

Les sbires de Pierre étaient attachés là-haut.

Le hangar avait également été gravement endommagé.

« Ces salauds salissent le dirigeable des autres comme bon leur semble. J’exigerai un supplément pour les frais de réparation, » déclarai-je.

Quand les sbires de Pierre m’avaient vu, la plupart d’entre eux avaient l’air effrayés. Mais il y en avait aussi parmi eux qui me regardaient fixement.

« Vous avez l’air rebelles ! » déclarai-je.

Un homme malsain qui avait les bras liés par une corde se leva et parla d’un ton menaçant. On aurait dit qu’il ne connaissait pas la situation à l’extérieur. « Espèce d’enfoiré, comment oses-tu ? »

J’étais déjà fatigué d’écouter les conneries de ce genre de personnes, alors je l’avais fait taire en tirant avec le fusil.

J’avais vu l’homme tomber et se tordre de douleur en parlant aux autres gentiment. « Ne parlez pas. Et ensuite, réjouissez-vous. Votre patron Pierre a perdu contre moi. Il pleurait et criait de honte quand il a fini par perdre sa protection divine. Félicitations ! Vous avez perdu le commanditaire qui peut vous protéger ! »

Les sbires de Pierre se regardèrent en entendant cela et parlèrent entre eux.

« C’est pour ça que j’ai dit que je ne voulais pas faire ça ! »

« Quand t’es-tu déjà opposé à Pierre ? »

« Qu’est-ce qu’il y a maintenant ? »

Ils chuchotaient entre eux, alors j’avais tiré avec le fusil pour les faire taire.

Puis un homme portant l’uniforme de l’académie s’était levé avec un visage obséquieux.

« E-Eh bien ~, je ne suis pas impliqué dans tout ça, alors allez-vous m’aider ? Si vous m’aidez, je vous donnerai un témoignage qui vous donnera un avantage, » déclara l’homme.

J’avais tourné mon regard vers Luxon et il m’avait parlé de cet homme. « Il ment. Cet homme a participé à l’agression de Jean et Brad. Il a même pris l’initiative dans ces actes. »

L’expression de l’homme avait complètement changé en entendant ça.

« Comment oses-tu me parler ainsi, toi, un simple familier ? » s’écria l’homme.

Il n’y avait finalement plus personne d’autre qui parlait après que j’eus aussi fait taire cet homme avec mon fusil de chasse.

« Dites vos excuses aux gros bonnets d’Alzer, » déclarai-je.

« Maître, un dirigeable de la République approche. Il fait des histoires pour être autorisé à monter à bord du vaisseau, » déclara Luxon.

« Menace-les de les couler, » déclarai-je.

J’avais gentiment parlé aux sbires tremblants de Pierre. « Je vais vous tabasser jusqu’à ce que vous soyez à deux doigts de la mort. Vous n’avez pas à vous plaindre, n’est-ce pas ? Vous avez obéi à Pierre et fait ce que vous vouliez jusqu’à présent. »

J’avais chargé des balles dans mon fusil de chasse, je l’avais pompée pour les chambrer et j’avais pointé le canon vers les sbires de Pierre.

« Vous avez même tabassé Brad et Jean. Permettez-moi de vous remercier, » déclarai-je.

J’avais impitoyablement appuyé sur la gâchette alors que la bande avait crié pour obtenir de la pitié.

***

Les chefs des six grands nobles étaient réunis d’urgence dans le sanctuaire de l’arbre sacré pour une réunion.

Le sujet portait sur le monstre à une corne — Einhorn.

« C’est incroyable. »

« Notre flotte a perdu contre le vaisseau d’Hohlfhart !? »

« Nous devrions enquêter sur ce dirigeable tout de suite ! »

La République n’avait jamais connu la défaite dans une bataille défensive, mais à l’heure actuelle, un seul navire lui avait porté un coup énorme. Bien que la bataille ne se soit pas poursuivie jusqu’à sa conclusion où ils avaient été clairement déclarés perdants — appeler le résultat comme une défaite ne serait pas une erreur.

L’expression du président Albergue était également plus tendue que d’habitude.

« Seigneur Lambert, pouvez-vous nous expliquer ce que cela signifie ? » demanda Albergue.

Auparavant, Lambert ne rapportait que l’obtention d’un dirigeable du royaume par Pierre.

Mais personne n’avait jamais imaginé dans leur rêve le plus fou que le dirigeable deviendrait en fait une telle menace.

Lambert avait fait une crise de colère et avait crié comme un enfant. « Nous devons protester contre le royaume ! Savez-vous à quel point la maison Faiviel a été endommagée par tout ça ? Ce n’est pas seulement le port. Nos dirigeables et nos installations militaires ont également été détruits ! Nous devrions envoyer une protestation des six grands nobles ! »

Fernand avait envoyé son regard vers Albergue après avoir vu la réaction de Lambert. « On ne peut pas lui parler. Président par intérim, où en est la négociation avec le propriétaire du dirigeable ? »

C’était aussi un problème.

« Ça ne se passe pas bien, » répondit Albergue.

Le propriétaire d’Einhorn, Léon prétendait que « Le propriétaire de l’époque était Pierre, donc ce n’était pas de ma faute. C’est plutôt moi la victime. J’attends des compensations pour tous ces ennuis ! ». Voilà ce qu’il a dit à la république.

Léon s’exclamait que la responsabilité incombait à la République. Albergue avait du mal à comprendre pourquoi sa fille prêtait son aide à cet homme.

— Louise, à quoi penses-tu ?

Lambert avait crié « Je n’ai rien fait de mal ! ». Les cinq autres têtes ne le regardaient qu’avec dégoût pendant que la réunion se poursuivait.

***

Au manoir de Marie.

J’y étais retourné après le duel et j’avais vu Noëlle-chan allongée sur le lit de bébé.

« Elle ne peut plus rien manger maintenant. »

C’était formidable qu’un gros problème ait été résolu, mais maintenant c’était Noëlle-chan qui approchait de ses limites.

Luxon regardait Noëlle-chan. « Elle vit plus longtemps que ma prédiction. C’est surprenant. »

Je n’étais pas le seul à regarder Noëlle-chan. Noëlle avait aussi l’air inquiète.

« Jean arrivera-t-il à temps ? » demanda Noëlle.

Noëlle-chan était devenue incapable de bouger, alors j’avais envoyé Marie à l’hôpital.

« Il s’en sortira. Même si Marie ressemble à ça, elle est en fait une guérisseuse compétente, » déclarai-je.

Je l’avais envoyée plusieurs fois voir Jean qui était dans le coma et gravement blessée, mais elle m’avait dit qu’il ne s’était toujours pas réveillé.

Mais l’entrée était devenue bruyante.

La porte de la pièce avait été ouverte et Jean s’était précipité à l’intérieur, vêtu d’une blouse d’hôpital et enveloppé dans des bandages.

« Noëlle ! » cria Jean.

« Jean ! Regarde, Noëlle-chan, Jean est là ! » déclara Noëlle.

Noëlle avait souri à Jean et le pressa de regarder Noëlle-chan.

Quand la main de Jean s’était étendue, la langue de Noëlle-chan l’avait léchée plusieurs fois. Jean lui caressa doucement la tête tout en s’excusant avec des larmes qui coulaient de ses yeux.

« Je suis désolé. Je suis désolé, Noëlle, » déclara Jean.

Luxon m’avait parlé pendant que je les regardais. « Ses yeux et son nez ne devraient plus fonctionner en ce moment. »

« C’est l’amour. Regarder quelque chose comme ça devrait te faire mal au cœur, » déclarai-je.

Je suppose que je devrais être content que Jean soit arrivé à temps, mais je me sentais un peu responsable.

Le visage de Jean était plein de larmes.

« Noëlle-chan, merci pour tout jusqu’à maintenant, » déclara Jean.

Les paroles de Jean m’avaient fait mal à la poitrine.

Il y avait trop de choses que je pouvais faire avec Luxon à mes côtés pour que je me sente responsable de toutes sortes de choses qui n’allaient pas bien.

— Ce n’est pas bon.

J’étais juste une personne médiocre. Je ne pouvais pas tout prendre en charge. Je ne devais pas non plus devenir si arrogant que j’essaierais d’assumer toute la responsabilité.

Luxon m’avait suivi quand je m’étais approché de la porte pour quitter la pièce. Donc, ce type peut aussi agir avec prévenance, alors que je pensais cela, Noëlle avait également bougé pour me suivre dehors.

« Tu ne restes pas ici Noëlle ? Luxon et moi sortons ensemble, tu sais ? » déclarai-je.

« Je sais. Je veux laisser Jean avoir du temps seul avec Noëlle-chan. C’est leur problème familial après tout, » déclara Noëlle.

« — Eh bien, d’accord, » répondis-je.

Je pensais que ça irait même si Noëlle restait ici avec Jean, mais je n’avais rien dit pendant que nous quittions la pièce.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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