Chapitre 11 : Au tour de Léon
Partie 2
Retournons un peu dans le temps…
Au moment où le duel allait commencer, Einhorn, qui était ancré dans le port, avait commencé à bouger.
Les hommes de main de Pierre qui l’avaient remarqué étaient perplexes face au mouvement, mais ils ne voyaient pas cela comme un problème.
« Qui a déplacé le vaisseau sans autorisation ? Ou bien est-ce un ordre de Pierre ? »
Un marin voyou qui avait mal à la tête à cause d’une gueule de bois bâilla en marchant dans le couloir d’Einhorn.
Le paysage à l’extérieur de la fenêtre bougeait. Il pouvait voir qu’Einhorn allait quelque part.
« Mais quand même, où sont les autres ? »
Il avait regardé autour de lui, mais n’avait trouvé personne.
Il avait continué à marcher pendant un certain temps avant de voir un robot en forme de cylindre qui se déplaçait en flottant.
Les robots étaient ceux qui géraient le dirigeable, donc les équipages de ce vaisseau n’avaient pas vraiment à faire quoi que ce soit et pouvaient se détendre.
Le robot n’avait qu’un œil avec deux bras minces attachés. Le robot n’avait pas de jambe et se déplaçait en flottant. Il ne comprenait pas comment il faisait ça et s’en fichait. Puis il avait vu le robot tenir un balai dans ses mains.
Le marin avait alors donné un coup de pied au robot quand il s’était approché.
« Oi, où sont les autres ? » s’écria le voyou.
Le traitement des marins envers les robots était extrêmement affreux.
Normalement, les robots ne se plaignaient pas et ne résistaient pas, même s’ils étaient traités comme ça.
Mais aujourd’hui, c’était différent.
Le robot avait tourné son œil rouge vers le marin.
« Quoi ? Pousse-toi du chemin. »
Puis le robot souleva son balai et le fit basculer sur la tête du marin.
« T-Trou du cul ! Tu me défies, hein ? »
Le marin avait été frappé par le balai encore et encore. Il avait alors dégainé la courte épée qu’il avait sur lui et s’était préparé à attaquer le robot.
Cependant, il sentit quelque chose derrière lui et se retourna.
« — Hein ? »
Là, il avait trouvé un robot encore plus gros que les robots de nettoyage.
Il souleva son bras large et épais avant de le faire basculer vers le bas sans hésitation, faisant disparaître la conscience du marin.
***
Sur le pont de l’Einhorn.
Luxon flottait là-dedans. Il donnait des instructions aux robots qui se déplaçaient à proximité.
« La mission est passée à la phase suivante. L’objectif est le territoire de la Maison Faiviel, » déclara Luxon.
Les subordonnés de Pierre étaient sur la passerelle. Ils avaient été attachés et laissés allongés sur le sol.
Einhorn se dirigeait vers le territoire de la maison Faiviel — jusqu’au centre.
Il y avait une forteresse de la maison Faiviel. En ce moment, Einhorn s’y rendait.
Cependant, une malheureuse patrouille d’un dirigeable avait trouvé Einhorn alors qu’il allait entrer sur le territoire de la maison Faiviel sans permission. Le dirigeable de patrouille s’était déplacé afin de bloquer le chemin d’Einhorn.
« Le dirigeable là-bas, arrêtez-vous, » déclara le patrouilleur.
Le ton de leur voix était poli. C’est sûrement à cause des armoiries familiales de la maison Faiviel qui avaient été peintes sur la coque de l’Einhorn. Luxon se souvenait de la voix qui leur parlait à travers un mégaphone.
« Si le maître était là, il dira sûrement “chanceux” en ce moment, » déclara Luxon pour lui-même.
La voix venait du capitaine qui avait inspecté l’Einhorn quand il était entré pour la première fois dans la République.
Il s’agissait de l’homme avait insulté Arroganz, quelqu’un contre qui Luxon voulait se venger.
« Canon ! » ordonna Luxon.
Les robots s’étaient déplacés sur l’ordre de Luxon.
Le canon principal de l’Einhorn avait fixé sa ligne de mire sur le dirigeable de patrouille et avait tiré sans avertissement.
Le dirigeable de patrouille s’était alors fait tirer dessus, en plein dans son moteur essentiel se trouvant à l’arrière. Il était ainsi devenu incapable de se déplacer. Il s’était ensuite lentement abaissé en s’enflammant. Luxon avait vu les équipages s’échapper l’un après l’autre. À la fin, il ne restait plus que le capitaine de la dernière fois qui avait couru à l’avant et était monté à bord d’un bateau d’urgence.
« Feu ! » ordonna Luxon.
Luxon ordonna indifféremment d’attaquer davantage. Le bateau qui avait été arraisonné par le capitaine avait été détruit par une attaque antiaérienne de l’Einhorn. Cependant, Luxon avait calculé la hauteur pour que les passagers ne meurent pas même s’ils tombaient.
Le capitaine cria à l’aide à l’intérieur du bateau qui tombait.
Mais Luxon avait arrêté sa vengeance avec ça parce que tuer n’était pas « la préférence de Léon ».
« Bon sang, c’est une douleur d’agir selon la préférence du maître, » déclara Luxon.
Einhorn avait ignoré le dirigeable de la patrouille en train de couler et avait continué à pénétrer dans le territoire de la maison Faiviel.
Les hommes de main restants à l’intérieur du dirigeable avaient entendu le vacarme et avaient commencé à frapper violemment à la porte du pont.
« Hé, qu’est-ce que vous avez fait ? »
« C’était exagéré ! Ramenez le navire au port tout de suite ! »
« Est-ce l’ordre de Monsieur Pierre ? — C’est quoi, ces trucs ? S-Stop ! Ne venez pas ici ! »
Luxon ignorait le bruit que faisaient les sbires de Pierre.
Après l’entrée de Luxon sur le territoire de la maison Faiviel, Luxon avait commencé à détruire des sites importants, en particulier les installations militaires.
Le dirigeable de patrouille avait quand même immédiatement appelé leurs alliés et les ennemis se rassemblèrent les uns après les autres.
Mais ils n’avaient pas attaqué parce qu’ils avaient vu les armoiries familiales de la maison Faiviel sur l’Einhorn.
En voyant les patrouilles, Luxon avait…
« Feu ! » cria Luxon.
— donné l’ordre, afin de les couler l’un après l’autre.
Il avait aussi vérifié à ce que les dirigeables tombent à un endroit où il n’y avait personne tout en diffusant des voix par amplificateur pour que les patrouilles puissent entendre.
« Gyahahahahaha, nous sommes les plus forts ! »
« Houra, tuons tous les ennemis de Monsieur Pierre ! »
« Continuez comme ça jusqu’au centre ! »
Il s’agissait des voix des sbires de Pierre.
Luxon avait enregistré leurs voix, les avait analysées, puis les avait éditées en mots adaptés à cette situation.
Les sbires de Pierre à l’extérieur du pont étaient agités.
« O-oi, qu’est-ce que vous faites !? »
« Arrêtez. Hé, arrêtez de déconner ! »
« Ouvrez la porte ! »
En ce moment, ils devaient penser que ce ne serait pas une simple blague si cela continuait ainsi.
Mais il était déjà trop tard.
Une voix était venue du haut-parleur d’un dirigeable de patrouille. « Bande d’enfoirés ! Savez-vous ce que vous faites en ce moment ? — Préparez-vous à tirer ! Retenez-le quoiqu’il arrive jusqu’à ce que les renforts arrivent ! »
Les dirigeables de patrouille allaient tirer, mais Luxon n’avait pas prévu de les attendre.
« Tombez ! »
Tous les dirigeables de la patrouille coulèrent après avoir tiré plusieurs fois avec les canons.
Puis le symbole de l’arbre sacré qui s’était formé sur l’Einhorn avait commencé à faire pousser des vignes et des racines. Cela essayait de détruire Einhorn qui bougeait contre la volonté de Pierre.
« Quelle réaction lente ! Pensez-vous sérieusement que vous pouvez m’arrêter avec ça ? » déclara Luxon.
Des robots sans jambes étaient partis de l’Einhorn.
Leurs mains tenaient diverses choses comme un lance-flammes ou une tronçonneuse. Ils avaient brûlé et coupé les vignes et les racines. Et puis des lignes brillantes avaient traversé la coque d’Einhorn.
Plusieurs lignes sur la coque émirent alors de la lumière qui brisa et effaça le symbole de l’arbre sacré.
« Quelque chose comme ça peut être détruit n’importe quand ! » déclara Luxon.
Luxon réduisit la vitesse de déplacement de l’Einhorn et détruisit des endroits importants tout en se dirigeant vers la forteresse de la maison Faiviel.
« Maintenant, il n’y a pas de problème ici. — Je me demande si le maître va bien là-bas, » déclara Luxon.
***
Les alentours étaient couverts par la fumée des missiles.
Pierre, qui regardait cela de l’intérieur du poste de pilotage, bougeait désespérément le manche.
« C’est… c’est quoi ce bordel ! Je n’ai rien fait ! » s’écria Pierre.
Pierre ne savait pas qu’Arroganz avait des missiles, et il n’avait pas non plus l’intention d’attaquer le public. Il ne se souciait pas du tout des ragots, mais il y avait aussi des nobles parmi le public, dont Narcisse et Louise.
Et ce n’est pas tout.
« Pourquoi y a-t-il ma voix qui parle ? » demanda Pierre.
Cependant, sa voix n’avait pas atteint l’extérieur du cockpit. Au lieu de cela, à l’extérieur, il y avait — .
« Je vais tous vous faire sauter, bande de bâtards ! »
— La voix de quelqu’un qui l’imitait à la perfection.
La fumée se dissipa progressivement. De là, il pouvait voir de nombreux symboles d’arbres sacrés formés sur les sièges du public.
Ces symboles ne venaient pas seulement de Narcisse et Louise. D’autres membres des six grandes maisons nobles qui venaient assister au duel s’étaient aussi immédiatement défendus contre l’attaque.
« N — non ! Ce n’était pas moi ! Je ne vous ai pas attaqués ! » s’écria Pierre à l’intérieur.
Pierre était tyrannique face à quelqu’un de statut inférieur, mais face à quelqu’un de statut égal — de plus, quand il y avait plus d’une personne de ce rang, il ne voulait pas se quereller avec eux même si cela l’humiliait.
C’était ainsi parce qu’il avait compris qu’il serait celui qui perdrait s’il se battait contre quelqu’un de statut égal.
« Gyahahahahaha ! Vous tous, salauds, tremblez dans vos bottes ! » cria Pierre.
Et pourtant, la voix de quelqu’un qui imitait Pierre criait effrontément contre tous les gens d’ici.
« Arrête. Arrête ! Arrête ça ! » criait Pierre dans l’armure.
Il n’arrêtait pas de secouer le manche, mais cela s’était soudainement bloqué.
Une voix électronique s’était mise à parler à l’intérieur du poste de pilotage. « Le plan passe maintenant à la phase suivante. »
« P-Plan !? Oh, Oeil ! Tu m’écoutes, hein !? Obéisse à mon ordre ! Oeil, réponds-moi maintenant ! »
En réponse au cri de Pierre, une autre voix, celle de Luxon, résonna dans le cockpit d’Arroganz.
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Fils de pute, qu’est-ce que tu fous !? Cette poubelle bouge toute seule et cause des ennuis à ce grand Seigneur Pierre ! Arrête tout de suite ! Dis à Narcisse et Louise que c’est la faute de cette armure ! Dis-leur que ce n’était pas ma faute ! » cria Pierre.
« — Et ? » demanda Luxon.
« Ha, haa, haa !? »
La réponse de Luxon était froide comme jamais auparavant.
« Inutile de t’excuser ! Je te transformerai en ferraille à mon retour. Cette armure aussi. Elle ne peut même pas tuer cette ordure là-bas. Cette foutue poubelle éclabousse de la boue sur le visage de ce grand Seigneur Pierre ! » cria Pierre.
Pierre n’arrêtait pas de crier et de se plaindre que son incapacité à vaincre Léon était la responsabilité d’Arroganz.
Luxon lui déclara alors. « Tu as fait un malentendu. »
« Quoiiiiii ? » cria Pierre.
« Mon maître est seulement Léon Fou Baltfault, et personne d’autre que lui, » déclara froidement Luxon.
« Qu-qu’est-ce que tu es — ? » s’écria Pierre.
« Dès le départ, tu ne pouvais pas devenir mon propriétaire. Et aussi, l’ordure ici, c’est toi, » déclara Luxon.
Pierre grinça des dents et fronça les sourcils. Son expression était devenue vraiment laide à cause de la haine.
« Je ne te pardonnerai jamais. Je vais tous vous tuer ! » cria Pierre.
Luxon parla à Pierre en colère. « C’est impossible. Tu ne pourras pas tuer le maître. Tu ne pourras pas non plus me tuer. Mais, tu as été très utile pour recueillir des informations. Je m’excuse, tu n’es pas vraiment une ordure inutile. »
« BÂTARDDDDDDDDD !! » cria Pierre.
Luxon avait alors annoncé ses dernières paroles à Pierre. « Accepte donc la punition pour s’être moqué de mon maître. »
Pierre avait maudit Luxon et Léon d’un cri strident avant de voir Léon debout devant Arroganz alors qu’il affichait un sourire.
Merci pour le chapitre.
ça fait un bien fou !
Merci pour le chapitre
Un tes bon dénouement !!!
Merci pour le chapitre. Quels infos a t’il récolté ?
Ça, on le saura plus tard, même si on a déjà eu beaucoup d’informations sur ça.
Merci œil de ferraille d’être l’IA dont on ne veut jamais voir dans notre monde.
Merci pour le chapitre