Chapitre 12 : Le monstre à une corne
Table des matières
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Chapitre 12 : Le monstre à une corne
Partie 1
Dans un renversement complet par rapport à la situation antérieure, les sièges du public étaient envahis par des acclamations fébriles.
Noëlle se sentait choquée par cette atmosphère tout en regardant Léon continuer à battre Pierre d’une manière unilatérale.
Autour d’elle, le public revenait après avoir fui et se dirigeait vers l’avant pour observer de plus près la silhouette galante de Léon.
L’entourage de Noëlle était rempli d’un tel public.
Mais quand même, je n’aurais jamais pensé que personne ne bouge pour arrêter ça
C’était tout naturel quand elle pensait à ce que Pierre avait fait jusqu’à présent.
Non — .
C’est le sentiment des habitants de ce pays à l’égard des six grands nobles.
— Cela ne s’était pas arrêté là. Il y avait aussi un fort sentiment d’opposition envers les six grands nobles qui régnaient sur eux.
Quelqu’un des six grands nobles qui étaient en possession d’un pouvoir écrasant était vaincu de manière unilatérale par Léon qui n’avait pas la protection divine de l’arbre sacré.
Les gens d’ici étaient très excités à l’idée d’assister à cette scène.
Quelqu’un qui possédait la protection divine de l’arbre sacré et quelqu’un qui n’en possédait pas. Il y avait un grand mur entre ces deux types de personnes dans la République.
Le mécontentement du public à l’égard des six grands nobles avait atteint un niveau d’excitation fébrile qui les avait enveloppés d’une chaleur anormale.
Le bras de Noëlle avait soudainement été saisi alors qu’elle regardait Léon.
« Lelia ? » demanda Noëlle.
Noëlle avait trouvé Lelia face à elle quand elle s’était retournée.
Elle poussa à travers le public pour atteindre Lelia. La foule dense avait fait frissonner ses cheveux et ses vêtements.
« Grande sœur, viens avec moi un moment ! » déclara Lelia.
« Le duel n’est toujours pas terminé, » déclara Noëlle.
« Ce n’est pas le moment de dire quelque chose comme ça ! » s’écria Lelia.
Noëlle avait été éloignée de cet endroit par Lelia qui avait l’air très agitée.
Lelia avait parlé à Noëlle de la situation actuelle. « Il y a la guerre dehors ! »
Maintenant qu’elle l’avait mentionné, Noëlle se souvient que Clément avait dit quelque chose comme ça tout à l’heure. Elle tourna son regard vers Narcisse et le trouva en train de parler avec des gens.
Narcisse regardait vers l’arène du duel avec une expression confuse.
Lelia elle-même semblait très impatiente. « Les plans sont tous foutus à cause de leur faute. Si nous ne faisons pas quelque chose — . »
Noëlle avait secoué le bras de Lelia pendant qu’elle disait ça.
« — Grande sœur ? » demanda Leila.
Lelia regarda Noëlle dans la confusion.
« Je vais rester et regarder le duel de Léon ici, » annonça Noëlle.
Noëlle marcha alors pour voir le résultat du duel de Léon. Puis elle avait entendu la voix de Lelia derrière elle.
« Grande sœur ! Ne t’implique pas avec eux ! Ils sont — ! »
***
« Haa ~, je suis fatigué, » déclarai-je.
Je m’étais éloigné de Pierre alors que j’étais fatigué de frapper trop souvent.
« C’est incroyable que tu ne t’ennuies jamais de faire ce genre de choses. Est-ce si amusant que ça de tabasser des gens ? » j’avais donné un coup de pied dans la tête de Pierre avec mes orteils en le lui demandant. Il avait murmuré quelque chose d’inintelligible de sa bouche démolie.
« Je n’entends pas ce que tu dis. Eh bien, je suppose que ça n’a pas d’importance, » continuai-je.
J’avais gloussé après avoir dit ça.
C’est alors que Monsieur Narcisse avait déclaré la fin du duel. « Gagnant, Léon Fou Baltfault ! — Appelez vite le médecin ici ! »
Un médecin portant une robe blanche et une infirmière étaient entrés dans l’arène.
Ils avaient immédiatement examiné l’état de Pierre.
« C’est horrible. »
« Nous allons commencer le traitement. »
Ils avaient commencé à appliquer efficacement la magie de guérison et les premiers soins à un Pierre souffrant.
Il semblait que le docteur était un médecin compétent. Le visage de Pierre revenait peu à peu à la normale.
Des hommes en armes s’étaient rassemblés autour de nous et avaient commencé à encercler Pierre.
Pierre semblait les considérer comme ses alliés qui venaient l’aider. Son attitude de coq était revenue.
— Ce type est vraiment facile à comprendre.
Monsieur Narcisse et Louise étaient également descendus des gradins et s’étaient dirigés vers nous. Puis Pierre s’était mis à protester contre eux.
« Narcisse ! C’est ce type ! Ce type est un enfoiré de tricheur ! Il m’a piégé pour gagner ! » s’écria Pierre.
Monsieur Narcisse n’avait pas prêté attention à l’affirmation de Pierre.
« Pierre, arrêtez de faire porter la faute aux autres. Il y a quelque chose que nous voulons vous demander, » déclara Monsieur Narcisse.
Il est important de faire attention à votre comportement quotidien.
Monsieur Narcisse avait l’air anormalement en colère pendant qu’il interrogeait Pierre. « Pourquoi attaquez-vous votre propre famille ? Même la flotte combinée d’Alzer a dû être envoyée pour l’arrêter. »
« — Hein ? » demanda Pierre.
Pierre avait fait une tête emplie de surprise quand on lui avait posé la question.
Même Louise avait l’air en colère. « Il y a aussi toutes les injustices que vous avez commises dans ce duel. Il y a trop de problèmes avec vos actions. J’aimerais que nous puissions immédiatement enquêter sur tout ce que vous avez fait, mais avant cela, votre navire — le navire que vous avez volé à Léon, vous devez l’arrêter. »
Pierre montrait l’expression de quelqu’un qui ne comprenait pas ce qu’on lui disait.
« Vous devez vous méprendre. Je ne sais rien de ce que vous dites. Rien ! C’est lui ! C’est uniquement lui ! Il me tend un piège ! » s’écria Pierre.
Je regardais Pierre qui me montrait du doigt et souriait.
« Ee ~ ~, tu es le propriétaire actuel du navire, n’est-ce pas ? Sur cette note, et si tu remplissais déjà ta promesse ? » demandai-je.
Monsieur Narcisse m’avait parlé pour que je ne le dérange pas dans sa discussion. « Monsieur Léon, ce n’est pas le moment. Les subordonnés de Pierre utilisent votre vaisseau pour se déchaîner. Si possible, je veux que vous nous disiez la faiblesse du vaisseau. Cela fait beaucoup de dégâts en ce moment même. »
J’avais fait disparaître mon sourire et j’avais plissé mes yeux.
Certaines personnes autour de moi s’étaient même mises sur la défensive en voyant mon changement d’attitude.
« Coopérer ? Vous me dites de coopérer avec ce bâtard qui a volé mon vaisseau et fait une chose si terrible à mes compatriotes sans que personne ne lève le petit doigt ? Vous devriez continuer à dormir en parlant seulement quand vous êtes endormi. En tout cas, je suis le vainqueur du duel. — Pierre, amène Einhorn devant moi tout de suite, » déclarai-je.
Des veines jaillissaient sur le front de Pierre et il agissait avec agacement.
« C’est pourquoi, j’ai dit que je ne sais pas —, » commença Pierre.
Mais Pierre semblait comprendre la situation alors qu’il était en train de parler. La couleur quitta rapidement son visage.
« Quoi ? Tu ne peux pas l’amener ici ? Oublies-tu ton serment à l’arbre sacré ? » demandai-je.
Il avait tremblé et m’avait supplié de lui pardonner. « Je le rendrai, c’est sûr. J-Je suis honnête ! C’est pourquoi donne-moi du temps ! Je te le rendrai, c’est sûr, je te donnerai même ce que tu veux. Je ferais n’importe quoi, alors donne-moi juste un peu plus de temps ! »
Louise avait vu la réaction de Pierre et s’en était rendu compte. Elle avait tourné son regard vers mon visage.
« Ne me dis pas —, » commença Louise.
— Malheureusement, il était trop tard.
« Alors tu pleures et tu supplies pour le pardon. Si c’est toi, pardonneras-tu à quelqu’un qui te supplie comme ça ? Bien que — on dirait que l’arbre sacré — c’est le sage arbre qui se fâche le premier plutôt que moi ! » déclarai-je.
Pierre avait perdu le duel et il avait aussi été incapable de tenir sa promesse — il semblait qu’il mettait en colère l’arbre sacré.
Un cercle magique rouge s’était formé avec Pierre au centre. Les gens de la République avaient tous sauté hors de la zone en un éclair et s’étaient éloignés du cercle.
Même Louise et Monsieur Narcisse avaient réagi de la même façon.
J’étais resté là où j’étais et j’avais regardé le cercle magique.
« C’est donc ce qu’on appelle la colère de l’arbre sacré, » déclarai-je à voix haute.
Ce phénomène avait été écrit dans les notes de Marie. Apparemment, un cercle magique rouge apparaîtrait si l’arbre sacré se mettait en colère.
Et en parlant de ce que cette chose ferait — .
« Non. NOOOOOOO ! » cria Pierre.
— Pierre avait crié et s’était éloigné de cet endroit, mais il s’était écroulé au sol quand les vignes étaient sorties du cercle magique et s’étaient enroulées autour de la cheville de Pierre.
Puis cela l’avait ramené vers le centre du cercle magique.
Pierre pleurait et criait en s’agrippant au sol pour résister. « Pardonnez-moi ! S’il vous plaît, pardonnez-moi ! Je ne le répéterai plus ! Je ne trahirai plus vos attentes, alors je vous en supplie, ne me l’enlevez pas ! — Je ne veux pas perdre la protection divine ! »
Louise avait vu Pierre crier et pleurer avant qu’elle ne ferme les yeux et n’évite son visage.
Monsieur Narcisse semblait détenir un intérêt. Il regardait Pierre, mais il n’avait pas l’air enchanté.
Moi ? Je regarde la scène avec le sourire.
« Abandonne tout ça. C’est parce que tu ne peux pas tenir ta promesse en plus de perdre, » déclarai-je.
Des vignes s’enroulaient autour du corps de Pierre et enveloppaient totalement sa main droite.
De la morve était tombée du nez de Pierre quand il l’avait vu et il avait crié aussi fort que possible. « Que quelqu’un m’aide ! AIDEZ-MOI ! »
Même Pierre, qui était un individu à ce point égoïste, avait été poussé à avoir peur comme ça par le cercle magique rouge.
Cette chose était le symbole de la peur pour ceux qui possédaient le symbole qui était la preuve de la protection divine de l’arbre sacré.
Après tout, la fonction de ce cercle magique était d’enlever ce symbole.
Quand tout fut terminé, les vignes se flétrirent et le cercle magique disparut.
Pierre n’était là qu’à verser des larmes comme s’il avait l’air épuisé.
« U-uguh ! »
Je m’étais approché de lui et j’avais regardé le dos de sa main droite. Il n’y avait pas de symbole.
J’avais posé ma main sur l’épaule de Pierre qui avait été réduit à une coquille vide et j’avais murmuré à son oreille. « Sais-tu pourquoi on t’enlève ton symbole ? »
Pierre n’avait rien dit en réponse.
« C’est parce que tu t’es battu avec moi, » déclarai-je.
Pierre regarda mon visage et trembla.
« Je n’irais pas si loin si tu n’étais pas arrogant et si tu nous avais simplement ignorés, mais c’est dommage pour toi. C’est toi qui as commencé cette bagarre. Apprends de tout ça pour faire mieux la prochaine fois. Ah, il y a encore une chose. J’avais envie de te le dire, » continuai-je.
J’avais beaucoup souri et j’avais déclaré. « Pierre, tu es vraiment un magnifique clown. »
Le visage de Pierre qui s’était fait traiter de clown s’était plissé et il s’était mis à pleurer en baissant la tête.
Louise m’avait approché. « Tu es encore plus méchant que je ne le pensais. »
Elle n’avait pas l’air de me critiquer sérieusement, même quand elle me traitait de mauvais enfant.
« Et ? Léon, ton navire peut-il être arrêté ? Nous n’aurons pas d’autre choix que de le détruire s’il ne peut être arrêté, » déclara Louise.
— Ce sera impossible. Luxon en ce moment retournera facilement toute situation quant à toutes les tentatives de destruction d’Einhorn.
Je regardais Arroganz qui s’était fait décorer d’un look en pointes.
« Je vais essayer de l’arrêter, » annonçai-je.
Ce type en ferait trop si je n’y allais pas bientôt. Ce serait troublant.
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Partie 2
Dans le ciel du territoire de Faiviel.
Beaucoup de dirigeables faisaient face à Einhorn pour arrêter son avance.
Les dirigeables de la République s’étaient tournés pour montrer leur flanc afin d’aligner leurs canons pour faire face à Einhorn, mais Einhorn les attaquait sans être lui-même attaqué en se trouvant à l’extérieur de la portée de leurs canons.
Derrière la flotte de la République, il y avait un très grand château.
C’était le château de la maison Faiviel.
La flotte essayait désespérément de protéger le château.
À l’intérieur du pont d’Einhorn, Luxon visait les brèches de la flotte et bombardait de loin le château.
« C’est difficile de placer un boulet de canon là où il n’y a pas de réaction vivante, » murmura Luxon.
La flotte personnelle de la Maison Faiviel avait pris son envol afin de protéger le territoire de la Maison Faiviel.
De plus, la flotte combinée qui rassemblait les dirigeables de l’ensemble de la République avait également prêté sa force pour couler Einhorn.
Luxon exploitait leur canal de communication.
« Nos canons ne peuvent pas l’atteindre ! »
« Pour qu’un dirigeable du royaume soit si fort, a-t-il un orbe chargé à l’intérieur ? »
« Ce stupide deuxième fils de la Maison Faiviel, qu’est-ce qu’il fout ? »
Dans leur communication, Luxon avait appris que les ennemis confondaient encore Einhorn avec la Maison Faiviel.
C’était bien comme ça pour l’instant.
Luxon avait observé la situation dans le château grâce à sa capacité de vision à distance. Là-bas, le chef de la maison Faiviel était inesthétique.
Luxon bombarda un endroit à proximité pour le menacer, mais il fut bloqué par le pouvoir du symbole.
« C’est donc le symbole de l’arbre sacré. Très intéressant. — Oh ? » s’exclama Luxon.
La flotte ennemie avait commencé à effectuer un mouvement.
Un dirigeable d’une taille remarquable se dirigeait vers Einhorn.
« Donc le vaisseau amiral lance un assaut ? Ce n’est pas une méthode efficace, mais est-ce qu’ils pensent que seul leur vaisseau amiral peut arrêter Einhorn ? Peu importe ce qu’ils pensent, » déclara Luxon.
Le vaisseau amiral était extrêmement grand avec une taille qui atteignait un kilomètre.
Le commandant à bord du vaisseau amiral criait. « Coulez-le quoiqu’il arrive ! Nous ne pouvons pas laisser la flotte d’Alzer être vaincue par un seul vaisseau du royaume ! »
La légende de l’invincibilité d’Alzer.
Luxon avait enquêté sur divers aspects de l’armée de la République qui ne connaissait aucune défaite tant qu’il s’agissait d’une bataille défensive.
« Tous leurs dirigeables sont installés avec un dispositif différent que le royaume n’utilise pas. Ce doit être un appareil qui utilise l’énergie de l’arbre sacré. Je vois — ces dirigeables peuvent utiliser librement l’énergie sans frais, » déclara Luxon en analysant ce qu’il voyait.
Les dirigeables de ce monde utilisaient normalement des pierres magiques comme énergie pour déplacer leur moteur.
Mais, les dirigeables de la République étaient capables d’utiliser beaucoup d’énergie sans avoir besoin de charger beaucoup de pierres magiques à l’intérieur.
Avec l’espace libéré pour stocker les pierres magiques, la quantité d’armes et de munitions qu’ils pouvaient transporter augmentait et ils pouvaient aussi utiliser beaucoup d’énergie pour leur bouclier.
Les dirigeables de la République étaient très puissants lorsqu’ils combattaient dans leur propre pays.
Mais, lorsqu’il s’agissait d’envahir d’autres pays, l’énergie de l’arbre sacré ne pouvait pas les atteindre et les dirigeables n’étaient plus que des dirigeables normaux.
Il en était de même pour leurs armures.
Les drones continuaient à abattre les armures qui volaient depuis la flotte ennemie, mais leurs caractéristiques étaient meilleures que celles des armures du royaume.
« Ils ne sont à ce niveau que lorsque leurs paupières sont réellement ouvertes. »
Luxon avait perdu tout intérêt et — chargé vers le vaisseau amiral qui se dirigeait vers lui.
« — Charger. »
La proue d’Einhorn avait été conçue comme une corne de licorne, mais ce n’était pas seulement une décoration.
Les membres d’équipage du vaisseau amiral ennemi s’échappaient l’un après l’autre.
Quelques instants plus tard, la corne d’Einhorn avait heurté la proue du vaisseau amiral ennemi — la proue du vaisseau amiral avait été facilement coupée en deux.
« Ne considérez pas Einhorn comme un dirigeable normal. — Pour commencer, un dirigeable comme ceux d’Alzer ne peut même pas commencer à se comparer à lui, » déclara Luxon.
Luxon se sentait malheureux depuis l’inspection d’Einhorn par la République. Maintenant, il exprimait sa colère à l’ennemi.
Einhorn continua d’avancer tout en pénétrant dans le vaisseau amiral ennemi qui était cinq fois plus grand que sa propre taille sans faire de pause. À la fin, le vaisseau amiral avait été coupé en deux parties. Il avait été réduit à un état atroce et s’était enfoncé. Les équipages qui évacuaient le navire amiral à bord d’embarcations ne pouvaient qu’assister à ce qui se passait.
Il y avait eu des explosions du vaisseau amiral. Quand Einhorn était arrivé indemne de l’intérieur de la flamme et de la fumée, des voix de désespoir s’étaient élevées parmi les ennemis.
« Il n’est pas endommagé ! »
« À tous les vaisseaux, chargez ! »
« Arrêtez ça quoiqu’il arrive ! L’adversaire est juste le vaisseau de Hohlfahrt ! »
La flotte de la République avait fait preuve de prudence et avait attaqué, mais Luxon s’était intéressé à autre chose.
Les drones d’escorte venaient de récupérer un orbe vert qui libérait un faible éclat.
Il s’agissait d’un orbe qui avait été chargé à l’intérieur du vaisseau amiral.
« — Ce sera un bon souvenir pour le maître, » déclara Luxon.
Luxon avait récupéré un souvenir pour Léon.
***
Le commandant de la flotte avait vu le navire amiral couler à partir d’un bateau d’urgence.
Il regardait Einhorn avec un regard désespéré.
« — Le dirigeable de ce royaume est un monstre, » s’écria le commandant.
La raison pour laquelle il était extrêmement découragé était parce que la flotte de la République qui était invaincue dans la bataille défensive jusqu’à présent venait d’être vaincue.
Il pourrait l’accepter si l’adversaire était une force armée de la République, mais l’adversaire était un dirigeable construit dans le royaume.
Il se plaignait que la légende de l’invincibilité d’Alzer avait pris fin à l’époque où il était commandant de la flotte.
Le commandant de la flotte marmonna, les yeux fixés sur Einhorn. « Nous n’avons rien d’autre qui puisse l’arrêter — . »
Même le vaisseau amiral avait été facilement détruit.
La République n’avait plus de méthode pour arrêter Einhorn.
Pendant qu’il pensait cela, un petit navire s’approcha du cuirassé avec une armure noire qui l’accompagnait.
« Quoi ? » s’exclama l’homme.
Un subalterne à proximité qui était responsable de la communication annonça la suite au commandant. « Commandant, c’est un allié ! Un message sous le nom de Lady Louise de la Maison Rault dit qu’il va arrêter le dirigeable ennemi ! »
L’armure noire s’était envolée vers Einhorn. Les drones l’avaient intercepté quand elle s’était approchée.
L’armure noire les mit en déroute en un éclair et atterrit sur le blindage de l’Einhorn avant qu’un jeune homme ne saute de l’intérieur de l’armure.
Il était monté à bord d’Einhorn très facilement, alors même qu’ils n’arrivaient même pas à s’en approcher quoiqu’ils essayaient de faire.
Voyant cela, le commandant avait mis son chapeau sur sa tête jusqu’à ce qu’il se couvre les yeux de résignation.
« C’est trop tard. Même si le dirigeable est arrêté maintenant, nous avons déjà perdu, » déclara le commandant.
Le nombre de navires de guerre qu’Einhorn avait abattus était trop élevé.
Le commandant tourna son regard vers le sol. Sur le sol, il y avait les épaves en flammes des navires alliés à perte de vue.
« Ô arbre sacré, s’il vous plaît, faites descendre le marteau du jugement sur ce monstre. »
Le commandant pria l’arbre sacré.
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Partie 3
Quand j’étais entré sur le pont d’Einhorn, Luxon m’attendait avec des drones alignés des deux côtés.
Son objectif rouge me regardait.
« Si seulement j’avais eu cinq minutes de plus, j’aurais pu détruire le château de la maison Faiviel, » déclara Luxon.
J’avais ri de Luxon qui disait une telle chose.
« Tu es toujours le même comme d’habitude. Mis à part cela, tu es maintenant capable de comprendre ma grandeur après avoir servi sous les ordres de Pierre, n’est-ce pas ? Sois heureux d’avoir un maître merveilleux comme moi, » déclarai-je.
« C’est certain que Pierre n’était pas bon. Dois-je dire que c’était une expérience nauséabonde ? Mais, n’est-ce pas le maître qui m’a fait vivre une chose aussi horrible ? » demanda Luxon.
« C’est toi qui as pris le parti de Pierre sans me le demander. Ce n’était pas ma faute, » déclarai-je.
J’avais fait un pas en avant et Luxon avait flotté à côté de mon épaule droite.
« C’était parce que ce serait plus efficace de cette façon. Bien que je ne pense pas que le maître sera capable de comprendre une telle chose. Grâce à cela, j’ai pu apprendre beaucoup de choses, » déclara Luxon.
J’étais entré dans le vaisseau et j’avais trouvé l’endroit très sale.
Il semblait que les robots faisaient de leur mieux pour nettoyer l’intérieur, mais de nombreux ornements avaient été volés.
« Ils sont vraiment comme des pirates, » déclarai-je.
« C’est parce que plus de la moitié d’entre eux sont de vrais pirates des airs, » déclara Luxon.
« Comme c’est épouvantable ! » m’exclamai-je.
Un drone m’avait tendu un fusil de chasse chargé de balles non létales alors que je me sentais surpris par le cercle d’amis de Pierre.
« Et, as-tu pu entendre quelque chose d’intéressant ? » demandai-je.
« Oui. J’ai pu enquêter en détail sur la situation intérieure de la République, » déclara Luxon.
« C’est une bonne chose, » déclarai-je.
« Et, quel est le plan du maître maintenant ? » demanda Luxon.
J’avais tabassé Pierre, mais ce n’était qu’un petit spectacle.
La vraie cible était la République elle-même.
« J’apprendrai à Alzer à quel point le monde est vaste. Peut-être que je vais aussi leur faire payer les frais de scolarité, » déclarai-je.
« Le maître qui enseigne le monde à la République en utilisant une super technologie comme moi n’est pas différent d’eux, » répliqua Luxon.
« Je leur apprends juste qu’il y aura toujours quelqu’un au-dessus de toi. Avec cela, ils connaîtront leur place et deviendront un peu humble, » répondis-je.
« Est-ce amusant de leur faire la leçon en utilisant ma force comme ça ? » demanda Luxon.
« Ouais, c’est marrant. Rien ne vaut ce sentiment, » répondis-je.
Nous étions arrivés au hangar d’Einhorn pendant que nous faisions de si petites discussions.
Les sbires de Pierre étaient attachés là-haut.
Le hangar avait également été gravement endommagé.
« Ces salauds salissent le dirigeable des autres comme bon leur semble. J’exigerai un supplément pour les frais de réparation, » déclarai-je.
Quand les sbires de Pierre m’avaient vu, la plupart d’entre eux avaient l’air effrayés. Mais il y en avait aussi parmi eux qui me regardaient fixement.
« Vous avez l’air rebelles ! » déclarai-je.
Un homme malsain qui avait les bras liés par une corde se leva et parla d’un ton menaçant. On aurait dit qu’il ne connaissait pas la situation à l’extérieur. « Espèce d’enfoiré, comment oses-tu ? »
J’étais déjà fatigué d’écouter les conneries de ce genre de personnes, alors je l’avais fait taire en tirant avec le fusil.
J’avais vu l’homme tomber et se tordre de douleur en parlant aux autres gentiment. « Ne parlez pas. Et ensuite, réjouissez-vous. Votre patron Pierre a perdu contre moi. Il pleurait et criait de honte quand il a fini par perdre sa protection divine. Félicitations ! Vous avez perdu le commanditaire qui peut vous protéger ! »
Les sbires de Pierre se regardèrent en entendant cela et parlèrent entre eux.
« C’est pour ça que j’ai dit que je ne voulais pas faire ça ! »
« Quand t’es-tu déjà opposé à Pierre ? »
« Qu’est-ce qu’il y a maintenant ? »
Ils chuchotaient entre eux, alors j’avais tiré avec le fusil pour les faire taire.
Puis un homme portant l’uniforme de l’académie s’était levé avec un visage obséquieux.
« E-Eh bien ~, je ne suis pas impliqué dans tout ça, alors allez-vous m’aider ? Si vous m’aidez, je vous donnerai un témoignage qui vous donnera un avantage, » déclara l’homme.
J’avais tourné mon regard vers Luxon et il m’avait parlé de cet homme. « Il ment. Cet homme a participé à l’agression de Jean et Brad. Il a même pris l’initiative dans ces actes. »
L’expression de l’homme avait complètement changé en entendant ça.
« Comment oses-tu me parler ainsi, toi, un simple familier ? » s’écria l’homme.
Il n’y avait finalement plus personne d’autre qui parlait après que j’eus aussi fait taire cet homme avec mon fusil de chasse.
« Dites vos excuses aux gros bonnets d’Alzer, » déclarai-je.
« Maître, un dirigeable de la République approche. Il fait des histoires pour être autorisé à monter à bord du vaisseau, » déclara Luxon.
« Menace-les de les couler, » déclarai-je.
J’avais gentiment parlé aux sbires tremblants de Pierre. « Je vais vous tabasser jusqu’à ce que vous soyez à deux doigts de la mort. Vous n’avez pas à vous plaindre, n’est-ce pas ? Vous avez obéi à Pierre et fait ce que vous vouliez jusqu’à présent. »
J’avais chargé des balles dans mon fusil de chasse, je l’avais pompée pour les chambrer et j’avais pointé le canon vers les sbires de Pierre.
« Vous avez même tabassé Brad et Jean. Permettez-moi de vous remercier, » déclarai-je.
J’avais impitoyablement appuyé sur la gâchette alors que la bande avait crié pour obtenir de la pitié.
***
Les chefs des six grands nobles étaient réunis d’urgence dans le sanctuaire de l’arbre sacré pour une réunion.
Le sujet portait sur le monstre à une corne — Einhorn.
« C’est incroyable. »
« Notre flotte a perdu contre le vaisseau d’Hohlfhart !? »
« Nous devrions enquêter sur ce dirigeable tout de suite ! »
La République n’avait jamais connu la défaite dans une bataille défensive, mais à l’heure actuelle, un seul navire lui avait porté un coup énorme. Bien que la bataille ne se soit pas poursuivie jusqu’à sa conclusion où ils avaient été clairement déclarés perdants — appeler le résultat comme une défaite ne serait pas une erreur.
L’expression du président Albergue était également plus tendue que d’habitude.
« Seigneur Lambert, pouvez-vous nous expliquer ce que cela signifie ? » demanda Albergue.
Auparavant, Lambert ne rapportait que l’obtention d’un dirigeable du royaume par Pierre.
Mais personne n’avait jamais imaginé dans leur rêve le plus fou que le dirigeable deviendrait en fait une telle menace.
Lambert avait fait une crise de colère et avait crié comme un enfant. « Nous devons protester contre le royaume ! Savez-vous à quel point la maison Faiviel a été endommagée par tout ça ? Ce n’est pas seulement le port. Nos dirigeables et nos installations militaires ont également été détruits ! Nous devrions envoyer une protestation des six grands nobles ! »
Fernand avait envoyé son regard vers Albergue après avoir vu la réaction de Lambert. « On ne peut pas lui parler. Président par intérim, où en est la négociation avec le propriétaire du dirigeable ? »
C’était aussi un problème.
« Ça ne se passe pas bien, » répondit Albergue.
Le propriétaire d’Einhorn, Léon prétendait que « Le propriétaire de l’époque était Pierre, donc ce n’était pas de ma faute. C’est plutôt moi la victime. J’attends des compensations pour tous ces ennuis ! ». Voilà ce qu’il a dit à la république.
Léon s’exclamait que la responsabilité incombait à la République. Albergue avait du mal à comprendre pourquoi sa fille prêtait son aide à cet homme.
— Louise, à quoi penses-tu ?
Lambert avait crié « Je n’ai rien fait de mal ! ». Les cinq autres têtes ne le regardaient qu’avec dégoût pendant que la réunion se poursuivait.
***
Au manoir de Marie.
J’y étais retourné après le duel et j’avais vu Noëlle-chan allongée sur le lit de bébé.
« Elle ne peut plus rien manger maintenant. »
C’était formidable qu’un gros problème ait été résolu, mais maintenant c’était Noëlle-chan qui approchait de ses limites.
Luxon regardait Noëlle-chan. « Elle vit plus longtemps que ma prédiction. C’est surprenant. »
Je n’étais pas le seul à regarder Noëlle-chan. Noëlle avait aussi l’air inquiète.
« Jean arrivera-t-il à temps ? » demanda Noëlle.
Noëlle-chan était devenue incapable de bouger, alors j’avais envoyé Marie à l’hôpital.
« Il s’en sortira. Même si Marie ressemble à ça, elle est en fait une guérisseuse compétente, » déclarai-je.
Je l’avais envoyée plusieurs fois voir Jean qui était dans le coma et gravement blessée, mais elle m’avait dit qu’il ne s’était toujours pas réveillé.
Mais l’entrée était devenue bruyante.
La porte de la pièce avait été ouverte et Jean s’était précipité à l’intérieur, vêtu d’une blouse d’hôpital et enveloppé dans des bandages.
« Noëlle ! » cria Jean.
« Jean ! Regarde, Noëlle-chan, Jean est là ! » déclara Noëlle.
Noëlle avait souri à Jean et le pressa de regarder Noëlle-chan.
Quand la main de Jean s’était étendue, la langue de Noëlle-chan l’avait léchée plusieurs fois. Jean lui caressa doucement la tête tout en s’excusant avec des larmes qui coulaient de ses yeux.
« Je suis désolé. Je suis désolé, Noëlle, » déclara Jean.
Luxon m’avait parlé pendant que je les regardais. « Ses yeux et son nez ne devraient plus fonctionner en ce moment. »
« C’est l’amour. Regarder quelque chose comme ça devrait te faire mal au cœur, » déclarai-je.
Je suppose que je devrais être content que Jean soit arrivé à temps, mais je me sentais un peu responsable.
Le visage de Jean était plein de larmes.
« Noëlle-chan, merci pour tout jusqu’à maintenant, » déclara Jean.
Les paroles de Jean m’avaient fait mal à la poitrine.
Il y avait trop de choses que je pouvais faire avec Luxon à mes côtés pour que je me sente responsable de toutes sortes de choses qui n’allaient pas bien.
— Ce n’est pas bon.
J’étais juste une personne médiocre. Je ne pouvais pas tout prendre en charge. Je ne devais pas non plus devenir si arrogant que j’essaierais d’assumer toute la responsabilité.
Luxon m’avait suivi quand je m’étais approché de la porte pour quitter la pièce. Donc, ce type peut aussi agir avec prévenance, alors que je pensais cela, Noëlle avait également bougé pour me suivre dehors.
« Tu ne restes pas ici Noëlle ? Luxon et moi sortons ensemble, tu sais ? » déclarai-je.
« Je sais. Je veux laisser Jean avoir du temps seul avec Noëlle-chan. C’est leur problème familial après tout, » déclara Noëlle.
« — Eh bien, d’accord, » répondis-je.
Je pensais que ça irait même si Noëlle restait ici avec Jean, mais je n’avais rien dit pendant que nous quittions la pièce.